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Politiqe Eco2
Politiqe Eco2
UGLC-SC
Conakry, Janvier2018
Avant-propos
Le présent cours est le fruit de plusieurs années d’enseignement à la Faculté des
Sciences économiques et de gestion des différentes universités de Conakry.
L’objectif de ce cours est d’initier les étudiants a l’analyse des politiques économiques
plus precisement,il sagit pour les étudiants de comprendre dans le
cadre d’une économie mixte de marché pourquoi et comment les Etats organisent leur
dans l’économie
En effet, ce document est élaboré sur la base d’une méthodologie rigoureuse, claire et
précise.
Les chapitres et les séquences sont disposés selon une progression logique permettant
une meilleure compréhension des notions déjà expliquées.
En outre, la maîtrise de l’outil mathématique et des concepts fondamentaux d’économie
générale est incontournable pour une compréhension efficace de ce cours.
Ce document tient compte de vos besoins, de vos intérêts et de vos difficultés dans le
but de répondre à vos attentes..
Si ce document s’avère d’une utilité scientifique pour les lecteurs, ce sera là un sublime
motif de satisfaction pour ma modeste personne.
2
INTRODUCTION
3
Les thèmes qui seront traités ici s’articuleront autour des programmes de
politique économique, des instruments de la politique macroéconomique et de la
politique économique en économie ouverte.
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CHAPITRE1 : OBJECTIFS DE LA POLI8TI8QUE ECONOMIQUE.
La politique économique désigne l'ensemble des décisions cohérentes prises par les
pouvoirs publics afin d'améliorer des objectifs économiques grâce à l'emploi de
multiples moyens ou instruments. En ce sens, les politiques de relance, d'austérité, de
conquête des marchés extérieurs etc... Constituent des exemples de politique
économique.
A. LA FONCTION D'ALLOCATION
a. L'optimum de Pareto
L'efficacité économique consiste à utiliser l'ensemble des ressources disponibles de
façon à en tirer le maximum de satisfaction pour les individus. La théorie économique
retient le critère d'efficacité proposé par
Vilfredo Pareto (1906) L'allocation des ressources entre les différents emplois
possibles est optimale quand on ne peut plus améliorer la satisfaction d'un individu
sans détériorer celle d'au moins un autre.
b. Les défaillances de l'économie de marché
L'analyse économique reconnaît deux principaux types de situations où l'initiative privée
et les échanges libres entre individus ne permettent pas d'assurer une allocation
optimale des ressources au sens de Pareto et où l'intervention de l'État peut en
revanche contribuer à une allocation plus efficace.
5
Les services collectifs purs
Un service collectif pur est un service consommé en même temps par tous les
membres d'une communauté et pour lequel un producteur privé ne pourrait pas exclure
les usagers qui ne veulent pas contribuer au financement du service.
Exemples : la défense nationale, l'ordre public, la sécurité des biens et des personnes,
la justice, le réseau routier, l'éclairage public, etc. Seule une institution investie du
pouvoir de contraindre les usagers par la force (l'État) peut produire ce type de
services.
Les externalités
On parle d'externalité quand les choix d'un individu ont des effets sur le bien-être des
autres individus qui ne peuvent être pris en compte dans les échanges marchands.
Les dépenses de santé et d'éducation des individus induisent des effets externes
positifs (des économies externes) pour la collectivité : le bien-être de chacun est
amélioré par la productivité plus forte et le voisinage plus agréable associés aux
investissements des autres dans leur santé et leur niveau d'éducation. La pollution et
toutes les atteintes à l'environnement sont des exemples d'effets externes négatifs
(déséconomies externes). Les individus déterminent leurs choix en fonction des coûts
privés et des avantages privés qui leur sont associés; ils ne tiennent pas compte des
coûts et des avantages (sociaux) que leurs décisions impliquent pour la société. Il
s'ensuit une production sous-optimale dans les activités générant des économies
externes et une surproduction nuisible dans les activités entraînant des
déséconomies externes : l'État doit alors intervenir pour renforcer les premières
(santé, éducation, recherche) et pour freiner les secondes (pollution, nuisances).
B. LA FONCTION DE STABILISATION
Les politiques de stabilisation tentent de réguler l'évolution des variables macro-
économiques de façon à éviter ou à limiter les principaux déséquilibres
susceptibles d'affecter l'économie nationale. En ce domaine, on retient le plus souvent
quatre objectifs (le « carré magique » de Nicholas Kaldor) : croissance, plein-
emploi, stabilité des prix et équilibre extérieur.
