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Faculté de Technologie

Département de Génie Electrique

Electrotechnique Approfondie

Dr. Zoheir TIR


Maitre de Conférences

tir-zoheir@univ-eloued.dz

Le cours ELECTROTECHNIQUE APPROFONDIE traite essentiellement des machines


électriques en régimes transitoires. Une méthodologie de modélisation des machines
électriques est également proposée en présentant des modèles, des schémas blocks et des
résultats de simulation de machines usuelles en fonctionnement moteur et génératrice.

Année Universitaire 2015/2016


2 Electrotechnique Approfondie Introduction

Introduction

L'électrotechnique dite classique traite essentiellement des machines usuelles et des réseaux en
régime permanent. L'Electrotechnique Approfondie est généralise et complète la précédente.

Dans ce cours, nous donnerons les instruments d'étude analytique des machines électriques
(MEs) et de montrer comment on les utilise pour analyser le fonctionnement des MEs en régime
transitoire ou dynamique. Cette connaissance du comportement des MEs en régime variable est de
plus en plus importante pour deux raisons :

- L'augmentation des puissances unitaires1 et puissances massiques2 nécessite une


connaissance précise des contraintes électriques et mécaniques maximales; c'est lors des
régimes transitoires qu'on rencontre celles-ci.
- L'augmentation croissante des processus industrielle nécessite la connaissance du
comportement des MEs en régime dynamique.

1 Puissances actives
2 Puissance massique est le ratio d'une puissance (en W) par une masse (en kg); elle traduit la capacité d'un dispositif d'une masse donnée à
développer une puissance.

Réalisé par: Zoheir TIR


Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 2

Chapitre I: Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie

Pour un électrotechnicien, un moteur (ou actionneur) est une machine effectuant une
conversion électromécanique.

Les machines électriques (MEs) tournantes / statiques (transformateurs) ils fonctionnent


selon les lois de l'électromagnétique, et plus précisément en associant le magnétisme et
l'électromécanique.

Dans ce chapitre, nous nous présentons de manière très succincte des lois fondamentales
expliques le fonctionnement des MEs et de définir certaines notions importantes en
électrotechnique.

I.1 Rappels sur les circuits couplés magnétiquement

I.1.1 Flux magnétique (ou "flux d'induction")


Considérons un circuit (C) et une surface quelconque (S) qui s'appuie sur lui (voir Fig. 1)
- Relation du flux:

Si le circuit est plan (uniforme), la définition du flux soit :


2
: Composante normale de sur le vecteur axial de la surface
de circuit (C). Fig. 1. Définition du flux

Dans le cas où

I.1.2 Tension induites dans un circuit électrique

La variation du flux dans un circuit électrique, il engendrera


une tension s'appelle une "Force électromotrice induite" (F.E.M.)
- La loi de Faraday

Pour les circuits filiformes bobinés, La loi de Faraday s'exprime


de la forme suivante:

Fig. 2. Relation entre tension,


courant et flux.

N: Nombre de spires.
- La loi de LENZ

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Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 3

Dans le cas où l'effet du flux s'oppose à la cause qui lui donne naissance, on met un signe (-)
dans la formule (I.4).
- F.E.M. de vitesse

Considérons un fil de longueur (l) se déplaçant à la vitesse


dans une induction uniforme (voir Fig. 3.), on peut écrire

Fig. 3. F.E.M. de vitesse

V: Vitesse de fil.

Note: Dans le cas où la F.E.M. de vitesse oppose la tension de la source E0, on ajoute le signe (-) (loi
de Lenz).
- F.E.M. de "Self-induction"

Considérons une bobine autour d'un noyau de section


(S) constante et de longueur moyenne l alimentée par une
source V (voir Fig. 4). Fig. 4. F.E.M. de "Self-induction"

D'après le théorème d'ampère3 on obtient:

D'où,

H: Champ magnétique;

: Perméabilité relative appelé aussi "perméabilité magnétique du matériau"; 4

B : Induction magnétique.

D'après les relations (I.7 et I.8), l'induction magnétique de ce circuit est donnée par l'équation
suivante:

3 Théorème d'Ampère permet de déterminer la valeur du champ magnétique grâce à la donnée des paramètres de circuit
électriques. Ce théorème est une forme intégrale de l'équation de Maxwell-Ampère
4 Perméabilité magnétique du matériau s'exprime par le produit de la perméabilité du vide , exprimée en henry par mètre)
et de la perméabilité relative , sans dimension) : et

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 4

Le flux d’induction agnétique sera défini comme suit :

La grandeur est définie comme la réluctance magnétique associée au noyau. Cette relation
introduit une proportionnalité ente flux d’induction et différence de potentiel agnétique5
scalaire associée à la réluctance du noyau correspondant.

D'après les Eqs. (I.4 et I.10) on obtient l'expression de la tension induite dans ce circuit
comme ce qui suit:

Le facteur de proportionnalité s'appelle l'inductance propre de la bobine:

Finalement,

- F.E.M. de "transformation"

Considérons (Fig. 5) un noyau


ferromagnétique6 sur lequel on a bobiné.

Le circuit N°1 parcouru par un courant I1


Fig. 5 F.E.M. de "transformation"
alternatif (source V1) de N1 spires et le deuxième
circuit N°2 en circuit ouvert de N2 spire.

Le flux alternatif dȗ à la circulation de I1 travers les deux circuits, s'il n y a pas de fuites. Il
apparait donc aux bornes du circuit N°2 une F.E.M. "de transformation".

On en déduit que:

5 Différence de potentiel magnétique est appelé aussi "force magnétique notée e".
6 Les matériaux ferromagnétiques sont constitués d'éléments métalliques tels que le fer (surtout), le nickel et le cobalt qui leur
permettent de prendre une forte aimantation.

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Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 5

- Forme générale de la F.E.M induite

Considérons un circuit mobile (à entrefer variable)


dont la position est définie par un paramètre de
déplacement (x), et excité par un courant i, ce flux est
définit par fois le "flux totalisé", ou encore le "flux-spires"
( et est donné aussi en fonction de deux variables
Fig. 6 Circuit magnétique à entrefer
(i et x) comme ce qui suit : variable.

Si on applique la loi de Faraday, en dérivant partiellement par rapport à i et x.

Remarque :

Le terme: est appelé F.E.M. de transformation

Le terme: est appelé F.E.M. de vitesse.

I.1.3 Diverses définitions de l'inductance

La définition précédente de l'inductance propre (Eq. (I.12)) n'est pas générale et, en fait, les
inductances des circuits magnétique sont définîtes comme dans la suite
- Inductance de fuite et inductance de magnétisation

En désignant par le flux produit par un circuit parcouru par un courant (I) et comportant
(N) spires, on définit son "inductance propre" (L) par la relation suivante:

Si on considère, par exemple, le flux d'une bobine dans un matériau ferromagnétique (Voir
Fig.7), un partie de ce flux, telle que , fuit dans l'air, et il reste seulement une partie
utile dans le noyau.

On est conduit à définir deux autres inductances, faisant


intervenir ces flux de fuite et de magnétisation :

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Fig. 6 Circuit magnétique fermé
Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 6

nductance de fuite

nductance de agnéti ation

D'où, l'inductance propre est donc donnée par l'équation suivante:

Le coefficient de fuite est définit comme suit :

Conventionnellement, le coefficient est toujours plus petit que 1.


- Inductance "mutuelle"

Considérons les deux circuits (bobines) ci contre


(Fig. 6) dans un milieu de perméabilité . On parle dans
un tel cas de couplage magnétique des bobinages
correspondants. Les flux totalisés dans les deux bobines
s'écrivent alors
Fig. 7 Couplage entre bobines électriques
22

D'après Le théorème d'Hopkinson7 appliqué sur les trois tubes8 de flux et leurs matériaux
sont linéaire, on a

lux de angéti ation co un 2

lux de fuite 2

lux de fuite 2 2

En reportant les Eqs. (I.23-25) dans les Eq. (I.22), il vient:

7 La formule de Hopkinson est une équation d'électromagnétisme qui permet de calculer la force
magnétomotrice dans un circuit magnétique. .
8 Le tube d'induction est l'ensemble des lignes de champ qui s'appuient sur un contour fermé.
Réalisé par: TIR Zoheir
Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 7

Par analogie avec le ca de l’inductance propre (Eq. I.18), les inductances propres et mutuelles
de deux bobines :

- Inductances propres (totales) :

- Inductances mutuelles:

I.1.4 Coefficient de couplage et coefficient de dispersion

Dan le ca d’un y tè e caractérisé par des flux de fuites nuls, on peut écrire

On en déduit la relation

Dans le cas général (avec flux de fuite), on peut poser

Le coefficient de couplage e t le quotient de l’inductance utuelle par l’inductance


correspondant à un couplage parfait

I.1.5 Reluctance d'un circuit magnétique

Considérons (Fig.8), un circuit magnétique excité


par une bobine. Le long d'une ligne d'inductance de
Fig. 8 Reluctance d'un circuit magnétique

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Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 8

fuite telle que .

Le théorème d'ampère s'écrit :

En ajoutant les deux relations (I.8 et I.10), on obtient:

Avec,

Posant

 Exemple: Inductance propre d'un noyau en fonction de sa reluctance

La figure 6 ci-dessus présente un noyau à une maille de section constante.

Sa reluctance est calculée par la relation suivante :

Et son inductance :

I.1.6 Analogies entre circuits électriques et magnétiques

Par la similitude de certaines équations, des analogies peuvent être tirées entre les grandeurs
associées aux circuits électriques et celles liées aux circuits magnétiques. Afin de faciliter la
compréhension de certains phénomènes. L'analogie, ainsi établie et résumée sous forme du Tab. 1.

