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CAPES

Exercices Corrigés
Formes quadratiques
2009-2010

Exercice 1 Soit B une forme bilinéaire sur un espace vectoriel réel V et


soit q sa forme quadratique associée.
1. Montrer l'identité de Cauchy
q (q(u)v − B(u, v)u) = q(u) [q(u)q(v) − B(u, v)B(v, u)] . (1)

2. En déduire, si q est dénie positive, l'inégalité de Cauchy-Schwarz


B(u, v)B(v, u) ≤ q(u)q(v). (2)

Solution -

1. La formule s'obtient par un calcul direct utilisant la bilinéarité de B .


En eet pour tous u, v ∈ V , on a :

q (q(u)v − B(u, v)u) = B(q(u)v − B(u, v)u, q(u)v − B(u, v)u)


= q(u)2 B(v, v) − q(u)B(u, v)B(v, u)
− B(u, v)q(u)B(u, v) + B(u, v)2 B(u, u)
= q(u)2 q(v) − q(u)B(u, v)B(v, u)
− B(u, v)2 q(u) + B(u, v)2 q(u)
= q(u)2 q(v) − q(u)B(u, v)B(v, u)
= q(u) [q(u)q(v) − B(u, v)B(v, u)] .

2. Si q est dénie positive alors le membre de gauche de l'identité de


Cauchy est positif ou nul et donc, pour tout u, v ∈ V ,

q(u) [q(u)q(v) − B(u, v)B(v, u)] ≥ 0.

 Si u est nul, l'inégalité de Cauchy-Schwarz est trivialement vériée.

1
 Supposons u non nul. Alors q(u) > 0, et l'on déduit encore que pour
tout vecteur v ,

q(u)q(v) − B(u, v)B(v, u) ≥ 0.

L'inégalité de Cauchy-Schwarz est donc également vériée.

Exercice 2 Soit Rn [X] l'espace vectoriel des polynômes réels de degré infé-
rieur ou égal à n (n ≥ 1). Pour tous P, Q ∈ Rn [X], on pose
Z 1
B(P, Q) = tP (t)Q0 (t)dt et q(P ) = B(P, P ).
0

1. Montrer que B est une forme bilinéaire. Est-elle symétrique ? antisy-


métrique ?
2. Montrer que q est une forme quadratique. La forme q est-elle dénie ?
Si ce n'est pas le cas, exhiber un vecteur isotrope non nul.
3. Calculer la matrice de q dans la base Bn = (1, X, . . . , X n ).
4. Pour n = 2, déterminer la signature de q. La forme q est-elle positive ?
négative ?
5. Déterminer une base de R2 [X] qui soit q-orthogonale.

Solution -

1. Pour tous P1 , P2 , Q ∈ Rn [X] et tout a ∈ R, on a


Z 1
B(P1 + aP2 , Q) = t(P1 (t) + aP2 (t))Q0 (t)dt
0
Z 1 Z 1
0
= tP1 (t)Q (t)dt + a tP2 (t)Q0 (t)dt
0 0
= B(P1 , Q) + aB(P2 , Q),

et donc B est linéaire à gauche.


D'un autre côté, pour tous Q1 , Q2 , P ∈ Rn [X] et tout a ∈ R, on a
Z 1
B(P, Q1 + aQ2 ) = tP (t)(Q1 + aQ2 )0 (t)dt
0
Z 1 Z 1
0
= tP (t)Q1 (t)dt + a tP (t)Q02 (t)dt
0 0
= B(P, Q1 ) + aB(P, Q2 ),

et donc B est linéaire à droite, ce qui achève de montrer que B est une
forme bilinéaire.

2
Remarquons que

Z 1 Z 1
1
B(1, X) = tdt = , et B(X, 1) = t2 × 0dt = 0,
0 2 0

et donc B n'est ni symétrique ni antisymétrique.

2. Par construction, q est une forme quadratique. D'autre part,

Z 1
q(1) = B(1, 1) = t × 0dt = 0,
0

donc 1 est un vecteur isotrope et q n'est pas dénie.

