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Introduction : boulons ou assemblage par soudage. Les conditions aux


limites des éléments ainsi réalisées au travers des
Les constructions métalliques constituent un domaine assemblages ont une incidence directe sur la distribution
important d'utilisation des produits laminés sortis de la des sollicitations dans les éléments et donc sur leur choix. Il
forge. Elles emploient, en particulier, les tôles et les profilés. en résulte que la conception d’une ossature métallique doit
Les structures constituées à partir de ces éléments viser une définition simultanée des barres et de leurs
nécessitent des opérations préalables de découpage, de assemblages.
perçage et de soudure en usine. Les opérations sur site sont
limitées à des assemblages de modules primaires après des Etapes de dimensionnement :
opérations de levage ou de ripage, permettant de
rapprocher les zones d'assemblage. Le coût élevé des Le dimensionnement d’une structure métallique se
matériaux de base conduit à rechercher le poids minimal et déroule presque toujours dans l’ordre des étapes suivantes:
à développer l'emploi de l'acier pour des domaines très 1 – dessin de l’ossature principale ;
spécifiques permettant de mettre en valeur les qualités 2 – définition des actions appliquées à la structure ;
suivantes : la légèreté, la rapidité de mise en œuvre, 3 – choix des barres de l’ossature sur la base d’un pré
l'adaptation aux transformations ultérieures et les dimensionnement ou de l’expérience ;
propriétés mécaniques élevées (limite élastique, ductilité, 4 – modélisation de la structure, analyse globale et
résistance à la fatigue). détermination des sollicitations dans les barres ;
5 – vérifications diverses des barres ;
Construction métallique : 6 – conception et vérification des assemblages.

Une ossature métallique est constituée de barres ou Notre Construction :


poutres métalliques reliées entre elles par des assemblages. C’est un hall industriel en RDC, établit dans la région
Une barre ou une poutre désigne une pièce prismatique de SBA, dans un site exposé, les figures suivantes contient
caractérisée par sa section droite. Les deux dimensions de
la section droite sont en général petites devant la longueur Les détails :
de la pièce, ce qui lui donne un aspect filaire. La
disponibilité d’une très grande variété de sections ou profils Wn = 90 daN/m²
permet de faire les choix les plus judicieux en fonction des Sn = 55 daN/m²
exigences du projet. Type de couverture : TN40
La liaison des barres ou des poutres entre elles s’effectue en Coefficient de perméabilité : 40 %
fonction des efforts à transmettre d’un élément à l’autre et
de la technique d’assemblages retenue : assemblage par
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1– Etude au vent selon « NV65 » :

Pour les ouvertures, la face AB à 2 ouvertures :


U = 40 %
0.40/2 = x.y/S
S = 13 x 9 + 1.5 x 13 = 136.5 m²
Donc : x.y = 0.2 x 136.5 = 27.3 m²
Si x = 6.5 m  y = 4.2 m
AB  ouverte (U > 35 %)
Les autres  fermés (pas d’ouvertures)

Calcul des rapports des dimensions :


λa = h/a = 12/36 = 0.3.
λb = h/b = 12/26 = 0.5.

Calcul du coefficient γo :

a – vent perpendiculaire a Sa :
γa = 0.3<0.5, λb = 0.5  γoa = 1

b - vent perpendiculaire a Sb :
λb = 0.5 <1 , λa = 0.3  γob = 0.88

Coefficient de pression extérieur Ce :

a – Vent ┴ AB :

1 – Parois verticales :

AB : Ce = +0.8.
Autres : Ce = -(1.3 x γob -0.8) = - 0.344
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2 – Versants :

α = 0°, γob = 0.88  Ce = -0.29

2 – Versants :

α = 25°, γoa =1 :
IH : Ce = +0,48
EF : Ce = -0,45
HG : Ce = -0,45
FG : Ce = +0,48

b – Vent ┴ BC :

1 – Parois verticales :

