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𝐴𝐺 est le seul représentant de son vecteur que l’on peut obtenir à partir des points de ce cube.
B. Vecteurs égaux :
1. Définition :
Définition (D2) :
Deux vecteurs sont égaux si et seulement si ils ont même direction, même sens et même norme.
Théorème (T1) : Soient A, B, C, D quatre points du plan ou de l’espace.
Définition (D5) : L’opposé d’un vecteur 𝑢 est le vecteur, noté - 𝑢, vérifiant 𝑢 +(- 𝑢) = 0
B. Applications :
1. Points alignés :
Propriété (P10) : Trois points A, B et C distincts du plan ou de l’espace sont alignés
si et seulement si les vecteurs 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐴𝐶 sont colinéaires.
Démonstration : Soit A, B et C trois points distincts du plan
A, B et C sont alignés ssi (AB)=(AC) ssi 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐴𝐶 ont même direction ssi 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐴𝐶 sont colinéaires
2. Points particuliers :
Propriété (P11) : Caractérisation vectorielle du milieu d’un segment
Le point I est le milieu du segment [AB] si et seulement si 𝐴𝐼 = 𝐼𝐵
si et seulement si 𝐼𝐴 + 𝐼𝐵 = 0
ssi pour tout point M du plan ou de l’espace, on a 𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 = 2𝑀𝐼
Démonstration : voir la partie sur le barycentre de deux points
Propriété (P12) : Caractérisation vectorielle du centre de gravité d’un triangle
Le point G est le centre de gravité du triangle ABC ssi 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 = 0 (par définition)
ssi pour tout point M du plan (ou espace), 𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 = 3𝑀𝐺
2
ssi 𝐴𝐺 = 𝐴𝐴′ où A’ désigne le milieu de [BC]
3
ssi G est le point de concours des médianes de ce triangle.
Démonstration : voir la partie sur le barycentre de trois points
3. Droites parallèles :
Propriété (P13): (AB) //(CD) si et seulement si les vecteurs 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐶𝐷 sont colinéaires.
Démonstration : Soit A, B et C trois points distincts du plan : (AB)//(CD)ssi 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝐶𝐷 ont même direction ssi 𝐴𝐵 , 𝐶𝐷 sont colinéaires
4. Caractérisation vectorielle d’une droite
Définition (D9): Soit D une droite du plan ou de l’espace et 𝑢 un vecteur non nul
𝑢 est un vecteur directeur de la droite D ssi il existe deux points A et B distincts de D tels que 𝐴𝐵=𝑢
Remarque : 𝑢 𝑒𝑡 𝐷 ont en fait même direction.
Propriété (P14) : Soit A un point du plan ou de l’espace et 𝑢 un vecteur non nul
La droite passant par A de vecteur directeur 𝑢, notée (A, 𝑢), est l’ensemble des points M du plan (ou
espace) tels que AM et u soient colinéaires. (i.e.l’ensemble des points M pour lesquels il existe un réel k tel que 𝐴𝑀=k𝑢 )
Démonstration : 𝑢 est un vecteur directeur de (𝐴, 𝑢 ) donc il existe un point B de (𝐴, 𝑢) tel que 𝐴𝐵 =𝑢
M un point de la droite (A, 𝑢) ssi M, A et B sont alignés ssi 𝐴𝑀 et 𝐴𝐵 sont colinéaires.
Corolaire (C1)
1. Une droite de l’espace ou du plan est définie par la donnée d’un point et d’un vecteur non nul.
2. (A, 𝑢) est un repère de la droite passant par A de vecteur directeur 𝑢.
3. M appartient à la droite (AB) si et seulement si il existe un réel k tel que 𝐴𝑀 = 𝑘𝐴𝐵
Démonstration : Conséquences immédiates de P13
Corolaire (C2): si u et v sont colinéaires alors u, v et w sont coplanaires pour tout vecteur w
Exemple :
𝑀𝑜𝑛𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 les vecteurs 𝐁𝐈 , 𝐃𝐂 et 𝐂𝐆 sont coplanaires :
1
I est le milieu de [AB] et ABDC est une face carrée du cube donc 𝐵𝐼 = 𝐵𝐴 = 𝐶𝐷 donc BI et CD sont
2
colinéaires donc BI , DC et CG sont coplanaires
𝑀𝑜𝑛𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 les vecteurs 𝑨𝑰, 𝑱𝑲 𝒆𝒕 𝑭𝑯 sont coplanaires
* FBCG est une face carrée du cube donc 𝐹𝐵 = 𝐺𝐶 avec I et J milieux de [AB] et [FB] d′ où JK = JB +
1 1
BC + CK= FB + BC + CG =BC
2 2
* ABFE et AEHD sont deux faces carrées du cube donc 𝐵𝐹 = 𝐴𝐸 = 𝐷𝐻 donc BFHD est un
parallélogramme donc 𝐹𝐻 = 𝐵𝐷
ABCDEFGH est un cube.
