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Electrotechnique Approfondie
tir-zoheir@univ-eloued.dz
Introduction
L'électrotechnique dite classique traite essentiellement des machines usuelles et des réseaux en
régime permanent. L'Electrotechnique Approfondie est généralise et complète la précédente.
Dans ce cours, nous donnerons les instruments d'étude analytique des machines électriques
(MEs) et de montrer comment on les utilise pour analyser le fonctionnement des MEs en régime
transitoire ou dynamique. Cette connaissance du comportement des MEs en régime variable est de
plus en plus importante pour deux raisons :
1 Puissances actives
2 Puissance massique est le ratio d'une puissance (en W) par une masse (en kg); elle traduit la capacité d'un dispositif d'une masse donnée à
développer une puissance.
Pour un électrotechnicien, un moteur (ou actionneur) est une machine effectuant une
conversion électromécanique.
Dans ce chapitre, nous nous présentons de manière très succincte des lois fondamentales
expliques le fonctionnement des MEs et de définir certaines notions importantes en
électrotechnique.
Dans le cas où
N: Nombre de spires.
- La loi de LENZ
Dans le cas où l'effet du flux s'oppose à la cause qui lui donne naissance, on met un signe (-)
dans la formule (I.4).
- F.E.M. de vitesse
V: Vitesse de fil.
Note: Dans le cas où la F.E.M. de vitesse oppose la tension de la source E0, on ajoute le signe (-) (loi
de Lenz).
- F.E.M. de "Self-induction"
D'où,
H: Champ magnétique;
B : Induction magnétique.
D'après les relations (I.7 et I.8), l'induction magnétique de ce circuit est donnée par l'équation
suivante:
3 Théorème d'Ampère permet de déterminer la valeur du champ magnétique grâce à la donnée des paramètres de circuit
électriques. Ce théorème est une forme intégrale de l'équation de Maxwell-Ampère
4 Perméabilité magnétique du matériau s'exprime par le produit de la perméabilité du vide , exprimée en henry par mètre)
et de la perméabilité relative , sans dimension) : et
La grandeur est définie comme la réluctance magnétique associée au noyau. Cette relation
introduit une proportionnalité ente flux d’induction et différence de potentiel agnétique5
scalaire associée à la réluctance du noyau correspondant.
D'après les Eqs. (I.4 et I.10) on obtient l'expression de la tension induite dans ce circuit
comme ce qui suit:
Finalement,
- F.E.M. de "transformation"
Le flux alternatif dȗ à la circulation de I1 travers les deux circuits, s'il n y a pas de fuites. Il
apparait donc aux bornes du circuit N°2 une F.E.M. "de transformation".
On en déduit que:
5 Différence de potentiel magnétique est appelé aussi "force magnétique notée e".
6 Les matériaux ferromagnétiques sont constitués d'éléments métalliques tels que le fer (surtout), le nickel et le cobalt qui leur
permettent de prendre une forte aimantation.
Remarque :
La définition précédente de l'inductance propre (Eq. (I.12)) n'est pas générale et, en fait, les
inductances des circuits magnétique sont définîtes comme dans la suite
- Inductance de fuite et inductance de magnétisation
En désignant par le flux produit par un circuit parcouru par un courant (I) et comportant
(N) spires, on définit son "inductance propre" (L) par la relation suivante:
Si on considère, par exemple, le flux d'une bobine dans un matériau ferromagnétique (Voir
Fig.7), un partie de ce flux, telle que , fuit dans l'air, et il reste seulement une partie
utile dans le noyau.
nductance de fuite
D'après Le théorème d'Hopkinson7 appliqué sur les trois tubes8 de flux et leurs matériaux
sont linéaire, on a
lux de fuite 2
lux de fuite 2 2
7 La formule de Hopkinson est une équation d'électromagnétisme qui permet de calculer la force
magnétomotrice dans un circuit magnétique. .
8 Le tube d'induction est l'ensemble des lignes de champ qui s'appuient sur un contour fermé.
Réalisé par: TIR Zoheir
Chapitre I Lois des Conversions Electromécaniques de l'Energie 7
Par analogie avec le ca de l’inductance propre (Eq. I.18), les inductances propres et mutuelles
de deux bobines :
- Inductances mutuelles:
Dan le ca d’un y tè e caractérisé par des flux de fuites nuls, on peut écrire
On en déduit la relation
Avec,
Posant
Et son inductance :
Par la similitude de certaines équations, des analogies peuvent être tirées entre les grandeurs
associées aux circuits électriques et celles liées aux circuits magnétiques. Afin de faciliter la
compréhension de certains phénomènes. L'analogie, ainsi établie et résumée sous forme du Tab. 1.
