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I – La révolution de 1789 : un bouleversement
1°) le mariage mystique entre le roi et le peuple
2°) La hiérarchie sociale basée sur la notion d’ordre et de corps
II – La révolution : un commencement
Peu à peu, ces esprits vont se retourner contre la religion catholique. Cette
remise en cause va quitter le stade des élites pour prendre des formes très
pratiques et quantifiables (les masses).
On assiste tout au long du XVIII à un véritable mvt de déchristianisation
française. Par exemple, le nombre de mariages et de naissance vont littéralement
baisser. On va assister également à une baisse de la fréquentation de la messe.
Donc, la vie des Français est de moins en moins en adéquation avec les
préceptes catholiques.
C’est une union consacrée par la religion. En effet, il existe une union entre le
roi et le peuple, consacrée par la religion et qui est célébrée à l’occasion de la
cérémonie du sacre. Conséquence politique : les conseillers du Prince
considéraient que les intérêts du roi étaient indissociables des intérêts de la
Nation. « Si veut le roi, si veut la loi. » Ce que veut le roi c’est ce que veut la
Nation.
A partir du moment où l’esprit va chercher à rationaliser le fonctionnement de la
société, le sacre va faire figure d’anachronisme. La fonction royale est de moins
en moins perçue comme qqch de différent, d’à part. Elle a perdu son fondement
mystique. Plus de lien automatique entre les intérêts du roi et de la Nation.
Nation et roi peuvent avoir des intérêts différents voire contradictoires. Ainsi, il
devient possible pour l’esprit humain de s’opposer au roi.
II – La révolution : un commencement
Au cours de l’année 1789 et dans les trois ans qui vont suivre, on assiste à la
destitution de l’Ancien Régime. Ces institutions sont démolies rapidement. Si
cette phase de démolition est assez rapide, la période de construction sera en
revanche bcp plus longue.
Tout au long des années qui suivent, on a élaboré de nouvelles règles de
fonctionnement, on a posé de nouveaux préceptes.
Au plan politique, on a remplacé la notion de souveraineté monarchique
par celle de souveraineté nationale.
Au plan social on a décrété l’égalité civile, on a construit la propriété
privée (considérée comme intangible). On est encore ds les grds pcps qui
ne suffisent pas à définir une société humaine stable. Il faudra du temps.
Les années qui vont suivre n’y suffiront pas.
Ces trois années sont décisives car double mvt : terme du règne de Louis XVI +
mises en place des bases politiques du nouveau régime.
1- La révolution juridique
Au mois d’août 1788, Louis XVI décide de convoquer les Etats généraux pour
trouver une solution aux difficultés financières du royaume. Le roi souhaite
obtenir un accord des trois ordres sur la question fiscale. Le rdv est pris pour le
mois de mai 1789.
Les Etats Généraux se réunissent à Versailles le 5 mai 1789 de manière tout à
fait normale. 1200 députés dont environ 300 pour noblesse, 300 pour clergé et
600 pour Tiers-états. A l’intérieur du clergé, sur les 300, + de 200 sont en fait
des petits curés de paroisse. Ils sont socialement et affectivement proches du
Tiers-état.
La députation du Tiers-état est essentiellement composée de Bourgeois (avocats,
juristes, grands propriétaires fonciers, grands négociants)
Questions sur les modalités du vote : les députés vont-ils voter par ordre (suivant
l’usage) ou au contraire par tête (toute députation confondue) ?
La première décision prise par Assée est d’autoriser la perception provisoire des
impôts. C’est une révolution juridique qui vient de s’opérer. En tant que telle, le
17 juin, elle signe la fin de l’Ancien Régime car juridiquement, il n’y a plus
d’Etats Généraux (représentants des ordres distincts) ms une Assée nationale qui
représente toute la Nation.
Le 27 juin, il ordonne lui-même la fusion des trois ordres. Il ordonne une fusion
qui est faite juridiquement depuis 10 jours.
Dès le lendemain, le 15 juillet, le roi fait une fois de plus semblant de capituler.
Il renvoie les troupes qui encerclaient Paris. Le 17 juillet, il fait une visite à la
nouvelle municipalité révolutionnaire de Paris. Le roi arrive à l’Hôtel de ville, et
reçoit du nouveau maire la cocarde bleu et rouge (cocarde de Paris). Louis XVI,
en signe de réconciliation, prend le morceau de tissu, le met à sa boutonnière et
unit le bleu et le rouge au blanc qu’il portait déjà. Il fait ainsi semblant
d’approuver tout ce qui vient de se passer. Hors rien n’est plus faux et pour
preuve, il envoie à Madrid un émissaire secret, chargé de porter un message à
son cousin (roi d’Espagne : Charles IV). Ds cette lettre, il répute à l’avance
nulles et sans valeur toutes ces déclarations et signatures officielles passées ou
futures à compter du 15 juillet 1789. Il est en plein double jeu.
Les troubles se répercutent en Province. Les villes sont gagnées par le mvt
municipal. Les intendants (représentants du roi) qui sont à la tête des
généralités se retirent. La structure administrative très centralisée est en train de
s’effondrer. Les électeurs se choisissent des équipes municipales à leur
convenance : élection sauvage.
Les campagnes sont gagnées par la Grande Peur. C’est le mouvement qui va
gagner la campagne. Phénomène de disette. Entretient un état de surexcitation et
des troubles de l’ordres public se multiplient (pillage de grains et de farine). Il y
a une sur- représentation de l’événement. Les gens ont surtout peur de ce qu’ils
entendent. Idée de bandes de brigands crée une peur collective qui va dégénérer
en micro - révoltes : les jacqueries on entre ds château d’un seigneur, on met
le feu aux archives…on le pille…)
La future Constitution…
Un point est admis par TLM : celui de la séparation des pouvoirs,
prônée et imaginée par Montesquieu.
Ce qui fait débat, c’est l’étendue du pouvoir royal. Derrière cette
question, il y a deux pbs techniques qui se posent.
Question 1 : Le roi, titulaire du pvr exécutif, aura-t-il un droit de veto sur les
lois votées par le pouvoir législatif ?
En sept 1789, les Députés votent sur ces deux questions. Ils décident que les
partisans d’un pouvoir royal fort se situe à la Droite.
A une majorité écrasante, les députés font le choix d’une chambre unique
élue par les citoyens.
Après, il est décidé que sera retenu le principe du veto suspensif au profit du
roi ds le cadre de la pratique législative. Roi peut retarder dans le temps
l’application d’une loi qui ne lui plaît pas.
Le roi a laissé faire ms n’a tjs pas signé le décret du 4 août. Devant cette
passivité, ce refus passif, les meneurs organisent le 5 octobre une marche sur
Versailles. La foule s’embarque depuis Paris vers Versailles. Elle envahit le
château et contraint Louis XVI et la famille royale à venir s’installer à Paris aux
Palais des Tuileries. Evidemment, Louis XVI signe décret du 4 août. Plus grave,
il est l’otage physique du peuple de Paris. Il est encerclé par les émeutiers
parisiens. Le fossé s’élargit entre le peuple et le roi.
En Oct. 1789, Assée entreprend enfin de régler la question financière qui avait
justifié réunion des Etats Généraux. Il faut rembourser la dette public
considérable que les gvts de Louis XVI ont contracté pour financer la guerre
d’indépendance des Etats-Unis. Par conséquence, on vend ce qu’on a. Le 2 nov
1789, l’Assée décide que les biens du clergé sont mis à la disposition de la
Nation. C’est une confiscation arbitraire et générale.
