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Finances Publiques Maroc PDF
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2005
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Mot de l’éditeur
Intro et généralités
Types de besoins : 3
1- les besoins personnels : tel que la nourriture, le logement, habillement…. Ils sont
satisfaits par chaque personne et commandés par les mécanismes du marché.
(L’offre et la demande)
Définition :
Par définition les finances publiques constituent une branche de droit public qui a
pour objet l’étude des règles et des opérations relatives aux recettes et de penses.
Elles ont pour objet l’étude des aspects juridiques politiques et économiques des
recettes et dépenses de l’Etat.
Elle nous permet de comprendre l’impact des structures sociales d’un pays sur ces
choix financiers et budgétaires.
Pour comprendre les attitudes des citoyens et contribuables face à la gestion des
finances de l’Etat par les gouvernants.
Il existe des liens très large entre les finances publiques et le droit constitutionnel, et
le droit administratif, car tout le régime financier est régie par des règles
constitutionnelles (création des impôts, vote du budget, égalité devant les charges
fiscales……) de même que l’administration des finances occupe une place
importante dans le corps administratif et son statut et son organisation restent
dépendant de la fonction publique et du droit administratif.
Ceci est dû au fait que les répercutions des finances de l’Etat sur l’économie
(dépenses d’investissement, avantage fiscaux, charte d’investissement…) joue un
rôle au profit de l’Etat pour contrôler l’activité économique. 5
Le 1er point de différenciation entre ces 2 disciplines c’est L’objet : les finances
privées étudient la richesse immédiatement transformable des acteurs privés, alors
que l’autre à pour objet l’étude des recettes et dépenses de l’Etat.
Le 2ème point de cette distinction est que les finances privées sont régies par les lois
de l’économie et du marché, alors que les finances publiques sont régies par
l’intervention de l’Etat, ainsi que les privées sont limitées dans leurs ressources,
alors que l’Etat ne l’est pas. De même que l’Etat dispose de la contrainte publique
pour collecter ses ressources ce qui fait défaut chez les privés.
Le 3ème point est le But : c’est à dire que le souci permanent des finances privées est
la satisfaction des besoins personnels ou la maximisation du profit alors que le
souci majeur des finances publiques reste la satisfaction de l’intérêt et l’utilité
publique.
Le Plan du cours
La théorie de l’impôt :
Définition de l’impôt : 6
1- L’impôt est un prélèvement pécuniaire ;
2- L’impôt est un prélèvement autoritaire
3- L’impôt est un prélèvement qui répond à des règles légales ;
4- L’impôt est un prélèvement à titre définitif ;
5- L’impôt est un prélèvement sans contrepartie.
A. le rôle financier
B. le rôle social
- La progressivité de l’impôt
- La Sélectivité de l’impôt
- La personnalisation de l’impôt indirect
- La Sélectivité de l’impôt indirect
2. La fiscalité et épargne
3. La fiscalité et investissement
A. Taux proportionnel
B. Taux progressif
1. La progressivité par classe ou globale
2. La progressivité par tranche
1. Le droit au comptant 8
2. Le droit constitué
B. Les modalités liées à la formalité de paiement
1. Le recouvrement par voie de rôle
2. Le recouvrement par voie de retenu à la source.
La théorie de l’impôt
Définition de l’impôt :
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L’impôt est un prélèvement pécuniaire autoritaire obligatoire selon des règles
légales à titre définitif et sans contrepartie directe, au nom et au profit de l’Etat où
de toute institution étatique.
C’est à dire payable en argent, par chèque et par obligation cautionnée. En ce qui
concerne le droit de la douane, les obligations cautionnées prennent la forme de
traites cautionnées ou effet en faveur de l’administration de douane, par lesquelles
les redevables (qui doit encore quelque chose après un paiement, qui a une
obligation envers quelqu’un, c’est une personne tenue de verser une redevance)
s’engagent à payer le montant dans un délai.
