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1- But de l’essai :
2- Principe de l’essai :
Un échantillon de sol est placé dans une boîte cylindrique rigide, de section circulaire
entre deux pierres poreuses assurant son drainage. Un piston permet d'appliquer sur
l'échantillon une contrainte verticale uniforme constante pendant un temps déterminé. On
peut établir des courbes de compressibilité (indice des vides en fonction de la contrainte) et
de consolidation (variation relative de tassement en fonction du logarithme du temps).
A l’aide d’un piston relié à un dispositif de chargement par l’intermédiaire d’un bras
de levier, l’échantillon ce comprime, en relève en même temps sur le comparateur les
valeurs du tassement.
* Diamètre 70 mm
* Hauteur initiale H0 = 19mm.
4- Préparation de l’échantillon :
5- Exécution de l’essai :
2
* On place la cellule sur le bâti de chargement, et on dispose l’étrier ainsi que le
comparateur, on ramenant se dernier au zéro et notant la valeur du petit cadrant.
* On remplie la cellule avec de l’eau du robinet.
- Le sol est placé dans une enveloppe rigide, on exerce à sa partie supérieure une pression
variable à l’aide d’un piston et l’on mesure les affaissements observés.
- Après avoir mis le moule sur le bâti de la consolidation, on sature l’éprouvette en
remplissant la cellule de consolidation avec de l’eau distillée.
- On détermine ainsi la relation entre contraintes et déformations, pour cela il faut que :
- La hauteur de l’échantillon soit grande vis-à-vis de la dimension des grains pour que l’on
puisse admettre que la répartition des charges est homogène.
- L’échantillon ne soit pas trop épais pour que les tassements soient rapidement stabilisés.
- Le diamètre de l’échantillon soit grand vis-à-vis de sa hauteur pour que l’effet de
frottement des parois latérales puisse être négligé.
- On place les poids sur le plateau, de manière à faire croître graduellement la pression
appliquée à l’échantillon et pour cela on double la pression lors de chaque chargement.
- La tendance n’est pas trop rapide et la progression géométrique convient à la nature du
phénomène.
- A chaque fois qu’on double le poids, on observe le tassement de l’échantillon.
a) Premier chargement :
0 6 15 30 1 2 4 8 15 30 1 2 4 8 24
Temps
s s s s mn mn mn mn mn mn h h h h h
b) Charges successives :
c) Déchargement :
3
24 heures après avoir appliqué à l’échantillon la dernière charge de 32 kg, on
commence à décharge progressivement 16kg, 8kg en effectuant les mêmes lectures que
pour le chargement et ceci tout les 24heures.
d) Fin de l’essai :
Le tassement "∆H" :
H H H 0
Avec :
- H : Hauteur finale.
- H0 : Hauteur initiale.
H e
H 0 1 e0
Avec :
- e : Hauteur finale.
- e0 : Hauteur initiale.
Le tassement de consolidation :
La consolidation primaire :
La consolidation secondaire :
Elle est plus lente, qui semble être le résultat d’un arrangement progressif de la
structure du sol, elle est due aux déformations des couches absorbées.
C’est un écoulement visqueux, le tassement augmente aussi longtemps que la surcharge
s’exerce.
Degré de consolidation U :
4
C’est le rapport entre le tassement au temps t (St) et le tassement final (S ∞).
St
U est un facteur du temps : U
S
E
Le module oedométrique E : H
H0
La contrainte de consolidation σ ’c :
C’est la plus grande contrainte qu’à subit le sol au cours de son histoire, elle se
détermine expérimentalement par " la méthode de CASAGRANDE " qui est la suivante : à
partir de la courbe de compressibilité e = f (log σ), on prolonge les deux paliers de la
courbe qui par leur intersection on obtient " σ ’c ".
e
Le coefficient de compressibilité Cc : Cc
log
Le coefficient de consolidation Cv :
k E'
Cv
w
Avec:
K : perméabilité du sol.
γw : poids spécifique du sol.
E’ : module oedometrique.
Cv t
Tv
h
B : PARTIE PRATIQUE
1- Calculs préliminaires :
5
1.1 Les contraintes :
Avec :
- Le rapport du bras de levier : 10cm.
- Poids du piston : 1,094 Kg = 10,94 N.
d 2 72
- La surface du moule S S 38,48cm 2
4 4
Charge
1 2 4 8 16
(kg)
σ (N /cm²) 5.65 10.74 20.93 41.32 82,09
Poids de l’eau
w= x 100.
Poids du sol
Avant l’essai :
(65.078- 59.698)
Wi = x 100.
(59.698-35.96)
Wi = 22.66 %
Après l’essai :
(68.644-62.542)
6
Wi = x 100.
(62.542-35.735)
Wi = 22.76 %
Poids de l’eau
Wf = x 100.
Poids du sol
(211.571-198.422)
Wf = x 100.