Sept 1790, une nouvelle tranche d’assignats pour 800 millions de livres. Mais
cette deuxième tranche ne présente par d’intérêts.
Au plan politique, la vente des biens du clergé est une très bonne affaire. Ceux
qui vont se porter acquéreurs, ce sont les riches cad les bourgeois, les paysans
aisés (n’ont aucune envie d’une confiscation dc ont tout interet au niveau
régime). La constituant va susciter un mouvement de fidélité politique (en
décidant de la vente des biens des clergés) à son profit.
En votant la constitution civil du clergé les constituants pensent faire œuvre utile
en réorganisant l’église nationale le pb c ke cette constitution civile du clergé
contient des dispositions qui sont inacceptable pour les clerc d’abord parce
quelle touche a des éléments d’ordre spirituel ensuite par ce qu’elle ne tienne
pas compte du ???.
Malgré de tel mesure le pape ne réagit pas tout de suite mais dés l’été 1790 une
grande partie du clergé français proteste. Ainsi le 17 novembre 1790 l’assemblé
ordonne pour répondre à cet révolte que tous les prêtres doivent prêter serment à
ce que l’on va appelé le serment civique par lequel il jure soumission a la
constitution civile du clergé. Seul 7 prélats sur les 160 évêques et archevêque et
la moitié des prêtres obéissent. Lorsque Pie VI condamne enfin la constitution
civile du clergé en mars 1791 soit plus de 8 mois après.
La rupture est consommée entre le clergé français qui a prêté serment et le clergé
qui n’a pas prêté. On oppose dans ce schisme, le clergé jureur ou clergé
constitutionnel, au clergé réfractaire.
A/ Le roi suspendu
le 25 juin 1791 La famille royale est arrêté alors qu’elle s’enfuie. Le roi est
ramené a Paris, l’assemblé décrète la suspension du roi, elle le prive de
l’exercice du pouvoir exécutif. Le peuple et le roi sont en conflit. Dans
l’immédiat l’assemblé craint d’être débordé par le mouvement populaire
démocratique. Elle a peur également d’être débordé par l’intervention militaire
des souverains étrangers qui voit d’un mauvais œil ce qui arrive à Louis XVI.
C’est a ce moment la que commence à apparaître l’idée de république. L’onde de
choc provoqué par la chute du roi provoque une césure dans le front
révolutionnaire, il existe des divergences de vues entre les révolutionnaires
modérés et les avancés, certains désirent la république et la mort de louis XVI
d’autres veulent conserver Louis XVI.
En juillet 1791, le club des jacobins connaît une scission, ce club fondé en
1789 par des libéraux réunissait des patriotes aisés. Et bien ce club se vide des ¾
de ses membres qu’ils jugent trop timoré. Les ¾ vont fonder une structure
politique concurrente, le club des feuillants. Il devient le centre de ralliement de
l’aile la plus modéré, royaliste et constitutionnel. Désormais deux clubs vont
s’opposés le clubs démocrate, plus à gauche, qui est le club des jacobins
nouvelle formule qui va abrité Robespierre ; et le club des cordeliers avec Marat
et Danton.
Première faiblesse d’abord le droit de vote est restreint aux citoyens les
plus riches, cela veut dire que 3 millions d’électeurs sont écarté des
urnes, soit 3 millions de mécontent.
La seconde Les différents pouvoirs sont constitutionnellement
séparés, il n’y a aucun travail conjoint possible entre l’exécutif et le
législatif. Les ministres ont ainsi a peine le droit de venir, et ne peuvent
parlé que sous certaines conditions. Tous les éléments de blocage sont
réunis. On parlera alors de la confrontation de deux méfiances.
Louis XVI ne peut faire autrement que d’accepter la constitution le 14 sept
1791. Aussitôt l’assemblé lui restitue l’exercice du pouvoir exécutif. Pour les
plus modéré, les feuillants, la révolution est terminée.
B/ Le roi déchu
Les constituants se séparent le 30 sept 1791, des élections vont avoir lieu pour
les remplacé. Sur une proposition Robespierre il décide qu’aucun d’entre eux ne
siègera dans la future assemblé, ceci n’est pas bon pour la continuité du pouvoir.
L’assemblée législative prend ses fonctions pour deux ans, elle se compose de
745 députés. Qu’elle est la répartition de cet assemblée ?
A droite siège 364 députés tous inscrits au club des feuillants, ils sont
favorables à la monarchie constitutionnelle, comme le modèle anglais. Parmi
eux figure Lafayette, Duport, ou encore Barnave.
A gauche 136 députés issu du club des jacobins on les appellent les brissotin,
du nom de leur porte parole, Brissot (ce sont les futurs girondins).Il sont
admirateur de Rousseau et sont épris de liberté et d’égalité mais il se méfie
autant de l’agitation populaire que de la duplicité royale.
Au centre une masse de 345 députés qu’on appelle les Indépendants ou les
Impartiaux, ils sont indécis mais indispensable pour dégagés une majorité, il
s’allie d’abord aux feuillants puis aux brissotins ou jacobins.
Mais l’expression des urnes n’a pas calmé le besoin populaire de s’exprimé et
cela va mal car la conjoncture générale est mauvaise, la vie augmente, ce que
l’on appelle le petit peuple ne se sent pas représenté ni par les feuillants ni par
les jacobins. Il vont alors décidé de se faire entendre dans la rue, ainsi des
assemblées libre et spontanée se forme pour que chacun puisse s’exprimé.
Ainsi dans les quartiers populaires se créer le mouvement des sans culottes. C un
mouvement décalé qui agite ses idées sans limite autre que la fatigue. Il apparaît
au printemps 1792, il recrute dans le petit peuple des artisans, des boutiquiers,
ou des petits patrons. Ce mouvement va être l’animateur des grandes émeutes
des années 1792 et 1793 qui ont décidé du sort politique de la France.
2° La fin de la monarchie
En novembre 1791 Louis XVI s’entoure de ministre soutenu par les feuillants.
Ces ministres désirent poursuivre une politique étrangère pacifique. En effet les
souverains extérieurs peuvent aidé Louis XVI a assouvir son pouvoir. Léopold II
et le roi de Prusse rédigent une déclaration commune par laquelle ils appellent
tous les monarques d’Europe à rétablir l’autorité de Louis XI. Dans cette affaire
le roi d’Angleterre est hostile à toute intervention, il existe un risk de guerre
mais il est théorique.
En France certains souhaitent cette guerre, - d’abord le roi car il pense qu’une
intervention étrangère aura raison de l’armé française et lui permettra de
reprendre le pouvoir. - La gauche jacobine souhaite également la guerre car elle
pense qu’un conflit forcera le roi à se démasquer. - Robespierre à l’extrême
gauche est la seul à émettre des réserves, son raisonnement est le suivant, si la
guerre est perdue s’en est fini de la révolution, en revanche si la guerre est gagné
il y aura un risque de dictature porté par le général vainqueur. Sans le savoir
Robespierre prédit ce qui va ce passé avec Napoléon Bonaparte.
Entre le 17 juin 1789 et le 20 sept 1792, la France vit sous un nv régime dont la
forme politique est la monarchie.
