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Techniques Ingénierie Radio PDF
Techniques Ingénierie Radio PDF
D’INGENIERIE RADIO
Fabrice WANEGUE
Sommaire
z Macrocellules
z Microcellules
z Répéteurs
z Couverture indoor
z Système antennaire
z Exemples d’installation
Bretelles ( x2)
antenne
BTS
feeder
Connecteurs ( x4)
Type de
câble 1/2’’SF 1/2'’ 7/8’’ 1’’1/4 1’’5/8
Pertes
900 MHz 10,7 7,0 3,9 2,8 2,4
linéïques
(dB/100m) 1800 MHz 15,6 10,1 5,7 4,2 3,7
Ligne antennaire :
• 2 bretelles flexibles (1.5m), 4 connecteurs, 1 feeder
• La distance reliant l’antenne et la BTS doit être minimisée, et la valeur maximale recommandée
(design cellulaire : bilan de liaison) est de 3 dB en 900 et 1800.
d : 5 à 20m, on utilise du 1/2"
d : 20 à 35m, on utilise du 7/8"
d : 35 à 50m, on utilise du 1"1/4
d : > 50 m, on utilise du 1"5/8 (attention surcoût de 30% par rapport au 1"1/4)
La formule utilisée pour le calcul des pertes sur la ligne Lp est la suivante :
Le rayon de courbure imposé par les constructeur doit être respecté (rayon de courbure du feeder
1"5/8 important) car on dégrade les performances de propagation du site BTS (diminution de la
sensibilité de la BTS ramenée au connecteur d’antenne, augmentation du taux d’intermodulation
sur la ligne…) et le vieillissement du site s’en trouvera accéléré.
Pour un même secteur, les lignes E/R et Div auront les mêmes caractéristiques :
• même marque et même type de bretelles et feeder.
(2) (4)
(2) (4)
Plus généralement on l’appelle coupleur (1/2;1/2), mais il existe d’autres types de coupleur (1/3;2/3)...
RECEPTION EMISSION
Fonctionnement en réception :
Les énergies de fréquence « RECEPTION » recueillies par l’antenne
EM/REC sont transmises au système sur l’accès (4). Elles sont alors
coupleur 1 Filtre passe bande 1
divisées par moitié par le coupleur 2 et sont appliquées à l’entrée des
coupleur 2
deux filtres passe-bande accordés dans la bande réception. Les deux
demies énergies traversent donc les deux filtres et sont appliquées sur le
(1) (3)
coupleur 1 qui fonctionne en sommateur. Elles se regroupent alors sur
l’accès (1) du système.
(2) (4)
Fonctionnement en émission :
Filtre passe bande 2 Les énergies de fréquence « EMISSION » sont appliquées sur l’accès (3)
du système. Elles sont alors divisées par moitié par le coupleur 2 et sont
appliquées à l’entrée des deux filtres passe-bande accordés dans la
bande réception. Ces énergies sont donc rejectées et réappliquées sur le
CHARGE
Duplexeurs ANTENNE
coupleur 2 qui fonctionne maintenant comme un sommateur. Les deux
EM/REC
50Ω
demies énergies se regroupent sur l’accès (4) du système et sont
transmises à l’antenne. Les énergies non bloquées par les filtres sont
absorbées par la charge.
C’est un élément actif (alimenté par un PDU 12V) qui permet d’augmenter la sensibilité de la chaîne réception Uplink.
Dans le sens Downlink, il introduit une perte d’insertion de l’ordre de 0,8 dB.
Bretelles ( x2)
antenne
BTS
feeder
LNA
Connecteurs ( x6)
ª mode amplification.
ª mode bypass : il induit une pertes de 2 dB mais permet d’assurer une continuité de service en cas de panne.
vers antenne
amplificateur
gain 12dB
DUPLEXEUR
facteur de bruit 2dB
Sens Sens
uplink downlink
pertes d’insertion
0.5dB
DUPLEXEUR
mode bypass
pertes 2dB
vers BTS
Antennes :
r r
E E
r r
k k
Polarisation Verticale Polarisation à ± 45°
Le vecteur champ électrique est Le vecteur champ électrique est dans
dans un plan d’onde vertical. un plan d’onde incliné à +45° ou -45°
L’ouverture verticale à 3 dB est pincée et de l’ordre de 8° afin de privilégier le gain. Cependant sur des réseaux en cours de
densification, utiliser une ouverture de l’ordre de 10-12° est plus cohérent.
¾Zone urbaine et suburbaine : on installe des antennes Crosspolar ±45° du fait des nombreux multi-trajets (diffraction,
réflexions …).
¾Zone rurale : on installe des antennes Verticales du fait que les zones sont dégagés et qu’il y a globalement peu de multi-
trajets qui dégradent la réception.
On pourra cependant utiliser une antenne Crosspolar si l’environnement est accidentée (montagnes, rivières…).
Dans le cadre d’axes en forêts (diffusion), on pourra utiliser une antenne Verticale avec une ouverture horizontale de l’ordre
de 30°
10 20 30 30 20 10 180░ 10 20 30 30 20 10 0░
180░ 0░
170░ 10░
170░ 10░
160░ 20░
160░ 20░
150░ 30░
150░ 30░
140░ 40░
140░ 40░
130░ 50░
130░ 50░
120░ 60░
120░ 60░
110░ 70░
110░ 70░ 100░ 80░
100░ 80░ 90░
90░
G G
T T
Alarm Module (ALCO) W
0
W
1
D
S
D
S
D
S
D
S
S
Y
S
Y
C C C C N N
BCF 0 1 2 3 C
A
C
B
SUBRACKS
DRX
Power Amplifiers
RX Splitters
RF Combiners H2D
TX TX
TX TX
8 TRX max avec PIRE à 52 dBm 8 TRX max avec PIRE à 52 dBm
H2D H2D RX
H2D H2D
RX RX RX
TX TX TX TX
4 TRX max avec PIRE à 55 dBm 4 TRX max avec PIRE à 55 dBm
RX
H2DBP H2DBP
H2DBP H2DBP RX
RX RX
TX
TX
TX TX
2 TRX max avec PIRE à 58dBm 2 TRX max avec PIRE à 58dBm
La trisectorisation est une technique d'ingénierie qui consiste à couvrir 3 cellules à partir d’un même site.