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Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 9

Relation, grandeur Circuit électrique Circuit magnétique

Champ

Vecteur caractéristique

Relation spécifique des matériaux

Flux caractéristique

Résistance

Eléments en série

Eléments en parallèle

Tab. 1. Analogies entre circuits électriques et magnétiques

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Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 10

I.3 Conversion électromécanique de l'énergie

Dans cette partie nous donnerons les justifications essentielles pour comprendre le principe
de la tran for ation de l’énergie électrique en énergie mécanique. En effet, la conversion
électromécanique joue un rôle important dans les domaines suivants : transports publics, voitures
électrique et hybride le achine outil utili é au i bien pour le achine d’e ballage la
production ali entaire la icroélectronique … ou encore la domotique.

I.2.1 Système électromécanique à un seul bobinage


- Bilan des énergies

L'étude d'un système électromécanique permet l'établissement d'une relation simple pour
exprimer le couple. Son bilan des énergies présentées à la fig. 11a et 11b

Fig. 11a Conversion Energie électrique – mécanique Fig. 11b Conversion Energie mécanique - électrique

Énergie mécanique ;

Énergie perdu sous forme mécanique;

Énergie emmagasinée dans le convertisseur;

Énergie perdu à travers le fer et le cycle d'hystérésis;

Énergie thermique perdu par effet joule;

Énergie électrique.

Par la suite, on considère que le système est conservatif : il n'y a donc ni pertes, ni
accumulation d'énergie mécanique. On aboutit alors à la relation fondamentale :

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Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 11

- Energie magnétique emmagasinée et coénergie

la figure ci contre présente une caractéristique


magnétique d'un système à un seul bobinage
comportant N spires parcouru par un courant i.

D'après la Fig. 12, on obtient la relation :

Ce qui permet d'écrire pour la co-énergie :

i di

Et, pour l'énergie emmagasinée :


Fig. 12 caractéristique magnétique d'un
id système à un seul bobinage

Remarque:

Dans le cas où les systèmes électromécaniques ne sont pas saturés c.à.d , on obtient :

L
2 2
- Expression du couple

Généralement, pour un système à un seul bobinage non saturé , l'énergie


(emmagasiné ou coénergie) dépend du courant, du flux et de la position angulaire , Ce qui permet
d'écrire le couple :

Dans le cas où système électromécanique en translation linéaire :

I.2.2 Système électromécanique à deux bobinages


- Bilan des énergies

La Fig. 13 schématise le bilan des énergies d'un système électromécanique à deux bobinages.

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Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 12

Fig. 13a Conversion Energie électrique – mécanique Fig. 13b Conversion Energie mécanique - électrique

Si on considère que le système est conservatif : il n'y a donc ni pertes, ni accumulation


d'énergie mécanique, On a encore la relation :

d d d d
- Energie magnétique emmagasinée et co-énergie

L'expression de l'énergie emmagasinée par le système non saturé est égale à la somme des
énergies de chaque bobine:

2 2

En désignant par L1, L2 et M les inductances propres et mutuelle qui sont maintenant fonction
de :

D'après les relations ( 2 ), on a:

2 2
- Expression du couple

On a, pour un système à deux bobinages

2 2

Dans le cas d'un système électromécanique en translation linéaire, on obtient :

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 13

2 2

Ce qui donne sous forme matricielle :

2 2

D'où la formule du couple :

I.2.3 Equations dynamiques des Système électromécaniques linéaires


- Système à un seul bobinage

Le moment du couple agit généralement sur une machine tournante du deuxième ordre du
type :

é é

Couple électromagnétique;

Coefficient d'élasticité;

Coefficient de frottement visqueux;

Moment d'inertie;

Couple de résistant

D'autre part, en régime linéaire :

é é

Le couple du système est :

Ceci permet de connaitre l'interaction entre l'équation mécanique et l'équation électrique.


- Système à deux bobinages

Dans le cas d'un système électromécanique en translation linéaire, on obtient :

2 2 2

2 é é

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Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 14

Les équations électriques peuvent se mettre sous la forme :

Cela correspond aux équations matricielles suivantes :

D'où la formule du couple :

Travaux pratique N° 01.


Modélisation et Simulation des Convertisseurs Electromécaniques
Objectifs
Étudier le Converti eur Electro écanique à l’aide d’un logiciel de MATLAB.
Manipulation N°01 (System à simple excitation)
Manipulation N°02 (System à double excitation)

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Chapitre II Modélisation et Simulation des Transformateurs Electriques 15

II.1 Généralités sur le Transformateur Monophasé


II.1.1 Rôle
L'utilisation des transformateurs électriques ont pour rôle de changer les amplitudes des
grandeur électrique variable courant et ten ion à fréquence con tante en vue d’adapter le
récepteur (charge) à un réseau électrique.

Fig. 1. Transformateur de distribution


II.1.2 Constitution
Selon, la Fig. II.2, un transformateur
monophasé est constitué :
– d’un circuit agnétique fer é ;
– de deux bobinages, enroulés autour du
circuit magnétique.
Le circuit électrique lié au générateur est Fig. 2. Transformateur monophasé

appelé le circuit primaire, celui qui est lié au récepteur est appelé le circuit secondaire.
Appelons V1 la valeur efficace de au primaire et V2 la valeur efficace de au secondaire

alors :
– Si V1 < V2, le transformateur est dit élévateur;
– Si V1 > V2, le transformateur est dit abaisseur ;
– Si V1 = V2, le transformateur est dit tran for ateur d’i ole ent ;
II.1.3 Symbole électrique du transformateur
Le tran for ateur peut être repré enté par l’un de deux symboles reportés dans la fig. 3

Fig. 3. Symbole électrique d'un transformateur monophasé

II.1.4 Principe de fonctionnement

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Chapitre II Modélisation et Simulation des Transformateurs Electriques 16

Cette machine est basée sur la loi de Faraday (voir Eq. I.4). En effet, la tension alternative au
primaire va engendrer un flux magnétique alternatif qui traversant l’enroule ent econdaire
produira une f.e.m induite.
Note : Le transformateur n'a aucunes parties en mouvement, il est dit : machine statique.

II.2 Model de transformateur parfait (ou idéal)

On appelle transformateur parfait, ou idéal, un transformateur vérifiant les conditions


suivantes:
- Les pertes dans le fer sont nulles, c.à.d. (Pfer+Phys=0 et );
- Les résistances des enroulements sont nulles;
- les flux de fuit sont nuls.
II.2.1 Expression des tensions
D’aprè la loi de Faraday, les forces
électromotrices e1 et e2 dépendent de la variation
du flux magnétique selon la relation:

Fig. 4. Transformateur parfait à vide

Où,
N1 : Nombre de spires des enroulements primaire;
N2 : Nombre de spires des enroulements secondaire.
D’aprè la loi de aille appliquée au ché a électrique équivalent on aura :

D'où :

V1: valeur efficace de la tension primaire;


V2: valeur efficace de la tension secondaire;
m: rapport de transformation.

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Chapitre II Modélisation et Simulation des Transformateurs Electriques 17

II.2.2 Équation d’inten ité


Dans le cas général, le courant au primaire
et celui au secondaire sont reliés à tout instant
par la relation d’ opkin on (voir Eq. I.23) :

Où,
Dans le cas idéal et la précédente Fig. 5. Transformateur parfait en charge
équation ’écrit ou la for e :

Ceci implique que :

Si on remplace les grandeurs temporelles par des grandeurs efficaces, on aboutit à la relation,
valable dans le cas idéal :

II.2.3 Bilan de puissance


À partir des équations (II.4) et (II.8), nous pouvons écrire que

D'où,
: La puissance apparente absorbée au primaire;
: La puissance apparente fournie au secondaire.
La puissance active P ’expri e co e
co
tandis que la puissance réactive Q vérifie :

P, Q et S sont reliées par la relation :


2
Dans le cas du transformateur idéal :

Et

Note: Le transformateur idéal conserve les puissances actives, réactives et apparentes. Il


conserve aussi le déphasage.
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Chapitre II Modélisation et Simulation des Transformateurs Electriques 18

II.3 Modèle de transformateur réel


Dans un transformateur réel, on ne néglige plus les pertes. Aussi doit-on prendre en compte:
- les pertes Joule dans les enroulements sont non-nulles;
- les pertes fer ne sont plus nulle;
- les flux de fuite au niveau du noyau ne sont pas nulles (voir Fig. 5).

Fig. 6a Flux de Fuite au niveau du noyau

Note : Marque de polarité (MP) d'un transformateur 9

II.3.1 Equation des flux de fuit


Le flux fourni par chacun des enroulements peut être exprimé comme :

Do lux de angéti ation co un

Les flux totalisés dans les deux bobines s'écrivent alors

D'après L'eq (I.26), on a:

Les équations des flux de deux bobines couplé magnétiquement sont :

II.3.2 Equations des tensions


Les tensions induites dans les deux bobines en valeurs efficaces sont données par

D’aprè la loi de aille appliquée aux circuits électriques (primaire et secondaire) on aura :

9 Plus d'information sur MP, veuillez de lire les pages 443-447 du livre "Electrotechnique" Wildi et Sybille 4 ème edition

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Chapitre II Modélisation et Simulation des Transformateurs Electriques 19

22

II.3.3 Bilan énergétique et rendement


La chaîne de perte d’un tran for ateur e t donnée ur la ig. 5.

Fig. 18. Chaîne des pertes dans un transformateur.

Si l’on fait le bilan on obtient la relation :


2
le rendement se déduit de la relation :

II.5 Modèle de Transformateur triphasé


On peut tran for er la ten ion d’une source triphasée à l’aide de troi tran for ateur
onopha é identique co e l’indique la ig. II. 19.

Fig. 19.Transformateurs à phases indépendantes.