BC : Ce = +0.8
Autres : Ce = -(1,3x γoa -0,8) = -0,5
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Coefficient de pression intérieur Ci :


Soit une pression :
b
A – Vent ┴ AB : γo = 0.88

a – Construction fermé :
1 – Parois verticales :

On applique :
Soit une dépression : Ci = -0,6(1,3 γob - 0,8) = -0,2
Soit une pression : Ci = +0,6(1,8 – 1,3 γob ) = +0,39

b – Construction ouverte :

1 – Parois verticales :
2 – Versants :
AB : Ci = -0,6(1,3 γob -0,8) = -0,2
Soit une dépression : Autres : Ci = +0,8
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2 – Versants : 2 – Versants :

Soit une dépression :

B – Vent ┴ CD : γob =0,88

a – Construction fermé :
1 – Parois verticales : Soit une pression :

On applique :
Soit une dépression : Ci = -0,6(1,3 γob -0,8) = -0,20
Soit une pression : Ci = +0,6(1,8 – 1,3 γob ) = +0,39
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b – Construction ouverte :

1 – Parois verticales :
CD : Ci = +0,6(1,8 – 1,3 γob) = +0,39
Autres : Ci = -(1,3 γob -0,8) = -0,34

2 – Versants :
2 – Versants :
Soit une dépression :

Soit une pression :


C – Vent ┴ BC : γoa =1

1 – Parois verticales :
a – Construction fermé :

Soit une dépression : Ci = -0,6(1,3 γoa - 0,8) = -0,3


Soit une pression : Ci = +0,6(1,8 – 1,3 γoa) = +0,3
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a – Dépression intérieur :

b – Construction ouverte :
BC : Ci = +0,6(1,8 – 1,3 γoa) = +0,3
Autres : Ci = -(1,3 γoa -0,8) = -0,5

b – Pression intérieure :

Calcul du coefficient résultant Cr :

A – Construction fermé :

1 – Vent ┴ AB :
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2 – Vent ┴ BC :

a – Dépression intérieure :

B – Construction ouverte :

1 – Vent ┴ AB :

b – Pression intérieure :
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2 – Vent ┴ CD : 3 – Vent ┴ BC :
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Résume des coefficients : B – Construction ferme :

A – Construction ouverte : L’angle Parois verticales Versants


θ AB BC CD AD EF FG GH HI
L’angle Parois verticales Versants Ce + - - - - - - -
θ AB BC CD AD EF FG GH HI 0.8 0.34 0.34 0.34 0.2 0.2 0.2 0.2
Ce + - - - - - - - θ = 0° 9 9 9 9
θ = 0° 0.8 0.34 0.34 0.34 0.2 0.2 0.2 0.2 Ci + + + + + + + +
9 9 9 9 Pr 0.39 0.39 0.39 0.39 0.3 0.3 0.3 0.3
AB Ci - + + + + + + + AB e 9 9 9 9
0.2 0.8 0.8 0.8 0.8 0.8 0.8 0.8 Ci - - - - - - - -
Cr + - - - - - - - de 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2
1 1.14 1.14 1.14 1.0 1.0 1.0 1.0 p
9 9 9 9 Cr + - - - - - - -
Ce - + - - - + - + Pr 0.61 0.73 0.73 0.73 0.6 0.6 0.6 0.6
0.5 0.8 0.5 0.5 0.4 0.4 0.4 0.4 e 8 8 8 8
θ =90°
5 8 5 8 Cr + - - - - - - -
Ci + - - - - - - - de 1 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2
BC p
0.3 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5
Cr - + + + + + Ce - + - - - + - +
0.8 1.3 0 0 0.1 0.9 0.1 0.9 0.5 0.8 0.5 0.5 0.4 0.4 0.4 0.4
5 8 5 8 5 8 5 8
Ce - - + - - - - - θ =90° Ci + + + + + + + +
θ=180° 0.34 0.34 0.8 0.34 0.2 0.2 0.2 0.2 Pr 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3
e
9 9 9 9 BC
Ci - - - - - - - -
CD Ci + - - - - - - -
de 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3
0.39 0.34 0.34 0.34 0.3 0.3 0.3 0.3
p
4 4 4 4
Cr - + - - - + - +
Cr - + + + + +
Pr 0.8 0.5 0.8 0.8 0.7 0.1 0.7 0.1
0.79 0 1.14 0 0.1 0.1 0.1 0.1 e 5 8 5 8
5 5 5 5
Cr - + - - - + - +
de 0.2 1.1 0.2 0.2 0.1 0.7 0.1 0.7
p 5 8 5 8
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Les actions à retenir pour le calcul :

