Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le 18/10
- et conjoncturels
EX : La Guerre d’Algérie avec des crises qui commencent en 1954 et divisent l’intégralité
des partis en FR, sauf le parti communiste qui est OK pour l’indépendance.
Gouvernement du pays devient de plus en plus difficile.
1954 les émeutes se multiplient.
1955 Loi sur l’ETAT D’URGENCE.
Anarchie : les militaires en ALG souhaitent maintenir le contrôle MAIS révolutionnaires
d’un autre côté.
En FR les individus sont divisés au sujet de l’ALG.
Les militaires appellent le CDG en 1958 (héros de la résistance, gouverne le
gouvernement provisoire en 1944, en 1946 souhaite revaloriser l’exécutif, refus du
parlement > critique entre 1946 et 1958, n’exerce plus de fonctions).
Très rapidement il se dit prêt à assumer les pouvoirs de la République alors que la
guerre civile menace, CDG apparaît comme l’H providentiel qui va réussir à restaurer
une unité du pays.
ATTENTION : son arrivée au pouvoir pose des PB à la gauche. Il revient, prend contact
avec les dirigeants de la 4èe République, se fait investir par l’Assemblée (dernier
premier ministre de la 4ème Rep), forme un gouvernement d’union de droite avec des
personnes de droite et de gauche.
Volonté de changer la constitution : une nouvelle constitution ?
1er juin 1958 : il est investi
3 juin 1958 : vote d’une loi permettant la modification de la constitution : on révise la
constitution par les formes prévues pour réviser la constitution
- ART 90 sous la 4ème république : le parlement peut réviser la Constitution > proposition
d’une révision, attendre 3 mois pour mettre en place la nouvelle Constitution > CDG
TROP LONG, de plus il ne veut pas du parlement => les mains libres pour faire ce dont il
a envie. Discours de Bayeux 1946 : exposé du discours constitutionnel de CDG.
Pour gagner du temps CDG va aller chercher une vieille résolution adoptée en 1955 qui
vont lui permettre de supprimer les 3 mois d’attente, de plus d’une révision de l’ART 90
en stipulant que le parlement donne au gouvernement la compétence de révision de la
constitution. (Loi du 3 juin)
La loi constitutionnelle votée le 3 juin permet au gouvernement de modifier la
constitution. C’est un pouvoir constituant.
Le pouvoir constituant est le pouvoir de modifier ou d’adopter une constitution. Ce
pouvoir peut être :
- originaire (c’est à dire qu’une nouvelle Constitution peut être adoptée plus ou moins
ex-mielo)
- ou dérivé (aujourd’hui l’ART 89 prévoit la révision de la Constitution, si par exemple, le
président veut modifier la constitution > pouvoir constituant dérivé)
Un débat sur le fait du droit de CDG à faire cette révision de la Constitution : Est-ce que
le pouvoir Constituant a le droit de dire qu’il va réviser la constitution ?
Le Pb de l’adoption de la constitution de 1958 n’est pas tant juridique que politique.
L’autre quetion qui se pose s’est que l’on ai donné le pouvoir de révision de la
Constitution, et CDG va adopter une Constitution entièrement nouvelle, avait-il le
droit ?
Aujourd’hui > 6ème REP OU NON ? Savoir si, pour passer à la 6ème Rep il faut une
révolution ou si sur la base de l’ART 89 on peut changer de Constitution ? Pas besoin de
faire un coup d’Etat ou une révolution pour changer toutes les institutions.
Pq ce débat ?
Rapprochement politique des débuts de la 5ème république.
Contexte de guerre > pb de confier les pleins pouvoirs à un grand H.
ATTENTION, une distinction entre ce qui s’est passé en 1940 avec Pétain et en 1958
avec CDG. 3 distinctions :
- Dans la loi du 3 juin 1958 > une crainte de voir une jeune dictature : impose au CDG
une séparation des pouvoirs, impose a CDG un régime parlementaire et un respect des
libertés fondamentales.
Régime parlementaire : séparation souple des pouvoirs.
La loi du 3 juin impose à CDG impose un droit de dissolution de l’exécutif sur le législatif
et une responsabilité devant le parlement
- Contrairement à l’acte constitutionnel du 10 juillet 1940 (nommer le Maréchal Pétain,
conférer les pleins pouvoirs à Pétain), la loi du 1958 investi le gouvernement et non le
gouverneur.