Les primaires de ces transformateurs seront :


- en étoile
- en triangle
Pour les bobinages secondaires pourront être couplés que dans les primaires. Dans cette
di po ition le flux agnétique 2 corre pondant à de circuit agnétique
complètement indépendants. Dans ce cas on dit qu’il ’agit d’un tran for ateur tripha é à flux
libre.
On obtient, avec les orientations de la Fig. 19, les équations de fonctionnement :

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Chapitre II Modélisation et Simulation des Transformateurs Electriques 20

D'où, les équations des flux :

Les tensions primaires ( , , ) et secondaires ( , , ) sont des tensions simples ou


composées suivant le mode de couplage des phases. De la même façon, les courants ( , , ) et ( ,
, ) représentent des courants de ligne ou des courants dans les dipôles.
En Pratique, les trois transformateurs sont réunis en un seul circuit magnétique comportant
trois colonnes. Chacune de ces colonnes porte un bobinage primaire et un bobinage secondaire
comme cela est représenté sur le schéma de principe de la Fig. 19.

Fig. 20. Transformateur à trois colonnes

Les équations de fonctionnement restent la même que dans le cas précédent.

Travaux pratique N° 02.


Modélisation et Simulation des Transformateurs Electriques
Manipulation N°01 (Transformateur monophasé)
Manipulation N°02 (Transformateur triphasé)
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Chapitre III Modélisation et Simulation des Machines Asynchrones 21

III.1 Généralité sur la Machine Asynchrone


III.1.1 Définition
On appelle machine asynchrone (MAS), une machine électrique de vitesse variable, à courant
alternatif, qui à deux enroulements dont un seul (statorique) est alimenté par un réseau électrique
de pul ation ωs ; alors que le deuxième (rotorique) est fermé sur lui- ê e ou à cage d’ecureille
généralement ce type de machines est plus utilisée en moteur asynchrone (en triphasé).
III.1.2 Constitution de la machine asynchrone
Ce type de machine est comportant deux ar ature coaxiale l’une e t fixée appelée stator et
l’autre e t mobile appelée rotor; entre les 2 ar ature il y a l’entrefer
Le stator est porté un enroule ent tripha é e t ali enté en tripha é par l’inter édiaire de la
plaque à borne de la achine ce qui le per et de l’ali enter en couplage Y ou en Δ voir Fig.1).

Fig. 1 Plaque à bornes de la machine


Le rotor porte des barres en cuivre ou en aluminium logées dans des encoches et réunies à
leurs extrémités par deux couronnes en Aluminium, ce dernier est appelé « Cage d’ecureille ». Le
courant dans ses barres est induit uniquement par le champ statorique.

Fig. 2 Machine Asynchrone à Cage: (1) Carcasse, (2) Roulement, (3) Flasque, (4) Ventilateur, (5)
Couvert de ventilateur, (6) Boîte de connexion, (7) Stator, (8) Enroulement de stator (invisible),
(9) Rotor, (10) Arbre de rotor.

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Chapitre III Modélisation et Simulation des Machines Asynchrones 22

II.1. 3 Principe de fonctionnement


L’enroule ent tatorique reçoit de l’énergie électrique du ré eau de pul ation ωs, ce qui crée
un champ tournant à la vitesse angulaire synchrone Ωs ωs /p ; ce champ, en balayant les barres
rotoriques y induit des F.E.M et donc des courants. Ces courants induits produiront un champ qui
sera de sens opposé au champ statorique. Cela va produire un couple moteur qui entrainera la mise
en mouvement du rotor dans les sens du champ tournant statorique.

Fig. 3 Champ tournant de la MAS


III.1. Bilan énergétique d’un oteur a ynchrone
Le moteur asynchrone absorbe du réseau une puissance est égale Pa V co φ ; à travers les
bornes statoriques ; une partie de cette puissance (1 à 2 %) est perdue dans le stator sous forme de
pertes fer (pertes magnétiques) PFs et de perte dan le cuivre due à l’effet joule PJs (PJs=3RI2).
La puissance restante (Pe) est alors transmise au rotor par le champ tournant sous forme de
puissance électromagnétique.

Le rotor utilise cette puissance Pe pour deux utilisations :


 Une partie est gaspillée sous forme de pertes par effet joules rotoriques (PJr).
 L’autre partie e retrouve ou for e de pui ance écanique qu’on appelle pui ance
utile (Pu) di ponible à l’arbre du oteur
2

III. 2 Modélisation de la machine asynchrone


III.2.1 Description du modèle
La machine asynchrone (MAS) triphasée comporte un stator fixe et un rotor mobile autour de
l’axe de y étrie de la achine Dan de encoche régulière ent répartie ur la face interne du
tator ont logé troi enroule ent identique leur axe ont di tant entre eux d’un angle
électrique égale à (2 /3).

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Chapitre III Modélisation et Simulation des Machines Asynchrones 23

III.2.2 Hypothèses simplificatrices


A fin de simplifier la modélisation de la MAS, on va admettre les hypothèses simplificatrices
suivantes :
- Entrefer constant;
- Effet des encoches négligé;
- Distribution spatiale sinusoïdale des forces agnéto otrice d’entrefer;
- Circuit magnétique non saturé et à perméabilité constante;
- Pertes ferromagnétiques négligeables.
Le modèle de la MAS triphasé est illustré par le schéma de la Fig. 4 avec les armatures
statoriques et rotoriques sont munies chacune d’un enroule ent tripha é ont troi enroule ent
du stator : Sa, Sb et Sc ,et pour les trois enroulements rotoriques : Ra, Rb et Rc , et : Angle entre
l’axe de la pha e tatorique et la pha e rotorique

SB iSb
VSb

Ra

VRa iRa
Rb
2π/3
iRb Sa
VRb
o
iSa
VSa
VRc

iRc 
VSc

iSc
Rc
Sc
 Partie fixe : Stator.  Partie mobile : Rotor.  Entrefer constant.
Fig 4 Représentation des enroulements de la MAS triphasée dans l'espace électrique.
On déduit pour l’en e ble de pha e statoriques :

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre III Modélisation et Simulation des Machines Asynchrones 24

Et pour les phases rotoriques:

Une matrice des inductances [L(Ѳ)] établit la relation entre les flux et les courants; elle
co porte coefficient dont la oitié dépend du te p par l’inter édiaire de Ѳ (position du
rotor).
Soit:

Où :
co
co 2
co 2
La atrice de flux réel fait apparaître quatre ou atrice d’inductance :

Avec :

co co 2 co 2
co 2 co co 2
co 2 co 2 co
Finalement :

III.2.3 Transformation de Park appliquée à la MAS:


La transformation de Park consiste à transformer un système triphasé (abc) en un système
biphasé équivalent (d-q), comme le montre la Fig. 5.

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Chapitre III Modélisation et Simulation des Machines Asynchrones 25

Sb

Rb Ra
r

s
q 

Sa

Sc

Rc

Fig.5 Repérage angulaire de y tè e d’axe dan l’e pace électrique


La transformation linéaire [p] est appliquée à l'équation (III.11)

Avec :
co co 2 co 2
in in 2 in 2
2
2 2 2
Cette matrice est orthogonale, c'est-à-dire . La transformation de Park peut
être appliquée sur les tensions, les courants et les flux.
En multipliant l’Eq (III.12) à gauche par :

Finalement,

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Chapitre III Modélisation et Simulation des Machines Asynchrones 26

On démontre que :

On obtient finalement le système des équations de Park qui constitue ainsi un modèle
électrique dynamique pour l'enroulement diphasé équivalent :
Au stator :

Au rotor :

Remarque :
Quand les sommes des composantes (a, b et c) sont nulles, la troisième équation, toujours
vérifiée car identiquement nulle, devient inutile.
III.2.4 Réduction de la matrice des inductances
Deux tran for ation de Park ont définie à partir de la atrice dan laquelle l’angle
est remplacé par pour le stator, par pour le rotor ; on les note respectivement et
.
On design par :
: L’angle électrique ,

: L’angle électrique .
On remarque sur la Fig. 5 que et sont naturellement liés à par la relation rigide :

Pour la réduction de la matrice des inductances les transformations proposées établissent les
relation entre le flux d’axe d,q,o et le flux d’axe a,b,c :

En développant les expressions des flux, elles deviennent :


- Au stator :
2

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre III Modélisation et Simulation des Machines Asynchrones 27

Soit :
2
- Au rotor :
22
Soit :
2
Après le calcul, on trouve :

2
2
2
2
2
2
2

On constate :
- D’une part que la tran for ation de Park rend les coefficients de la matrice des inductances
indépendants du temps ;
- D’autre part que le no bre de para ètre électro agnétique e réduit à cinq
Ce sont :
Ls = ls - Ms : Inductances cycliques statorique ;
Lr = lr - Mr : Inductances cycliques rotorique ;
M= 3Msr/2: Inductance mutuelle cyclique entre stator et rotor ;
Los=ls+2Ms : l’inductance ho opolaire tatorique ;
Lor=lr+2Mr : l’inductance ho opolaire rotorique
Nous pouvons exprimer certaines de ces inductances en fonction de nombre de spire : NS et Nr,
et la reluctance d’entrefer :
2 2
co co

Dans le cas où les sommes des courants statoriques des courants rotoriques sont nulles les
co po ante d’indice (O) sont nulles.
Dans ces conditions de fonctionnement en mode non dégradé, les flux d'axes d et q sont
simplement définis par les trois paramètres constants Ls, Lr et M et reliés aux courants par la
relation (III.25) :

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre III Modélisation et Simulation des Machines Asynchrones 28

La substitution des enroulements fictifs Sd , Sq , Rd , Rq aux enroulements triphasés permet, par


interprétation de leur repré entation à la figure une écriture rapide de l’équation 2
Les équations de Park des tensions, statoriques et
rotoriques s'écrivent :

Fig. 6 Représentation des enroulements


On désigne : fictif d’axe d et q

- Par la vitesse angulaire des axes d, q dans le repère statorique ;


- Par la vitesse angulaire des axes d, q dans le repère rotorique.
A partir de l’expre ion il e déduit par dérivation :

- P : Nombre de pair de pole


Cette relation cinétique interne montre que les vitesses angulaires des axes d, q respectivement
dans les repères statorique et rotorique et liées rigidement à la vitesse angulaire du rotor
III.2.5 L’expre ion du couple électro agnétique
L'équation du couple :

2
2
III.2.6 L’équation de la écanique
L'équation du ouve ent ’écrit :

Avec :
J: o ent d’inertie du rotor ;
f : coefficient de frottement visqueux ;
Cr : couple résistant de la charge.
p : Nombre de paires de pôles.

