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Essai Œdométrique

I. INTRODUCTION :
La Lorsqu’un sol saturé est soumis à une charge, elle est généralement
supportée initialement par l’eau interstitielle. L’eau est ensuite chassée suite au
gradient de pression qui s’établit. Ainsi, les surpressions interstitielles diminuent
alors que les contraintes effectives augmentent et on atteint un nouvel état
d’équilibre.
La consolidation est le terme qui regroupe l’ensemble de ces phénomènes.

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II. But et Définition :
L’essai œdométrique permet d’évaluer l’amplitude des tassements des
ouvrages ainsi que leurs évolutions dans le temps. Le but de l’essai étant de
déterminer quelque caractéristique du sol, à savoir :

 La pression de consolidation cc.


 Le coef de compression Cc
 Le module œdométrique E’
 le coef de gonflement Cg.

III. Principe de l’essai :


L’échantillon saturé est placé dans une enveloppe rigide, on exerce sur sa
partie supérieure une pression variables à l’aide d’un piston et on mesure les
affaissements observés à l’aide d’un comparateur (1/100 de mm) après la
stabilisation. On détermine ainsi la relation entre les contraintes effectives Ϭ’ et
les déformations verticales εv .
Par analogie avec le module d’Yong E (théorie de l’élasticité linéaire loi de
Hook) on va définir le module œdométrique : Eoed exprimé en MPa .

IV. Description de l’appareillage :


L’Œdomètre se compose de :
- La un cylindre en métal contrant l’échantillon, ayant une paroi lisse
indéformable.
- Deux pierres poreuses assurant le drainage des deux faces de
l’échantillon.
- Bâti de chargement, comprend essentiellement un levier qui transmet les
surcharges au piston.
- Disque de poids connus pour charger l’échantillon.
- Comparateurs mécanique pour la mesure des tassements.
-
Appareillage d’usage courant :
- Une trousse coupante pour tailler l’échantillon.
- Une balance électronique de pression pour mesurer les teneurs en eau.
- Une étuve, un couteau, chronomètre donnant la seconde.
- Deux papiers filtrent pour protéger les pierres poreuses de colmatage dû
aux grains fins.

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V. Préparation de l’échantillon :
En dispose généralement d’échantillon cylindrique paraffine :

Déparaffinage de la carotte à l’aide d’un couteau.

- Dresser les faces supérieures et inférieures de la carotte planes et


parallèles.
- A l’aide de la trousse coupante ramené la carotte de sol aux mêmes
dimensions que l’éprouvette d’essai, on utilise la trousse coupante de
diamètre 70 mm
- Huiler légèrement l’intérieur de la trousse coupante.
- Commencer à tailler la carotte de sol, en s’appuyant sur la trousse
coupante, d’une façon tronconique afin de conserver un diamètre toujours
supérieur au diamètre final.
- Araser les deux faces supérieures et inférieures, de la trousse coupante.
- Ajuster progressivement le diamètre de l’éprouvette a celui de la trousse
coupante pour permettre l’enfoncement, et l’enfoncer au fur et à mesure
de la teneur en eau avant l’essai.

VI. Exécution de l’essai :


1- Misse-en de l’échantillon sur le bâti de consolidation :
- Placer l’échantillon de sol et son module dans le corps de la cellule.
- Poser le corps de la cellule sur la base sans oublier le joint et le papier
filtre sur la pierre poreuse.
- Serrer le trois vis de fixations.
- Mettre en place le piston sans oublier le papier filtre entre l’échantillon et
la pierre poreuse du piston.
- Placer la cellule sur le bâti de chargement.
- Disposer l’étrier de charge ainsi que le comparateur, sans oublier de
remettre à zéro ce dernier.

2- Chargement de l’éprouvette sur le bâti de consolidation :


Le moule étant mis sur le bâti de consolidation, l’éprouvette doit être saturée.
Remplir la cellule de consolidation avec de l’eau distillée.
La charge maximale a appliquée à l’éprouvette dépend de la nature du sol et des
charges réelles que l’on veut lui faire supporter. Généralement il suffira
d’appliquer une charge maximale de 8 bars et éventuellement 16 bars. Le
chargement se fera de la manière suivante :

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A. Premier chargement :
- La plus faible entre 0,5 bars et la plus moitié environ de la pression de
préconsolidation supposée, pour un sol normalement consolidé.
- 0,25 bars pour un sol sous consolidé ou pour une carotte extraite à une
profondeur inférieure à 3 ou 4 mètres.
- 0,05 bars (pression due au poids au piston) pour un sol très compressible.
Poser doucement les poids nécessaire sur le plateau de charge.
Si la pression de préconsolidation est très élevées et l’éprouvette a tendance a
gonflait en présence d’eau, empêcher ce gonflement.
Pour cela, maintenir l’équilibre par augmentation progressive des charges
jusqu’à l’apparition d’un début de tassement, noter la pression correspondante,
poursuivre normalement l’augmentation des charges comme indiquée au
paragraphe suivants :

Temps 0 6 15 30 1 2 4 8 15 30 1 2 4 8 24
s s s s mi min min min mi min h h h h h
n n

B. Charges successives :
Appliquer successivement toutes les 24 heures charges suivantes :

Charge 0,05 0,1 0,25 0,5 1 2 4 8 16


bar bar bar bar bar bars bars bars bars

Charger progressivement et ne jamais enlever un poids pour en mettre un


plus lourd, le déchargement instantané risquant de fausser l’essai.