* Or ABCD est un carré donc (AB)//(CD) D’où (AB) et (CD) définissent le plan (ABC) Or I∈ (𝐴𝐵)
Soit I, J, K sont les milieux respectifs
donc I∈ (𝐴𝐵𝐶) et D∈ (𝐴𝐵𝐶) Donc les points A, B, C, D et I sont coplanaires.
des segments [AB], [BF] et [CG].
D’où les vecteurs𝐵𝐶 , 𝐴𝐼 𝑒𝑡 𝐵𝐷 sont coplanaires soit 𝑨𝑰, 𝑱𝑲 𝒆𝒕 𝑭𝑯 sont coplanaires.
C. Applications :
1. Points coplanaires :
−1
Exemple : Dans une base (i,j, k), les vecteurs AB, AC et AD ont pour coordonnées 0 ,
0
La définition D11 permet
−1 1 1 d’utiliser des vecteurs coplanaires
1 et −2 : Comme AB − 2AC −2 alors AB − 2AC = AD
−1 2 2 de même origine pour montrer que
donc AB, AC et AD sont coplanaires d’où A,B,C et D sont coplanaires. des points sont coplanaires.
2. Caractérisation d’un plan :
Définition (D12): Soit P un plan de l’espace et 𝑢 et 𝑣 deux vecteurs non colinéaires
𝑢 𝑒𝑡 𝑣 sont des vecteurs directeurs du plan P ssi il existe trois points A, B et C non alignés de P tels que
𝑢 = 𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝑣 = 𝐴𝐶 On dit que (u; v) est une base du plan vectoriel associé à P.
Exemple :
Comme ABCDEFGH est un pavé droit,
Alors ABCD est un rectangle non aplati donc il défini un plan P=(ABC) auquel appartient D
Corolaire (C3): 1) un plan de l’espace est défini en donnant un point et un couple de vecteurs directeurs.
2) (A ; u; v ) est un repère du plan passant par A de vecteurs directeurs u et v.
Démonstration : 1) Soit P un plan, A un point de P et u; v deux vecteurs directeurs de P ; soient B et C les points de l’espace définis par AB=u et AC=v
(ABC) est un plan car les points A, B, C sont non alignés (sinon 𝐴𝐵 = u 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = v, ce qui est absurde car u et v sont des vecteurs directeurs de P donc non colinéaires)
Comme AB = αu + βv (α = 1, β = 0) alors AB, u et v sont coplanaires donc d’après P17 B appartient au plan passant par A de vecteurs directeurs u; v donc BP ;
on montrerait de même que CP or AP d’où (ABC)=P donc P est entièrement déterminé par la donnée d’un point A et de deux vecteurs directeurs u; v.
.Remarque : par abus de notation, le plan passant par A, de vecteurs directeurs u et v est souvent noté (A ; u; v ).
Définition (D12): Soit P le plan passant par A, de vecteurs directeurs u et v. Soit M un point de ce plan.
Le couple de réels (𝛼 ; 𝛽) défini par 𝐴𝑀 = 𝛼𝑢 + 𝛽𝑣 est appelé coordonnées de M dans le repère 𝐴, 𝑢, 𝑣 .
Le réel 𝛼 est appelé abscisse de M et le réel 𝛽 est appelé ordonnée de M dans le repère 𝐴, 𝑢, 𝑣 .
Exemple : Soit ABCD un tétraèdre non aplati.
Soit E le point défini par 𝐴𝐸 = 𝐴𝐵 − 2𝐷𝐵 − 𝐵𝐶 Cette propriété P17 est utile pour :
1. On a alors 𝐴𝐸 = 𝐴𝐵 + 2𝐴𝐷 + 2𝐵𝐴 + 𝐶𝐴 + 𝐴𝐵 montrer que M appartient au plan passant par A, de
D’où 𝐴𝐸 = 2𝐴𝐷 − 𝐴𝐶 donc E appartient au plan passant par A,
vecteurs directeurs 𝐮 et 𝐯 en prouvant
de vecteurs directeurs 𝐴𝐷 𝑒𝑡 𝐴𝐶 , c’est-à-dire au plan (ADC).
2. 𝐴𝐸 = 2𝐴𝐷 − 𝐴𝐶 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐀𝐌, 𝐮 𝐞𝐭 𝐯 sont coplanaires (il suffit de montrer par
Or ABCD est non aplati donc 𝐴𝐷 𝑒𝑡 𝐴𝐶 ne sont pas colinéaires, exemple qu’il existe deux réels 𝛂 𝐞𝐭 𝛃 tels que 𝐀𝐌 = 𝛂𝐮 + 𝛃𝐯)
ils forment donc une base de (ADC) où E a pour coordonnées (2,-1)
(qui ne sont ni celles de A, ni celles de D, ni celles de C)
justifier l’existence d’une relation vectorielle en
donc E est distinct de A, D et C avec E(ADC) Donc C(ADE)
donc il existe deux réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 tels que 𝐷𝐶 = 𝛼𝐷𝐴 + 𝛽𝐷𝐸 montrant que M appartient au plan passant par A, de
(au besoin, on peut déterminer 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 avec la relation de Chasles) vecteurs directeurs 𝒖 et 𝒗.
