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REVISE
Reporting hebdomadaire
Reporting mensuel
Mise en place d’un système de contrôle des coûts spécifiques pour une
activité ponctuelle
Reporting externe : il contient les informations fournies aux investisseurs,
à l’Etat et aux autres parties prenantes sur des éléments financiers mais aussi
parfois opérationnels de l’organisation.
I. Le nouveau référentiel comptable dans l’espace OHADA
République démocratique 2 345 409 107 000 000 Français Franc Congolais
Congo
Le nouveau référentiel est caractérisé essentiellement par les trois (3) éléments suivants :
Le droit comptable de SYSCOHADA ;
Cadre conceptuel et principes comptables ;
De nouveaux états financiers.
La nouveauté du référentiel concerne quatre (4) axes :
Un nouveau dispositif comptable et cadre conceptuel ;
Amélioration des traitements ;
De nouveaux états financiers selon deux modèles : SMT et SCN ;
Dispositions nouvelles.
Section 2 : les composantes du nouveau référentiel comptable OHADA
II. AUDCIF ET LES ARTICLES DU METIER
Selon l’article 2 du droit comptable, sont astreintes à la mise en place d’une
comptabilité dite financière, toutes les entités à l’exception de celle soumise
aux règles de la comptabilité publique.
Article 5 :
il est institué un système comptable unique, commun à tous les Etats parties,
composé du plan comptable général OHADA (PCGO) et du dispositif relatif
aux comptes consolidés et aux comptes combinés dénommé système
comptable OHADA en abrégé SYSCOHADA.
Le SYSCOHADA a pour objet la collecte, la tenue, le contrôle, la présentation
et la communication par les entités d’informations établies dans les mêmes
conditions de fiabilité, de compréhension et de comparabilité.
Toutefois, les établissements de crédit, les établissements de microfinance, les autres
acteurs du marché financier, les sociétés d’assurance et de réassurance, les
organismes de sécurité et de prévoyance sociale et les entités à but non lucratif ne
sont assujetties au SYSCOHADA.
Ces différentes entités exclues ont des plans comptables spécifiques à leurs secteurs.
Toutes modifications ou de mise à jour de plan comptable est faite sur avis et
recommandation de la commission de normalisation comptable, crée conformément
au règlement n°002/2009.
Article 8 : un jeu complet d’états financiers annuels comprend le Bilan, le Compte
de résultat, le Tableau des flux de trésorerie ainsi que les Notes annexes.
Les entités dont les titres sont inscrits à une bourse de valeur et celles qui sollicitent
un financement dans le cadre d’un appel public à l’épargne, doivent établir et
présenter des états financiers annuels selon les normes internationales d’informations
financières appelées normes (IFRS) en sus les états financiers OHADA.
Article 11 : les états financiers annuels visés à l’article 8 sont rendus obligatoires en tout
ou en partie, en fonction de la taille des entités apprécies selon les critères relatifs aux
chiffres d’affaires hors taxe.
Il existe deux modèles d’états financiers :
En système comptable normal avec 4 documents ;
En système minimal de trésorerie avec 3 documents
Article 13 : les petites entités sont assujetties sauf option au système minimal de trésorerie
lorsque le chiffre d’affaires annuel HT est inférieur aux seuils suivants :
60 millions de franc CFA ou équivalent dans l’unité monétaire ayant pour l’égal dans
l’Etat partie pour les entités du négoce.
40 millions de franc CFA ou équivalent dans l’unité monétaire ayant pour l’égal dans
l’Etat partie pour les artisanats et assimilés.
30 millions de franc CFA ou équivalent dans l’unité monétaire ayant pour l’égal dans
l’Etat partie pour les services.
Application: Compléter le tableau suivant et chaque case doit être remplie
en montant en mettant Oui1 si par éligibilité et Oui2 si par option; non
Article 16 :
L’organisation comptable doit au moins respecter les conditions de régularité et de sécurité suivante :
La tenue de la comptabilité dans la langue officielle et dans l’unité monétaire et ayant avec cours légal dans l’Etat partie
La justification des écritures par des pièces datées, classées dans un ordre défini dans le manuel de procédure, susceptible de servir comme
L’identification de chacun de ces enregistrements précisant l’indication de son origine et de son imputation , le contenu de l’opération à laquelle
Le contrôle par inventaire de l’existence et de la valeur des biens, des créances et des dettes.
Le recours, pour la tenue de la comptabilité de l’entité, à un plan de compte normalisé dont la liste figure dans le système comptable OHADA.
La tenue obligatoire de livre et autres supports autorisés permettant d’établir les états financiers annuels.
