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27 52 56
Patrick PITTON
Administrateur Directeur Général
TOTAL BILAN 335 940 377 733 430 615 437 494 444 371 463 539 499 528
DEPOTS CLIENTELE 267 223 302 428 343 456 349 607 352 959 369 866 385 663
PRÊTS A LA CLIENTELE 211 100 208 294 224 354 279 625 309 398 326 005 346 428
PRODUIT NET BANCAIRE 29 328 31 249 31 506 33 025 34 670 34 069 36 341
CAPITAL 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000
NOMBRES D'AGENCES 41 37 32 32 32 33 33
FONDS PERMANENTS 28 404 29 813 30 596 31 370 35 668 40 967 50 168
FONDS PROPRES 25 165 25 879 26 705 31 523 39 131 44 342 46 253
CAPITAL 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000
Lecture des rapports du Conseil d’Administration et des Commissaires aux Comptes pour l’exercice 2019 et affecta-
tion des résultats ;
Lecture des rapports spéciaux des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées et les rémunérations
exceptionnelles versées aux Administrateurs durant l’exercice clos le 31 décembre 2019 ;
Environnement International
(Selon les données provisoires du FMI de Janvier 2020) mais aussi en raison d’un système financier peu perfor-
mant. Le rythme de progression de l’activité a été ramené
L’économie mondiale a subi en 2019 un ralentissement à +6,1% en 2019 contre +6,6% enregistré en 2018. Les
brutal de la croissance à 2,9% contre 3,6% enregistré en conditions financières se sont détendues pour les pays
2018, selon le FMI (Fonds Monétaire International). Dans émergents. Le Dollar a cédé du terrain par rapport aux
un contexte de tensions commerciales exacerbées entre principales monnaies internationales, dans un contexte
les Etats-Unis et la Chine et l’Europe, les échanges inter- de baisse des taux de la Réserve fédérale américaine à
nationaux et l’activité manufacturière ont été affectés. La plusieurs reprises en 2019. D’autre part, les investisse-
décélération de l’expansion économique a affecté les pays ments de portefeuille vers les pays émergents ont repris
de l’OCDE, les Etats-Unis en tête, ainsi que les pays émer- avec le retour de l’appétit des marchés pour le risque.
gents et en développement.
L’inflation dans les pays industrialisés s’est située à 1,4%
Dans les pays industrialisés, la croissance a décéléré à en 2019 contre 2,0% en 2018 avec le ralentissement de
1,7% contre 2,2% en 2018. Cette évolution a été moins l’activité et la baisse des cours mondiaux de matières
marquée aux Etats-Unis où l’expansion a ralenti à 2,3% premières. Dans les pays émergents et en développe-
contre 2,9% en 2018. La politique monétaire de la Réserve ment, l’inflation est passée de 4,8% en 2018 à 5,1% en
fédérale a été très accommodante (trois baisses de taux 2019, soit une légère accélération.
d’intérêt au cours du premier semestre) mais les effets
de la relance budgétaire sur la demande ont commencé à Le commerce international, a connu une décélération
s’estomper. En revanche, Au Japon, les récentes mesures marquée en 2019 à 1% contre 3,7% en 2018. Les tensions
budgétaires ont soutenu le taux de croissance qui a commerciales persistantes entre les principaux pays
rebondi légèrement à hauteur de d’un point contre 0,3% industrialisés et le ralentissement de la croissance dans
un an plus tôt. La consommation privée a progressé avec les pays de l’OCDE expliquent cette évolution défavorable.
un bon comportement de l’investissement. Dans la Zone
Euro, la croissance a ralenti dans la plupart des pays et Parallèlement, les cours des matières premières hors
de manière plus marquée en Allemagne, qui a connu un pétrole ont été moins bien orientés avec une progres-
coup d’arrêt de ses exportations. Elle a reflué en moyenne sion limitée à 0,9% en 2019 comparé à 1,6% un an plus
à 1,2% en 2019 contre 1,9% en 2018, malgré la pour- tôt. De même, le prix baril de pétrole brut a baissé, en
suite de la politique monétaire accommodante de la BCE moyenne annuelle, en passant de USD 68,6 en 2018 à
(Banque Centrale Européenne). 60,6 USD le baril.
Dans les pays émergents et en développement, le rythme Dans cet environnement international moins favorable,
d’accroissement de l’activité ralentit également mais l’Afrique sub-saharienne est parvenue à consolider son
dans une moindre mesure ; avec une croissance de 3,7% taux de croissance en 2019 à 3,3% après 3,2% en 2018.
en 2019 en repli par rapport à 4,5% obtenu en 2018. Les L’UEMOA a poursuivi son expansion au rythme soutenu de
plus grands pays émergents ont pour la plupart d’entre 6,7% en 2019 comme en 2018.
eux connu des situations adverses. En Chine, le ralen-
tissement tend à devenir structurel, il est vrai dans un
contexte de tensions commerciales avec les Etats-Unis ;
(Selon les données provisoires du Ministère des Finances temps, les ressources budgétaires totales progresseraient
du 15/02/2020) de 16,8% de F CFA 2 2 425,5 Milliards en 2018 à 2 832,9
Milliards en 2018. Le taux de pression fiscale gagne ainsi
La croissance a ralenti en 2019 à 6,0% contre 6,7% en 2,1 points en 2019, par rapport à l’année précédente, et
2018, sous l’effet des moins bonnes performances de cer- s’établit à 17,4% du PIB.
tains secteurs parmi lesquels, la construction, l’es indus-
tries extractives, le transport et le tourisme. Le Secteur Primaire
La demande intérieure s’est consolidée avec une hausse La croissance du secteur reste soutenue à 7,2% en 2019
de 5,3% en 2019 contre 6,0% en 2018. Elle a été soute- contre 7,9% en 2018 avec le bon comportement des prin-
nue par le dynamisme de l’investissement en progres- cipales branches : l’agriculture la pêche et l’élevage.
sion de 21,6% en 2019 contre 2,9% en 2018. En revanche
la consommation a connu un ralentissement d’un demi- Le déficit pluviométrique et le retard dans la mise en
point à 5,7% contre 6,2% en 2018. L’investissement public place du programme gouvernemental d’accélération de
a continué d’être tiré par les infrastructures et l’énergie, la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS) ciblant
dans le cadre de la phase II du PSE (Programme Sénégal la production des denrées de première nécessité et l’ara-
Emergent), qui a démarré cette année. Il s’y ajoute le chide, ont impacté l’agriculture. L’augmentation de l’ac-
programme du Millenium Challenge Corporation (MCC) tivité a décéléré à 6,4% en 2019 contre 9,1% en 2018. La
d’USD 600 Millions sur 5 ans, destiné au secteur de production de céréales a baissé ainsi de 4,2% à 2 768 000
l’électricité. L’investissement privé a accéléré encore tonnes. Quant aux cultures industrielles elles ont eu des
plus fortement avec une progression de 25,8% en 2019 performances contrastées. La production arachidière a
contre 2,9% en 2018. reculé de 4% à 1 421 300 tonnes en même temps que se
réduisaient de 2,1% les superficies emblavées. La récolte
L’inflation, mesurée par l’indice harmonisé des prix à la de coton a enregistré une reprise de 9,2% à 16 510 tonnes
consommation, est restée modérée en 2019. Elle s’est après les mauvaises années antérieures.