3. Notons que la forme polaire S de q n'est pas B mais sa symétrisée


dénie pour tous P, Q ∈ Rn [X],

1
S(P, Q) = (B(P, Q) + B(Q, P )) .
2

Donc la matrice de q dans la base Bn est la matrice Mn = (mij )1≤i,j≤n+1 ,



1¡ ¢
mij = B(X i−1 , X j−1 ) + B(X j−1 , X i−1 ) .
2

Donc
µ Z 1 Z 1 ¶
1 i+j−2 i+j−2
mij = (j − 1) t dt + (i − 1) t dt
2 0 0
µ ¶
1 j−1 i−1 i+j−2
= + = .
2 i+j−1 i+j−1 2(i + j − 1)

Finalement
µ ¶
i+j−2
Mn = . (3)
2(i + j − 1) 1≤i,j≤n+1

 1 1

0 4 3
4. La matrice de q dans B2 est M2 =  1
4
1
3
3
8
 et donc,
1 3 2
3 8 5

1 2 1 2 3
q(a + bX + cX 2 ) = b2 + c2 + ab + ac + bc.
3 5 2 3 4

3
Nous allons eectuer une réduction de Gauss de q . On a
µ ¶
2 1 2 3 3 2 2
q(a + bX + cX ) = b + b(a + c) + ac + c2
3 2 2 3 5
1 3 9 2 1 3 9 2 2 2
= (b + a + c) − ( a + c) + ac + c2
3 4 8 3 4 8 3 5
1 3 9 2 3 2 27 2 9
= (b + a + c) − a − c − ac
3 4 8 16 64 16
2 2 2
+ ac + c
3 5
1 3 9 7 2 5 3
= (b + a + c)2 − c + ac − a2
3 4 8 320 48 16
1 3 9 2 3 2 5 7 2
= (b + a + c) − (a − ac) − c
3 4 8 16 9 320
1 3 9 3 5
= (b + a + c)2 − (a − c)2
3 4 8 16 18
25 2 7 2
+ c − c
1728 320
1 3 9 3 5 1 2
= (b + a + c)2 − (a − c)2 − c .
3 4 8 16 18 135
De cette expression, q est de signature (1, 2) et q est non-dégénérée.
De plus, q n'est ni positive ni négative.
5. On considère les formes linéaires `1 , `2 , `3 gurant dans la réduction de
Gauss de q obtenue ci-dessus : si P = a + bX + cX 2 ,
3 9 5
`1 (P ) = b + a + c, `2 (P ) = a − c et `3 (P ) = c.
4 8 18
La famille (`1 , `2 , `3 ) est une base de (R2 [X])∗ et la base (P1 , P2 , P3 )
dont la base duale est (`1 , `2 , `3 ) est une base q -orthogonale.
 3 
4 1 0
Soit Q =  1 0 0  la matrice de passage de B2∗ à (`1 , `2 , `3 ).
9 5
8 − 18 1
La matrice de passage de B2 à (P1 , P2 , P3 ) est donnée par
P = t Q−1 .
Pour calculer Q−1 , nous allons résoudre le système linéaire
   
a A
Q b  =  B .
c C
Ce système s'écrit
 3
 4a+b = A
a = B
 9 5
8 a − 18 b + c = C.

4
Un calcul aisé donne a = B , b = A − 34 B et c = 5
18 B + C , soit
 
0 1 0
Q−1 = 1 − 34 0 .
5
18 − 43 1

De la relation P = t Q−1 , on déduit que

3 5 4
(X, 1 − X, − X + X 2)
4 18 3
est une base q -orthogonale de R2 [X].

Exercice 3 Soit
½µ ¶ ¾ µ ¶
a b 1 1
V = ∈ M2 (R); a − d = 0 et J = .
c d 1 −1

On dénit l'application
B : V × V −→ R
en posant, pour tous M, N ∈ M2 (R),
B(M, N ) = Tr(M JN ). 1

1. Montrer que B est une forme bilinéaire. Est-elle symétrique, antisymé-


trique ?
µµ ¶ µ ¶ µ ¶¶
1 0 0 1 0 0
2. Montrer que B = , , est une base de
0 1 0 0 1 0
V.
3. Déterminer la matrice dans la base B de la forme quadratique q dénie
en posant, pour tout M ∈ M2 (R), q(M ) = B(M, M ).
4. Déterminer la signature de q, son rang et son noyau. La forme q est-elle
dénie ? positive ? négative ?
5. Déterminer F ⊥ (c'est-à-dire le q-orthogonal de F ) où
½µ ¶ ¾
a 0
F = ∈ M2 (R); a − d = 0 .
0 d

