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de la réglementation relative
aux atmosphères explosives
Guide méthodologique
L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS)
ED 945
août 2011
Ce document a été élaboré par un groupe de travail composé de :
– A. Janes, J. Chaineaux, INERIS,
– P. Lesné, CARSAT Normandie,
– G. Mauguen, CARSAT Bretagne,
– J.M. Petit, B. Sallé, F. Marc, INRS.
Sommaire
Contexte réglementaire 4
Démarche méthodologique 7
1. Organisation de la démarche 8
2. Analyse fonctionnelle 9
3. Détermination initiale des zones à risque 13
4. Mesures de prévention 14
5. Zonage après prise en compte des mesures de prévention 17
6. Mesures de protection 18
7. Rédaction du document relatif à la protection contre les explosions (DRPCE) 19
Bibliographie 20
Annexes 21
1. Textes réglementaires 23
2. Éléments permettant de choisir les matériels en zone à risque d’explosion 24
3. Exemple de tableau d’aide à l’évaluation du risque explosion 32
4. Exemples d’application de la réglementation sur les atmosphères explosives 34
A. Filtre à manches 34
B. Bac de stockage de liquide inflammable 40
C. Introduction d’un produit pulvérulent combustible dans un mélangeur
contenant un solvant inflammable 46
3
Contexte
réglementaire
4
›› Définition des zones ATEX
Zones définies par la réglementation
Zone Zone
Atmosphère explosive
gaz / vapeur poussière
Permanente, en fonctionnement normal 0 20
Occasionnelle, en fonctionnement normal 1 21
Accidentelle, en cas de dysfonctionnement 2 22
Zone 0 : emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances
inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est présente en permanence, pendant de
longues périodes ou fréquemment.
Zone 1 : emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances
inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est susceptible de se présenter occasion-
nellement en fonctionnement normal.
Zone 2 : emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l’air de substances
inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard n’est pas susceptible de se présenter en
fonctionnement normal ou n’est que de courte durée, s’il advient qu’elle se présente néanmoins.
Zone 20 : emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combusti-
bles est présente dans l’air en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment.
Zone 21 : emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combusti-
bles est susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal.
Zone 22 : emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combusti-
bles n’est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou n’est que de courte durée, s’il
advient qu’elle se présente néanmoins.
NB : Les couches, dépôts et tas de poussières combustibles doivent être traités comme toute autre
source susceptible de former une atmosphère explosive.
5
›› Démarche méthodologique
La principale manifestation d’une explosion est
l’augmentation brutale de la pression qui provoque
un effet de souffle, accompagné de flammes. Cette
surpression brutale a des effets dévastateurs, aussi
bien sur l’homme (rupture du tympan, lésions gra-
ves aux oreilles ou aux poumons, décès) que sur les
constructions. De plus, les effets d’une explosion se
combinent toujours avec un dégagement de chaleur
important, et une zone de flammes peut envahir un
volume dix fois supérieur à celui de l’atmosphère
explosive initiale. Notons que ce facteur 10 n’est pas
valable lorsqu’un dépôt de poussières combustibles
est présent. En effet, ce dépôt est soulevé par l’ex-
plosion et participe à une explosion secondaire.
7
Organisation
de la démarche
8
Analyse 0RODUITS
fonctionnelle COMBUSTIBLES
0RODUITS $OMAINE
EN SUSPENSION DEXPLOSIVITm
GAZ AmROLSOLS
POUSSInRES
%XPLOSION
2.1 Identification des atmosphères
explosives potentielles
3OURCE #OMBURANT
DINFLAMMATION OXYGnNE DE LAIR
Il ne peut y avoir explosion que sous certaines condi- du combustible dans l’air à l’intérieur duquel les
tions (voir schéma ci-contre), après formation d’une explosions sont possibles).
atmosphère explosive, résultant d’un mélange en • Confinement suffisant (en absence de confine-
dans des proportions telles qu’une source d’inflam- rapide avec flamme importante mais, généralement,
mation d’énergie suffisante produise son explosion. sans effet de pression notable).
Six conditions à réunir simultanément pour 2.1.2 Faire l’inventaire des produits
qu’une explosion ait lieu :
• Présence d’un comburant (en général l’oxygène • Établir la liste des produits combustibles.
de l’air). • Étudier leur nature :
• Présence d’un combustible. – liquide,
• Présence d’une source d’inflammation. – gazeuse,
• État particulier du combustible, qui doit être sous – pulvérulente.
forme gazeuse, de brouillard ou de poussières en • Connaître leurs caractéristiques physico-chimiques
suspension. (voir CARATEX).