- La 3ème distinction relève du fait que ce soit le peuple qui a voté la constitution. CDG
décide que cette constitution ne sera qu’une constitution que lorsque le peuple l’aura
voté. Le peuple vote le projet par le référendum, et le vote favorable va permettre la
mise en place de cette constitution.
La 5ème république présente un certain nbre de pts de continuité avec les constitutions
antérieures :
- le modèle de régime : régime parlementaire – le gouvernement est responsable devant
le parlement
- emprunt de qqch du régime présidentiel – le président de la république est élu au
suffrage universel. Les représentants élus sont ils absolument libres (mandat libre) ou
tenus par les engagement pris vis à vis des citoyens ? (mandat impératif)(ART 27 de la
constitution : « TOUT MANDAT IMPÉRATIF EST NUL » pas de contrainte juridique)
- valeurs et symboles : constitution de 1958 renvoie au préambule de 1946, la FR est une
république laïque, indivisible.
Le 25/09
Auparavant, dans la mesure où ce conseil n ‘était pas existant, la N suprême était dans la
loi : une loi entrait en vigueur bien qu’elle soit anti-constitutionnelle. En 1958, on va
mettre en place l’interdiction aux lois inférieures à contredire la Constitution.
La Constitution de 1946 n’a été révisée qu’une fois. En revanche la Constitution de 1958
a déjà été révisée à 24 reprises. Pq ? Avant, lorsqu’une loi était contraire, elle n’était pas
sanctionnée alors que maintenant lorsque le parlement vote une loi, la loi peut être
déférée au conseil constitutionnel. Si ce dernier déclare que la loi est contraire à la
constitution elle ne peut pas entrer en vigueur. 2 possibilités :
- le parlement renonce à la loi
- le parlement ou l’exécutif vont réviser la constitution pour faire entrer la loi en vigueur.
A l’inverse, lorsque l’un des organes constituer peut facilement modifier la constitution :
cette dernière est souple.
EX : Israël
B. LA PROCÉDURE DE RÉVISION
Le vote
Est celui d’un texte identique par les 2 chambres. On parle dans ce cas d’exigence de
bicamérisme intégral ou parfait.
Aucune majorité (>1/2) qualifié n’est exigée, une majorité simple suffit au sein de
chaque assemblée.
La ratification du texte
Article 89 de la Constitution précise que normalement la ratification se fait par le peuple
mais qu’exceptionnellement elle peut se faire par le congrès.
La décision de choisir si la ratification se fera par le peuple ou pas le congrès revient au
président de la république.
Révision constitutionnel révisée par le peuple : 2000. Toutes les autres fois, cela s’est
passé par la procédure via le Congrès.
Ce qui change entre la modification de la constitution et l’adoption d’une loi est que
d’une part le président de la république dispose de l’initiative, les assemblées sont
égales en matière constitutionnelles et inégales en matière de lois ordinaires. Enfin il y a
une étape de plus : la ratification soit par le congrès, soit par le référendum.
DES PB EXISTANTS
Le Pb le plus important est que dans ce cas le Sénat a une sorte de droit de véto.
- Pour des raisons institutionnelles : toutes les institutions peuvent être d’accord et le
Sénat seul peut s’opposer puisqu’il faut un vote identique par les deux chambres.
- des raisons politiques : historiquement, le Sénat est toujours de droite – par
conséquent il pouvait s’opposer à toutes les réformes proposées par la gauche alors qu’il
ne s’opposait pas aux réformes proposées par la droite.
EX : il a tenu en échec l’un des projets tenu par FR MITT > souhaitait élargir le champs
du référendum
Le pouvoir constituant est souverain et si la FR est une république ce n’est pas parce que
la constitution empêche un retour de la monarchie mais parce qu’il y a une volonté
générale de république.