On respecte une orientation constante des antennes (azimuts 0, 120 et 240° par exemple) des différents sites et un
positionnement précis des différents sites : notion de maille Radio.
Ainsi, on maîtrise mieux la couverture car chaque ingénierie est adaptée à la cellule.
On facilite la réutilisation fréquentielle en limitant les interférences et en respectant une orientation constante.
On peut cependant ajuster un azimutage afin d’optimiser la couverture tout en respectant un écart angulaire de 120° (en
pratique la limite d’écart angulaire est de 90°).
Système antennaire
La distance inter-sites est importante car elle permet d’assurer la qualité de service nécessaire (couverture et capacité).
Le réseau hexagonal est la cible, mais la réalité du déploiement façonne le design.
Zone urbaine :
Zone sub-urbaine :
600 m (900) Zone rurale :
1200 m (900)
400 m (1800) > 15km (900)
800 m (1800)
> 10 km (1800)
Hauteur des sites : initialement la qualité d’un réseau dépend de la couverture proposée. Ainsi on commence à déployer des
sites très hauts (>30m).
Par la suite, avec la montée en charge du réseau (trafic), on déploie des sites de densification de plus faible hauteur.
D’ailleurs, avec la multiplication des relais dans notre paysage, il devient plus difficile de déployer, notamment des sites
hauts.
On doit donc à terme atteindre à un réseau homogène sur la hauteur et la distance inter-sites.
En pratique, en zone urbaine on déploie des sites de 15 à 20m de haut, en zone suburbaine de 20 à 30m et en zone rurale à
30m à 40m.
Système antennaire
Le tilt mécanique est une inclinaison physique de l’antenne. Le diagramme de rayonnement subit soit une rotation
vers le sol (downtilt) ou vers le ciel (uptilt).
Un downtilt mécanique trop important relèvera donc les lobes arrières et secondaires du diagramme de rayonnement
vertical en champ lointain.
230ª 310ª
220ª 320ª
210ª 330ª
α
200ª 340ª
190ª 350ª
max
180ª 10 20 30 30 20 10 0ª
170ª 10ª
160ª 20ª
150ª 30ª
140ª 40ª
130ª 50ª
120ª 60ª
110ª 70ª
100ª 90ª 80ª
Diagramme Vertical
Le tilt électrique correspond à une inclinaison du plan équiphase vers le sol. De ce fait, on ramène les lobes latéraux du
diagramme de rayonnement horizontal vers l’intérieur de la zone de rayonnement.
Généralement, on préfère donc à tilt global équivalent privilégier l’antenne ayant le plus faible tilt mécanique et le plus fort
tilt électrique.
Système antennaire
Diversité de réception : elle est utilisée pour lutter contre le fading de Rayleigh et le bruit dans le sens
uplink. Elle consiste à utiliser deux chaînes de réception identiques côté BTS. Le gain de diversité est la
somme du gain statique et du gain dynamique. Les algorithmes de diversité dépendent du
constructeur de BTS.
Gain statique : gain en niveau pur qui ne dépend que des performances de la BTS. Il ne dépend ni du
type de diversité en terme de configuration antennaire (dans le cas de la diversité verticale, c’est
applicable si la distance entre les deux antennes est faible), ni de l’écartement horizontal entre les
antennes, ni de l’environnement, ni de la polarisation des antennes de réception. La seule contrainte est
que les deux antennes doivent avoir la même couverture & les deux lignes antennaires doivent être
équivalentes (RL, pertes feeders).
Gain dynamique : est une amélioration de la sensibilité de la BTS qui dépend de l’environnement, du
type de diversité et de l’espacement entre les antennes. Ce gain dépend également de l’angle que forme
la position du mobile avec l’axe passant entre les antennes. On s’attachera donc à respecter la
coplanéïté des antennes dans le cas de la diversité d’espace.
Dès que 2 antennes à polarisation verticale d’un même secteur ont la même couverture
(même ingénierie) et que les 2 lignes antennaires ont les mêmes caractéristiques Radio.
Le gain dynamique dépend de la décorrélation entre les signaux reçus par chaque antenne.
Plus l’écartement entre les antennes est important, plus les signaux ont de chance d’être décorrélés.
Le gain dynamique sera donc d’autant plus important. En revanche, plus l’écart entre les antennes
est important, plus les zones de couvertures sont différentes.
Système antennaire
La diversité d’espace verticale n’apporte pas vraiment d’intérêt par rapport à la diversité d’espace
horizontale. L’écartement entre les antennes nécessaire pour assurer une décorrélation équivalente
entre les signaux est important. On risque alors d’avoir une couverture différente pour les 2 antennes.
Cette diversité est utilisé dans le cas où on a besoin de 2 antennes (capacité) sur le secteur et que la
diversité d’espace horizontale n’est pas possible.
Attention, on installe toujours l’antenne de diversité au dessus de l’antenne E/R. C’est le BCCH qui
dimensionne la taille de la cellule.
Diversité de polarisation :
On choisit ce type de diversité essentiellement en zone urbaine du fait du niveau important du fading.
Des mesures terrains (Drive Test) montre que l’utilisation d’une antenne X-Polar ± 45° entraîne
une perte de polarisation symétrique en Uplink et Downlink par rapport à l’utilisation d’une antenne
verticale. Cette perte est d’autant plus forte en zone rurale (non accidentée).
Elle consiste à utiliser 2 antennes X-Polar ± 45° par secteur espacées horizontalement.
On gagne un étage de couplage (3 dB) dans les BTS ce qui permet lorsque le trafic augmente
(ajout de TRX) ne pas perdre de couverture.
Système antennaire
On considère que 90% de l’énergie d’une onde électromagnétique sera transmise si le premier ellipsoïde
de Fresnel est dégagé.
Pour qu’une onde puisse se constituer à proximité de l'antenne (zone réactive), elle ne doit pas rencontrer
le moindre obstacle en champ proche (10λ) car sinon on déforme le diagramme de l’antenne et ainsi la
couverture réalisée.
Ainsi, on distingue le dégagement dans la zone de service de la cellule, et le dégagement dans la zone
proche de l’antenne.
Tous les éléments rayonnants de l’antenne doivent être dégagés car ils participent au diagramme de
rayonnement de l’antenne. Dans le plan vertical, l’élément rayonnant au bas de l’antenne est celui qui est
le plus difficile à dégager.
