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POUR

UN URBANISME
DURABLE
DANS LES LANDES

2
aménager
au
naturel
D epuis plusieurs années, le CAUE des Landes a
entrepris d’aider les acteurs locaux à répondre
aux enjeux de l’urbanisme durable, par des rencontres
thématiques, des ateliers de terrain, un appui aux
approches environnementales et aux démarches pilotes.
Il propose ici 3 cahiers techniques qui s’adressent aux
élus et aux techniciens soucieux d’améliorer les processus
d’étude et de conduite des projets d’aménagement dans
les Landes.

Le CAUE prend appui sur des expériences locales qui


tendent déjà vers un urbanisme plus écologique. Les
plus significatives sont rapportées dans une exposition
complémentaire, coréalisée par les CAUE d’Aquitaine.
4
Elles montrent la voie pour approfondir ensemble le
projet territorial, et inventer, au fil des opérations, un
urbanisme plus durable, culturellement recevable et
économiquement abordable.

Fort de son cadre de vie, notre département connaît une


nouvelle phase d’attractivité démographique. Il accueille
chaque décennie 40 000 habitants supplémentaires, Remerciements
deux fois la population de Dax. Mais, dans les Landes, Le CAUE des Landes tient
à remercier tous les élus et
le développement résidentiel reste partout dispersé.
techniciens qui ont apporté
Le pavillonnaire se diffuse tant dans le périurbain qu’en leur concours à ces cahiers
de l’urbanisme durable, par
milieu rural.
leurs contributions à des
rencontres thématiques et par
Dans ce contexte, nos structures départementales sont
la représentativité de leurs
organisées pour aider toutes les collectivités à assumer actions de terrain. Il remercie
les professionnels de l’urbain
leurs responsabilités. Il leur revient en effet d’éviter
et les services des différents
que notre espace vital, d’apparence si naturelle, ne se organismes qui ont bien voulu
accorder de leur temps pour
transforme sans mesure, au-delà du raisonnable.
alimenter le contenu des
3 cahiers et contribuer à leurs
illustrations.
Henri Emmanuelli
L’équipe du CAUE vous prie
Député, Président du Conseil général des Landes
d’excuser d’éventuelles erreurs
Jean-Marie Boudey ou omissions qui auraient pu
Conseiller général, maire, se glisser dans ces documents,
Président du C.A.U.E. des Landes malgré les précautions prises.
Paysage & environnement : vers un projet de territoire 2
> Nourrir le projet urbain du territoire
> Optimiser les démarches & les outils intercommunaux

Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise 8


> Relier sans discontinuités
> Concevoir avec le climat
> Constituer la structure végétale
> La richesse de la trame végétale
> Gérer les eaux pluviales
> La « juste place » des espaces publics

Pour une conception sensible à l’échelle de la parcelle 24


> Soigner les limites & interfaces
> Accueillir la biodiversité
> Contribuer à de véritables jardins
1
Palettes locales d’aménagement 32
> Matériaux & couleurs du bâti
> Revêtements & qualités des sols
> Gamme végétale sud
> Gamme végétale des landes forestières
> Gamme végétale littorale
> Gamme végétale des bourgs

Avant-propos
Ce cahier n°2 de l’urbanisme durable dans les Landes déborde l’enjeu culturel que représente
la préservation de l’identité patrimoniale et paysagère de nos territoires. Il pose aussi la
question de notre relation à notre milieu de vie et aux écosystèmes.
Alors que la culture landaise est largement fondée sur le rapport de l’homme à la ruralité
et à l’espace naturel, alors même que la dilution de l’urbanisation laisse croire à chacun
qu’il vit en harmonie avec la nature, notre environnement est avant tout le produit d’une
nature domestiquée, qu’il s’agisse de nos forêts ou de nos espaces agricoles, jusqu’aux zones
plus artificialisées consacrées à l’habitat, aux infrastructures, aux activités commerciales,
industrielles, touristiques, etc.
Si nous voulons préserver tant notre cadre de vie que nos corridors écologiques, il nous faut
donc être attentifs à maîtriser la qualité des interventions humaines, en respectant quelques
principes d’intégration architecturale, et en réhabilitant le patrimoine naturel au cœur même
du milieu urbain.
aménager
au
naturel

paysage &
2
environnement :
vers un projet
de territoire

Notre environnement quotidien est reconnu,


dans son ensemble, comme exceptionnel.
Il propose de remarquables singularités qui
représentent autant d’atouts au plan économique,
social, environnemental et culturel.
Les politiques publiques locales ont vocation
à valoriser ce potentiel, et à maîtriser son évolution.
C’est l’objet même du projet territorial
de développement durable.
Nourrir le projet
urbain du territoire
Le projet élaboré à l’échelle du territoire est l’occasion pour les
collectivités de cibler les actions sur les véritables enjeux et
besoins locaux, et d’éviter la mise en place de projets communaux
concurrents, en préférant une offre territoriale diversifiée et
complémentaire, d’intérêt collectif.

MOBILISER Eléments de
diagnostic & enjeux sur
LA MULTITUDE l’agglomération
DES ACTEURS de Roquefort.
Plan de paysage
LOCAUX de la Communauté
de communes de
Nombreux sont les partenaires Roquefort
impliqués dans l’urbanisme et la
préservation de l’environnement :
de l’Union Européenne aux asso-
ciations, en passant par l’Etat, les
collectivités locales, la Chambre
d’Agriculture, le Parc Naturel Ré-
gional, les instances locales dis- 3

© Pays & paysages, paysagistes


posant de missions spécifiques,
ainsi que ceux dont l’activité, in-
directement, a ou peut avoir des
incidences sur le projet urbain,

paysage & environnement : vers un projet de territoire


le paysage et les écosystèmes
(entreprises, professionnels de
l’immobilier, concessionnaires de
réseaux, habitants, ...).
L’élaboration des documents d’ur-
banisme, notamment des SCoT, lyses environnementales, sociales En tant qu’autorité environnemen-
est l’occasion d’associer à la dé- et économiques, qui forment le tale, l’Etat donne aussi son avis
marche les personnes publiques et triptyque fondateur du développe- sur l’évaluation environnementale
les citoyens pour l’enrichissement ment durable. des documents d’urbanisme.
du projet de planification, et de Les élus sont les mieux placés
développer l’information à desti- pour mobiliser l’ensemble de
nation des habitants et acteurs du ces énergies et faire qu’elles
cadre de vie local. se rencontrent et dialoguent
ensemble.
DISCUTER,
PARTAGER ASSOCIER L’ETAT EN
LES ENJEUX AMONT DES PROJETS
Les procédures de SCoT et de PLU L’Etat est tenu de transmettre aux
visent, entre autres, à mutualiser maîtres d’ouvrage des documents
et confronter les connaissances, à d’urbanisme un porter à connais-
dégager et hiérarchiser des enjeux, sance, voire une note d’enjeux
de façon à nourrir l’expression ou de cadrage destinée à alimen-
d’un projet collectif à l’échelle du ter le document de planification.
territoire. Pour bénéficier (à temps) de ce
Partout en France, des réseaux point de vue de l’Etat avant que
d’acteurs de l’environnement, ou de s’engager dans des orientations
simplement issus de la société ci- qui échapperaient aux enjeux et
vile et intéressés à d’autres théma- recommandations nationaux, les
tiques, interviennent pour iden- prescripteurs de SCoT et de PLU
Les fondamentaux
tifier, faire connaître, débattre, ont tout intérêt à solliciter cet avis de l’urbanisme
confronter leurs données et ana- dès la décision de périmètre. durable
REDÉCOUVRIR
LE PAYSAGE,
LES PAYSAGES
L’approche du développement du-
rable par la Trame Verte & Bleue
(TVB) ou la redécouverte de l’éco-
logie en France ne doivent pas faire
paysage & environnement : vers un projet de territoire

oublier l’approche sensible du pay-


sage. Une notion qui a presque le
mérite de son imprécision, tant elle
interroge le regard, tant elle est le
produit d’actions souvent indépen-
dantes ou déconnectées, générale-
ment étrangères au départ à ce su-
jet, à l’objectif de « paysage ».
Mais des actions qui, au cours de
l’histoire, ont su être appropriées,
développées, parfois « digérées »
par les populations, en tout cas ont
su faire évoluer les milieux, pas for-
cément dans le sens négatif de la
banalisation : les exemples les plus
probants étant peut-être ceux de
la fixation des dunes et des forêts
de protection du littoral, ou de la
construction millénaire du paysage
4 agricole chalossais.

FAIRE DU PAYSAGE
LE COEUR DU PROJET Oeyregave
COLLECTIF
Les paysages sont le produit, la
stratification d’interventions hu- préconisations ou réglementations constructions, les enduits et cou-
maines destinées au confort des pour l’implantation des construc- leurs, ...
populations, à commencer par leur tions, préservation de la végétation Faire du paysage le cœur du projet
adaptation au milieu. Si parfois des existante, engagements pour le collectif de territoire est probable-
projets dénaturent ou entachent pré-verdissement et/ou la végéta- ment le meilleur moyen de confron-
notre regard, force est de constater lisation, actions de sensibilisation ter les points de vue, de sensibili-
les récents progrès accomplis dans sur la publicité, la signalétique, ser, de dialoguer, de parvenir au
ce domaine. De plus en plus, les limitation du vocabulaire de l’amé- consensus du développement du-
collectivités ont à cœur d’ « inté- nagement urbain, conseils sur les rable, par l’alliance du social, de
grer » les projets publics et privés : haies et clôtures, l’architecture des l’économie et de l’environnement.

> Exploiter le Profil


environnemental des Landes
Le Profil environnemental des Landes a été
élaboré par la DDTM, avec l’assistance de la
Préfecture, de la DREAL, de la DDCSPP, du
Conseil général, du STAP et du CAUE. Il est une
base de connaissances et de réflexion qui, à
partir d’un état des lieux partagé sur l’ensemble
© BKM , paysagistes

du territoire, met en perspective des enjeux


départementaux ou spécifiquement attachés à
certains secteurs des Landes : milieux naturels
& biodiversité, ressources naturelles, pollutions,
risques majeurs, patrimoine & paysage.
Le Profil environnemental des Landes constitue un
+ d’infosi document de référence pour la prise en compte des enjeux
www.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr environnementaux.
LA TRAME VERTE Trame Verte &
& BLEUE Bleue : réservoirs
de biodiversité
Instituée par le Grenelle 2 de & principes
l’Environnement, la notion de de connexions
écologiques.
Trame Verte & Bleue (TVB) est Rapport de
destinée à identifier, préserver présentation du
et conforter le développement SCoT du Grand
et la diversité de la faune et de Dax
la flore. Elle vise à relier les
réservoirs de biodiversité par des

© Citadia , urbanistes
corridors écologiques, le plus
continus possibles, intégrant des
milieux terrestres (trame verte)
et aquatiques (trame bleue). Plus
spécifiquement, la trame verte est
l’assemblage de 2 sous-trames :
une sous-trame verte forestière, et LE SDAGE besoins de développement du-
une sous-trame jaune constituée rable des activités humaines dans
Le Schéma Directeur d’Aména- le respect des équilibres naturels.
des milieux terrestres ouverts
gement et de Gestion des Eaux
(prairies, cultures, y compris les Il se traduit par un ensemble de
(SDAGE) du Bassin Adour Ga-
haies bocagères). mesures définissant les objectifs,
ronne organise l’action publique
Au niveau national, la mise en pour l’eau et les milieux aqua- les règles collectives et les actions
œuvre de la TVB est, depuis peu, tiques (rivière et berges, nappes prioritaires pour l’eau et les
précisée aux articles R 371-16 & d’eau souterraine, lacs et zones milieux aquatiques.
s. du Code de l’Environnement. humides, estuaires). Il répond aux
L’ATLAS 5
DES PAYSAGES
DES LANDES
Elaboré par le Conseil général,

paysage & environnement : vers un projet de territoire


l’Atlas des paysages landais est
un outil de connaissance des
paysages et de leurs dynamiques.
Il identifie 22 unités paysagères
regroupées en 3 grands secteurs,
© Atelier du Sablier, paysagistes

et détaille leurs composantes


majeures.
Il pourrait être bientôt mis à jour, et
un travail de recollement régional
devrait par la suite permettre
une lecture plus cohérente des
paysages et enjeux à l’échelle de
l’Aquitaine.
Atlas des paysages des Landes

LE SRCE AQUITAIN
Au niveau aquitain, la TVB se tra-
duit par l’élaboration d’un Schéma
Régional de Cohérence Ecolo-
gique (SRCE) conduit conjointe-
ment par l’Etat et la Région. Ce
document est aujourd’hui en cours
de finalisation. Il comprendra des
mesures contractuelles d’accom-
pagnement pour préserver et re-
mettre en état les continuités éco-
logiques.
+ d’infosi
www.aquitaine.developpement-
durable.gouv.fr
Optimiser les démarches
& les outils intercommunaux
La logique du territoire dépasse les limites communales. Les décisions d’urbanisme sont
paysage & environnement : vers un projet de territoire

plus cohérentes lorsque le document de planification est élaboré en synergie avec les collec-
tivités voisines.
C’est pourquoi la loi ENE du 12 juillet 2010 (Grenelle 2) insiste sur la pertinence du Plan
Local d’Urbanisme Intercommunal (PLU-I) pour gérer les ressources foncières et proté-
ger les espaces sensibles. En préalable ou en parallèle d’un PLU-I, d’autres dispositifs sont
intéressants, à l’échelle du grand territoire, pour affiner les priorités d’actions en matière
d’urbanisme et d’environnement.