Construction ouverte :

Parois verticales Versants


AB BC, AD CD EF, GH FG, HI
Pression +1 0 +1.14 +0.15 +0.98
Dépression -0.8 -1.14 -1.14 -1.09 -1.09

Construction fermé :

Parois verticales Versants


AB, CD BC, AD EF, GH FG, HI
Pression +1 +1.1 ------ +0.78
Dépression -0.8 -0.8 -0.75 -0.68

Pression dynamique du vent :

P = qh x Ks x Km x δ x Cr
q10 = 40 daN/m², Km = 1, Ks = 1.35
qh =2.5 [(h + 18) / (h + 60)] x q10 = 41.66 daN/m²
Coefficient δ :
Panne (6 m)  δ = 0.86.
Poteau (9 m)  δ = 0.84.
Potelet (12 m)  δ = 0.82.
Lisse (6 m)  δ = 0.86.
Donc :
Panne  Vn1 = 41.6x1x1.35x0.86x0.98 = 47.33 daN/m².
 Vn2 = -52.64 daN/m².
Poteau  Vn = 53.77 daN/m².
Potelet  Vn = 52.29 daN/m².
Lisse  Vn = 53.12 daN/m².
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2– Etude au vent selon « RNV99 » : A - Parois verticales :

Ph = Cd x qh x (Ce – Ci) [N/m²]


qh = qref x Cex
qref = 37.5 daN/m²

Calcul de Cex :

On suppose que notre structure est peut sensible aux


excitations sismique, alors :

Cex = Ct² x Cr² x [1 + (7 x Kt)/(Cr x Ct)]

On prend la région II :
 Kt = 0.19, ho = 0.05 m, hmin = 4 m, ε = 0.26, h = 12 m
Cr = Kt x Ln (h/ho) = 1.04
Ct = 1 (site plat)
B - Toitures : la figure ci-dessous représente un demi de l’hall.
Alors :
Cex = 1² x 1.04² x [1 + (7 x 0.19)/(1 x 1.04)] = 2.46
 qh = 92.25 daN/m²
Calcul de Cd : b = 26 m, h = 12 m, a = 36 m
Vent ┴ long pend  Cd = 0.91
VenT┴ pignon  Cd = 0.93

A – calcul des coefficients de pression extérieur :


I - vent perpendiculaire à la grande face :

d = 26 m, h = 12 m, b=36 m
e = min (b, 2h) = 24
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II - Vent perpendiculaire à la petite face : B - Toitures :

La figure ci-dessous représente un demi de l’hall.


A - Parois verticales:
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B – calcul des coefficients de pression intérieur : Les pressions dynamiques :


I - vent perpendiculaire à la grande face : Grande face au vent
Parois verticales Versants de toiture
Zone Ce Ci Ph(dan/m²) Zone Ce Ci Ph(dan/m²)
μp = 27.3 / 27.3 = 1
D 0,8 -0,5 45,3375 F 0,7 -0,5 41,85
 Ci = -0.5 A -1 -0,5 -17,4375 G 0,7 -0,5 41,85
B -0,8 -0,5 -10,4625 H 0,4 -0,5 31,3875
C -0,5 -0,5 0 I -0,4 -0,5 3,4875
E -0,3 -0,5 6,975 J -0,5 -0,5 0
II - Vent perpendiculaire à la petite face :
(Ouverture au vent)