Le décret du 4 août 1789 sur l’abolition des privilèges et des droits féodaux, La
DDHC du 26 août 1789, et la constitution du 3 sept 91 font de
l’individualisme la clef de voûte du nouveau régime
Dès les premiers mots de la DDHC, il apparaît que l’homme serait un être
naturellement bon. Dans cette optique il est logique de déclarer les droits
naturels de l’homme inaliénable, imprescriptible et sacré de l’homme. Ces
droits sont antérieurs et supérieures à la société, cela veut dire que c à la société
de les respecter, et non pas à l’homme de les négociés. Ce postulat individualiste
prend position sur le but de la société humaine, le but de toute association
politique est la conservation des droits imprescriptibles de l’homme, autrement
dit le bonheur humain. Le nouveau régime rejette tout ce qui ce faisait avant ou
l’homme seul n’était rien, il devait faire partie d’un corps ou d’un ordre. Dans
ces conditions tout groupement, toute structure qui prétendrait s’intercaler dans
les relations entre citoyen porterait atteinte aux principes individuels. Cette
approche va avoir des impacts économiques
1) le droit de propriété
Dans l’article 2 de la DDHC sont cité dans l’ordre : liberté, propriété, sûreté,
et résistance à l’oppression. Ce positionnement de la propriété traduit une
nouvelle manifestation des conceptions individualiste du texte. Alors non
seulement la propriété est élevée aux rend de droits naturel, mais la déclaration
revient sur la question dans l’article 17 qui en fait un droit inviolable et sacré.
On retrouve la conception bourgeoise.
2) La liberté du travail
A/ Le refus de l’arbitraire
1- en matière pénal
La loi doit être égal pour tous, soit qu’elle protège soit qu’elle punisse,
formule tirée de l’article 6 de la DDHC, c le contre pied des régimes de
l’ancien régime en matière pénal. Il va falloir garantir les citoyens contre
l’arbitraire, arrestation, condamnation. C le sens de l’article 7. Nul homme ne
peut être accusé ou détenu que dans les cas déterminé par la loi, c'est à dire non
rétroactivité de la loi. Second principe de l’article 7 c le principe de la
présomption d’innocence, c'est à dire que ce n’est pas à l’accusé de prouvé son
innocence mais l’inverse. Il y a l’idée que le citoyen qui obéit aux lois et ne nuit
pas à autrui à droit à la tranquillité, la sûreté. La loi n’a le droit de défendre que
les actions nuisibles à la société.
2- En matière fiscale
1) la liberté d’opinion
2° La liberté de conscience.
1) la souveraineté nationale
1/ La simplification administrative.
L’assemblée constituante réalise l’une des réformes des plus vivement souhaité,
c l’abolition de la multitude de circonscription que l’ancien régime n’a jamais
réussi a simplifié. En 1789 on fait table rase du passé et toute l’organisation
administrative est reconstruite a partir d’une nouvelle circonscription territoriale
nouvelle, uniforme, c le département.
Avec ce nouveau découpage tous les particularismes locaux sont effacés car la
nouvelle structure administrative est appliquée à tout le territoire national. Cette
uniformisation est accueillie avec enthousiasme dans les provinces, enfin de la
simplicité et de la clarté. En plus les constituants généralisent le principe électif
pour la désignation de tous les représentants de l’autorité publique, cela signifie
que seront élu les hommes placés à la tête des collectivités publiques, mais ce
principe va se vérifier aussi pour les fonctionnaires des administrations locales
qui sont eux aussi élus. Cela se vérifie aussi pour les juges, les évêques et curés
(constitution civile du clergé)
Pour les hommes de 1789 qui ont fait la révolution (bourgeois, homme d’affaire)
la gestion des affaires publiques supposent à la fois une solide instruction et
une aisance matérielle garantie de l’indépendance morale. Pour eux le peuple
est envieux et ignorant, il est porté aux excès et constituent une proie facile pour
les extrêmistes qu’il soit démagogue ou réactionnaire. Malgré la position de
certaines personnes comme Robespierre seul des personnes aisées peuvent
participer aux élections publiques.
Ainsi en 1789 les citoyens sont répartis en 4 catégories, on distingue d’abord les
citoyens passifs, ils sont privée du droit de vote et écarté de la vie publique. Ce
sont ceux qui ne paient pas l’impôt requis pour être citoyen actif, ainsi que tous
les domestiques, car ils sont jugés trop dépendants de leurs maîtres. Au total cela
représent environ 3 millions de personnes.
Les citoyens actifs, ce sont ceux qui paient l’impôt direct pour une valeur au
moins égal à trois francs or, environ. Mais en plus de cela il faut être un homme
et avoir au moins 25 ans. Ces citoyens actifs se réunissent en assemblée primaire
pour élire d’une part les municipalités, et d’autre part pour élire les électeurs,
troisième catégorie de citoyen.
Les électeurs sont 50 000 au niveau national, ils sont élus par les citoyens actifs
parmi ceux qui paient l’impôt direct de 10 francs or. Les électeurs se réunissent
en assemblée électorale du département pour élire l’évêque, les curés, les juges,
les administrateurs du département et du district et enfin les députés.
Pour être député il faut être éligible pour cela ils doivent être propriétaire foncier
et payer un impôt direct au moins égal à 5O francs or.
La convention est une assemblée dotée de tous les pouvoirs, dès le départ sa
situation est très fragile, d’abord la révolution reste menacé par la guerre de
coalition européenne. A l’intérieur la révolution est menacé par les forces contre
révolutionnaires où se mêlent les royalistes et les catholiques. Mais le régime
républicain est surtout fragile parce qu’il résulte d’un coup de force, on peut
considérer que le régime de la première république est viciée sur ses bases, la
convention va en effet connaître une série de tention interne, de prises de
pouvoir illégal qui vont orienter la convention dans des directions très
différentes. Parfois la convention penche vers des excès ultra révolutionnaire,
d’autres fois elle sera menacé par la restauration monarchique. La république est
en plein zigzag, en 1795 la convention laisse la place au directoire par un
nouveau coup de force en 1795 contre les royaliste destiné à sauvé la république,
le directoire va duré 4 ans , 1795 1799 c l’occasion pour le général Bonaparte
de montrer ses talents pour s’emparer du pouvoir, ce sera le coup d’état du 18
brumaire an 8, soit le 9 novembre 1799.
La vie politique de la convention est animée par trois forces principales dont la
domination épisodique donnera à l’assemblée son évolution historique.
D’une part les fameux brissotin qui sont l’ancienne gauche de l’assemblée
législative, rejeté sur la droite par à coup, se font désormais appelé les girondins,
ce sera la droite de la convention.
A l’autre bout les Montagnards, car il siège sur les bancs les plus élevés.
Au milieu une masse de député indécis que l’on appelle le Centre ou la Plaine,
ou encore le marais. Qui soutient d’abord les girondins, puis la plaine soutien les
montagnard et pour finir ce marais va dominer tout seul la période de la
convention
A/ La composition de la convention
Il faut comprendre que les élus à la convention ne seront séparés ni par des
oppositions sociales, ni par des oppositions doctrinales. Tous sont des
révolutionnaires convaincus issus du même milieu bourgeois, sur le plan social
même milieu, sur le plan doctrinal tous des révolutionnaires.
Les Montagnards s’appuient eux sur le mouvement parisien, toutes les grandes
figures de la montagne sont des élus de Paris, Robespierre, Danton, Marat,
Camille Desmoulins et même le Duc d’Orléans qui est le chef de la branche
cadette des Bourbons qui se fait élire sous le pseudonyme de Phillipe-Egalité.