Champ
Vecteur caractéristique
Flux caractéristique
Résistance
Eléments en série
Eléments en parallèle
Dans cette partie nous donnerons les justifications essentielles pour comprendre le principe
de la tran for ation de l’énergie électrique en énergie mécanique. En effet, la conversion
électromécanique joue un rôle important dans les domaines suivants : transports publics, voitures
électrique et hybride le achine outil utili é au i bien pour le achine d’e ballage la
production ali entaire la icroélectronique … ou encore la domotique.
L'étude d'un système électromécanique permet l'établissement d'une relation simple pour
exprimer le couple. Son bilan des énergies présentées à la fig. 11a et 11b
Fig. 11a Conversion Energie électrique – mécanique Fig. 11b Conversion Energie mécanique - électrique
Énergie mécanique ;
Énergie électrique.
Par la suite, on considère que le système est conservatif : il n'y a donc ni pertes, ni
accumulation d'énergie mécanique. On aboutit alors à la relation fondamentale :
i di
Remarque:
Dans le cas où les systèmes électromécaniques ne sont pas saturés c.à.d , on obtient :
L
2 2
- Expression du couple
La Fig. 13 schématise le bilan des énergies d'un système électromécanique à deux bobinages.
Fig. 13a Conversion Energie électrique – mécanique Fig. 13b Conversion Energie mécanique - électrique
d d d d
- Energie magnétique emmagasinée et co-énergie
L'expression de l'énergie emmagasinée par le système non saturé est égale à la somme des
énergies de chaque bobine:
2 2
En désignant par L1, L2 et M les inductances propres et mutuelle qui sont maintenant fonction
de :
2 2
- Expression du couple
2 2
2 2
2 2
Le moment du couple agit généralement sur une machine tournante du deuxième ordre du
type :
é é
Couple électromagnétique;
Coefficient d'élasticité;
Moment d'inertie;
Couple de résistant
é é
2 2 2
2 é é
appelé le circuit primaire, celui qui est lié au récepteur est appelé le circuit secondaire.
Appelons V1 la valeur efficace de au primaire et V2 la valeur efficace de au secondaire
alors :
– Si V1 < V2, le transformateur est dit élévateur;
– Si V1 > V2, le transformateur est dit abaisseur ;
– Si V1 = V2, le transformateur est dit tran for ateur d’i ole ent ;
II.1.3 Symbole électrique du transformateur
Le tran for ateur peut être repré enté par l’un de deux symboles reportés dans la fig. 3
Cette machine est basée sur la loi de Faraday (voir Eq. I.4). En effet, la tension alternative au
primaire va engendrer un flux magnétique alternatif qui traversant l’enroule ent econdaire
produira une f.e.m induite.
Note : Le transformateur n'a aucunes parties en mouvement, il est dit : machine statique.
Où,
N1 : Nombre de spires des enroulements primaire;
N2 : Nombre de spires des enroulements secondaire.
D’aprè la loi de aille appliquée au ché a électrique équivalent on aura :
D'où :
Où,
Dans le cas idéal et la précédente Fig. 5. Transformateur parfait en charge
équation ’écrit ou la for e :
Si on remplace les grandeurs temporelles par des grandeurs efficaces, on aboutit à la relation,
valable dans le cas idéal :
D'où,
: La puissance apparente absorbée au primaire;
: La puissance apparente fournie au secondaire.
La puissance active P ’expri e co e
co
tandis que la puissance réactive Q vérifie :
Et
D’aprè la loi de aille appliquée aux circuits électriques (primaire et secondaire) on aura :
9 Plus d'information sur MP, veuillez de lire les pages 443-447 du livre "Electrotechnique" Wildi et Sybille 4 ème edition
22
Fig. 2 Machine Asynchrone à Cage: (1) Carcasse, (2) Roulement, (3) Flasque, (4) Ventilateur, (5)
Couvert de ventilateur, (6) Boîte de connexion, (7) Stator, (8) Enroulement de stator (invisible),
(9) Rotor, (10) Arbre de rotor.
SB iSb
VSb
Ra
VRa iRa
Rb
2π/3
iRb Sa
VRb
o
iSa
VSa
VRc
iRc
VSc
iSc
Rc
Sc
Partie fixe : Stator. Partie mobile : Rotor. Entrefer constant.
Fig 4 Représentation des enroulements de la MAS triphasée dans l'espace électrique.
On déduit pour l’en e ble de pha e statoriques :
Une matrice des inductances [L(Ѳ)] établit la relation entre les flux et les courants; elle
co porte coefficient dont la oitié dépend du te p par l’inter édiaire de Ѳ (position du
rotor).