limitée à 1% sur les huit premiers mois de l’année ; com-
paré à 2018, où elle était de 0,5% en rythme annuel. L’élevage a consolidé son développement à un rythme de
L’inflation en 2019 a été alimentée par la hausse des 7,7% en 2019 après 6,9% en 2018. L’aviculture et la pro-
cours du pétrole ainsi que celle des prix des produits ali- duction laitière, soutenues par une forte demande, ont
mentaires importés ainsi que celle des produits locaux à réalisé de bonnes performances. L’amélioration de l’équi-
peu près dans les mêmes proportions. pement des abattoirs et les progrès dans la formalisation
de l’activité ont contribué au renforcement de la bonne
Le suivi budgétaire s’est poursuivi en 2019, dans le cadre orientation de la filière viande.
du programme ISPE (Initiative de Soutien à la Politique
Economique) conclu avec le FMI. Toutefois, le déficit bud- Le niveau d’activité de la pêche s’et ressenti de la conclu-
gétaire s’est dégradé en 2019, par rapport à l’objectif ini- sion des accords de pêche avec les pays voisins. Le taux
tial de 3%, correspondant à la norme communautaire, en de croissance s’est nettement redressé en 2019 à 13,9%
se situant à 3,8% du PIB et comparé à son niveau en 2018 contre un niveau inhabituellement bas de 3,3% en 2018.
(3,7% du PIB). L’écart enregistré est lié principalement
à l’augmentation de la subvention sur l’électricité et au
ralentissement de la croissance. Les dépenses publiques
se sont accrues de 16% en passant de F CFA 2 902,9
Milliards en 2018 à 3 367,1 Milliards en 2019, dans le
contexte d’un effort soutenu d’investissement (+27,2%) et
parallèlement, de hausse de 9,8% des dépenses de fonc-
tionnement, consécutives à la hausse des salaires (+9,1%)
et des autres dépenses courantes (+12%). Dans le même
L’encours de la dette publique totale de couverture élar- Une progression du crédit intérieur de 410,8
gie (selon la terminologie du FMI, i.e. y compris les enti- Milliards à F CFA 5 153,6 Milliards ;
tés parapubliques et les entreprises publiques) s’élèverait
à F CFA 8 907,2 Milliards au 31 décembre 2019 contre F Une hausse de la masse monétaire de 8,2% contre
CFA 8 010,2 Milliards un an plus tôt ; soit une progres- 2,6% un an plus tôt.
sion de 11,2%. Il représente 63,7% du PIB en 2019 contre
61,4% en 2018. Les Avoirs Extérieurs Nets
La dette publique extérieure se situerait à F CFA 7 508,9 L’augmentation de près de 8% des avoirs extérieurs nets
Milliards en 2019 contre 6 327,3 Milliards en 2018. en 2019 est en totalité imputable à la banque centrale.
Les avoirs extérieurs nets de la BCEAO progressent de F
Le service de la dette publique extérieure absorberait CFA 297 Milliards en passant de FCFA1 171,1 Milliards en
désormais 16% des recettes budgétaires en 2019 contre 2018 à FCFA 1 468,8 Milliards en 2019. Les avoirs exté-
15,6% en 2018. Il pèserait davantage sur les recettes en rieurs nets des banques commerciales ont reculé en pas-
devises en représentant 18,5% des exportations en 2019 sant de F CFA 652,7 Milliards à F CFA 501,5 Milliards.
contre 17,5% en 2018.
La Masse Monétaire
La Monnaie et le Crédit
Le rythme d’expansion de la masse monétaire en 2019
La situation monétaire au 31/12/2019 comparée à celle (8,2%) s’est accéléré par rapport à l’année précédente
de la même période de l’année précédente révèle : (+ 2,6% en 2018). Par conséquent, le taux de liquidité de
l’économie s’est amélioré en passant de 40,3% en 2018
Une augmentation des avoirs extérieurs nets à 40,7% en 2019.
passant de FCFA 1 823,8 Milliards à FCFA 1 970,3
Milliards ;
M. Antoine SIRE, Directeur Engagement de BNP Paribas lors d’une visite à Saint Louis en 2019
pour le financement du Réseau des Femmes Agricultrices du Nord ( REFAN )
L’attractivité de la place continue de se refléter dans l’an- Le bon positionnement de la BICIS en matière
nonce de projets d’installation. Toutefois, aucune nou- de crédits structurés et syndiqués se maintient :
velle banque n’a ouvert ses portes au cours de l’exercice financement dans la téléphonie et dans l’éner-
sous revue. gie, notamment.
L’effritement des parts de marchés des plus grandes Les programmes de rénovation et de modernisation du
banques a repris en 2019 avec le renforcement de réseau d’agences se sont poursuivis pour son adaptation
la concurrence exercée par les enseignes d’installa- aux évolutions du marché ainsi qu’en accompagnement
tion récente et les banques de taille moyenne. Dans ce de la digitalisation progressive de nos prestations. Les
contexte, la BICIS connaît un tassement de ses remplois travaux de restructuration de l’immeuble du siège social
et de ses ressources. L’érosion des dépôts est consécu- se poursuivent quoiqu’à un rythme moins soutenu en rai-
tive à une politique rigoureuse en matière de taux rému- son de la fin prochaine de ce chantier.
nération compte tenu de la liquidité.
L’effectif de la Banque est resté globalement stable mal-
En 2019 la BICIS a poursuivi son développement sur l’en- gré le renforcement des fonctions de contrôle et des
semble des clientèles : équipes commerciales. Par ailleurs, le turn-over qui avait
été maîtrisé s’est de nouveau accru.