Ces Montagnards trouve l’unité dans le partage de conviction commune, ils
assument et acceptent la logique révolutionnaire avec ces excès, pour eux pour
que la révolution triomphe il faudra peut être recourir à l’illégalité voir à la
dictature. Ensuite ils sont partisans du poids déterminant de Paris dans la
conduite de la révolution. Ainsi les 24 députés que paris envoie à la convention
sont tous Montagnard. Les Montagnard sont d’avantage propre du petit peuple,
Ils sont près à prendre des mesures économiques autoritaires inspiré par un
esprit égalitaire.
Les Montagnards veulent la mort de Louis XVI, car pour eux elle est nécessaire,
en effet c’est un symbole nécessaire pour fondé directement la république. A une
très faible majorité la convention vote la mort de Louis XVI le 19 janvier 1793
et sera exécuté le 21.
Les girondins n’ont pas fait bloc, ils se sont divisé, certains comme Condorcet
on refusé de voté la mort du roi préférant la réclusion, d’autres on voté la mort
avec sursis, d’autres la mort pur et simple. Tous les Montagnards ont voté la
mort du roi y compris son neveu Phillipe-Egalité.
Cette gironde n’a pas été capable de s’accorder sur un sujet aussi grave, mais
surtout ils vont désormais encourir le reproche terrible d’avoir essayer de sauver
le roi.
Ajouté aux défaites militaires, cet épisode achève de discréditer les girondins. Ils
ne vont pas tarder à perdre la majorité à la convention.
Dernière mesure autoritaire : est décrété le blocage des prix des grains et des
farines.
L’assemblée est toujours la mais purger des girondins, il ne reste plus que la
Plaine et les Montagnards qui auront désormais la majorité à la convention avec
l’appui de la Plaine.
La constitution de 1793 a été écrite dans une période très troublé tout en ayant
vocation à régir une situation politique normale. C’est une constitution écrite par
un Montagnard. Elle est voté le 4 juin et ratifié en Juillet par référendum à une
grande majorité (2M/ 11 000). C’est une constitution plus démocratique que
celle de 91, la volonté de se rapprocher du peuple se retrouve dans le
vocabulaire utilisé, en effet le point de départ est « la souveraineté du peuple » et
non de la nation, notion trop abstraite. La souveraineté du peuple s’exprime
d’abord dans le SU des mâles de 21 ans ou plus. Il n’empêche que le suffrage
n’est plus censitaire et non seulement le suffrage n’est plus censitaire mais en
plus de cela il est direct, c'est à dire qu’il désigne sans intermédiaire les députés
pour un 1 an. Les citoyens dispose aussi du droit de pétition, et du droit à
l’insurrection lorsque le gouvernement viole les droits du peuple. Le pouvoir
législatif repose sur une assemblée unique dont les décisions peuvent être
soumise à une ratification populaire par la voie du référendum législatif.
Autrement dit le peuple souverain peut à la fois désigné ses représentants et
contrôler à chaque instant son action. Le pouvoir législatif est donc subordonner
au peuple, second élément, le pouvoir exécutif est subalterne et prend la forme
d’un conseil de 24 membres. Ce texte montagnard ne l’appliqueront pas car les
si principes démocratiques se mettent en place adieu les Montagnards.
B/ La dictature Montagnarde.
2/ La domination de Robespierre
3/ La chute de Robespierre
Le pouvoir exécutif est confié à trois consuls nommés par le sénat pour 10 ans et
rééligible. Le problème c que les trois premiers consuls (Bonaparte,
Cambacérès, et Lebrun) sont nommé par la constitution. En fait l’essentiel du
pouvoir est confié entre les mains du premier consul, c lui qui nomme les
ministres, les fonctionnaires, les membres du conseil d’état. Il nomme aussi les
magistrats à l’exception des juges de paix élu pour trois ans dans les cantons, à
l’exception aussi des juges du Tribunal de cassation qui sont nommé à vie par le
sénat. De plus le premier consul à l’initiative des lois et c lui qui les
promulguent, il a en outre le pouvoir de faire des règlements pour assurer
l’application des lois. Sur le plan symbolique Napoléon s’installe aux Tuileries,
ancienne résidence royale. Au final Bonaparte est un souverain qui cache encore
son nom. Il conçoit vraiment son rôle comme un protecteur du peuple français.
Il observe que ce peuple reste marqué par des siècles de monarchie. Au fond la
vision des choses de Bonaparte est simple pour faire respecter les lois qui sont la
garantie des libertés conquises à la révolution il faut un homme fort et
incontesté. Pour aller au bout de cette logique des institutions sur mesure ne
suffisent pas.
Le corps législatif sur trois cents membres, 277 proviennent des assemblées
révolutionnaires.
Il y a tout de même a tout ce haut personnel politique qui trouve son unité dans
la docilité qu’il fait preuve à l’égard du premier consul. Certains ne vont pas
supporter le pouvoir personnel de Bonaparte, ainsi le ministre Carnot
républicain sincère finira par démissionner, il ne supporte pas la dérive
Bonapartiste.
Bonaparte fait liquider les jacobins, pour cela il exagère la menace jacobine.
Pour préparer l’avenir il ordonne en 1800 quelques exécutions de jacobins pour
valeur d’exemple. En réalité rien ne prouve que les quelques meneurs mis hors
d’état de nuire serait vraiment passer à l’acte. Mais sa fermeté va inviter les
républicains fervent à se tenir tranquille. A droite on s’agite avec les royaliste
qui sont très actif, le comte de provence va donner de la voix, lui qui c t
proclamer louis XVIII qui était frère de Louis XVI. Il vit son exil en Russie et
après le coup d’état de Brumaire il écrit à Bonaparte en lui proposant d’être
l’homme de la restauration dans la perspective d’une restauration. Bonaparte
oppose un refus ferme et sec. Seulement le comte de Provence. Le premier
consul n’a pas tres bien jouer l’affaire car il comprend 5 ans apres tout le monde
que Bonaparte sera un obstacle a la restauration monarchique. Les royaliste de
Paris aussi le comprennent.
Vexé, certains royalistes songent à assassiner Bonaparte. Ils organisent un
attentat à la bombe le 24 décembre 1800 sur le passage du cortège ou se trouve
Bonaparte, il en sort indemne mais l’explosion fait néanmoins 22 morts et le
double de blessé.
La répression est exemplaire, une centaine de royaliste sont arrêté et les auteurs
de l’attentat guillotinés. Bonaparte en profite pour déposer un projet de loi
l’autorisant à créer des tribunaux criminels spéciaux. Ces tribunaux jugent sans
jury populaire, sans appels, et qui peuvent prononcer la peine de mort. Le projet
est vivement critiqué mais il est voté de justesse. Avec cela il veut mater ses
ennemis politiques et faire face aux émeutes populaires éventuelles, émeutes
possibles à cause des mauvaises récoltes. Par ces mesures radicales Bonaparte
apparaît comme un homme d’ordre aux yeux des possédants. Il est un rempart
contre les royalistes réactionnaires mais aussi contre les jacobins démocrate
mais encore contre le peuple. Cette position de rempart renforce le pouvoir de
Bonaparte.
1/ Le consulat viager.
Le résultat est sans appels trois millions de oui 8 000 non. En août 1802 le sénat
proclame officiellement Bonaparte consul à vie. Le bonapartisme bénéficie d’un
large appui populaire. Le bonapartisme est un courant national autoritaire et
plébiscitaire chargé de garantir les acquis de la révolution.