Diffraction
6 à 10 m
Réfléxion
Zone de service
Système antennaire
Dégagement horizontal :
On s’assure qu’aucun obstacle n’obstrue le dégagement du lobe horizontal à 10dB de part et d’autre
de l’axe de rayonnement de l’antenne.
Typiquement pour les antennes de 70° d’ouverture horizontale à 3dB, on vérifie la zone d’exclusion
de 80° de part et d’autre de l’antenne sur une distance de 5m environs :
80 °
d = 5m
80 °
Dégagement vertical :
A : Emetteur
B : Récepteur, limite zone de service A
d : A -B = d1+ d2 (zone de service)
A
d1 : A - 1er obstacle
B d2 : 1er obstacle - B
d h : dégagement de l’antenne par rapport au 1er
obstacle pour assurer le dégagement du premier
d1 d2 ellipsoïde de Fresnel.
1 λ (d − d 2 ) 2
2 2
h(d1 , d 2 ) = (d + ) 2 + 1 − 2(d1 + d 2 )
2 2
2 2 λ 2
(d + )
2
Système antennaire
Dégagement vertical :
Si on applique maintenant un tilt global β (électrique et mécanique), on a alors :
A d1
π
α
χ= − (α + β ) d1' = L. sin (χ )
2
L
h h' = L. cos(χ )
L L = (h12 + d12 )
h’ χ
h'
β h δ = arctg ( )
δ tg (α ) = d '1
d1
d1’
Dégagement verticale :
En pratique, on utilise un dégagement verticale de 30°, les formules de dégagement de l'ellipsoïde
de Fresnel étant utilisée dans les cas critiques :
L
hma = d × tan 30° + h +
30°
2
hauteur
milieu
antenne
(hma)
hauteur acrotère h
d : distance antenne-obstacle
Introduction :
L’objectif est d’étudier les effets d’une grande vitesse sur la propagation, la qualité de parole et la
gestion de la mobilité en DCS 1800. Les vitesses considérées ici sont celles des TGV, c’est à dire
vers 320 km/h. Puis, en intégrant les différentes contraintes, de déterminer une ingénierie adaptée.
La norme ETSI ne spécifie pas la vitesse maximale des mobiles mais elle ne contraint pas les
récepteurs à décoder correctement pour des vitesses de mobile supérieures à 250 km/h en GSM et
130 km/h en DCS.
La variation du canal en fonction du temps (liée au mouvement) implique un étalement du spectre appelé
effet Doppler.
Lorsque la vitesse augmente, les variations temporelles du canal augmentent et l’étalement du spectre lié à
l’effet Doppler augmente aussi.
Toute onde transmise ou reçue par un mobile en déplacement subit une distorsion de fréquence, cette
distorsion est appelée “ Effet Doppler ”.
Une onde émise à la fréquence fc, sera reçue avec un décalage fd, avec :
v
E fd = fc cos α
c
α
v est la vitesse de déplacement du mobile,
c la vitesse de propagation de l’onde,
v
α l’angle entre la direction de propagation du mobile et celle de l’onde transmise
Pour un mobile terrestre, les ondes transmises subissent de nombreuses réflexions et diffractions, l’onde
reçue est donc la superposition de plusieurs ondes avec des angles α différents et quelconques.
Une raie transmise à la fréquence fc est donc transformée en une répartition d’énergie sur un intervalle
de fréquence.
v
fd = fc
c
f-
fc f+
Synthèse :
Une vitesse très importante du mobile peut avoir une effet négatif sur la transmission Radio et sur la qualité
de la communication.
Le principal problème identifié est l’effet DOPPLER qui va entraîner un décalage de la fréquence centrale
en l’absence de multi-trajets, ou introduire un étalement spectral du signal en présence de multitrajets.
Cette variation du canal engendre une dégradation de la qualité.
Pour réaliser l’égalisation et la démodulation d’un burst, la BTS et le mobile utilisent une séquence binaire
connue (au milieu de chaque burst : training sequence) pour estimer la réponse du canal de transmission.
La norme GSM suppose donc que le canal de transmission est constant pendant toute la durée du burst.
Pour une onde rasante (0-10°) et une onde incidente (10-30°), la perte de pénétration intrain est de
l’ordre de 20 dB pour le simplex et 30 dB pour le duplex
Pour une onde incidente (>30°), la perte de pénétration intrain est de l’ordre de 15 dB pour le
simplex et 25 dB pour le duplex
Il a un effet notable sur la sensibilité dès que la vitesse dépasse 270 km/h.
Pour une cellule couvrant 2 kms, à 300 km/h (soit 83m/s), le mobile reste dans la cellule pendant 24
secondes.
L’utilisation de couplage externe (3 dB) permet de coupler les deux secteurs d’un site couvrant le TGV
et de n’en faire qu’une seule cellule logique. Ceci a donc l’avantage d’accroître le temps de passage
sur une cellule et de réduire le nombre de Handovers.
Ce couplage externe a également pour effet de réduire les rayons de cellule et d’augmenter le nombre
de sites de 20-30%, il ne doit être utilisé que lorsqu’il est réellement nécessaire.
La distance inter-site est en règle générale de l’ordre de 5km, en 1800 comme en 900 MHz.
On utilise en 1800 MHz des LNAs afin de compenser l’atténuation liée à l’effet Doppler.
En 900 :
5 km
3 km
1.5 km
30°
5 km
1.5 km
3 km
En 1800 :
Talus
5 km
15° 700m
5 km
Exemple de calcul théorique de la distance minimale entre une antenne GSM et une antenne DCS cohabitant à
proximité :
GR : gain de l’antenne de réception en dBi dans la direction un découplage de 30dB entre TX et RX d’un même secteur.
de l’antenne d’émission Le DCS émet, le GSM reçoit : I ≥ 47 dB.
1 60° 60° 1
1 : Convergence maximale de 30° et divergence maximale de 180°
2 2
3 : Divergence minimale de 30° et maximale de 240°
H
H B
D
Exemples d’installation
Exemples d’installation
Exemples d’installation
Château : intégration
Exemples d’installation
Exemples d’installation
Exemples d’installation
Hôtel, silo…
Exemples d’installation
Téléphérique :
Pylône arbres :
Sommaire
z Macrocellules
z Microcellules
z Répéteurs
z Couverture indoor
z Définition
z Apport
z Différents types
z BTS et équipements Radio périphériques
z Système antennaire
z Exemples d’installation
Définition
Un site micro-cellulaire est un site dont les antennes sont placées en-dessous du niveau des toits.