C. Déchargement : *
24 heures après l’application de la dernière charge 16 bar, en commence à
enlever les poids progressivement 4 bars, 1 bars, 0,05 bars, par exemple en
effectuant alors une lecture du comparateur toutes les 24 heures seulement.

D. Fin de l’essai : *
A la fin d’essai, en enlevé l’éprouvette du moule, on sèche l’eau de surface
avec deux papier filtre, on le pesé et on le met à l’étuve pour déterminer la
teneur en eau finale et le poids spécifique sec.

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Application :

Soit un échantillon de sol de hauteur initiale h 0 =24 mm est soumis au


laboratoire a un essai œdométrique selon les cycles de chargement-
déchargement suivants :

Contrainte (ϭ‘) dh (mm) H (mm) Indice des vides


(bar)
0 0 24 0,808
0,31 0,12 23,88 0,799
0,7 0,25 23,75 0,789
1,25 0,39 23,61 0,779
2,65 0,68 23,32 0,755
5,25 1,54 22,46 0,692
10,45 2,50 21,50 0,620
2,65 2,41 21,59 0,626
0,05 1,25 22,75 0,714

VII. Les réponses :


Soit :

La hauteur des pleins (hauteur de la matière tous vides exclus) : hp = 13,27 mm

1- Le tableau est complet en haut.


2- La courbe de compressibilité (e, log ϭ‘).
3- La contrainte de préconsolidation ϭ‘p :
log (Ϭ ¿¿ p)=0,43 ⇒ Ϭ p=2,70 ¿
L’indice de compression et de gonflement :
−∆ e
Cc=
∆ .logϬ
 Cc=¿La pente BD :
−(e D−e B)
Cc=
log Ϭ D−log Ϭ B

−(0,620−0,692)
Cc=
1,02−0,72

Cc=0,24

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 La pente EA :
−(e A−e E )
Cg=
log Ϭ A−log Ϭ E
−(0,757−0,789)
Cg=
(0,42−(−0,15 ))
Cg=0,056
On a :

0,2 < Cc < 0,3 ⇒ Le sol est Argile (Moyenne assez fortement compressible).

4- Les indices de compression et de gonflement (Cc et Cg) respectivement :


∆e
 Cc=
∆ .logϬ '

La ponte BC :

e C −e B
Cc=
logϬ C −log Ϭ B
0,620−0,799
Cc=
log(10,45)−log(0,31)
−0,179
Cc=
1,019+ 0,508
Cc=−0,117
∆e
 Cg= '
∆ . log ⁡(Ϭ )
La ponte CD :
e D −e C
Cg=
log Ϭ D −log Ϭ C

0,714−0,626
Cg=
log( 0,05)−log(2,65)

0,088
Cg=
−1,301−0,423

Cg=−0,051

5- Lors d’application de pression et de préconsolidation élevées on observe


un gonflement car en général la légère diminution de l’indice des vides en

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fonction des contraintes appliquées et le comportement des matériaux est
écrite donc l’indice des vides ou on a observé en gonflement.
6- La cellule de l’œdométrie a des parois indéformables à cause de l’effet
des agents chimique de la cimentation et de la dessiccation du sol.
7- Dans l’étude du tassement d’ouvrage en fonction du temps et de
chargement est intéresse à l’étude de tassement dans le temps est un
temps nécessaire à la consolidation plusieurs méthodes sont utilisé à cette
fin les plus connues :
 Méthode de Casagrande.
 Méthode de Taylor.

VIII.CONCLUSION :
Les Par la réalisation de ce TP en déduit :

La perméabilité est influence par le taux d’argile, dans les mélanges et par les
dégrée de saturation elle diminue avec l’augmentation de pourcentage d’argile et
croit augmentant le dégrée de saturation.

Les sols non saturés soumis aux assai de cisaillement présentes ici par des
mélanges sable argile, ont présente des contraintes de cisaillement variable, qui
s’accroissent en augmentation la succion et la contrainte normale appliquée et
décroissant en fonction de l’augmentation de pourcentage de la teneur en eau.

Les essais œdométriques montrent l’effet de la succion sur le comportement


de sols non saturés, l’augmentation de la succion introduit une faible
déformation des sols non saturés, ce qui implique succion rigidifie le sol et
augment la pression de consolidation, la succion permet aussi d’obtenir une très
bonne estimation de la perméabilité, augmentation de taux d’argile augment les
déformations du sol, diminue sa rigidité et augment la compressibilité des sols.

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