Le 1/02
3 modèles :
- le référendum
- l’élection :
o présidentielle
o législative
Le suffrage est dit universel car il n’est pas censitaire. Mais il est soumis à 3
restrictions, toutes les personnes ne peuvent pas voter :
- âge : avoir 18 ans pour voter
- capacité
- nationalité : notamment lors d’élections nationales
D’autre part, l’organisation et la proclamation des résultats sont assurés par le conseil
Constitutionnel (juge de la constitutionnalité des lois et des traités + juge de droit
commun de l’élection et du référendum ART 58-59-60 de la Constitution).
I. LE RÉFÉRUNDUM
Référendum : vote par le peuple d’une loi ou d’un constitution selon un choix binaire
« Oui/Non » avec un effet décisoire.
En d’autres termes, en FR il n’est pas vrai de dire que la loi est nécessairement voté par
le parlement, elle peut être votée par le peuple.
La Q de la pertinence du référendum.
- En FR une forme d’hostilité du référendum pour plusieurs raisons :
o le souvenir des plébiscites de Napoléon
o 1848 première élection du président de la République : Napoléon III
>> légitimation d’un pouvoir autoritaire
- crainte de la formulation de la Q
EX : en Californie 90 « Pour ou contre la baisse des impôts ? » > OUI. Le
lendemain, plus de services publics. La façon dont la Q est posée influence la
réponse. Une Q qui n’est pas posée dans ces deux versants.
EX2 : référendum de 1969 de CDG dans lequel il a posé 2 Q avec une seule
possibilité de réponse :
o Réforme du Sénat
o Création des régions
Avec pour pression le vote du Oui = départ de CDG
- Une seule Q posée : conséquence de cela, lors des élections pour le vote d’un
parti = des dizaines ou des centaines de propositions, or les citoyens peuvent ne
pas être d’accord avec tout. Lors d’un référendum, les citoyens peuvent se
prononcer de manière plus claire et plus précise.
Existence d’un contrôle par le conseil Constitutionnel. > un contrôle a priori et non plus
a posteriori sur la Q posée au peuple. Ce dernier ne fait donc que proclamer les résultats.
Peur la Q susceptiblement posé.
Le 8/02
Pour ê électeur, pour pouvoir voter il faut ê majeur (+18 ans) depuis 1814, de
nationalité FR pour les élections nationales et jouir des droits civils politiques. De plus le
vote est égal, libre, secret (isoloirs), personnel et facultatif (libre ou non de voter).
Pour ê éligible il suffit d’ê électeur et depuis 2011 il faut avoir également 18 ans (avant
23 ans) pour se présenter aux élections présidentielles et législatives.
A. L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
Le chef de l’Etat (1958) est à l’origine élu par un collège électoral élargi composé de 90
000 élus.
1962 Référendum de l’Article 11 = élection du président de la république directement
au suffrage universel direct.
Le chef de l’Etat est élu depuis 2000 pour 5 ans (auparavant = 7 ans) et depuis 2008 il ne
peut exercer que deux mandats consécutifs. Le régime des candidatures à l’élections
présidentielle est encadré (éviter les candidatures fantaisistes).
- un système de parrainage = 500 signatures d’élus recueillies dans plus de 30
département sans que 10% d’entre eux ne viennent du même département ou territoire
=> idée de qqn qui soit représentatif du territoire national (maires, conseiller généraux
ou régionaux, ou parlementaires) (en FR : 42 000 signatures possibles). Le PB dénoncé :
le fait que le certains PP attaquent la dimension publique des parrainages = la
transparence.
- le compte de campagne : l’ensemble des recettes et des dépenses des partis politiques
sont référencés dans ce compte. Eviter le financement par les personnes morales de
droit privé (les E).
> 16 millions d’euros pour ceux qui ont participé au 1er tour
>21,5 millions D’euros pour les candidats du 2nd tour. Tous les candidats, quels que
soient leurs résultats ont droit au remboursement d’1/3 de leurs candidatures, ceux qui
ont obtenu au moins 5% des voies au 1er tour peuvent se faire rembourser la moitié des
frais engagés
Deux conséquences :
- la légitimité autonome du président
> il est élu directement par le peuple (suffrage universel)
> le président devient un acteur politique, qui implique une relation hiérarchisée entre
l’Assemblée et l’exécutif lorsqu’ils ne sont pas de la même couleur politique : le
présidentialisme
Le système électoral : les élections législatives ont une durée de 5 ans et l’Assemblée se
renouvelle intégralement.