9
Domaine d’explosivité
-mLANGE
EEXPLOSIF
EXX
XP
P
PLOSIF
-mLANGE -mLANGE
TROPßPAUVRE TROPßRICHE
ßßCOMBUSTIBLE ßßCOMBUSTIBLE
ßßAIR ßßAIR
,)% ,3%
TAI 5 mm
Diamètre CME TAI en nuage Pmax Kst
en couche
médian en μm en g.m-3 en °C en bar en bar.m.s-1
Produit en °C
10
LIE en % LSE en %
Température Point d’éclair TAI
en volume en volume
d’ébullition en °C en °C en °C
Produit dans l’air dans l’air
conditions de température, de pression, des réac- cements, tâches annexes plus longues que la tâche
tions exothermiques, des produits de décomposi- principale…),
tion, des conditions de refroidissement, des systè- – consigne non applicable (surtout en cas d’anoma-
mes de ventilation… lie) ou non réellement appliquée,
Des mesures d’explosimétrie peuvent être nécessaires. – comportement du salarié en cas d’anomalie (le
risque est d’autant plus important que le délai de
Chaque installation de travail (silos, broyeurs, circuits réalisation est court).
de dépoussiérage, circuits de transfert, dépotage…) Tous ces facteurs peuvent être aggravés par le
doit faire l’objet d’une étude qui tiendra compte des statut des salariés (salariés en contrat précaire ne
différentes conditions de fonctionnement (enceintes connaissant pas l’entreprise, salariés remplaçants au
confinées…). poste…).
11
L’origine des sources d’inflammation potentielles • thermique (surfaces chaudes, cigarettes, flam-
peut être : mes nues, travaux par point chaud…). Une flamme
• électrique (étincelles, échauffement…). Les sources nue constitue une source d’inflammation active
d’inflammation dues au matériel électrique peuvent pour toute atmosphère explosive. Par ailleurs, la
être actives pour tout type d’atmosphère explosive température de la surface doit être comparée avec
formée d’un mélange d’air et de poussières, gaz ou la température d’auto-inflammation en couche et
vapeurs. en nuage des poussières ou la température d’auto-
N.B. : La très basse tension, conçue pour la inflammation des gaz et vapeurs.
protection des personnes contre les chocs • mécanique (étincelles, échauffement…). Les
électriques, ne constitue pas une mesure étincelles d’origine mécanique résultent des pro-
visant la protection contre l’explosion ; ainsi,
cessus de friction, de choc et d’abrasion et peuvent
des tensions inférieures à 50 V peuvent pro-
duire des énergies suffisantes pour enflammer enflammer tout type d’atmosphère explosive.
une atmosphère explosive. • chimique (réactions exothermiques, auto-échauf-
• liée aux courants électriques vagabonds. Ils fement…).
peuvent être à l’origine d’échauffements ou d’étin- • bactériologique (la fermentation bactérienne
celles entre parties métalliques et, ainsi, peuvent peut échauffer le milieu et le placer dans des condi-
enflammer tout type d’atmosphère explosive. tions d’amorçage d’un auto-échauffement).
• électrostatique (décharges par étincelles…). • climatique (foudre, soleil…). Si un impact de fou-
N.B. : Plusieurs phénomènes électrostatiques dre se produit dans une atmosphère explosive, l’in-
tels que les décharges en aigrette peuvent flammation va se produire. De plus, la foudre peut
enflammer pratiquement toutes les atmos- constituer une source d’inflammation à distance par
phères explosives gaz/vapeurs. Compte tenu effet indirect en induisant des surtensions ou des
de l’état actuel des connaissances, les phéno-
échauffements dans les équipements.
mènes électrostatiques les plus énergétiques
peuvent enflammer les atmosphères explosives
air/poussières.
12
Détermination initiale
des zones à risque
L es emplacements dangereux sont classés en Une zone 21 pourra inclure, entre autres, des
zones à risque, en fonction de la fréquence et emplacements à proximité immédiate d’une zone 0
de la durée de la présence d’une atmosphère explo- ou, par exemple, au niveau des points de remplis-
sive (voir définition des zones ATEX p. 5). sage ou de vidange de poudre et des emplacements
dans lesquels les couches de poussières apparais-
sent et sont susceptibles, en fonctionnement nor-
Pour les gaz et vapeurs
En général, une zone 0 sera présente à l’intérieur mal, de conduire à la formation d’une concentration
des réservoirs, des canalisations, des récipients… de poussières combustibles en mélange avec l’air
appartenant au domaine d’explosivité.
Une zone 1 pourra inclure, entre autres :
– la proximité immédiate de la zone 0, Une zone 22 pourra inclure, entre autres, des
– la proximité immédiate des ouvertures d’alimenta- emplacements au voisinage d’appareils, systèmes de
tion, des évents, des vannes de prise d’échantillons protection et composants contenant de la poussière,
ou de purge, des ouvertures de remplissage et de à partir desquels de la poussière peut s’échapper par
vidange, suite de fuites et former des dépôts de poussières
– des points bas des installations (fosses de réten- (par exemple, les ateliers de broyage dans lesquels la
tion, caniveaux…). poussière peut s’échapper des broyeurs et ensuite se
déposer sur les éléments de charpente).