LES PLANS CLIMAT Serre (GES), améliorer de 20 % sélective, établir des zones d’ex-
l’efficacité énergétique, porter à pansion de crues, sont les pre-
TERRITORIAUX 20 % la part des énergies renou- mières réponses à la gestion des
Un Plan Climat Energie Territorial velables dans la consommation eaux pluviales en secteur urbain
(PCET) est un projet local de finale d’énergie, et à la limitation des risques
développement durable dont la • pour 2050, atteindre le « fac- d’inondation (bien avant même
finalité première est la lutte contre teur 4 » : diviser par 4 les émis- tous les dispositifs techniques
le changement climatique. Il sions de GES sur la base de liés aux aménagements urbains),
constitue un cadre d’engagement 1990. • assurer des entretiens diffé-
qui se traduit directement par Même s’il n’est obligatoire que renciés sur les espaces verts
6 des mesures qui vont engager la dans les collectivités de plus de et abords de routes est un acte
collectivité à : 50000 habitants, le PCET peut civil, autant d’un point de vue
• pour 2020, viser aux « 3 x être conduit en deçà, pour nourrir économique (diminution des vo-
20 % » prescrits par l’Union les réflexions des SCoT, PLU, ou lumes ou fréquences de tontes,
Européenne (et repris par le Agendas 21 locaux, et contribuer annulation des intrants, ...), que
Grenelle) : réduire de 20 % les à atteindre ensemble les objectifs dans le sens de la préservation
émissions de Gaz à Effet de nationaux et européens. de la biodiversité.
+ d’infosi
www.landes.org/environnement

Dax, les barthes


LES POLITIQUES
de l’Adour DÉPARTEMENTALES
Depuis 1983, l’environnement LES PLANS ET
est une compétence du Conseil
général des Landes. CHARTES DE PAYSAGE
Au-delà de ses missions Dans le domaine du paysage et de
aujourd’hui traditionnelles de l’environnement, les ambitions des
protection et de valorisation des collectivités peuvent s’illustrer
Espaces Naturels Sensibles (ENS), au travers de l’élaboration de
le Conseil général des Landes documents de référence, qui
s’est engagé déjà depuis plusieurs associent Etat et collectivités.
années dans des politiques Le plan de paysage transcrit un
spécifiques de préservation de projet de devenir du paysage
l’environnement : prévention/ guidant les décisions et les projets
réduction des déchets, limitation d’aménagement au travers d’un
des produits phytosanitaires, programme d’actions. Il enrichit
promotion de la gestion considérablement les documents
différenciée, et, bien sûr, gestion de planification.
des cours d’eaux. Autant d’actions La charte paysagère permet de
en faveur de l’environnement, mais contractualiser le programme
qui ne peuvent avoir d’efficience d’actions issu du plan de paysage.
que si elles sont relayées au
En deçà, des démarches collectives
quotidien par les communes et
ou unilatérales peuvent alimenter
intercommunalités.
les politiques et les choix des
Quelques exemples : élus en terme d’urbanisme et de
• entretenir un cours d’eau, en éli- paysage : parc naturel urbain,
miner les embâcles de manière charte de qualité, ...
L’ETAT INITIAL DE Il marque ainsi la volonté
d’intégrer aux projets locaux
L’ENVIRONNEMENT de multiples composantes :
L’Etat Initial de l’Environnement concertation et démocratie
(EIE) est une des pièces essentielles locale, conciliation des exigences
du rapport de présentation des économiques, sociales et
documents d’urbanisme (SCoT, environnementales, prise en
PLU, PLU-I). Il a un double compte des enjeux locaux et
rôle : par l’identification des globaux (efficacité énergétique, > Solliciter
enjeux environnementaux, il effet de serre…), développement le conseil &
contribue à la construction du écologiquement et socialement l’accompagnemen
l’accompagnement
projet de territoire et constitue responsable, équilibre entre court En
E n matière
mattièère dd’urbanisme
’urbanisme et
le référentiel nécessaire au et long terme, ... d
dee paysage,
payssage, le es com
les mmunes et
communes
suivi du document d’urbanisme. Dans les Landes, à l’instar du in
nterco ommun
intercommunalités nalités peuven
peuvent
Il est donc la clé de voûte de Pays des Landes de Gascogne con ntinu
continuer uer de e ssolliciter,
ollicciter,
l’évaluation environnementale, à ou de la ville de Dax, plusieurs p ourr l’élaboration
pour l’é
éla
aborration ou le
laquelle une attention particulière collectivités se sont engagées
doit être portée sur le fond et sui ivi de
suivi e leurss p roggrammes
programmes,
dans la réalisation d’agendas 21. l’asssistan
l’assistancence d deses services
sur la forme, afin de permettre En préalable, des démarches
son appropriation par un public d
duu CAUE,
CAUUE, du STAP,
STAP, ou de
internes de développement l’arrchitteccte e
l’architecte ett du paysagiste
paysagist
n’ayant pas nécessairement les durable peuvent en constituer le
connaissances techniques. con nseils d
conseils e l’E
de Etat (DDTM).
l’Etat (DDTM).
premier palier (ex. : Communauté
P our le
Pour eurs pr
leurs rojets,, elles feront
projets, fer
+ d’infosi de communes de Montfort-en-
Cahier 1 CAUE40, « Pour un app
appelpel à d es m
des aître
maîtres es d’oeuvr
euvre
Chalosse).
urbanisme durable dans les Landes : d issposa
disposant ant de e ccompétences
omp pétences
vers un projet éco-responsable » + d’infosi
www.observatoire-territoires- spé écifiqu
spécifiques ues e en n matière de
durables.org p ay ysag
paysage ge ou d ’urba anisme :
d’urbanisme
p ay ysaggisstes--conce
paysagistes-concepteurs, epteurs, 7
LES AGENDAS 21 u rbbanisstes (q
urbanistes qualification
(qualification
LOCAUX LES INITIATIVES O PQU, ...
OPQU, .).
...).
Le concept d’Agenda 21 a été FÉDÉRATRICES

paysage & environnement : vers un projet de territoire


adopté par 173 états au Sommet
de la Terre à Rio de Janeiro en
DES PAYS
1992. Il se traduit par un plan Dès l’origine, en identifiant force des territoires, les pays ont
d’actions qui décrit les secteurs instinctivement que l’identité initié des démarches collectives de
où le développement durable doit culturelle, le paysage, l’écologie reconnaissance et de valorisation
s’appliquer dans le cadre des et le développement économique de leurs atouts : cahiers d’identité
collectivités territoriales. constituaient le substrat et la du paysage et du patrimoine en
pays Adour Landes Océanes,
© Métaphore , urb.

charte d’architecture et de paysage


en pays Adour Chalosse Tursan,
schéma directeur d’aménagement
dans le Pays Landes Nature Côte
d’Argent, livret blanc du PNR et
du Pays Landes de Gascogne, ...
Requalifier une
entrée de ville. Ces documents présentent
Programme l’avantage de diagnostics partagés
d’actions
paysagères de la
souvent encore d’actualité, et de
Communauté de pistes d’actions coordonnées, qui
communes d’Aire viennent enrichir les réflexions et
sur l’Adour ambitions locales.

> Organiser & hiérarchiser les enjeux


Pour s’inscrire dans une démarche d’urbanisme durable, les SCoT, PLU-I, PLU, peuvent, suivant les territoires,
pointer des enjeux spécifiques et adapter leurs réponses :
• la lutte contre l’étalement urbain au travers de la densification ou du renouvellement in situ,
• la gestion des cours d’eaux et des zones humides, la protection de la trame bleue au moyen d’actions spécifiques
auprès des sources de pollution ou d’encombrement : concertation avec les acteurs agricoles et industriels,
information et négociation avec les riverains, ...
• la préservation et la valorisation de la biodiversité, le renforcement de la trame verte avec la promotion des
continuités écologiques, de la gestion différenciée, des limites perméables à la circulation de la faune, la
préservation ou l’installation de végétaux mellifères, ...
aménager
au
naturel

Renouveler
les quartiers
8
dans le respect
de l’identité
landaise

A l’échelle de la ville ou du quartier, l’objectif


de préserver la nature permet de connecter des
enjeux environnementaux assez larges, comme la
réduction des pollutions, l’adaptation au changement
climatique, l’importance du végétal, la maîtrise du
ruissellement ou la création de lien social.
Ces enjeux sollicitent directement la notion d’identité,
qui impose de s’interroger sur l’évolution du
territoire, en se réappropriant ses valeurs.
Bien comprise, l’identité participe d’un processus
de construction culturelle. Elle invite à concilier
modernité, créativité et continuité.
Relier sans
discontinuités
L’urbanisme, c’est relier, créer du lien.
La greffe d’un nouveau quartier implique
une implantation en continuité, en proximité,
en liaison avec l’urbanisation existante.
Poyartin : un quartier nouveau ouvert à l’Est sur le
paysage chalossais
HIÉRARCHISER SATISFAIRE DES
LE RÉSEAU USAGES MULTIPLES
DE CIRCULATION Cycles, piétons, transports en
Les voies sont le principal angle de commun font partie des modes de DES LIAISONS
découverte du quartier. Elles n’ont déplacements sous-estimés dans DOUCES PARTAGÉES
l’aménagement, encore trop sou-
pas la même importance, ni la
vent conçu pour la seule voiture. OU SPÉCIALISÉES
même fréquentation ou les mêmes
besoins en termes d’aménagement. Les accès pour les services col- Les pistes cyclables demandent
lectifs (déchets, pompiers, ...) et / des emprises conséquentes qui
Voies résidentielles, rues
ou pour les véhicules de chantier peuvent être latérales ou dis-
et avenues nécessitent des
doivent être pris en compte lors de tinctes de la chaussée, ou amé-
emprises larges pour permettre
la conception du quartier. nagées en site propre. Elles sont
d’y implanter pistes cyclables et
Les règlementations sur l’acces- d’autant plus pertinentes que leur
arbres d’avenue. En revanche,
les chaussées étroites limitent la sibilité pour tous et la sécurité tracé est continu, sur une longueur 9
nécessitent une mutation des pra- significative, et adapté à la fré-
vitesse en zone habitée.
tiques d’aménagement des voies quentation.
Les voies en impasse, recettes
résidentielles. Les voiries mixtes Les surfaces piétonnes (trottoirs,
banales en lotissement, favorisent

Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise


organisent la cohabitation des dif- bandes piétonnes séparées, ve-
la tranquillité du quartier mais
férents usagers sur la chaussée : nelles, chemins, …) offrent dans
sont peu compatibles avec
zone 30, zone de rencontre, aire certains cas la possibilité d’être
certains services (collecte des
piétonne se généraliseront dans compatibles avec d’autres usages :
ordures ménagères, …). Elles
les prochaines années. cycles, rollers.
privatisent l’espace public au
profit de quelques-uns et vont
donc à l’encontre des liaisons et
continuités urbaines.

NE PAS CONFONDRE
RUE ET ROUTE
Une voirie mixte
La rue est un lieu de vie quotidien à Aire sur l’Adour
pour l’ensemble des usagers du
quartier. Dans notre département,
les parcelles construites bordent
souvent des routes, ce qui génère
des problèmes sérieux de sécurité.
Transformer une route ou une voie
de transit en rue ou en espace
public sécurisé nécessite un travail
de conception et d’aménagement.
© Agence Métaphore, urbanistes

Morcenx : une liaison


douce cycles / piétons
séparée de la chaussée
> Eclairer
avec mesure
Le
L e dom
domaine
main ne d dee la
llumière
umièrre of ffre
offre e un
un large
la
arge
p otenttiel d
potentiel ’a
actionss
d’actions
Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise

e nviroonne eme
environnementales. entale es. En
rrepensant
epenssantt l’é éclairaage
l’éclairage
p ublicc, on réd
public, duit par
réduit
e xemp
exemple ple les
le
es rayonnements
rayonn nements
d ispenndieux vvers
dispendieux ers laa voûte
ccéleste.
élestte. En n re empla açant
remplaçant Une avenue-parc en entrée de ville à Biscarrosse
lles
es anc cienne
anciennes es lamp pes par
lampes
d es pr
des roduits m
produits ode ernes
modernes
a pprop priés, o
appropriés, n dim
on minue les
diminue OUVRIR DES VUES tue une profondeur agréable au
regard et donne une valeur pitto-
p uissaances in
puissances nstalléées tout
installées ET PERSPECTIVES resque à son logement : vues vers
e
enn auggmenta
augmentant ant less durées
d
dee vie
e. On co
vie. ontribue ainsi
contribue Dégager des vues et perspectives une rivière, vers les Pyrénées ou
à une b aissse d
baisse e la facture
de
favorise la lecture de la commune vers les vallées en Chalosse, par
et sublime son image. exemple.
é nergé étique.
énergétique.
• Pour un quartier « belle- Les rues aux tracés courbes, par-
+ d’infosi vue », où l’on privilégiera les
SYDEC
fois créées avec une intention
perspectives vers l’extérieur. « paysagère », isolent le plus sou-
L’enjeu est de regrouper le bâti, vent les quartiers dans des pers-
de l’aligner avec mesure, pour pectives fermées. A contrario,
dégager des espaces vides, des les voies droites offrent une pro-
10 « respirations ». Pour l’habitant, fondeur, un axe qui joue un rôle
Une avenue plantée, avec une percée visuelle depuis son structurant à l’échelle du bourg.
cheminements séparés de espace de vie quotidien consti- • Pour un quartier « repère »,
la chaussée
où l’on favorisera les vues de-
puis l’extérieur.
Dans un environnement déga-
gé, un ensemble bâti peut jouer
un rôle d’emblème local, d’icône
identifiable et identitaire : vi-
sibles de loin, le front urbain, la
silhouette du bourg se détachent
dans le paysage comme Saint-Se-
ver, Mugron, Samadet, …

VALORISER
LES FRANGES
DU QUARTIER
Les limites du quartier constituent
la première image que le visiteur
peut s’en faire. Une limite extérieure
boisée permet à la fois de renforcer la
structure paysagère du quartier, mais
aussi de réduire l’impact visuel des
nouvelles constructions.
Les franges d’urbanisation sont
aussi souvent des zones en attente
d’extensions. La création d’une trame
végétale en limite d’urbanisation sera
alors englobée dans l’urbanisation
future, comme l’ont été dans le passé
les boulevards, avenues, … Elle y
jouera aussi un rôle structurant.

Une rue résidentielle plantée


de chênes à Mont-de-Marsan
Concevoir
avec le climat
En réfléchissant au plan d’aménagement des quartiers, en tirant parti des caractéris-
tiques du site et du climat, les collectivités génèrent d’importantes économies d’énergie,
pour elles-mêmes et parce qu’elles auront encouragé les habitants à conduire des dé-
marches bioclimatiques. L’orientation et l’articulation du bâti et de la trame végétale au
sein du quartier peuvent ainsi conduire à un gain de 15 à 20 % d’apport énergétique.