La montée en gamme de la clientèle des particu-
liers se poursuit, soutenue par l’adaptation La responsabilité sociale et environnementale (RSE),
recentrée en engagement pour plus d’impact dans l’ac-
de l’offre (packages), et un nouveau produit de tivité courante de la Banque, fait désormais partie inté-
crédit (IMMO 7) correspondant aux besoins grante de la stratégie. La BICIS continue de soutenir des
projets qui contribuent à l’amélioration du cadre de vie,
du marché immobilier. Ce qui permet de relan- l’accès à l’énergie propre et renouvelable ainsi qu’une
cer le crédit en conservant une approche sélective. plus grande mobilité. Elle applique les critères de finan-
cement durable de l’économie selon les meilleurs stan-
En outre, l’activité de la bancassurance évolue de dards internationaux, adoptés par le Groupe BNP Paribas.
manière satisfaisante,
Dans le cadre de ses divers programmes RSE, la BICIS a
Le segment de clientèle des Professionnels, qui promu en 2019 :
a connu une pause en 2018 du fait d’un très impor-
tant turn over parmi les CAP, a été staffé à nouveau L’animation et la diffusion de la charte de la
et redynamisé par une nouvelle organisation. diversité, qu’elle a initiée, avec l’adhésion de nou-
veaux acteurs du secteur privé y compris des PME ;
Métiers spécialisés du Corporate : bonne perfor-
mance en affacturage et en cash management ; le l’employabilité des personnes en situation de
leasing ne fait pas ses objectifs et le trade connaît handicap, dans le cadre de la reconduction de la
une reprise d’activité sur le change avec des deals convention BICIS/HI (Humanité & Inclusion) ;
sur les grandes signatures. Mais le marché des
cautions reste peu actif à la fois par l’échéance de le renforcement du soutien à la microfinance avec
marchés importants et une attitude restrictive sur de nouvelles opportunités de partenariat ;
des dossiers dont le rating s’est dégradé.
l’entrepreneuriat féminin ;
Le résultat net reste proche du niveau élevé enregistré Mesdames et Messieurs les actionnaires, nous
en 2018 et le coefficient d’exploitation a été significati- vous remercions de votre soutien et renouvelons
vement amélioré. notre confiance au personnel de la banque, sur
lequel nous savons pouvoir compter pour réa-
Ces résultats sont traduits par les comptes de résultats liser notre objectif de développement rentable,
et le bilan de la BICIS arrêtés au 31 décembre 2019 par dans l’engagement social et environnemental et
le Conseil d’administration du 08 Avril 2020, tels que dans le respect des dispositions réglementaires
présentés, et que nous soumettons à votre approbation. les plus strictes.
Les Commissaires aux comptes, dans leur rapport, feront Les perspectives économiques en 2020 subissent
l’analyse des différents postes de ces états financiers et les répercussions majeures de la crise sanitaire
vous exposeront leurs commentaires. de la COVID-19 qui entraîne une crise écono-
mique et des impacts négatifs sur l’activité ban-
Proposition d’affectation du Résultat : caire. Le gouvernement et la BCEAO ont pris des
mesures exceptionnelles pour soutenir l’activité
La pandémie Covid-19 a entraîné une crise économique économique et les ménages.
profonde, qui a plongé l’économie mondiale dans une
récession estimée pour l’année 2020 à 3% par le FMI. Toutes les mesures nécessaires ont été prises
par la BICIS pour la poursuite de l’activité, dans
La crise sanitaire qui a touché le Sénégal en mars 2020, le respect de la sécurité des collaborateurs, des
sévissant encore, ses conséquences sur les banques, fournisseurs et des clients. Des dispositions
notamment en termes de coût du risque, ne peuvent pas adaptées ont été mises en place, notamment
être cernées à ce stade, mais risquent d’être tout à fait le télétravail, les split teams et le respect des
matérielles. gestes barrière contre la COVID-19.
Dans ces conditions, le Conseil d’Administration propose S’appuyant sur sa solidité financière, consoli-
de conforter les fonds propres de la Banque pour faire dée par sa maîtrise des coûts et le contrôle des
face à cette situation exceptionnelle. Aussi, il recom- risques, d’une part et ses réserves de liquidités,
mande d’affecter la totalité du bénéfice à répartir en d’autre part, la BICIS est bien placée pour faire
autres réserves, après avoir doté la réserve spéciale. face aux défis qu’entraînent la situation inédite
résultant de la pandémie.
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale Ordinaire du 13 juin 2018, nous vous
présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2019 sur :
le contrôle des états financiers annuels de la BICIS tels qu’ils sont joints au présent rapport,
Les états financiers annuels ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration le 7 avril 2020 sur la base des éléments
disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Il nous appartient, sur la base de
notre audit, d’exprimer une opinion sur ces états financiers annuels.
Nous avons effectué l’audit des états financiers annuels des commissaires aux comptes relatives à l’audit des
de la BICIS comprenant le bilan au 31 décembre 2019, fai- états financiers annuels » du présent rapport. Nous
sant apparaitre un total de 499 528 millions FCFA, l’état sommes indépendants de la Banque conformément au
du hors bilan présentant des engagements donnés et Code d’éthique et de déontologie des professionnels
reçus pour respectivement 79 418 millions FCFA et 204 comptables au Sénégal et aux règles d’indépendance qui
974 millions FCFA, le compte de résultat faisant ressor- encadrent le commissariat aux comptes et nous avons
tir un résultat net de 8 544 millions FCFA, ainsi que les satisfait aux autres responsabilités éthiques qui nous
notes annexes aux états financiers annuels y compris le incombent selon ces règles. Nous estimons que les élé-
résumé des principales méthodes comptables. ments probants que nous avons obtenus sont suffisants
et appropriés pour fonder notre opinion d’audit.
A notre avis, ces états financiers annuels sont réguliers
et sincères et donnent une image fidèle du résultat des 1.3. Observation – Evènement postérieur à la
opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation clôture
financière et du patrimoine de la Banque à la fin de cet
exercice, conformément aux règles et méthodes comp- Nous attirons l’attention sur la note annexe 28 des états
tables édictés par le Plan Comptable Bancaire Révisé de financiers annuels qui expose les éléments connus pos-
l’UMOA. térieurement à la date d’arrêté des comptes relatifs aux
effets de la crise liée au Covid-19 et leurs impacts sur
1.2. Fondement de l’opinion l’activité de la Banque.
Nous avons effectué notre audit selon les normes inter- Notre opinion n’est pas modifiée à l’égard de ce point.
nationales d’audit (ISA) tel que prévu par le Règlement
N° 01/2017/CM/OHADA portant harmonisation des pra-
tiques des professionnels de la comptabilité et de l’audit
dans les pays membres de l’OHADA. Les responsabilités
qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus
amplement décrites dans la section « Responsabilités
Les états financiers annuels ont été établis par la les décisions économiques que les utilisateurs des états
Direction et arrêtés par le Conseil d’Administration. financiers annuels prennent en se fondant sur ceux-ci.
La Direction est responsable de la préparation et de la Nos responsabilités pour l’audit des états financiers
présentation fidèle des états financiers annuels confor- annuels sont décrites de façon plus détaillée dans l’an-
mément aux règles et principes comptables édictés par le nexe du présent rapport des commissaires aux comptes.
Plan Comptable Bancaire Révisé de l’UMOA ainsi que du
contrôle interne qu’elle estime nécessaire pour permettre
la préparation d’états financiers annuels exempts d’ano-
malies significatives, que celles-ci résultent de fraudes 2. VERIFICATIONS SPECIFIQUES
ou d’erreurs. PREVUES PAR LA LOI ET LA
REGLEMENTATION BANCAIRE ET
Lors de la préparation des états financiers annuels, il
incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la Banque
AUTRES INFORMATIONS
à poursuivre son exploitation, de fournir, le cas échéant,
2.1. Vérifications spécifiques prévues par la loi et
des informations relatives à la continuité d’exploitation
autres informations
et d’appliquer le principe comptable de continuité d’ex-
ploitation, sauf si la Direction a l’intention de mettre la
2.1.1.Vérifications spécifiques prévues par l’Acte uni-
Banque en liquidation ou de cesser ses activités ou s’il
forme sur les sociétés commerciales
n’existe aucune autre solution alternative réaliste qui
s’offre à elle.