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Carré magique de KALDOR
a. La croissance
Mesurée par le pourcentage d'augmentation annuelle du produit intérieur brut (PIB), elle
est censée constituer une amélioration du bien-être collectif. La croissance permet de
développer l'emploi, le revenu national et le revenu par habitant (si la population
croît moins vite que le PIB). La croissance de l'activité intérieure entraîne aussi des
pressions à la hausse des prix (inflation) et stimule les importations (risque de
déficit commercial). Cet objectif est donc compatible avec celui du plein-emploi
mais entre en contradiction avec ceux de stabilité des prix et d'équilibre extérieur.
b. Le plein-emploi
Au sens large, le plein-emploi signifie une utilisation optimale des facteurs de
production (travail et capital), c'est-à-dire un emploi qui permet d'en retirer la
productivité la plus élevée possible. Plus souvent entendu dans le sens plus étroit de
plein emploi de la main-d’œuvre. L'objectif consiste alors à réduire le chômage au
chômage volontaire minimal nécessaire au bon fonctionnement du marché du travail
(chômage « frictionnel » délai de recherche d'information incompressible pour choisir
le meilleur emploi alors même qu'il existe pour tous au moins un emploi correspondant
à sa qualification).
c. La stabilité des prix
On mesure le taux d'inflation par le pourcentage de variation d'un indice du niveau
général des prix (en général, un indice de prix à la consommation IPC). Un
7
minimum de hausse des prix paraît inéluctable dans une économie en croissance où
s'exercent en permanence des pressions de la demande de biens et services.
L'objectif de stabilité des prix vise donc un taux d'inflation non nul mais
relativement faible (de 1 à 3%).
d. L'équilibre extérieur
On entend par là l'équilibre de la balance des paiements, compte qui retrace
l'ensemble des paiements reçus, dus ou versés au reste du monde; elle comporte trois
composantes essentielles: paiements courants, mouvements de capitaux non
monétaires et variation des réserves de change du secteur bancaire ou officiel
(Trésor public et banque centrale).
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conduit à anticiper une probable dévaluation du taux de change (un déficit de la
balance globale des paiements a tendance à déprécier le taux de change). Ils
spéculent donc immédiatement contre la monnaie nationale et peuvent contraindre le
gouvernement à rechercher l'équilibre des paiements courants à court terme et non pas
seulement à long terme (cf. chapitres 6 et 8 pour un examen plus détaillé).
C. LA FONCTION DE DISTRIBUTION
a. La distribution du revenu et de la richesse
L'État opère une redistribution directe entre les différents agents par des
prélèvements obligatoires (cotisations sociales et impôts) et des transferts (aides,
subventions, prestations sociales, etc.).
L'État opère aussi une redistribution indirecte dans l'exercice de ses fonctions
d'allocation et de stabilisation. La répartition territoriale des équipements collectifs et
des grands services publics modifie la répartition du bien-être dans la population. Il en
va de même des politiques de stabilisation. Une relance de l'économie par la
consommation peut se faire en priorité au bénéfice des salariés les plus défavorisés ;
une relance par l'investissement peut en priorité améliorer les profits des entreprises.
La fonction de distribution n'est donc pas séparable des autres fonctions de
l'État
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Choix par ordre de préférence
On constate en effet que la majorité préfère A à B et B à C (par deux voix contre une).
Si les décideurs politiques ne tiennent compte ou n'ont connaissance que de ces deux
résultats, ils seront conduits à estimer que du point de vue de l'intérêt général A est
supérieur à C. Or. il n'en n'est rien et on constate qu'une majorité préfère C à A. Le
prix Nobel J.K. Arrow (1951) a généralisé ce résultat aux situations plus réalistes
caractérisées par un grand nombre de questions à poser et un grand nombre de
citoyens, en démontrant qu'il n'existe aucune procédure non dictatoriale de
révélation des préférences individuelles susceptible de garantir la cohérence des
choix collectifs (démonstration connue sous le nom de « théorème d'impossibilité »
d'Arrow, 1951).
10
La politique économique est alors définie comme la mise en ouvre raisonnée
d'instruments en vue d'atteindre au mieux cet ensemble de buts.
B. L'ÉCOLE DES « CHOIX PUBLICS »
a. La critique de Joseph Schumpeter
Dans Capitalisme, socialisme et démocratie (1942), Schumpeter rejette la doctrine
classique de la démocratie. Selon lui le bien commun n'existe pas et donc la volonté du
peuple que les représentants sont censés suivre fidèlement est une illusion. Les
citoyens sont en outre trop ignorants des affaires nationales pour qu'il soit raisonnable
de fonder l'action publique sur les volontés du peuple. Schumpeter propose une autre
définition de la démocratie : il s'agit simplement d'une méthode de sélection d'un
gouvernement fondée sur la libre compétition des individus et des partis pour le pouvoir.