3. Parallélisme dans l’espace et plans :
i. Deux plans parallèles dans l’espace :
RAPPEL de géométrie dans l’espace (traduction de P18 en terme de géométrie « ponctuelle »):
Propriété(admise): Deux plans de l’espace sont parallèles si et seulement deux droites sécantes de
l’un sont parallèles à deux droites de l’autre.
Exemple (suite):
Comme ABCDEFGH est un pavé droit non aplati
Alors ABCD , ADHE et ABFE sont des faces rectangles du pavé droit
D’où les droites sécantes (AD) et (AB) du plan (ABCD) sont parallèles aux droites sécantes
(EH) et (EF) du plan (EFGH) d’où ces deux plans sont parallèles.
Propriété (P18): Deux plans P et P’ de l’espace sont parallèles ssi une base de l’un est une base de l’autre.
Autrement dit, un couple de vecteurs directeurs de l’un est un couple de vecteurs directeurs de l’autre .
Démonstration :
* Si P et P’ sont parallèles alors d’après la propriété rappelée deux droites sécantes D et D’ de P sont parallèles à deux droites d et d’ de P’
Soit 𝑢 𝑒𝑡 𝑢′ deux vecteurs directeurs de D et D’ ; ils ne sont pas colinéaires (car D et D’ sont sécantes) donc ils forment une base de P
comme D//d et D’//d’ alors 𝑢 𝑒𝑡 𝑢′ sont deux vecteurs directeurs de d et d’ non colinéaires donc ils forment bien une base de P’ (CQFD)
Etudions la réciproque : Soient (𝑖, 𝑗) un couple de vecteurs directeurs d’un plan P et d’un plan P’
Soit A un point de P, D la droite passant par A de vecteur directeur 𝑖 , D’ la droite passant par A de vecteur directeur 𝑗
Soit A’ un point de P, d la droite passant par A’ de vecteur directeur 𝑖 ,d’ la droite passant par A’ de vecteur directeur 𝑗
Comme (𝑖, 𝑗) un couple de vecteurs directeurs d’un plan alors ils ne sont pas colinéaires donc D et D’ sont deux droites sécantes de P
Comme D et d ont même vecteur directeur alors D//d ; de même D’//d D’où deux droites sécantes de P sont parallèles à deux droites de P’ : P//P’.
Cette propriété P18 est utile pour montrer que deux plans sont parallèles :
Exemple (suite): (reprise de la question précédente)
Comme ABCDEFGH est un pavé droit non aplati, alors ABCD, CBFG et ABFE sont des rectangles non aplatis
D’après l’exemple précédent que (AB ;AC) forme une base du plan (ABC) De même, on montre que (EF ;EG) forme une
base du plan (EFG). Or en utilisant les rectangles précédemment cités, on peut montrer que AB = EF et EG=AC
Donc on en déduit que (AB ;AC) forme une base du plan (EFG) d’où une base de (ABC) est une base de (EFG) : ces deux plans
sont parallèles.
ii. Droites et plans parallèles :
RAPPEL de géométrie dans l’espace (traduction de P19 en terme de géométrie « ponctuelle »)
Propriété: Si une droite est parallèle à une droite d’un plan alors elle est parallèle à ce plan
Exemple (suite) :
AEHD, ABFE sont des rectangles donc 𝐹𝐵 = 𝐸𝐴 = 𝐻𝐷 d’où DBFH est un parallélogramme d’où (DB)//(FH)
EFGH est un rectangle donc (EF)//(HG), elles définissent donc le plan (HEF) contenant H et F donc (FH).
CONCLUSION : Comme (DB)//(FH) avec (FH) incluse dans (HEF) donc (BD)//(HEF).
ABCD est un tétraèdre quelconque non aplati ABCDEFGH est un pavé droit. ABCDEFGH est un cube.
et non particulier : Alors (A,𝐴𝐵 , 𝐴𝐷 , 𝐴𝐸 ) est un repère Alors (A,𝐴𝐵 , 𝐴𝐷 , 𝐴𝐸 ) est un repère
(B ;𝐵𝐴, 𝐵𝐶 , 𝐵𝐷) est un repère quelconque de l’espace. orthogonal de l’espace. orthonormé de l’espace.
B. Coordonnées d’un vecteur, coordonnées d’un point :
1. Définition des coordonnées d’un vecteur dans une base :
a. Définition :
RAPPELS DE SECONDE :
Propriété(admise expliquée oralement) : Soit (𝑖; 𝑗) une base du plan vectoriel
𝑥
Pour tout vecteur 𝑢, il existe un unique couple de réels x, y , noté 𝑦
, tels que 𝑢 = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗
Le réel x est l’abscisse du vecteur 𝑢 , y est son ordonnée et z est sa cote dans la base (𝑖; 𝑗; 𝑘).