Solution -

1. Tr désigne l'opérateur trace.

5
1. Pour tous M1 , M2 , N ∈ V et tout a ∈ R, on a
B(M1 + aM2 , N ) = Tr((M1 + aM2 )JN )
= Tr(M1 JN + aM2 JN ) = Tr(M1 JN ) + aTr(M2 JN )
= B(M1 , N ) + aB(M2 , N ),
et donc B est linéaire à gauche.
D'un autre côté, pour tous N1 , N2 , M ∈ V et tout a ∈ R, on a
B(M, N1 + aN2 ) = Tr(M J(N1 + aN2 ))
= Tr(M JN1 + aM JN2 ) = Tr(M JN1 ) + aTr(M JN2 )
= B(M, N1 ) + aB(M, N2 ),
et donc B est linéaire à droite. Ceci achève de montrer que B est une
forme bilinéaire.

Nous allons montrer que B n'est ni symétrique


µ ¶ ni antisymétrique.
µ ¶Pour
0 0 0 0
cela, considérons les matrices M0 = et N0 = . On
0 1 1 1
a
µ ¶µ ¶µ ¶
0 0 1 1 0 0
M0 JN0 =
0 1 1 −1 1 1
µ ¶µ ¶ µ ¶
0 0 0 0 0 0
= = ,
1 −1 1 1 −1 −1
µ ¶µ ¶µ ¶
0 0 1 1 0 0
N0 JM0 =
1 1 1 −1 0 1
µ ¶µ ¶ µ ¶
0 0 0 0 0 0
= = .
2 0 0 1 0 0
Il en résulte que B(M0 , N0 ) = −1 et B(N0 , M0 ) = 0 et donc
B(M0 , N0 ) 6= ±B(N0 , M0 ),
ce qui montre B n'est ni symétrique ni antisymétrique.
µ ¶
a b
2. Pour tout ∈ V , on a
c a
µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
a b 1 0 0 1 0 0
=a +b +c ,
c a 0 1 0 0 1 0
et donc B engendre V . D'un autre côté,
µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
0 0 1 0 0 1 0 0
=a +b +c
0 0 0 1 0 0 1 0
équivaut à a = b = c = 0 et donc B est libre. Ainsi B est une base de
V.

6
µ ¶
a b
3. Soit M = ∈ V . On a
c a
µµ ¶µ ¶µ ¶¶
a b 1 1 a b
q(M ) = Tr
c a 1 −1 c a
µµ ¶µ ¶¶
a+b a−b a b
= Tr
c+a c−a c a
µµ ¶¶
a(a + b) + c(a − b) b(a + b) + a(a − b)
= Tr
a(c + a) + c(c − a) b(c + a) + a(c − a)
= a(a + b) + c(a − b) + b(c + a) + a(c − a) = 2(ab + ca).

Soit
q(M ) = 2(ab + ca). (4)
 
0 1 1
La matrice de q dans B est  1 0 0 .
1 0 0
µ ¶
a b
4. Eectuons une réduction de Gauss de q . Soit M = ∈ V . On
c a
a
1 1
q(M ) = 2a(b + c) = (a + b + c)2 − (a − b − c)2 .
2 2
D'après cette expression, q est de signature (1, 1), elle est dégénérée et
rg q = 2. De plus, elle n'est ni positive ni négative et donc non dénie.
µ ¶
a b
De cette expression, on déduit aussi que ∈ ker q si et seule-
c a
ment si½µ a+b+c ¶ = a − b¾ − c = 0, soit a = 0 et b = −c. Ainsi
0 a
ker q = , a∈R .
−a 0
5. La partie F estµla droite¶ vectorielle engendrée par la matrice identité
a b
I2 . Ainsi M = ∈ F ⊥ si et seulement si S(M, I2 ) = 0 où S
c a
est la forme polaire de q . La forme polaire S de q est la symétrisée de
B , c'est-à-dire que S vérie pour tous M, N ∈ M2 (R),
1
S(M, N ) = (Tr(M JN ) + Tr(N JM )) .
2
Donc
µµ ¶µ ¶¶ µµ ¶µ ¶¶
1 a b 1 1 1 1 1 a b
S(M, I2 ) = Tr + Tr
2 c a 1 −1 2 1 −1 c a
µµ ¶µ ¶¶ µµ ¶¶
a b 1 1 a+b a−b
= Tr = Tr
c a 1 −1 c+a c−a
= b + c.