La motivation des responsables politiques n'est pas la maximisation du bien-être
collectif mais la conquête et l'exercice du pouvoir.
b. La théorie économique de la démocratie
L’analyse de Schumpeter sert de prémices au développement de l'école des choix
publics qui se propose d'appliquer les méthodes d'analyse habituelles de la théorie
économique aux phénomènes politiques.
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CHAPITRE I : LA POLITIQUE BUDGETAIRE
Y=C+I+G (1)
C = a (Y – T) + Co (2)
I= I (3)
G= G (4)
Co : consommation incompressible.
Y = a (Y – T+Tr) + Co + I + G
12
Y = a T + a T r + C0 + I + G
1 a 1 a 1 a 1 a 1 a
Y = - a = kT (multiplicateur fiscal)
T 1 a
kG > kT
Y
= a Tr
Tr 1 a
Nous assistons à la diminution des transferts (et donc du revenu disponible) lorsque le
revenu global augmente. Comme l’impôt direct les transferts constituent un stabilisateur
automatique.
La politique budgétaire est plus efficace quand elle est axée sur les dépenses publiques
plutôt que sur les impôts.
Y= 1 G- a T
1 a 1 a
Y= 1 G- a G
1 a 1 a
Y = 1 a G = G = T
1 a
Le multiplicateur est alors unitaire (théorème de Haavelmo)
Un budget équilibré est neutre c’est – à – dire qu’il ne modifie pas le revenu d’équilibre.
On introduit dans le modèle présenté ci – dessus une fonction fiscale spécifiée comme
suit :
T = t Y + To
13
To : surtaxe
A l’équilibre :
Y=C+I+G
Y = a (Y – tY – To+ aTr) + Co + I + G
aTo aTr Co I G
Y=
1 a at
I G aTr Co aTo
Y=
1 (1 t )a
T = tY + To
T = tY
Or
Y= 1 G et
1(1t)a
14
T= t G
1(1t)a
Exemple :
t = 0,2 = 20 %
a = 0,75
t 0,2
= = 0,5
1 a(1 t ) 1(10,2)x0,75
T = 0,5 G
Ainsi en posant :
1 1
kG = 1 a et k’G = 1a(1t)
L’effet de stabilisation est mesuré par la différence entre l’unité et le rapport de ces
deux multiplicateurs.
g = 1 - k'G
kG
1
1 a(1t)
g=1–
1
1 a
15
g=1– (1a)
1a(1t)
g= at
1a(1t)
Exemple :
a = 0,75
t = 0,2
g= 0,75x0,2 = 0,375
10,75(10,2)
Ce résultat signifie que les variations automatiques des rendements fiscaux réduisent
de 37,5 % les mouvements du revenu national dû à la modification d’une composante
de la demande effective.
On se situe maintenant dans le cadre d’une économie ouverte. Les exportations sont
supposées exogènes et la fonction d’importation est spécifiée comme suit :
M = M+mY
Y=C+I+G+X–M (1)
C = a (Y – T) + C0 (2)
I = I (3)
G= G (4)
X= X (5)
L’équation (1) peut être réécrite en prenant en considération les équations (2) à (5)
Y = a
Y = 1
G 1 a at m T 1 a at m
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La prise en considération du commerce extérieur a pour conséquence une diminution
de la valeur des multiplicateurs. Ce phénomène s’explique par la présence d’une
nouvelle fuite liée aux importations.
Le solde budgétaire est défini comme la différence entre les recettes et les dépenses de
l’Etat. On peut distinguer le solde total du solde primaire.
SBT = T – g iD
SBP = T – G
SBP : SB primaire
Etant donné que le paiement des intérêts représente à court terme une charge
incompressible liée aux dépenses des années précédentes le solde primaire représente
le solde qui résulte des décisions présentes des pouvoirs publics.
T = tY + To
Le déficit conjoncturel qui est lié à la baisse de rendement des impôts s’écrit :
SB conj = t (Y – Yp)
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Avec
Yp : production potentielle
Le déficit structurel correspond au déficit qui serait obtenu si le rendement des impôts
était inchangé ou si la production ne s’écarte pas de son niveau potentiel. Les rentrées
fiscales à prendre en compte sont alors celles qui sont indépendantes du niveau de la
production.
Par ailleurs l’existence d’un déficit budgétaire ne signifie pas nécessairement que la
politique budgétaire est expansionniste dans la mesure où le déficit budgétaire peut être
conjoncturel.
18
CHAPITRE II : LA POLITIQUE MONETAIRE
La politique monétaire regroupe l’ensemble des actions visant à influencer les variables
économiques (prix, niveau d’activité, emploi, équilibre externe) par le truchement du
volume et du coût de la monnaie. On distingue ainsi les instruments, les objectifs
opératoires, les objectifs intermédiaires et les objectifs finals de la politique monétaire.