Le PB qui se pose :
- la Q du découpage électoral, la FR est découpée en 577 circonscriptions = discussions
politiques et polémiques : faire passer une circonscription à gauche ou à droite en
fonction de sa position géographique.
Tout électeur majeur, de plus de 18 ans et depuis 2000 : la parité, l’égal accès des H et
des F au parlement. La parité : une obligation pour les partis de présenter autant d’H que
de F, ils ne peuvent pas prétendre aux fonctions de l’Etat. Sous peine d’amendes.
- la campagne électorale : les règles de financement sont les mêmes que pour les
élections présidentielles : pas de dons de personnes privées (E)
L’Etat rembourse 50% des frais des candidats qui ont reçu 5% des voies
Compte de dépenses
Les dépenses de campagnes sont plafonnées à 38 000 euros par candidats
Le 15/02
Le fait majoritaire consiste dans le constat selon lequel il existe des majorités stables à
l’assemblée Nationale et qui conduisent à un puissance très importante du chef de l’Etat
lorsque le chef de l’Etat et l’Assemblée Nationale sont de la même couleur politique.
Ces majorités permettent de faire voter un texte sans remise en cause permanente des
conditions.
Art 19 de la constitution définit les pouvoirs du président soumis à contre seing et les
autres. Le contre seing (seconde signature) consiste dans le fait d’apposer sa signature
après celle de l’auteur de l’acte.
La logique es la suivante : les actes du président de la république doivent être signés
pour que l’on puisse engager la responsabilité ministérielle sur la base des actes
suprêmes. Les ministres doivent signer pour que la parlement puisse engager sa
responsabilité quant aux actes pris.
Certains actes sont contre signés et d’autres pas.
ART 16 de la Constitution : les pleins pouvoirs au chef de l’Etat. Il consiste à conférer lors
d’une crise les pleins pouvoirs au chef de l’Etat.
Son déclenchement :
- l’ART 16 précise que lorsqu’une menace grave et immédiate compromet
l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire ou le respect des engagements
internationaux de la FR ET que cela empêche le fonctionnement régulier les pouvoirs
publics constitutionnels
- une seule utilisation à la suite du Putsch d’Alger en 1961
Pouvoirs qui impliquent un contre seing ministériel. Les pouvoirs soumis à contre seing
sont les pouvoirs du gouvernement et non les pouvoirs du président, la Vème
république inverse la tendance.
En matière exécutive :
- le président de la république a un pouvoir règlementaire de droit commun qu’il
partage avec le premier ministre
- il a également un pouvoir de nomination (ART 13) des plus hauts dirigeants de
l’Etat
- il promulgue la loi
- il peu saisir le conseil constitutionnel
- mise en jeu devant la Cour Pénale Internationale en cas de crime contre l’humanité
- possibilité de destitution devant la Haute Cours en cas de manquement grave dans son
mandat.
Le 22/02
Cours 5 : Le gouvernement
I. LA COMPOSITION ET LE L DU GOUVERNEMENT
A. AGENCEMENT DU GOUVERNEMENT
Une fois nommé, le premier ministre propose au président la liste des ministres qui sont
appelés à composer le gouvernement. Formellement, il revient en amont d’ériger la liste
au premier ministre. Il n’en revient pas en législature, au président d’en décider. Dans
les faits, en période de cohabitation il peut choisir les membres de son gouvernement.
2. LA SORTIE DE FONCTION
La démission du 1er ministre emporte celle du gouvernement (toujours) mais il est
également possible de mettre fin à leur fonction individuelle.
La démission du 1er ministre évacue le gouvernement.
Sur le plan juridique, d’après la constitution : le régime est moniste (seul le parlement
peut mettre fin, peut engager la responsabilité du gouvernement)
B. L’OGANISATION DU L DU GOUVERNEMENT
1. LA HIÉRARCHIE MINISTÉRIELLE
Plusieurs échelons :
- Ministres
- ministres d’Etat
- secrétaires d’Etat.
Tous les ministres participent au conseil des ministres : formation collégiale officielle du
gouvernement : c’est là que toutes les décisions importantes sont prises.