ATTÉNUER LES INCITER À UNE Au Sud, on engagera donc les


habitants à planter des arbres ca-
TEMPÉRATURES VÉGÉTALISATION ducs, ou, dans des espaces plus
DU QUARTIER EN ÉTÉ RAISONNÉE contraints, à palisser des plantes
La proximité de masses végétales D’une manière générale, la végé- grimpantes caduques sur des ter-
arborées, d’espaces végétalisés, tation à feuillage caduc apporte un rasses couvertes, pergolas, gril-
la création ou la conservation de ombrage qui protège les construc- lages, appliques, ... A l’Ouest, les
plans d’eau, même de faibles di- tions des surchauffes d’été, et plantations créeront une ombre
mensions, sont des atouts pour laisse pénétrer les rayons du soleil appréciable les après-midi d’été.
rafraîchir les températures du en hiver, sources de lumière et de Au Nord et à l’Ouest, la végétation
quartier, et limiter les effets d’ac- chaleur. En revanche, une végé- arbustive filtrera les vents domi-
cumulation et de réverbération. tation mal choisie et mal placée nants : diminution des déperdi-
Concevoir avec le climat, c’est n’optimisera pas son potentiel cli- tions thermiques en hiver, et de
aussi une façon d’optimiser les matique pour le bâti. l’évaporation en été. 11
ressources de la trame verte &
bleue...
EXPLOITER LE

Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise


RELIEF ET LIMITER
PRÉSERVER LES TERRASSEMENTS
LA VÉGÉTATION La conception d’un nouveau
EXISTANTE quartier saura respecter le
La végétation existante, protection terrain naturel. En adossant
naturelle contre les vents le bâti à une pente, les futurs
hivernaux et la chaleur estivale, constructeurs l’inscrivent mieux
présente l’avantage d’être déjà dans le paysage, et profitent ainsi
en place, et adaptée au milieu. de l’inertie thermique du sol :
Saugnac-et-Cambran. rafraîchissement en été, douceur
Son impact est immédiat dans un Un bosquet de chênes en forme
nouveau quartier, et offre donc libre sur une parcelle construite en hiver.
un gain de temps de plusieurs Afin d’éviter les mouvements de
dizaines d’années par rapport à de terrain et pour ne pas perturber
jeunes plantations. l’écoulement et l’infiltration
naturels des eaux de pluie, les
nivellements ou affouillements
du sol peuvent être proscrits ou
conditionnés dans le règlement du
PLU.

Mont-de-Marsan : pour le bien-


être des habitants, la conception
de ce lotissement a mis à profit la
végétation existante
REDÉCOUVRIR LA SOUTENIR LE
> Les plans
FORME URBAINE ET BIOCLIMATISME communaux
L’ARCHITECTURE DANS LA de sauvegarde
LANDAISES CONSTRUCTION (PCS)
En complément de protections vé- La maison bioclimatique consiste Les
L es Pl
Plans
lans Com
Communaux
mmun naux de
Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise

gétales, la forme architecturale du aussi à capter les apports solaires S auveegard


Sauvegarde de ssont
ont d es outils
des
quartier et des constructions doit du jour, à les stocker, puis les o pérattionn
opérationnels nelss d’urrgence qu
d’urgence qui
s’adapter au climat en se proté- restituer pendant la nuit. L’ou- p répa
préparentarent à la gestion des
geant contre les aléas et en valo- verture de larges baies vitrées au rrisques
issquees na aturrels, ssanitaires
naturels, anitaires
risant les apports de chaleur et de Sud, l’utilisation de matériaux de o
ou u technologiques.
tecchnolog giqquess.
lumière. masse (pierre, terre, bois, béton) O bligaatoires d
Obligatoires ans les
dans
Traditionnellement dans les et d’isolants naturels à fibres vé- ccommunes
omm munes la andaisses dotée
landaises dotées
Landes, la prise en compte du cli- gétales (paille, fibre de bois, ouate d ’un P
d’un la
Planan d e Prévention
de Préve ention de
des
mat a généré des constructions aux de cellulose, chanvre, liège, …) R isque
Risques es appprrouvé (PPR)
approuvé
volumes simples, carrés ou rectan- sont autant de solutions à privi-
o
ouu d’un
d’u
un Plan
Plaan Particulier
Particculier
gulaires. Les formes compactes fa- légier pour profiter de l’énergie
d ’Inte
erven
d’Interventionntioon (PP PI), ils so
(PPI), sont
vorisent la performance thermique solaire en hiver et limiter les dé-
ffortement
ortemmentt re ecoomm mandés
recommandés
en limitant la surface des parois perditions thermiques.
d ans ttoutes
dans oute es lles
es collectivité
collectivités.
extérieures. Les toitures des- Les collectivités disposent par-
cendent assez bas à l’Ouest pour fois d’architectes-conseil char- U
Une ne ceentaine
centaine ed e co
de ommune
communes
diminuer la prise aux intempéries. gés d’aider les particuliers dans llandaises
andaises en est au ujourd’hu
aujourd’hui
A contrario, en ouvrant sa façade à la conception de leur projet. Sur d otée. L
dotée. ess au
Les utres p
autres euvent
peuvent
l’Est, la maison landaise et chalos- l’ensemble du département, le sse e tou
urnerr ve
tourner ers la ccellule
vers ellule
saise capte le soleil du matin pour CAUE des Landes propose des cconstituée
onstiituéee au
uprès de
auprès
réchauffer son intérieur en hiver. permanences gratuites. ll’Association
’A
Assocciatiionnd
deses m aires et
maires
d
duu Centre
Cen ntre deeg estiion des
gestion
12 S’inspirer de cette architecture + d’infosi
identitaire, c’est retrouver les fon- Points-Conseil-Architecture L ande
Landes,es, qu
ui a
qui id
de à leur mis
aide mise
damentaux de la maison bioclima- du CAUE. Tél. 05 58 06 11 77 e
enn place.
pla
ace.
tique locale. + d’infosi
Dans les bourgs et les villes, le VALORISER LES Cellule PCS. Tél. 05 58 85 81 60

bâti est le plus souvent accolé, APPORTS SOLAIRES


voire continu, et en R+1 : ce qui
L’énergie solaire peut être valorisée constructions dans la parcelle,
contribue à réduire les déperdi-
au travers de capteurs thermiques leur orientation, leur forme
tions de chaleur. L’urbanisme pa-
et panneaux photovoltaïques. Ils architecturale, et, au final, sur
villonnaire du XXe siècle semble
doivent être bien orientés, sans l’image de la rue.
avoir oublié ce bon sens de la
masque bâti ni végétal. La valorisation solaire complexifie
forme urbaine groupée, économe
en énergie. Si l’on veut offrir aux habitants l’étude des lotissements. Elle doit
la possibilité de tirer le meilleur être anticipée lors de la conception
parti du rayonnement solaire, du quartier et dans le permis
le tracé des voies, les accès, les d’aménager par l’intervention
implantations autorisées, les d’un concepteur qualifié, dont
Une maison individuelle
bioclimatique prend en compte la
masques, ... auront des incidences la mission intègre cet objectif
course du soleil et profite, l’été, de directes sur le positionnement des bioclimatique.
l’ombrage de végétaux caducs
INTÉGRER DES ENCOURAGER
DISPOSITIFS L’EFFICACITÉ
DE PRODUCTION ÉNERGÉTIQUE
D’ÉNERGIE L’intervention sur le bâti ancien
La collectivité doit veiller à la s’impose. Sur un an, la construc- > Le Point
bonne intégration des capteurs tion neuve ne représente pas même Rénovation
1% du parc immobilier utilisé. Les
et panneaux solaires au bâti (en
Opérations Programmées d’Amé-
Info Service
toiture, en façade) ou en pied de Le
Le PRI
PRISIS est
esst un
un guichet
guiichet
pente, … en étant particulièrement lioration de l’Habitat (OPAH) sont
des démarches intercommunales u nique
unique e dépar rteme ental
départemental
attentive à l’instruction des permis
qui aident les habitants à réhabi- d estin
destinéné à iinformer
nfo
ormerr les
de construire. Dans un lotissement,
liter et isoler leurs constructions. p articculierrs q
particuliers ui souhaitent
qui
l’assistance d’un architecte
Les particuliers bénéficient d’une entrep prendre
entreprendre e une démarche
démarch
spécifiquement missionné pour
aider les pétitionnaires de permis assistance technique gratuite, et d
dee rénnovatio
rénovation on énergétique.
énergétique
de construire à améliorer et perçoivent des subventions pour C
Cee serrvice
servicee public
puublic est
est assuré
assur
intégrer leur projet contribue les travaux de réhabilitation et de p ar l’A
par ADIL
l’ADILL des
dees Landes.
Lanndes.
très nettement à la qualité des performance énergétique. + d’infosi
lotissements. + d’infosi ADIL : 05 58 46 58 58
ANAH
Les PLU et les règlements de
lotissement ne doivent pas
proscrire les toitures-terrasses.
Elles sont souvent la marque
d’une architecture contemporaine,
et peuvent, avec acrotère bien
pensé, limiter l’impact visuel des
dispositifs. 13

Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise


De grands arbres
adoucissent le climat
du quartier

Une réinterprétation
contemporaine de
© Agence Cazaux / Daries, arch.

« l’eustantade »,
véritable séjour
extérieur

> Guider les habitants


Les collectivités peuvent inciter les habitants à réfléchir à l’implantation de la
maison, à son orientation et à son organisation, par le biais de conseils simples
sous forme de livrets de recommandations, ou en les orientant, préalablement à
leur projet, vers les conseils gratuits d’un architecte du CAUE.
Le guide pratique « Ma maison dans les Landes », conçu et édité par le CAUE, est
destiné à aider les particuliers à faire des choix pertinents, adaptés aux besoins
et aspirations des habitants, dans le respect de l’environnement local. Il est
disponible en librairie ou sur le site caue40.com.
Constituer
la structure végétale
Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise

Les trames végétales tempèrent le climat (vent, chaleur, ombrage, …). Elles sont un
vecteur et un refuge pour la biodiversité (corridors biologiques, …). Elles ont aussi un
rôle social (meilleure acceptation du quartier par les habitants), …

UTILISER Capbreton, Les berges


landaises. La conception du
LE PATRIMOINE quartier s’appuie sur une
VÉGÉTAL trame de grands chênes,
complétée d’une strate
Des arbres existent parfois sur le arbustive
terrain objet du projet : ripisylve,
bosquet, haies bocagères,
barradeaux, arbres isolés…
Conserver les éléments les plus

© T. Douarche, arch.
structurants permet d’asseoir la
conception du nouveau quartier
sur une trame déjà constituée,
atténuant ainsi l’impact du
changement pour les riverains.
La préservation durable des
14 grands arbres suppose une
attention portée non seulement au
tronc, mais aussi à l’ensemble des
racines. Les travaux n’affecteront
PRÉVERDISSEMENT :
les sols qu’au-delà de 10 à 15 m UN INVESTISSEMENT
du tronc des arbres imposants, EFFICACE DANS
sous peine de voir péricliter et LA DURÉE
s’effondrer ceux-ci à l’issue de la
décennie. Sur les parcelles à vendre, un pré-
verdissement permet de créer une
Au sein d’un lotissement à Castets, un espace structure végétale homogène sur
arboré pour la promenade et les jeux d’enfants l’ensemble du quartier pour un
coût dérisoire, mettant en valeur
les terrains. Plantés en jeunes
plants forestiers protégés, avec
une technique particulière proche
de celles des haies « agricoles »,
cette réalisation est économique,
performante, et prend sa dimension
pittoresque avec le temps.

Poyartin, lotissement Grangé. Déjà au


bout de 4 ans, le pré-verdissement
qualifie et structure le quartier

> Montrer l’exemple par une gestion raisonnée


des espaces collectifs
Le Conseil général des Landes anime, en
partenariat avec l’Association des maires,
un programme départemental pour une
démarche raisonnée d’utilisation des
produits phytosanitaires.
Il a, entre autres, édité un guide destiné aux
communes, avec pour objectif de prévenir
Une bande fauchée pour un
les risques de pollution des nappes d’eau cheminement en gestion
potable et du milieu naturel. différenciée
L. Lagrange, arch.

Hossegor. Un balcon pour profiter de la vue sur le lac La proximité de la forêt est un atout patrimonial. Attention
toutefois à prendre en compte les risques incendie
+ d’infosi
DES FLEURONS ARBRES ET DDTM

LOCAUX CONSTRUCTIONS :
D’URBANISME UN COUPLE FRAGILE
VÉGÉTAL La mise en œuvre d’un quartier gétal. La réussite de tels quartiers
Il existe localement des références pavillonnaire dans un milieu boisé nécessite un travail préalable de
de quartiers pavillonnaires qui est délicate : les tranchées, l’imper- conception, avec des compétences
accordent une place particulière méabilisation des sols, la destruc- et des missions appropriées, ainsi
à l’arbre, et qui présentent tion des lisières, la modification que d’accompagnement et de sen-
aujourd’hui une qualité des nappes phréatiques entraînent sibilisation des particuliers, de 15
d’ambiance exceptionnelle. en quelques années des dégrada- gestion des espaces plantés et de
tions radicales du peuplement vé- prévention du risque incendie.
Hossegor en est l’exemple
emblématique. D’autres quartiers

Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise


plus tardifs, de lotissements
« sous les pins » comme ceux
de Biscarosse-plage, ont résisté
aux tempêtes de 1999, 2004 et
2009, contrariant la réputation
d’instabilité attribuée au pin
des landes forestier. Ailleurs,
comme à Mont-de-Marsan, de
grands chênes constituent des Hossegor. Correcte-
oasis de fraîcheur d’été au sein ment implantée sur
A. Pomade, arch.

de secteurs pavillonnaires. son terrain et dans


son environnement,
Les opérations récentes de la maison se pré-
« nouveaux quartiers landais » munit des tempêtes
(Garein, Labrit, Morcenx, Retjons) et dialogue avec le
paysage
s’inscrivent dans la continuité de
cet urbanisme arboré.
© Archives communales,

Projet pour Hossegor,


env. 1923. Arch. Jules
>H
Hossegor, de Miramont
une cité-jardin
u
De
D e 1923
19223 à 1932,
19932, la « Cité-Parc
Cité-P »
Bordeaux

d ’H
Hosssegor implante
d’Hossegor im
mplante ses villas
vi sur
d
des es parcelles
pa
arcelless dede dunes
du
unes boisées
bois de
cchênes-lièges,
hêness-liè ège es, pinss maritim
maritimes,
a rboussierss… M
arbousiers… axim
Maximeme Leroy écrivait
q
que ue « l’l’originalité
’origgin
nalité d ’Hosseg et
d’Hossegor
d
de e toutes
tou
utes les Landes
Lande es est dans
da cette
rrusticité
usticiité pers sisstante ». Elle est
persistante
© Claude Laroche

d evenu
devenue ue l’emblème
l’em
mblème d’un urbanisme
ur
Projet pour une
vvégétal
égéta al qui
qu
ui a perdu uré, où l’arbre
perduré, l’a local villa. Arch. Robert
jjouue un
joue n rôle structurant,
strructurant, créateur
cr Maurice
d ’a
amb biancce p
d’ambiance itttore
esque.
pittoresque.
La richesse
de la trame végétale
Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise

Depuis les années 70, le végétal est souvent utilisé dans l’aménagement comme un
gadget décoratif. A l’opposé, une trame végétale vise à créer une ambiance sur une
échelle significative, en rapport avec les dimensions du site : longueur, surface, hauteur.