μp = 0 / 27.3 = 0

 Ci = +0.8

II - Vent perpendiculaire à la petite face : Petite face au vent (ouverture au vent)


(Ouverture sous le vent) Parois verticales Versants de toiture
Zone Ce Ci Ph(dan/m²) Zone Ce Ci Ph(dan/m²)
D 0,8 0,8 0 F -1,1 0,8 -66,2625
μp = 27.3 / 27.3 = 1
A -1 0,8 -62,775 G -1,4 0,8 -76,725
 Ci = -0.5 B -0,8 0,8 -55,8 H -0,8 0,8 -55,8
C -0,5 0,8 -45,3375 I -0,5 0,8 -45,3375
E -0,3 0,8 -38,3625
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Les pannes :

Les pannes sont les éléments secondaires recevant


directement la couverture. Leur espacement (et en
conséquence le panneautage des fermes à treillis, dans une
conception de bonne coordination) dépend du système de
couverture ; il peut atteindre 4 ou même 5 m avec des bacs
en acier. C’est par le choix d’un système de couverture et
de bardage, ou de panneaux de façades, que commence le
tramage en plan d’un bâtiment.

Le vent :

Petite face au vent (ouverture au vent) Wn = 52.64 daN/m²


Parois verticales Versants de toiture We = 1.75 Wn = 82.82 daN/m²
Zone Ce Ci Ph(dan/m²) Zone Ce Ci Ph(dan/m²) La neige :
D 0,8 0,8 0 F -1,1 0,8 -66,2625
Sn = 55  Se = 5/3 x 55 = 91.66 daN/m²
A -1 0,8 -62,775 G -1,4 0,8 -76,725 On a :
B -0,8 0,8 -55,8 H -0,8 0,8 -55,8 α = 25°
C -0,5 0,8 -45,3375 I -0,5 0,8 -45,3375 L = 7.15 m
E -0,3 0,8 -38,3625 Les charges permanentes :
Couverture  10 daN/m²
Panne (estimation)  12 daN/m.l
N.B : On prend 7 pannes par versant alors l’entre axe est :
7.15 / 6 = 1.19 m
Les pressions dynamiques sont importantes par rapport aux
pressions obtenues par le règlement « NV65 », c'est-à-dire plus Donc :
Charge permanente G = 10 x 1.19 + 12 = 23.9 dan/m.l
sécurisé, mais on va prendre les résultats du NV65 parce qu’elle Surcharge d’entretient p :
est plus économiques et plus précises. P’ x L/3 = P x L² /8  P = 44.4 daN/m.l
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Surcharge climatique : Vérification de la résistance :


Vent : ζ = Mx/wx + My/wy ≤ ζe  ζ = 16.18 << 24 daN/m²
Wn = 52.64 x 1.19 = 62.6 daN/m.l
We = 1.75 x Wn = 109.6 daN/m.l Vérification de la flèche :
Q = G + Sn = 83.16 daN/m.l
Neige :  Qy = Q cos25° = 75.36 daN/m.l
Sn = 55 x cos 25 x 1.19= 59.26 daN/m.l  Qx = Q sin25° = 35.14 daN/m.l
Se = 5/3 Sn = 98.77 daN/m.l Il faut que Fx ≤ Fad, Fad = Lx / 200 = 3 cm et Fy ≤ Fad, Fad =
Les combinaisons d’action : Ly/200 = 1.5 cm
4/3 G + 3/2 Sn = 120.75 daN/m.l Fx = 5/384.[Qy.Lx4 /E.Ix] = 1.90 cm < 3 cm  OK…
G + Se = 122.67 daN/m.l Fy = 2.05/384.[Qx.Ly4 /E.Iy] = 0.26 <<< 1.5 cm  OK…
G – We = -85.7 daN/m.l
Vérification au cisaillement :
Alors la combinaison la plus défavorable est la 2éme : 1.54 η ≤ ζe, η = max (ηx, ηy)
Qmax = G + Se = 122.67 daN/m.l ηx = Tx/Aame, Tx = Qy. Lx/2 = 226.08 daN, Aame = 4.72 cm²
Qy = 1.25. Q. Cos25° = 139 daN/m.l  ηx = 47.90 daN/cm²
 Mx = Qy. Lx² / 8 = 625.3 daN.m ηy = Ty /2Aaile, Ty = 0.625.Qx. Ly = 65.88 daN, 2Aaile = 8.06
Qx = 1.25. Q. Sin25° = 64.8 daN/m.l cm²
 My = Qx .Ly² / 8 = 73 daN.m  ηy = 8.17 daN/cm²
Alors η = ηx = 47.90 daN/cm²
Dimensionnement des pannes : 1.54 η = 73.76 daN/cm² ≤ ζe.  OK.