Article 19
Les livres comptables et autres supports dont la tenue est obligatoire sont :
Le livre journal
Le grand livre
La balance générale des comptes
Le livre d’inventaire, sur lequel sont inscrits le bilan, le compte de résultat
et le tableau des flux de trésorerie de chaque exercice, ainsi que le résumé
de l’opération d’inventaire.
L’établissement de livre journal et de grand livre peuvent être facilités
par la tenue de journaux et livres auxiliaires dont la nature et le nombre
dépendent de l’importance et des besoins de l’entité.
Application : Opérations réalisées par une entité de l’OHADA
Les livres comptables ou autres supports doivent être tenus sans rature, ni blanc,
sans altération d’aucune sorte. Toute correction d’erreur, commise et découverte
sur l’exercice en cours, s’effectue exclusivement par inscription en négatif des
éléments erronés ; l’enregistrement exact est ensuite opéré.
La correction d’une erreur significative commise au cours d’un exercice
antérieur doit être opérée par ajustement du compte report à nouveau.
Les omissions antérieures non significatives sont inscrites directement dans les
comptes concernés.
Toute correction d’erreur découverte sur l’exercice en cours et commise sur
l’exercice antérieur doit faire l’objet d’une information dans les notes annexes.
NB : Est significatif tout montant qui représente plus de 10% du chiffre
d’affaires, des capitaux propres, du résultat des activités ordinaires, du résultat
net
Article 22
1-Tout traitement informatique doit satisfaire aux exigences de régularité et de sincérité
par le respect des dispositions suivantes :
Toute donnée enregistrée doit indiquer l’origine de l’imputation et peut être restituée
sur papier ou sur un autre support intelligent.
2- Les enregistrements doivent être irréversibles avec interdiction de suppression
d’addition ou de modification ultérieure.
Toute donnée entrée doit faire l’objet d’une validation dans un délai qui ne peut pas
excéder 1 mois.
3- Respect de l’ordre chronologique qui écarte toute possibilité d’insertion intercalaire
ultérieure. Pour figer cette chronologie on prévoit une procédure de clôture
informatique au moins trimestriel.
4- Les enregistrements clôturés sont classés selon la date de valeur comptable.
5- Un enregistrement intégral des donnés conformément à la règlementation.
6- Possibilité d’effectuer un contrôle par la reconstitution de l’information et avec un
accès à la documentation.
7- Existence des pièces justificatives probantes à conserver.
Article 23
La date d’arrêté des Etats financiers doit être mentionnée à la transmission des
documents sans dépasser le 30 avril de l’année suivante.
Article 24
Le délai de prescription des documents comptables et des pièces justificatives est
de 10 ans.
Valeur probante des documents, contrôle des
comptes, collecte et publicité des informations
comptables
Article 66
Le livre-journal et le livre d’inventaire sont cotés, paraphés
et numérotés de façon continue par la juridiction
compétente de chaque Etat partie concerné.
• Article 67
Dans les entités qui ont recours à la technique de
l’informatique pour la tenue de leur comptabilité, des
documents électroniques écrits peuvent tenir lieu de
journal, et de livre d’inventaire; dans ce cas, ils doivent être
identifiés, numérotés et datés dès leur établissement, par
des moyens légaux offrant toute garantie de respect de la
technologie des opérations, de l’irréversibilité et de
l’intégrité des enregistrements comptables.
Article 68
La comptabilité régulièrement tenue peut être admise en justice
pour servir de preuve entre les entités pour faits de commerce
ou autres.
Si elle a été irrégulièrement tenue, elle ne peut être invoquée par
son auteur à son profit.
• Article 69
L’entité détermine, sous sa responsabilité, les procédures
nécessaires à la mise en place d’une organisation comptable
permettant aussi bien un contrôle interne fiable que le contrôle
externe, par l’intermédiaire, le cas échéant, de commissaires aux
comptes, de la réalité des opérations et de la qualité des
comptes, tout en favorisant la collecte des informations.
Article 70
Dans les entités qui désignent, volontairement ou obligatoirement, des
commissaires aux comptes, ces derniers :
- soit émettent une opinion indiquant que les états financiers sont réguliers et
sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé
ainsi que de la situation financière et du patrimoine à la fin de cet exercice ;
- soit expriment en la motivant, une opinion avec réserve ou défavorable ou
indiquent qu’ils sont dans l’impossibilité d’exprimer une opinion.
Les commissaires aux comptes se prononcent sur la sincérité et la concordance
avec les états financiers, des informations données dans le rapport de gestion.