UN LARGE ÉVENTAIL • Un alignement désigne une suite


La trame végétale du quartier
d’arbres plantés en ligne à in- > L’airial landais,
tervalle régulier, en ville, en al- un patrimoine
se décline à partir des formes lées et jardins historiques, ou en
végétales du site, comportant un bords de route.
à préserver
panel riche et ancien de nuances S’’il est
S’il esst un pa
patrimoine
atrrimo oine
possibles : sppéciffiq
spécifiqueque e auux Lan
aux ndes
Landes
• Les trames composées à partir fo
oresttiè ère
forestières, es, cc’est
’e
est b ien
bien
d’arbres ne coupent pas les vues, ceelui d
celui dee l’a
airrial, reconnu
l’airial,
mais créent un « plafond » d’om- « Paysage
Payssage e de e rreconquête
econquête »
brage, et dessinent l’horizon enn 1993
199 93 par
par lele Minnistère d
Ministère de
végétal du quartier : elles pro- l’E
Envirronn nem
l’Environnement. ment. L’airial
tègent, unifient, composent, … esst un
est ng ro
oup pemen
groupement nt de
coonstrruction
constructions ns qui dialogue
dialoguent
A Luxey, un bosquet en coeur
a vec u
avec unn ennviironne
environnementement
de quartier
16 ouuverrt, da
ouvert, anss u
dans unn es
sprit de
esprit
• Un bosquet est un petit bois ou coonvivvialité e
convivialité ett de ssolidarité.
olidarit
un bouquet d’arbres.
+ d’infosi
d’’infossi
• Un pignada (pinhadar) est un « L’airial Landais »,
bois de pin des landes. par le CAUE des Landes, 200
2000

• Un taillis est un bois composé


de cépées, arbres comportant
Un lotissement autour
de vieux chênes à Luxey plusieurs troncs sur la même
souche.
• Les arbres d’avenue et d’es- • Les ripisylves sont les boise-
pace public sont spécifiques, et ments linéaires naturels des
adaptés au milieu urbain. Leur berges des cours d’eau (ruis-
forme est régulière et leur ombre seaux, rivières).
agréable ; leurs racines sont plus
compatibles avec les voiries et
réseaux : tilleuls, platanes, …
• Un mail est un espace pu-
blic planté de plusieurs lignes
d’arbres, indissociable des
places, foirails, promenades ur-
Une ripisylve en bordure de
baines ou villageoises. lotissement à St-Paul-en-Born

Une tonnelle landaise à Labouheyre


Agence Métaphore, urbanistes

Un alignement de tilleuls argentés sur une


avenue à Villeneuve-de-Marsan
Une haie bocagère sur talus
laisse pénétrer la nature
en ville
Une haie arbustive à St-Paul-en-Born

• L’airial est la forme traditionnelle Les haies peuvent comporter une • Les vivaces sont des plantes her-
des hameaux dans les landes de à trois strates (arbres, arbustes et bacées vivant plusieurs années,
Gascogne. Les éléments bâtis herbacées). Les anciennes haies permettant de créer des massifs
(maisons, dépendances) sont dis- champêtres faisaient partie d’un fleuris pérennes et économes.
persés sur une pâture plantée de ensemble fossé-talus-haie, appe- • On peut aussi choisir d’enherber
feuillus (chênes pédonculés et lé localement barradeau, barrat, un espace public, en toute sim-
tauzins, châtaigniers, fruitiers) dougue, … La haie vive est une plicité.
et parfois d’un pin parasol. Il est haie large et touffue où les arbres
ouvert à la vue. Les arbres de l’ai- ne sont pas taillés.
rial sont plus éloignés les uns des • Les trames composées à partir
autres que dans une forêt ou un d’arbustes (hauts en général de
parc. 1,5 à 3m) forment un écran visuel
• Partout, les fossés sont des struc- à hauteur des yeux, et donc sont
tures linéaires creusées pour utilisées pour séparer, empêcher
drainer, collecter ou faire circu- le passage.
ler des eaux. Ils s’accompagnent • Le fourré arbustif est un groupe 17
souvent de végétations spéci- dense d’arbustes et de jeunes
fiques, d’un grand intérêt pour la Canenx-et-Réault.
arbres, commun dans les friches : Un bourg en herbe
biodiversité. fourré à prunellier, aubépine, …

Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise


• La lande, qui a donné son nom au
département, est l’association de
plantes herbacées et arbustives
des sols pauvres et acides : lande PRENDRE EN COMPTE
sèche à humide, à ajonc, genêt,
brande, bruyère, hélianthème, ...
LE DÉVELOPPEMENT
• Les plantes couvre-sol ont un
DU VÉGÉTAL
mode de croissance et une den- Contrairement au bâti, à la voirie et
sité de feuillage qui tapisse le aux réseaux, les trames végétales
Un talus planté de chênes à Orx sol. Elles empêchent ainsi l’ins- sont composées d’organismes
tallation et le développement des vivants, donc évolutifs, non
• Les arbres fruitiers étaient tradi- adventices (péjorativement qua- définitifs, nécessitant une gestion
tionnellement plantés en ligne le lifiées de « mauvaises herbes »), souple. L’entretien des espaces
long des champs et des chemins, en les privant de lumière et plantés ne doit pas être sous-
dans les cultures, comme dans d’espace. Elles permettent de estimé. Il gagne à être anticipé
les anciennes joualles du sud- constituer des surfaces végétales dès la conception, avec les
ouest. basses, qui nécessitent un entre- compétences, missions et moyens
tien minimum. adéquats.

Belhade. Des fruitiers en clôture

• Une haie est une structure végé-


tale linéaire, usuellement dispo-
sée en limites de parcelle pour
assurer la séparation des proprié-
tés ou la protection contre l’intru-
sion. Des couvre-sol en pied de pins parasols
Gérer
les eaux pluviales
Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise

Alors que les faibles pentes landaises ne facilitent pas les méthodes habituelles
d’évacuation des eaux, l’urbanisme landais de ces 50 dernières années a généré de vastes
surfaces imperméables. La conséquence est immédiate : lors de forts abats d’eau, le
modèle « bitume-tuyaux » augmente le ruissellement, la vitesse et la concentration des
eaux pluviales. Ce n’est souvent qu’en cas de dysfonctionnement que l’on réalise, trop
tard, l’importance d’une démarche intégrée pour la maîtrise des saturations temporaires.

VALEUR ÉCOLOGIQUE Pour rappel, les documents d’ur-


banisme doivent être compatibles
ET PAYSAGÈRE DE avec le SDAGE, qui définit de
L’EAU grandes orientations par secteurs,
Les zones humides constituent de et avec les PPRI.
véritables « espaces tampons » Une gestion intégrée consiste à tenir
qui retiennent l’eau, la stockent, compte des enjeux environnemen-
l’épurent parfois grâce à l’action taux, sociaux et économiques liés
de végétaux filtrants, pour ensuite aux eaux pluviales. L’infiltration doit
la restituer progressivement au toujours être privilégiée. A défaut,
milieu. Elles prennent une part les eaux seront de préférence resti-
18 importante dans l’identité des tuées au milieu naturel après réten-
paysages landais, et méritent tion et prétraitement si besoin.
d’être mieux considérées et
valorisées : lande humide, lagunes,
étangs, mares, tourbières, marais,
ripisylves, … constituent un UNE GESTION
registre varié d’espaces naturels, INTÉGRÉE DES EAUX > Le zonage pluvial
et un refuge pour une biodiversité
spécifique. PLUVIALES Il est une
une ph phase
hase essentielle
esssentiell
Parallèlement, les Landes ont Les collectivités locales ont en daans l’élaboration
dans l’’élabborration d’une
développé dans l’histoire un large charge les politiques liées à sttratéégie de gestion
stratégie gestio on des
éventail de solutions de drainage l’aménagement du territoire, à eaaux pluviales
eaux pluviiale es sur un
économiques et symboliques de la préservation et à la gestion de te
errito oire.. Il s’inscrit
territoire. s’insccrit dans
l’identité locale : des réseaux l’eau. Elles doivent veiller à la unne démarche
une déémarch he prospective
proospective
de fossés, barradeaux, dougues, compatibilité des projets avec dee programmation
pro ogramm mation n de
crastes, rigoles, … sont venus les réglementations et documents l’a
assain nisssem
l’assainissement ment e ett est
compléter le réseau naturel des cadres, en tenant compte des pré-
rééglem menté par
réglementé par l’article
l’a
article
cours d’eau (sources, ruisseaux, conisations de la Directive Cadre
L22224 4-10
L2224-10 0 duu CGCT.
CGCT T. Il a
courants, rivières). En zone Européenne sur l’Eau qui im-
poour objet
pour objet de e maîtriser
urbanisée, le débusage des pose des objectifs de bon état des
le
es ruissellements
les ruissselllem mentss et de
ruisseaux peut simultanément masses d’eau.
prréveenir la dégradation
prévenir dégrad dation
apporter une plus-value paysagère Dans les Landes, l’assainissement dees milieux
des millieu ux aquatiques
aquatiques pa par
et constituer un atout pour la urbain est réglementé au travers
te
empss de
temps de pluie.
plu
uiee. Il permet
biodiversité et la préservation des du SDAGE, de 5 SAGE & de 2
d’’inteerven
d’intervenir nir dans
dans les zones
corridors écologiques. PGE.
urrbain
urbainesnes d éjjà desservies par
déjà p
unn réseau
résseau collectif
coollectif ou dans
dees secteurs
des se
ecteu urss d’urbanisation
d’urbbanisatio
fu
uture
future.e. Il n’est
n’e
est pass
obbligaatoire, mais
obligatoire, mais gagne
gagne à
êttre conduit
être condu uitt et annexé au
PLU. Opposable
Oppo osaable aux
auux tiers, il
i
dooit être
doit être systématiquement
sysstématiqueme
coonsu ulté lorss de
consulté de l’instruction
l’iinstructio
dees permis
des peermiis de de construire
connstruire ete
d’’amé énag
d’aménager. ger. IlIl peut fixer des
d
prrescrription
prescriptions ns par zones.
VALORISER LES EAUX
EN SURFACE

© Atelier Cité architecture, arch. urbanistes


Le passage d’une gestion enterrée
à une gestion en surface est
une opportunité pour mettre en
valeur les qualités paysagères
et écologiques de l’eau dans des
ouvrages à ciel ouvert. Il présente
également une alternative
économique au « tuyau » :
conception d’espaces verts publics
inondables, bassins d’infiltration,
optimisation du nivellement, ...
La création de bassins d’orage
ZAC de la Gare, Dax.
doit rester exceptionnelle, et faire Une promenade pour assurer la
l’objet d’un traitement paysager gestion des eaux pluviales
qualitatif, qui privilégie d’autres > Une taxe pour la
solutions que les « trous clôturés » gestion des eaux
devenus tristement banals. pluviales urbaine
urbaines
Pour gérer
gére er l’assainissement
l’a
assain nissemen
FAVORISER urrbain
urbain,n, les co ollectivités
collectivités
peeuveent instituer
peuvent in
nsttituer une taxe
L’INFILTRATION, enn zones
zonnes U & AU AU du PLU
LA PERMÉABILITÉ ett en zzones
one es constructibles
constrructibles
Pour les voiries ou surfaces
DES SOLS peu circulées, l’utilisation de
d’’une cart
d’une cartete communale,
comm munale,
La perméabilité des trottoirs, revêtements poreux (enrobés,
à partir
parttirr de 600 m2
e 600 19
imperméabilisés.
im
mperrméa abiilissés. Son calcul
calc
des cheminements piétons et des bétons, graves, …), ou de pavés
stationnements de véhicules légers esst as
est ssis ssur
assis urr la
a supperficie
superficie
ou dalles avec joints perméables,
permet de réduire le ruissellement caadasstrale
cadastrale e des
des terrains,
terrrains,
voire végétalisés, favorise

Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise


et contribue à la recharge des l’infiltration des volumes d’eaux ouu sonn évaluation
éva alu
uation en cas
nappes phréatiques. ruisselés. de par rcellle non
parcelle non cadastrée.
ca
adastrée.
Lee tar
riff de
tarif e la
a taxe est fixé
paar le
par e conseil
conseil municipal
munnicipal ou
l’a
assem mblé
l’assemblée ée dudu groupement
grooupemen
coompé éten
compétent nt (au
(au maximum
maaximum à
1€€ /mm2 im imperméabilisé
mperméa abilisé /
an).
an).
Eq Girault - Joly, arch.

A Luglon, le choix de
matériaux perméables
favorise l’infiltration et
respecte l’identité d’un
bourg rural.