Objectifs Objectifs
Instruments Objectifs finals
opératoires intermédiaires
d’intérêt
La politique monétaire est mise en œuvre à travers la politique des taux d’intérêt et le
contrôle des agrégats monétaires.
La politique des taux d’intérêt est axée essentiellement sur le taux de refinancement
bancaire. Etant donné que ce taux d’intérêt est un taux directeur il exerce des effets de
diffusion sur l’ensemble des marchés de capitaux par le jeu des réajustements d’actifs
au niveau des institutions financières et du public.
Par exemple une hausse du taux de refinancement bancaire se traduit par une
raréfaction de la monnaie banque centrale, un accroissement du taux de base bancaire
19
et un renchérissement du crédit.Dans un tel contexte les banques sont incitées à se
procurer des ressources par d’autres moyens notamment à travers l’émission de titres à
long terme. Quant au secteur privé non financier il est incité à réduire sa demande de
crédit. Certains agents chercheront à se procurer des ressources sur les marchés de
capitaux à court terme ou à long terme. Ce qui contribue à renforcer la tendance à la
hausse des taux d’intérêt.
Le contrôle de la masse monétaire peut être axé sur M1 c’est à dire la masse
monétaire au sens strict ou l’ensemble des moyens de paiement crées par le système
bancaire (monnaie fiduciaire, monnaie scripturale).Les autorités monétaires peuvent
également porter leur choix sur le contrôle de l’ensemble des liquidités vu la masse
monétaire au sens large.
Les agrégats monétaires peuvent être contrôlés directement par les autorités
monétaires à travers les objectifs opératoires à savoir la base monétaire et le
rationnement du crédit.
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H : monnaie centrale (base monétaire) ; B : billets ; D : dépôts à vue ; M : masse
monétaire au sens strict (M1) ; R : réserves des banques
B
b= ou proportion monnaie détenue sous forme de billets
M
H=B+R (2)
B = bM (3)
D=M-B(4)
D = (1 – b)M (5)
R = r.D(6)
R = r × D = r × (1 − b) M.(7)
H = bM + r(1 – b)M(8)
En posant
1
m=
b r (1 b)
Alors
M = m.H (10)
m = multiplicateur de crédit
21
Pour que le contrôle de la base monétaire soit efficace deux conditions doivent être
remplies. L’institut d’émission doit maîtriser son apport de monnaie centrale et le
multiplicateur m doit être stable.
b) Le rationnement du crédit
Il consiste à contrôler directement le crédit distribué par les banques. Si cet instrument
se révèle efficace il comporte plusieurs inconvénients.La politique de rationnement du
crédit est autoritaire voire arbitraire et rend la gestion de l’économie moins rationnelle.
C’est pourquoi elle n’est pas d’un usage fréquent dans les pays à économie de marché.
Les titres qui sont achetés et vendus par la Banque centrale sont généralement des
titres publics. C’est pourquoi la politique d’open market est surtout utilisée dans les pays
où le volume de la dette publique est relativement important.
2) les banques ont une gestion de trésorerie plus efficace dans la mesure où elles
ne peuvent pas compter sur un escompte systématique et qu’elles n’ont pas
intérêt à conserver des liquidités oisives (plus élevées que le minimum légal
requis) ;
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II.2) La politique du taux d’escompte
La politique du taux d’escompte repose sur une procédure de refinancement qui met en
relation les banques secondaires et la banque centrale et qui ne passe pas alors par le
marché monétaire. Les banques de second rang empruntent directement des liquidités
auprès de la banque centrale en réescomptant des titres qu’elles détiennent dans leur
portefeuille. Les titres admis au réescompte sont généralement des titres représentatifs
de crédits à l’économie et des effets de commerce.
Les réserves obligatoires sont des avoirs liquides constituées de monnaie centrale que
les banques doivent conserver en proportion de leurs dépôts ou de leurs crédits.
A l’origine les réserves obligatoires ont été instituées dans le souci de protéger les
épargnants et de permettre aux banques de faire face aux retraits de billets durant les
périodes de panique financière. La politique des réserves obligatoires est devenue
progressivement un instrument de politique monétaire.
Ainsi une baisse des taux de réserves obligatoires améliore la liquidité des banques et
augmente leurs capacités de prêts. A l’inverse une augmentation des taux des réserves
obligatoires « stérilise » une partie des liquidités des banques et diminue leurs
capacités de prêts.
Elle consiste à différencier les conditions d’accès au crédit. Les secteurs dits prioritaires
sont favorisés par une telle politique. Ils bénéficient alors de taux bonifiés, de crédits
non plafonnés qui sont parfois garantis par des interfaces telles que les fonds de
garantie.