ζ = Mx/wx + My/wy ≤ ζe Vérification de diversement : (par la méthode simplifie)


 Wx > (Mx/ wx) x [1 + (wx/wy) x (My/Mx)] ζ = Kd. ζfx ≤ ζe
 Wx > (Mx/ ζe) (1 + η My/Mx) avec η = 7. α = (1/1000.c) [(L+ε).h/b.e] (ζe/24)
 Wx > 47.31 cm3 ε = 0.8.ya.β.C.b/e = 0.8x6x1x1.132x6.4/0.63 = 55.2 cm
Donc on prend IPE120 : Wx = 52.96, Ix = 317.8, S =13.21,  α = 0.94
Iy = 27.67, Kd = 2. α = 1.89
Wy = 8.65. ζ = Kd. Mx/Wx = 2231 daN/cm² < ζe OK

 Alors notre IPE120 convient pour les pannes.


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Dimensionnement des liernes : Dimensionnement de l'échantignolle:

R = 1.25.Qx. Ly = 1.25. 51.84. 3 = 243 daN.


T1 = R/2 = 121.5 daN
T2 = T1 + R = 364.5 daN
T3 = T2 + R = 607.5 daN
T4 = T3 + R = 850.5 daN
T5 = T4 + R = 1093.5 daN
2 T6 cos21.8° = T5  T6 = 588.8 daN.

T5 ≤ A. ζe  A = T5/ ζe = 1093.5 / 2400 = 0.45 cm²


 Φ = 0.76 cm  On prend un Φ = 8.

L'excentrement "t" est limité par la condition suivante:


2(b/2) ≤t≤3 (b/2)

Pour notre IPE120 :


b = 6.4 cm, h = 12 cm
6.4 < t < 9.6 cm
 t = 8 cm
Qx = We = 109.6 daN/m.l
Ry = 2 x (Qx. Lx)/2 = 657.6 daN

Le moment du renversement :

Mr = R x t = 5260.8 daN.cm
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Dimensionnement : Dimensionnement :
ζ = Mr / Wech < ζe Notre lisse travail à la flexion dévie :
Wx > Mx/ζe [1 + η My/Mx] η = 7
Calcul de l’épaisseur le l’chantignolle :
Wech > Mr / ζe = 2.19 cm3 Mx = Mw = Wn x L²/8 = 358.56 daN.m
On a : Wech = a x e² / 6  e = 0.93 cm My = MG = G x L² /8 = 135 daN.m

 e = 12 mm Sous la combinaison 4/3 MG + 3/2 Mwn :


4/3 MG = 180 daN.m
Dimensionnement des lisses de bardages : 3/2 Mwn = 537.84 daN.m

Wx = Mx/ζe [1 + η My/Mx] = 74.91 cm3


Donc on prend un IPE140 avec les caractéristiques :
Wx = 77.32, Ix = 541.2, A = 16.43, Iy = 44.92, Wy=
12.31, P=12.9.