A la redécouverte des
berges de l’Adour.
Marché de définition,
opération Coeur de
ville, Dax
© Leibar & Seigneurin, arch.
LIMITER, RALENTIR, sionnées, …) peuvent stocker et
ralentir les écoulements. Cette
STOCKER, INFILTRER technique ne mobilise pas de
LES VOLUMES foncier supplémentaire et peut
RUISSELÉS être bien adaptée aux quartiers
existants et aux voiries à faible
Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise

Aux abords des surfaces minéra-


trafic. Il faut toutefois en préa-
lisées, l’utilisation de plusieurs
lable vérifier l’état d’encombre-
techniques d’aménagement alter-
ment du sous-sol et le niveau de
natives contribue à ralentir l’écou-
la nappe phréatique supérieure.
lement des eaux et à écrêter les
débits de pointe. L’infiltration, à • Les puits d’infiltration sont des
encourager pour les eaux pluviales ouvrages ponctuels, qui s’in-
peu souillées (eaux de toitures), tègrent très bien en milieu ur-
implique certaines vérifications : bain dense, mais proposent une
perméabilité du sol et du sous- faible capacité de stockage. Ils
sol, profondeur et sensibilité de la seront réservés à des espaces
nappe, niveau de pollution, règle- très restreints où aucune autre
ment existant limitant ou interdi- technique alternative n’est pos-
sant l’infiltration. sible. Une noue dans le bourg de Poyanne
• La noue engazonnée (fossé large
et peu profond) et le fossé étroit
sont des solutions économiques
UTILISER LES
et modulables. Ils peuvent être QUALITÉS ENCOURAGER À
cloisonnés perpendiculairement HYDROPHILES DES LA RÉCUPÉRATION ET
pour limiter la vitesse d’écoule-
VÉGÉTAUX À LA RÉUTILISATION
ment : en augmentant le volume
20 stocké, ils facilitent l’infiltration, • En zones sensibles au ruissel- DES EAUX
même sur les terrains en pente. lement et aux inondations, le Les cuves et citernes semi-
• Les tranchées drainantes, rem- choix de végétaux adaptés à la enterrées ou enterrées et la
plies de matériaux granulaires, présence de l’eau renouvelle la réalisation de circuits de
permettent de stocker les eaux, gamme végétale des « espaces récupération des eaux de pluie
et sont soit infiltrantes, soit verts », et contribue à une ges- doivent être autorisées par
étanches. Elles peuvent être uti- tion maîtrisée des eaux plu- la collectivité (règlements de
lisées pour des usages circulés viales : fixation des berges et des PLU, de lotissements, ...). L’eau
ou aux abords de voiries et de terres, évaporation, épuration, ... ainsi recyclée pourra alimenter
bâtiments. • Les toitures végétalisées sont l’arrosage de jardin, le remplissage
également un moyen de réduire de bassins, ...
• Les bassins de stockage en eau
peuvent constituer un atout es- les débits de pointe dans le ré-
thétique et économique pour le seau.
quartier, en offrant en outre une
réserve d’eau pour l’arrosage, le
nettoyage, ou la sécurité incen-
die, et en contribuant à atténuer
les écarts de températures.
• Les surfaces de stockage à ciel
ouvert permettent d’étaler dans
le temps les volumes envoyés
dans les réseaux enterrés ou
dans le milieu naturel. Remplies
de manière très occasionnelle,
elles peuvent aussi être conçues
Un fossé en milieu urbain à Hinx Une noue dans un lotissement
comme des espaces publics mul- à St-Paul-en-Born
tifonctionnels et, en dehors des
G. Laizé, atelier Palimp-

jours de pluies exceptionnelles,


répondre à des usages plus lu-
seste, paysagiste

diques et esthétiques (terrains


de sports, parcs, placettes, …).
• Sous les aménagements de sur-
face (trottoirs, parkings, chaus-
sées, …), les structures réser-
voirs ou les bassins enterrés
Aureilhan. Une tranchée
(Structure Alvéolaire Ultra-Lé- drainante pour limiter des
gères, canalisations surdimen- espaces de stationnement
Des noues d’infiltration pour une entrée de ville

LIMITER LES REJETS flottants, fosses de décantation


et filtres, systèmes séparatifs des
DE POLLUANTS hydrocarbures, ...
Des dispositifs de prétraitement Pour le traitement des eaux usées
des eaux doivent être prévus pour ou polluées, les qualités de cer-
intercepter et traiter les pollutions tains végétaux peuvent également
générées entre autres par les être mises à contribution au tra-
véhicules : grilles pour arrêter les vers d’aménagements spécifiques.
© Phytolab, paysagistes

La phytoépuration fait appel aux


bactéries présentes dans les sys-
tèmes racinaires de certaines
plantes pour épurer l’eau : roseaux
assainisseurs en prétraitement,
massettes, iris des marais, laîches,
bambous pour absorber les charges 21
polluantes.

Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise


Un espace public servant de bassin d’infiltration

> Les outils des SCoT, PLU-I et PLU


Dans le rapport de présentation :
- Utiliser et enrichir les diagnostic et orientations des SDAGE, SAGE,
PPRI, ...
- S’inspirer du SRCE et préciser la TVB
Dans les Orientations d’Aménagement et de Programmation :
- Inciter au développement de solutions alternatives pour la gestion
maîtrisée des eaux pluviales
- Anticiper les dispositifs techniques sur un plan masse, y associer
une notice descriptive des volumes stockés et débits de fuite
correspondants (quantité d’eau rejetée dans le réseau). Un ruisseau mis en valeur dans
Dans le règlement : une zone pavillonnaire
- Inscrire l’ambition d’une gestion des eaux à la parcelle, en
encourageant les systèmes de récupération, ...
- Plafonner les débits de fuite
- Définir des coefficients de pleine terre (surfaces perméables)
modulables selon les zones, le relief, la nature des sols, ...
- Limiter les surfaces imperméabilisées en instaurant des maximas
par lot
- Autoriser les toitures-terrasses et les couvertures végétalisées,
ainsi que les systèmes de stockage des eaux (cuves, ...)
- Faire référence au règlement d’assainissement de l’autorité
compétente sur le territoire
Sur le document graphique :
- S’appuyer sur le zonage pluvial quand il a été réalisé Une station de phyto-épuration
La « juste place »
des espaces publics
Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise

Les espaces publics d’un quartier résidentiel sont distincts de ceux d’un centre-bourg :
moins fréquentés, plus extensifs, liés à l’habitat, plus spécialisés et diversifiés.
Ils peuvent jouer un rôle prépondérant dans la convivialité du quartier : lieu de rencontre
entre générations, de regroupement, paradis pour les enfants, ... Quelques conditions
de réussite : visibilité depuis les rues et les habitations, sécurité par rapport aux voies,
proximité et fonctionnalité, gestion adaptée.

RETROUVER LA Il faut revenir à l’objet-même


d’une part minimale d’espaces
VALEUR DES ANCIENS verts dans un lotissement : outre
ESPACES COLLECTIFS des qualités pour la biodiversité,

Dessein de ville, urbanistes


DE QUARTIERS ils ont une valeur d’usage essen-
tielle pour la convivialité et le
Dans les bourgs ruraux, les es-
loisir, et contribuent à la gestion
paces publics sont directement
naturelle du cycle de l’eau.
rattachés à la vie du village. Si-
multanément liés aux équipe-
ments, aux activités et à l’habitat,
en prise avec le passage des usa- ELARGIR L’EMPRISE Une avenue d’entrée de ville avec

22
gers, ils ont une fonction dans la DE LA RUE liaisons douces à Mont-de-Marsan
vie locale. Ils doivent être traités
Dans la conception d’un nouveau
avec modestie et sensibilité.
quartier, les espaces publics
Exclusif des landes de Gascogne, (places, rues et espaces verts)
l’airial est, lui aussi, un espace gagnent à être regroupés pour
collectif original, a une forte va- être fréquentés. Ils assurent ainsi
leur identitaire. Dans les landes le cheminement en même temps
forestières, il pourrait inspirer des qu’une fonction de rencontre et de
projets d’urbanisme contempo- convivialité, apportant une réelle
rains, illustrant ainsi la vitalité de plus-value au quartier.
la culture et de la tradition locales.
Un mail pour accompagner une rue
CONTENIR à St-Vincent-de-Tyrosse
INCLURE L’ESPACE
LE STATIONNEMENT
VERT DÈS LA
DES VÉHICULES
CONCEPTION DU
Dans les lotissements, les trottoirs
QUARTIER et chaussées sont régulièrement
Les anciens règlements de lotis- utilisés pour le stationnement
sements ont trop souvent prescrit des riverains. Dans les nouveaux
E. Lavigne, arch.

des surfaces minimum d’espaces quartiers, des emplacements de


verts, sans s’attacher à faire com- stationnement peuvent être prévus
prendre l’importance de leur rôle dans les emprises privées : avec
et de leur positionnement au sein un recul du portail, ils évitent
des quartiers. Il s’agit fréquem- d’encombrer la voirie publique, et Une « place en herbe » à Poyanne
ment de parcelles stéréotypées réduisent l’emprise et le coût de
laissées libres, sans plantations, la chaussée pour la collectivité.
la plupart du temps inutilisées et Ils correspondent à ce qu’on a
malgré tout contraignantes en en- coutume d’appeler « la place de
tretien pour les municipalités. midi ».
Dans les
quartiers
résidentiels,
des emprises
suffisamment
larges
permettent
de satisfaire
de multiples Une liaison douce en site propre
usages à Dax
PROMOUVOIR LES
JARDINS PARTAGÉS
Un jardin partagé est un jardin
conçu, construit et cultivé collec-
tivement par les habitants d’un
quartier ou d’un village. Lieu de
vie, d’échange, et de paix sociale,
il donne une fonction et une per-
sonnalité à l’espace vert public,
et une identité au quartier. Il est
l’occasion d’une nouvelle jeunesse
des joualles, potagers, échalas,
légumes locaux (« ognoasses »,
« brouts », …), et du développe-
ment de techniques innovantes :
B.R.F., mulchs, compost, récupé-
ration des eaux, …
+ d’infosi
www.jardins-partages.org
Mont-de-Marsan. Une rue plantée dans un quartier résidentiel

ADOPTER LES

BKM, paysagistes
BONNES TECHNIQUES
DE PLANTATION
Certaines techniques de planta-
tion sont plus propices à l’épa- 23
nouissement des arbres :
• prévoir de larges fosses de plan-
tation (2m minimum de côté), et

Renouveler les quartiers dans le respect de l’identité landaise


de préférence en bandes conti- Biscarosse.
nues ; Fleurir en fosses de
plantations plutôt qu’en
• couvrir la surface d’un mulch jardinières
anti-évaporation biodégradable
(copeaux de bois, B.R.F.) ;
• planter les surfaces sous les
arbres de couvre-sol végétaux,
type petite pervenche ou lierre.

S’ENGAGER DANS Gastes. Sur le modèle de l’airial,


un espace vert collectif en gestion
LA GESTION différenciée

DIFFÉRENCIÉE
La gestion différenciée ajuste
le mode d’entretien au statut du
lieu, entraînant des économies
en donnant plus de place à la Retrouvez + d’infosi
dans une publication du CAUE :
biodiversité. Elle nécessite une « Espaces publics & paysage
bonne communication avec des bourgs dans les Landes »,
les habitants, et une formation 2010
technique des agents.

Des jardins familiaux à Mont-de-Marsan


aménager
au
naturel

Pour une
24
conception
sensible à l’échelle
de la parcelle

La qualité doit être travaillée aussi à l’échelle de la parcelle.


En matière d’aménagement, elle implique l’articulation du bâti
et de l’espace extérieur, un choix pertinent pour l’implantation
du végétal, le traitement des limites, la prise en compte de la
biodiversité, et une conception sensible et raisonnée du jardin.
L’enjeu est bien de mettre à profit les atouts du site et de créer
les conditions favorables à l’épanouissement des habitants et de
la biodiversité, sans dissocier la parcelle de son contexte.
Soigner les limites
& interfaces
La recherche d’économie d’espace et d’évolutivité conduit à reconsidérer l’implantation
du bâti dans la parcelle. Plus proche des limites et de l’alignement, elle évite les espaces
résiduels inutilisables, et dégage un plus grand espace à l’arrière.

vent persistantes, dépassent ra-


pidement la hauteur prescrite, le
résultat aboutit à un cloisonnent
des vues, diminuant la lumière
d’hiver en intérieur, tout en consti-
tuant une fausse impression de
sécurité puisque les cambrioleurs
sont ainsi à l’abri des regards... La
nécessité d’intimité ne s’attache
qu’à certains espaces ou pièces
de la maison (terrasse, séjour,
chambres, ...) ; elle peut souvent
être réglée par de simples rideaux
translucides en intérieur, ou par
Des murets et haies champêtres de hauteur raisonnable en centre-bourg, des un cloisonnement végétal caduc.
arbres débordants pour venir fleurir la traversée d’Aurice
La peur obsessionnelle du regard
25
de l’autre autour du jardin conduit
est un atout qui préserve l’intérêt à des rues-couloirs fermées et
public, protège des dérives d’au- inhospitalières, qui, pour le coup,
trui, ... ne plaisent à personne, et vont à