Une zone 2 pourra inclure, entre autres, les empla-
cements entourant les zones 0 et 1, les brides, les Les couches, dépôts et tas de poussières combusti-
connexions, les vannes et raccords de tuyauterie ainsi bles doivent être traités comme toute autre source
que la proximité immédiate des tubes de niveau en susceptible de former une atmosphère explosive.
verre, des appareils en matériaux fragiles…
La mise en place de mesures de prévention tech-
Pour les poussières niques et organisationnelles, sous réserve de leur
En général, une zone 20 sera présente à l’intérieur pérennité, va permettre de retenir un zonage final
des silos, des canalisations… éventuellement moins contraignant.
13
Mesures
de prévention
Recherche de solutions, application
des principes généraux de prévention
– donner les instructions appropriées aux tra- de son domaine d’explosivité par :
14
feux nus, les surfaces chaudes, les étincelles d’origines
mécanique, électrique ou électrostatique, les échauffe-
ments dus aux frottements mécaniques, aux matériels
››
électriques ou aux moteurs thermiques… L’exploitation d’une installation implique inévitablement
des interventions de maintenance (vérifications, entretien,
dépannages, réparations) qui nécessitent souvent l’utilisa-
Différentes mesures peuvent être mises en œuvre, telles
tion de matériel non adapté à la zone considérée.
que des :
• actions sur le procédé : Suivant l’ampleur et la durée de ces interventions, des
– refroidissement (réaction chimique, échauffement dû à procédures spéciales et rigoureuses doivent être mises
la compression des gaz…), en place : permis (ou autorisation) de travail, de feu, de
– captage d’éléments métalliques (séparateur magné- pénétrer, de dégazage, de fouilles…
tique) ou d’éléments de taille importante (séparateur Ces procédures préalables doivent avoir pour effet de ren-
gravitaire type boîte à cales) pouvant générer une source dre non dangereuses les zones d’intervention, par exem-
d’inflammation, ple lors de l’arrêt programmé pour travaux d’entretien et,
• contrôles : si cela s’avère nécessaire, l’installation doit être vidangée,
– détecteurs d’élévation de température, de pression…, dégazée et lavée. Les parties de l’installation qui ne peu-
– thermographie à infrarouge, vent faire l’objet de ces mesures doivent être isolées au
– détecteur CO (monoxyde de carbone), moyen de joints pleins ou de dispositifs équivalents. Toute
– systèmes de contrôles de la vitesse de défilement et/ou intervention doit se faire sur une installation consignée.
de déport des bandes transporteuses, de bourrage, de
La procédure de permis (ou d’autorisation) de travaux per-
rotation…,
met de s’assurer que toutes ces opérations préliminaires
• procédures :
ont été correctement effectuées, y compris la délimitation
– mode opératoire d’exécution,
matérielle des zones à risque d’explosion temporaire.
– plan de prévention,
– permis de feu,
– autorisation de travail validée par une personne com-
pétente désignée par l’employeur,
– port de vêtements de travail appropriés faits de maté- Les matériels doivent être conformes à la réglemen-
riaux qui ne produisent pas de décharges électrostati- tation relative à la conception des appareils et systè-
ques, mes de protection destinés à être utilisés en atmos-
– organisation du nettoyage, phère explosive.
– formation des intervenants avec vérification de la
connaissance du balisage…, Les catégories des matériels du groupe II, acquis
• actions sur le matériel : depuis le 1er juillet 2003 et adaptés selon les cas,
– adéquation du matériel à la zone, soit aux gaz, vapeurs ou brouillards, soit aux pous-
– outillage anti-étincelant, sières, sont choisies comme indiqué dans le tableau
– mise à la terre, liaison équipotentielle. suivant :
Zone 0 Cat.1 CE II 1 G
Permanent ›› II
Zone 20 Cat.1 CE II 1 D
15
Pour le matériel existant avant le 1er juillet 2003, une • Formation du personnel
évaluation a dû permettre de vérifier son adéquation – sensibilisation de l’ensemble du personnel au
avec la zone à risque d’explosion dans laquelle il se risque explosion,
trouve. – formations spécifiques pour les travailleurs dans et
autour des zones à risque,
– formations spécifiques des équipes de mainte-
4.3 Mesures organisationnelles nance interne,
– prise en charge particulière des intérimaires (liste
accès respectifs par le panneau d’avertissement sui- – mise en place d’équipes d’intervention…
EX pompiers locaux.