Le site micro-cellulaire a par conséquent une zone de couverture réduite, qui se limite à la rue sur laquelle
donne l’immeuble, aux immeubles donnant sur cette rue, ainsi qu’à une partie des rues avoisinantes.
Le positionnement du site micro-cellulaire doit donc être très précis, un décalage de quelques mètres de
l’emplacement des antennes peut modifier radicalement la couverture d’un site.
L’environnement microcellulaire particulier permet d’utiliser des antennes faible gain et des BTS à
faible puissance.
Une microcellule permet à la fois d’assurer une couverture indoor et une couverture des axes à fort
trafic par exemple.
Différents types
La propagation d’une microcellule est telle qu’on essaie au maximum de la localiser à l’emplacement
exacte de la couverture recherchée. On a essentiellement 2 types de Microcellules, à l’intersection de
rue et en milieu de rue :
θ H3 dB /2
D min
θ h 3dB
Intersection de rues Milieu de rue Dmin = tan ×l
2
L’antenne est installée en façade à une hauteur de 6 à 9m avec un immeuble en face de plus grande
hauteur.
En effet, la propagation doit rester confinée dans la rue et non par par dessus les toits : le
confinement de la couverture radio permet de réduire les problèmes d’interférence et ainsi de faciliter
la réutilisation fréquentielle.
En dessous d’une hauteur de 5m, il peut apparaître des problèmes de masques liés à la circulation
urbaine. La végétation, et en particulier les arbres, introduit une perte faible (diffusion) sur les 200
premiers mètres, au delà on compte 10-15 dB de pertes supplémentaires par rapport à une antenne
placée au dessus des arbres.
La norme GSM a défini le paramètre MCL (Minimum Coupling Loss) qui spécifie l’affaiblissement
minimal entre les connecteurs BTS et le Mobile, et qui garantit un rapport C/I supérieur à 12 dB. Le
MCL se décline en deux types de problèmes :
¾ la désensibilisation
¾ l’éblouissement
Différents types
En pratique le risque de désensibilisation est faible, mais il s’accroît légèrement lorsque la hauteur de
l’antenne est faible puisque le découplage avec les mobiles proches, dans la rue, s’en trouve réduit. Des
mesures montrent qu’une hauteur supérieure à 6m est suffisante.
Antenne
Bretelles:
Câble 1/2'' extra souple
BTS 2TRX
Antennes :
Feeders :
Les problèmes d’environnement sont particulièrement importants pour les sites micro-cellulaires,
puisqu’ils sont systématiquement placés dans un milieu urbain, donc sensible.
On utilise donc des antennes aussi discrètes que possible, comme les petites antennes
omnidirectionnelles ou panneaux. Les solutions permettant de masquer totalement les antennes, dans
des enseignes de commerces ou dans du mobilier urbain, sont donc particulièrement intéressantes.
Le chemin de câble apparaît, du fait des efforts portés sur le camouflage des antennes, comme l’élément
le plus visible. La solution la plus classique consiste à faire passer les câbles le long de gouttières.
La distance reliant l’antenne et la BTS doit être minimisée, et la valeur maximale recommandée est de 4
dB (donc 6 dB avec une ligne utilisant le coupleur hybride) en 900 et 1800. On utilise systématiquement
des feeders 1/2 " d’une longueur maximum de 30m.
Choix de l’Antenne :
¾ Antennes omni :
L’antenne omnidirectionnelle est particulièrement intéressante compte tenu de sa flexibilité.
Elle rayonne dans toutes les directions et est donc particulièrement adaptée aux emplacements aux
intersections de rue.
Sur un axe, la couverture d’une omni est supérieur de 5-10 dB à celle d’une antenne panneau plaquée
pour une puissance égale au connecteur d’antenne (pour une omni 5 dBi et des antennes panneaux 8-10
dBi et à 60-90° d’ouverture horizontale).
¾ Antennes panneau :
L’antenne panneau a une couverture beaucoup moins bonne qu’une antenne omni, sauf si la cible de
couverture se trouve en face de l’antenne. On utilise des antennes cross-polar (±45°) qui permettent
d’éviter les pertes de couplage BTS de 3 dB mais impose l’utilisation de 2 feeders.
Bras de déport
(pour omni)
Feeder: Feeder:
câble 1/2'' standard câble 1/2'' standard
Architecture BTS :
Plusieurs solutions sont envisageables pour abriter les baies radio (capacité de 2 TRX ; PIRE
de l’ordre de 40 dBm) de faible dimension (cave, entrées de parking, cages d’escalier…).
Zone d'exclusion
Zone
0.5 m d'exclusion
0.5 m
1.5 m
0.5 m
0.5 m
Système antennaire
La zone d’exclusion prend en compte les différents types d’obstruction en champ proche
(façade, gouttière, balcons, enseignes publicitaires…)
¾ Antenne omnidirectionnelle :
L’antenne doit être fixée sur un bras de déport à une distance d’au moins 50 cm de la façade
de l’immeuble
Gouttière
50 cm
Une distance minimum de 15 cm pour éviter une déformation trop importante du diagramme
d’antenne.
Des distances minimum de 2 m et 40 cm pour éviter des masques trop importants dans la
direction de l’obstacle.
Système antennaire
40 cm
15 cm
200 cm 50 cm
200 cm
50 cm 15 cm
200 cm
40 cm
Zone d'exclusion
Zone d'exclusion
¾ Antenne panneau :
L’antenne panneau plaquée contre une façade a pour zone d’exclusion :
a) Vue de dessus b) Vue de face
40 cm
100 cm
Antenne
Antenne
200 cm
200 cm
Zone d'exclusion
Zone d'exclusion
¾ exemples d’obstructions :
Un obstacle en champ proche (à 60 cm de l’antenne) provoque une perte de signal de 10-15 dB.
Une gouttière à moins de 10 cm de l’antenne provoque une perte de 8-10 dB.
Système antennaire
Il faut être très vigilant sur l’installation de microcellules dans les rues longeant les fleuves, la
propagation radio étant dans ce cas difficile à contrôler et à confiner.