REMARQUES: la base (𝑖; 𝑗; 𝑘) est différente de la base (𝑗; 𝑖; 𝑘), elle-même différente de (𝑘; 𝑗; 𝑖)…
les coordonnées d’un vecteur dépendent de la base choisie.
Exemple :Pour trouver les coordonnées de A par lecture graphique dans un repère
orthonormé :
-> tracer la droite orthogonale au plan (O ; 𝑖; 𝑗) passant par A, elle le coupe en un point A’
-> tracer la droite orthogonale au plan (O; 𝑗; 𝑘), elle le coupe en A’’.
-> On projette orthogonalement A’ sur la droite (OI) en un point Ax et sur (OJ) en Ay.
-> on projette orthogonalement A’ sur (OJ) on retrouve Ay puis sur (OK) on obtient Az .
Ax est un point de (OI) de vecteur directeur 𝑖 donc il existe un réel x tel que 𝑂𝐴𝑥 = 𝑥𝑖
Ay est un point de (OJ) de vecteur directeur 𝑗 donc il existe un réel y tel que 𝑂𝐴𝑦 = 𝑦𝑗
Az est un point de (OK) de vecteur directeur 𝑘 donc il existe un réel z tel que 𝑂𝐴𝑧 = 𝑧𝑘
Alors (x,y,z) sont les coordonnées cartésiennes de 𝑂𝐴 dans (𝑖; 𝑗; 𝑘)
b. Propriétés :
RAPPELS DE SECONDE :
Propriétés(expliquées oralement): Soit (𝑖; 𝑗) une base du plan. Soit k un réel.
𝑥 𝑥′
Soient t et w deux vecteurs de coordonnées respectives 𝑦 et dans cette base.
𝑦′
1. t =0 si et seulement si x = y =0. 2. t = w si et seulement si x x'
y y'
𝑥 + 𝑥′
3. Les coordonnées du vecteur t + w sont dans cette base.
𝑦 + 𝑦′
4. Les coordonnées du vecteur k t sont
k x dans cette base.
ky
On peut généraliser ces propriétés, vue en seconde dans le plan, au cas de l’espace.
3
−1
1
défini par une relation vectorielle
conclusion : 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 ont respectivement comme coordonnées −3 et 3
7
−7 −
3
Les vecteurs 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 sont-ils colinéaires ?
Comme 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 sont deux vecteurs non nuls
Alors 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 sont colinéaires ssi il existe un réel k tel que 𝑢 = 𝑘𝑣
3 = −𝑘
𝑘 𝑘 = −3
montrer que deux vecteurs sont ou ne sont
−3 =
Ssi il existe un réel k tel que 3 ssi il existe un réel k tel que 𝑘 = −9 (𝑆) pas colinéaires
7𝑘
−7 = − 𝑘=3
3
Aucun réel ne vérifie le système (S) donc 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 sont colinéaires.
3. Applications :
RAPPELS DE SECONDE :
Propriété(admise même type de démonstration que pour le théorème suivant) :
𝑥 𝑥′
Soient t et w deux vecteurs de coordonnées respectives 𝑦 et dans une base (𝑖; 𝑗) du plan vectoriel.
𝑦′
Les vecteurs t et w sont colinéaires si et seulement si xy ' x' y 0
Propriété (P24) : Soit (𝑖; 𝑗; 𝑘) une base de l’espace vectoriel.
𝑥 𝑥′
Soient t et w deux vecteurs de coordonnées respectives 𝑦
𝑧
et 𝑦′
𝑧′
dans cette base.
xy ' x' y 0
Les vecteurs t et w sont colinéaires si et seulement si yz ' y ' z 0
zx' z ' x 0
Démonstration :
𝑥 = 𝑘𝑥 ′ 𝑥𝑦 ′ − 𝑥 ′ 𝑦 = 𝑘𝑥 ′ 𝑦 − 𝑥 ′ 𝑘𝑦 ′ = 0
Si 𝑡 et 𝑤 sont colinéaires alors il existe un réel k tel que 𝑡=k𝑤 d’où 𝑦 = 𝑘𝑦 d’où 𝑦𝑧 ′ − 𝑦 ′ 𝑧 = 𝑘𝑦 ′ 𝑧 ′ − 𝑦 ′ 𝑘𝑧 ′ = 0
′
𝑧 = 𝑘𝑧′ 𝑧𝑥 ′ − 𝑧 ′ 𝑥 = 𝑘𝑧 ′ 𝑥 ′ − 𝑧 ′ 𝑘𝑥 ′ = 0
𝑥𝑦 ′ − 𝑥 ′ 𝑦 = 0
Etudions la réciproque : supposons que 𝑦𝑧 ′ − 𝑦 ′ 𝑧 = 0
𝑧𝑥 ′ − 𝑧 ′ 𝑥 = 0
𝑥 𝑦
= ′
𝑥𝑦 ′ − 𝑥 ′ 𝑦 = 0 𝑥′ 𝑦 𝑥 = 𝑘𝑥 ′
Si 𝑤 0 alors x ’0 et y ’0 et z ‘0 d’où 𝑦𝑧′ − 𝑦′ 𝑧 = 0 ssi 𝑧𝑧′ = 𝑦𝑦′ ssi 𝑥𝑥′ = 𝑦𝑦′ = 𝑧𝑧′ posons k=𝑥𝑥′ = 𝑦𝑦′ = 𝑧𝑧′ d’où 𝑦 = 𝑘𝑦′
𝑧𝑥 ′ − 𝑧 ′ 𝑥 = 0 𝑥 𝑧 𝑧 = 𝑘𝑧 ′
=
𝑥′ 𝑧′
donc 𝑡=k𝑤 D’où 𝑡 et 𝑤 sont colinéaires
Sinon 𝑤 = 0 d’où on a 𝑤 = 0𝑡 donc 𝑡 et 𝑤 sont colinéaires
Exemple (suite) : REPRENONS LA QUESTION
3
−1
1
Cette propriété P22 est utile pour
Les vecteurs 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 sont-ils colinéaires avec 𝑢 −3 𝑒𝑡 𝑣 3 montrer que deux vecteurs sont ou ne sont
pas colinéaires
7
−7 −
3
7
Comme zx’-z’x=−7 × −1 − 3 × − = 7 + 7 = 14 ≠ 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 ne sont pas colinéaires.