16
Zonage après prise
en compte des mesures
de prévention
Deux situations sont alors possibles : Le document relatif à la protection contre les explo-
• si une défaillance des mesures mises en place peut sions – DRPCE – (voir chapitre 7) doit impérativement
se produire et conduire alors à la formation d’une mentionner les procédures aboutissant à la délimita-
atmosphère explosive, il faut identifier au minimum tion finale des zones ATEX en justifiant ce choix pour
une zone 2 ou 22, les emplacements concernés et en les répertoriant
• si les mesures sont fiables (dispositifs redondants, sur le plan qui représente le zonage. Ces procédures
détection de la défaillance associée à une alarme et doivent également assurer la pérennité des mesures
à une mise en sécurité du procédé…), il est possible en place.
17
Mesures
de protection
18
Rédaction du document
relatif à la protection
contre les explosions
(DRPCE)
›› Le respect des exigences du code du travail résultant de la transposition de la directive 1999/92/CE
induit la mise en œuvre d’un ensemble de mesures en matière de sécurité et de santé des travailleurs
susceptibles d’être exposés au risque d’atmosphères explosives.
Toutes les mesures prises doivent l’être de manière réaliste et rigoureuse afin d’apporter des solutions
efficaces et adaptées.
19
Bibliographie
• Les mélanges explosifs. Partie 1 : gaz et vapeurs. • NF EN 1127-1 Atmosphères explosives. Préven-
ED 911. INRS, 2004. tion de l’explosion et protection contre l’explosion.
Partie 1 : notions fondamentales et méthodologie.
• Les mélanges explosifs. Partie 2 : poussières. AFNOR, 2008.
ED 944. INRS, 2006.
• NF EN 61241-10 Matériels électriques pour
• Guide de bonne pratique à caractère non contrai- utilisation en présence de poussières combustibles.
gnant en vue de la mise en œuvre de la directive Partie 10 : classification des emplacements où des
1999/92/CE du Parlement européen et du Conseil poussières combustibles sont ou peuvent être pré-
concernant les prescriptions minimales visant à amé- sentes. AFNOR, 2004.
liorer la protection en matière de sécurité et de santé
des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque • NF EN 60079-10 Matériel électrique pour atmos-
d’atmosphères explosives. Conseil de l’Union euro- phères explosives gazeuses. Partie 10 : classement
péenne. Bruxelles, 2003. des emplacements dangereux. AFNOR, 2003.
20
›› Annexes
Annexe 1 - Textes réglementaires
Annexe 2 - Éléments permettant de choisir les matériels
en zone à risque d'explosion
Annexe 3 - Exemple de tableau d'aide à l'évaluation du
risque explosion
Annexe 4 - Exemples d'application de la réglementation
sur les atmosphères explosives
21
Annexe 1
Textes
réglementaires
• Directive 94/9/CE du Parlement européen et du tion des lieux de travail et modifiant le chapitre V du
Conseil du 23 mars 1994 (JO des Communautés titre III du livre II du code du travail.
européennes du 19 avril 1994) concernant le rap-
prochement des législations des États membres pour • Arrêté du 3 mars 1997 (JO du 20 avril 1997)
les appareils et les systèmes de protection destinés à définissant un modèle de déclaration CE de confor-
être utilisés en atmosphères explosives. mité et le contenu de l’attestation écrite de confor-
mité d’un composant pour l’application du décret
• Directive 1999/92/CE du Parlement européen n° 96-1010 du 19 novembre 1996 relatif aux appa-
et du Conseil du 16 décembre 1999 (JO des Com- reils et aux systèmes de protection destinés à être
munautés européennes du 28 janvier 2000) concer- utilisés en atmosphère explosible.
nant les prescriptions minimales visant à améliorer
la protection en matière de sécurité et de santé des
• Arrêté du 21 août 2000 (JO du 8 septembre
travailleurs susceptibles d’être exposés au risque
2000) relatif aux compétences, à la composition et
d’atmosphères explosives.
aux conditions de fonctionnement de la commission
des équipements destinés à être utilisés en atmos-
• Décret n° 96-1010 du 19 novembre 1996 (JO
phère explosible.
du 24 novembre 1996) relatif aux appareils et aux
systèmes de protection destinés à être utilisés en
• Arrêté du 8 juillet 2003 (JO du 26 juillet 2003)
atmosphère explosible.
complétant l’arrêté du 4 novembre 1993 relatif à la
signalisation de sécurité et de santé au travail.
• Décret n° 2002-695 du 30 avril 2002 (JO du
3 mai 2002) modifiant le décret n° 96-1010 du
• Arrêté du 8 juillet 2003 (JO du 26 juillet 2003)
19 novembre 1996 relatif aux appareils et aux systè-
relatif à la protection des travailleurs susceptibles
mes de protection destinés à être utilisés en atmos-
d’être exposés à une atmosphère explosive.
phère explosible.