Nous avons procédé, conformément aux normes de la
profession, aux vérifications et informations spécifiques
Il incombe au Conseil d’Administration de surveiller le
prévues par la loi.
processus d’information financière de la Banque.
Nous avons procédé à l’évaluation du fonctionnement des organes sociaux, de l’environnement de contrôle et des pro-
cédures de contrôle interne en vigueur au sein de la Banque. Notre revue du contrôle interne avait essentiellement
pour objectif d’orienter nos travaux d’audit des états financiers annuels. Ne consistant pas en une étude approfondie
de l’organisation, elle n’a donc pas nécessairement mis en évidence toutes les faiblesses de l’organisation, du système
de contrôle interne et du système d’information actuel de la Banque. Les axes d’amélioration issus de notre revue font
l’objet d’un rapport de recommandations adressé à la Direction Générale de la Banque, conformément à l’article 16
de la circulaire n°002- 2018/CB/C de la BCEAO relative aux conditions d’exercice du commissariat aux comptes auprès
des établissements de crédit et des compagnies financières de l’UMOA.
Le FODEP préparé par la BICIS fait ressortir des ratios globalement conformes aux normes prudentielles, à l’exception
de la norme de division des risques et de la limite des prêts aux actionnaires, aux dirigeants, au personnel, aux com-
missaires aux comptes et aux parties liées. Toutefois, nous portons à votre attention, l’observation suivante : les prêts
accordés aux parties liées n’ont pas été pris en compte dans l’état prudentiel relatif aux principaux prêts aux action-
naires, aux dirigeants, au personnel, aux commissaires aux comptes. Ainsi, les ratios prudentiels ajustés de ces retrai-
tements sont majoritairement non conformes aux niveaux règlementaires à respecter tel qu’explicité dans le rapport
spécifique sur le respect de la réglementation bancaire. En particulier le ratio de solvabilité de la BICIS recalculé s’éta-
blit à 1,94% contre un minimum réglementaire de 10,38%.
Par ailleurs, conformément à l’article 45 de la Loi 2008-26 portant réglementation bancaire, nous portons à votre
connaissance que les encours de crédits accordés aux actionnaires détenant chacun directement ou indirectement
10% au moins des droits de vote, aux personnes participant à la direction, à l’administration, à la gérance, au contrôle
BICI Sénégal
et au fonctionnement de la Banque ainsi qu’aux entreprises privées dans lesquelles les personnes précitées exercent
Sénégal
auxaux
des fonctions
actionnaires
actionnaires détenant
détenant chacun
chacun
de direction, d’administration
directement
directement
ou de gérance ou ou
ou détiennent
indirectement
indirectement 10% 10%
plus du quart de capital au au
moins
social
moins
s’élèvent au
Rapport
des des
port
commissaires desdes droits
droits de de
vote,vote,
auxaux personnes
personnes participant
participant à laàdirection,
la direction, à l’administration,
à l’administration,
missaires aux aux 31 décembre 2019 à 10 553 millions FCFA soit 22,82% des fonds propres effectifs de la Banque.
à à
comptes sur les états
ptes sur les états la gérance, au contrôle et au fonctionnement
la gérance, au contrôle et au fonctionnement de la Banque ainsi qu’aux de la Banque ainsi qu’aux
financiers annuels
nciers annuels entreprises
entreprises privées
privées dans
dans lesquelles
lesquelles les les personnes
personnes précitées
précitées exercent
exercent desdes fonctions
fonctions
Exercice
cice clos clos
le 31le 31
décembre
de direction, d’administration ou de gérance ou détiennent
de direction, d’administration ou de gérance ou détiennent plus du quart plus du quart
de de
embre 20192019
capital social s’élèvent au 31 décembre 2019 à 10 553 millions FCFA
capital social s’élèvent au 31 décembre 2019 à 10 553 millions FCFA soit 22,82% soit 22,82%
Les Commissaires aux Comptes
desdes fonds
fonds propres
propres effectifs
effectifs de de la Banque.
la Banque.
DELOITTE
DELOITTE SENEGAL
Associée
SENEGAL MAZARS
MAZARS SAssocié
ENEGAL
SENEGAL
Dicko
Dicko Selly
Selly DIOP
DIOP SECK
SECK Taïbou
Taïbou MBAYE
MBAYE
Associée
Associée Associé
Associé
Dakar,
Dakar, le mai
29le mai
leDakar,
29 2020
2020
29 mai 2020
nous identifions et évaluons les risques que les états financiers annuels comportent des anomalies significa-
tives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, concevons et mettons en oeuvre des procédures d’audit en
réponse à ces risques, et réunissons des éléments probants suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Le
risque de non-détection d’une anomalie significative résultant d’une fraude est plus élevé que celui d’une ano-
malie significative résultant d’une erreur car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions
volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;
nous prenons connaissance des éléments du contrôle interne pertinents pour l’audit afin de définir des procé-
dures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle
interne de la Banque ;
nous apprécions le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des
estimations comptables faites par la direction, de même que des informations y afférentes fournies par cette
dernière ;
nous concluons quant au caractère approprié de l’utilisation par la direction du principe comptable de conti-
nuité d’exploitation et, selon les éléments probants recueillis, quant à l’existence ou non d’une incertitude signi-
ficative liée à des événements ou situations susceptibles de jeter un doute important sur la capacité de la Banque
à poursuivre son exploitation. Si nous concluons à l’existence d’une incertitude significative, nous sommes tenus
d’attirer l’attention des lecteurs de notre rapport sur les informations fournies dans les états financiers au sujet
de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas adéquates, d’exprimer une opinion modifiée. Nos conclu-
sions s’appuient sur les éléments recueillis jusqu’à la date de notre rapport. Des événements ou situations futurs
pourraient cependant amener la Banque à cesser son exploitation ;
nous apprécions la présentation d’ensemble, la structure et le contenu des états financiers annuels, y compris
les informations fournies dans les notes, et apprécions si les états financiers reflètent les opérations et événe-
ments sous-jacents d’une manière propre à donner une image fidèle.
Nous communiquons à la gouvernance notamment l’étendue et le calendrier prévus des travaux d’audit ainsi que nos
constatations importantes, y compris toute faiblesse significative du contrôle interne que nous aurions relevée au cours
de notre audit.