Soit:
Où :
co
co 2
co 2
La atrice de flux réel fait apparaître quatre ou atrice d’inductance :
Avec :
co co 2 co 2
co 2 co co 2
co 2 co 2 co
Finalement :
Sb
Rb Ra
r
s
q
Sa
Sc
Rc
Avec :
co co 2 co 2
in in 2 in 2
2
2 2 2
Cette matrice est orthogonale, c'est-à-dire . La transformation de Park peut
être appliquée sur les tensions, les courants et les flux.
En multipliant l’Eq (III.12) à gauche par :
Finalement,
On démontre que :
On obtient finalement le système des équations de Park qui constitue ainsi un modèle
électrique dynamique pour l'enroulement diphasé équivalent :
Au stator :
Au rotor :
Remarque :
Quand les sommes des composantes (a, b et c) sont nulles, la troisième équation, toujours
vérifiée car identiquement nulle, devient inutile.
III.2.4 Réduction de la matrice des inductances
Deux tran for ation de Park ont définie à partir de la atrice dan laquelle l’angle
est remplacé par pour le stator, par pour le rotor ; on les note respectivement et
.
On design par :
: L’angle électrique ,
: L’angle électrique .
On remarque sur la Fig. 5 que et sont naturellement liés à par la relation rigide :
Pour la réduction de la matrice des inductances les transformations proposées établissent les
relation entre le flux d’axe d,q,o et le flux d’axe a,b,c :
Soit :
2
- Au rotor :
22
Soit :
2
Après le calcul, on trouve :
2
2
2
2
2
2
2
On constate :
- D’une part que la tran for ation de Park rend les coefficients de la matrice des inductances
indépendants du temps ;
- D’autre part que le no bre de para ètre électro agnétique e réduit à cinq
Ce sont :
Ls = ls - Ms : Inductances cycliques statorique ;
Lr = lr - Mr : Inductances cycliques rotorique ;
M= 3Msr/2: Inductance mutuelle cyclique entre stator et rotor ;
Los=ls+2Ms : l’inductance ho opolaire tatorique ;
Lor=lr+2Mr : l’inductance ho opolaire rotorique
Nous pouvons exprimer certaines de ces inductances en fonction de nombre de spire : NS et Nr,
et la reluctance d’entrefer :
2 2
co co
Dans le cas où les sommes des courants statoriques des courants rotoriques sont nulles les
co po ante d’indice (O) sont nulles.
Dans ces conditions de fonctionnement en mode non dégradé, les flux d'axes d et q sont
simplement définis par les trois paramètres constants Ls, Lr et M et reliés aux courants par la
relation (III.25) :
2
2
III.2.6 L’équation de la écanique
L'équation du ouve ent ’écrit :
Avec :
J: o ent d’inertie du rotor ;
f : coefficient de frottement visqueux ;
Cr : couple résistant de la charge.
p : Nombre de paires de pôles.
Travaux pratique N° 03
Modélisation et Simulation de la Machine Asynchrone
Un aimant tourne à la fréquence N, la spire est traversée par un flux variable (t) d'où la
création d'une f.é.m. induite e(t) = - (d /dt).
La fréquence de cette f.é.m. est telle que : f = p N, soit Ω = p ω avec Ω vitesse de rotation du
rotor (aimant), p le nombre de paire de pole et ω la pulsation de la f.é.m. sinusoïdale induite, en
rad/s.
IV.1.2 Constitution de la MS
Le champ magnétique est crée par un aimant permanent ou par un électroaimant alimenté par
un courant continu (Ie), appelé courant d'excitation. Le rotor tourne à la vitesse Ω
Il est au stator, bobines fixes, le plus souvent triphasé. Il est le siège de f.é.m. induites
I
Convention générateur
P =V 3 . U . I c o s
T,n
V
d é p h a s a g V
e e t
n t I
r e
I e
P , Q
En triphasé : Pa = 3.U.I.cos( )
- La puissance utile :
PM=CM Ω (IV.1)
Ce sont des pertes mécaniques (Pm), qui ne dépendent que de la fréquence de rotation et les
pertes dans le fer (Pf), qui ne dépendent que de la fréquence et de la valeur maximale du flux. Ces
pertes seront mesurées au cours d'un essai à vide dans lequel la machine tourne à la fréquence de
rotation nominale, sous une tension égale à la tension qu'elle aurait en charge. En effet, l'égalité des
tensions efficaces entraîne celle des flux.