23
II.5) L’encadrement du crédit
En cas de dépassement du plafond fixé par les autorités monétaires les banques
subissent des pénalités qui consistent, à déposer une proportion des crédits distribués
sous forme de réserves supplémentaires non rémunérées auprès de la banque
centrale.
A l’inverse la non – utilisation des crédits soumis à un plafond donne droit à une
économie de crédit c’est – à – dire une utilisation ultérieure. L’encadrement du crédit est
un instrument de politique monétaire qui se révèle fort efficace mais qui comporte
plusieurs inconvénients :
1) Il fige les parts de marché des banques et fausse ainsi la concurrence entre les
banques ;
2) Il ne tient pas en compte les capacités des banques et rend peu profitables les
innovations financières.
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CHAPITRE III : LES PROGRAMMES DE POLITIQUE ECONOMIQUE
Selon l’analyse keynésienne l’économie de marché livrée à elle – même ne conduit pas
à un équilibre de plein – emploi. En effet, Keynes considère que dans les économies
capitalistes développées tout conduit à l’insuffisance de la demande et à la remise en
cause de la loi des débouchés de SAY. Le cas général des classiques (plein emploi) est
considéré ici comme un cas particulier et le cas particulier des classiques (chômage)
devient le cas général. Dès lors seule l’intervention de l’Etat permet d’assurer le plein
emploi.
A) Détermination de la courbe IS
Y=C+I+G
Avec :
Y : revenu
En posant
C = cY + Co o<c<1
I = -bi b<o
G= G
Alors
Y = cY + Co - bi + G
Y (1-c) = -bi + Co + G
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sY = -bi + DA
B) Détermination de la courbe LM
M = L1 (Y) + L2 (i)
p
avec
L1 (Y) = gY ; g > 0
M = g Y – hi
p
M P hi
Y= + Equation de la courbe LM
g g
C) La représentation de l’équilibre
L’équilibre simultané des deux marchés correspond à l’intersection entre les courbes IS
et LM.
i LM
i*
IS
Y* Y
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La courbe IS se déplace vers la droite dans le cas d’une politique budgétaire
expansionniste et vers la gauche si la politique budgétaire est restrictive. La courbe LM
subit le même type de déplacement dans le cas d’une politique monétaire
expansionniste et d’une politique monétaire restrictive respectivement.
Le cas d’une politique budgétaire expansionniste est illustré par le graphique suivant :
i1
io IS1
ISo
Yo Y1e Y
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LM0
LM1
i0
i1
IS
Yo Ype Y
– la demande de monnaie est faiblement élastique par rapport au taux d’intérêt (si la
demande de monnaie est fortement sensible au taux d’intérêt une augmentation de
l’offre de monnaie entraîne une hausse de la demande de monnaie de telle sorte que le
taux d’intérêt variera faiblement).
Courbe de Philips
28
w
w ,
5,5
La courbe de Philips a connu un grand succès pour deux raisons. En premier lieu elle
traite de deux variables privilégiées par la politique économique. En second lieu elle
fournit au modèle keynésien l’équation qui lui manque (le niveau général des prix est
supposé fixe et donc exogène dans le modèle keynésien de base).
Friedman considère que sur le marché du travail ce n’est pas le salaire nominal qui
réagit à une demande ou une offre excédentaire mais plutôt le salaire réel perçu ou
anticipé. Dans la mesure où les agents économiques sont rationnels ils ne sont pas
victimes d’illusion monétaire et fondent leurs décisions sur le niveau du salaire réel. En
lieu et place de la relation entre le taux de croissance des salaires nominaux et le taux
de chômage postulé par Philips, Friedman retient une relation entre la croissance des
salaires nominaux moins le taux d’inflation perçu ou anticipé et le taux de chômage. -
a = f (u). Dès lors si les ménages sous – estiment le taux d’inflation effectif ( - a> 0)
ils seront portés à offrir davantage de travail dans la mesure où ils surestiment le salaire
réel. Plus l’écart - a est élevé plus le chômage diminuera. Par contre le chômage
augmentera dans le cas inverse ( - a< 0).
29
Plusieurs enseignements peuvent être tirés de cette analyse :
C
B
A D
u
30
cadre analytique défini par Friedman permet d’expliquer l’échec des politiques
qualifiées de stop and go.
Cette propriété signifie que l’écart entre la valeur observée et la valeur anticipée
rationnellement d’une variable est un bruit blanc.
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Dans le cas de l’inflation par exemple on a :t - ta = ut ; t : inflation observée en t ;
ta : inflation anticipée en t ; ut : variable aléatoire
Cette propriété signifie que les agents qui formulent des anticipations rationnelles ne se
trompent pas systématiquement. Les anticipations sont correctes en moyenne (la
moyenne de ut est égale à zéro) et les erreurs de prévisions sont liées à des
événements imprévisibles.