• Décret n° 2002-1553 modifié du 24 décembre • Arrêté du 28 juillet 2003 (JO du 6 août 2003)
2002 (JO du 29 décembre 2002) relatif aux disposi- relatif aux conditions d’installation des matériels
tions concernant la prévention des explosions appli- électriques dans les emplacements où des atmos-
cables aux lieux de travail et modifiant le chapitre II phères explosives peuvent se présenter.
du titre III du livre II du code du travail.
• Circulaire DRT n° 11 du 6 août 2003 commen-
• Décret n° 2002-1554 du 24 décembre 2002 tant l’arrêté du 28 juillet 2003 relatif aux conditions
(JO du 29 décembre 2002) relatif aux dispositions d’installation des matériels électriques dans les
concernant la prévention des explosions que doivent emplacements où des atmosphères explosives peu-
observer les maîtres d’ouvrage lors de la construc- vent se présenter.
23
Annexe 2
Éléments permettant
de choisir les matériels
en zone à risque
d’explosion
1er critère
Catégorie de matériel
Suivant le degré de protection contre les explosions, les appareils sont classés en 3 catégories
adaptées à la zone ATEX considérée.
Niveau
Zone Catégorie de protection Matériel
Possédant deux moyens indépendants d’assurer la
O / 20 ›› 1G/1D très haut protection ou la sécurité, même lorsque deux défaillances
se produisent indépendamment l’une de l’autre.
Adapté à une exploitation normale et à
des perturbations survenant fréquemment,
1 / 21 ›› 2G/2D haut
ou aux équipements pour lesquels les défauts de
fonctionnement sont normalement pris en compte.
2e critère
Groupe et subdivision pour les gaz/vapeurs et étanchéité
du matériel pour les poussières
Groupes de gaz/vapeurs
Diverses substances peuvent s’enflammer suite à l’apport d’une énergie suffisante. Plus l’énergie
suffisante est faible, plus la substance est dangereuse.
24
Annexe 2
À partir de ces deux critères caractéristiques de chaque substance, quatre groupes de gaz ont
été établis sur la base de cinq gaz représentatifs (ce sont ceux utilisés pour les essais).
Éthylène ›› II B 70 0,65
Acétylène ›› II C 17 0,37
Hydrogène ›› II C 17 0,29
Pour le groupe II, la dangerosité croît de la subdivision II A (le moins dangereux) à la subdivision
II C (le plus dangereux).
IP X X
La zone à laquelle est destiné le matériel ainsi que le type de poussières déterminent l'indice
de protection du matériel pouvant y être installé.
Zone 21 ›› IP6X
Zone 22 ››
Poussières conductrices IP6X
Poussières isolantes IP5X
25
3e critère
Classe de température
En conséquence, les matériels destinés à être utilisés dans une atmosphère explosive sont clas-
sés de T1 à T6 en fonction de la température maximale de surface qu’ils génèrent :
Classe de
température Valeur maximale (°C)
T1 ›› 450
T2 ›› 300
T3 ›› 200
T4 ›› 135
T5 ›› 100
T6 ›› 85
Pour les gaz/vapeurs, les températures des surfaces ne doivent pas dépasser des valeurs égales
à 80 % des températures d’auto-inflammation.
Pour les poussières, les températures des surfaces doivent être inférieures ou égales à la valeur
la plus faible des deux critères suivants :
– deux-tiers de la température d’auto-inflammation du nuage air/poussière,
– température d’auto-inflammation d’une couche de 5 mm d’épaisseur de la poussière consi-
dérée diminuée de 75 K.
26
Annexe 2
4e critère
Mode de protection Source : INERIS
Les différents modes de protection pour le matériel électrique sont bien connus. Ils agissent sur
l'une des 3 composantes présentées ci-dessous.
Encapsulage
symbole (m) Les pièces qui pourraient enflammer une atmosphère explosive
par des étincelles ou par des échauffements sont enfermées
dans une résine de telle manière que cette atmosphère explo-
sive ne puisse pénétrer et donc s’enflammer.
Enveloppe antidéflagrante Les pièces qui peuvent enflammer une ATEX sont enfermées
symbole (d) dans une enveloppe qui résiste à la pression développée lors
d’une explosion interne d’un mélange explosif et qui empêche
la transmission de l’explosion à l’atmosphère environnante de
l’enveloppe.
Non-propagation
de l’inflammation Remplissage pulvérulent
symbole (q) Les parties susceptibles d’enflammer une atmosphère explosive
sont en position fixe et sont complètement noyées dans un
matériau de remplissage de telle sorte que l’inflammation d’une
atmosphère explosive environnante soit empêchée.
27
Mode de protection pour les matériels non électriques (valables
pour les atmosphères explosives gazeuses et poussières)
28
Annexe 2
29
Relation entre les catégories de matériel et les modes
de protection (poussières)
Des normes, concernant des modes de protection spécifiques aux matériels électriques utilisa-
bles en ATEX « poussières », sont en cours de finalisation. Le tableau ci-dessous concerne les
matériels existants.