On placera plutôt les microcellules dans les rues perpendiculaires et on évitera si possible
d'avoir une microcellule en Bestserver sur les voies sur berges. On peut avoir dans ce cas un
risque de coupure (effet coin de rue et HO Ping Pong) du fait que les mobiles se déplacent à
une vitesse assez élevée dans ce type d’endroits.
Maillage microcellulaire :
Système antennaire
Lorsqu’un axe, type autoroutes ou boulevards périphériques, se trouve dans une zone à
densifier et si son trafic le justifie (axes « rouges »), on peut lui affecter des microcellules
dédiées d’une hauteur de 6 à 10m.
Du fait que ces cellules écouleront un fort trafic, on souhaite un confinement important de la
couverture et limitée au périmètre direct de l’axe routier.
Les trois opérateurs GSM s’associent pour proposer un projet commun, en partageant les
supports, à la DDE (Directions Départementales de l’Equipement).
L’objectif est sur ce type de projet d’assurer une couverture bien maîtrisée à moindre coût, et
de minimiser l’impact visuel du système d’antennes (car à hauteur des yeux des
automobilistes).
Un mobile lent (embouteillages aux heures de pointe) peut réaliser à la frontière de zones
bestserver de deux cellules axiales, des Handovers Ping Pong (allers-retours successifs d’une
cellule à l’autre) qui engendrent un surcroît de signalisation.
Un mobile rapide (heures creuses), peut ne pas effectuer son handover assez rapidement et
ainsi perdre sa communication, du fait que l’antenne est à faible hauteur.
Les interventions de maintenance de site étant difficile sur les axes, on s’attache à ne pas
utiliser d’élément fragile (LNA par exemple…) dans l’ingénierie du site.
Système antennaire
6 m mini
6 m mini
Système antennaire
(2a)
(2b)
30 m mini
(1b)
(1a)
BTS
-1 dB
2 -10 dB
(2a)
(2b)
(1b)
(1a)
-10 dB
-1 dB BTS
1
coupleur
On utilise un couplage (1/10 dB) entre les antennes installées sur le fronton et les
antennes visant à l’intérieur du tunnel.
Système antennaire
Pour un axe confiné (parois, immeubles, murs antibruit…), on utilise une antenne avec
une ouverture horizontale de 70° et une ouverture verticale de 20°. On fixe alors le tilt
électrique en fonction de la distance de couverture désirée.
Pour un axe dégagé, on utilise une antenne avec une ouverture horizontale de 30°.
On fixe alors le tilt électrique et l’ouverture verticale en fonction de la distance de
couverture désirée.
Sommaire
z Macrocellules
z Microcellules
z Répéteurs
z Couverture indoor
z Introduction
z Supervision à distance
z Mise en œuvre
z Exemples d’installation
Introduction
La couverture radio d’un système de téléphonie cellulaire est constituée de l’assemblage des
couvertures radio offertes par de nombreuses stations de base.
Un tel assemblage ne peut évidemment pas être parfait et laisse un certain nombre de zones
d’ombre, plus communément appelées trous de couverture.
De plus, l’existence d’obstacles, naturels ou non, est également à l’origine de telles zones
d’ombre. L’optimisation de la couverture radio passe tout naturellement par la couverture de ces
zones. Une solution évidente consisterait à augmenter le nombre de stations de base. Cette
solution conduirait à des surcoûts souvent inutiles pour l’opérateur, puisque cela entraînerait un
surdimensionnement du réseau.
En effet, les zones d’ombres à couvrir n’exigent pas, dans la plupart des cas, de capacité
supplémentaire. Une autre solution consisterait à augmenter la puissance d’émission des stations
de base, mais cela ne ferait qu’accroître les problèmes d’interférences au sein du système.
La solution la plus efficace, adoptée par de nombreux opérateurs aujourd’hui, est l’utilisation de
répéteurs cellulaires.
Un répéteur cellulaire est un amplificateur bidirectionnel. Il reçoit, amplifie et retransmet, vers la zone
d’ombre, les signaux en provenance d’une station de base. De même, il reçoit, amplifie et retransmet,
vers la station de base, les signaux issus d’un mobile situé dans la zone d’ombre.
Dans le cas général, il est préférable de choisir une antenne pilote assez directive, de façon à limiter les
problèmes de couplages entre les deux antennes du répéteur.
Un tel dispositif ne permet en aucun cas d’augmenter la capacité du réseau puisqu’il n’introduit pas de
nouvelles fréquences : il permet simplement d’élargir la zone de service fournie par une station de base,
en créant une extension de la cellule.
Introduction
Répéteur sélectif :
Ce type de répéteurs n’amplifie qu’un seul canal GSM
(200 kHz), voir jusqu’à 4 en multipliant les modules,
sélectionnable par l’opérateur en fonction des canaux
disponibles sur la station de base pilote.
Répéteur demi-bande :
Ce type de répéteurs amplifie la bande de fréquences duplexes allouée à l’opérateur qui l’utilise.
Il ne demande donc aucun réglage de fréquences et, en cas de changement de plan de fréquences,
aucune manipulation supplémentaire n’est nécessaire.
En revanche, il présente le principal inconvénient d’amplifier à la fois le signal utile et les signaux
brouilleurs provenant des canaux adjacents.
De plus, une mauvaise sélectivité du filtre conduit l’opérateur à réémettre des canaux alloués à son
concurrent. Ce matériel est moins coûteux que le matériel sélectif (aux alentours de 6 k€).
Répéteur large-bande :
On trouve également sur le marché des répéteurs amplifiant la totalité de la bande duplexe allouée
au GSM. Ces répéteurs sont dits "large bande". L’utilisation de tels répéteurs implique une
collaboration entre opérateurs qui n’existe pas en France actuellement
Micro-répéteur :
Les "micro répéteurs" sont des répéteurs de petite taille (dimension ≈ 300*200*50 mm, poids <
2 Kg) de gain inférieur à celui des répéteurs "classiques" (typiquement 50 dB), prévus pour des
applications "indoor".
L’antenne de couverture y est intégrée. Ils permettent, par exemple, de couvrir une pièce telle
qu’un bureau ou un point de vente mais aussi des halls de gare, d’aéroport, rames de TGV etc..
Leur petite taille les rend d’une grande simplicité d’installation mais elle limite leurs
performances. Leur prix est de l’ordre de 3 k€.
Ainsi, ce type de répéteurs n’existe qu’en version demi bande et large bande.