Elle est adoptée par un senatus consulte du 4 août 1802, soit le 16 thermidor an
10. Un senatus consulte est une décision du sénat prise sans le concours des
autres assemblées. Cette new constitution prévoit que le premier consul à le
pouvoir de désigner son successeur, ce qui annonce le retour de l’hérédité du
pouvoir.
Seconde disposition, le deuxième et troisième consul sont nommé à vie par le
sénat sur présentation du premier consul.
Bonaparte se rapproche d’un souverain, il reçoit le droit de grâce ou encore le
droit de conclure des traités internationaux. Les pouvoirs du sénat sont très
étendu, le sénat peut désormais régler par senatus consulte organique : « tout ce
qui n’est pas prévu par la constitution et qui est nécessaire à sa marche ». C le
premier consul qui a l’initiative des senatus consulte et c lui qui préside le sénat.
La constitution de l’an 10 supprime les listes de confiance de l’an VII, elle va
remplacer ces listes par un système électoral censitaire qui survivra jusqu'en
1848. L’idée est de faire reposer sur le scrutin sur des collèges électoraux réduit
tout entier dévouer au gouvernement. Dès la fin de l’année 1802 l’évolution du
régime apparaît clairement, en particulier la date anniversaire de Napoléon le 15
août est célébré comme une fête nationale. En 1803 l’effigie du premier consul
est frappé sur les pièces de monnaie, c'est à dire que même s’il n’en a pas le titre
Napoléon est un roi issu de la révolution et l’un de ces grands chantiers sera le
renforcement de l’état.
§ 2 Le renforcement de l’état.
A/ La centralisation étatique
Elles datent de l’année 1800. Election des juges par le premier consul, le corps
judiciaire est déclaré inamovible, et en même temps il est fonctionnarisé,
traitement nomination et avancement sont fait par l’état.
Seconde réforme majeure, en 1800 est reconstitué le ministère publique, c celui
qui accuse et représente la société, il nomme les procureurs. C le renforcement
de l’autorité de l’état.
La grande idée de la réforme est de calqué la hiérarchie judiciaire sur la
géographie administrative. En matière civile sont ainsi instituer un juge de paix
par canton, un tribunal de première instance par arrondissement et 29 tribunaux
d’appels dont le ressort englobent. En matière pénale la justice de paix se
transforme en tribunal de simple police.
Les tribunaux de première instance ainsi qu’en seconde recoivent compétence en
correctionnelle.
Au sommet de la pyramide judiciaire on trouve le tribunal de cassation chargé
de faire respecter une application uniforme de la loi par les différentes
juridictions. Il est présidé par Tronchet.
1/ Le Concordat de 1801.
Il semble que l’on puisse isoler la période 1814-1848 parce que celle-ci forme
un ensemble très nettement caractériser , dans le domaine politique intérieur tout
d’abord la période est marquée par la monarchie censitaire. Une monarchie qui
consacre la domination des notables fortunés. Dans le domaine politique
internationale entre 1814 et 1848 la France se trouve isolé en Europe, elle va
subir pendant ces années là les conséquences diplomatiques de son passé
révolutionnaire. Cette période est marquée par la première grande dépression
économique du XIXème siècle. Arret en 1848 car la vie politique est marquée
par une réforme d’une très grande ampleur. C’est l’instauration du suffrage
universel. C’est un élément qui va changer la politique en France car il permet
l’arriver dans les élections des masses, ouvrières, paysannes, provinciaux…. Ils
vont changer le pouvoir car les notables parisiens n’auront plus la capacité de la
vie politique. L’instauration du SU va donner son unité à la période qui suit.
1/ Au plan politique
Ainsi après l’entrée des alliés à Paris le 31 mars 1814 le sénat impérial qui
a été réuni par Tallérand, proclame la déchéance de l’empereur. Le 6 Avril 1814
le sénat au nom du peuple français appel au trône Louis XVIII avec le titre très
symbolique de Roi des Français. En effet Louis XVIII n’est pas roi de France, ce
n’est pas un monarque de droit divin, il n’est pas chef de la nation mais de la
population. La seule condition exigée est qu’il prête serment sur la constitution.
Louis XVIII ne répond pas, près d’un an plus tard le 2 mai 1814 le comte de
Provence lance une déclaration c la Déclaration Saint Ouem. Un texte dans
lequel il affirme être rappelé par l’amour de son peuple au trône de ses pères. La
formule est volontairement très subtil car elle entend signifier le rejet du
principe de la souveraineté national, l’un des plus grands acquis de la révolution.
Et dans le même temps il réaffirme le principe de la monarchie héréditaire de
droit divin. Autrement dit Louis XVIII veut montrer qui l’est roi par succession
dynastique, par droit personnel et inaliénable et non par la volonté du peuple ou
du sénat impérial. On lui propose d’être roi des français il reprend le titre de Roi
de France et de Navarre, comme Louis XVIII lorsqu’il a quitté le pouvoir. Louis
XVI croît rétablir une monarchie absolue détentrice et source unique de tous les
pouvoirs. Ce n’est pas du tout ce que les français attendent. Le problème c que
Louis XVIII tombe aussitôt dans l’ambiguïté, il fait l’erreur politique profonde.
En effet il annonce son intention d’adopter une constitution, et une constitution
qui introduirai le Bicamérisme, qui garantirai les libertés individuelles et qui
rendrai irrévocable la vente des biens du clergé, c’est illogique avec a monarchie
de droit divin.
Le 30 mai 1814 les alliés sont satisfaits, ils signent le traité de Paris. Ce
traité ramène la France à ses frontières de 1792, mais elle n’est soumise ni au
paiement d’une indemnité de guerre, ni à une occupation militaire. Dès les
premières semaines la restauration monarchie est ambigu le roi Louis XVIII
s’auto proclame monarque absolu, mais il s’engage dans le même temps à
prendre une constitution qui bornerai son pouvoir. Cette ambiguïté va se
retrouver dans la charte constitutionnelle du 4 juin 1814.
2/ Au plan juridique
Parler d’une charte c revenir au Moyen – Âge, époque où le roi octroyé des
franchises et des libertés. Une nouvelle fois Louis XVIII rejette la souveraineté
nationale en réaffirmant le principe de la souveraineté royale dynastique. Au cas
où on aurait un doute, la Charte est daté de la 19 ème année du règne, c'est à dire
que Louis XVIII considère qu’il règne en fait depuis 1795. C’est une fiction
symboliquement très forte pour lui rien ne s’est passé. De manière symbolique
le drapeau tricolore est remplacé par le drapeau blanc, aux couleurs de la
monarchie traditionnelle. La Charte révèle une totale intransigeance juridique en
apparence la Charte rétablit la monarchie absolue. Le roi concentre sur sa
personne la totalité des pouvoirs, il nomme et révoque librement les ministres
qui ne sont pas responsables politiquement devant les chambres, cela veut dire
que cette Charte établit un régime représentatif, elle n’établit pas un régime
parlementaire, parce que les ministres ne sont pas responsables devant les
chambres. En revanche les lois et les impôts doivent être voté par deux
chambres. D’abord ce que l’on va appeler la chambre des pairs dont les
membres sont nommés à vie par le roi et de manière héréditaire. C la chambre
haute, la chambre aristocratique. A coter d’elle la chambre des députés, élu pour
5 ans au suffrage censitaire et renouvelable par cinquième tous les ans. Pour être
électeur il faut payer trois cents francs de contribution directe, pour être éligible
il faut payer 1000 francs de contribution directe. On considère que les électeurs
sont environ 100 000, alors que 15 000 personnes pouvait être éligible. Pour le
reste la Charte conserve en bloc tous les acquis et toutes les réalisations de la
révolution et de l’empire, l’égalité civile et fiscal, l’égal accès aux emplois
publiques, la liberté de conscience et de culte, l’inviolabilité de la propriété, le
code civil, la légion d’honneur. Cela veut dire intransigeance de façade,
conservation des acquis sur le fond, cette ambiguïté juridique de la restauration
est une démarche profondément contestée.