En millions FCFA
Actionnaires ou associés - -
Prêts subordonnés - -
En millions FCFA
Ecarts de réévaluation - -
Provisions règlementées - -
En millions FCFA
Engagements de financement - -
En millions FCFA
Subventions d'investissement - -
Ce rapport concerne les conventions directes ou indirectes conclues entre la société et l’un des Administrateurs,
Actionnaires détenant au moins 10% du capital social, Directeur Général ou Directeur Général adjoint ou entre la société
et toute autre entreprise dont l’un des Administrateurs, Actionnaires détenant au moins 10% du capital social, Directeur
Général ou Directeur Général Adjoint serait propriétaire, Associé en nom, Gérant, Administrateur, Directeur ou tout autre
mandataire social. Cette réglementation ne porte pas sur les opérations courantes conclues à des conditions normales.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques
et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion
de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence d’autres
conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article 440 de l’acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des
sociétés commerciales et du GIE, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur
approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article 440 de l’acte
uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE relatives à l’exécution, au cours de l’exercice
écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale.
Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires au regard des normes de la profession
relatives à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été don-
nées avec les documents de base dont elles sont issues.
Personées concernées BNP Paribas IRB Participations représenté par M. Jean Luc AKOTO
Il s’agit d’une convention relative à la fourniture de l’outil de filtrage des transactions dans le cadre de
la plateforme SHINE et la gestion des alertes, conclue entre BNP PARIBAS SA et la BICIS pour une durée
indéterminée. La convention a été autorisée par le Conseil du 09 Avril 2019. Elle a pour objet de définir
Nature et objet
les prestations fournies à la BICIS par BNP Paribas qui a mis en place un dispositif de contrôle basé sur :
- des outils de filtrage des transactions pour s’assurer du respect des sanctions (SHINE) ;
- une organisation à 3 niveaux pour le traitement des alertes générées par le système de filtrage.
La facturation est annuelle et sera faite sur la base de partage des coûts, en plus d’une marge revue
périodiquement pour respecter les clauses de pleine concurrence. La clé de répartition est, selon
les rubriques de facturation, soit le volume d’alertes traitées ou le nombre de messages filtrés.
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les charges supportées par la BICIS au titre de cette convention s’élèvent à
4,6 millions FCFA TTC.
Personées concernées BNP Paribas IRB Participations représenté par M. Jean Luc AKOTO
Il s’agit d’une convention de prestation de services autorisée par le Conseil le 30 Octobre 2019 et
conclue entre la BICIS et BDSI pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction. Les
équipes de BDSI localisées géographiquement à Casablanca réalisent des prestations pour l’en-
semble des BICI :
Nature et objet
- services de Build et de Run Intragroupe ;
- concession d’une licence d’utilisation sur les oeuvres développées de BDSI au profit de la BICIS ;
- concession d’une licence de modification sur les oeuvres développées personnalisées de la BICIS
au profit de BSDI.
La facturation des prestations est effectuée sur la base des coûts directs et indirects de BDSI ainsi
que d’un mark-up de 5%. Les règles de facturation sont définies pour chaque service et basées sur
des unités d’oeuvre (Jour / homme consommés, nombre de serveurs, nombre de poste de travail,
Modalités et rémunérations etc.). Les tarifs sont révisés à chaque échéance du contrat.
Pour l’exercice 2019, les charges supportées par la BICIS au titre de cette convention s’élèvent à 1
050 millions FCFA TTC.
Il s’agit d’une convention de prestation de services autorisée par le Conseil le 13 Avril 2018 et
conclue entre la BICICI, la BICIAB, la BICIM, la BICIGUI, la BICCOMORES d’une part et la BICIS
d’autre part pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction.
Nature et objet
Les équipes du CSP localisées géographiquement à Dakar réalisent les prestations de communi-
cation pour le compte de l’ensemble des BICI.
Les dépenses de fonctionnement du CSP Communication sont refacturées aux BICI suivant une clé
de répartition basée à 50% du PNB de la clientèle PRI/PRO et 50% du PNB de la clientèle Global.
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les produits perçus par la BICIS au titre de cette convention s’élèvent à 196
millions FCFA TTC.
Il s’agit d’une convention de prestation de services autorisée par le Conseil le 13 Avril 2018 et
conclue entre la BICICI, la BICIAB, la BICIM, la BICIGUI, d’une part et la BICIS d’autre part pour une
durée d’un an renouvelable par tacite reconduction.
Nature et objet
Les équipes du CSP Trésorerie ALM localisées géographiquement à Dakar sont chargées d’opti-
miser l’activité de change et la liquidité des BICI et de les appuyer techniquement au développe-
ment de leurs lignes de Métier.
Les dépenses de fonctionnement du CSP Trésorerie sont refacturées aux BICI suivant une clé de
répartition basée sur le volume des opérations de change et des opérations de Trésorerie. Pour
Modalités et rémunérations
l’exercice 2019, les produits perçus par la BICIS au titre de cette convention s’élèvent à 212 mil-
lions FCFA TTC.
Il s’agit d’une convention de prestation de services autorisée par le Conseil le 13 Avril 2018 et
conclue entre la BICICI, la BICIAB, la BICIM, la BICIGUI, la BICICOMORES d’une part et la BICIS
d’autre part pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction.
Nature et objet
Les équipes du CSP Fraude Monétique localisées géographiquement à Dakar sont chargées de la
lutte contre la fraude Monétique sur les clients des BICI porteurs de cartes bancaires et sur les
terminaux d’acceptation (GAB-TPE-E-commerce).
Les dépenses de fonctionnement du CSP Fraude Monétique sont refacturées aux BICI suivant une
clé de répartition basée sur le volume des alertes traitées.
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les produits perçus par la BICIS au titre de cette convention s’élèvent à 218
millions FCFA TTC.
Autorisée par le Conseil le 24 Octobre 2018, il s’agit d’une convention d’apporteurs d’affaires
conclue entre la BICIS d’une part et BICIBOURSE d’autre part pour une durée indéterminée.
Nature et objet - présenter à ses clients particuliers, institutionnels et Entreprises les offres de produits et ser-
vices de BICIBOURSE ;
BICIBOURSE s’engage à rémunérer la BICIS sur la base d’une grille de commissions (cf article 7
du contrat) après encaissement par BICIBOURSE des montants versés par le client apporté. Cette
convention est entrée en vigueur le 01 Janvier 2018.
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les produits perçus par la BICIS au titre de cette convention s’élèvent à 11
millions FCFA TTC.
Il s’agit d’une convention de prestation de services autorisée par le Conseil le 13 Avril 2018 et
conclue entre la BICICI, la BICIS, la BICIM, d’une part et la BICIAB d’autre part pour une durée d’un
an renouvelable par tacite reconduction.
Nature et objet
Les équipes du CSP Monétique localisées géographiquement à Ouagadougou sont chargées entre
autres, de piloter les activités monétiques, d’assurer la gestion des réclamations, de faciliter les
relations entre les divers émetteurs internationaux, nationaux et fournisseurs etc..
Les dépenses de fonctionnement du CSP Monétique sont refacturées aux BICI sur la base du volume
d’opérations monétiques du trimestre écoulé.