Répéteur optique :
Dans le cas où, faute de place ou de bonnes négociations avec les propriétaires, la station de
base doit être installée assez loin de l’antenne, les pertes dans les câbles deviennent trop
importantes et il est impossible de fournir à l’antenne une puissance suffisante pour obtenir une
couverture acceptable.
L’utilisation d’une solution optique doit alors être envisagée : les répéteurs optiques permettent
de déporter vers la zone à couvrir, via des fibres optiques à faible pertes, une partie de la
puissance issue d’une station de base.
La liaison radio entre la station de base et le répéteur dans le cas d’un répéteur "classique" est
donc, dans ce cas, remplacée par une liaison optique.
Répéteur optique :
Les répéteurs optiques sont composés de deux parties reliées par fibre optique, chacune d’elles
permettant notamment la conversion électro-optique :
¾ Une "unité maître" (Master Unit) placée près de la station de base.
Cette unité est chargée, sur la voie montante, de convertir une partie du signal issu de la station de base
en un signal optique et de l’envoyer vers l’autre unité. Sur la voie descendante, l’unité maître reçoit le
signal optique issu de l’autre unité, le convertit en signal radio et l’envoie à la station de base.
¾ Une "unité déportée" (Remote Unit) placée au plus près de l’antenne de couverture.
Cette unité est chargée, en plus de la conversion électro-optique sur les deux voies, de l’amplification
bidirectionnelle.
Répéteur optique :
Les deux unités sont reliées par une paire de fibre optique, un coupleur optique étant intégré dans
chacune des deux unités. L’unité déportée peut-être équipée avec des modules de conversion
Optique/RF sélectifs ou large bande. Sur certains matériel, la partie déportée possède le même
synoptique que le répéteur classique, en remplaçant le premier duplexeur par un module optique. Une
seule unité maître est suffisante par secteur, mais il faut une unité déportée par zone de réémission.
Ainsi, pour déporter les trois secteurs d’une station de base, il faudra trois unités maîtres.
Pour une "Unité Maître" le prix varie de 15 à 40 k€, et celui d’une "Unité Déportée" varie de 7 à 15 k€.
antennes
Fibre optique
up link
MU RU
down link
BTS
Le gain d’un répéteur est limité par le découplage entre les deux antennes. Cette limitation du gain
implique une limitation de la distance station de base pilote - répéteur.
Pour s’en affranchir, il "suffit" de faire en sorte que le signal reçu sur l’antenne pilote (resp. de
couverture) ne soit pas transmis à l’antenne de couverture (resp. pilote), après amplification, à la même
fréquence.
Pour cela, on réalise une transposition de fréquence sur le lien radio situé entre la station de base pilote
et la partie du répéteur chargée de l’amplification.
Le mobile reçoit bien la même fréquence que celle émise par la BTS. Sur la voie montante, le principe de
fonctionnement est le même. Ce type de dispositif implique une synchronisation de deux oscillateurs situés parfois à
plusieurs kilomètres d’écart, puisqu’il faut transposer une première fois, puis transposer à nouveau pour revenir à la
fréquence initiale.
Supervision à distance
Le but de ce système est de pouvoir à distance détecter des alarmes, vérifier l’état des répéteurs et
éventuellement modifier leurs paramètres.
Cette dernière possibilité est très utile lors de modifications sur le réseau comme par exemple un
changement de plan de fréquences.
La supervision nécessite une ligne téléphonique, un modem et un ordinateur (type PC). Le modem placé
dans le boîtier du répéteur transmet via la ligne téléphonique les alarmes et autres données.
Toutes ces informations pourront être recueillies sur un ordinateur au niveau de l’OMC.
L’élaboration d’un système automatique d’interrogation à distance de tous les répéteurs permet un suivi
plus étroit de l’état du parc de répéteur. Cette supervision n’est réalisable actuellement que sur les
répéteurs sélectifs.
Avant d’exposer quelques principes généraux pour la mise en œuvre des répéteurs, il est nécessaire
d’insister sur le fait que connaître la théorie de la propagation et des répéteurs ne suffit pas pour faire une
bonne étude préliminaire.
Seule une connaissance du terrain, de la zone à couvrir et une simulation pourront donner une idée précise
des actions à mener.
Pour délimiter la (ou les) zone(s) d’ombre, ainsi que pour obtenir la carte des canaux présents aux
alentours de cette zone, rien ne peut remplacer une mesure terrain à l ’aide d’un mobile à trace.
Mise en oeuvre
Découplage :
Afin d’éviter certains problèmes d’entrée en oscillation, de distorsion de la bande passante, il faut que le
découplage minimum entre l’antenne pilote et l’antenne de réémission soit de G+15 dB, où G est le plus
grand gain imposé au répéteur (gain voie montante ou gain voie descendante).
Si le découplage des antennes ne peut atteindre cette valeur, la restriction se portera sur le gain du
répéteur qui devra respecter :
Dans tous les cas lors du calcul du bilan de liaison, essayer de garder le maximum de marge pour le
réglage du gain. Le réglage de ce gain ne sera possible que si le découplage est suffisant.
Il faut aussi prendre garde aux effets de "fading" qui peuvent être importants lors de l’élaboration de
systèmes répéteurs intérieurs. Dans ce cas, la réflexion sur les structures du bâtiment et des situations
de rayonnement à chemins multiples apparaissent.
Mise en oeuvre
h de l’ordre de 5 m, réduit à 2 m en
utilisant un système Interférence
Cancellation Equipement
Planification de fréquence :
La couverture réalisée avec le répéteur doit avoir une fréquence espacée de 400 kHz (hors cocanal et
canal adjacent) avec les cellules voisines.
Différence de marche :
Le mobile peut recevoir à la limite de la zone d’ombre les signaux du répéteur et de la BTS.
Ces signaux possèdent un retard l’un par rapport à l’autre.
Ce retard est spécifié par la norme GSM à :
τ = 16μs
C’est à dire que deux signaux de niveau équivalent reçu par un mobile avec moins de 16 µs de
décalage pourront être considérés comme unique et donc reçu correctement.
En revanche, lorsque l’un des deux signaux est reçu avec un retard supérieur à 16 µs, le mobile ne
les considère plus comme un seul et même signal d’où le risque d’interférences s’ils ont un niveau de
champ identique.