3
RAPPELS DE SECONDE :
Propriété(admise même démonstration que pour la propriété suivante) : Soit (𝑖; 𝑗) une base orthonormée du plan vectoriel.
𝑥
Si 𝑢 a pour coordonnées 𝑦 dans cette base alors 𝑢 = 𝑥² + 𝑦²
1 2 59 59
Cette propriété P23 permet de
La base est orthonormée donc 𝑣 = 𝑥² + 𝑦² + 𝑧²= −1 2 +
3
7
+ (− )²=
3 9
= 3 Déterminer la norme d’un vecteur.
Définition (D17) :Soient (A,a) et (B,b) deux points pondérés du plan ou de l’espace tels que a+b≠ 𝟎.
Le barycentre des points pondérés (A,a) et (B ;b) (ou du système de points pondérés {(A ;a) ;(B ;b)}) est le point G
du plan défini par 𝑎𝐺𝐴 + 𝑏𝐺𝐵 = 0 , noté G=Bar{(A ;a) ;(B ;b)}
Remarque : on ne peut parler du barycentre de deux points pondérés que si la masse du système formé par ces points est non nulle.
Propriété (P26) : Soit {(A ;a) ;(B ;b)} un système pondéré de masse non nul.
1. Bar{(A ;a) ;(B ;b)}=Bar{(B ;b) ;(A ;a)} (changer l’ordre des points ne change pas le barycentre)
2. Pour tout réel a non nul A=Bar{(A ;a) ;(B ;0)} Pour tout réel b non nul B=Bar{(A ;0) ;(B ;b)}
3. Si A=B alors Bar{(A ;a) ;(B ;b)}=A=B
Démonstration : 1. Soit G=Bar{(A ;a) ;(B ;b)} alors G est l’unique point vérifiant a𝐺𝐴 + 𝑏𝐺𝐵 = 0 d’où G est l’unique point vérifiant 𝑏𝐺𝐵 + a𝐺𝐴 = 0
donc par unicité du barycentre G=Bar{(B,b) ;(A,a)}
2. G=Bar{(A,a) ;(B,0)} ssi a𝐺𝐴 + 0𝐺𝐵 = 0 ssi a𝐺𝐴 = 0 avec a0 ssi 𝐺𝐴 = 0 ssi G=A on montrerait de même que Bar{(A,0) ;(B,b)}=B
3. G=Bar{(A,a) ;(A,b)} ssi a𝐺𝐴 + 𝑏𝐺𝐴 = 0 𝑠𝑠𝑖 (a + b)𝐺𝐴 = 0 avec a+b0 ssi 𝐺𝐴 = 0 ssi G=A on montrerait de même que Bar{(B,a) ;(B,b)}=B
2. Un barycentre particulier : l’isobarycentre de deux points
Définition (D18) Soient A et B deux points du plan ou de l’espace et a un réel non nul.
L’isobarycentre de points A et B est le barycentre du système pondéré {(A ;a) ;(B ;a)}.
Propriété(P27) :
L’isobarycentre de deux points distincts A et B du plan ou de l’espace est le milieu du segment [AB].
Démonstration : G est l’isobarycentre de A et B ssi pour tout réel a non nul, G=Bar{(A ;a) ;(B ;a)} ssi pour tout réel a non nul, a𝐺𝐴 + 𝑎𝐺𝐵 = 0
ssi pour tout réel a non nul, a(𝐺𝐴 + 𝐺𝐵) = 0 ssi 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 = 0 (car a≠ 0) ssi 𝐺𝐴 = 𝐵𝐺 ssi BG=GA avec G∈ 𝐴𝐵 𝑠𝑠𝑖 G est le milieu de [AB].
