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Les différentes pièces du dossier de plan local d’urbanisme (PLU) sont l’occasion de tra-
duire les orientations fixées par le schéma de cohérence territoriale de l’ALSACE DU NORD (SCO-
TAN) en matière d’économie de la consommation foncière et de densité urbaine : le projet
d’aménagement et de développement durables, les orientations d’aménagement et de pro-
grammation, et le règlement permettent de mettre en œuvre ces orientations, à partir du dia-
gnostic dressé dans le rapport de présentation.
1. LE RAPPORT DE PRÉSENTATION
Article L. 123-1-2 du code de l’urbanisme : Le rapport de présentation explique les choix re-
tenus pour établir le projet d’aménagement et de développement durable, les orientations d’aména-
gement et de programmation et le règlement.
Il s’appuie sur un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et
des besoins répertoriés en matière de développement économique, de surfaces agricoles, de déve-
loppement forestier, d’aménagement de l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat,
de transports, de commerce, d’équipements et de services.
Il présente une analyse de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers.
Il justifie les objectifs compris dans le projet d’aménagement et de développement durables au re-
gard des objectifs de consommation de l’espace fixés, le cas échéant, par le schéma de cohérence
territoriale et au regard des dynamiques économiques et démographiques.
Le rapport de présentation doit enfin expliquer les choix et justifier les objectifs retenus, au
regard des objectifs de consommation d’espace fixés par le SCoTAN et des dynamiques démo-
graphiques et économiques.
Les règles d’implantation par rapport aux voies et emprises publiques (art. R. 123-9, 6°)
et par rapport aux limites séparatives (art. R. 123-9, 7°) permettent assez facilement de favoriser
la densité urbaine, dans des conditions tout à fait compatibles avec la physionomie urbaine de
nos villages et de nos villes, pour peu qu’on accepte de reconsidérer quelque peu le système
« pavillonnaire » qui s’est développé au cours des dernières décennies seulement !
Par exemple :
une construction de 10 m de large sur 12,50 mètres de profondeur (le gabarit d’une « maison al-
sacienne » traditionnelle ou d’un « pavillon de ville ») qui peut disposer d’un rez-de-chaussée,
d’un étage et d’un niveau sous combles (R+1+C) peut représenter environ 300 m² de surface
hors œuvre nette (shon), soit 2 appartements de 150 m² chacun ou 4 appartements de 75 m²
chacun !
le coefficient d’occupation des sols (cos) doit être fixé en conséquence : il représente 0,5 pour un
terrain de 6 ares ou 0,75 pour un terrain de 400 m².
l’emprise au sol représente environ un coefficient de 30 % à peine… ménageant des espaces ex-
térieurs confortables…
avec des constructions de type pavillonnaire, il serait ainsi possible de réaliser 100 logements de
75 m² ou encore 50 logements de 150 m² sur un seul hectare (hors voirie) !
… il resterait à gérer le stationnement automobile de ces logements… mais des solutions existent
(cf. les fiches références « gérer le stationnement »)
Jean-Philippe STREBLER
Directeur