Pour une conception sensible à l’échelle de la parcelle


Hauteur et distances de la limite l’encontre des efforts que font les
séparative des clôtures, haies, collectivités pour construire le lien
arbres, peuvent faire l’objet d’un social ou soutenir les solidarités
règlement particulier dans le PLU, de quartier.
ou les documents du lotissement.
St-Pierre-du-Mont : pas de clôture
marquée pour une plus grande conti- Par exemple, la plantation d’arbres
nuité entre espaces public & privé d’ombrage dans la haie privée côté S’ENGAGER POUR
rue, permet de donner une qualité
L’IMAGE DU QUARTIER
L’AMBIANCE DE LA d’ambiance à des voies résiden-
Dans les nouveaux lotissements,
RUE, ENJEU D’IMAGE tielles dont les emprises sont insuf-
fisantes pour la plantation d’arbres. un travail de conception appro-
POUR LE QUARTIER Pour produire l’effet souhaité, ce fondi est nécessaire pour éviter
L’articulation des façades bâties type de dispositif doit faire l’objet les co-visibilités et équilibrer les
et des jardins crée l’atmosphère d’une communication illustrée au- rapports de vue, de lumière et
et l’hospitalité de la rue et de la près des usagers. d’occultation. Dans certains lotis-
parcelle. En alternant avec de sements, les collectivités et pro-
légers retraits, un alignement moteurs n’hésitent pas à limiter,
discontinu permet par exemple HAIES : PROTECTION sur rue, les clôtures bâties à 1m -
1m20, et les haies à 1m50.
d’apporter un peu de « fantaisie » OU ENFERMEMENT ?
dans le front bâti des bourgs et Dans l’ensemble des quartiers,
des quartiers denses, tout en En limite de parcelle, le Code anciens et nouveaux, des actions
conservant un bon ensoleillement civil limite la hauteur des haies spécifiques peuvent forcer chacun
des habitations. à 2 m. Il a un caractère supplétif, à ne pas détériorer, sinon à em-
et ne s’applique qu’en l’absence bellir l’image de la rue : avec un
d’usages locaux ou de règlements peu de pédagogie, associée, s’il le
LA RÈGLE EST UN spécifiques. faut, à des dispositions restrictives
OUTIL DE CRÉATION Si l’on peut parfaitement com- dans le PLU (ex. murs maçonnés
prendre la règle aux abords de
ET D’AMÉNAGEMENT voies de circulation importantes,
contenus à max. 1,70 m comme
à Mont-de-Marsan), ou à un sui-
Il appartient aux collectivités de ou encore entre parcelles privées, vi, par la police municipale, des
conduire une pédagogie de l’amé- elle semble exagérée vis-à-vis du règles édictées pour le bien-être
nagement auprès de leurs conci- domaine public dans les quar- collectif (taille des végétaux, res-
toyens. La règle ne doit pas être tiers pavillonnaires. En ajoutant pect des dispositions du PLU sur
vécue comme une contrainte. Elle que les haies non taillées, sou- les haies et clôtures, ...).
RETRAIT DU PORTAIL
ET COUR D’ACCUEIL
Le retrait du portail permet l’ar-
rêt de véhicules, voire le station-
nement de courte durée (places
« de midi »). Il peut être articulé
avec un dispositif d’insertion des
Pour une conception sensible à l’échelle de la parcelle

containers poubelles.
Sauf petites parcelles, le garage ou
la maison seront donc implantés Vielle-St-Girons, un barradeau En milieu rural, une clôture trans-
en retrait de 5 à 7 m de la limite planté pour s’isoler de la route parente avec piquets d’acacia et
sur rue, pour créer cette petite cour grillage
d’accueil, à planter en périphérie.
Elle permettra le stationnement
DES REGISTRES
de 1 à 2 véhicules, voire plus si le LOCAUX DE
concepteur du lotissement a choisi CLÔTURES
de regrouper 2 accès.
La palette des haies, clôtures et
portails est variée dans les Landes,
mais méconnue. Le choix dépend
du contexte dans lequel s’insère
la construction. Il contribue à
l’appartenance et à l’identité du
territoire.
Selon le secteur, il existe un
registre varié de clôtures locales :
26
Ondres : un portail en retrait pour la
• « barradeau » planté d’une haie
Fréquente dans le milieu forestier,
place de stationnement « de midi » champêtre, et doublé d’un fossé, une clôture basse à lames verticales
• piquets d’acacia ou de châtai-
gnier, écorcés ou non, avec gril-
lage galva à maille carrée (« à Clôtures, haies, et pieds de bâtis
moutons »), peuvent être bordés, notamment
• clôtures en bois à lattes verti- côté rue, d’une bande plantée
cales, ou ganivelles de châtai- de vivaces (Iris, Bergenias,
Un quartier
urbain à Mont- gnier, ou à madriers horizontaux, soucis, …), voire d’arbustes
de-Marsan : • murets enduits avec piliers en (Hortensias, …).
un muret bas
surmonté d’un pierre de taille,
grillage suffit • murets bas avec chaperon de
à s’isoler, sans A Ondres, le règlement du
exagération tuiles des lotissements balnéaires
lotissement limite la hauteur de la
basco-landais (Hossegor)… clôture et favorise son harmonie
avec la construction

A Poudenx, des bergenias


en pied de mur

A Mont-de-Marsan, l’asso-
R. Tarricq, arch.

ciation d’un enduit peint


avec de la brande pour un
effet contemporain. Le
Habas : en centre-bourg, une grille muret de clôture intègre la
transparente sert d’appui à des clématites boîte à lettres
> L’airial landais
L’’airria
L’airial,
al, sspécificité
pécifficitéé des landes
forestières,
fo
oresstière est
es,, es
st connu pour ne
pas
paas êêtre
tre entouré
entou de
uré d e haies sur la
limite
lim séparative.
mitte sép parattive. Néanmoins, des
barradeaux
baarrradeau ux pouvaient
ouvaient le séparer
po
des parcelles
parce ellees du
du pignada. Si on
veut
ve conserver
eutt lui co onserver son caractère
emblématique,
emmblé éma atiqquee, le paysage ouvert
de l’airial
l’a est
airiall es peu
st p eu ccompatible
ompatible
avec
avvecc lle
e cloisonnement
clooissonnnemment visuel
systématique
syystéémattique e des quartiers
pavillonnaires.
paavillonn nairess.
A l’intérieur,
l’in
ntérieeur, sseules
eulees certaines
portions
po
orttio d’espaces
ons d ’e
esp
pacess pouvaient
être
tre ceintes
êt ceintess de e clôtures
ôtures en bois
clô
(potagers),
pottagerss),, ett l’on
(p n peut aujourd’hui
inspirer
s’en in pour
nspiirer p our la sécurité des
piscines.
pisciines.

COMPOSER DES
HAIES VIVES 27
Le registre traditionnel des haies
est basé sur la gamme champêtre,
bocagère, libre ou taillée, à 1, 2,

Pour une conception sensible à l’échelle de la parcelle


ou 3 strates, majoritairement à
feuillage caduc. Dans les bourgs,
d’autres arbustes sont cultivés,
pour certains depuis un millénaire,
d’autres depuis le XIXe. Les haies
persistantes de supermarché, dont
le plus banal représentant est le
Cupressocyparis leylandi (digne
successeur du thuya !), présentent
des avatars : misère biologique,
perte de lumière en hiver,
fermeture et assombrissement de
l’espace, … Les modes arbustives
actuelles, juxtaposant des couleurs
Un grillage où s’accrochent des plantes grimpantes
vives sans association visuelle,
poursuivent malheureusement
trop souvent la logique du Mont-de-Marsan : dans un quartier résidentiel,
cloisonnement pavillonnaire. une clôture transparente s’occulte en saison
estivale avec des végétaux caducs

Une rue plantée de haies vives dans


un lotissement à St-Paul-en-Born
Accueillir L’articulation de la biodiversité dans les
parcelles bâties : réservoirs & corridors

la biodiversité
écologiques.

© CEMAGREF, d’après Riechen & al., 2004


A l’intérieur de la parcelle, des actes individuels peuvent
permettre d’améliorer la biodiversité du quartier. Ils seront
Pour une conception sensible à l’échelle de la parcelle

d’autant plus efficaces qu’ils procéderont d’une énergie et


d’un engagement collectifs, seront reliés et cohérents entre
eux. D’où la nécessaire impulsion que peuvent y donner les
collectivités locales, les associations de quartier, ...

RE
EVERDIR
tants du bâti, connectés les uns aux
LES LOTISSEMENTS autres, et aux trames vertes du quar-
r
La bioodiversité dess zones pavillon-
La tier et de la commune. Ces espaces
n ires
na ires est faible. L’entretien
L « mé- refuges peuvent être des bosquets,
nage
na ger » des espaces extérieurs des haies champêtres, des fourrés
(ton
(tton
onte
ntess rases, déssherbage, miné- arbustifs, … parsemés d’éléments
raalisa
s ti
tioon), la peerturbation des ponctuels (dépressions humides,
zonnes
nes de nidificatiion, les barrières mares, tas de bois, lierre, souches et
ph hysiqi ues, la préssence d’animaux arbres morts, toits végétalisés, …).
doomest
d estiques, … sont des obsta- Les insectes pollinisateurs, ac-
28 cles
cl es pour la flore et la faune sau- tuellement en déclin alarmant, y
vvaage
ges. Les plantees ornementales trouvent des lieux de nourrissage à
n’aac
n’ accr
crooissent pass la biodiversi- l’abri des pesticides.

té, ba
té b ri
riolent et soophistiquent les
qu
qua
uarti
ar ier
e s, et conttribuent souvent DES COUPS DE
au
aux
ux in
nvasions des milieux naturels POUCES VOLONTA
T IRES
p r de
pa dess plantes exogènes. POUR LA FA
F UNE
Des gestes spécifiques pour la nidi-
AC
CCUEILLIR
R fication et l’alimentation de la faune
peuvent être mis en place par les
LA FAUNE particuliers et les collectivités dans
Lhho
L’hosp
spiitalité à la faaune des espaces le jardin ou sur le bâti : nichoirs,
u ba
ur bani
n sé
sés invite à lui ménager des abris, mangeoires, abreuvoirs, pas-
zones de quiétude : parcelles pro-
zo sages sous clôtures, plantes à fruits,
f nde
fo ndes,
es, avec fondss de jardin dis- végétaux mellifères, …
ACCEPTER LA VIE ! PRÉFÉRER LES > Les outils
Les jardins sont des milieux ESSENCES LOCALES, des collectivités
vivants, dont la base est constituée APPRÉCIER LA La a collectivité
co
ollectivvité é peut
peuut favoriser
favoris
par les microorganismes du sol et
les invertébrés.
VÉGÉTATION laa biodive erssité
biodiversité é dess jardins et

La matière organique nourrit le SPONTANÉE impulser


immpu ulser sonson développement
déve eloppeme
pa
parar des
des sensibilisations
seensib bilisaations
jardin, son humus, sa fertilité : La gamme végétale locale est riche
sppécciffiqu
spécifiques ues à d estination
destination
les feuilles mortes et les déchets et variée. En adaptant les choix
de
deses cconcitoyens,
onciitoyen ns, ainsi
ainsi que
de tontes et rameaux peuvent à la qualité du sol, elle garantit
l’adaptation au climat, un bon pa
parar des
des préconisations
précon nisations
être broyés et recyclés via le
compostage ou les dérivés de développement des plantations, inntrooduite
introduites es dans
daans lee PLU, les
le
broyage (BRF). Les paillages, ou la résistance aux maladies, rèègle emen
règlements ntss ett cahiers
cahhiers des
mulch (type copeaux de bois), l’économie d’eau, et conserve la chharrges des
charges dess lotissements,
lo
otissements,
freinent l’évaporation et donc diversité faunistique existante. de eZ AC, ...
ZAC, .... Au-delà
Au--delà à
économisent les arrosages. Ils Elle respecte l’identité landaise, et d’ ’un
d’unene con ntrribu ution
contribution n à la
permettent également de lutter contribue à l’équilibre écologique bi iod
divverssité
biodiversité, é, l’enjeu
l’’enje
eu est aussi
au
contre les adventices (plantes local. Elle peut être conseillée vvisuel,
isue el, sa
anitaire, social.
sanitaire,
vagabondes, souvent qualifiées de au travers des règlements de
« mauvaises herbes »). lotissements, et/ou de livrets
Une partie des déchets ménagers d’accueil des nouveaux arrivants. proximité du bâti (séjour extérieur,
peut aussi alimenter la fertilité lieux de passage quotidiens, …),
du jardin : compostage des ou les espaces de représentation
déchets ménagers (épluchures, LES BÉNÉFICES constitués par les devants de
…), eaux grises, voire eaux usées D’UNE GESTION parcelles, ... seront plus soignés
que les fonds de jardins. La gestion
(par phyto-épuration), jusqu’aux DIFFÉRENCIÉE différenciée permet d’économiser
toilettes sèches (avec l’usage de
Certains espaces du jardin du temps, et de donner plus de 29
sciure de bois).
nécessitent moins d’entretien place à la biodiversité locale. Par
que d’autres. Ceux situés à exemple, certains secteurs seront
fauchés 2 fois par an, ce qui

Pour une conception sensible à l’échelle de la parcelle


permettra la montée en graine de la
flore champêtre, alors que d’autres
seront tondus régulièrement.

ECONOMISER
L’EAU PENDANT
LES PÉRIODES DE
DÉFICIT
La récupération des eaux de pluie
sur les gouttières et leur stockage
dans des citernes fermées,
enterrées ou non, permettent de
stocker l’eau des pluies d’hiver ou
d’orages et de les conserver pour
un arrosage modéré en été.

> Encourager le compostage domestique


Dans le cadre de son programme de prévention des déchets, le Conseil
général des Landes a édité un guide sur le compostage.
« Composter, c’est rendre à la terre ce qu’elle nous a donné ».
Un outil simple et efficace de lutte pour la réduction des déchets et de
la pollution, et aussi de valorisation pour la fertilité de nos jardins.
Le Conseil général peut être sollicité pour réalimenter le fonds
documentaire que les communes mettent à disposition des
particuliers.
+ d’infosi
rubrique documentation de www.preventiondechets40.net
Contribuer
à de véritables jardins
L’espace laissé libre sur la parcelle bâtie est a priori qualifié de « jardin », bien qu’il soit en
général peu jardiné : souvent un espace vert stéréotypé, et parfois un débarras extérieur...
Pour une conception sensible à l’échelle de la parcelle

Or, d’après ce qu’en disent les professionnels, un jardin bien conçu apporte une réelle plus-
value à la maison, au point de concourir assez souvent au « coup de coeur » préalable à la
décision d’achat immobilier. Il est aussi partie prenante du paysage collectif.

LA QUALITÉ ORGANISER L’ESPACE

© B. Sinouet, arch.
EN POINT DE MIRE EXTÉRIEUR
En travaillant à la planification L’implantation du bâti dans la par-
de l’urbanisme et à l’encadrement celle délimite « en négatif » un
des programmes d’aménagement, espace résiduel qui sera dévolu
la collectivité construit l’image et au jardin. Si le bâti est implanté
l’identité de la commune. proche de la limite parcellaire, et
Dès l’écriture du PLU, dès la que la parcelle est profonde, il dé-
conception du plan de lotissement gage un espace extérieur plus va-
ou de quartier, dès la rédaction des lorisable. En revanche, une maison
règlements, cahiers des charges, implantée au centre d’une parcelle
programmes, ... la collectivité carrée ne ménage que quatre es-
30 fait des choix qui orientent paces-couloirs sans profondeur, et
l’implantation de la maison, le au faible potentiel d’aménagement.
paysage des jardins, le nombre, Les grandes lignes de la concep-
le positionnement et l’architecture tion de l’espace extérieur, en fonc-
des annexes, ... tion de la forme et de la taille de la
parcelle, doivent être imaginées en La terrasse, véritable séjour extérieur
même temps que les choix architec-
turaux de la maison elle-même, car pour les extensions et les futures
ils seront ensuite indissociables. constructions gagnent à être préfi-
gurées dès le départ.