3. Relation fondamentale du barycentre :
a. Théorème :
Théorème(T2) : Relation fondamentale du barycentre
Soient (A,a) et (B,b) deux points pondérés du plan ou de l’espace tels que a+b≠ 𝟎.
G est le barycentre du système pondéré {(A ;a) ;(B ;b)}
ssi pour tout point M du plan (ou de l’espace) on a 𝑎𝑀𝐴 + 𝑏𝑀𝐵 = (𝑎 + 𝑏)𝑀𝐺 .
Démonstration : Si G=Bar{(A,a),(B,a)} alors 𝑎𝐺𝐴 + 𝑏𝐺𝐵 = 0 donc 𝑎𝑀𝐴 + 𝑏𝑀𝐵 =(a+𝑏)𝑀𝐺 + 𝑎𝐺𝐴 + 𝑏𝐺𝐵 = (𝑎 + 𝑏)𝑀𝐺 + 0 = a + b MG.
Réciproquement si pour tout point M du plan ou de l’espace on aMA + bMB = (a + b)MG alors pour M=G on obtient aGA + bGB = (a + b)GG
soit aGA + bGB = 0 donc G = Bar{(A,a),(B,b)} qui existe car a+b0.
COROLLAIRE (C4) :
1) G est le barycentre du système pondéré {(A ;a) ;(B ;b)}
1
ssi pour tout point M du plan (ou de l’espace) on a 𝑀𝐺 = (𝑎𝑀𝐴 + 𝑏𝑀𝐵) .
𝑎+𝑏
2) Si a+b=0 alors 𝑎𝑀𝐴 + 𝑏𝑀𝐵 = 𝑎𝐵𝐴 = 𝑏𝐴𝐵
Démonstration : 1) Conséquence de T2 car a+b est non nul 2) Si a+b= 0 : 𝑎𝑀𝐴 + 𝑏𝑀𝐵 = 𝑎𝐺𝐴 − 𝑎𝐺𝐵 = 𝑎(𝐵𝐺 + 𝐺𝐴) = 𝑎𝐵𝐴 = -a 𝐴𝐵 =b𝐴𝐵
b. Applications:
Intérêt de T2 : T2 donne une relation vérifiée par tout point M du plan (ou de l’espace)
Donc en remplaçant judicieusement M par un point connu, on résout de nombres problèmes.
i. Démonstration de la propriété sur le milieu d’un segment :
Propriété (P11) : Caractérisation vectorielle du milieu d’un segment
Le point I est le milieu du segment [AB] si et seulement si 𝐴𝐼 = 𝐼𝐵
si et seulement si 𝐼𝐴 + 𝐼𝐵 = 0
ssi pour tout point M du plan ou de l’espace, on a 𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 = 2𝑀𝐼
Démonstration : I milieu de [AB] ssi I=Bar{(A,a) ;(B,b)} ssi pour tout point M du plan ou de l’espace 𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 = 2𝑀𝐼
or I milieu de [AB] ssi AI=IB donc I milieu de [AB] ssi 𝐴𝐼 = 𝐼𝐵 ssi 𝐼𝐴 + 𝐼𝐵 = 0
ii. Réduction de somme vectorielle :
Exemple : Déterminer l’ensemble 𝚪 des points M du plan tels que 𝑴𝑨 − 𝑴𝑩 = 𝟑 𝑴𝑨 + 𝑴𝑩 ∶
Comme 1+1≠0 alors G=Bar{(A ;1) ;(B ;1)} existe (milieu de [AB]) et alors pour tout point M du plan on a 𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 = 2𝑀𝐺
donc MA + MB = 2𝑀𝐺 = 2𝑀𝐺. De plus 𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 = 𝑀𝐴 + 𝐵𝑀 = 𝐵𝐴 = 𝐵𝐴
1 1
D’où MA − MB = 3 MA + MB ssi BA=6MG ssi MG = 𝐴𝐵. Donc l’ensemble Γ cherché est le cercle de centre G et de rayon 𝐴𝐵
6 6
Propriété (P32) : Soit {(A ;a) ;(B ;b) ;(C ;c)} un système pondéré de masse non nul.
1. Bar{(A ;a) ;(B ;b) ;(C ;c)}=Bar{(B ;b) ;(C ;c) ;(A ;a)} = Bar{(C ;c) ;((B ;b) ;(A ;a)}=…
(le barycentre d’un système est indépendant de l’ordre des points dans ce système)
2. Pour tous réels a et c tels que a+c soit non nul, on a Bar{(A ;a) ;(B ;0) ;(C ;c)}=Bar{(A ;a) ;(C ;c)}….
3. Bar{(A ;a) ;(B ;b) ;(A ;c)}=Bar{(A ;a+c) ;(B ;b)}.
Démonstration :
1. La somme des vecteurs étant commutatives alors 1. est vraie.
2. G=Bar{(A ;a),(B,0),(C,c)} ssi a𝐺𝐴 + 0𝐺𝐵 + 𝑐𝐺𝐶 = 0 𝑠𝑠𝑖 a𝐺𝐴 + 𝑐𝐺𝐶 = 0 ssi G=Bar{(A,a) ;(C ;c)} (barycentre qui existe car a+c0)
3. G=Bar{(A,a) ;(B,b) ;(A,c)} ssi a𝐺𝐴 + 𝑏𝐺𝐵 + 𝑐𝐺𝐴 = 0 ssi (a+c)𝐺𝐴 + 𝑏𝐺𝐵 = 0 ssi G=Bar{(A,a+c) ;(B,b)} (barycentre qui existe car (a+c)+b=a+b+c0)
2. Un barycentre particulier : l’isobarycentre de trois points
Définition (D20) :Soient A, B et C trois points du plan ou de l’espace et a un réel non nul.
