ATELIER REGIONAL SUR LA GESTION DES

CRISES BANCAIRES ET POLITIQUES DE

RESTRUCTURATION
Dakar, du 18 au 22 avril 2011

Situation du système bancaire du Burkina

 SOMMAIRE

>CRISE BANCAIRE AU BURKINA FASO

>SITUATION ACTUELLE DU SYSTEME BANCAIRE BURKINABE
>APERCU DES RISQUES DU SYSTEME BANCAIRE BURKINABE

Communication du Burkina_Ouatt.ppt 16 avril 2011 ‹N°›

 I- RAPPEL SUR LA CRISE BANCAIRE BURKINABE

>Début des années 1980 ;

>Système financier : 8 établissements de crédit dont 4
banques ;
>Cadre institutionnel : interventionnisme de l'Etat pour
encourager les investisseurs nationaux et financer les secteurs
prioritaires ;
>Accumulation des risques : allocation sectorielle des crédit,
prédominance des banques publiques, faiblesse et insuffisance
d'application de la réglementation prudentielle ;
>Sous capitalisation des banques : législation peu
contraignante.

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 I- RAPPEL SUR LA CRISE BANCAIRE BURKINABE
(suite)

>Crise du système bancaire dans la deuxième moitié des

années 80 :
uune accumulation des crédits non performants, évalués à 34%

du total de prêts entre 1988-1994,

uune offre des services financiers très limitée ;

uune dégradation de la rentabilité financière des

établissements de crédit.
➔Mise en place d'un programme de restructuration du
système bancaire avec l'exécution du PAS en 1991.

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 I- RAPPEL SUR LA CRISE BANCAIRE BURKINABE
(suite)

>Principaux objectifs de la restructuration :

è l'assainissement des bilans de 6 banques (BIB, BFCI-B,
UREBA, CAI, BICIA, BND) et d'un établissement financier
(SOBCA)
èla fusion par absorption de trois banques (BFCI-B, UREBA,

CAI)
èle plafonnement à 25 % au maximum de la participation de

l'Etat et de ses démembrements au capital des banques et

établissements financiers
èl'implication dans la gestion de certaines banques de

partenaires techniques de référence

èla création d'une structure chargée du recouvrement des

créances compromises des banques et établissements

financiers cédées à l'Etat dans le cadre de l'assainissement
des bilans.
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 I- RAPPEL SUR LA CRISE BANCAIRE BURKINABE
(fin)

>Principaux résultats de la restructuration :

èassainissement des bilans des 7 établissements de crédits a été
réalisé grâce aux ressources propres de ces établissements et par
des concours de l’Etat ;
èabsorption des banques UREBA et CAI par la BFCI en juin 1995;
èliquidation de la BNDB en février 1998 ;
è cession partielle des participations de l'Etat et de ses
démembrements au capital social des banques et établissements
financiers pour les ramener entre 15 et 24% au maximum ;
ècréation du Bureau de Recouvrement des Créances du Burkina
(BRCB) pour assurer le recouvrement des créances compromises
des banques et établissements financiers cédées à l'Etat dans le
cadre de l'assainissement des bilans.

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 II – SITUATION ACTUELLE DU SYSTEME BANCAIRE

•Présentation du réseau
•Indicateurs d’activités et de résultats
•Emplois et ressources des banques
•Qualité du portefeuille des banques
•Respect des normes prudentielles

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 2.1 La présentation du réseau bancaire

➔ Au 31 décembre 2010 : 17 établissements,

dont 12 banques et 5 établissements financiers
;
➔réseau de 202 guichets permanents et

périodiques dont 153 au profit des banques.

➔Sur le plan géographique : concentration au

niveau des grandes villes et notamment de

Ouagadougou et Bobo Dioulasso.