Louis XVIII est un homme marqué par les épreuves de la vie à l’époque il est
veuf, n’a pas d’enfant et n’est pas remarié. Comme son frère Louis XVI il c’est
enfui en 1791, il a connu l’exil, en Italie, et en Belgique. C’est une épreuve qui a
fait évoluer un caractère au départ jaloux, égoïste, et sans doute excessif. En
1814 il a 60ans, c très vieux pour l’époque. Il a en plus un physique qui ne le
rend pas dynamique. Louis XVIII est usé il n’a pas la force de lutter, il est
devenu fondamentalement un modéré, et ceux qu’il souhaite, c l’apaisement, il
n’est pas dans une démarche de guerrier. « Je ne veux pas être le roi de deux
peuples ». Mais son entourage n’a pas la même vision de la situation. Les
royalistes sont rentrées de l’émigration, ils ont une rancune tenace, voir pour
certain un esprit de vengeance. Il faut comprendre que ces royalistes, sont
prisonniers de leurs mentalités, ils ont du mal à comprendre que l’époque a
changé et que restauré une monarchie type ancien régime est tout simplement
impossible. Ces royalistes qui gravitent dans l’entourage sont très déçus par la
charte de 1814. Il y a des frustrations dans l’entourage et du roi, et cet état
d’esprit est partagé également par certains prêtres. A l’occasion de la messe il
n’est pas rare de voir des prêtres réclamés la restitution des biens du clergé. Les
catholiques s’en prennent en protestant en particulier dans le Languedoc.
L’opinion publique est irritée du zèle clérical des préfets, ils en rajoutent, pour
beaucoup de personne c quelque chose de chocant, les bourgeois s’inquiètent
des menaces des nobles, qui veulent restaurer les droits féodaux, la dîme. Des
préfets zélés, des nobles qui se répandent sur la restauration des droits féodaux,
des bourgeois quoi sont inquiets. La France ce n’est pas Paris, ce n’est pas le
reflet du ressenti de la population, en France une sourde hostilité montre que les
nobles et les prêtres qui rappellent la période révolutionnaire. Ils ne veulent pas
revoir leurs vieux fantômes. Cela va profiter à un homme Napoléon Bonaparte,
il va tenter son come back. Un grand retour à l’occasion d’un moment célèbre
l’épisode des Cents - Jours.
Il en exil sur l’île d’Elbe, il s’en évade, il rejoint Antibes, et entreprend une
marche triomphale qui le ramène à Paris le 20 mars 1815. Sur tous le parcours
Napoléon est acclamé y compris par l’armé que le Roi avait envoyé pour
l’arrêter. Les foules ne voient pas en lui le despote sanguinaire, elles voient le
général républicain qui va faire rempart à cette horde haïe des prêtres, des
nobles, et des rois. De retour a Paris il fait publier un acte additionnel aux
constitutions de l’empire, il tente instaurer un empire libéral une sorte de copie
finalement du régime instauré par la Charte de 1814. Deux hommes acceptent de
soutenir cela, Carnot et Lafayette. Un plébiscite est aussitôt organiser. En
comparaison des expériences précédents il est décevant, certes le oui est
largement majoritaire 1 000 000 de oui contre 5 000 non mais énormément
d’abstention.
Au plan interne les cents jours ont abouti a de graves excès intérieur
1/ « La Chambre introuvable »
Louis XVIII est rentré à Paris et au moins d’août 1815 ont lieu des élections
législatives dans une atmosphère de revanche royaliste. Sur 400 députés élus
350 affiche un royalisme sans nuance, 4 ou 5 ont de la sympathie pour les idées
de la révolution les autres sont des ultra royaliste. La Chambre introuvable
marque une rupture dans la vie politique car de 1789 a 1815 la France avait été
gouverné par un personnel politique globalement composé des mêmes homes.
En 1815 on assiste à un profond renouvellement car pour la plupart les élus sont
des hommes jeunes et nouveau et dès septembre la Chambre laisse libre cours à
ces passions ultra royaliste. Louis XVIII doit renvoyer des ministres, il renvoie
Fouché, il doit renvoyer Tallérand. Il prend le duc de Richelieu. Louis XVIII est
dépassé les députés, c la terreur blanche.
2/ La terreur blanche
Dès la défaite de Waterloo une terreur royaliste populaire et spontanée sévit dans
le midi de la France, des royalistes s’empennent aux protestants et aux jacobins.
A Avignon le général Brune qui est devenu maréchal est massacré en tant
qu’ancien Jacobin. Un peu partout les anciens fonctionnaires, et les acquéreurs
des biens nationaux sont molestés, c’est un mouvement populaire qui va devenir
une terreur légale sur pression de la Chambre introuvable, en effet la Chambre
va voter une série de loi terroriste. D’abord la célèbre loi sur les écrits séditieux.
Elle établit la censure, une censure impitoyable sur la presse. Une loi aussi dites
de sûreté général qui autorise la détention sans jugement, en matière judiciaire
sont créer les cours prévôtales, elles sont des tribunaux spéciaux qui juge
sommairement et sans appel. La seule chose c que les arrêts de ces cours ne
peuvent même pas faire l’objet d’une grâce royale. La Chambre veut aller plus
loin et souhaite obtenir la négociation d’un nouveau concordat. Elle souhaite
aussi obtenir l’annulation de la vente des biens du clergé. Le gouvernement est
moins extrémiste que la Chambre il ne cède que sur un point, le divorce est
abolit en 1816. En septembre 1816 Louis XVIII est excédé, il est ulcéré par les
revendications extrémistes de la Chambre et prononce sa dissolution.
Seconde grande loi d’apaisement, une loi de 1818, c la loi Gouvion Saint-Cyr,
c’est une loi militaire, en effet la Charte de 1814 avait aboli l’égalité des
citoyens devant le service militaire. Désormais l’armé se recrute sur la base du
seul volontariat. La loi de Gouvion rétablit la conscription mais comme moyen
de complément des engagements volontaire. La loi prévoit un système de tirage
au sort avec faculté de remplacement, la loi prévoit en effet que les jeunes gens
fortunés d’éviter le service militaire en payant un remplaçant. La loi Gouvion
Saint-Cyr satisfait les notables.
La loi sur la presse de 1819 enlève la censure établit par la terreur blanche. Afin
de pouvoir en cas de délit de presse inculpé le responsable du journal, et bien la
loi soumet les éditeurs de tous journaux au dépôt d’une caution de 10 000
francs. Présenter comme une garantie pénale, cette caution est un barrage
destiné a éviter l’éclosion d’une presse à bon marché. Les journaux sont donc
dirigé par des notables et lus par des notables.