LA TERRASSE :
LES ANNEXES :
UN SÉJOUR EXTÉRIEUR
PAS SI SECONDAIRES !
POUR AGRANDIR
Plutôt que de juxtaposer et /
L’ESPACE DE VIE ou accumuler de petits abris
La terrasse est une « pièce de étriqués et provisoires, un
vie » supplémentaire située à volume suffisant est nécessaire
l’extérieur, jouant, en été, un rôle pour la dépendance : elle servira
Mont-de-Marsan, centre-ville : om- de salon-salle à manger d’appoint : d’atelier, de remise des matériels
brage, intimité et profondeur dans bien orientée, avec une protection
un jardin de seulement 200m2
d’entretien, de local technique,
partielle contre le vent et le d’entrepôt pour le bois de
soleil, voire la pluie, reliée aux chauffage, … L’idéal est d’intégrer
UNE JUSTE SURFACE pièces intérieures (en particulier ce local au bâti principal. En
la cuisine, le salon et la salle à Haute-Lande toutefois, les granges
POUR JOINDRE manger), large d’au minimum 4 m, traditionnelles, en bardage bois,
L’UTILE À L’AGRÉABLE elle est un garant de qualité de vie sont séparées des maisons.
La qualité du jardin est indépen- pour l’habitant.
dante de la surface du terrain.
Trop souvent, les parcelles sont
surdimensionnées par rapport aux ANTICIPER
besoins réels et aux capacités d’en- LES EXTENSIONS
tretien des ménages. En étant plus ET L’ADJONCTION
petites, elles sont moins gourmandes
en temps et en investissement, et DE BÂTIS
sont suffisantes pour l’agrément tout Le bâti et l’occupation de la par-
en limitant les contraintes d’entre- celle sont susceptibles d’évo- Une ancienne grange transformée
tien : tonte, taille, ... luer dans le temps. Les emprises en abri de jardin
> Plantes
invasives ! ...
Des colonisateurs
végétaux indélicats
BONNE SANTÉ ! La prolifération des plantes
exotiques envahissantes
La végétation du jardin contribue constitue aujourd’hui une me-
à filtrer l’air, fixer les poussières, nace écologique. Introduites à
assainir les sols, atténuer les l’origine par l’homme, souvent
excès du climat (chaleur, vent, pour des usages horticoles,
ombrage, …), avec un effet anti- elles colonisent les milieux
stress pour les habitants. naturels. Elles participent
ainsi à une dégradation des
écosystèmes qui occasionne
VARIER LES STRATES des dommages économiques
VÉGÉTALES Des chênes dans la parcelle
et sanitaires importants.
Le jardin des particuliers est un • Les sous-arbrisseaux, les Dans l’attente de réglemen-
espace de vie pour l’habitant, plantes vivaces ou les couvre- tations nationales ou euro-
accessible et visible, donc sol, en masses continues, en péennes, les plantes invasives
constitué de plus de « vide » que pied d’arbres ou en limites, co- continuent malheureusement
de plantations. Les plantations lorent le jardin, maintiennent les d’être commercialisées.
doivent être bien choisies, parce vues et la lumière, et nécessitent
qu’elles constituent l’ossature du Localement, les collectivi-
peu d’entretien.
jardin, son cadre, son ambiance. tés peuvent alerter leurs
• L’herbe constitue une surface concitoyens en identifiant les 31
• Les arbres créent l’atmosphère lisse, qui repose le regard. Les végétaux envahissants, et les
du jardin, à condition de faire graminées locales s’adaptent
encourager dans l’utilisation
l’objet d’un choix approprié à progressivement, selon la na-
l’espace disponible. Toutefois, de variétés alternatives sans
ture du terrain. L’arrosage inté-

Pour une conception sensible à l’échelle de la parcelle


les parcelles offrent rarement les danger pour la biodiversité
gré des surfaces en herbe n’est
conditions de parcs : proximité landaise, à commencer par
pas recommandé : consomma-
des réseaux aériens, souterrains, teur d’eau en période de déficit, les espèces indigènes. Elles
du bâti et des riverains. Dans il augmente les fréquences de peuvent aussi choisir d’enga-
un lotissement aux parcelles ré- tonte. ger une sensibilisation plus
duites, le choix des arbres sera spécifique auprès des profes-
guidé par les caractéristiques du sionnels du monde horticole
végétal. avec l’aide, par exemple, du
• Les arbustes, végétaux favoris Des grimpantes en habillage
Conseil général ou du CAUE
des quartiers pavillonnaires, de terrasse des Landes.
présentent à la fois la qualité
Quelques exemples d’espèces
et le défaut d’occulter les vues.
invasives terrestres à éviter
Ils doivent être judicieusement
Certaines de ces plantes font
positionnés pour ne pas com-
partie de la gamme banale des
promettre la luminosité dans les
distributeurs. Pour ne citer
maisons.
que les plus fréquentes dans
• Les plantes grimpantes, notam- notre département : Erable
ment utilisées en pare-soleil,
negundo (Acer negundo),
créent des espaces ombragés et
Séneçon en arbre (Baccharis
maîtrisés sans emprise exagérée
halimifolia), Phytolaque
au sol. Mont-de-Marsan : des vivaces (Phytolacca americana),
pour pérenniser les plantations et
réduire les coûts Micocoulier de Virginie (Celtis
occidentalis), Herbe de la
Pampa (Cordateria sel-
lowana), Robinier faux-acacia
(Robinia pseudoacacia),
Cerisier tardif (Prunus se-
rotina), Arbre aux papillons
(Buddleia davidii), Coreopsis
(Coreopsis sp), Laurier-palme
(Prunus laurocerasus), …
A Sorbets, des arbustes en pied
de mur
aménager
au
naturel

Palettes
32 locales
d’aménagement

Si les règlements d’urbanisme instaurent des dispositions


de référence pour l’implantation des bâtiments, leur hauteur
et leur volumétrie, il est rare qu’ils approfondissent assez
les conditions de la qualité de l’architecture, des espaces
extérieurs et des plantations.
Ce dernier chapitre ne prétend pas compenser les situations
de carence, ni suggérer un vocabulaire d’aménagement
identique pour toutes les Landes, ou encore s’opposer à la
créativité. Il se borne à réhabiliter la palette locale,
mal connue en somme, mais fondamentale pour
des aménagements plus respectueux des sites.
Matériaux
& couleurs du bâti
Les Landes sont un pays de terres, de graves, de sables et de bois. Il en découle une grande
variété de textures, de couleurs et de matériaux du bâti ancien, à l’origine de l’image des
bourgs landais. Cette palette s’est constituée et renouvelée dans le temps, et continue de
se réinventer.

PRÉFÉRER LA
PROVENANCE LOCALE
Les matériaux locaux ont contri-
bué à l’identité des bourgs. Ils leur
ont donné leur teinte dominante,
leurs textures, leurs nuances. Au-
jourd’hui, la gamme des matériaux
locaux est plus réduite, et a évolué
au profit de matériaux industria-
lisés. Néanmoins, la provenance
locale reste préférable dans une
optique esthétique et de dévelop-
• Le bois était fréquemment em-
pement durable : l’intégration au
ployé dans le bâti ancien : en
DES TOITURES AUX
paysage s’en trouve favorisée, et
l’empreinte écologique de l’amé- charpente, en ossature, en me- TEINTES ROUGES 33
nagement est meilleure si la dis- nuiseries, et en bardage, particu- Les toitures en tuiles de terre cuite
tance de transport est faible. lièrement pour les dépendances sont traditionnelles au contexte
(granges, parcs à moutons, …). landais. Le choix de teintes rouges

Palettes locales d’aménagement


Dans les Landes, particulière- est le plus adapté ; a contrario,
MURS ET FAÇADES : ment dans le massif forestier, la il faut éviter les tons pastels. On
maison bois n’est pas une nou-
UNE MOSAÏQUE DE veauté.
orientera vers des pentes de 35 %
minimum ; 37 à 38 % étant un bon
MATÉRIAUX On s’inspirera aujourd’hui de compromis, pour mieux résister
Si l’on souhaite s’inscrire dans le l’identité locale. D’une manière aux vents dominants.
respect du patrimoine des bourgs, générale, les enduits doivent être En architecture contemporaine,
renforcer l’harmonie et l’identité clairs et les encadrements de des couvertures utilisant d’autres
des sites, les gammes locales de baies soulignés d’une autre teinte. matériaux que les tuiles de terre
textures et de couleurs constituent Les volets seront plus foncés. cuite sont possibles, et les toitures-
une base de référence pour les terrasses participent souvent du
choix à effectuer lors des nouvelles projet architectural.
implantations et des nouveaux
aménagements :
• Les sables locaux ont donné
leurs teintes aux enduits anciens
à la chaux, nuancés selon les
provenances. Les pierres natu-
relles locales (pierre de taille)
étaient surtout utilisées en en-
tourage d’ouvertures, chaînages
H. Godbarge, arch.

d’angles, … Dans certains sec-


teurs de la vallée de l’Adour,
du Tursan et de la Chalosse,
les galets étaient des matériaux
majeurs de maçonnerie, en rem-
plissage par lits horizontaux. Les
moellons de pierre calcaire, si-
liceuse, et de garluche, étaient
aussi utilisés en remplissage.
La terre crue était présente sous
forme de torchis (Bas-Arma-
gnac, ...), ou de briques d’adobe
(Chalosse, Tursan).
Revêtements
& qualités des sols
Malgré la persistance des bitumes sur l’espace public, des solutions alternatives
permettent aujourd’hui de s’orienter vers des produits non pétroliers, utilisant des
matériaux locaux. Tout comme pour le bâti, la gamme locale de couleurs et textures est
plus propice à la mise en valeur des bourgs et des espaces piétons.

DES SOLS MINÉRAUX Labenne. Un stationnement


en stabilisé renforcé
EN HARMONIE
Palettes locales d’aménagement

AVEC LES FAÇADES


Les anciens sols des bourgs
étaient constitués de sables et
graves stabilisés, et, de manière
localisée, de galets (« usoirs » en
pied de bâti), plus rarement de
pavés et dalles de pierre.
Les matériaux actuels offrent un
éventail de choix qui permet de
s’accorder avec les teintes des
34 façades bâties.

QUELQUES EXEMPLES
DE MATÉRIAUX DE
SOLS
• Les graves compactées cal-
caires ou siliceuses, fines ou
concassées, sables stabilisés, …
Ces sols piétons traditionnels,
souples, sont indissociables des
espaces publics ruraux.
Un mail villageois en grave Capbreton. Une voirie béton
Avantages : économiques à la compactée dans un quartier résidentiel
création, provenance locale,
bonne insertion dans les bourgs
(pour les graves beiges ou ocres),
Lesgor. Un stationnement
confortables à la marche. en dalles de gazon alvéolées
Inconvénients : matériaux sa- avec arrosage intégré pour un
lissants lors des jours de pluie stationnement occasionnel
(calcaires fines), mauvaise adap-
tation à la fréquentation des
véhicules, entretien annuel né-
cessaire, présence d’adventices
et de mousses. locale sans traitement (robinier
faux-acacia, châtaignier, chêne,
• Les bétons coulés en place issus de forêts gérées de manière
(désactivés, balayés, sablés, …). durable).
Avantages : durabilité, large Avantages : stockage du
éventail de textures et couleurs, en pleine lumière si couleur trop carbone, création d’ambiances
pouvant s’associer à des maté- claire, pollution du produit pul- chaleureuses, provenance locale
riaux locaux, teintes claires (plus vérisé dans le cas de béton dé- possible.
lumineuses la nuit), entretien et sactivé. Inconvénients : réservé aux sols
désherbage réduit. • Le bois en caillebottis, pour piétons, durée de vie limitée et
Inconvénients : difficultés de ré- des sols piétons, sur des surfaces entretien régulier (démoussage),
paration, coût plus élevé à l’in- limitées. On préfèrera les bois glissant les jours de pluie, à
vestissement (mais moins élevé rainurés pour une meilleure éviter au nord d’un bâtiment ou
dans la durée), éblouissement adhérence, et la provenance en situation ombragée.
BKM, paysagistes

Mimizan. Un stationnement en copeaux de Gastes, un espace de jeu de boules non désherbé. Seul le
bois dans un espace naturel piétinement révèle les lieux utilisés

APPRENDRE À

D. Lasserre, paysagiste
TOLÉRER LES HERBES
Les sols souples (graves,
stabilisés, ...) sont à leur place sur 35
les chemins et les espaces publics
ruraux fréquentés. Dans les sites
moins passants, on leur préfèrera
des surfaces enherbées, qui évitent

Palettes locales d’aménagement


la dispersion et l’accumulation
des désherbants utilisés pour
l’entretien des matériaux souples.
En zone rurale, on peut aussi
comprendre que la présence de Moustey.
quelques herbes ou mousses Un espace public en herbe
n’est pas un défaut esthétique.
Certaines communes, comme
Hontanx, ont remplacé l’utilisation
des produits phytosanitaires par le
désherbage manuel, thermique et
mécanique. Un choix qui préserve
l’environnement, la ressource en
eau et la santé des habitants ; une
solution d’autant plus pertinente
que l’on se situe à proximité d’une + d’infosi
station de pompage d’eau potable. www.landes.org/prevention-des-pollutions
Les Landes ont une forte identité végétale, mal connue, à tort réduite au pin des landes. De
l’identité du territoire, en continuité de l’équilibre écologique local... Voici donc une sélection

Chalosse

Gamme végétale sud Tursan


Bas-Armagnac
Orthe
(coteaux, plateaux & vallées) Gosse
Seignanx…

La palette végétale du secteur «sud» est la plus variée, à l’interface de


celles des territoires qui l’entourent.

Pilier de terroir
Palettes locales d’aménagement

CHÊNE PÉDONCULÉ
(Quercus robur)
Essence endogène emblématique
des chênaies de l’Adour et de l’airial
landais. Sols plutôt frais, humifères.
Base de la végétation du sud-ouest
atlantique, garant de biodiversité.
Mycorhize avec, entre autres, le cèpe.
Ombre agréable, fraîche et lumineuse.
Variété génétique.

36 Bijoux champêtres
ALISIER TORMINAL
(Sorbus torminalis)
& SORBIER DOMESTIQUE
(Sorbus domestica)
Arbres patrimoniaux, « feuillus
précieux » locaux, à développement
mesuré. Floraison blanche, feuillage
remarquable aux vives couleurs
d’automne, fruits comestibles,
bois de grande valeur.

Ancien et généreux
NOISETIER
(Corylus avellana)
Grand arbuste, à la fois sauvage et
cultivé. Sols plutôt frais. Noisettes
plus grosses sur les variétés greffées.
Feuillage fourni. Peut constituer de
hauts fourrés arbustifs. Peut ombrager
des espaces intimes. Entretien
spécifique, différent de celui d’un
arbre.