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 2.2 Evolution des indicateurs d’activités et de résultats

Bonne orientation des indicateurs financiers entre 2009 et

2010, sur la base des données provisoires de 2010 :
Progression du total du bilan de 196,5 milliards de
FCFA pour s’établir à 1.586,0 milliards de FCFA;
6 banques ont une masse bilancielle supérieure à 150


milliards de FCFA contre 3 banques en 2009 ;

Résultat net cumulé : +28,2 milliards de FCFA en 2010
contre +6,9 milliards de FCFA en 2009 ;
Efforts d’assainissement du portefeuille des banques :
hausse de 15,1% des provisions constituées entre 2009
(97,7 milliards de FCFA) et 2010 (112,5 milliards de
FCFA).

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 2.3 Evolution des ressources et emplois des banques

Emplois : Montant de 1.305,6 milliards de FCFA à fin décembre 2010, soit une
hausse de 31,3% en glissement annuel :
•Accroissement des crédits à court terme de 71,6 milliards
•Augmentation des crédits à moyen terme de 15,2 milliards
•Hausse importante des autres emplois (224,9 milliards de FCFA), dont les titres
de placement (166,9 milliards de FCFA).
En terme de répartition sectorielle, il y a une forte concentration du crédit sur les
activités de commerce et services (51,6%), contre 16,6% pour les industries
manufacturières, 16,1% pour les BTP et 9,6% pour les transports et
communications.
Ressources : En variation annuelle, hausse de 22,0%, liée :
• accroissement des dépôts et emprunts de 212,6 milliards
• progression des autres ressources de 32,2 milliards de FCFA.
Trésorerie : excédent 72,8 milliards de FCFA à fin décembre 2010, contre
+135,8 milliards de FCFA à fin décembre 2009.

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 2.4 Evolution de la qualité du portefeuille

Evolution de la qualité du portefeuille des banques entre 2000 et 2009

•Hausse des créances en 18,0%

souffrance de 28,9 milliards de 16,0%

FCFA entre 2009 et 2010. 14,0%

•Augmentation des provisions
12,0%
de 14,6 milliards de FCFA.
•Taux brut : 15,0% (31 10,0%

décembre 2010) contre 15,8% 8,0%

TBrutD

en %
TNetD
(fin décembre 2009)
•Taux net : 3,72% (31 décembre 6,0%

2010) contre 4,05% (fin 4,0%

décembre 2009).
2,0%

0,0%
2000 2001 2002 2003 2004
Fin de 2005 2006 2007 2008 2009
période

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 2.5 Respect des normes prudentielles

•Capital minimum : sauf 1 banque

•Représentation du capital minimum : sauf 2 banques et 2
établissements financiers
•Couverture des risques : sauf 1 banque
•Limitation des immobilisations et des participations : Ok
•Crédits au personnel et aux dirigeants : sauf 1 banque
•Règles de division des risques : Ok
•Ratio de structure du portefeuille : non respecté
• Couverture des emplois à moyen et long terme par des
ressources stables : sauf 3 banques
•Coefficient de liquidité : Ok.

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 III – RISQUES SUR LE SYSTEME BANCAIRE

Le système bancaire Burkinabé reste confronté aux 4 grandes

catégories qui sont : les risques opérationnels, d'exploitation,
financiers et accidentels. Toutefois, les facteurs de risque les plus
importants pour le Burkina se retrouvent au niveau des 2
dernières catégories :
•Risques financiers, en relation notamment avec une sous
capitalisation des établissements de crédits et la faiblesse de la
rentabilité (qualité du portefeuille, difficultés de recouvrement,
etc.).
➔Poursuite du renforcement de la capitalisation des

établissements de crédit et des actions de supervision et de

contrôle.
•Risques accidentels : crises politiques, catastrophes naturelles,
etc.
➔Renforcement des mécanismes de soutien aux établissements

de crédit.
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 III – RISQUES SUR LE SYSTEME BANCAIRE

Les crises politiques dans la sous région Ouest

africaine se sont ressenties sur les échanges
commerciaux entre l'économie à travers les
difficultés d'approvisionnement et de surcouts
induits par la réorientation des trafics de
marchandises.
Ces facteurs limitent l'activité et fragilisent la
trésorerie des entreprises et in fine, affectent les
activités des établissements de crédit.

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