Il n’a pas de bases volontaires ou contractuelles, car il est prélevé par des actes de
loi et par des institutions qui monopolisent la puissance.
A – la taxe :
Critère de distinction.
Les recettes parafiscales sont effectuées au bénéfice des personnes morales de droit
public à l’exception de l’Etat et des collectivités publiques, alors que les recettes de
l’impôt sont prélevées au profit de l’Etat et des collectivités publiques.
S’agissant du régime juridique, les taxes parafiscales sont établies par les pouvoirs
réglementaires par Décret sur proposition du ministre concerné et du ministre des
finances, le législateur intervient chaque année pour autoriser leur collecte, et seuls
les bénéficiaires des activités doivent payer ces taxes parafiscales.
A. le rôle financier
Il constitue le rôle unique dans la conception classique qui estime qu’il est la seule
raison pour faire face aux dépenses de l’Etat Gendarme. Il a été connu sous
plusieurs appellations : le rôle financier pour Adam Smith, le un rôle essentiel pour
Jones Adher, l’impôt chez Laufun Burger…
1- La généralité :
L’impôt doit toucher tous les citoyens, toutes les capacités contributives et toutes les
matières imposables, et toutes les assiettes fiscales possibles.
2- La pluralité :
Le devoir d’imposer toutes les assiettes fiscales possibles, par le moyen de plusieurs
impôts, car seule la multiplicité pourra nous satisfaire une rentabilité financière
accrue. Actuellement, le Maroc a opté pour un système synthétique d’impôt : la
division tripartite : IGR, I.S, et T.V.A. 12
3- L’automaticité :
4 – La stabilité et l’élasticité :
En somme, l’impôt joue un rôle financier important qui permet à l’Etat de remédier
aux inégalités socio-économiques que crée le libéralisme sauvage.
La justice fiscale
Il faut dire que la définition de la notion de justice fiscale est difficile dans la mesure
où elle change dans le temps et dans l’espace. C’est pour cela qu’on tente de faire
une analyse du rôle social de l’impôt, afin d’éclaircir cette notion, ceci à travers deux
niveaux : L’égalité devant l’impôt et l’égalité par l’impôt.
Les assujetties à cette technique payent leur impôt avec une monnaie valorisée
(valeur jour), alors que les autres payent par une monnaie dévalorisée. Donc c’est
une autre violation au principe de l’égalité devant l’impôt.
c) la fraude fiscale :
Elle constitue un manque à gagner (une perte) pour l’Etat, qui dépasse 20 M. de
dirhams par an.
Elle porte atteinte à la compétitivité ;
Elle tue le civisme fiscal, elle a un effet multiplicateur ;
Elle fausse l’équité et la justice des impôts directes.
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Paul Marie Gaudmet disait : ‘’ pour que la fiscalité directe soit équitable, il faut
qu’elle ne soit pas faussée par la fraude, la fraude détruit l’équité de la fiscalité
directe la plus perfectionnée. ‘’
En regardant l’histoire de l’impôt, on peut dire avec Gabriel Ardaut dans sa théorie
sociologique de l’impôt, disait qu’il y avait en cette idée de justice, une matière de
répartition des revenus et des richesses par le biais de l’instrument fiscal.
C’est une conception ancienne réactualisée dans notre société et dans les pays en
voie de développement. Car nous croyons fermement que l’Etat, par l’instrument
fiscal, peut intervenir en matière d’inégalités économiques et sociales afin d’y
remédier par la redistribution des revenus. Les plans de développement
économique et social qu’a connu le Maroc depuis son indépendance ne cessent de
parler de la nécessité de réduire les grandes différences en matière de revenu entre
les pauvres et riches, et de lutter contre la pauvreté afin de partager les fruits de la
croissance économique.
Afin de rester fidèle à notre cours, nous devons analyser les aspects distributifs de
l’impôt.