Travaux pratique N° 03
Modélisation et Simulation de la Machine Asynchrone

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre IV Modélisation et Simulation des Machines Synchrones 29

VI.1 Présentation de Machine Synchrone (MS)

La machine synchrone, appelée ALTERNATEUR si elle fonctionne en génératrice, fournit un


courant alternatif. En fonctionnement MOTEUR sa fréquence de rotation est imposée par la
fréquence du courant alternatif qui alimente l'induit.

Au-delà de quelques kilowatts, les machines synchrones sont généralement des


machines triphasées. Le rotor, souvent appelé « roue polaire », est alimenté par une source
de courant continu ou équipé d'aimants permanents.
IV.1.1 Principe de fonctionnement de la MS

Une génératrice synchrone transforme de l'énergie mécanique (C Ω) en énergie électrique (V, I


de fréquence f).

Un aimant tourne à la fréquence N, la spire est traversée par un flux variable (t) d'où la
création d'une f.é.m. induite e(t) = - (d /dt).

La fréquence de cette f.é.m. est telle que : f = p N, soit Ω = p ω avec Ω vitesse de rotation du
rotor (aimant), p le nombre de paire de pole et ω la pulsation de la f.é.m. sinusoïdale induite, en
rad/s.
IV.1.2 Constitution de la MS

La MS possède deux parties principales :

- L'inducteur porté le plus souvent par le rotor

- L'induit porté par le stator parcouru par des courants alternatifs


IV.1.2.1 Inducteur de la MS

Le champ magnétique est crée par un aimant permanent ou par un électroaimant alimenté par
un courant continu (Ie), appelé courant d'excitation. Le rotor tourne à la vitesse Ω

Remarque : si Ie est constant, il crée un champ magnétique B, constant, tournant à la fréquence


de synchronisme Ns = N.
a) Rotor à pôles saillants

C'est un électroaimant dont les pôles sont


alternativement nord et sud. Les enroulements sont
alimentés en courant continu, ils sont placés autour des
noyaux polaires. Le nombre de pôles est toujours pair, il
varie suivant la machine.
Fig. IV.1 Rotor à pôles saillants

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre IV Modélisation et Simulation des Machines Synchrones 30

b) Rotor à pôles lisses

Le rotor est un cylindre plein dans lequel on a usiné des


encoches. Il possède le plus souvent deux pôles.

Fig. IV.2 Rotor à pôles lisses


IV.1.2.2 Induit de la MS

Il est au stator, bobines fixes, le plus souvent triphasé. Il est le siège de f.é.m. induites

I
Convention générateur

P =V 3 . U . I c o s
T,n
V
 d é p h a s a g V
e e t
n t I
r e
I e
P , Q

Fig. IV.3 Induit de la MS

IV.1.3 Bilan des puissances de la MS :


IV.1.3.1 Puissance absorbée :

En monophasé : Pa= U.I.cos( )

En triphasé : Pa = 3.U.I.cos( )

U : Tension entre deux bornes de phases.

I : Intensité du courant de ligne.

Cos( ) : Facteur de puissance imposé par la machine.


IV.1.3.2 Bilan des pertes :

- La puissance utile :

La MS fournie une puissance mécanique PM :

PM=CM Ω (IV.1)

- Les pertes collectives :

Ce sont des pertes mécaniques (Pm), qui ne dépendent que de la fréquence de rotation et les
pertes dans le fer (Pf), qui ne dépendent que de la fréquence et de la valeur maximale du flux. Ces
pertes seront mesurées au cours d'un essai à vide dans lequel la machine tourne à la fréquence de
rotation nominale, sous une tension égale à la tension qu'elle aurait en charge. En effet, l'égalité des
tensions efficaces entraîne celle des flux.
Réalisé par: TIR Zoheir
Chapitre IV Modélisation et Simulation des Machines Synchrones 31

- Les pertes par effet Joule dans l'inducteur :

Pje = Ue.Ie (IV.2)

Ue : Tension aux bornes de l'inducteur.

Ie : Intensité du courant d'excitation.

- Les pertes par effet Joule dans l'induit :

- En monophasé

Pj = R.I2 (IV.3)

R : Résistance de l'enroulement induit.

I : Intensité efficace du courant débité par l'induit.

- En triphasé

R : Résistance de l’enroule ent tatorique.

I : Intensité efficace du courant de l’enroule ent.

Pj = 3 R.I2 (IV.4)

- Rendement

Pu UI 3cosφ
η  (IV.5)
Pa UI 3cosφ  Pm  Pje  Pj

IV. 2 Modélisation de la machine synchrone à aimant permanent (MSAP)


IV.2.1 Structure générale de la MSAP
La machine que nous allons étudier par la mise en
équations correspond à la structure représentée par la
figure (IV.4 C’e t une achine ynchrone tripha ée
équilibrée dans le rotor e t uni d’un y tè e d’ai ant
permanents, assurant une répartition d’induction
inu oïdale dan l’entrefer Ce rotor ne co porte ni
amortisseurs, ni pièce polaire L’ab ence de pièce
polaire donne à la achine la tructure d’une achine
à pôles lisses. Le stator comporte trois axes a, b, c
Fig. IV.4 Repré entation d’une achine
identique et décalée entre elle d’un angle électrique synchrone bipolaire à aimants permanents

de 2

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre IV Modélisation et Simulation des Machines Synchrones 32

IV.2.2 Hypothèses simplificatrices


Afin de i plifier l’étude la odéli ation de la MSAP nécessite un certain nombre
d’hypothè e i plificatrice
• Le circuit agnétique n’e t pa aturé ce qui per et d’avoir de relation linéaire entre le
flux et les courants.
• ou négligeon l’hy téré i du circuit agnétique et le perte par courant de oucault
• La variation de ré i tance en fonction de la te pérature e t négligeable
• ou ad etton que le force agnéto otrice ont à di tribution patiale sinusoïdale.
IV.2.3 Mise en équations de la machine
Le modèle mathématique du MSAP est similaire à celui de la machine synchrone classique en
considérant les conditions simplificatrices citées précédemment.
a) Équations électriques
Les équation électrique du tator d’une achine ynchrone tripha ée à ai ant
per anent en convention récepteur et en ab ence d’enroule ent a orti eur ’écrivent :

Avec :
: Ré i tance d’un enroule ent tatorique
: Les courants des phases statorique a, b, c.
: Les flux produits par les phases statorique respectivement a, b, c.
: Les tentions des phases statoriques.
En vertu de l’hypothè e d’une répartition patiale inu oïdale de l’induction le flux induit par
les aimants dans les trois phases statoriques (a, b, c) sont donnés par :
co
co 2
co 2
Le flux produit dans chaque enroulement statorique est la somme de quatre termes.
Comme exemple, pour la phase (a), le flux ( est la somme des termes :
: Flux propre de la phase (a) sur (a).
: Flux mutuel de la phase (b) sur (a).
: Flux mutuel de la phase (c) sur (a).
: lux utuel de l’ai ant ur la pha e (a).
L’expre ion du flux total dans la phase (a)est donnée par :

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre IV Modélisation et Simulation des Machines Synchrones 33

Du fait que la machine est équilibrée a neutre isolé, on a (ia+ib+ic=0) d’o l’expression du flux
dans la phase (a)se réduit alors à :

Avec :
: L’inductance cyclique d’un enroule ent tatorique
: L’inductance propre d’une pha e tatorique
: Mutuelle inductance entres phases du stator.
Par conséquent, les expressions des flux dans les autres phases se déduisent par :

En remplaçant les expressions des flux dans le système des tensions. On obtient :

b) Modèle de la MSAP dans le repère de Park


Pour supprimer la non linéarité des équations du modèle précédentes, nous utilisons la
transformation de Park qui consiste à remplacer les enroulements des phases (a, b, c) par deux
enroulements (d, q) dont les axes magnétiques sont solidaires au rotor et tournant avec lui avec
une vitesse ω co e le repré ente la figure (IV.4).
La transformation de Park est définie comme suit:

O X repré ente la valeur courant ten ion ou flux et repré ente la po ition du rotor Le
termes Xd, Xq représentent les composantes longitudinale et transversale des variables statoriques
(tensions, courants, flux et inductances).
La matrice de transformation est donnée par:
co co 2 co 2
in in 2 in 2
2
2 2 2
dont la matrice inverse est la suivante:

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre IV Modélisation et Simulation des Machines Synchrones 34

co in
2
co 2 in 2
2 2
co 2 in 2
2
Le moteur est supposé avec une connexion étoile qui forme un système équilibré ia+ib+ic=0.
Ainsi, la composante homopolaire désignée par la troisième ligne de la matrice (Xo) est nulle.
c) Equations des tentions
En appliquant la transformation (IV.14) au système (IV.7), on aura:

En multipliant l’Eq (III.12) à gauche par :

Finalement,

On démontre que :

On obtient finalement le système des équations de Park qui constitue ainsi un modèle
électrique dynamique pour l'enroulement diphasé équivalent :
Au stator :

d) Equations des flux


D’aprè le équations (IV.8), (IV.13), (I.15), nous avo
ns :
2
D’o

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre IV Modélisation et Simulation des Machines Synchrones 35

22

Ld, Lq : Inductances d`axes directe et en quadrature. La machine étant supposée à pôles lisses, ce qui
signifie que : Ld = Lq.
En tenant compte des équations du flux, on peut écrire :

I.3.4.3 Expression du couple électromagnétique


La connai ance du couple électro agnétique de la achine e t e entielle pour l’étude de
la machine et sa commande.
L'équation du couple :

2
2
III.2.6 L’équation de la écanique
L'équation du ouve ent ’écrit :

Avec :
J: o ent d’inertie du rotor ;
f : coefficient de frottement visqueux ;
Cr : couple résistant de la charge.
p : Nombre de paires de pôles.

