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TD économie générale : monnaie, inflation et chômage

données relatives au 3ème trimestre 2017 tirées du www.leconomiste.com du 2012/2017

1er trimestre 2017 / 1er trimestre 2016 www.leconomiste.com du 08/05/2017 Edition 5018

1- Apprécier la situation de l’emploi au 3ème trimestre 2017


2- Donner 3 caractéristiques du chômage au Maroc
3- Quelles solutions paraient possibles pour enrayer le chômage au Maroc
4- Calculer les coefficients de la droite d’ajustement (méthode des moindres carrées entre 2003 et 2015
5- Calculer prévision de la croissance en 2016
6- Commenter sur la bese des résultats et données prévues
BAM au cours de sa deuxième trimestrielle de 2016, a pris une décision qui, en apparence, s’explique
difficilement : il relève le taux de la réserve monétaire de 2% à 4%, alors que, dans le même temps, tout le monde,
lui le premier, se plaint de ce que les crédits à l’économie, et singulièrement les crédits aux entreprises non
financières, évoluent faiblement. Habituellement, c’est lorsque le crédit explose que cet instrument de politique
monétaire est activé.
Le besoin de liquidité du système bancaire, qui était de 16,5 milliards de DH en moyenne sur l’année 2015, retombe
à 2,4 milliards à fin mai 2016, et pour 2016 et 2017, BAM anticipe même un excédent de liquidité..
L’inflation, quoi qu’en pensent certains, reste modérée voire faible. Mesurée par l’indice des prix à la
consommation (IPC), elle s’est établie à 1,3% sur les cinq premiers mois de 2016.
Quel sens alors donner à la décision de BAM d’augmenter le taux de la réserve monétaire, c’est-à-dire, dans les
faits, de geler une portion supplémentaire des dépôts des banques de quelque 9 milliards de DH, de sorte que le
montant de la réserve obligatoire sur la période allant du 23 juin au 20 juillet 2016 monte à 18,5 milliards de DH ?
Visiblement aucun, mais ce n’est pas l’avis des spécialistes des marchés financiers. Pour l’un d’entre eux, «il s’agit
là, en fait, d’une reprise en main par Bank Al-Maghrib de sa politique monétaire». Dans un contexte de
surliquidité, explique-t-il, «sa politique monétaire ne servait plus à rien, puisque les taux d’intérêt dans certains
marchés sont largement en dessous du taux directeur. Et face à cela, la banque centrale ne pouvait pas ne pas
réagir comme elle l’a fait». www.lavieeco.com Edition du 4/7/2016
1- Repérer un instrument de la politique monétaire
2- Préciser la nature de la politique monétaire adoptée (justifier)
3- Relever une contradiction dans le choix de BAM en termes de politique monétaire
4- Quel est argument avancé par BAM pour le choix adopté
Flexibilité du taux de change: Ce que dit l’OCDE
Le Maroc se dirige vers une flexibilisation progressive du taux de change. Celle-ci nécessitera des
politiques complémentaires pour renforcer la compétitivité et une politique monétaire adaptée. La fixité
du taux de change par rapport à l’euro avait tout son sens dans un contexte où l’UE est le principal
partenaire commercial. Le Maroc souhaite désormais élargir son portefeuille de partenaires commerciaux,
compte tenu des changements de l’environnement extérieur. Néanmoins, la compétitivité d’un pays ne
dépend pas uniquement du taux de change mais aussi de facteurs structurels comme la performance des
marchés du travail et de produits, la qualité de l’éducation et des institutions, les politiques d’innovation,
la performance des infrastructures et du secteur financier.
Par ailleurs, même si l’objectif de la politique monétaire est le ciblage de l’inflation, il sera désormais
important de surveiller les évolutions du taux de change. En effet, dans certains cas, sa libéralisation peut
se traduire par un impact négatif sur l’évolution des prix. Par exemple, une forte dévaluation de la
monnaie se traduirait par une augmentation du prix des biens de consommation finale importés et par une
hausse du prix des intrants importés utiles à la production intérieure des biens intermédiaires et finaux.
Ceci générerait une augmentation de l’inflation. Néanmoins, l’incidence sur celle-ci semble assez faible
dans le cas du Maroc. D’après le FMI, l’élasticité s’élèverait à 0,25% dans le court terme et 0,18% dans le
long terme. D’autres études ont estimé une élasticité d’environ 0,2% entre 1979 et 2014. Le risque sur la
dette publique devrait être limité car seulement environ 20% de la dette est détenue en monnaie étrangère
(BAM, 2016). Le contrôle des capitaux sortants devrait limiter l’afflux important de capitaux à l’étranger.
La flexibilisation progressive du taux de change devra donc se faire avant l’ouverture du compte du
capital
1- Préciser l’objet du marché dont traite le document
2- Formuler les avantages de l’arrimage du Maroc vers la flexibilité de ce marché
3- Identifier les conditions préalables à la réussite d’une telle réforme
4- Repérer un objectif final de la politique monétaire
5- Repérer les dangers de la flexibilité de ce marché
2015 2016 variation en %
Revenu national brut disponible 1 043 370 1 076 976
Epargne brute nationale 284 628 292 727
Formation brute nationale du capital fixe 280 271 306 910
PIB au prix courant 988 021 1 016 119
Transferts nets reçus de l’extérieur
besoin ou capacité de financement
Indice des prix à la consommation 1,6 % 1,3 %
PIB au prix constant
Les prévisions de croissance de la zone euro en 2015 sont révisées à la hausse, notamment par l’OCDE et la
Commission européenne. Toutefois, le rythme de l'ajustement du marché de travail restera lent dans la zone
euro. Le taux de chômage ne diminuera que progressivement, pour se situer à 10,6% en 2016 après 11% en
2015 et 11,6% en 2014, selon les prévisions du FMI

Pour stimuler l’économie de la région et contenir les risques liés à une faible inflation, la BCE poursuit la mise
en œuvre de son programme d’assouplissement quantitatif, qui est de nature à faire baisser la valeur de
l’Euro. Ainsi, la BCE a lancé, en mars 2015, son programme de rachats d’obligations souveraines et privées,
pour un montant d’au moins 1.100 milliards d’euros, à raison de 60 milliards d’euros par mois jusqu’en
septembre 2016. En outre, la BCE maintient son taux de refinancement à 0,05% depuis septembre 2014, son
plus bas historique

À fin 2014, les facteurs autonomes de liquidité bancaire ont exercé un effet expansionniste de 22,4 milliards
de dirhams sur les trésoreries bancaires, sous l'effet, principalement, d'une augmentation de 30,3 milliards de
dirhams des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib. Quant à la position nette du Trésor et les autres
facteurs, ils ont baissé de 312 et 300 millions de dirhams respectivement. Compte tenu d'une baisse annuelle
de 7,7 milliards de dirhams du montant de la réserve monétaire obligatoire, suite à la réduction en mars 2014
du taux de la réserve monétaire de 2 points de pourcentage pour la ramener à 2%, le besoin en liquidité des
banques s'est élevé à 39,6 milliards de dirhams au lieu de 68,4 milliards de dirhams en 2013.

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