Le temps de traitement du répéteur devient donc un critère important.
Mise en oeuvre
Le choix des aériens dépend principalement de la zone à couvrir et très peu du matériel , car ce
choix dépend surtout du découplage nécessaire entre l’antenne pilote et l’antenne de couverture.
L’antenne pilote est dirigée vers la station de base, en direction de la cellule pilote (appelée aussi
station principale, par opposition à la "station réémettrice" : le répéteur).
Elle doit posséder la plus grande directivité possible, afin d’éviter la capture de cellules voisines
dans le sens descendant et ne pas polluer les cellules éloignées dans le sens montant.
Cette antenne doit présenter si possible les caractéristiques suivantes :
- Forte directivité,
- Lobes secondaires très affaiblis,
- Bon rapport Avant / Arrière,
- Fort gain.
Ces caractéristiques se retrouvent, entre autres, dans les antennes YAGI, qui sont souvent utilisées
comme antennes pilotes.
Cas Outdoor
Le découplage entre les aériens rend obligatoire l’utilisation d’antennes directives pour l’antenne de
couverture.
Elle est dirigée sur la zone d’ombre et ses caractéristiques dépendent entièrement de la zone à
couvrir. On choisit donc l’antenne en conséquence, généralement idem que celle utilisée pour les
macrocellules, et on règle la valeur du gain.
Cas Indoor
On utilise une petite antenne omni (sur plafond) ou panneau (sur mur) comme antenne de réémission
en indoor.
L’antenne pilote est située en outdoor à l’extérieur du bâtiment.
Le découplage entre les aériens est ainsi important car dû principalement à la structure du bâtiment.
Mise en oeuvre
Dans tous les problèmes de transmission et de réception de signaux dans le domaine des
micro-ondes, des signaux parasites électriques perturbent le signal utile.
Ces parasites peuvent se classer en trois catégories :
¾ des parasite inhérents au passage du courant dans des composants. Ces parasites sont
inévitables et leurs effets deviennent importants dès lors que les niveaux des signaux utiles à
traiter sont faibles. Ces signaux sont généralement appelés : le bruit de fond.
Mise en oeuvre
180° 0°
angle α
45°
135°
90°
Sommaire
z Macrocellules
z Microcellules
z Répéteurs
z Couverture indoor
z Exemples d’ingénierie :
Centre Commercial Val d’Europe
Couverture « VIP »
Tunnel sous la Défense
Tour sur la Défense
Aéroport de Roissy
2 types de BTS :
Vertical pattern
Horizontal pattern
Utilisation de répéteur
Antenne
Outdoor
Câble RF Répéteur avec
antenne intégrée
Gain ajustable de 30 to 50 dB
Puissance de sortie Max : 8 dBm
Surface : 90 000 m2
Exemple d’ingénierie :
Centre Commercial Val d’Europe
Magas Magasins
Magasins
ins
Antenne Panneau
Synoptique
BTS
Antenne Outdoor
Paris
La Défense
Installation YAGI
Province
vers Paris
CÂBLES RAYONNANTS
Câble
Câble RF Rayonnant
Système de Couplage
Couverture Tri-Opérateur
Câble Rayonnant
placé sous les
bureaux
Système de couplage
To floors
Aéroport de Roissy
FIBRE OPTIQUES
• Les pertes sont beaucoup moins importantes avec la fibre optique (0.4 dB/km)
B
T
Fibre S
Optique
vers B
T
terminal A S
et B
B
T
S
Câble
Fibre optique
RF
vers Parkings
z Macrocellules
z Microcellules
z Répéteurs
z Couverture indoor
z Introduction
z Exemples de mesures
Le but de recetter les aériens est de contrôler, d’une part, l'installation des aériens (conformité à la
conception radio) et, d ’autre part, la performance du système d'aériens considéré.
Cette analyse doit nous permettre de valider la conformité des éléments qui composent la ligne Radio :
antennes, duplexeurs, coupleurs, LNAs, feeders
Bretelles ( x2)
antenne
BTS
feeder
LNA
Connecteurs ( x6)
Il est très difficile, voir impossible de faire des mesures instantanées de courants ou de tensions en
hyperfréquence.
L’ensemble des mesures sera donc réalisé sur un analyseur de réseaux qui permet d'effectuer des
mesures comparatives en amplitude et en phase entre deux signaux, un signal de référence et un signal
test provenant du composant à étudier.
Les résultats des mesures sont alors donnés sous une forme adaptée aux hyperfréquences, c'est à dire
en termes de coefficients de réflexion (ROS) et de coefficients de transmission :
les paramètres S.
• Mesure en réflexion : on détermine les paramètres S11 et S22.
• Mesure en transmission : on détermine les paramètres S12 et S21.
• Mesure des déphasages.
a1 b2
S21
S11 S22
Port 1 Port 2
b1 a2
S12
Comme l'indique le schéma précédant, l'appareil effectue des mesures des paramètres "S" d'un
quadripôle entre 2 accès.
Il suffit donc de charger les 2 autres accès restants à l'aide de 2 charges adaptées à 50 Ω.
On peut donc parfaitement déterminer l'adaptation sur chacun des 4 accès, la transmission sur la ligne
principale, le couplage et l'isolation sur la ligne secondaire, et enfin, les différents déphasages.
Grâce à la commande "Port Extension" de l'appareil, on peut avancer le plan de mesure au niveau de la
ligne et en se plaçant en réflexion sur l'abaque de Smith.
On peut voir comment améliorer l'adaptation (éliminer les effets "selfiques" ou "capacitifs").
• Pertes feeders
• Longueur des feeders + localisation de défauts
• ROS ou RL feeders
• Isolation des antennes à polarisation croisée
• Gain du LNA
• ROS ou RL ensemble
• Découplage Tx/Rx…
Il doit auparavant être calibré dans une bande de fréquence à l’aide d’une charge adaptée,
d’un court circuit et d’un circuit ouvert (load, short, open)
α dB = 20 . log( ρ )
ROS 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13
COEFFICIENT DE REFLEXION 0,00 0,01 0,01 0,02 0,02 0,03 0,03 0,04 0,04 0,05 0,05 0,06 0,06
RETURN LOSS EN DB - 46 - 40 - 37 - 34 - 32 - 31 - 29 - 28 - 27 - 26 - 26 - 25 - 24
ROS 1,14 1,16 1,18 1,20 1,22 1,24 1,26 1,28 1,30 1,40 1,50 1,60 1,70
COEFFICIENT DE REFLEXION 0,07 0,07 0,08 0,09 0,10 0,11 0,12 0,12 0,13 0,17 0,20 0,23 0,26
RETURN LOSS EN DB - 24 - 23 - 22 - 21 - 20 - 19 - 19 - 18 - 18 - 16 - 14 - 13 - 12
BTS Feeder
Pertes (dB)
Pertes :
L’analyseur envoie un signal radio de puissance connue (Puissance incidente )sur un port et mesure la
puissance du signal réfléchi de la ligne sur ce même port. Ce sont des mesures dites en réflexion.