Travaux pratique N° 04.


Modélisation et Simulation de la Machine Synchrone

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre V Modélisation et Simulation de la Machine à Courant Continu 36

V.1 Présentation de la Machine à Courant Continu (MCC)


V.1 Généralités

Les MCC de conception usuelle sont réalisées pour différentes gammes de puissances, de
tensions et de vitesse de rotation. Cependant la présence du collecteur limite ces machines en
puissance et en tension. Leur about principal réside dans la simplicité de commande et de
régulation.

Mê e i elle ont de oin en oin utili ée dan le do aine de l’indu trie leur emploi
comme moteur reste sans équivalent dans le domaine des faibles vitesses ; les équipements
do e tique auto obile e uie glace ventilateur dé arreur …

La machine à courant continu est un convertisseur d'énergie, totalement réversible, elle peut
fonctionner soit en moteur, convertissant de l'énergie électrique en énergie mécanique, soit en
génératrice, convertissant de l'énergie mécanique en énergie électrique. Dans les deux cas un
champ magnétique est nécessaire aux différentes conversions. Cette machine est donc un
convertisseur électromécanique.

V.2 Description

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre V Modélisation et Simulation de la Machine à Courant Continu 37

La machine à courant continue comporte les parties principales suivantes :

 L'inducteur :

Il est formé soit d'aimants permanents en ferrite soit de bobines placées autour des noyaux
polaires. Lorsque les bobines sont parcourues par un courant continu, elles créent un champ
magnétique dans le circuit magnétique de la machine notamment dans l'entrefer, espace
séparant la partie fixe et la partie mobile, où se situent les conducteurs.

 L'induit :

Le noyau d'induit est en fer pour canaliser les lignes de champ, les conducteurs sont logés dans
des encoches sur le rotor, deux conducteurs forment une spire.

 Collecteur et balais :

Le collecteur est un ensemble de lames de cuivre isolées, di po ée ur l’extré ité du rotor le


balais portés par le stator frottent sur le collecteur.

Vue du Moteur à courant continu


V. 2 Principe de fonctionnement

Une machine à courant continu possède un nombre N de conducteurs actifs, le flux utile sous un
pôle créé par l’inducteur e t expri é en weber et n repré ente la fréquence de rotation de
l’arbre du rotor en tour par econde

Deux cas peuvent se présenter :

 Soit un conducteur e t à la foi traver é par un courant électrique et plongé à l’intérieur


d’un cha p agnétique il e t alor ou i à une force électro agnétique
 Soit un conducteur e t à la foi en ouve ent de rotation et plongé à l’intérieur d’un
cha p agnétique il e t alor le iège d’une force électro otrice

Ces deux cas peuvent être décrits par le schéma suivant :

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre V Modélisation et Simulation de la Machine à Courant Continu 38

Les conducteurs actifs, de nombre N, coupent les lignes du champ magnétique, ils sont donc le
iège de force électro otrice induite la force électro otrice f é ré ultante de l’en e ble
de ces N spires :

 Réglage de la vitesse de rotation

La figure ci-contre représente un moteur à excitation


indépendante car il n’y a aucun lien électrique en l’induit et
l’inducteur Le ali entation U et Ue sont également
indépendantes.

Dans ce cas, la réglage de la vite e de rotation ’e t fait par la


relation suivante :

Avec R.I

On peut dire que La vite e dépend e entielle ent de la ten ion d’ali entation U de l’induit

Le sens de rotation dépend :

- du sens du flux donc du en du courant d’excitation e ;


- du en du courant d’induit
V.3 Bilan des puissances

V.3.1 Fonctionnement en charge – bilan des puissances

Le bilan de pui ance de la MCC peut être ré u é à l’aide ché a suivant :

Bilan de pui ance d’un MCC en charge


Réalisé par: TIR Zoheir
Chapitre V Modélisation et Simulation de la Machine à Courant Continu 39

 Pertes collectives Pc
é 2

Ces pertes sont dites « constantes » ou « collectives » C’e t-à-dire que si le moteur travaille à
vitesse et flux constants, les pertes fer et mécaniques sont approximativement constantes. Elles
ne varient pas avec la charge.

 Puissance totale absorbée

l ’agit de pui ance électrique

 Pui ance à l’inducteur

L’inducteur étant du point de vue électrique une i ple ré i tance toute l’énergie qu’il ab orbe et
dissipée par effet joule.

 Pertes totale par effet joule

 Puissance utile

Cu : couple utile (N.m)

 Bilan complet

 Bilan intermédiaire

 Le rendement est donc

η Rendement du moteur complet [sans unités]


Pu La puissance utile en watts [W]
Pa La puissance absorbée en watts [W]
V.3.2 Fonctionnement à vide – bilan des puissances

Le moteur n’entraîne pa de charge le couple et la pui ance utile ont donc nul

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre V Modélisation et Simulation de la Machine à Courant Continu 40

Bilan de pui ance d’un MCC à vide


Les pertes collectives Pc dépendent de la vitesse de rotation Ω et du flux magnétique . Ces deux
grandeurs restent identiques à vide ou en charge.

 Bilan complet à vide

Soit,

Le perte collective peuvent e déduire d’un e ai à vide

V.4 Modèle de la machine à courant continu (MCC) sur les (d-q)

Le modèle de la MCC peut être repré enté dan le y tè e d’axe d-q).

Les enroulements considérés dans le modèle sont :

- Le enroule ent d’excitation érie et hunt repré enté par le indice re pective ent s et
f;
- Le enroule ent d’induit auxiliaire et de co pen ation sont représentés par les indices
respectivement ad, aq, aux et c.

Le pôle auxiliaire et de co utation ont placé ur l’axe interpolation de pôle inducteur

Ce pôle produi ent une f é de igne oppo é de orte qu’elle annule l’effet de la réaction
agnétique d’induit et la f é qui cau e de étincelle

Ces enroulements sont placés en série avec d


l’enroule ent de l’induit par rapport à l’axe q

Comme la position des balais figure seulement Uf


ur l’axe q et pour de rai on de i plification Fig.2
Tran
la co po ante d’induit elon l’axe d n’e t pa sfor Us
mat
représentée sur la figure ci contre ; cependant eur
on doit tenir co pte dela utuelle entre l’induit q Mon
opha
et le circuit d’excitation sé
Uaux UC Uaq
Idéal
isé

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre V Modélisation et Simulation de la Machine à Courant Continu 41

V.4.1 mise en équation de la MCC

Selon la configuration de la figure V.2, les équations de tensions et de flux, pour le


fonctionnement en moteur, sont de la forme ci-dessous.

V.4.1.1 Equations des tensions

V.4.1.2 Equations des flux

Les équations (V.12) et (V.13) peuvent être réduites en considérant la tension et le flux total aux
borne du circuit induit et l’e place ent érie de ce enroulements. On peut donc écrire :

Alors :

On obtient finalement :

Réalisé par: TIR Zoheir


Chapitre V Modélisation et Simulation de la Machine à Courant Continu 42

Avec

V.4.1.3 Equations du couple électromagnétique

Le couple électromagnétique de la MCC est donné par :

V.4.1.4 Equations du mouvement

L’équation de ouve ent ’écrit :

Travaux pratique N° 05.


Simulation de la Machine à Courant Continu

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Dirigés 43

Travaux Dirigés au Ch. I


Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie
Objectifs
Étudier les phénomènes magnétisme qui joue un rôle fondamental dans les convertisseurs
électromécaniques. Dans cette série des exercices, nous traitons les lois fondamentales du
magnétisme.
Exercice N° I.1 :
Soit une bobine possédant 5000 spires et dont la résistance est égale 200 Ω. Quelle sera sa FMM si
elle est raccordée à une source de 50 V ?
- Quelle sera la puissance dissipée en chaleur ?
Solution : FMM = 1250 A ; P = 12,5 W

Exercice N° I.2 :

Un circuit magnétique fermé est composé d'un ensemble de tôles d'acier


au silicium 1% superposées. La section du noyau magnétique est égale à 4
cm × 5 cm. Sachant que le flux traversant ce noyau est de
3 mWb,
- Trouver l'induction (B) et l'intensité du champ (H)
dans l'acier;
- Quelle est la perméabilité du matériau .

Solution : B = 1,5 T. H = 1500 A/m

Exercice N° I.3 :

Une pièce de matériau homogène et de section constante à une longueur de 0,3 mètre. Si elle est
soumise à une FMM de 720 ampères,
- Quel est le champ magnétique ?
Solution : H = 2400 A/m.

Exercice N° I.4 :

FMM requise pour un entrefer. On désire produire une densité de flux de 0,7 tesla
dans un entrefer dont la longueur est de 2 millimètres.
- Calculer la FMM requise.
Solution : FMM = 1120 A.