- nominations les plus importantes
- responsabilité ou non devant l’Assemblée Nationale
- décrets
Le conseil des ministres présidé par le président. Les décisions sont prises sans vote
mais délibérées et le secret des délibérés est respecté.
- LES INCOMPATIBILITÉS
Les ministres ne peuvent avoir des fonctions de représentation à caractère national (EX :
diriger la CGT et être ministre).
D’autre part, avec tout emploi public ou toute autre activité professionnelle.
1. LA LÉGISLATION
- INTERVENTION ORDINAIRE
Le 1er ministre partage l’initiative des lois avec le Parlement ART 39 de la Constitution.
Aujourd’hui 80 à 90% des lois votées sont d’initiative gouvernementale.
- un projet : exécutif
- proposition : parlement
Depuis 2008, les projets de loi doivent être accompagnés d’un récapitulatif expliquant
les conséquence environnementales, sociales et économiques du projet.
- le gouvernement décide s’il veut poser son projet de loi devant le Sénat ou l’Assemblée
Nationale. Les lois de finance passent d’abord devant l’ASS NAT et les
environnementales devant le Sénat.
-INTERVENTION EXTRAORDINAIRE
ART 49-3 permet de faire voter un texte si le parlement ne l’a pas voté.
Avant la ratification, les ordonnances sont des actes administratifs. Concrètement, pour
ne pas devenir caduques, les ordonnances doivent être déposées sur le bureau de l’ASS
NAT ou du Sénat. A partir du moment où elles sont déposées elles ne sont plus caduques,
elles demeurent dans l’organisation juridique. A l’issue du terme elles doivent être
ratifiées par une loi.
Le recours aux ordonnances permet de gagner du temps, mais ce sont généralement des
textes adoptés dans la précipitation pour des domaines qui relèvent normalement du
législateur. Or le gouvernement y a de plus en plus recours.
En 2004 : 55% des textes adoptés dans le domaine de la loi étaient des ordonnances.
2. L’ADMINISTRATION
Le 7/03
I. LES PARLEMENTAIRES
A. LA DÉSIGNATION DES PARLEMENTAIRES
Pour pouvoir se présenter il faut avoir 18 ans à L’Assemblée Nationale depuis 2004 et
24 ans au Sénat. L’élection des députés se fait par une élection au suffrage universel.
PB : Le suffrage étant indirect, il favorise les notables locaux, le résultat est presque
connu à l’avance et le renouvellement est faible.
1. LEURS OBLIGATIONS
Conséquences :
- en cas de sénateur non en règles : démission sous 30 jours ou 2 mois en cas de non
compatibilité. SI refus, le conseil constitutionnel prononce la démission d’office du
parlementaire.
2. LEURS DROITS
A. L’ORGANISATION DU PARLEMENT
1. ORGANES DIRECTEURS
2. FORMATIONS INFÉRIEURES
- LES COMMISSIONS : chaque député est membre d’une commission et d’une seule. Il
existe 8 commissions permanentes à l’Assemblée Nationale, 7 au Sénat et elles sont
chargées d’étudier chacun de textes déposés et de remettre un rapport.
Procèdent à des auditions et à un examen du texte infiniment plus sérieux
B. L’ORGANISATION DU L DU PARLEMENTAIRE
- LES SESSIONS :
ORDINAIRES : unique depuis 1995, elle commence le premier jour ouvrable
d’octobre et se termine le dernier jour ouvrable de juin. Elle dure 9 mois. ART 28
de la constitution.
o Possibilité de poursuite des débats >> session extraordinaire
- LA SÉANCE : porte toujours sur l’ordre du jour qui est réservée pendant deux semaines
aux textes d’initiative gouvernementale
- LE VOTE : théoriquement personnel d’après la constitution, il est en réalité public mais
non identifié, à main levée.
Possibilité de délégation.
Le 14/03
I. LA FABRICATION DE LA LOI
L’INITIATIVE
ART 39 de la constitution la prévoit :
- le premier ministre au nom du gouvernement > c’est alors un projet de loi
- l’un des parlementaires > c’est une proposition de loi
90% Des lois adoptés sont à l’origine des projets de loi (origine gouvernementale)
Ils sont déposé sur n’importe desquelles chambres. SAUF les lois financiers (Assemblée
Nationale) et les projets territoriaux (Sénat) Sinon est cela définit selon la disponibilité
de la chambre (en fonction de l’ordre du jour)
SUITE DE LA PROCÉDURE
Une fois déposé, le texte est envoyé en commission. (Cette commission a 6 semaines
pour étudier le texte > chaque parlementaire= une commission. Conséquence ? Moins
nombreux, acquièrent une expertise sur les lois saisies et effectuent un vrai L).