Elle signifie que l’erreur de prévision n’est corrélée avec aucune information pertinente
connue au moment où les anticipations ont été formées. Car dans le cas contraire les
agents économiques auraient pris en considération cette information pour améliorer
leurs prévisions.
Cette propriété signifie que les anticipations d’une variable formulées à différents
moments doivent être cohérentes entre elles. Par conséquent elles ne peuvent différer
que si survient une information nouvelle non prévisible. Par exemple dans le cas d’un
match de football qui sera joué le dimanche le pronostic du résultat fait le mardi ne doit
pas différer de celui du lundi sauf si de nouvelles informations sont disponibles
(blessures de joueurs à l’entraînement…).
Pour les théoriciens des anticipations rationnelles le public dispose des mêmes
informations que le gouvernement gratuitement et sans décalage temporel. Par
conséquent les autorités ne pourront pas provoquer un effet de surprise et, en
moyenne, le taux de chômage oscille erratiquement autour de son niveau naturel. En
présence d’anticipations rationnelles il n’y a aucun compromis entre l’inflation et le
chômage même à court terme. La situation est décrite par le graphique ci – dessous
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P OG1OGo
CB DG1 P0ADG0
Yo Y1 Y
La situation de départ est caractérisée par la position d’équilibre (Y o, Po) c’est à dire le
point d’intersection entre la demande globale de court terme et l’offre globale de court
terme. La mise en œuvre d’une politique économique expansionniste se traduit par un
déplacement de la courbe de demande globale de DGo DG1. Cependant l’augmentation
de la demande va entraîner à son tour une augmentation du niveau absolu des prix. On
se retrouve au point d’équilibre B (P1, Y1). Cependant, compte tenu de l’hypothèse
d’anticipations rationnelles, les agents vont réaliser que la variation du niveau absolu
des prix ne correspond pas à une variation des prix relatifs. Les ménages vont exiger
des augmentations de salaire et les entreprises vont ajuster à la baisse le niveau de
l’emploi et de production. L’offre globale se déplacera alors de OG o à OG1 et on
retrouve, la position d’équilibre initiale. La politique économique n’a alors aucune
influence sur le niveau d’activité.
L’économie de l’offre (Supply – Side Economics) a été initialement développée par les
économistes classiques à partir du 18 siècle (A. Smith, J.B. Say, Mill S…). Elle a connu
un regain d’intérêt aux Etats – Unis à partir du milieu des années 70 notamment sous
l’administration Reagan (« Reaganomics »).
Selon ces auteurs l’offre est le principal moteur de l’activité économique. Les
mécanismes de marché constituent ainsi le meilleur système d’allocation des
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ressources. L’intervention de l’Etat est intrinsèquement déstabilisatrice car le secteur
public a tendance à s’accroître de manière excessive et les politiques publiques,
notamment la politique fiscale, entraînent des effets de substitution négatifs qui se
traduisent par une diminution de l’offre des facteurs de production et qui entravent la
croissance économique
OGo OG1
DG1
DG0
Y Ype Y
L’offre est inhibée par plusieurs facteurs parmi lesquels on retrouve l’excès de pression
fiscale et les coûts de la réglementation.
La relation entre le taux d’imposition et le rendement fiscal est illustré par le graphique
suivant (courbe de Laffer).
Courbe de Laffer
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Recettes Fiscales
zone Zone
Admissible Inadmissible Taux moyen
d’imposition
0 t* 100
Ce graphique indique qu’il n’y a pas de relation linéaire entre le taux d’imposition et les
recettes fiscales.
Pour des taux d’imposition faibles il y a une relation positive entre le taux d’imposition et
les recettes fiscales. Pour un certain taux d’imposition optimal (t*) les recettes fiscales
atteignent leur maximum. Au – delà de ce taux d’imposition l’assiette fiscale se réduit du
fait du découragement des agents économiques et les recettes fiscales diminuent.
Autrement dit « trop d’impôts tue l’impôt ». A partir du point A toute baisse du taux
d’imposition entraîne un accroissement du rendement fiscal à travers la relance de
l’activité économique.
Une réglementation excessive de l’activité des entreprises génère des coûts qui
constituent une désincitation à l’investissement. On peut distinguer les coûts suivants :
b) les coûts d’adaptation aux réglementations qui sont subits par les entreprises. Ces
coûts sont d’autant plus élevés que la réglementation est complexe ;
35
CHAPITRE VI: L’EQUILIBRE MACROECONOMIQUE EN ECONOMIE OUVERTE
1.1. Définition : la balance des paiements d’un pays est un « document statistique,
présenté suivant les règles de la comptabilité en partie double, qui rassemble et
ordonne l’ensemble des transactions économiques et financières entre les résidents et
les non-résidents ».