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Dirigés 44

Exercice N° I.5 :

La figure ce dessous présente un circuit magnétique comportant


chacune N spires a une perméabilité infinie (réluctance nulle).
- Calculer l'inductance de ce circuit.
- Calculer les densités de flux B1 et B2

Exercice N° I.6 :

On considère un circuit magnétique à deux bobines et entrefer


d'épaisseur g dessiné sur la figure ci contre :
- donnez les formules détaillées des Flux totalisé

Exercice N° I.7 :

La figure ci dessous présente un relais à piston


mobile en translation, d'épaisseur de l'entrefer g =2
mm, de nombre de tours vaut N = 50, et d = 20 mm.
- Calculer l'inductance du relais en fonction de x.
- Calculer la force électromagnétique qui agit sur
l'armature en fonction de I et de x.
- Calculer la force "de collage" (relais fermé), en fonction de la FMM.
- Donnez un schéma-bloc du système implantable sous Simulink en n'utilisant que les éléments
suivants : gain, intégrateur, dérivateur, multiplicateur, sommateur et soustracteur;

Exercice N° I.8 :

On considère un actionneur à double excitation dont la bobine


statorique est parcourue par le courant i1 sous la tension E1 et
la bobine rotorique est parcourue par le courant i2 sous la
tension E2. La vitesse de on rotor e t notée On donne le
équations de l'actionneur couplé à une charge mécanique
inertielle :
- Donnez les équations de l'actionneur couplé à une charge mécanique inertielle.
- Donnez un schéma-bloc du système implantable sous Simulink en n'utilisant que les
éléments suivants : gain, intégrateur, dérivateur, multiplicateur, sommateur et
soustracteur.

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Dirigés 45

Travaux Dirigés au Ch. II.


Transformateurs Electriques
Exercice N° II.1 :
Différents choix des orientations des flèches des
ten ion et courant d’un tran for ateur
monophasé sont représentés dans les cases ci-
dessous.
Tous les choix des orientations qui sont
présentés sur le tableau sont possibles et peuvent se
rencontrer dans la documentation.
Hypothèses :
- Ce tran for ateur e t en charge c à d i ≠ et
i2 ≠
- On considérera qu'on peut lui appliquer le
modèle du transformateur idéal.
Question :
- Compléter les cases ci-contre à partir du modèle (case du haut à gauche).
Exercice N° II.2 :
Un tran for ateur idéal a tour à l’enroule ent pri aire et tour à l’enroule ent econdaire
Le pri aire e t relié à une ource de 2 V f z L'enroule ent econdaire fournit à la charge A d’un
facteur de puissance est 0,8.
Déterminez
1) Le rapport de transformation ;
2) Le courant dan l’enroule ent pri aire ;
3) La puissance absorbée par la charge ;
4) Le flux dans le noyau.
Exercice N° II.3 :
La Fig. 2 ci contre présente un schéma électrique
onopha é équivalent d’un tran for ateur à PFer = 0.
Déterminez
01) Le modèle du TMI Fig.2 Transformateur Monophasé Idéalisé
02) Le schéma équivalent du TM à partir de son modèle
03) le schéma-bloc du système implantable sous Simulink en n'utilisant que les éléments suivants : gain,
intégrateur, dérivateur, multiplicateur, sommateur et
ou tracteur…
Exercice N° II.4 :
La figure ci-contre présente un TTI, est découplé magnétiquement
entre e partie co e l’indique la ig
01) Donnez les modèles du transformateur.
02) Donnez un schéma-bloc de ce système implantable sous Simulink
en n'utilisant que les éléments suivants : gain, intégrateur,
dérivateur, multiplicateur, sommateur et ou tracteur… Fig.3 TTI indépendant

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Dirigés 46

Travaux Dirigés au ch. III.1.


Machine Asynchrone dans le plan de Park
Exercice N° III.1 : Passage entre le repère triphasé et le repère diphasé
On considère une charge triphasée équilibrée dont les équations sont :

Avec
in
et in 2
in 2
La transformation de Park, permettant de se ramener des composantes (a, b, c) aux
composantes (d, q), est définie par :

Où la atrice de Concordia ’écrit :


co co 2 co 2

in in 2 in 2
1. Déterminez le modèle diphasé de Park la charge.

Exercice N° III.2 : Modélisation de la machine asynchrone


Les équations de Park de la MAS s'écrivent :

Les équations électriques Equations du flux L'équation du couple électromagnétique

Soit,
 K=3: le couple en valeur efficace ;
 K=3/2: le couple en valeur
maximal

L'équation Mécanique

On désigne :
- Par ω d dt la vitesse angulaire des axes d, q dans le repère statorique
- Par la vitesse angulaire des axes d, q dans le repère rotorique.
1. Déter inez l’expre ion du couple en fonction de l’inductance utuelle de courant et de
paramètres du modèle
2. Donnez une représentation possible du bloc « électrique » sous forme de shéma-bloc en
utilisant des gains et des intégrateurs.
3. Même chose pour le bloc « mécanique ».

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Dirigés 47

Exercice N° III.3 : Bilan énergétique de la machine asynchrone


Un moteur asynchrone à cage est alimenté par un réseau triphasé de fréquence 50 Hz, de tensions
entre phases égales à 380 V.
Il a été soumis aux essais suivants :
A vide :
Puissance absorbée : PV = 360 W ;
Intensité du courant de ligne : IV = 3,6 A ;
Fréquence de rotation : nV = 2 995 tr/min.
En charge :
Puissance absorbée : P = 4 560 W
Intensité du courant de ligne : I = 8,1 A
Fréquence de rotation : n = 2 880 tr/min
Le enroule ent du tator ont couplé en étoile ; la ré i tance de chacun d’eux vaut Ω
Les pertes fer sont évaluées à 130 W.
1- Quelle est la vitesse de synchronisme ?
En déduire le glissement en charge.
2- Pour le fonctionnement à vide :
Calculer les pertes Joule au stator.
Justifier que les pertes Joule au rotor sont négligeables.
En déduire les pertes mécaniques.
3- Calculer pour le fonctionnement en charge :
- les pertes Joule au stator et au rotor
- la puissance utile et le moment du couple utile Cu
- le rendement du moteur

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Dirigés 48

Travaux Dirigés au ch. IV.


Machine Synchrone
Exercice N° IV.1 : Modèle dq de la machine synchrone
Le modèle de la partie électrique de machine synchrone à pôles lisses dans le repère d-q lié au
rotor ’écrit :

1. Précisez à quoi correspondent les différentes grandeurs et les différentes équations.


2. Donnez les équations du modèle en fonction des courants et des tensions, c.à.d. en éliminant
les flux.
3. Représentez les équations de la machine sous forme matricielle.
4. Mettez ce modèle sous forme de schéma bloc permettant la simulation sous simulink.

Exercice N° IV.2 : Moteur synchrone piloté à fréquence variable


une machine synchrone à quatre pôles alimentée par un onduleur triphasé qui lui fournit un
système de tensions triphasées à fréquence variable. On appellera f la fréquence des tensions
fournie par l’onduleur

1. Calculer la ga e de fréquence f que l’onduleur doit pouvoir fournir pour couvrir une
gamme de vitesse de 0 à 5 000 tr/min.

Exercice N° IV.3 Puissance active, Puissance réactive et facteur de puissance

Un oteur ynchrone développe une pui ance écanique de k Sachant qu’il e t conçu
pour fonctionner à un facteur de puissance de 0.8 en avance,

Calculer :

1. La pui ance réactive qu’il peut fournir au ré eau

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Dirigés 49

Travaux Dirigés au Ch. V.


Machine à Courant continu
Exercice N° V.1 : Modèle d-q de la MCC
Le modèle de la MCC à excitation indépendante est les suivantes:

Avec

Le couple électromagnétique de la MCC est donné par :

L’équation de ouve ent ’écrit :

5. Précisez à quoi correspondent les différentes grandeurs et les différentes équations.


6. Représentez les équations de la machine sous forme matricielle.
7. Mettez ce modèle sous forme de schéma bloc permettant la simulation sous simulink.

Exercice N° V.2 :
Un moteur à excitation séparé fonctionné en régime établi caractérisé par :

Ua = 90 V ; Ia = 0.15 A ; N = 22 tr/s; Iex = Cste.

2. Calculez Ea; d sachant que Ra Ω;


3. Montrez que le couple C ’expri e par : C = a Ua – b ω .

Exercice N° V.3 :
Un moteur à courant continu à excitation indépendante fonctionne en régime stationnaire
caractérisé par Ua = 100 V ; N=20 tr/s ; Uf = 180 V.

O, donne Ra = 1 ; Rf= 180 ; Mfd=0.8 H.

1. Calculez en ce régime les courants d’induit et de l’inducteur ;


2. Donnez toutes les équations de la machine en régime établi ;
3. Donnez un schéma simulink reflétant ce modèle.

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Pratiques 50

Travaux pratique N° 01.


Modélisation et Simulation des Convertisseurs Electromécaniques Elémentaires
Objectifs
Étudier les Convertisseurs Electromécaniques Elémentaires à l’aide d’un logiciel de MATLAB.
Manipulation 01 (System à simple excitation)
La figure ci dessous présente un relais à piston mobile en
translation, d'épaisseur de l'entrefer vaut g =2 mm, de
nombre de tours vaut N = 1000, et d = 0.15 m, l = 0.1 m,
04) Donnez les équations de l'actionneur;
05) Donnez un schéma-bloc du système implantable sous
Simulink en n'utilisant que les éléments suivants :
gain, intégrateur, dérivateur, multiplicateur, sommateur et soustracteur;
06) Calculez et puis tracez les courbes suivantes : d'où (0 < x < d) pour
un courant de i = 10 A.
Manipulation 02 (System à double excitation)
On considère un actionneur à double excitation dont la
bobine statorique est parcourue par le courant i1 sous la
tension E1 et la bobine rotorique est parcourue par le
courant i2 sous la tension E2. La vitesse de son rotor est notée
les inductances en Henrys sont donnés à
2 ; ;
2 .
03) Donnez les équations de l'actionneur couplé à une
charge mécanique inertielle.
04) Donnez un schéma-bloc du système implantable sous Simulink en n'utilisant que les
éléments suivants : gain, intégrateur, dérivateur, multiplicateur, sommateur et
soustracteur.
05) Trouvez et tracer les courbes :
d'où et
, avec .
Parameters de simulation:
o The integration method: Adems/Gear;
o The time of simulation: [0 à tF];
o The minimum step size: 0.1ms;
o The maximum step size: 1 ms;
o The error tolerance: 1e-5.