Il fait ces calculs sur une bande de fréquence précédemment établie suivant un certain delta f.
Ex : de 900Mhz à 1000 Mhz avec un delta f de 100Hz soit 1 million de mesures.
A /R Circuit ouvert ou cc
Ces mesures doivent être impérativement effectuées en court-circuit ou circuit ouvert en bout de ligne
de telle manière à avoir un circuit désadapté en impédance.
Avant tous types de mesure, il faut calibrer la bretelle de l ’analyseur afin de s’affranchir de ses
propres défauts et donc de visualiser uniquement les paramètres inhérents à la ligne étudiée.
Une charge 50 Ω étalon, un circuit ouvert et un court-circuit doivent être utilisés en bout de bretelle de
calibration avant une mesure.
On connecte les trois éléments cités ci-dessus l’un après l’autre en bout de bretelle de calibration,
puis l’analyseur enregistre tous ces défauts pour fixer son « zéro » au niveau de la bretelle.
Longueurs :
Même principe que les pertes sauf que l’on passe du domaine fréquentiel au domaine temporel grâce à
la transformée de Fourier.
Ayant la vélocité du câble, on en déduit l’absorption radio (rapport de Pi/Pr) en tous points de la ligne.
En bout de ligne, la sortie étant désadaptée, il y a un “ pic ” sur la courbe correspondant à un retour
d’énergie égale à la puissance incidente aux pertes près du câble.
Ce “ pic ” est l’image du bout de ligne donc de la longueur.
ROS ou RL :
Cette mesure a pour but de quantifier tous les retours de ligne dans l’émetteur donc la qualité du
feeder ainsi que les éléments périphériques (Connecteurs, mise à la terre etc.).
Dans toutes installations radio, on veille à avoir le moins d’énergie réfléchie dans l’émetteur.
Même principe que les mesures de pertes sauf que l’on doit mettre une charge étalon 50Ω en bout
de ligne pour cette fois-ci avoir une bonne adaptation et de ce fait mieux visualiser les retours.
Valeurs idéales : quand le ROS tend vers -∞∞ c’est à dire Pr=0.
Valeurs typiques du return loss feeder : entre –20 et –25 dB pour des lignes coaxiales GSM-DCS.
Remarque : On doit obligatoirement utiliser la même charge étalon qui a servi à calibrer la bretelle.
Antenne
A /R
Cette mesure est également importante car elle permet de détecter une antenne défectueuse.
Pour des questions pratiques , l’analyseur de réseau n’est pas transporté jusqu’à l’antenne
(appareil lourd et encombrant). L’astuce consiste donc à calibrer l’ensemble de la ligne (partie A), la
nouvelle bretelle de calibration sera donc composée de tous ces éléments (feeders, bretelle basse
ect…)
Antenne
Après avoir validé les ROS feeders et antennes, une dernière mesure est réalisée avec tous les
éléments assemblés. On obtient alors le ROS final vu de la BTS.
Valeurs typiques du return loss ligne complète ou final : entre –17 et –22 dB.
Remarque : Dans la pratique, on aura toujours des meilleurs valeurs de ROS feeder que des ROS
antenne ou final car un câble coaxial sera toujours mieux adapté qu’une antenne.
Localisation de défauts :
Même principe que les longueurs sauf que la charge étalon est connectée en bout de ligne.
Ceci nous permet de visualiser le return loss en tous points de la ligne donc de visualiser les
défauts du câble (kit de mise à la terre défectueux, feeders mal tirés, connecteurs mal serrés
etc...).
On fait une première mesure avec le LNA coupé (valeur X, mode bypass) puis une seconde
mesure avec le LNA sous tension (valeur Y mode ampli).
X et Y sont des valeurs de gain relatif, il suffit de faire la différence et l’on obtient le gain absolu
du LNA.
LNA
ET AL ONNAGE M E SU R E
A n ten n e 1 ( T X 1 /R X 1 )
A n ten n e 2 ( T X 2 /R X 2 )
B r etel l es
( n on ob l i gatoi r es)
T r an si ti on 7 /1 6 f em .f em
C âb l e T X 1 /R X 1 C âb l e T X 1 /R X 1
C âb l e T X 2 /R X 2
C âb l e T X 2 /R X 2
-2.25
Cable Insertion Loss (dB)
-2.50
-2.75
-3.00
-3.25
-3.50
-3.75
-4.00
-4.25 M1 M2 M3 M4
-5
-10
-15
Return Loss (dB)
-20
-25
-30
-35
-40
-45
-50
M4
Exemples de mesures :
localisation défauts feeders
M4: -33.152 dB @ 3.101 Meter
0
-10
Return Loss (dB)
-20
-30
-40
-50
M4
-60
-0 25 50 75 100 125 150
Distance (0.0 - 160.0 Meter)
Resolution: 259 CAL: ON(COAX) CW On
BiasTee: OFF Output Power: 6.00 dBm
Model: S251B Serial #: 00035092
-22.5
-25.0
Return Loss (dB)
-27.5
-30.0
-32.5
-35.0
-37.5
-40.0
-42.5 M1 M2 M4 M3
-5
Return Loss (dB)
-10
-15
-20
-25
M1 M2
-30
1760 1770 1780 1790 1800 1810 1820 1830 1840 1850 1860 1870 1880
Frequency (1760.0 - 1880.0 MHz)
Resolution: 259 CAL: ON(COAX) CW On
BiasTee: OFF Output Power: 6.00 dBm
Date: 10/19/2001 Time: 12:00:47
Model: S251B Serial #: 00032084
-20
Return Loss (dB)
-25
-30
-35
-40 M1 M2 M4 M3
Bande uplink