Vérification de la résistance :
Les sollicitations sont pondérées :
ζ = Mx/wx + My/wy ≤ ζe
Sous la combinaison 4/3 MG + 3/2 Mwn :
On a 6 lisses de bardages. 4/3 MG = 180 daN.m
Détermination des charges : 3/2 Mwn = 537.84 daN.m
Donc : ζ = 2157.82 daN/cm² < ζe
1 – charges permanentes :
Bardage  12 daN/m² Vérification de la flèche :
Pas de pondération :
Poids propre de la lisse (estimé)  12 daN/m.l G = 30 daN/m.l, Wn = 79.68 daN/m.l
 G = 12 x 1.5 + 12 = 30 dan/m.l Fad = Lx / 200 = 3 cm
Fx = 5/384.[Wn.Lx4 /E.Ix] = 1.18 cm < Fad
2 – surcharges climatiques : Fy = 2.05/384.[G.Ly4 /E.Iy] = 2.2 cm < Fad
Wn = 53.12 x 1.5 = 79.68 daN/m.l Donc la flèche est vérifie dans les deux plans.
We = 1.75 Vn = 139.44 daN/m.l Notre IPE140 convient pour les lisses.
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N.B : nous n’avons pas besoin des suspentes (tirants) Surcharges climatiques :
intermédiaire disposés à mi-porté de la lisse parce que la Vent normal  52.29 daN/m²
condition de la flèche est vérifiée. Wn = 52.29 x 3.25 (entre axe) = 167 daN/m.l

Vérification de diversement : Dimensionnement :


Pas de risque de diversement parce que les ailles de
notre lisse sont fixés d’un coté avec les poteaux et d’autre Ix > 1000/384 x Wn. I3 /E
coté par le bardage.  Ix = 3578.5 cm3  HEB 180 :
A = 65.25, Ix = 3831, Wx = 425.7, Iy = 1363, Wy = 151.4,
Vérification au cisaillement : G = 51.2 daN/m.l, ix = 7.66, iy = 4.57. [cmx]
Pas de vérification de cisaillement parce que les
contraintes de cisaillement sont très faible par rapport a ζe. Vérification des contraintes :

Dimensionnement des potelets : 9/8 [K. ζ + Kd. ζfx] < ζe


Kd = 1 (pas de déversement a cause de la présence du
bardage)
ζfx = Mx/Wx
Mx = Wn. L² /8 = 3006 daN.m
 ζfx = 706.13 daN/m²
ζ = G/A
Poids des lisses : 12.9 x 3.25 x 6 = 251.5 daN
Poids du bardage : 12 x 12 x 3.25 = 468 daN
Poids propre du potelet : 51.2 x 12 = 614.4 daN
 G = 1334 daN
 ζ = 20.44 daN/cm²

Les élancements :
λx = Lx/ix = 156.6, λy = Ly/iy = 32.8
λmax = λx = 156.6  le plan de flambement est le plan de
Les charges permanentes : flexion.
Bardage  12 daN/m² K = 3.980
Poids propre des lisses  13 daN/m²
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Sous la combinaison 4/3.G + 3/2.Wn : Poteau au vent:


9/8 [K. 4/3 ζ + Kd. 3/2 ζfx ] = 1313.4 daN/cm² < ζe Wn1 = 90 (+1.3) 0.83. 6 = 582,66 daN/ml

Sous la combinaison G + We : Poteau sous le vent:


9/8 [K. ζ+Kd. 1.75. ζfx ] = 1481.71 daN/cm² < ζe Wn2= 90(-0.8) x 0.83 x 6 = - 358,56 daN/ml

Donc notre HEB180 convient pour les potelets. Traverse:


Wn3=90(+0.98) 0.83 x 6= 439,23 daN/ml

Dimensionnement des traverses: Vent3 (vent perpendiculaire au pignon fermé) δ = 0.82


