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Fiches références : Déplacements

Les outils de gestion


du stationnement dans le PLU
Atelier « Déplacements » : 6 avril 2010

LES ORIENTATIONS DU SCOTAN extraits du DOG, pages 9, 16, 18, 35 et 42

La réalisation de dispositifs sécurisés ou de locaux destinés au stationnement des deux roues est
rendue obligatoire lorsque les opérations de construction génèrent des besoins collectifs (habitat collectif,
équipements, activités, pôles de déplacements…). (DOG, p.9)
Le souci de minimiser la consommation foncière est étendu aux équipements collectifs et aux in-
frastructures nouvelles qui doivent, par leur localisation, leur tracé, leur géométrie et leurs choix de mise en
œuvre, participer à cet effort d’économie du sol. Il en est de même pour les opérations et constructions à
vocation économique qui doivent privilégier les formes urbaines et bâties les plus propices à l’économie du
sol. Les superficies d’espaces verts, les marges de recul sans intérêt pour la sécurité des biens et des per-
sonnes et notamment vis-à-vis des voies devront être minimisées. Le foisonnement et le partage des aires de
stationnement seront recherchés dans l’optique de diminuer les superficies vouées au stockage des auto-
mobiles. (DOG, p.16)
De façon générale mais plus particulièrement lorsqu’il existe une desserte en transports collectifs à
proximité, les exigences des documents locaux d’urbanisme en matière de stationnement automobile privé
sont modérées. (DOG, p.18)
Les aires de stationnement privées sont localisées ou aménagées pour limiter leur impact paysager
du point de vue de l’usager circulant sur la voie d’entrée en ville et dans la mesure du possible, en dehors
des champs de vue principaux. (DOG, p.35)
Si le stationnement public doit exister aux abords de ces arrêts et principalement autour des gares
pour répondre aux besoins spécifiques d’une partie des usagers, il doit être dimensionné au plus près de
ces besoins et intégrer le souci d’une faible consommation foncière.
Le développement des capacités de stationnement, notamment à l’usage des personnes provenant d’autres
communes, ne doit pas obérer la capacité des niveaux supérieurs de l’armature urbaine à développer et à
densifier leurs secteurs «gare». En conséquence, des points d’arrêts en amont ou en aval des agglomérations
seront progressivement aménagés afin d’assurer une offre pérenne de stationnement et de développer des
possibilités de rabattement.
Outre la modération des exigences en matière de stationnement automobile privé à proximité des dessertes
en transports collectifs, les éventuels plans de déplacements urbains prescrivent une limitation des exi-
gences en matière de stationnement automobile dans les périmètres accessibles de 300 mètres autour des
arrêts de transports collectifs et des pôles d’échange multimodaux.
La réalisation d’un stationnement sécurisé des deux‐roues aux abords des arrêts de transports collectifs doit
être développée et systématisée. Le dimensionnement de ce stationnement doit prendre en compte les
perspectives de croissance du nombre d’usagers cyclistes que la mise en œuvre de ce SCoT doit progressi-
vement générer. (DOG, p.42)
1. LE PROJET D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLES (PADD)

Article L. 123-1-3 du code de l’urbanisme : Le projet d’aménagement et de développement du-


rables définit les orientations générales des politiques d’aménagement, d’équipement, d’urbanisme, de
protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des
continuités écologiques.
Le projet d’aménagement et de développement durables arrête les orientations générales concernant
l’habitat, les transports et les déplacements, le développement des communications numériques,
l’équipement commercial, le développement économique et les loisirs, retenues pour l’ensemble de
l’établissement public de coopération intercommunale ou de la commune.
Il fixe des objectifs de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain.

Le PADD fixe les objectifs territoriaux (intercommunaux ou communaux) en matière de


transports et de déplacements, en réponse aux besoins et enjeux identifiés dans le diagnostic,
en précisant le cas échéant les objectifs spécifiques : limitation du stationnement privé aux
abords des gares, politique de stationnement public, stationnement des deux roues… Il fixe par
ailleurs les objectifs de limitation de la consommation d’espace et de lutte contre l’étalement
urbain et les orientations générales permettant de répondre à ces objectifs : limitation des em-
prises consacrées au stationnement automobile, etc.

2. LES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT ET DE PROGRAMMATION (OAP)

Article L. 123-1-4 du code de l’urbanisme : Dans le respect des orientations définies par le projet
d’aménagement et de développement durables, les orientations d’aménagement et de programmation
comprennent des dispositions portant sur l’aménagement, l’habitat, les transports et les déplacements.
1. En ce qui concerne l’aménagement, les orientations peuvent définir les actions et opérations néces-
saires pour mettre en valeur l’environnement, les paysages, les entrées de villes et le patrimoine, lutter
contre l’insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune.
Elles peuvent comporter un échéancier prévisionnel de l’ouverture à l’urbanisation des zones à urbaniser
et de la réalisation des équipements correspondants. […]
Elles peuvent prendre la forme de schémas d’aménagement et préciser les principales caractéristiques
des voies et espaces publics. […]

Les projets de constructions doivent être « compatibles » avec les orientations


d’aménagement et de programmation (OAP) qui fixent les conditions d’urbanisation et permet-
tent, notamment, de mettre en œuvre une politique de déplacements.