Avant 2008 > la discussion de l’assemblée se faisait sur le texte déposé par le
gouvernement, l’étude des membres de la commission n’était donc pas effective. Depuis
2008, c’est le texte de la commission qui sert de base aux discussions de l’Assemblée.
Une fois le texte passé en commission, le texte revient sur le bureau de l’Assemblée
nationale ou du Sénat.
La discussion générale
La discussion Articles par Articles
> Attention possibilité d’utiliser des motions de procédures : actes adoptés par une
assemblée dont l’objet concerne le déroulement de la procédure et qui consiste à
proposer à l’Assemblée soit de rejeter le texte, soit de suspendre la discussion. Cela fait
parti des techniques d’obstruction parlementaire : utilisation des prérogatives
reconnues aux parlementaires non par pour améliorer un texte mais pour empêcher ou
retarder la notion du texte.
- la motion de rejet préalable : consiste à dire que le texte proposé est dans son
ensemble contraire à la constitution soit de dire qu’il n’est pas politiquement adopté. Il
n’y a pas lieu d’en parler : dans les deux cas, la procédure législative s’arrête.
- le renvoie en commission : consiste à dire que le rapport déposé par la
commission est incomplet ou insuffisant : la commission doit de nouveau rédiger le
texte. Idée : retarder la procédure.
Le texte est ensuite voté dans la chambre, il commence avec le vote du 1 er article et
s’achève avec le vote de l’ensemble de l’Assemblée.
Le débat peut être accéléré ou interrompu en raison de contraintes extérieures qui
pèsent sur le parlement.
Des irrecevabilités constitutionnelles :
- des irrecevabilités financières (ART 40) qui consistent à dire que les parlementaires ne
peuvent pas diminuer les ressources publiques et aggraver une charge publique.
- irrecevabilités relatives au règlement (ART 34 de la constitution)
- le vote bloqué : pas d’accord, proposition d’un vote d’articles choisi. (ART 49 alinéa 3)
Tous les procédés vus, peuvent être cumulés entre eux. Il est ainsi possible qu’une loi
n’ai été votée par aucune chambre. Le gouvernement peut biaiser le parlement de tout
un tas de manière :
- déclarer l’Etat d’urgence au moment du dépôt = le délai d’examen en commission est
raccourci + une lecture à l’AN et 1 au Sénat, si désaccord > commission mixte paritaire,
elle se réuni, elle ne parvient pas à un accord. Il donne le dernier mot à l’AN et devant
l’AN il utilise l’ART 49-3.
Le 21/03
- les Q écrites transmises au gouvernement qui a deux mois pour répondre, elles
sont publiées au journal officiel et sont une source d’information très importantes. A
l’AN 26 000 Q écrites par An.
- les débats à l’initiative des parlementaires dans le cadre de la semaine réservée au
contrôle gouvernemental. Les parlementaires de la majorité comme de l’opposition
peuvent initier un débat.
A. LA CONSTITUTION
La constitution est constituée d’articles mais aussi d’autres normes et de son préambule.
La constitution de 1958 comporte un préambule et donc la constitution et son
préambule sont ce que l’on appelle le Bloc de Constitutionnalité. C’est à dire l’ensemble
des dispositions auxquelles le conseil constitutionnel estime le parlement lié dans le
cadre de l’exercice de son pouvoir législatif.
- les N implicites : dégagées par le juge – les principes fondamentaux reconnus par la
République > le principe des droits de la défense en 1976, la liberté de l’enseignement
en 1977, l’indépendance des professeurs d’université en 1984 ou le fait qu’il existe une
justice spécialisée pour les mineurs.
Les principes à valeur constitutionnelle : droits consacrés par la constitution ou non
consacrés par la constitution > le principe de continuité du service public pour limiter le
droit de grève.