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les charges supportées par la BICIS au titre de cette convention s’élèvent à
96,3 millions FCFA TTC.
Il s’agit d’une convention de prestation de services autorisée par le Conseil le 13 Avril 2018 et
conclue entre la BICIS, la BICIM, la BICIAB d’une part et la BICICI d’autre part pour une durée
Nature et objet
d’un an renouvelable par tacite reconduction. Les équipes du CSP localisées géographiquement à
Abidjan réalisent les prestations informatiques pour le compte de l’ensemble des BICI.
Les dépenses de fonctionnement du CSP IT UEMOA sont refacturées trimestriellement aux BICI sui-
vant une clé de répartition basée sur les coûts IT de la zone UEMOA
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les charges supportées par la BICIS au titre de cette convention s’élèvent à
459 millions FCFA TTC.
Il s’agit d’une convention de prestation de services autorisée par le Conseil le 13 Avril 2018 et
conclue entre la BICIS, la BICIAB, la BICIM, la BICIGUI, la BICIG, d’une part et la BICICI d’autre part
pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction.
Nature et objet
Les équipes du CSP Risque de crédit localisées géographiquement à Abidjan sont chargées de
s’assurer du respect des règles et des procédures en matière de risque de crédit, du bon dérou-
lement du processus d’octroi et de renouvellement de crédits d’établir et de suivre la réalisation
des plans de contrôle du risque de crédit sur les BICIS.
Les dépenses de fonctionnement du CSP risque de crédit sont refacturées aux BICIS suivant une
clé de répartition basée sur la volumétrie des dossiers entrant dans le cadre de l’activité du CSP.
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les charges supportées par la BICIS au titre de cette convention s’élèvent à
365,9 millions FCFA TTC.
Il s’agit d’une convention de prestation de services autorisée par le Conseil le 13 Avril 2018 et
conclue entre la BICIS, la BICIAB, la BICIM, la BICIGUI, la BICIG, la BICOMORES d’une part et la
Nature et objet BICICI d’autre part pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction. Les équipes du
CSP juridique localisées géographiquement à Abidjan sont chargées de s’assurer du respect des
règles et des procédures en matière de risque juridique.
Les dépenses de fonctionnement du CSP juridique sont refacturées aux BICIS sur la base de la volu-
métrie des dossiers.
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les charges supportées par la BICIS au titre de cette convention s’élève à 6
millions FCFA TTC.
Il s’agit d’une convention de prestation de services autorisée par le Conseil le 13 Avril 2018 et
conclue entre la BICIS, la BICIAB, la BICIM, la BICIGUI, la BICIG, d’une part et la BICICI d’autre part
Nature et objet pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction. Les équipes du CSP Formation loca-
lisées géographiquement à Abidjan sont chargées d’assurer la formation des collaborateurs des
BICIS.
Les dépenses de fonctionnement du CSP formation sont refacturés aux BICIS sur le nombre de for-
mations dispensées entrant dans le cadre de l’activité du CSP.
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les charges supportées par la BICIS au titre de cette convention s’élèvent à
67,4 millions FCFA TTC.
Il s’agit d’une convention de prestation de services autorisée par le Conseil le 13 Avril 2018 et
conclue entre la BICIS, la BICIAB, la BICIM, la BICIGUI, la BICIG, d’une part et la BICICI d’autre part
Nature et objet pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction. Les équipes du CSP Marketing loca-
lisées géographiquement à Abidjan sont chargées de concevoir et lancer les nouveaux produits
pour le compte des BICIS.
Les dépenses de fonctionnement du CSP Marketing sont refacturées aux BICIS sur le nombre de
prestations effectuées entrant dans le cadre de l’activité du CSP.
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les charges supportées par la BICIS au titre de cette convention s’élèvent à
16,8 millions FCFA TTC.
Cette convention annule et remplace les effets de la convention de coopération technique conclue
le 22 mars 1976 entre la BNP, la SFOM et la BICIS.
Les prestations fournies à la BICIS sont facturables annuellement par BNP PARIBAS au plus tard le
31 décembre de chaque année.
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les charges supportées par la BICIS au titre de cette convention s’élève à 7,8
millions FCFA TTC.
Il s’agit d’une convention de gestion déléguée conclue le 17 novembre 2008 avec date d’effet le
1er janvier 2009 pour 3 ans à compter de la date d’effet et renouvelable par tacite reconduction
Nature et objet d’année en année. Elle a pour objet la proposition de BNP Paribas IRS de prendre en charge pour
le compte de la BICIS des prestations en matière d’informatique, visant des services généraux
normalisés dans le groupe BNP Paribas.
Modalités et rémunérations
Pour l’exercice 2019, les charges supportées par la BICIS au titre de cette convention s’élève à 154,8
BICI Sénégal
Sénégal
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la Banque.
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DELOITTE SENEGAL
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Taïbou MBAYE
MBAYE
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Associée Associé
Associé
Dakar,
Dakar, le mai
le 29 29 mai 2020
2020
Dakar, le 29 mai 2020
Nous n’avons été avisés d’aucune rémunération ou remboursement de frais versé aux administrateurs de la Banque et
susceptible d’entrer dans le cadre des dispositions visées à l’article 432 de l’Acte Uniforme de l’OHADA relatif au droit
BICI Sénégal des sociétés commerciales et du GIE.
Sénégal
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indirectement 10% 10%
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DELOITTE
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Taïbou MBAYE
MBAYE
Associée
Associée Associé
Associé
Dakar,
Dakar, le mai
le 29 29 mai 2020
2020
Dakar, le 29 mai 2020
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre Banque et en application de l’article 525 5e de l’Acte Uniforme
relatif au droit des Sociétés Commerciales et du GIE (AUSCGIE), nous avons établi la présente attestation sur les infor-
mations relatives au montant global des rémunérations versées aux dix (10) dirigeants sociaux et salariés les mieux
rémunérées pour l’exercice clos le 31 décembre 2019, figurant dans le document ci-joint.
Ces informations ont été établies sous la responsabilité du Président du Conseil d’Administration. Il nous appartient
d’attester ces informations.
Dans le cadre de notre mission de commissariat aux comptes, nous avons effectué un audit des états financiers annuels
de votre Société pour l’exercice clos le 31 décembre 2019. Notre audit, effectué selon les normes internationales d’au-
dit (ISA), conformément au Règlement N°01/2017/CM/OHADA portant harmonisation des pratiques des professionnels
de la comptabilité et de l’audit dans les pays membres de l’OHADA, avait pour objectif d’exprimer une opinion sur les
états financiers annuels pris dans leur ensemble, et non pas sur des éléments spécifiques de ces comptes utilisés pour
la détermination du montant global des rémunérations versées aux dix (10) personnes les mieux rémunérées. Par
conséquent, nous n’avons pas effectué nos tests d’audit et nos sondages dans cet objectif et nous n’exprimons aucune
opinion sur ces éléments pris isolément.
Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires. Ces diligences, qui ne constituent ni
un audit ni un examen limité, ont consisté à effectuer les rapprochements nécessaires afin de vérifier la concordance
entre le montant global des rémunérations versées aux dirigeants sociaux et salariés les mieux rémunérés et les états
financiers annuels de la Banque au 31 décembre 2019.
Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur la concordance du montant global des
rémunérations versées aux dirigeants sociaux et salariés les mieux rémunérés s’élevant à 1 026 076 453 FCFA, avec la
comptabilité ayant servi de base à l’établissement des états financiers annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2019.
BICI Sénégal
Sénégal
auxaux actionnaires
actionnaires détenant
détenant chacun
chacun directement
directement ou ou indirectement
indirectement 10%10%au au
moinsmoins
Rapport
des des
port
commissaires
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La présente droits
droits de de
attestation vote,
tient
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participant à laàdirection,
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sociaux et au
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sens de l’article
la gérance, au contrôle et au fonctionnement de la Banque ainsi qu’aux 525 de
5e de la Banque
l’Acte Uniforme ainsi
relatif qu’aux
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financiers annuels
nciers annuels Sociétés entreprises
Commerciales
entreprises etprivées dans
GIE. dans
privées lesquelles
lesquelles les les personnes
personnes précitées
précitées exercent
exercent desdes fonctions
fonctions
Exercice
cice clos clos
le 31le 31
décembre
embre 20192019
de de direction,
direction, d’administration
d’administration ou ou
de de gérance
gérance ou ou détiennent
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quart de de
capital social s’élèvent au 31 décembre 2019 à 10 553 millions FCFA soit
capital social s’élèvent au 31 décembre 2019 à 10 553 millions FCFA soit 22,82% 22,82%
desdes fonds
fonds propres
propres effectifs
effectifs de de la Banque.
la Banque.
Les Commissaires aux Comptes
DELOITTE
DELOITTE SENEGAL
Associée
SENEGAL MAZARS
MAZARS SAssocié
ENEGAL
SENEGAL
Dicko
Dicko Selly
Selly DIOP
DIOP SECK
SECK Taïbou
Taïbou MBAYE
MBAYE
Associée
Associée Associé
Associé Dakar, le 29 mai 2020
Dakar,
Dakar, le mai
le 29 29 mai 2020
2020
En notre qualité de commissaire aux comptes de votre Banque et en application de l’article 746-2 de l’Acte uniforme
de l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE, nous avons établi le présent rapport sur l’existence
et la tenue conforme d’un registre de titres nominatifs émis par la Banque pour l’exercice clos le 31 décembre 2019.
Il appartient à votre Banque ou toute personne habilitée par elle d’établir un registre de titres nominatifs émis par
elle conformément à l’article 746-1 de l’Acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE.
Il appartient également au Conseil d’Administration d’attester de la tenue conforme dudit registre par une déclaration
jointe au présent rapport.
Il nous appartient, sur la base de cette déclaration, de constater l’existence d’un registre de titres nominatifs et de
donner un avis sur sa tenue conforme.
Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimées nécessaires. Ces diligences, qui ne constituent ni un
audit ni un examen limité, ont consisté à :
constater l’existence d’un registre à jour de titres nominatifs émis par votre Banque au 31 décembre 2019 ;
vérifier que toutes les écritures contenues dans le registre ont été signées par le représentant légal de la
Banque ou son délégué.
Sur la base des travaux effectués et de la déclaration établie par votre Banque et jointe au présent rapport, nous n’avons
pas d’observation à formuler sur :
DELOITTE
DELOITTE SENEGAL
Associée
SENEGAL MAZARS
MAZARS SAssocié
ENEGAL
SENEGAL
Dicko
Dicko Selly
Selly DIOP
DIOP SECK
SECK Taïbou
Taïbou MBAYE
MBAYE
Associée
Associée Associé
Associé Dakar, le 29 mai 2020
Dakar,
Dakar, le mai
le 29 29 mai 2020
2020
Je soussigné Bernard LEVIE, Administrateur Directeur Général de la BICIS, atteste que le registre de titre
nominatifs existe et est tenue conformément aux dispositions de l’article 746-1 de l’Acte Uniforme révisé
relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE.
La présente attestation de conformité est établie en application des dispositions de l’Acte Uniforme précipité.
Mr Bernard LEVIE
Adminstrateur Directeur Général
62
Déclaration de conformité au Plan Comptable Bancaire Les crédits à la clientèle comprennent les concours dis-
Révisé de l’UMOA tribués aux agents économiques autres que les banques
et établissements financiers, et sont ventilés en fonction
Le bilan, le hors bilan, le compte de résultat ainsi que de leur nature et de leur échéance conformément aux
les notes annexes de la BICIS au 31 décembre 2019 instructions du Plan Comptable Bancaire Révisé (PCB). Ils
ont été établis conformément aux dispositions du Plan sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.
Comptable Bancaire Révisé (PCB) applicable aux banques
et établissements financiers des pays membres de Les crédits pour lesquels la banque estime qu’il existe un
l’Union Économique Ouest Africaine (UMOA) entré en risque de voir les débiteurs dans l’impossibilité d’honorer
vigueur depuis le 1er janvier 2018, ainsi qu’aux principes tout ou une partie de leurs engagements, donnent lieu,
et méthodes comptables généralement admis dans la par le débit du compte de résultat, à la constitution de
profession bancaire au Sénégal. provisions pour créances douteuses appréciées par dos-
sier et compte tenu des garanties détenues.
Règles et méthodes comptables appliquées par la Banque
La Banque applique les dispositions de l’instruction 026-
Les états financiers annuels ont été établis conformé- 11-2016 du PCB relative à la comptabilisation et au
ment aux principes et méthodes comptables retenus par provisionnement des engagements en souffrance. Les
le plan comptable révisé de l’UMOA, notamment : principales modifications apportées par la nouvelle régle-
mentation portent sur les créances en souffrance et les
. la permanence des méthodes, règles de provisionnement.
. la transparence,
En effet, les échéances impayées d’une ancienneté de
. la séparation des exercices, 90 jours au plus ne sont plus considérées comme des
. la prudence, créances en souffrance, et sont à ce titre inscrites dans
des comptes prévus à cet effet, dans une sous rubrique
. l’intangibilité du bilan d’ouverture, des créances saines. Les créances restructurées qui
Les intérêts et commissions assimilées ont fait l’objet Les créances sont dites restructurées lorsqu’elles ont fait
de décomptes et sont rattachés à la période concernée l’objet de mesures de renégociation, consistant en des
conformément au principe de la séparation des exercices. concessions envers une contrepartie qui éprouve ou est
Les commissions non assimilées à des intérêts et corres-
pondant à des prestations de services sont enregistrées
à la date de réalisation de l’opération.