30
Annexe 2
›› Exemple de marquage
Marquage réglementaire
Type
N° de d'atmosphère
l'organisme Groupe
notifié*
0000 II 2 G-D
Catégorie
Marquage CE Marquage spécifique
de conformité de protection
à une directive contre les explosions
(directive ATEX)
Marquage normatif
Groupe II,
industries
de surface
Groupe de gaz.
Modes de protection utilisés. Subdivision IIC
Enveloppe antidéflagrante (d) la plus sévère
et sécurité augmentée (e) incluant
notamment
l'hydrogène
E E X d e II C T6
Symbole indiquant que
le matériel répond à un
ou plusieurs modes de
protection normalisés
CENELEC
Classe de température
correspondant à une température
maximale de surface du matériel
égale à 85° C.
31
Annexe 3
Exemple de tableau
d’aide à l’évaluation
du risque explosion
Ce tableau n’est qu’un exemple. Il importe que l’employeur l’adapte à son entreprise, à ses spécificités et aux
méthodologies utilisées pour la rédaction du document unique, de façon à constituer un ensemble cohérent et à
faciliter les passerelles entre tous les documents de l’entreprise.
32
É val u at i o n d u r isque
1
Exemples de cotation :
1. sans personnel
2. possibilité de personnel
3. poste fixe à proximité ou présence fréquente
2
Exemples de cotation :
1. installation ou matériel protégés
2. installation ou matériel mal ou non protégés
Annexe 3
Me s u r e s c o m p l é m e n ta i r e s d e prévention et de protection
Dispositions
Suivi (décisions, suites à donner…)
complémentaires
ou d’amélioration
à mettre en œuvre
33
Annexe 4
Exemples d’application
de la réglementation
sur les atmosphères
explosives
Pour expliciter les principes définis précédemment, trois exemples sont présentés dans les pages
suivantes à titre indicatif. Ils sont uniquement proposés dans l’objectif d’aider les industriels.
A. Filtre à manches
1. Analyse fonctionnelle Les statistiques d’accident montrent que les explo-
sions sont très fréquentes dans ce type d’installation.
Dans les industries où sont produits, stockés et Si le filtre n’est pas protégé, l’explosion peut conduire
mis en œuvre des produits pulvérulents, les filtres à des dégâts plus ou moins importants (voire à la
à manches sont largement utilisés. Ils sont destinés destruction complète du filtre) et peut également
à l’aspiration et au dépoussiérage d’un flux d’air être suivie d’un incendie des manches et du produit
empoussiéré, par passage à travers un ensemble de contenu dans la trémie.
manches constituées d’un média filtrant.
Un filtre comporte un caisson
dans lequel les manches, dis-
posées verticalement, séparent
Air deux parties :
dépoussiéré – la partie à laquelle est relié le
Côté air réseau de canalisation qui véhi-
dépoussiéré
cule l’air empoussiéré jusqu’au
Ventilateur
d'extraction filtre,
– la partie à laquelle est reliée
la canalisation qui véhicule l’air
Manches
dépoussiéré.
Réseau de
canalisation
véhiculant l'air
Côté air
L’aspiration de l’air empoussiéré
empoussiéré
jusqu'au filtre
empoussiéré et le refoulement de l’air dépous-
siéré sont assurés par un ventila-
teur d’aspiration, généralement
placé sur la canalisation d’air
dépoussiéré.
Vanne écluse
Afin de maintenir l’efficacité
de l’aspiration, le filtre doit être
Schéma d’un filtre à manches équipé d’un système de décol-
et des équipements associés
34
Annexe 4
matage des manches, qui consiste à produire alter- tion minimale d'explosivité (CME) et pour un grand
nativement une contre-pression d’air, ou à faire nombre de produits, elle est de l'ordre de quelques
vibrer ces manches, afin de faire tomber le produit dizaines de g.m-3).
pulvérulent accumulé sur celles-ci. Une trémie, pla-
cée sous les manches dans la partie inférieure du
filtre, permet de recueillir le produit tombé à chaque 2.2 Conditions propres
décolmatage. au fonctionnement du filtre
L’isolement entre la trémie du filtre et le bac de La réglementation sur les atmosphères explosives
récupération des poussières peut être assuré par impose de recenser les situations où celles-ci peu-
une vanne-écluse, placée en partie inférieure de la vent se former, aussi bien dans les conditions de
trémie et utilisée pour vider le filtre. fonctionnement normal que dans les conditions de
dysfonctionnement prévisible.
35
2.2.2 Cas de dysfonctionnements au niveau du ventilateur ou de la vanne écluse peut
prévisibles enflammer l’atmosphère explosive formée.
