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Les stratégies de croissance sont des ensembles de décisions coordonnées qui ont pour
objectif d’accroître la taille de l’entreprise (augmentation de la rentabilité, présence sur de
nouveaux marchés, développement de partenariats, etc.).
L’arbitrage entre ces trois modes de croissance est fonction de la difficulté et de l’urgence du
développement voulu compte tenu de la capacité stratégique de l’entreprise et de sa position
concurrentielle.
La stratégie de croissance interne
La croissance interne (ou organique) consiste, pour l’entreprise, à développer ses capacités
et ses compétences, en interne, grâce à l'acquisition de nouveaux actifs : machines, ateliers,
laboratoires, brevets… On compare ce mécanisme au phénomène de croissance d’un
organisme vivant (plante ou animal). C'est une modalité de développement adaptée aux
PME, appelée aussi croissance organique.
Autrement dit, Elle est le résultat du développement de la propre activité de l’entreprise
(création ou agrandissement d’usine). L’entreprise se développe par autofinancement ou par
apports de capitaux frais sans unir ni se grouper avec d’autres entreprises.
Fusion
Absorption
Prise de participation
Elle désigne l’acquisition d’une partie du capital d’une entreprise par une autre. L’entreprise
A acquière un certain nombre d’actions d’une entreprise B.
C’est le fait pour une entreprise d’acquérir une partie du capital d’une autre
entreprise. Cette acquisition peut s’effectuer par offre publique d’achat (les actions de
la société convoitée sont payées en espèces) ou par offre publique d’échange
(l’acquéreur propose d’échanger ses propres actions contre celles de l’entreprise qu’il
souhaite contrôler).
La croissance conjointe :
Parmi les différents types de collaboration, on distingue les alliances et les partenariats :
Un partenariat est une collaboration entre des organisations qui ne sont pas
concurrentes.
Elles associent des entreprises dont les compétences et les contributions sont de nature
différente. Pour que s’établisse une alliance de complémentarité, il faut que le produit amené
par un allié ne soit pas en concurrence frontale de ceux du partenaire qui le commercialise.
C’est pourquoi on trouve ces alliances entre des entreprises dont les produits sont
différenciés ;
Elles unissent des firmes qui apportent des compétences de nature similaire et s’associent
pour réaliser des économies d’échelle sur un composant ou un stade du processus de
production.
Ces éléments communs sont incorporés à des produits qui restent spécifiques à
chaque entreprise et se font concurrence sur le marché. Les partenaires dans ce type
d’alliance sont des firmes aux positions concurrentielles équivalentes. Dans la Co-
intégration, la concurrence entre alliés sur le marché peut très bien rester frontale, car
les produits de chacun n’ont aucune raison de ne pas être étroitement substituables ;
Les partenariats d’impartition : désignent les collaborations entre des organisations qui
entretiennent des relations de client/fournisseur. Le fournisseur s’assure ainsi d’un débouché
commercial et le client peut obtenir une offre adaptée à ses besoins ;
Les partenariats « symbiotiques » sont des collaborations entre des organisations qui non
seulement ne sont pas concurrentes mais qui de plus n’entretiennent aucune relation de
client/fournisseur. Si les causes de ces accords peuvent être multiples, il s’agit
généralement d’exploiter conjointement une clientèle ou une ressource.
Nombreux sont les facteurs qui peuvent engendrer l’échec des partenariats, on cite à titre
d’exemple :
les objectifs de l'entreprise ne sont pas totalement clairs et ne sont pas communiqués
à toutes les personnes impliquées ;
les partenaires ne fournissent pas une direction et un soutien suffisants entre eux
Incompatibilité organisationnelle, dû aux différences linguistiques et culturelles ou
trop grandes différences de systèmes opérationnels ;
Les partenariats ne fonctionnent pas ou ne donne pas les résultats escomptés (pas
rentable) ;
Incompatibilité stratégique, les synergies attendues ne sont pas les mêmes des deux
côtés ;
Absence d’équilibre : le partenariat n’est pas basé sur une relation gagnant/gagnant
d’où une perte de l’intérêt commun à atteindre les objectifs.
III. Conclusion :