ARTICLE 71
• Article 73
Les entités se conforment aux mesures communes de communication des
informations aux actionnaires, aux associés ou aux membres et de publicité des
états financiers annuels ainsi qu’à celles prévues pour les entités faisant appel
public à l’épargne, à la fin du premier semestre, conformément aux dispositions
spécifiques aux sociétés anonymes faisant appel public à l’épargne prévues dans
l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement
d’intérêt économique.
ARTICLE 73-1
Les entités dont les titres sont inscrits à une bourse de valeur et celles qui
sollicitent un financement dans le cadre d’un appel public à l’épargne, doivent
déposer en sus des Etats Financiers de synthèse SYSCOHADA, leurs Etats
Financiers établis selon les normes IFRS et approuvés par l’AGO, au registre du
commerce et du crédit mobilier et au près des organes habilités, des marchés
financiers de leur région ou de l’Etat partie.
Les commissaires aux comptes:
- soit émettent une opinion indiquant que les états financiers IFRS sont
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations
de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et des flux de
trésorerie à la fin de cet exercice;
- soit expriment en la motivant, une opinion avec réserve ou défavorable;
- soit indiquent qu’ils sont dans l’impossibilité d’exprimer une opinion.
ARTICLE 111
ARTICLE 111-1
Les comptes d’actif ou de passif supprimés ou traités autrement sont ajustés par
le biais du compte 475 _Compte transitoire lié à la révision du
SYSCOHADA avec deux sous comptes :
4751_pour les comptes d’actif
4752_pour les comptes du passif
ARTICLE 112
Les dispositions de l’acte uniforme du 24 mars 2000 portant organisation et
Harmonisation des comptabilités des entreprises ainsi que toutes dispositions de
droit interne antérieures contraires sont abrogées à compter de la date d’entrée en
vigueur du présent Acte uniforme sous réserve des dispositions de l’article 113
alinéa 2 .
ARTICLE 113
Le présent Acte uniforme sera publié dans les Etats parties au journal officiel ou
Il est applicable quatre –vingt- dix (90) jours après cette publication.
Les dates d’entrée en vigueur des nouvelles dispositions sont fixées comme suit :
• pour les comptes consolidés, les comptes combinés et les états financiers selon
Définition
Les états financiers établis doivent refléter l’image fidèle du patrimoine, du compte
de résultat et de la situation financière dans le cadre de l’application de la
convention de la prudence.
ENTITE
CLIENTS
ETABLISSEMENTS
FOURNISSEURS FINANCIERS
SALARIES
ORGANISMES SOCIAUX
SYNDICATS INVESTISSEURS OU
ASSOCIES
GRANS PUBLICS
ETAT
DESTINATAIRES DES ETATS FINANCIERS
01/04/N
Facture n° 18
Dito
4812 472000
Fournisseur d’investissement d’immobilisations corporelles
5211 472 000
Banque
Chèque N°13
4.2.3. La spécialisation des exercices
L’exercice comptable coïncide avec l’année civile, avec une durée normale de 12 mois.
A la fin de chaque exercice comptable des états financiers sont établis qui sont
différents de ceux de l’exercice qui le précède et de ceux de l’exercice qui le suit.
Ce postulat est à la base du calcul des annuités.
Selon l’article 45 du droit comptable l’amortissement est défini comme étant la
répartition du coût du bien sur la durée d’utilisation prévue.
Les systèmes d’amortissements économiques prévus par le nouveau référentiel
comptable sont : le linéaire, le dégressif à taux décroissant et le mode des
unités d’œuvre consommées.
Tout autre système d’amortissement utilisé est qualifié de fiscal et donne droit à des
amortissements dérogatoires
.
Selon ce postulat, pour que l’information représente d’une manière pertinente les
transactions et autres évènements qu’elle vise è représenter, il est nécessaire qu’ils soient
enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et non pas
seulement selon leur forme juridique.
Le système comptable OHADA opte pour une application limitée au nombre de quatre.
2… Immobilisation concernée
Inscription à l’actif du bilan comme si l’entité en était propriétaire des biens détenus avec
réserve de propriété.
Schéma comptable chez le client
Date
2… Immobilisation concernée
Contrat - RP
Schéma comptable chez le fournisseur
Date
Contrat – RP
Date
Clients/CréancessurCessionsImmobilisations Incorporelles/
4121/4853/4854
Corporelles/, Effets à recevoir
Effet n° … négocié
A la réception du bordereau d’escompte
Date
A la date du dénouement
Date
Inscription dans les charges de personnel, du personnel facturé par d’autres entités.