Les deux lois précédentes ont bien marché, celle là un peu moins. Les journaux
à l’époque seront acheter par les cafés qui les mettent à la disposition de leurs
clients. Le rôle de la presse dans la formation de l’opinion et donc de l’éducation
politique du pays, par le biais des cafés qui vont avoir un rôle crucial. La presse
est beaucoup plus d’opinion que d’information. A droite l’organe officiel du
gouvernement s’appelle le Moniteur mais les conservateurs lise aussi le Journal
des Débats, et la Gazette de France. La gauche a aussi ses journaux, elle a du
d’abord le Censeur, fondé par d’illustre économiste libéraux favorable à l’essor
de la grande industrie. En 1817 Benjamin Constant fonde le Mercure. Mais le
journal de gauche le plus lu et le Constitutionnel. Tous ces supports de l’opinion
vont s’inscrire dans le cadre de la vie parlementaire de l’époque.
La gauche libérale qui apparaît en 1817 avec 25 députés, ils sont 90 en 1819.
C’est une coalition hétéroclite qui réunit dans l’opposition un certain nombre
d’hostilité. Dans la gauche libérale on rejette les Bourbons, taxé de pactiser avec
l’étranger, mais aussi l’Eglise que l’on accuse d’être affilié aux bourbons. A
l’époque la gauche libérale est patriote elle est rattaché aux valeurs de la patrie,
elle est rationaliste, elle est héritière des lumières. Deux grandes figures
l’incarne, Lafayette qui est député et puis Benjamin Constant qui est devenu
journaliste et qui est très influent. On trouve aussi dans les soutiens des hommes
d’affaires richissimes comme Jacques Laffitte, le plus puissant banquier de
France ; ou Casimir Perrier.
Les relations entre l’exécutif et le législatif sont réguler par les rîtes de la vie
parlementaire. A l’époque sous la restauration, entre 1816 et 1820, la vie
parlementaire est influencé par le modèle anglais. On retrouve certaines
expressions emprunter aux britannique, la session annuel, s’ouvre par le discours
du trône où le premier ministre expose les lignes générales de la politique du
gouvernement. La chambre des députés y répond par un vote, appelé une adresse
au roi, c'est à dire c’est un vote général de tous les députés par lesquels les
députés approuve ou récuse la politique du gouvernement. Même s’il ny a pas de
représentation parlementaire au sens moderne du terme, il n’empêche que la
chambre des députés vote les lois et le budget après une procédure qui annonce
le fonctionnement parlementaire moderne. Les projets de loi ministériels sont
étudiés par les bureaux de la chambre comme aujourd’hui. Ces bureaux
désignent des rapporteurs qui doivent intervenir au nom de leur collègue en
séance plénière, c'est à dire que tout le monde est là. En séance la discussion est
libre pour chaque député et sans limite de temps, et enfin l’assemblé discute et
vote. Il n’y a pas de responsabilité politique du gouvernement, mais il existe
néanmoins une première forme de contrôle parlementaire, quelle est la forme de
ce premier contrôle parlementaire de l’activité gouvernementale ? Ceux sont les
« questions » et les « interpellations ». Cela complète ce dispositif qui montre la
volonté d’apaisement de Louis XVIII, il donne quelques outils au député pour
entrer en discussion avec le gouvernement. Après la volonté d’appaisement de
Louis XVIII…..
B/ La réaction ultra royaliste de Charles X 1820 – 1830
1/ La réaction politique
Louis XVIII n’a jamais eu d’enfant, il n’a donc pas d’héritier, celui qui hérite et
le comte d’Artois, celui-ci a eu deux fils, le duc d’Angoulême, et le Duc de
Berry. Lui non plus n’a pas d’enfant toute l’avenir de la ligné repose sur les
épaules du Duc de Berry, mais en février 1820 un fanatique poignarde le Duc de
Berry dans l’espoir d’éteindre la dynastie des Bourbons. Ce crime fut d’abord
inutile parce que 7 mois après la mort de son mari la duchesse de Berry
accouche d’un fils, qui se prénommera Henry, il sera le dernier des bourbons en
ligne direct et mort en 1883. C’est un crime funeste car il va littéralement
déchaîner les ultra royalistes, en effet les ultra accuse le gouvernement d’avoir
pêché par faiblesse. Si un tel crime a pu avoir lieu c que l’ordre ne règne plus en
France pour les ultra. Conséquence les ultra qui sont conduit par le comte
d’Artois, frère du roi, demande à Louis XVIII un durcissement général de la
politique qui est conduite. Ce durcissement ils vont l’obtenir la démission du
premier ministre Decazes, dès 1820 c le comte d’Artois qui inspire la politique
du gouvernement. Le comte d’Artois deviens charles X en 1824 mais deja avant
il est à la manœuvre. Le comte d’Artois est très différent autant Louis XVIII est
relativement cultivé et élégant, mais d’une apparence physique désastreuse.
Autant son frère est tout l’inverse, c’est une brute stupide avec un physique
avantageux. Il a connu les fastes de Versailles. Il est favorable à l’absolutisme de
manière extrémiste, en décalage avec la réalité politique de la France au début
du XIXème.
2/ La réaction religieuse.
3/ La réaction sociale
Les émigrés royalistes ont très tôt réclamé une indemnisation pour la perte de
leurs biens confisqués. En 1825 Villèle fait voter « le milliard des émigrés »
destiné à indemniser ceux qui avaient fuit la révolution. Ce milliard coûte par
définition très cher à l’état. Pour trouver les fonds nécessaires le premier
ministre décide de baisser de 5 à 4% la rémunération des rentes sur l’état. La
réaction à cette décision est immédiate, les rentes sur l’état sont en générales
acquises par les bourgeois. Et bien les rentes sur l’état étant en générale acquise
par les bourgeois, c derniers accusent le gouvernement et le roi d’attaquer leurs
intérêts pour une mesure profitable à la noblesse.
D’autres part en 1826, Villèle fait voté par le chambre des députés le
rétablissement du droit d’aînesse. Cette mesure était destiné a avantagé l’aîné
des enfants lors de la succession. Pour beaucoup de français de l’époque c’est un
retour à l’âge féodal. C’est une manière de réintroduire ce qui avait était aboli le
4 août 1789. Cette loi est rejetée par la chambre des pairs pourtant acquise au
roi. Les pairs dénoncent « la révolution contre la Révolution »
C/ La révolution de 1830
Charles X est confiant, le préfet de police dit au roi Paris ne bougera pas il n’y
aura pas d’insurrection. Que pensez de la valeur juridique de ces ordonnances ?
Juridiquement ces quatre ordonnances ne sont pas contraires à la lettre de la
Charte de 1814. Politiquement elles sont contraires à son esprit
2/ La récupération orléaniste.
Le 29 juillet quelques hommes politiques décident d’établir à l’hôtel de ville une
commission municipale. Ces hommes politiques confient à Lafayette le
commandement général de la garde national qui s’est rallié au peuple de Paris.
Tout de suite la Charte de 1814 est révisé, les seuils imposables pour être
électeurs, et éligibles sont abaissés. Le drapeau tricolore est officiellement
rétabli. La France reste en monarchie, mais elle est libérale, elle est dirigée non
pas par un membre de la famille des bourbons, mais par celle d’Orléans. Les
historiens l’ont appelé la Monarchie de Juillet.