Si une manche se rompt ou se démanche, de l’air Une étincelle électrique produite par un matériel ins-
empoussiéré passe du côté air dépoussiéré et une tallé à l’intérieur du filtre (équipements de mesure du
atmosphère explosive peut alors s’y former. niveau de produit dans la trémie, ou du débit du ven-
Toutefois, si on constate la présence de façon habi- tilateur…), de même qu’une particule incandescente
tuelle de dépôts d’épaisseur suffisante sur les sur- aspirée en même temps que l’air empoussiéré (par
faces horizontales ou inclinées à proximité du filtre, exemple si le filtre à manches est relié à un broyeur)
il faut également considérer qu’une atmosphère peuvent constituer une source d’inflammation.
explosive est susceptible de se former dans le local
en cas de dysfonctionnement. En général, compte Les sources d’inflammation externes au procédé,
tenu de la limite inférieure d’explosivité de la plupart comme les flammes nues et les travaux par points
-3
des poussières, au-delà de 10 g.m , soit une épais- chauds de type soudure ou tronçonnage, sont éga-
seur de dépôt d’une fraction de millimètres, il faut lement à même d’être à l’origine d’un incendie ou
considérer que la quantité critique est atteinte. d’une explosion.
36
Annexe 4
Afin de lutter contre les phénomènes électrostati- Les évents seront positionnés et dirigés de telle
ques, il convient d’assurer l’équipotentialité entre manière que la décharge d’une éventuelle explosion
tous les éléments conducteurs du filtre à manches et soit orientée vers un lieu propre et non encombré,
de connecter le filtre à la terre. libre de tout stockage et hors des zones de circula-
tion du personnel.
De plus, pour éviter les inflammations asso-
ciées à la présence de particules incandes-
centes et/ou d’étincelles mécaniques, il est
possible de mettre en œuvre un détecteur
de particules incandescentes et un sépara- Air
teur magnétique dans le circuit d’aspiration dépoussiéré
37
6. Exemple de tableau
d'évaluation des risques
38
É val u at i o n d u r i sque
Me s u r e s c o m p l é m e n ta i r es de prévention et de protection
Dispositions
Suivi (décisions, suites à donner…)
complémentaires
ou d’amélioration
à mettre en œuvre
Mesures retenues Délai et Date de Améliorations attendues, Validation
responsable réalisation commentaires
Nettoyage annuel
Nettoyage annuel
de l’ensemble des surfaces de l’ensemble des
horizontales ou inclinées surfaces horizontales
(chemins de câble, ou inclinées
charpente…) (chemins de câble,
charpente…)
Équipotentialité entre tous
les éléments conducteurs et Équipotentialité entre
mise à la terre tous les éléments
conducteurs et mise
Installation du filtre à
à la terre
manches à l’extérieur de
l’atelier
39
B. Bac de stockage
de liquide inflammable
Le bac est équipé d’un évent de respiration qui La présence d’une atmosphère explosive dans le ciel
assure deux fonctions : du bac, ou à proximité de l’évent de respiration, de
– lors du remplissage du bac (respectivement de sa même que la formation d’une atmosphère explosive
vidange), l’évent permet l’évacuation, vers l’extérieur, en cas de fuite de liquide dépendent :
de l’atmosphère contenue dans le ciel du bac (res- – de la présence ou de l’absence d’air dans le bac,
pectivement l’introduction d’air dans le bac) et évite – du point d’éclair du liquide.