Les échanges entre un pays et l’extérieur concernent les actifs réels (achat et vente de
marchandises), les actifs financiers (achat et vente d’actions et d’obligations, prêts ou
emprunts, crédits commerciaux,) et les actifs monétaires (entrée et sortie de devises).
Donc ces échanges sont regroupés dans trois principaux comptes : le compte de
transactions courantes, le compte de capital et le compte financier.
Les transactions courantes concernent les biens, les services et les transferts courants.
Les exportations et les importations des biens en Guinée sont évaluées par la Direction
Nationale des Douanes(DND). Les exportations sont évaluées à leur prix de départ à
l’usine augmenté du coût d’acheminement de l’usine à la frontière (frais de transport,
d’assurances, de manutention et de stockage, taxes,). Elles sont donc évaluées à leur
FAB (franco à bord). Les importations sont évaluées pour leur valeur CAF (coût,
assurances, fret).
Les services comprennent les redevances, les droits de licence versés pour les brevets
et les marques, les services de communication etc.
Les transferts courants constituent la contrepartie des biens ou des capitaux exportés
ou importés gratuitement sans redistribution apparente ou mesurable. Il s’agit
principalement des envois de fonds des travailleurs guinéens résidents à l’extérieur ou
des étrangers travaillant en Guinée et des transferts des administrations publiques.
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On considère souvent le commerce extérieur comme la locomotive de la balance des
paiements d’un pays car les importations et les exportations induisent des mouvements
des services et des capitaux.
Les propensions
La propension moyenne à importer ou taux d’importation est égale au rapport entre les
importations(M) et le produit intérieur brut(PIB).
𝑀
𝑚= × 10
𝑃𝐼𝐵
La propension marginale à importer est égale au rapport entre la variation des
importations à la variation du PIB.
∆𝑀
𝑚𝛼 = × 100
∆𝑃𝐼𝐵
La propension moyenne à exporter ou taux d’exportation est égale au rapport entre les
exportations (X) et le produit intérieur brut(PIB).
𝑋
𝑥= × 100
𝑃𝐼𝐵
La propension marginale à exporter est égale au rapport entre la variation des
exportations à la variation du PIB.
∆𝑋
𝑥𝛼 = × 100
∆𝑃𝐼𝐵
Le taux de couverture
𝑋
𝑡𝑐 = × 100
𝑀
Il permet de savoir si les recettes sont suffisantes pour financer les dépenses
d’importations.
Ce compte récence les transferts en capital (remise de dettes) et les acquisitions et les
cessions d’actifs non monétaires dont les principaux sont les brevets.
37
Les investissements directs portent sur le capital social des entreprises. Les
investissements de portefeuille concernent l’achat des titres financiers (actions,
obligations, titres de créances négociables). Les produits financiers dérivés portent sur
les options, les contrats à termes, etc.
Soldes des flux financiers hors avoirs de réserve = Solde des investissements directs + Solde
des investissements de portefeuille + Solde des produits financiers dérivés + Solde autres
investissements
Il existe trois approches permettant d’établir des liens comptables entre les soldes de la
balance des paiements et les secteurs économique, financier et monétaire.
=> Y = C + I + G +X - M
C+I+G=A
X – M = XN
Y= A + X – M
=>Y – A = X – M
Y – A > 0 =>X – M > 0 : cela signifie que la production nationale( ou le revenu national)
est supérieure à l’absorption nationale, donc le solde commercial est excédentaire.
Y – A < 0 =>X – M < 0 : cela signifie que l’offre intérieure (production nationale) est
inférieure à l’absorption, donc le solde commercial est déficitaire. Pour résoudre ce
problème, on doit diminuer l’absorption nationale ou augmenter l’offre intérieure(Y).
38
Il s’agit de mettre en évidence le lien entre la balance des paiements, l’investissement
et l’épargne.
Y + M – T = C + I + G +X – T
=>Y – T + M= C + I + G – T + X => Y - T = C + I + G – T + X – M
=> C + S = C + I + G – T + X – M => S = I + G – T + X – M
=> (S – I) + (T – G) = X – M
Mo = D + R ou ∆Mo = ∆D + ∆R
=> ∆Mo – ∆D = ∆R
Par ailleurs, la balance globale est égale à variation des réserves de changes
On sait que X – M = Y – A
39
Ceci donne : Y – A + ∆K = ∆R
Si Y – A < 0 sans une entrée nette des capitaux, les réserves de changes diminuent.
Y – A + ∆K = ∆Mo – ∆D
Le taux de change est une variable qui prend de plus en plus de l’importance du fait de
l’internationalisation plus affinée des différentes économies nationales.