Les créances douteuses et litigieuses sont constituées . pour les risques privés répondant à la définition
par : de créances restructurées, la dépréciation, tant au
titre du capital que des intérêts est facultative ;
. les créances sur une contrepartie présentant
des caractéristiques telles qu’indépendamment . pour les risques privés non couverts ou pour la
de l’existence de tout impayé, il est probable que partie des risques privés non couverte par une des
l’établissement ne perçoive pas tout ou partie des garanties prévues par le dispositif prudentiel et
sommes dues au titre des engagements souscrits répondant à la définition de créance douteuse ou
par la contrepartie ; litigieuse, le montant des dépréciations doit cor-
respondre à au moins 20% des encours non cou-
. les créances dont au moins une échéance est res- verts à la date du transfert en créances douteuses.
tée impayée depuis plus de quatre-vingt-dix jours. Il est porté à au moins 50% du montant non cou-
Pour les comptes ordinaires débiteurs, l’ancienneté vert trois mois après le transfert en créances dou-
de l’impayé est décomptée dès que la contrepartie teuses et à 100% neuf mois après le transfert en
a dépassé une limite qui a été portée à sa connais- créances douteuses ;
sance par l’établissement assujetti ou la contre-
partie a tiré des montants sans autorisation de . pour la partie des risques privés couverte par une
découvert ; des garanties prévues par le dispositif prudentiel ou
par les hypothèques de premier rang, et répondant
. les comptes ordinaires débiteurs au titre desquels à la définition de créance douteuse ou litigieuse, la
le montant cumulé des mouvements créditeurs sur dépréciation est facultative au cours des deux pre-
une période de quatre-vingt-dix jours ne couvre pas mières années, à compter de la date de transfert
les intérêts débiteurs sur cette période sont égale- de la créance. Elle doit couvrir au moins 50% du
ment reclassés en créances douteuses. total des créances douteuses garanties à compter
de la troisième année et 100% à compter de la qua-
Le délai de quatre-vingt-dix jours est prorogé à cent trième année. Les hypothèques de deuxième rang
quatre-vingts jours pour les expositions sur les Etats de sont acceptées lorsque le premier rang est inscrit
l’UMOA, les organismes publics hors administration cen- au nom du même établissement assujetti.
trale des Etats de l’UMOA ainsi que les financements
accordés aux PME/PMI telles que mentionnées dans Les intérêts non réglés portés au compte de résultat et
l’instruction relative à la définition des attributs. relatifs à des créances douteuses ou litigieuses sont inté-
gralement dépréciés, nonobstant l’existence de garantie
Lorsqu’une créance devient douteuse, la perte probable éligible au dispositif prudentiel.
consécutive est prise en compte au moyen d’une dépré-
ciation enregistrée en déduction de cette créance. Les Les créances douteuses et litigieuses (CDL) de plus de
pertes probables relatives aux engagements hors bilan 5 ans sont considérées comme étant irrécouvrables
sont prises en compte par voie de provisions figurant au au regard des textes en vigueur. Les provisions consti-
passif du bilan. tuées sur ces créances font l’objet de reprises et lesdites
créances ont été comptabilisées en pertes.
Les dépréciations sur les créances douteuses ou liti-
gieuses sont constituées conformément aux principes Les créances restructurées sont reclassées en CDL ou en
suivants : créances saines (ou sous-rubrique selon le cas) confor-
mément à l’instruction en vigueur.
. pour les risques directs sur les Etats de l’UMOA,
les organismes publics hors administration cen- Les échéances impayées, lignes en dépassement et
trale des Etats de l’UMOA ainsi que les risques comptes ordinaires débiteurs sans mouvements
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum
et de majorité prévues, après avoir pris connaissance : et majorité prévues, après avoir entendu lecture du rap-
port des Commissaires aux comptes sur les conventions
des Rapports du Conseil d’Administration et des visées à l’article 438 et suivants de l’Acte Uniforme rela-
Commissaires aux comptes ; tif au droit des sociétés commerciales et du groupement
d’intérêt économique, et statuant sur ce rapport, approuve
des comptes annuels de la Société, compte de chacune des conventions qui y sont mentionnées.
résultat, bilan et annexes ;
Quatrième résolution
approuve les Rapports du Conseil d’Administration, prend
acte des rapports des Commissaires aux comptes et L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum
approuve les comptes sociaux de la Société arrêtés à la et de majorité prévues, donne quitus de leur gestion à :
date du 31 décembre 2018 tels qu’ils lui ont été présen-
tés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes Monsieur Mamadou Lamine LOUM,
ou mentionnées dans ces rapports.
L’Etat du Sénégal, représenté par Monsieur
Elle arrête le montant du bénéfice net de l’exercice à la Mamadou SARR,
somme de F CFA 8 544 186 060.
BNP Paribas IRB Participations SA, représentée
Deuxième résolution par Monsieur Jean-Luc AKOTO,
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quo- Monsieur Cheikh Tidiane DIOP,
rum et de majorité prévues, après avoir constaté que,
compte tenu du bénéfice de l’exercice 2019 arrêté à F CFA Monsieur Michel GONZALEZ,
8 544 186 060 et du report à nouveau distribuable au 31
décembre 2019 de F CFA 190 933, le bénéfice à répartir au Monsieur Bernard LEVIE,
titre de l’exercice s’élève à F CFA 8 554 376 993, approuve
les propositions du Conseil d’Administration concernant Monsieur Patrick PITTON
l’affectation du bénéfice distribuable comme suit :
Monsieur Félix SANCHEZ,
Réserve spéciale pour F CFA 1 281 627 909 ;
Monsieur Jean-Jacques SANTINI,
Autres Réserves pour F CFA 7 262 500 000 ;
Monsieur Philippe SECHAUD,
Report à nouveau pour F CFA 249 084.
Monsieur Michel VAYSSIE.
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité prévues, ratifie la cooptation en qualité d’Ad-
ministrateur faite par le Conseil d’Administration en date du 29 Mai 2020 de Monsieur Mohamed WILSON en remplace-
ment de Monsieur Félix SANCHEZ, démissionnaire, dont il poursuivra le mandat qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée
Générale Ordinaire appelée à statuer en 2021 sur les comptes de l’exercice 2020.
Cette nomination est formulée sous réserve de l’agrément de la Commission bancaire de l’UMOA.
Sixième résolution
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité prévues, conformément aux articles 17 et 40
des statuts de la Société, renouvelle le mandat d’Administrateur de Monsieur Jean-Jacques SANTINI, pour une durée de
trois ans qui prendra dès lors fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer en 2023 sur les comptes
de l’exercice 2022.
Septième résolution
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité prévues, conformément à l’article 27 des sta-
tuts, fixe à la somme globale et forfaitaire annuelle maximale de FCFA 67 325 915 nets après impôts, le montant
des indemnités de fonction allouées aux Administrateurs. Le Conseil d’Administration répartira librement ces indem-
nités entre ses membres.
Huitième Résolution
L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité prévues, donne tous pouvoirs au porteur de
copie ou d’extrait du procès-verbal de la présente assemblée pour accomplir toutes les formalités de dépôt et de publi-
cation prévues par la loi.