Travaux demandé
Vous rédigerez un compte-rendu électronique de votre travail intégrant les différents résultats
obtenus (calculs, courbes, valeurs numériques et analyses) et vous donnerez des explications et des
commentaires sur les résultats obtenus. La qualité des remarques et de la rédaction est un point
important qui sera évalué.

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Pratiques 51

Travaux pratique N° 02.


Modélisation et Simulation des Transformateur Electriques
dan l’Hypothèse de Kapp
Objectifs
L'objectif principal de ce TP est d'obtenir les résultats de simulation du transformateur en
effectuant trois essais suivants :
1. Test à vide
2. Test en court-circuit de test
3. Test en charge
Manipulation 01 (Transformateur Monophasé Idéalisé TMI)
Le schéma électrique onopha é équivalent d’un
transformateur Idéalisé est ci contre.
Le réseau électrique est considéré comme un générateur
imposant la tension 2 22 in 2 .
L'inductance du transformateur ramenée au secondaire (Ls
= 0.0138 H), la résistance ramenée au secondaire est Rs =
5.7 Ω Fig.1 Transformateur Monophasé Idéalisé
07) Donnez les équations du TMI
08) Donnez un schéma-bloc du système implantable sous Simulink en n'utilisant que les
éléments suivants : gain, intégrateur, dérivateur, multiplicateur, sommateur et soustracteur;
09) Etude en charge, Rch=0/ 100 / 1000/ 105 Ω
Manipulation 02 (Transformateur Triphasé Idéalisé TTI)
On peut tran for er la ten ion d’une ource tripha ée à
l’aide de troi tran for ateur onopha é identique
co e l’indique la ig 2
06) Donnez les équations du TTI.
07) Donnez un schéma-bloc du système implantable sous
Simulink en n'utilisant que les éléments suivants :
gain, intégrateur, dérivateur, multiplicateur,
sommateur et soustracteur.
08) Trouver les courbes en utilisant les couplages
suivantes :
YY Y∆ ∆ Y et ∆∆

Fig.2 Transformateur Triphasé Idéalisé

Travail demandé
Vous rédigerez un compte-rendu électronique de votre travail intégrant les différents résultats
obtenus (calculs, courbes, valeurs numériques et analyses) et vous donnerez des explications et des
commentaires sur les résultats obtenus. La qualité des remarques et de la rédaction est un point
important qui sera évalué.

Fin

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Pratiques 52

Travaux pratique N° 03
Modélisation et Simulation des Moteurs Asynchrones
Objectifs
Les moteurs asynchrones, encore appelés moteurs à induction sont d'une conception moins couteuse que les
actionneurs à courant continu et synchrone mais leur commande est rendue plus complexe.
L’objectif de ce travail, on se propose de simuler le moteur, la simulation sera faite avec le logiciel Matlab et
l'interface graphique Simulink.
Simulation N°01 (Passage du triphasé a-b-c vers le repère d-q)
La relation suivante représente la transformation d'un repère triphasé a-b-c à un repère diphasé d-q.

2
co co co 2
2
2
in in in

On a,
- V représentant ici la valeur crête d'une tension vaut 2 22 2
1) Implanter le model régissant la Matrice de transformation de Park ci-dessus.

Continuous t

sqrt(2/3)*(u[1]*cos(u[4])+u[2]*cos(u[4]-2*pi/3)+u[3]*cos(u[4]-4*pi/3)) Vsd

-sqrt(2/3)*(u[1]*sin(u[4])+u[2]*sin(u[4]-2*pi/3)+u[3]*sin(u[4]-4*pi/3)) Vsq

1
2*pi*50
s

2) Visualiser les courbes de tension .


Simulation N°01 (Simulation de la machine Asynchrone)

Les équations électriques Equations du flux L'équation du couple électromagnétique

Soit,
 K=3: le couple en valeur efficace ;
 K=3/2: le couple en valeur
maximal

L'équation Mécanique

La pulsation statorique et la pulsation rotorique :

1) Implanter le model régissant les équations de la Machine ci-dessus.


2) Visualiser les courbes de tension
Paramètre du moteur asynchrone
Implantez le modèle de simulation du moteur asynchrone accouplé à une charge inertielle. On donne les valeurs
numériques suivantes des paramètres :
- Inductance cyclique statorique : 274 (mH)
- Inductance cyclique rotorique : 274 (mH)
- Mutuelle inductance cyclique : 258 (mH)

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Pratiques 53

- Résistance statorique : 4.85 (Ω)


- Résistance rotorique : 3.805 (Ω)
- Puissance nominale : 4 kW
- 2 pôles
- Moment d’inertie : 0.031 (Kg.m2)
- Coefficient de frottement : 0.008 (N.ms/rd)
Testez-le modèle dans le cas d'un démarrage sur le réseau :
- Le moteur est alimenté par un système triphasé équilibré de tension à la fréquence de 50 Hz et de valeur
efficace 220 V.
- La vitesse initiale du moteur est nulle
- Le couple résistant est nul.
-
Travail demandé
Vous rédigerez un compte-rendu électronique de votre travail intégrant les différents résultats obtenus (calculs,
courbes, valeurs numériques et analyses) et vous donnerez des explications et des commentaires sur les résultats
obtenus. La qualité des remarques et de la rédaction est un point important qui sera évalué.

Parameters de simulation:
Parameters de simulation
The integration method: ode45;
The time of simulation: [0 à 0.3];
The minimum step size: auto
The maximum step size: 0.0001 s
The error tolerance : 1e-3

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Pratiques 54

Annexes
1. Schema bloc de la MAS
Continuous t

Vsd
Vsa Phi_sd
Vsd [Vsd]
Phi_sq
Vsb L* u
Phi_rd
Vsq
Vsc
Phi_rq
Vsq [Vsq] [Vsd] R* u
1
2*pi*50 Theta
s
ws [Vsq] [Isd]
Tension Statorique
[ws] [Isq]
1
[Vrd] Linv* u
s [Ird]
k
Vsd1
[Irq]
Vra [Vrq]
Vsd [Vrd] Cem
Vrb N* u [ws]
Vsq1 1
[wm] P
Vrc J.s+f 0
Vsq [Vrq] [ws]
[wr] 1 m* u
Theta
s wm
[wm]
Tension Rotorique wr [wr]

[Irq] Isq Isa [Isq] Isq Isa

[Ird] Isd Park -1 Isb Ir [Isd] Isd Park -1 Isb Is

[wr] ws Isc [ws] ws Isc

Ir Is

Ira Isa

2. Courbes de la MAS

-fin-

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Pratiques 55

Travaux pratique N° 03
Modélisation et Simulation d’un Moteur Synchrone à Aimant Permanent
(MSAP)
Objectifs
Les machines synchrones à aimants permanents (MSAPs) se remplacent les moteurs à courant continu. Ils
présentent sur ces derniers l’avantage d’avoir de meilleures performances (en termes de couple massique, par
exemple) et de ne pas avoir de collecteur mécanique.
L’objectif de ce travaux, on se propose de simuler le moteur, la simulation sera faite avec le logiciel Matlab et
l'interface graphique Simulink.
Simulation N°01 (Passage du triphasé a-b-c vers le repère d-q)
La relation suivante représente la transformation d'un repère triphasé a-b-c à un repère diphasé d-q.

2
co co co 2
2
2
in in in

On a,
- V représentant ici la valeur crête d'une tension vaut 2 22 2
3) Implanter le model régissant la Matrice de transformation de Park ci-dessus.

Continuous t

sqrt(2/3)*(u[1]*cos(u[4])+u[2]*cos(u[4]-2*pi/3)+u[3]*cos(u[4]-4*pi/3)) Vsd

-sqrt(2/3)*(u[1]*sin(u[4])+u[2]*sin(u[4]-2*pi/3)+u[3]*sin(u[4]-4*pi/3)) Vsq

1
2*pi*50
s

4) Visualiser les courbes de tension .


Simulation N°02 (Simulation de la MSAP)
Le modèle de la MSAP, exprimé dans le référentiel lié au rotor avec les hypothèses simplificatrices, s’écrit :

Les équations électriques Equations du flux L'équation du couple électromagnétique

Soit,
 K=3: le couple en valeur efficace ;
 K=3/2: le couple en valeur
maximal
L'équation Mécanique

3) Implanter le model régissant les équations de la Machine ci-dessus.


4) Visualiser les courbes de tension

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Pratiques 56

Paramètre du MSAP
Implantez le modèle de simulation du MSAP accouplé à une charge inertielle. On donne les valeurs numériques
suivantes des paramètres :
- Inductance cyclique statorique direct (Ld) : 1.4 (mH)
- Inductance cyclique statorique quadratique (Lq) : 2.8 (mH)
- Flux rotorique : 0.12 (Wb)
- Résistance statorique : 0.6 (Ω)
- 8 pôles
- Moment d’inertie : 0.00417 (Kg.m2)
- Coefficient de frottement : 0.0034 (N.ms/rd)
Testez-le modèle dans le cas d'un démarrage sur le réseau :
- Le moteur est alimenté par un système triphasé équilibré de tension à la fréquence de 50 Hz et de valeur
efficace 220 V,
- La vitesse initiale du moteur est nulle
- Le couple résistant est nul.

Travail demandé
Vous rédigerez un compte-rendu électronique de votre travail intégrant les différents résultats obtenus (calculs,
courbes, valeurs numériques et analyses) et vous donnerez des explications et des commentaires sur les résultats
obtenus. La qualité des remarques et de la rédaction est un point important qui sera évalué.
Parameters de simulation:
The integration method: ode45; The time of simulation: [0 à 0.1]; The minimum step size: auto
The maximum step size: 0.0001 s The error tolerance : 1e-3
Schéma bloc :
On peut représenter la MSAP par un bloc diagramme illustré par la figure suivante.