§ 1 Un régime fragile
Des le début le régime a été vicié sur le véritable caractère de Louis Philipe, il
était qualifié à l’époque roi des barricades. Il a longtemps était méprisé par les
royalistes, il l’appelé égalité fils. Philipe égalité qui n’avait pas hésité à voter la
mort du roi. Louis Philipe a beaucoup vécu en immigration à la fois en Europe et
en Amérique, c’est un homme cultivé, tout a fait comblé par la vie, il a épousé
une fille du roi de Sicile, il 8 enfants contrairement aux Bourbons. Louis Philipe
est rentré en France qu’en 1817 à la fin de la terreur blanche, à partir de là il a
vécu une vie discrète loin de la cour, la cour se moque de lui car il vit comme un
bourgeois et non comme un noble, il envoie ses fils au lycée.
Derrière sa vie d’appartenance très simple, se cache une stratégie politique très
intelligente. Le domicile de Louis Philippe devient vite le point de ralliement de
la haute bourgeoisie libérale, celle qui souffre de la réaction ultra royaliste, la
bourgeoisie d’affaire et intellectuelle. Il construit ses réseaux. Donc pendant
10ans entre 1820 et 1830, Louis Philipe va ruser pour s’attirer la sympathie des
milieux bourgeois. Donc en apparence on peut considéré que Louis Philippe fut
un roi citoyen, un roi plus bourgeois que noble. On peut même dire que Louis
Philipe fut un roi – citoyen par calcul.
A cette première équivoque s’en ajoute une seconde, les combattants de juillet
de 1830 sont issus en majorité du petit peuple de Paris, c’est lui qui a renversé
Charles X. Mais les grands bourgeois qui ont récupéré le mouvement, quel est
leur politique, c’est une politique de conservation sociale, pas du tout favorable
au petit peuple et aux ouvriers. Louis Philippe ne représente pas là encore ceux
qui ont créer les conditions de son accès au pouvoir et cela c toujours un facteur
de catastrophe
Pour les « légitimistes » c'est à dire les royalistes fidèles aux bourbons, et à
Henry V, Louis Philipe n’est qu’un usurpateur quelqu’un qui n’est pas dans la
dynastie.
Pour les républicains, il n’a pas été désigné démocratiquement, le peuple n’ pas
été consulté.
En plus, les soutiens politiques de Louis Philippe sont divisés entre eux,
les uns comme Guizot ou Casimir Perrier, ils soutiennent qu’il n’y a pas de
révolution, il y a simplement eu un changement dans la personne du chef de
l’état.
Tous ces hommes là appartiennent à l’orléanisme de la résistance, qui est un
courant de l’orléanisme, qui repose sur l’idée que toute évolution ultérieure du
régime est à éviter. Pour eux c l’aboutissement de l’histoire de France, la classe
moyenne a gagné.
Ces soutiens ne sont pas suffisamment uni pour affermir son pouvoir
1/ L’instabilité politique
Pendant 10ans Louis Philipe a Louvoyé entre les difficultés que les milieux
politiques et sociaux ont suscité, déçu par l’évolution conservatrice du régime.
La force du roi dans cette période sera son habilité politique.
1836-1839 le gouvernement est dirigé par le comte Molé. Il n’a aucune autorité
il a servi avec autant de docilité, Napoléon, Louis XVI et d’autres.
Entre 1831 et 33 les différents ministères font voter un certain nombre de loi
dans le but est de donner satisfaction aux revendications de la bourgeoisie
censitaire.
Le sort de la chambre des pères est réglé par la loi du 29 décembre 1831, deux
voies sont possible, pour certain il faut confirmer l’hérédité des pères pour les
autres il faut préférer l’élection des pairs.
La loi de casimir fait de la pairie une dignité viagère mais qui reste à la libre
nomination du roi. Avec l’abolition de l’hérédité commence le déclin de la
chambre des pairs, ce qui va renforcer l’autorité de la chambre élue.
La réforme de l’éducation a travers la loi Guizot, Juin 1833. Cette loi pose le
principe de la liberté de l’enseignement primaire, c’est une réponse au vœu de
l’église. En outre la loi fait obligation aux communes d’entretenir une école soit
laïque ou congréganiste. L’idée pour Guizot c de détaché les jeunes de deux
dangers : des idées légitimistes, et de l’influence des idées démocratiques.
Pendant 48 heures plusieurs milliers de Canut armés viennent à bout des troupes
de polices dans les rues de Lyon. Il y a environ un millier de mort. Les canuts
ont gagné mais ne se livre à aucun pillage, le calme règne à nouveau et Casimir
Perrier décide d’organiser une répression exemplaire.
Il envoie un maréchal dans la ville, avec une armée et expulse de la ville 10 000
ouvriers. L’orléanisme de la résistance montre un conservatisme social
intransigeant.
§ 2 Un régime désavoué
1/ En matière politique
Après 1840 avec le concours de Guizot, Louis Philipe semble être parvenu à ses
fins. D’abord il a domestiqué la chambre des députés par des mesures qui
garantissent le calme et la fidélité des parlementaires. Entre 1840 et 47, c Guizot
qui va piloter les différents gouvernements dans la coulisse.
Tous cela n’inquiète pourtant pas le gouvernement car les masses paysannes
restent dociles, serviles. Elles sont proches du curé, souvent légitimiste et de
l’instituteur, parfois républicain. La masse paysanne du pays dans toutes les
régions et tout à fait docile.
En 1846, la France connaît sa dernière crise agricole de type ancien, c'est à dire
une crise qui va produire, la disette. Les céréales manquent et il faut en acheter à
l’étranger. Cette crise agricole entraîne une crise industrielle, financière et
commerciale qui se développe en 1847. le chômage fait son apparition ainsi que
le déficit budgétaire. Toutes les conditions sont réunies (affairisme, ingérence
politique, crise) pour une explosion du mécontentement.
B/ La révolution de 1848
Depuis les lois de septembre 1835, les républicains ne peuvent plus se réunir.
Alors les opposants orléanistes et les radicaux mettent au point une tactique pour
éviter de tombé sur le coup des lois qui interdisent la liberté de réunion. Puisque
la liberté de réunion est interdite ils vont organiser des banquets payants où les
frais de participation sont élevés pour écarter le peuple. A l’issu des repas des
discours sont prononcés, demandant notamment l’abaissement du seuil
imposable pour voté. Ces banquets jusqu'en 1847, 70 banquets sont organiser et
ont permis la réunion de 20 000 personnes.
Un de ces banquets est organisé à Paris pour le 22 février 1848, et là l’entrée du
banquet est envahie par des manifestants qui sont devant la salle. Il crie un
slogan, « Vive la réforme, à bas Guizot ! » la police disperse les manifestants, le
roi aux Tuileries n’est pas inquiet. Guizot dit néanmoins à la garde national de
ce tenir prête. Le lendemain matin l’agitation renaît et là la garde national au
lieu de disperser les manifestants, les rejoints. La garde national se met aussi à
crier le même slogan.
Cette seconde république n’est pas prête est donc le 24 février à l’Hôtel de Ville,
les républicains constituent un gouvernement improvisé, avec Louis Blanc,
Lamartine & co. Ils sont des modérés hostile aux bouleversement sociaux, le 25
février Lamartine parvient à éviter que les émeutiers ne remplacent le drapeau
tricolore de la république par le drapeau rouge des socialistes. C l’esprit du
romantisme, porté par des hommes désintéressés.
Cette révolution est une révolution de tolérance, il n’y a pas de haine (anti
-cléricalisme, anti - religion)
Au nom de la liberté en 1848, l’esclavage est aboli aux colonies, toutes les
entraves à la liberté de la presse sont levées.