7
Ainsi, on déduit que
½µ ¶ ¾
⊥ a b
F = , a, b ∈ R .
−b a

Exercice 4 Eectuer une réduction de Gauss et déterminer le noyau, le


rang et la signature des formes quadratiques suivantes :
1. q : R3 −→ R, q(x, y, z) = 2x2 + y2 − z 2 + 3xy − 4xz.
2. q : R3 −→ R, q(x, y, z) = x2 + y2 − az 2 + 3xy − bxz + yz.
On discutera suivant les valeurs de a, b ∈ R.

3. q : R4 −→ R,

q(x, y, z, t) = x2 + (1 + 2λ − µ)y 2 + (1 + λ)z 2 + (1 + 2λ + µ)t2


+2xy + 2xz − 2xt + 2(1 − λ)yz − 2(1 + λ)yt + 2(λ − 1)zt.

On discutera suivant les valeurs de λ, µ ∈ R.

4. q : R5 −→ R, q(x, y, z, t, s) = xy − xt + yz − yt + ys + zt − zs + 2st.

Solution -

1. On a

q(x, y, z) = 2x2 + y 2 − z 2 + 3xy − 4xz


1
= 2(x2 + x(3y − 4z)) + y 2 − z 2
2
3 3
= 2(x + y − z)2 − 2( y − z)2 + y 2 − z 2
4 4
3 1 2
= 2(x + y − z) − y + 3yz − 3z 2
2
4 8
3 1
= 2(x + y − z)2 − (y 2 − 24yz) − 3z 2
4 8
3 1
= 2(x + y − z) − (y − 12z)2 + 15z 2 .
2
4 8

La signature de q est (2, 1), rg q = 3 et donc ker q = {0}.

8
2. On a

q(x, y, z) = x2 + y 2 − az 2 + 3xy − bxz + yz


= x2 + x(3y − bz) + y 2 − az 2 + yz
3 b 9 b2 3b
= (x + y − z)2 − y 2 − z 2 + yz + y 2 − az 2 + yz
2 2 4 4 2
=
3 b 5 2(2 + 3b) b2
= (x + y − z)2 − (y 2 − yz) − (a + )z 2
2 2 4 5 4
3 b 2 5 2 + 3b 2 b2 (2 + 3b)2 2
= (x + y − z) − (y − z) − (a + − )z
2 2 4 5 4 20
3 b 5 2 + 3b 2 1 2
= (x + y − z)2 − (y − z) + (b + 3b − 5a + 1)z 2 .
2 2 4 5 5
q dégénère si et seulement si

(b2 + 3b − 5a + 1) = 0.

Si c'est le cas (x, y, z) ∈ ker q si et seulement si

3 b 2 + 3b
x+ y− z =y− z = 0.
2 2 5

En conclusion, si q dégénère alors ker q = R(− 3+2b 2+3b


5 , 5 , 1).
D'un autre côté, la signature de q dépend du signe de b2 + 3b − 5a + 1.
Considérons cette quantité comme un polynôme en b de degré 2. Son
discriminant est ∆ = 9 − 4(−5a √ + 1) = 20a + 5 =√5(4a + 1) et ses
3 + 20a + 5 3 − 20a + 5
racines, quand ∆ ≥ 0, sont − et − .
2 2
En résumé :
(a) si a < − 14 et b ∈ R, la signature est égale à (2, 1), le rang est égal
à 3 et ker q = {0} ;
√ √
/ − 3+ 20a+5
(b) si a > − 41 , b ∈] 2 , − 3− 20a+5
2 [, la signature est égale à
(2, 1), le rang est égal à 3 et ker q = {0} ;
√ √
(c) si a > − 14 , bin] − 3+ 20a+5
2 , − 3− 20a+5
2 [, la signature est égale à
(1, 2), le rang est égal à 3 et ker q = {0} ;
√ √
(d) si a > − 14 et b = − 3+ 20a+5
2 ou b = − 3− 20a+5
2 , la signature est
égale à (1, 1), le rang est égal à 2 et ker q = R(− 3+2b 2+3b
5 , 5 , 1) ;
(e) si a = − 14 et b 6= − 32 , la signature est égale à (2, 1), le rang est
égal à 3 et ker q = {0} ;
(f) si a = − 14 et b = − 32 , la signature est égale à (1, 1), le rang est
égal à 2 et ker q = R(− 3+2b 2+3b
5 , 5 , 1).