(198.422-126.142)
Wf = 18.2%
Ws
Hp (Hp est constante au cours de l’essai).
Gs w S
Avec :
G s Vt w
Ws
1 Gs w f
7
2,7 66,38 1
Ws 127,56 gr
1 2,7 0,15
D’où :
127,56
Hp 1,23cm
2,7 1 38,48
h hp
e0
hp
Où on utilise la formule suivante :
w s w Gs w w s
e0 wi Gs . (Car S r 1 (sol saturé))
w w w e
AN : e0 =0,2271 x 2,7
2- La courbe oedometrique :
H0 Hi
On sait que :
1 e 0 1 ei
H
Ce qui donne ei i 1 e0 1
H0
Avec :
e0 = 0,613.
H0 = 19 mm.
Hi = 19 – ((lecture sur le comparateur) x 0,01).
P (kg) 0 2 4 8 16 16 8 4 3
8
σ (N/cm²) 0,28 10,47 20,66 41,04 81,80 81,80 41,04 20,66 15,56
Log σ -0,56 1,02 1,32 1,61 1,91 1,91 1,61 1,32 1,19
Lecture sur
le
comparateu
r 0 34,1 29,1 23,7 18,2 19,2 20,7 21,4 22,4
Hi (mm) 19 18,659 18,368 18,131 17,949 17,757 17,964 18,178 18,402
ei 0,609 0,580 0,555 0,535 0,520 0,504 0,521 0,539 0,558
Le tableau 2.1 nous a permis de tracer la courbe de compressibilité (la courbe charge –
décharge). On peut ainsi en-tirer le coefficient de consolidation :
∆e 0.535-0.504
Cc = - = - = 0.103
∆ log σ 1.91-1.61
Cc=0.103
2.3 Les coefficients Cr et Cg:
9
e 0,367 0,379
Cr 0,012
log 0,46 0,55
Cr=0,012
e 0,252 0,245
Cg 0,023
log 1,324 1,622
Cg=0,023
σc ’ =10.05 N/cm²
3- La courbe de consolidation :
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Comparateur 328 327 325,5 324 322 320 317,2 315 311,8 308,2
∆H (mm) 0,72 0,73 0,745 0,76 0,78 0,8 0,828 0,85 0,882 0,918
H (mm) 18,280 18,270 18,255 18,240 18,220 18,200 18,172 18,150 18,118 18,082
ei 0,548 0,547 0,546 0,545 0,543 0,541 0,539 0,537 0,534 0,531
H= F (log T)
18,300
18,250
18,200
H
18,150
18,100
18,050
1,00 10,00 100,00 1000,00 10000,00
log T
Tracé du graphe H = f (log t).
Cv est le coefficient qui relie les temps de tassement à l’épaisseur de la couche du sol,
il se détermine par la méthode de CASAGRANDE.
On prend un temps qui se rapproche du temps d’origine (par exemple T 1= 0,1 mn).
On multiplie ce dernier par 4, pour utiliser une des caractéristique des paraboles (la
courbe est une parabole) T2 = 4T1= 0,4 mn.
On trace le début de la courbe de consolidation dans les axes (T, H).
H 0c H 1 H 1 H 2 H oc H 1 H 1 H 2 2 H 1 H 2
D’où :
H oc 18,27 mm
2
H
T50% 0c
Cv 2
t 50
Avec :
12
Cv t
Tv
H2
- Le degré de consolidation U.
- Le coefficient de consolidation Cv.
- Le facteur temps tv.
- Le temps de consolidation, et le temps de réduction de la consolidation.
Remarque : On constate que le teneur en eau après essai a augmenté, ce qui peut être
expliqué par la saturation de sol avant de débuter la manipulation.
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5-Conclusion :
L’essai à l’oedomètre est une méthode très efficace pour le calcul du tassement et
du temps de consolidation.
L’estimation de la valeur du tassement final d’un sol qui doit abriter une
construction, ainsi que la détermination du temps de ce denier ; ce sont deux paramètres
importants pour la sécurité, notamment pour les constructions stratégiques ou de grandes
dimensions.
Lorsque les tassements sont uniformes, ils ne sont pas très préjudiciables. Tant dis
que le sol pourrais ne pas être homogène sur toute la surface du projet. Cela va créer des
dénivellations entre les différents points d’une fondation. C’est ce qu’on appelle :
"tassements différentiels".
Remarques :
Les anomalies qui peuvent surgir dans les graphes ou dans les résultats numériques,
sont dues, généralement, aux défauts des échantillons de sol, des appareils de
mesures, du matériel utilisé ou aux erreurs d’observation.
On peut citer que la manipulation ne s’est pas passée dans des conditions idéales,
vue le non respect du temps exact du chargement et déchargement. Mais cela n’a
pas beaucoup influencé sur les résultats.
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