L’isobarycentre de points A, B et C est le barycentre du système pondéré {(A ;a) ;(B ;a) ;(C ;a)}.
Propriété(P33) : L’isobarycentre de trois points non alignés A, B et C du plan (ou de l’espace) est le centre de
gravité du triangle ABC.
Démonstration : G est l’isobarycentre de A, B et C ssi pour tout réel a non nul, G=Bar{(A ;a) ;(B ;a) ;(C ;a)}
ssi pour tout réel a non nul, a𝐺𝐴 + 𝑎𝐺𝐵 + 𝑎𝐺𝐶 = 0 ssi pour tout réel a non nul, a(𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 ) = 0
ssi 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 = 0 (car a≠ 0) ssi G est le centre de gravité du triangle ABC.
3. Relation fondamentale du barycentre :
a. Théorème :
Théorème(T4) : Relation fondamentale du barycentre
Soient (A,a) ; (B,b) et (C ;c) trois points pondérés du plan (de l’espace) tels que a+b+𝒄 ≠ 𝟎.
Si G=Bar{(A ;a) ;(B ;b) ;(C ;c)} alors pour tout point M du plan (ou de l’espace) on a 𝑎𝑀𝐴 + 𝑏𝑀𝐵 + 𝑐𝑀𝐶 = (𝑎 + 𝑏 + 𝑐)𝑀𝐺
Démonstration : G=Bar{(A;a);(B;b) ;(C ;c)} donc 𝑎𝐺𝐴 + 𝑏𝐺𝐵 + 𝑐𝐺𝐶 = 0 alors 𝑎𝑀𝐴 + 𝑏𝑀𝐵 + 𝑐𝑀𝐶 =(a+𝑏 + 𝑐)𝑀𝐺 + 𝑎𝐺𝐴 + 𝑏𝐺𝐵 + 𝑐𝐺𝐶
𝑎𝑀𝐴 + 𝑏𝑀𝐵 + 𝑐𝑀𝐶 = (𝑎 + 𝑏 + 𝑐)𝑀𝐺 + 0 = a + b + c MG.
Corollaire C6 :
1
Si G=Bar{(A ;a) ;(B ;b) ;(C ;c)} alors pour tout point M du plan (ou de l’espace) on a 𝑀𝐺 = (𝑎𝑀𝐴 + 𝑏𝑀𝐵 + 𝑐𝑀𝐶 ) .
𝑎+𝑏
Démonstration : triviale
b. Applications:
i. Démonstration de la propriété sur le centre de gravité d’un triangle :
Propriété (P12) : Caractérisation vectorielle du centre de gravité d’un triangle
Le point G est le centre de gravité du triangle ABC ssi 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 = 0 (par définition) (1)
ssi pour tout point M du plan (ou espace), 𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 = 3𝑀𝐺 (2)
2
ssi 𝐴𝐺 = 3 𝐴𝐴′ où A’ désigne le milieu de [BC] (3)
ssi G est le point de concours des médianes de ce triangle. (4)
Démonstration : * (1)G isobarycentre de A,B et CG=Bar{(A,a),(B,a),(C,a)}(2) d’après T4
2
Or si (2) est vérifie pour M=A on obtient 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 = 3𝐴𝐺 or A’ milieu de [BC] ssi 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 = 2𝐴𝐴′ 𝑑′𝑎𝑝𝑟è𝑠 P11 pour M=A d’où 𝐴𝐺 = 𝐴𝐴′
3
2 1
Réciproquement si 𝐴𝐺 = 𝐴𝐴′ alors 𝐴𝐺 ′ = = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 d’où 3𝐺𝐴 + 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 = 0 donc 3𝐺𝐴 + 2𝐴𝐺 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 = 0 donc 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 = 0
3 3
d’où (1) vraie donc (2) vraie CONCLUSION : (2)(3)
Le point G vérifiant (3) appartient à la médiane (AA’) et il vérifie aussi (2) vraie en procédant comme précédemment on montrerait que G
appartient aussi à (BB’) et à (CC’) d’où G est bien le point de concours des médianes de ce triangle.