Poteau au vent:
Poids propre de la traverse est estimé à : 10 daN/m²
G= (15+10) x 6 = 150 daN/m.l Wn1 = 90 (+1.14) 0.82. 6 = 504,8 daN/ml

Neige normale: Poteau sous le vent:


Sn= 55 x 6= 330da N/ml Wn2= 90(-0.79) x 0.82 x 6 = - 349,81 daN/ml

Vent normal: Traverse:


Wn=90(Ce- Ci) δ. S Wn3=90(+0.15) 0.82 x 6= 66,42 daN/ml

Les cas envisageables: Calcul des sollicitations:

Vent1 (vent perpendiculaire au pignon ouvert) : δ = 0.82 Les moments maximaux sollicitant la traverse sont :
Poteau au vent: Au faitage : + 14729 daN.m
Wn1= 90(+1) x 0.82 x 6 = 442.8 daN/ml Aux appuis : - 17684 daN.m
Donc les sections sont :
Poteau sous le vent:
Wn2=90(-1.14) x 0.82 x 6 = - 504.7 daN/ml Au faitage : Wx = 14729 / 24 = 613.7 cm3
 IPE 330
Traverse: Aux appuis : Wx = 17684 / 24 = 736.83 cm3
Wn3=90(-1.09) 0.82 x 6= - 482.6 daN/ml  IPE 360

Vent2 (vent perpendiculaire au long pan) δ=0.83


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N.B : Nous n’allons pas faire la vérification manuellement, usuel de sections ayant un rayon de giration important
mais avec SAP2000 : suivant chacune des directions principales d’inertie : profilés
H, profils creux, profils reconstitués soudés en croix ou en
caisson.

Les poteaux des portiques sont sollicités :


- A la flexion sous Mb, la compression sous N dans le
plan des portiques.
- A la compression simple sous N dans le plan du long
pan.

Donc il faut faire la vérification dans les deux plans.

1 - Calcul dans le plan du portique :


Notre traverse est un IPE 360 à l’encastrement avec le
poteau, on va prendre un HEB 360 et le vérifie.

D’après SAP2000 :
Voila, les « Ratios » sont nettement inferieur à « 1 ».
Mmax = 17680 daN.m
Dimensionnement des poteaux au flambement : Nmax = 17087 daN
Les éléments de toiture reportent au sol les charges IPE360 : It = 16270 cm4, Lt = 13 m
verticales (charges climatiques sur la toiture, équipements HEB360 : Im=43190= cm4, Lm= 9 m
suspendus...) par l’intermédiaire de poteaux, sollicités Longueur de flambement du poteau :
principalement en compression simple, mais éventuellement K = Im/Lm x Lt/It = 3.83
en flexion composée sous l’effet de charges horizontales Lf = 2.Lm.√ (1 + 0.4.K) = 28.6 m
(vent, engins mobiles...). Ces poteaux doivent, dans tous Elancement :
les cas, présenter une raideur transversale procurant la λx = Lf/ix = 185
résistance au flambement (article Composants d’ossatures. Contrainte de compression normale :
Composants tendus et comprimés, à moins d’être ζ = N / A = 17087 / 180.6 x 100 = 0.94 daN/mm²
maintenus par des entretoisements horizontaux, par Contrainte critique d’Euler :
exemple en façades. Ces conditions expliquent le choix ζk = ∏² x E / λx² = 6.04 daN/mm²
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Coefficient d’éloignement de l’etat critique : Vérifications des déplacements en tête :