Tapis de sous-bois
LIERRE
(Hedera helix)
Grimpante locale, couvre-sol des
bois. Symbole ancien (pérennité,
attachement, ...). Sol humifère, mi-
ombre. Favorise la croissance des
arbres feuillus (décomposition de son
feuillage) et la biodiversité. Feuillage
élégant, vert foncé. Pouvoir de
colonisation des tiges rampantes.

ET AUSSI : Châtaignier,pin des landes, pin parasol, ajonc, aubépine, bourdaine, cornouiller, prunellier,
fusain d’Europe, sureau noir, petite pervenche, serpolet, asphodèle, arbres fruitiers, …
nombreux végétaux locaux mériteraient d’être utilisés en aménagement, pour affirmer
de 4 végétaux, pour chacun de 4 secteurs homogènes...

Gamme végétale
des landes forestières
Grande lande
Petites landes
Brassenx
Gabardan…

Le territoire de la lande proprement-dite est celui de la forêt, de l’airial… Il


se caractérise par son sol sableux, ses gradients d’humidité (lande sèche,
humide, …), et par la forte adaptation de la flore locale. Son identité végétale
est marquée, même si elle est peu reconnue pour son caractère d’emblème.

Un gascon lumineux
CHÊNE TAUZIN
(Quercus pyrenaica)
Essence emblématique de l’airial
landais, endogène. Apprécie les sols
acides, pauvres et secs, les expositions
ensoleillées. Port retombant, élégant.
Ombre plus légère que le pédonculé.
Feuillage découpé, velouté.
Débourrage tardif.

Arbre signal 37
PIN PARASOL
(Pinus pinea)
Arbre emblématique, à valeur

Palettes locales d’aménagement


symbolique (« pin franc »). Sols secs
et pauvres, situation ensoleillée.
Silhouette marquante. Utiliser isolé,
sur de vastes surfaces en herbe. Eviter
aux abords des voiries, et sur les
parkings.

Ebouriffé et frugal
GENÊT À BALAIS
(Cytisus scoparius)
Arbuste des sables des landes, plus
abondant sur le littoral. Sols secs
et pauvres, situation ensoleillée.
Apporte de l’azote au sol, améliore
les terrains pauvres, et favorise la
croissance des plantes voisines.
Floraison jaune vif en mai. Durée de
vie limitée.

Richesse des sols pauvres


BRUYÈRE CENDRÉE
(Erica cinerea)
& CALLUNE
(Calluna vulgaris)
Arbrisseaux typiques de la lande
sèche. Sol acide et pauvre, bien
drainé, situation chaude et ensoleillée.
Mellifères. Floraison rose. Spontanés
sur les terrains propices, souvent
fauchés par ignorance.

ET AUSSI : Chêne pédonculé, châtaignier, pin des landes, ajonc, brande, bourdaine, molinie, avoine de
Thore, serpolet, fusain d’europe, arbres fruitiers, …
Gamme végétale Born

littorale Marensin
Maremne
Seignanx côtier…

Vent, sel, relief et sable dunaire, eaux (étangs, courants, zones humides)
façonnent l’identité végétale spécifique de ce secteur.

Âme du sud-ouest
Palettes locales d’aménagement

CHÊNE-LIÈGE OCCIDENTAL
(Quercus suber ‘occidentalis’)
Essence emblématique, variété
atlantique du chêne-liège. Endogène
dans le sud-ouest du département.
Sol sec, pauvre, bien drainé, situation
ensoleillée. Ombre lumineuse.
Tronc à écorce claire texturée,
feuillage persistant aéré.

38 Compagnon de l’océan
TAMARIS
(Tamarix sp)
Grand arbuste du littoral atlantique.
Sols secs et pauvres, situation
ensoleillée. Supporte les sols
et embruns salés. Port naturel
désordonné. Feuillage vaporeux,
ombre légère. Floraison rose en début
d’été. Durée de vie limitée.
Tolère la taille, peut être conduit en
petit arbre pittoresque.
Un landais haut en couleurs
ARBOUSIER
(Arbutus unedo)
Arbuste local, typique du littoral.
Avec le temps, forme un beau tronc
roux, et devient un petit arbre compact,
à forme pittoresque. Feuillage
persistant vert vif, à fruits colorés et
comestibles, floraison blanche. Rejette
bien de souche.

Lumière des dunes


CISTE À FEUILLES DE SAUGE
(Cistus salvifolius)
Arbrisseau de l’arrière-dune et des
sous-bois du littoral. Sols acides, secs
et pauvres, exposition ensoleillée.
Supporte les embruns et l’ombre légère.
Fleurs blanches abondantes.
Ne nécessite ni arrosage, ni engrais,
ni terreau. Durée de vie limitée :
10 à 12 ans.

ET AUSSI : Pin des landes, genêt, filaire à feuilles étroites, ajonc, brande, bourdaine, serpolet, immortelle
des sables, …
Gamme végétale
des bourgs Hameaux
Quartiers urbanisés
Villages & villes…

Aux abords des lieux habités, le végétal est valorisé de longue date.
La palette végétale est plus variée, et s’éloigne de celle de la nature.
Pour autant, elle s’inspire d’une gamme traditionnelle, installée et adaptée
au milieu, plus circonscrite et cohérente que l’hétérogénéité proposée en
supermarché.
Arbre protecteur
TILLEUL
(Tilia x euchlora)
Arbre à valeur symbolique ancienne.
Apprécie un sol humifère frais,
l’humidité de l’air. Floraison en
mai, mellifère, médicinale. Utilisé
traditionnellement en avenues, places,
mails, abords des maisons, des églises.
Euchlora résiste aux cochenilles (pas
d’écoulement de miellat). Accepte la
taille en tête de chat.
Générosité des goûts 39
FRUITIERS TRADITIONNELS
Noisetier, sorbier, néflier
(Mespilus germanica), cognassier

Palettes locales d’aménagement


(Cydonia oblonga), châtaignier
(Castanea sativa), poirier (Pyrus
domestica), pommier (Malus
communis), pêcher (Prunus persica),
pruniers (Prunus domestica et
cerasifera), figuier (Ficus carica)…

Un symbole antique désaltérant


TREILLE, VIGNE
(Vitis vinifera)
Grimpante sarmenteuse. Beau feuillage
vert. Elevée traditionnellement
en applique sur les façades bâties
des bourgs, en pare-soleil, ou sur
« échalas », pergola rustique en bois
de châtaignier ou d’acacia. Cépages
locaux (Guillemot, Tite de Crabe, …),
raisins de table (Chasselas, …), voire
cépages « résistants » (Noah, …).
Une compagne toute en rondeur
HORTENSIA
(Hydrangea macrophylla)
Arbuste ornemental. « Tradition »
récente (XIXe siècle). Humidité
atmosphérique et sol frais. Feuillage
et floraison généreuse, tout en
rondeur. Planté en bandes en pied de
construction, à orienter à l’est, au nord-
est, ou au nord-ouest.

ET AUSSI : Chêne pédonculé et tauzin, platane, orme champêtre et résistant, laurier-sauce, Nandina,
Bergenia, Iris, lierre, petite pervenche, …
Partenaires
ADACL
Maison des communes - 175, place de la caserne Bosquet
BP 30069 - 40002 Mont-de-Marsan Cedex - Tél. : 05 58 85 80 50
ADEME
(Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie)
6, quai de Paludate - CS 31330 - 33080 Bordeaux Cedex
Tél. : 05 56 33 80 00
ADIL des Landes Abréviations
(Association Départementale d’Information sur le Logement) BRF bois raméal fragmenté
125, rue Martin Luther King - Caserne Bosquet
40000 Mont-de-Marsan - Tél. : 05 58 46 58.58 CGCT code général des
collectivités territoriales
AML (Association des maires des Landes)
Maison des communes - 175, place de la Caserne Bosquet DOO document d’orientations
BP 30069 - 40002 Mont de Marsan Cedex - Tél. : 05 58 85 80 90 et d’objectifs
ANAH des Landes ENE engagement national
(Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) pour l’environnement
351, bd St Médard - BP 369
40012 Mont-de-Marsan Cedex - Tél. : 05 58 51 30 00 FFP fédération française
du paysage
CAUE des Landes
(Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) HQE haute qualité
155, rue Martin Luther King environnementale
40000 Mont-de-Marsan - Tél. : 05 58 06 11 77 OPQU office professionnel de
CDG des Landes (Centre de gestion) qualification des urbanistes
40
Maison des Communes - 175, place de la Caserne Bosquet
PADD projet d’aménagement &
BP 30069 - 40002 Mont-de-Marsan Cedex de développement durable
Tél. : 05 58 85 80 00
PAGD plan d’aménagement
Chambre d’agriculture des Landes
et de gestion durable
Cité Galliane - BP 279 - 40005 Mont de Marsan Cedex
Tél. : 05 58 85 45 45 PCET plan climat énergie
Conseil général des Landes territorial
Hôtel Planté - 23, rue Victor Hugo PDU plan de déplacements
40025 Mont de Marsan Cedex - Tél. : 05 58 05 40 40 urbains
Conseil régional d’Aquitaine PGE plan de gestion des étiages
14, rue François de Sourdis
33077 Bordeaux - Tél. : 05 57 57 80 00 PLH programme local
de l’habitat
DDCSPP des Landes
(Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la PLU plan local d’urbanisme
Protection des Populations)
PLU-I PLU intercommunal
7, place Francis Planté - BP 371
40012 Mont-de-Marsan Cedex - Tél. : 05 58 05 76 30 PPI plan particulier
DDTM des Landes d’intervention
(Direction Départementale des Territoires et de la Mer) PPR plan de prévention
351, bd St Médard - BP 369 - 40012 Mont-de-Marsan Cedex des risques
Tél. : 05 58 51 30 00
PPRI plan de prévention
DREAL Aquitaine (Direction Régionale de l’Environnement, des risques d’inondations
de l’Aménagement et du Logement)
Cité administrative - rue Jules Ferry SCoT schéma de cohérence
BP 55 - 33090 Bordeaux Cedex - Tél. : 05 56 24 88 22 territoriale
PNRLG (Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne) SAGE schéma d’aménagement
33, rte de Bayonne - 33 830 Belin-Beliet - Tél. : 05 57 71 99 99 et de gestion des eaux
STAP des Landes SDAGE schéma directeur
(Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine) d’aménagement
4, rue du 8 mai 1945 - 40011 Mont-de-Marsan Cedex et de gestion des eaux
Tél. : 05 58 06 14 15
SRCAE schéma régional climat
SYDEC (SYndicat D’Equipement des Communes des Landes) air énergie
55, rue Martin Luther King - 40000 Mont-de-Marsan
Tél. : 05 58 85 71 71 SRCE schéma régional
de cohérence écologique
Le CAUE des Landes
Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement des Landes
est un organisme de service public, associant l’Etat, les élus et les partenaires
concernés, en application de la Loi sur l’architecture du 3 janvier 1977.
Son financement est principalement assuré par une fraction de la taxe
départementale d’aménagement (TA), votée par le Conseil Général.
Le CAUE est à la disposition des collectivités et des administrations publiques
qui peuvent le consulter sur tout projet d’urbanisme, d’architecture ou
d’environnement. En articulation avec les autres intervenants départementaux,
il accompagne les maîtres d’ouvrage. Il s’attache aux besoins de pédagogie,
de concertation, et de médiation qui entourent la prise de décision en matière
d’aménagement.
Il poursuit, sur le plan local, les objectifs définis au plan national en vue de
promouvoir la qualité de l’architecture et de son environnement :
• développer l’information, la sensibilité et l’esprit de participation du public.
• contribuer au perfectionnement des maîtres d’ouvrage, des professionnels et
des agents des administrations et des collectivités qui interviennent dans le
domaine de la construction.
• fournir aux personnes qui désirent construire les informations, les
orientations et les conseils propres à assurer la qualité architecturale des
constructions et leur bonne insertion dans le site environnant, urbain ou
rural, sans toutefois se charger de la maîtrise d’œuvre.

Document édité par le CAUE des Landes dans le cadre de son Programme d’actions pour l’urbanisme durable.

Cette action est cofinancée par l’Union européenne.


L’Europe s’engage en Aquitaine avec le Fonds européen
de développement régional.

Coordination du projet : Jacques DUHART


Rédaction et illustrations des 3 cahiers : Claire CAZARRES, Armelle CAZAUX, Aline CHOJNACKI, Bertrand JACQUIER
Dessins CAUE complémentaires : Marc DUBOS, Serge POCHELU, Francis ARGILAGA, divers.
Couverture : © Illustration Platform
Conception graphique : Dclics / Impression : Imprimerie Graphic Sud
© CAUE des Landes, 2013, tous droits réservés.
Dépôt légal : novembre 2013 / ISBN : 978-2-9516107-4-3
Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement
155, rue Martin Luther King - 40 000 Mont-de-Marsan
Tél. : 05 58 06 11 77- Courriel : contact@caue40.com
http://www.caue40.com
2
aménager
au
naturel
UN URBANISME
ACCORDÉ AU PAYSAGE
ET À L’ENVIRONNEMENT LOCAL

Cette publication du CAUE des Landes s’inscrit dans une série


de 3 cahiers complémentaires qui prolongent l’exposition et le livret
« Urbanisme durable, villes et territoires ruraux en Aquitaine ».

CAHIER 1 - VERS UN PROJET ÉCORESPONSABLE


CAHIER 2 - AMÉNAGER AU NATUREL
CAHIER 3 - MIEUX CONSOMMER L’ESPACE

Ces guides approfondissent certaines conditions fondamentales


de l’urbanisme durable : la qualité de la démarche,
l’approche sensible du projet, et la nécessité de canaliser les initiatives
individuelles dans un cadre collectif.
Ainsi sont abordés concrètement 3 ressorts traditionnels de l’aménagement
du territoire dans les Landes : la mobilisation citoyenne pour un nouveau
modèle de progrès, l’intégration culturelle du paysage et de la biodiversité,
le besoin d’équilibre entre la forme urbaine et le mode de vie.
En illustrant le propos d’exemples locaux, ces cahiers se veulent
proches des élus et des techniciens de l’aménagement,
mais aussi de tous les habitants, chacun ayant le
devoir de prendre part à l’amélioration
de notre environnement.

ISBN : 978-2-9516107-4-3

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