1 1
Réciproquement si G est le point de concours des médianes alors 𝐴𝐺 et 𝐴𝐴′ sont colinéaires or 𝐴𝐴′= (𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 ) = (2𝐴𝐺 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 )
2 2
donc 𝐴𝐺 et 2𝐴𝐺 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 sont colinéaires donc 2𝐴𝐺 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 =k𝐴𝐺 (k étant un réel non nul) donc (k-2)𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 =0
donc (k-2)𝐺𝐵 + k − 2 𝐵𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐵 + 𝐵𝐶 =0
−k+2 1 −k+2 1 −k+2 1 −k+2 1 −k+2 1 −k+2 1 −k+1
donc 𝐵𝐺 = 𝐵𝐴 − 𝐵𝐶 = − 𝐵𝐵 ′ + 𝐵′ 𝐴 − 𝐵′ 𝐶 = − 𝐵𝐵 ′ + 𝐵′𝐴 + 𝐵′𝐴 = − 𝐵𝐵 ′ + 𝐵′𝐴
k 𝑘 k k k 𝑘 k k k 𝑘 k k k
or les vecteurs 𝐵𝐵 ′ 𝑒𝑡 𝐵′𝐴 ne sont pas colinéaires et G appartient à (BB’) donc 𝐵𝐵 ′ 𝑒𝑡 𝐵′𝐺 sont colinéaires
= 0 d’où k=1 donc comme on a (k-2)𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 =0 alors 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 =0 donc (1) est vraie donc (3) est vraie D’où (3)(4)
−k+1
Donc
k
4. Homogénéité du barycentre :
Propriété (P35) :Soient (A,a) , (B,b) et (C,c) trois points pondérés du plan ou de l’espace tels que a+b+𝒄 ≠ 𝟎.
Si G le barycentre du système pondéré {(A ;a) ;(B ;b) ; (C ;c)}
Alors pour tout réel k non nul, on a G le barycentre du système pondéré {(A ;ka) ;(B ;kb) ;(C ;kc)}
Autrement dit: le barycentre d’un système est inchangé lorsque l’on multiplie les coefficients de ses
points pondérés par un réel k non nul.
Démonstration: G=Bar{(A ;a) ;(B ;b);(C,c)} ⟺ a𝐺𝐴 + 𝑏𝐺𝐵 + 𝑐𝐺𝐶 = 0 ⟺ ∀𝑘 ∈ ℝ∗, on a k(a𝐺𝐴 + 𝑏𝐺𝐵 + 𝑐𝐺𝐶 ) = 𝑘0 ⟺ ∀𝑘 ∈ ℝ∗ , on a ka𝐺𝐴 + 𝑘𝑏𝐺𝐵 + 𝑘𝑐𝐺𝐶 = 0
⟺ G=Bar{(A ;ka) ;(B ;kb);(C;kc)} (Bar{(A ;ka) ;(B ;kb) ;(C ;kc)} existe car k≠ 0 𝑒𝑡 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 ≠ 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 ≠ 0𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘𝑎 + 𝑘𝑏 + 𝑘𝑐 ≠ 0)
Corollaire C7 :
1) l’isobarycentre des points A , B et C est unique : c’est le barycentre du système pondéré {(A ;1) ;(B ;1) ;(C ;1)} .
2) Si G= {(A ;a) ;(B ;b) ;(C ;c)} avec a+b+c≠ 0 alors G=Bar{(A ;𝑎+𝑏+𝑐
𝑎
) ;(B ;
𝑏
𝑎+𝑏+𝑐
) ;(B ;
𝑐
𝑎+𝑏+𝑐
))} avec
𝑎
+
𝑏
𝑎+𝑏 𝑎+𝑏
+
𝑐
𝑎+𝑏
=1 :
G peut toujours être le barycentre d’un système pondéré de masse 1.
5. Coordonnées du barycentre d’un point dans un repère du plan(de l’espace) :
i. Dans le plan :
Propriété(P37) : Soient (A,a) , (B,b) et (C ;c) trois points pondérés du plan tels que a+b+c≠ 𝟎 de coordonnées
cartésiennes (xA ;yA) , (xB ;yB) dans le repère (O,𝑖; 𝑗)
𝑎𝑥 𝐴 +𝑏𝑥 𝐵 +𝑐𝑥 𝐶 𝑎𝑦 𝐴 +𝑏𝑦 𝐵 +𝑐𝑦𝑐
Si G=Bar{(A ;a) ;(B ;b) ;(C,c)} alors G a pour coordonnées ( 𝑎+𝑏+𝑐
; 𝑎+𝑏+𝑐
) dans (O,𝑖; 𝑗).
Démonstration : Cf celle de P28
𝑥 𝐴 +𝑥 𝐵 +𝑥 𝑐 𝑦 𝐴 +𝑦 𝐵 +𝑦𝑐
Remarque Le centre de gravité G d’un triangle ABC est l’isobarycentre des points A,B et C, on retrouve G( ; ).
3 3
Définition (D21) : Si G=Bar{(A,a) ;(B,b) ;(C,c)}= Bar{(H ;a+b) ;(C,c)} où H=Bar{(A,a) ;(B,b)}
On dit que H est un barycentre partiel de G.