μ = ζk / ζ = 6.43
Coefficient d’amplification de la contrainte de flexion : D’après SAP2000 :
Kf = (μ + 0.25) / (μ – 1.3) = 1.3
Contrainte de flexion : Sous la combinaison G + Sn :
ζf = Mmax / Wx = 7.36 daN/mm² Δ = 1,575 cm
Coefficient d’amplification de la contrainte de compression : Δ/h = 1.575 / 900 = 0,0017 < 1/400 = 0,0025
K1 = (μ-1)/ (μ-1.3) = 1.05 Donc le déplacement est acceptable.
Donc il faut vérifier que :
K1. ζ + Kf. ζf < ζe Sous la combinaison G + Wn :
 1.05 x 0.94 + 1.3 x 7.36 = 10.55 daN/mm² < ζe Vent1  Δ =0.110 m
Vent2  Δ =0.107 m
2 - Calcul dans le plan du long pan : Vent3  Δ =0.092 m
Il n’y a aucun risque de flambement dans ce plan a cause
des lisses de bardage qui liaisonnant les poteaux a mi- Les déplacements son excessif…!
hauteur. J’ai varié le poteau jusqu'à HEB550 et les déplacements
Pour confirmer : restent excessif…
Lf = h / 2 = 4.5 m Alors, j’ai trouvé une solution, j’ai changé le pied du poteau
L’élancement : d’une articulation à un encastrement… !
λy = Lf / iy = 60 Vent1  Δ =0.013 m
 k = 1.19 Vent2  Δ =0.012 m
Donc : K x ζ = 1.11 daN/mm² <<< ζe. Vent3  Δ =0.007 m

Enfin notre poteau HEB360 est convenable. Δ/h = 0.013 / 9 = 0,0014 < 1/400 = 0,0025
Enfin les déplacements sont acceptables.

Calcul des platines en pied de poteau :

Notre poteau est articulé en pied.


Effort de compression sous G+Se : N = 15170 daN
Effort de soulèvement au vent sous G+We : V = 5340 daN
Béton dosé à 350 Kg/m3 de ciment, ζ = 80 daN/m²
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Pour la surface du platine : Le jarret :


On suppose b = 48 cm, a = 48 cm.
ζ = N/ab = 15170 / (48X48) = 6.58 daN/cm² << ζ. C’est un dispositif de renforcement
du portique, situe entre le poteau et
la traverse. Il n’est pas économique
d’utilise une traverse IPE360 du faitage
jusqu'à poteau, donc on met un IPE330
et on l’assemble avec le jarret.

1 – La longueur du jarret :

La longueur du jarret se détermine en considérant qu’au


point F la contrainte maximale dans la traverse = ζe.

Mf = ζe. Wx = 17112 daN.m


Mb = - 17684 daN.m
Mc = + 14729 daN.m

Epaisseur de la platine : L’équation de la courbe des moments est de la forme :


t = U. √ (3xζ / ζe) = 5.44 cm  t = 10 mm Y = a. x²
Pour x = 7.15  Y = Mc + Mb = 32413 daN.m
Diamètre des goujons :  a = Y / x² = 32413/7.15² = 634,02
Effort de traction par goujon : V / 2 = 2670 daN Pour x = 1.15 – J  Y = Mf = 17112 daN.m
Effort admissible par goujon : Alors : 17112 = 634,02 (7.15 – J) ²
Na = 0.1 (1+ 7x350/1000) x (Ф/ (1+ Ф/250)²) x (20 x Ф +  J = 1.95 m
19.2 Ф + 7 Ф) > V/2
2 – La section du jarret :
 Ф >14  Ф = 16 cm
N.B : Notre jarret est réalisé par Oxycoupage en biseau d’une
D’après les annexes VI et VII : poutrelle IPE360, ensuite soudé les deux tançons.
Les dimensions de la plaque d’assise sont : 380x440, t= 25.
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Voila la conception d’un jarret : Résume :

Voila les éléments qui constituent notre structure :

L’élément Dimension
Panne IPE 120
Lierne Φ = 8 mm
Echantignole t = 8 cm, e = 12 mm
Lisse IPE 140
Potelet HEB 180
Traverse IPE 330
Poteau HEB 360
Jarret J = 1,95 m
Platine 48 x 48 cm²
Tige d'ancrage Ф = 16 cm

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