9
3. Si u = (x, y, z, t), on a :

q(u) = x2 + (1 + 2λ − µ)y 2 + (1 + λ)z 2 + (1 + 2λ + µ)t2


+ 2xy + 2xz − 2xt + 2(1 − λ)yz − 2(1 + λ)yt + 2(λ − 1)zt
= x2 + 2x(y + z − t) + (1 + 2λ − µ)y 2 + (1 + λ)z 2
+ (1 + 2λ + µ)t2 + 2(1 − λ)yz − 2(1 + λ)yt + 2(λ − 1)zt.

Continuons :

q(u) = (x + y + z − t)2 − (y + z − t)2 + (1 + 2λ − µ)y 2 + (1 + λ)z 2


+ (1 + 2λ + µ)t2 + 2(1 − λ)yz − 2(1 + λ)yt + 2(λ − 1)zt
= (x + y + z − t)2 + (2λ − µ)y 2 + λz 2 + (2λ + µ)t2
− 2λyz − 2λyt + 2λzt
= (x + y + z − t)2 + λ(z 2 + 2z(t − y)) + (2λ − µ)y 2
+ (2λ + µ)t2 − 2λyt
= (x + y + z − t)2 + λ(z + t − y)2 − λ(y − t)2 + (2λ − µ)y 2
+ (2λ + µ)t2 − 2λyt.

Finalement,

q(u) = (x + y + z − t)2 + λ(z + t − y)2 + (λ − µ)y 2 + (λ + µ)t2 .

La signature de q , son noyau et son rang sont déterminés de la façon


suivante :

(a) si λ = µ = 0, la signature de q est égale à (1, 0), le rang est égal


à 1 et ker q = {(x, y, z, t) ∈ R4 , x + y + z − t = 0} ;

(b) si λ = 0 et µ 6= 0, la signature de q est égale à (2, 1), le rang est


égal à 3 et ker q = R(1, 0, −1, 0) ;

(c) si λ > 0 et µ = 0, la signature de q est égale à (4, 0), le rang est


égal à 4 et ker q = {0} ;

(d) si λ < 0 et µ = 0, la signature de q est égale à (0, 4), le rang est


égal à 4 et ker q = {0} ;

(e) si λ 6= 0 et µ 6= 0, la signature de q est égale à (1+p+ , p−), le rang


est égal à 4 et ker q = {0}, où p± = σ ± (λ)+σ ± (λ−µ)+σ ± (λ+µ)
avec σ ± : R∗ −→ {0, 1} qui vaut 1 sur R∗± et 0 sur R∗∓ .

10
4. Si u = (x, y, z, t, s), on a :

q(u) = xy − xt + y(z − t + s) + zt − zs + 2st


= (x + z − t + s)(y − t) + t(z − t + s) + zt − zs + 2st
= (x + z − t + s)(y − t) − t2 + 2zt + 3st − zs
3
= (x + z − t + s)(y − t) − (t2 − 2t(z + s)) − zs
2
3 2 3
= (x + z − t + s)(y − t) − (t − z − s) + (z + s)2 − zs
2 2
3 2 9
= (x + z − t + s)(y − t) − (t − z − s) + z + 2zs + s2
2
2 4
1 1 3
= (x + y + z − 2t + s) − (x − y + z + s) − (t − z − s)2
2 2
4 4 2
5
+ (z + s)2 + s2 .
4

La signature de q est (3, 2), rg q = 5 et donc q est non dégénérée.

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