Historiquement, c’est l’allemand Adolf Wagner qui écrivait dés 1890 que : ‘’ l’impôt
peut devenir un facteur régulateur de la répartition du revenu national, en
modifiant la répartition issue de la libre concurrence. ‘’ C’est une idée
révolutionnaire en ce temps, car sa mise en application n’a commencée qu’après la
2ème guerre mondiale.
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La théorie générale de l’impôt propose plusieurs moyens pour redistribuer les
revenus par la fiscalité.
1 – la progressivité de l’impôt :
Il faut que le taux de l’impôt soit progressif, en relation avec les facultés
contributives : le taux augmente au fur et à mesure que le volume et le montant du
revenu augmentent, afin d’arriver à une certaine égalité des sacrifices entre les
différentes catégories de contribuables. De même l’impôt progressif pourra jouer un
rôle important pour rendre le système fiscale plus juste dans sa globalité,
Paul Marie Gaudemet disait que : ‘’ l’impôt progressif serait préconisé comme un
impôt de redressement pour établir la justice fiscale au sein d’un système fiscal
faussé par l’injustice de fiscalité indirecte. ‘’
2 – la sélectivité de l’impôt :
Cette technique permettra un avantage pour ceux qui détiennent les revenus travail.
3 – la personnalisation de l’impôt :
La fiscalité peut mobiliser les ressources disponibles c’est-à-dire les collecter pour
les acheminer vers les dépenses publiques d’investissement surtout si on prend en
considération que la partie essentielle des investissement du Maroc est réalisée par
le secteur public, de même cette mobilisation optimale des ressources internes par la
fiscalité accroît et renforce l’indépendance vis-à-vis de l’extérieur, car le recours à
des solutions de facilité immédiate (l’endettement extérieur) ne peut que porter
atteinte à la liberté de décision économique et financière.
2) la fiscalité et l’épargne :
dire, non pas l’encouragement de l’épargne en soi, mais cette dernière sera
acheminer vers les circuit d’investissement. De même que l’Etat peut exercer une
action de freinage des consommations de luxes et le gaspillage des revenus et
fortunes en pénalisant la dépense pour inciter les agents économiques à épargner.
Plusieurs techniques d’encouragement de l’épargne :
Encourager l’épargne liquide (D.A.T) et les bons de trésor. 17
Inciter l’épargne logement.
Favoriser l’épargne collectif (régimes d’assurances)
3) la fiscalité et l’investissement :
En premier lieu, la classification des assiettes fiscales qui vont répondre à un souci
administratif, en second lieu, celles commandées par un souci économique, c’est-à-
dire la distinction tripartite entre impôt sur le revenu, sur le capital et celui sur la
dépense.
Les contributions indirectes sont tous les impôts sur la fabrication, la vente, le
transport……impôt dont le produit est ordinairement avancé par le fabricant, le
marchand, supporté indirectement par le consommateur. ‘’
Donc on peut dire que l’impôt est direct quand il est assis sur la jouissance d’un
capital ou d’un revenu, ce qui veut dire que cet impôt touche ce qu’on gagne et ce
qu’on possède, alors que l’impôt indirect frappe les opérations de production, de
circulation, d’échange et consommation c’est-à-dire il touche ce qu’on dépense.
1) Le critère administratif :
Selon ce critère, l’impôt est direct si sa perception se fait selon un rôle normatif : un
2) Le critère économique : 20
L’impôt est indirecte quant il ne reste pas à la charge de la personne qui le doit
(recevable) puisque cette personne répercute la charge fiscale sur un tiers, donc
l’impôt indirecte n’est pas supporté par le débiteur légal (recevable) mais par le
débiteur de fait (contribuable) exemple : l’acheteur d’une voiture paye au vendeur
en plus du prix de la voiture, la T.V.A qui est versée au trésor public par ce dernier.