Évent de respiration
Atmosphère
contenant
les vapeurs
Liquide
40
Annexe 4
41
3. Identification des Évent de respiration
Légende
Zone 0
sources d'inflammation Zone 2
potentielles Atmosphère
contenant
les vapeurs
Sans prétendre à une analyse exhaustive de toutes
les sources d’inflammation potentielles des atmos-
phères explosives identifiées précédemment, les Liquide
42
Annexe 4
Légende
formation des atmosphères explosives et en tenant Évent de respiration Zone 0
compte de caractéristiques propres au liquide (point
Zone 2
d’éclair) et aux installations (débit de la pompe de
Mélange
remplissage du bac) ; il existe également plusieurs
de vapeurs et
documents normatifs ou émanant de syndicats pro- de gaz inerte
fessionnels qui proposent des délimitations de zones
de façon forfaitaire et plus ou moins majorante,
Liquide
comme la norme NF EN 60079-10* ou le code
IP 15**, ce dernier référentiel étant mieux adapté Réseau de canalisation Pompe
Cuvette de
au cas des évents de respiration. rétention
43
6. Exemple de tableau
d'évaluation des risques
Ñ Stockage Ñ Intérieur du bac Ñ Ciel gazeux Ñ Zone 0, tout Ñ Étincelles d’origine électrostatique
de liquide ciel (dysfonctionnement)
inflammable
Ñ Étincelles électriques provenant
d’un matériel installé dans le bac
(jauge de niveau…) ou température
de surface de ce matériel
(dysfonctionnement)
Ñ Particules incandescentes ou
travaux par points chauds
(maintenance)
44
Éva l uat i o n d u r i s q u e
Procédure d’autorisation de
travail pour les opérations de
maintenance
Néant Évent de
Zone 0, sphère de
Pas
Installation
Installation d’un arrête-
respiration rayon 2 m centrée d’opérateur à non protégée flamme à l’extrémité de l’évent
sur l’évent proximité de de respiration
l’évent sauf
maintenance Tous les matériels installés
à proximité de l’évent doivent
être en adéquation avec la zone
Procédure d’autorisation
de travail pour les opérations
de maintenance
Néant Cuvette de
Zone 2, tout le
Possibilité de
Installation
Tous les matériels installés
rétention volume de la cuvette présence non protégée dans la cuvette doivent être en
d’opérateur adéquation avec la zone
(ronde de
surveillance) Procédure d’autorisation
de travail pour les opérations
de maintenance
Annexe 4
Procédure d’autorisation de
travail pour les opérations
de maintenance
Tous les matériels installés Les autres dispositions permettent de réduire la probabilité
à proximité de l’évent doivent d’inflammation par étincelles électriques, étincelles d’origine
être en adéquation avec la électrostatique, température de surface du matériel,
zone flamme nue et particules incandescentes.
45
C. Introduction d’un produit
pulvérulent combustible
dans un mélangeur contenant
un solvant inflammable
Enfin, ces pulvérulents sont souvent introduits Si le solvant mis en œuvre a un point d’éclair infé-
manuellement par un opérateur qui les déverse à rieur à la température ambiante et si le mélangeur
partir de sacs, par la trappe ouverte d’un mélangeur est sous air, il faut considérer que l’atmosphère qui
contenant déjà une phase liquide maintenue agitée. surmonte le liquide constitue une atmosphère explo-
sive gaz/vapeur.
Le retour d’expérience d’accidents survenus lors de
Si, au contraire, le mélangeur est inerté, aucune
atmosphère explosive ne sera présente à l’intérieur
Moteur du mélangeur. Si l’inertage est suffisamment fiable
Pulvérulent d'agitation (mesure de la concentration en oxygène ou du débit
en sac
d’inerte injecté et contrôle de l’étanchéité au vide
associés à l’arrêt du procédé), il convient à l’inté-
Trémie
rieur du mélangeur d’identifier une zone à risque de
formation d’atmosphère explosive, moins contrai-
gnante que celle retenue initialement.
46
Annexe 4
Moteur
Pulvérulent d'agitation
en sac
Trémie
Légende
Mélangeur
Zone 0
Liquide agité
Zone 1
Représentation des zones à risque
Zone 21 lors de l’opération de chargement
d’un mélangeur (cas d’un mélangeur
Zone 22 non inerté)
47
4.2 Cas d’un mélangeur inerté
Moteur
Pulvérulent d'agitation
en sac
Légende
Mélangeur
Zone 1
Liquide agité
Zone 2
Zone 21
Zone 22
48
Annexe 4
49
A N ALY S E P RÉ L IM INA IRE
50
É val u at i o n d u r isque
Inertage du mélangeur
Mesure en continu Ciel gazeux
Zone 2, tout le ciel
Possibilité de
Installation
à l’azote de la concentration présence d’opérateur non protégée
en oxygène dans le Zone 22, tout le
(opération de
Agitateur de
mélangeur, maintenance ciel versement de la
catégorie 3 en
et vérification périodique poudre)
adéquation avec une
du système
zone 2 et 22
Vérification périodique
Asservissement de
de l’efficacité des mises
l’agitation à la mesure
à la terre
de la concentration en
oxygène
Équipotentialité
entre tous les éléments
conducteurs
Équipotentialité
Vérification périodique
Tout le volume
Zone 1,
Poste fixe
Installation
entre tous les éléments de l’efficacité des mises de la trémie tout le volume à proximité non protégée
conducteurs et mise à à la terre
Zone 21, tout
la terre
le volume
Équipotentialité
Vérification périodique
Emplacement
Zone 21, Poste fixe
Installation
entre tous les éléments de l’efficacité des mises situé au-dessus de hémisphère à proximité non protégée
conducteurs et mise à à la terre la trémie de 0,5 à 1 m
la terre d’introduction de rayon
Annexe 4
Dispositions
Suivi (décisions, suites à donner…)
complémentaires
ou d’amélioration
à mettre en œuvre
Procédure d’autorisation
Procédure d’autorisation Les dispositions
de travail pour les opérations de travail pour les permettent de
de maintenance opérations réduire la probabilité
de maintenance d’inflammation
par particules
incandescentes ou
points chauds.
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