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Compte rendu n°02

En Béton armé :

*** Essai d'écrasement du béton ***

L’institut supérieure des études technologiques de


TOZEUR

 Nom : Moilhi
 Prénom : Hamza
 Classe : TP 22
 Année scolaire : 2018/2019

Sous la supervision de
Monsieur Hannachi. Lazher
1. Introduction :
Un essai de compression mesure la résistance à la compression d'un matériau sur
une machine d'essais mécaniques suivant un protocole normalisé. Les essais de
compression se font souvent sur le même appareil que l'essai de traction mais en
appliquant la charge en compression au lieu de l'appliquer en traction. Pendant
l'essai de compression, l'échantillon se raccourcit et s'élargit. La déformation
relative est « négative » en ce sens que la longueur de l'échantillon diminue. La
compression tend de plus à amplifier les irrégularités latérales de l'échantillon

Et, au-delà d'une contrainte critique, l'échantillon peut fléchir et la flèche peut


s'accentuer jusqu'au flambage.

2. But de TP :
Il s’agit d’un essai destructif mené sur un échantillon de béton. Cette essai
couramment utilisée en laboratoire, permet de connaitre le comportement
mécanique de béton en compression simple et notamment sa résistance ultime.

Sous la supervision de
Monsieur Hannachi. Lazher
3. L’appareillage de TP :

Pour réaliser l'essai d'écrasement de béton (essai de contrainte) :

 Presse hydraulique avec cadence mètre.


 Appareil de surfaçage de soufre + accessoires.
 Appareil de fendage de béton.
 Scléromètre.
 Balance électrique.
 5 éprouvettes en béton (sable, eau, graviers, ciment)

Sous la supervision de
Monsieur Hannachi. Lazher
4. Résultats
Les Figures (courbes) montrent l’ensemble des correspondances des résultats
des essais destructifs et non destructifs aux différents âges. Si pour l’ensemble
des compositions, les résistances aux deux premières semaines déterminées par
écrasement sont supérieures à celles déterminées par le scléromètre avec une
différence maximale de 27 % à 7 jours et 36 % à 14 jours pour le béton B1, cette
relation s’inverse pour les bétons plus âgés (28 jours) où la diminution peut
atteindre les 17 % pour le béton B5. Toutefois les valeurs moyennes des
variations des résistances déterminées par ces deux méthodes sont de 17 %, 24
% et 7 % respectivement à 7, 14 et 28 jours. On note une augmentation pour les
deux premiers âges et une diminution à 28 jours, toutefois ces variations
diminuent avec le mûrissement du béton.

Figure1 : Resistances des bétons à 7 jours

Sous la supervision de
Monsieur Hannachi. Lazher
Figure 1: Resistances des bétons à 14 jours

Figure 2 : Resistances des bétons à 28 jours

Sous la supervision de
Monsieur Hannachi. Lazher
 Remarque :

Lors de l’interprétation des résultats d’écrasement du béton nous avons tiré deux
remarques importantes:

 D'abord nous avons trouvé que le rapport entre la résistance du béton à 7
jours et celle à 28 jours est supérieur à 70% dans tous les essais sur les
différents éléments de l'ouvrage ; il y'a même un essai qui a donné un
rapport entre les deux résistances égale à 100% !! (Nous avons trouvé
dans cet essai que la résistance à 7 jours = 29.3 MPa et celle à 28 jours
= 29.6 MPa)

 Dans l'un des essais d'écrasement, nous avons remarqué que la résistance
obtenue dans une éprouvette cylindrique à 7 jours est supérieure à la
résistance obtenue dans une autre éprouvette à 28 jours (fc7j = 29.4
MPa et fc28 = 28.7 MPa)

Conclusion

Ce travail a consisté en l’étude de la relation entre les résistances des bétons


déterminées par les essais d’écrasement et par les essais sclérométriques et
l’influence de la variation des rapports de la composition (S/S+G et E/C) sur
cette relation.

L’écrasement des éprouvettes étant les essais usuels pour déterminer la


résistance des bétons, Il ressort de l’ensemble des résultats que les essais
sclérométriques conviennent mieux aux bétons relativement âgés plutôt qu’aux
bétons jeunes.

Sous la supervision de
Monsieur Hannachi. Lazher

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