2.1.1. Définition : le taux de change est le prix d’une monnaie par rapport à une ou
plusieurs autres monnaies.
𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑖𝑛𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟
𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑟é𝑒𝑙 = 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 ×
𝑝𝑟𝑖𝑥 é𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟
𝑃
𝑒𝑟 = 𝑒𝑛 ×
𝑃∗
Plus le taux de change réel est élevé, plus les biens étrangers sont relativement moins
chers et plus les biens locaux sont relativement chers.
40
Le taux de change est une variable qui doit être compatible avec l’équilibre interne et
l’équilibre externe.
Une économie est en équilibre interne lorsque son PIB atteint un niveau qui assure le
plein emploi de la main d’œuvre et génère un taux d’inflation compatible avec les
objectifs des autorités de la banque centrale. Elle est en équilibre externe lorsque le
solde commercial est soutenable à moyen terme.
Taux de change O
E O’
1CFA=14GN
F
E
1CFA=10G ’
NF
D
41
Taux de change
E O
1CFA=15GN ’
F
E
1CFA=12G
NF
Le différentiel d’inflation
𝑃
𝑒𝑟 = 𝑒𝑛 ×
𝑃∗
Ce qui implique que le taux de change nominal est égal :
𝑃∗
𝑒𝑛 = 𝑒𝑟 ×
𝑃
La variation en pourcentage de en donne :
Si un pays a un taux d’inflation plus élevé par rapport à la Guinée, le franc guinéen
achète une quantité croissante de monnaie étrangère dans le temps. Et si, au contraire,
le taux d’inflation en Guinée est plus élevé par rapport aux autres pays, le franc guinéen
achètera de moins en moins d’unités de monnaie étrangère.
42
Les variations des taux d’intérêt et les mouvements internationaux des
capitaux
Les variations des taux d’intérêt et les mouvements des capitaux influencent également
le taux de change d’une monnaie. Une augmentation du taux d’intérêt en Guinée attire
des capitaux étrangers à la recherche d’une meilleure rémunération. L’offre de devise
augmente et le franc guinéen s’apprécie. Par contre, une baisse des taux d’intérêt en
Guinée par rapport aux autres pays pousse les gens à placer leurs capitaux à
l’étranger. Il est plus rentable d’épargner à l’étranger.
Taux de change E O’
O
’
1CFA=13GN
F
1CFA=11G
NF
E D’
D
Une diminution de la position extérieure à terme d’un pays favorise une baisse à
long terme du taux de change.
Une dégradation des termes de l’échange d’un pays devrait induire une baisse
du taux de change afin de rétablir la compétitivité – prix des exportations.
Un régime de change détermine les règles d’interventions des pouvoirs publics sur le
marché des changes.
43
Un régime de taux de change fixe se caractérise par l’existence d’une parité officielle de
référence entre la monnaie nationale et les principales devises (dollar, l’euro, la livre
sterling, ..). Dans ce cadre, la banque centrale intervient sur le marché pour maintenir
le taux de change à une valeur égale ou proche de la parité initialement définie. D’une
manière générale, le cours peut varier dans le respect des marges de fluctuations
déterminées à l’avance (cours plafonds, cours plancher).
Dans un régime de taux de change flottant, le taux de change varie avec le solde de la
balance des paiements.
i LM
E
B
P
IS
44
3.2. L’analyse de l’efficacité des politiques budgétaire et monétaire
Avant de faire une analyse de l’efficacité des politiques budgétaire et monétaire en
économie ouverte, il s’avère nécessaire de définir les deux instruments de la politique
économique conjoncturelle.
i IS IS
2
LM1
1
E LM2
E
1
2
i* 1 B
P
Y
YE1 YE2
45
i
LM1
LM2
E
1
i* B
P
IS
Y
YE
46
L’équilibre de la balance des paiements : BP= X(e) – M(Y,e) +∆K(i)
IS2
i IS
LM1
1
LM2
E
1
i* B
P
Y
YE
47
i IS IS
2
LM1
1
E LM2
E
1
2
i* 1 B
P
Y
YE1 YE2
tendance à la baisse du taux d’intérêt qui rend l’investissement plus rentable. La sortie
des capitaux sera limitée par la rentabilité de l’investissement. L’équilibre se stabilisera
en définitive en E2
48
Bibliographie.
Arrow Kenneth, (1951), Choix social et valeurs individuelles (Social Choice and Individual
Values)
Pareto Vilfredo (1906), Manuale di economia politica con una introduzione alla scienza sociale
Phillips Alban William H. (1958), The relationship between unemployment and the rate of
change of money wages in the UK 1861-1957, Economica,
49