A la réception de la facture
Date
Facture n°… de …
A la régularisation d’inventaire
Date
Transfert de charges
4.3 LES CONVENTIONS COMPTABLES
La convention du coût historique consiste à comptabiliser les opérations sur la base de la valeur nominale de
la monnaie sans tenir compte des éventuelles variations de son pouvoir d’achat. Selon la convention du coût
historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé ou pour la valeur de la contrepartie qui a été
donnée pour les acquérir. Les passifs sont comptabilisés pour le montant des produits reçus en échange de
l’obligation dans certaines circonstances (par exemple, les impôts sur les bénéfices).
Selon les articles 35 et 36 : à leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, la valeur des actifs est
déterminée dans les conditions suivantes :
les actifs acquis par voie d’échange : valeur actuelle des actifs reçus sauf si cette dernière ne peut être
estimée de façon fiable et dans ce cas, on comptabilise à la valeur actuelle des actifs donnés en échange.
Coût réel d’achat d’une marchandise, d’une matière, d’un service est formé de :
Consommations de matières
Remarque :
Application 1 :
FOURNISSEUR 10/5/N
01/07/N Véhicule reçu à titre gratuit, valeur actuelle est de 10 000 000
D°
2451 10 000 000
Matériel de transport
8411 10 000 000
Produits HAO constatés
La convention de la prudence est observée pour une appréciation raisonnable des faits afin
d’éviter le risque de transfert sur l’avenir d’incertitudes présentes, susceptibles de grever le
patrimoine et les résultats. Cette règle entraîne un fonctionnement dissymétrique des
probabilités dans la mesure où les pertes latentes sont enregistrées et que les produits ou gains
potentiels ne sont pas comptabilisés.
4.3.3. Convention de la régularité et de la transparence (articles 6, 8, 9, 10, 14 et 34)
Cette convention, bien qu’énoncée formellement à propos des notes annexes, concerne
également les autres états financiers. Sont significatifs, tous les éléments susceptibles
d’influencer le jugement que les destinataires des états financiers peuvent porter sur le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entité. Cette définition montre le caractère
relatif du critère (en fonction de la taille de l’entité notamment).
Critères à retenir pour apprécier le caractère significatif d’une information (critères non
cumulatifs) :
lorsque le montant considéré représente plus de 10% du résultat des activités ordinaires
ou du résultat net ou du chiffre d’affaires ou des capitaux propres.
2.3 Caractéristiques qualitatives d’une information financière utile
Les caractéristiques qualitatives qui renforcent à la fois la pertinence et l’image fidèle sont
la comparabilité, la vérifiabilité, la rapidité et la compréhensibilité.
Caractéristiques qualitatives
de l’information comptable
POSTULATS
CONVENTIONS COMPTABLES
Pertinence
Essentielles Image fidele
Caractéristiques
qualitatives
Comparabilité
Rapidité
Auxiliaires Vérifiabilité
Compréhensibilité
2.4 Contrainte à prendre en considération : équilibre avantages – coûts
Les informations contenues dans les états financiers doivent procurer un intérêt supérieur
au coût de leur production. Il y a lieu de faire une évaluation en se demandant si les
avantages procurés par l’information financière justifient les coûts engagés.
CAS 1 : Opérations réalisés par une entité de l’OHADA
MISSION
Passer dans la comptabilité de cette entité les écritures
nécessaires jusqu’au 31/12/N, taux de TVA 18%.
CAS 5:
MISSION :
01/07/N : Négociation de la traite n° 6822 d’une valeur nominale de 1 200 000 F à la banque.
03/07/N : Contrat d’acquisition d’un matériel industriel avec clause de réserve de propriété
d’un montant de 100 000 000 F.
04/07/N : Avis de crédit bancaire reçu relatif à la remise à l’escompte de la traite pour un
montant de 1 060 000 F.
- le matériel industriel est amortissable sur une durée de 4 ans en mode linéaire ;
01\01\N : Matériel acquis à 18.000.000, amortissable sur 3ans en système linéaire avec
une valeur résiduelle de 3.000.000
31\12\N : Indice externe de perte de valeur.
Le prix sur le marché du matériel neuf est de 13.500.000.
31\12\N+1 : Le prix sur le marché du matériel neuf est de 16.500.000
31\12\N+2 : Aucun indice de perte de valeur.
Facture reçue du prestataire chargé du gardiennage pour 3 200 000 F HTVA 18%
Acquisition d’un terrain pour 25 000 000 F, droit de mutation 20% et honoraires
du notaire 2 000 000 F HTVA 18%