Le recevable ici c’est le vendeur, alors que le contribuable qui supporte cette charge
fiscale est l’acheteur.
Remarque : les textes précisent les recevables de l’impôt, c’est-à-dire ceux à qui
incombent l’impôt, mais la charge fiscale payée par ces recevables peut être rejetée
sur des tiers dans 2 conditions :
1 – La permission de législateur (le cas de la T.V.A qui est incorporée dans le prix de
vente).
impôts.
Les impôts systématiques impose la totalité des revenus d’un même contribuable
d’ou l’appellation I.G.R.
** La théorie de la source : qui considère que le revenu n’est que le produit d’un
capital, d’un travail ou d’une activité mixtes. Et pour parler d’un revenu selon cette
théorie il faut deux éléments :
1) Une origine matérielle ou immatérielle ( un fonds, une maison, une terre..) soit
une capacité humaine( travail musculaire ou intellectuel).
Les systèmes fiscaux dans le monde ont débutés par la théorie de la source et ont
évolués vers la théorie de l’enrichissement qui élargie énormément l’assiette fiscale
afin de satisfaire les besoins financiers accrus des pouvoirs publics.
Evolution :
I.G.R est institué pat un Dahir le 21 Novembre 1981, il touche les revenus globaux
réalisés par les personnes physiques au cours d’une année, son article 1 énumère les
différentes catégories des revenus imposés : les revenus professionnelles, revenus
fonciers, revenus agricoles…..
La loi de finance de 1994 a fiscalisée les produits des placements financiers, celle de
1996 a assujettie les revenus de cession, des actions et pactes sociales à I.G.R.
Le Dahir à uniformisé les exonérations et les déductions.
L’I.G.R présente d’avantages sûrs tels que la simplicité, l’acceptation psychologique
des contribuables, la possibilité de personnalisation de même il permet des
prévisions fiscales réelles et une planification efficace.
sur la dépense.
Dans le premier cas, on a crée plusieurs taxes spécifiques qui frappent des dépenses
spécifiques tel que la taxe pétrolière, taxe sur le sucre, taxe sur le tabac… c’est ce
qu’on appelle La taxe intérieure de consommation. De même on trouve les droits
d’enregistrement et des timbres qui sont exigibles à l’occasion de certaines 23
opérations (passeport, C.I.N, permis de conduire……) le droit d’enregistrement
touchent les mutations de la fortune des particuliers (vente, hypothèque,
succession..). de même, il y a des taxes judiciaires, les taxes sur les assurances, sans
oublier l’importance des droits de douanes dans l’imposition de la dépense.
On constate des difficultés énormes pour évaluer cette matière imposable, raison
pour laquelle on a tendance à dire que l’impôt sur le capital est improductif, surtout
si on y ajoute les proportions énormes de fraude et d’évasion fiscale même dans les
pays d’O.C.D.E.
Au Maroc, il y a pas d’impôt sur le capital au vrais sens du terme, mais il y a des
manifestations d’imposition sur le capital par quelque impôts : Taxe sur les terrains
urbains non bâtis et droits de succession.
Elle revient aux agents de l’administration fiscale qui cherchent à connaître la valeur
monétaire imposable par le recours à certains éléments qui peuvent révéler son
importance. A ce niveau on est confronté à 2 procédés :
Critique de la méthode :
Les signes ne reflètent pas la vraie valeur de la matière imposable, ce qui rend
l’évaluation approximative et nullement la réelle, ce qui présente un grand risque
d’injustice en agissant ainsi, ce qui nous a poussé a abandonné ce système mais on
l’a gardé comme moyen et technique de contrôle des déclarations des contribuables
(l’article 163 du code général des impôts de France et l’article 27 de la loi fiscale.
Et c’est pour remédier les critiques adressées à l’évaluation indirecte qu’on a pensé 26
à l’évaluation directe.
Elle se fait sur la base de la collaboration avec les contribuables et sur leur bonne foi
: système déclaratif.