Continuous t

Isd
R1* u Scope1
Vsd [Vsd] Isq
Vsa Cem [wr]
Vsd [Vsd]

Vsb 1
Linv* u k*p*((Ld-Lq)*u(1)*u(2)-Lf*u(2))
Vsq s 1
p wm
Vsc [Vsq] J.s+f
Vsq [Vsq]
[wr] 1
Theta
s
N* u [wr] Step Scope
Tension Statorique

m* u [wr]

Isq Isq Isa Isq Lq Phiq


Isd Isd Park -1 Isb Is

ws Isc Isd Ld
[wr]
Is Phid
Lf
Isa

Scope2

Fin

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Pratiques 57

Travaux pratique N° 05
Simulation d’un Moteur à Courant Continu (MCC)
Objectifs

Les MCCs sont utilisées fréquemment comme moteur, ils restent sans équivalent dans le
domaine des faibles vitesses ; les équipements domestiques, automobiles (essuie glaces,
ventilateur dé arreur …
L’objectif de ce travail, on se propose de simuler le moteur, la simulation sera faite avec le logiciel Matlab et
l'interface graphique Simulink.

Modèle du Moteur à CC à excitation indépendante


1- Equations des tensions Iq q

UAux

Uc
2- Equation du flux Ua
+
d

3- Equation du couple électromagnétique If


Uf
4- Equation du mouvement

ω
La forme matricielle des équations du MCC à excitation indépendante
Les équations des tensions peuvent s’écrire sous la forme suivante

Le système matriciel devient de la forme :

Le système peut être présenté sous forme de système d’état :

On obtient finalement :

Et

La représentation des équations précédentes sous forme de schéma bloc est donnée par la figure suivante

Réalisé par: TIR Zoheir


Travaux Pratiques 58

Continuous t

If
R1* u

Ce
Iq
220

Uf 1
Linv* u u(1)*u(2)*Mfd
s 1
P [wr]
220 J.s+f

Uq Step

M* u
Vitess
[wr]

Schéma de simulation de la MCC indépendante


5) Implanter le model régissant les équations de la Machine ci-dessus.
6) Visualiser les courbes de tension

Paramètre du MSAP
Implantez le modèle de simulation du MCC accouplé à une charge inertielle. On donne les valeurs numériques
suivantes des paramètres :
clc, clear all
Uf= 10  220 V
Uq = 220 V
La = 0.198;
Ra=6.67;
Rf=880;
Lf = 55.66;
Mfd=5.213;
J=0.0398;
f=0;
P=2;
%%
L= [Lf 0;0 La];
Linv=inv(L);
R1= [Rf 0;0 Ra];
M= [0 0;Mfd 0];
Travail demandé
Vous rédigerez un compte-rendu électronique de votre travail intégrant les différents résultats obtenus (calculs,
courbes, valeurs numériques et analyses) et vous donnerez des explications et des commentaires sur les résultats
obtenus. La qualité des remarques et de la rédaction est un point important qui sera évalué.
Parameters de simulation:
The integration method: ode45; The time of simulation: [0 à 1]; The minimum step size: auto
The maximum step size: 1e-4 s The error tolerance : 1e-3

Réalisé par: TIR Zoheir


Plan de travail 50

ELECTROTECHNIQUE APPROFONDIE
PLAN DU COURS – (2014-2015)
Informations générales
Crédits :6
Temps consacré : (1.5 C + 1.5 TD + 3 TP) * 15 Semaines
Mode d'enseignement : Présentiel
Enseignant : TIR Zoheir
Grade : Maitre de Conférences
E-mail : tir-zoheir@univ-eloued.dz

Modalités d'évaluation
L'évaluation de l'étudiant se fait par :
1) Examen de fin de semestre (1.5 heures) et celui du rattrapage (1.5 heures)
2) Contrôles continus

Travaux dirigés 30 % Travaux pratiques 30 % Interrogations 40 %


Assiduité Participation Assiduité Comptes Test I II
5 pts 15 pts 02 pts 08 pts 10 pts 10 pts 10 pts

Description sommaire
Le cours ELECTROTECHNIQUE APPROFONDIE traite essentiellement des machines électriques en régimes
transitoires. Une méthodologie de modélisation des machines électriques est également proposée en présentant des
modèles, des schémas blocks et des résultats de simulation de machines usuelles en fonctionnement moteur et
génératrice.

Objectif
La poursuite de cet objectif se fera par des activités d'enseignement et d'apprentissage dont les buts principaux se
résument comme suit :

 Apprendre la modélisation des machines électriques.


 Apprendre la simulation des machines électriques à l'aide du logiciel MATLAB.
 Acquisition d’un esprit analytique vis-à-vis des résultats de simulation.

Réalisé par: TIR Zoheir


Plan de travail 51

Déroulement du cours
L'enseignement donné dans le cours ELECTROTECHNIQUE APPROFONDIE s'étend de l'impact du branchement sur
le réseau des différents types de machines électriques, aux fins d’étude par simulation numérique. Voici une liste qui résume les
étapes importantes de la matière enseignée:

ELECTROTECHNIQUE APPROFONDIE 2012 / 2013

Dimanche Cours : 8:00 – 09:30

Procédés physiques et mathématiques d'étude


Semaine N°1 1. Rappels sur les circuits, couplés magnétiquement
[Oct.07 ==> Oct.11] (présentation [1], [4], Diverses définitions de l'inductance [2], [3], [4].
équations des flux [1], [3] [4].)
Semaine N°2
2. Conversion électromécanique de l'énergie [2], [3], [4].
[Oct.14==> Oct.18]

TP N° 01
(définition, Diverses expressions de l'énergie emmagasinée,)
Semaine N°3 3. Passages des repères triphasés à diphasés [5].
[Oct.21==> Oct.25] (Transformation de Concordia et de Park)

Modélisation et simulation des machines électriques à courant continu


Semaine N°4 1. Modèle de la MCC sur les axes d, q, [6], [7].

TP N° 02
[Oct.28==> Nov.01] 2. Mise en équation de la MCC [6]. [7].
Semaine N°5 3. Application de la théorie généralisée aux divers modes d'excitation, [6].
[Nov.04==> Nov.08] (Fonctionnement en génératrice/moteur, séparé, shunt et série)

Modélisation et simulation des machines statiques


Semaine N°6
1. Introduction, [8].

TP N° 03
[Nov.11 ==> Nov.15]
2. Transformateur idéal, [8].
Semaine N°7
3. Model du transformateur à deux bobines, [8].
[Nov.18 ==> Nov.22]
Modélisation et simulation des machines asynchrones à cage, [6] , [8].
Semaine N°8
[Nov.25 ==> Nov.29] 1. Modélisation et simulation des moteurs asynchrones à cage. TP N° 04
Semaine N°9 2. Modélisation et simulation des génératrices asynchrones à cage,.
[Déc.02 ==> Déc.06]
Modélisation et simulation des machines synchrones à inducteur, [6] , [8].
Semaine N°4
[Oct.28==> Nov.01] 1. Modélisation et simulation des moteurs synchrones sans amortisseurs
TP N° 05

Semaine N°11 2. Modélisation et simulation des moteurs synchrones avec amortisseurs.


[Déc.16 ==> Déc.20]
Méthodes d'identification paramétriques des machines électriques [6], [8].
Semaine N°12
1. Identification paramétrique de la machine synchrone
[Jan.06 ==> Jan.10]
TP N° 06

1.1. Essais classiques de la machine synchrone


Semaine N°13 2. identification paramétrique de la machine asynchrone
[Jan.13 ==> Jan.17] 2.2. Identification de la machine asynchrone à rotor bobiné
3. identification paramétrique de la machine à CC
Semaine N°14 4. Détermination des paramètres mécaniques
[Jan.20 ==> Jan.27]

Réalisé par: TIR Zoheir


Plan de travail 52

Consignes sur les travaux


Les travaux pratiques comprennent les expériences au laboratoire et les simulations sur ordinateur
Lab 1 : Introduction au logiciel MATLAB + Simulation des systèmes électrodynamiques
Lab 2 : Simulation de la machine statique (Transformateur) ;
Lab 3 : Simulation de la machine asynchrone à cage d’ecureille ;
Lab 4 : Simulation de la machine synchrone à Aimant Permanent.
Lab 5 : Simulation de la machine à courant continu.
Lab 6 : Identification paramétriques des machines électriques (MCC, MS, ... etc).

Bibliographie
[1] M. Pinard "commande électronique des moteurs électriques" Dunod, 2004
[2] B. Saint-JEAN "Electrote .echnique et Machines Electriques" Eyrolles, Lidec, 1976.
[3] Th. Wildi, G. Sybille " électrotechnique " de boeck, 2005.
[4] J. Lesenne, F. Noielet, G. Seguier, "Introduction à l'électrotechnique approfondie" Univ. Lille. 1981.
[5] J.M Retif "Command Vectorielle des machines asynchrones et synchrone" INSA, cours Pedg. 2008.
[6] R. Abdessemed "Modélisation et simulation des machines électriques " ellipses, 2011
[7] C. Chevassu " Simulation en génie électrique application pédagogiques" Cours pédagogique,
[8] Chee-Mun Ong "Dynamic Simulation of Electric Machinery Using Matlab/Simulink" USA. 1997
[9] B. S. Guru, H. R. Hiziroglu "Electric Machinery and Transformers" Oxford 2001.
[10] A. E. Fitzgerald, Ch. Kingsley, Jr, S. D. Umans " Electric Machinery" 2003.
[11] I.P. Kopylov " Mathematical Models of Electric Machines " Mosco. 1984.
[12] P. C. Krause, O. Wasynczuk, S. D. Sudhoff " Analysis of Electric Machinery and drive systems " IEEE, 2002
[13] M. Marty, D. Dixneuf, D. G. Gilabert "Principles d'electrotechnique" Dunod, 2005.

Réalisé par: TIR Zoheir

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