Les OAP peuvent fixer notamment hiérarchiser les voies et en fixer les principales caractéris-
tiques, par exemple en matière de stationnement sur la voirie ; ces orientations ont une portée
moins rigide que le règlement.

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Les orientations d’aménagement et de programmation permettent d’expri-
mer des orientations en termes de caractéristiques des voies de circulation.
Par exemple :
 un axe principal large qui structure le quartier, avec un stationnement
public organisé le long de la voie
 des voies secondaires étroites, assurant la desserte des logements,
sans stationnement sur voirie et avec des aménagements adaptés

4. LE RÈGLEMENT ET SES DOCUMENTS GRAPHIQUES


Article L. 123-1-5 du code de l’urbanisme : Le règlement fixe, en cohérence avec le projet
d’aménagement et de développement durables, les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols
permettant d’atteindre les objectifs mentionnés à l’article L. 121-1 […]. À ce titre, le règlement peut : […]
4° déterminer des règles concernant l’aspect extérieur des constructions, leurs dimensions et
l’aménagement de leurs abords, afin de contribuer à l’insertion harmonieuse des constructions dans leu
milieu environnant ;
5° préciser le tracé et les caractéristiques des voies de circulation à conserver, à modifier ou à créer, y
compris les rues ou sentiers piétonniers et les itinéraires cyclables, les voies et espaces réservés au trans-
port public […]
8° fixer les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt général ainsi
qu’aux espaces verts […]
11° fixer les conditions de desserte par les voies et réseaux des terrains susceptibles de recevoir des cons-
tructions ou faire l’objet d’aménagements. […]

Article L. 123-1-12 du code de l’urbanisme : Lorsque les conditions de desserte par les transports
publics réguliers le permettent, le règlement peut fixer un nombre maximal d’aires de stationnement à
réaliser lors de la construction de bâtiments destinés à un usage autre que d’habitation. Lorsque le plan
local d’urbanisme impose la réalisation d’aires de stationnement, celles-ci peuvent être réalisées sur le
terrain d’assiette ou dans son environnement immédiat. […]

Article L. 123-1-13 du code de l’urbanisme : Il ne peut, nonobstant toute disposition du plan local
d’urbanisme, être exigé la réalisation de plus d’une aire de stationnement par logement lors de la cons-
truction de logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’État. Les plans locaux d’urbanisme peu-
vent en outre ne pas imposer la réalisation d’aires de stationnement lors de la construction de ces loge-
ments.
L’obligation de réaliser des aires de stationnement n’est pas applicable aux travaux de transformation ou
d’amélioration de bâtiments affectés à des logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’État, y
compris dans le cas où ces travaux s’accompagnent de la création de surface hors œuvre nette, dans la
limite d’un plafond fixé par décret en Conseil d’État.

Article L. 123-2 du code de l’urbanisme : Dans les zones urbaines ou à urbaniser, le plan local
d’urbanisme peut instituer des servitudes consistant : […]

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c) à indiquer la localisation prévue et les caractéristiques des voies et ouvrages publics, ainsi que les ins-
tallations d’intérêt général et les espaces verts à créer ou à modifier, en délimitant les terrains qui peu-
vent être concernés par ces équipements.

Article R. 123-9 du code de l’urbanisme : Le règlement peut comprendre tout ou partie des règles
suivantes : […]
12° les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement ; […]
Lorsque le plan de déplacements urbains a délimité, en application de l'article 28-1-2 de la loi n° 82-
1153 du 30 décembre 1982 modifiée, des périmètres à l'intérieur desquels les conditions de desserte
par les transports publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les obligations imposées en
matière de réalisation d'aires de stationnement, notamment lors de la construction d'immeubles de bu-
reaux, le plan local d'urbanisme respecte ces limitations et, le cas échéant, fixe un nombre maximum
d'aires de stationnement à réaliser lors de la construction de bâtiments à un usage autre que d'habita-
tion. […]
Les règles édictées dans le présent article peuvent être différentes, dans une même zone, selon que les
constructions sont destinées à l'habitation, à l'hébergement hôtelier, aux bureaux, au commerce, à l'arti-
sanat, à l'industrie, à l'exploitation agricole ou forestière ou à la fonction d'entrepôt. En outre, des règles
particulières peuvent être applicables aux constructions et installations nécessaires aux services publics
ou d'intérêt collectif. […]

Le PLU peut instituer des règles particulières concernant le stationnement :


 en général, le règlement des zones constructibles fixe des normes minimales de stationne-
ment par m² de surface hors œuvre nette (le nombre ou la taille des logements ne doit plus
être un critère pour déterminer les obligations en matière de stationnement) ;
 à l’inverse, dans des secteurs bien desservis par les transports publics réguliers, le règlement
peut limiter les obligations en matière de réalisation d’aires de stationnement (sauf pour
les locaux d’habitation) ;
 les obligations réglementaires en matière de stationnement –qu’il s’agisse d’obligation mini-
males ou maximales– peuvent être différentes selon la destination des constructions.

Le règlement et les documents graphiques peuvent aussi fixer les caractéristiques des voies
et espaces publics, en hiérarchisant éventuellement les voies en fonction de leur statut (voirie
structurante, secondaire, tertiaire…).

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