Elle est exigée par la loi, ce système se base sur la bonne volonté, la sincérité, le sens
du civisme et la bonne foi du contribuable, la déclaration est régie par l’article 100
de l’I.G.R et 27 de l’I.S.
2 – Le contrôle de la déclaration :
3 – Le résultat du contrôle :
Si l’administration fiscale trouve des erreurs où des anomalies régies par la bonne
foi, elle peut rectifier la déclaration initiale du contribuable partiellement, c’est le
pouvoir de rectification.
A. Taux proportionnel
L’impôt est proportionnel lorsque son taux reste constant quelque soit la quantité et 28
la valeur de la matière imposable (Taux uniforme). Il est injuste car il s’applique à
tous les revenus sans aucune considération du revenu (prestations de la CNSS).
B. Taux progressif
Selon cette technique, les contribuables sont répartis en classe, selon leurs revenus et
pour chaque classe déterminée on applique un Taux déterminé, ce taux est croissant
à chaque fois qu’on passe d’une classe à une autre.
Cette méthode présente un inconvénient grave et majeur qui concerne le passage
d’une classe à une autre, c’est pour remédier à cette injustice qu’on a pensé à la
progressivité par tranche.
L’impôt se paie après l’établissement d’un acte administratif qui fixe pour chaque
contribuable la matière imposable : taux, l’impôt et, le nom, le montant, délai.
Patron========== salarié
L’administration============fonctionnaires.
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Les choix et orientations du budget ne peuvent être analysés hors d’un cadre
politico idéologique, car la politique économique et sociale des décideurs est
matérialisée par un ensemble de projets programmés devant un ensemble de
ressources financières pour les réaliser.
Etudier le budget de l’Etat nous impose de considérer et de penser tous les facteurs
qui influencent les choix budgétaires.
Le budget de l’Etat ne peut être neutre, donc aucune séparation entre le politique et
le financier n’est concevable.
Chapitre 1 : Définition :
La loi organique des finances publiques (N° 7-98 sujet du Dahir 138-98-1) du 26
Novembre 1998 nous dit : la loi de finance prévoit, évalue, énonce et autorise, pour
chaque année budgétaire, ensemble des ressources et des charges de l’Etat, dans les
limites d’un équilibre économique et financier qu’elle définit. ‘’
Selon cet article, la loi de finances est un acte de prévision c’est-à-dire des chiffres
que concernent les recettes et les dépenses, de même c’est un acte d’autorisation,
c’est-à-dire la permission donnée au Gouvernement pour exécuter ses dispositions.
Si on se réfère à l’article 2 de la loi organique relative a la loi de finance (L.O.F) qui
stipule : ‘’Sont réputées lois de finances au sens du présent texte :
Dans ce texte le budget de l’Etat n’est que la loi de finances annuelle c’est-à-dire
coïncide avec l’année civile du 1er au 31 Décembre.
Donc, le Gouvernement ne peut modifier les rubriques des charges ou des recettes
sur la loi de finances durant son exécution que par loi rectificative.
L’article 4 de L.O.F édicte que : ‘’ seules les lois de finances dites rectificatives, en
cours de l’année, modifient des dispositions de la loi de finances de l’année. ‘’
Nous devons souligner que les lois rectificatives obéissent et répondent aux mêmes
formalités techniques, juridiques et constitutionnelles qui régissent la loi de finances
annuelle au niveau de l’élaboration, discussion, vote, exécution et contrôle.
Concernant la loi de règlement ال ت سوي ة ق ان ون, elle intervient après l’exécution de la
loi de finances annuelle pour s’assurer la bonne exécution et de la vérité des
réalisations des prévisions contenues dans la loi de finances initiale.
Ce projet de loi doit être déposé sur le bureau d’une des deux chambres du
Parlement, du plus tard, à la fin de la deuxième année budgétaire qui suit l’année
d’exécution de la loi de finances.
Il (le projet) est accompagné d’un rapport de la cour des comptes sur l’exécution de
la loi de finances …… ‘’
Donc c’est l’exécutif qui est hégémonique, à ce niveau cette hégémonie est due a :
C’est la direction du budget qui invite les départements ministériels à faire leur
proposition selon des normes des priorités et des plafonds dans le cadre du respect
de la politique gouvernementale et des plans de développement en vigueur ( les
lettres de cardage et de réunion des exposés, des explications…)
C’est le ministre qui joue le rôle de l’arbitre en matière de différents, car chaque
ministre essaie de défendre ses chiffres. Ce qui entraîne quelques correctifs sur le
projet initial. 34
Les recettes de l’Administration des Douanes et les impôts indirects : 33.4 Milliard
de DH.
** La règle de PENULTIEME : sa base est la dernière loi de finance pour évaluer les
recettes possibles, c’est-à-dire qu’on reconduit automatiquement les mêmes chiffres
que l’année précédente.
** L’évaluation directe : elle se base sur les statistiques, sur les connaissances les
plus récentes en matière fiscale et économique.
Pour ces dépenses, il y a lieu de créer des commissions d’études et d’évaluation qui
étudient le plus scientifiquement possibles, le coût de la dépense ou de la réforme
ou du programme. [ Par exemple : les autorités augmente le SMIG]
2. La deuxième partie arrêtée par chapitre les dépenses du budget général et par
compte les dépenses spéciales du trésor.
Pour les dépenses publiques Marocaines, elles sont groupées sous Trois titres :
Impôts et taxe ;
Produit des amendes ;
Les rémunérations des services rendus ;
Les dons et legs ;
Les revenus du domaine ;
Le produit des exploitations et des participations financières de l’Etat ;
Le produit de cession des biens meubles et immeubles ;
Le produit des emprunts.
b) Justification :
c) Exception :
C’est la réunion de toutes les recettes et de toutes les dépenses dans un document
unique. 38
Ce sont des budgets spéciaux à des services de l’Etat dont l’activité est de produire
des biens ou rendre des services contre paiement et qui n’ont pas d’autonomie
financière.
On peut dire que ces opérations comptables sont le fruit d’une application d’une
obligation contractuelle de l’Etat.
Les comptes spéciaux du Trésor sont crées par la loi de finances et par le parlement,
mais en cas d’urgence le Gouvernement par Décret peut créer de nouveau comptes
C’est la présentation du bloc des recettes et bloc des dépenses dans leurs état brut 39
c’est-à-dire qu’ils sont deux blocs séparés ce qui implique qu’il est impossible
d’opérer une compensation entre une dépense et une recette ( la règle de non
compensation), et qui est impossible d’affecter telles Recettes à telles Dépenses.
(Règle de non affectation).
Les ministres ne peuvent pas faire une compensation entre les recettes et dépenses
de leurs ministères afin de dégager un solde positif ou négatif. Cette règle est
présente pour lutter contre tout gaspillage possible, si le solde est positif.
Puisque le bloc des recettes et celui des dépenses sont séparés, il est impossible
d’affecter telles recettes a telles dépenses.
Par exemple : il est impossible d’affecter des recettes des droits de consommation
d’alcool et de tabac aux dépenses sanitaires. Cette règle connaît des exceptions :
Les fonds de concours : ces fonds qui sont versés par des personnes morales ou
physiques pour concourir (participer) avec ceux de l’Etat pour réaliser des projets
d’intérêt général, sont bien affectés c’est-à-dire qu’il faut respecter la volonté des
parties versantes pour la réalisation du projet.
Les budgets annexes : car ces budgets annexes comportent des recettes bien
affectées à des dépenses bien précises.
‘’ les recettes de la R.T.M doivent être affectées pour le développement de l’espace
audio-visuel Marocain ‘’.