Réalisé par: TIR Zoheir
Chapitre IV Modélisation et Simulation des Machines Synchrones 31
- En monophasé
Pj = R.I2 (IV.3)
- En triphasé
Pj = 3 R.I2 (IV.4)
- Rendement
Pu UI 3cosφ
η (IV.5)
Pa UI 3cosφ Pm Pje Pj
de 2
Avec :
: Ré i tance d’un enroule ent tatorique
: Les courants des phases statorique a, b, c.
: Les flux produits par les phases statorique respectivement a, b, c.
: Les tentions des phases statoriques.
En vertu de l’hypothè e d’une répartition patiale inu oïdale de l’induction le flux induit par
les aimants dans les trois phases statoriques (a, b, c) sont donnés par :
co
co 2
co 2
Le flux produit dans chaque enroulement statorique est la somme de quatre termes.
Comme exemple, pour la phase (a), le flux ( est la somme des termes :
: Flux propre de la phase (a) sur (a).
: Flux mutuel de la phase (b) sur (a).
: Flux mutuel de la phase (c) sur (a).
: lux utuel de l’ai ant ur la pha e (a).
L’expre ion du flux total dans la phase (a)est donnée par :
Du fait que la machine est équilibrée a neutre isolé, on a (ia+ib+ic=0) d’o l’expression du flux
dans la phase (a)se réduit alors à :
Avec :
: L’inductance cyclique d’un enroule ent tatorique
: L’inductance propre d’une pha e tatorique
: Mutuelle inductance entres phases du stator.
Par conséquent, les expressions des flux dans les autres phases se déduisent par :
En remplaçant les expressions des flux dans le système des tensions. On obtient :
O X repré ente la valeur courant ten ion ou flux et repré ente la po ition du rotor Le
termes Xd, Xq représentent les composantes longitudinale et transversale des variables statoriques
(tensions, courants, flux et inductances).
La matrice de transformation est donnée par:
co co 2 co 2
in in 2 in 2
2
2 2 2
dont la matrice inverse est la suivante:
co in
2
co 2 in 2
2 2
co 2 in 2
2
Le moteur est supposé avec une connexion étoile qui forme un système équilibré ia+ib+ic=0.
Ainsi, la composante homopolaire désignée par la troisième ligne de la matrice (Xo) est nulle.
c) Equations des tentions
En appliquant la transformation (IV.14) au système (IV.7), on aura:
Finalement,
On démontre que :
On obtient finalement le système des équations de Park qui constitue ainsi un modèle
électrique dynamique pour l'enroulement diphasé équivalent :
Au stator :
22
Ld, Lq : Inductances d`axes directe et en quadrature. La machine étant supposée à pôles lisses, ce qui
signifie que : Ld = Lq.
En tenant compte des équations du flux, on peut écrire :
2
2
III.2.6 L’équation de la écanique
L'équation du ouve ent ’écrit :
Avec :
J: o ent d’inertie du rotor ;
f : coefficient de frottement visqueux ;
Cr : couple résistant de la charge.
p : Nombre de paires de pôles.
Les MCC de conception usuelle sont réalisées pour différentes gammes de puissances, de
tensions et de vitesse de rotation. Cependant la présence du collecteur limite ces machines en
puissance et en tension. Leur about principal réside dans la simplicité de commande et de
régulation.
Mê e i elle ont de oin en oin utili ée dan le do aine de l’indu trie leur emploi
comme moteur reste sans équivalent dans le domaine des faibles vitesses ; les équipements
do e tique auto obile e uie glace ventilateur dé arreur …
La machine à courant continu est un convertisseur d'énergie, totalement réversible, elle peut
fonctionner soit en moteur, convertissant de l'énergie électrique en énergie mécanique, soit en
génératrice, convertissant de l'énergie mécanique en énergie électrique. Dans les deux cas un
champ magnétique est nécessaire aux différentes conversions. Cette machine est donc un
convertisseur électromécanique.
V.2 Description
L'inducteur :
Il est formé soit d'aimants permanents en ferrite soit de bobines placées autour des noyaux
polaires. Lorsque les bobines sont parcourues par un courant continu, elles créent un champ
magnétique dans le circuit magnétique de la machine notamment dans l'entrefer, espace
séparant la partie fixe et la partie mobile, où se situent les conducteurs.
L'induit :
Le noyau d'induit est en fer pour canaliser les lignes de champ, les conducteurs sont logés dans
des encoches sur le rotor, deux conducteurs forment une spire.
Collecteur et balais :
Une machine à courant continu possède un nombre N de conducteurs actifs, le flux utile sous un
pôle créé par l’inducteur e t expri é en weber et n repré ente la fréquence de rotation de
l’arbre du rotor en tour par econde
Les conducteurs actifs, de nombre N, coupent les lignes du champ magnétique, ils sont donc le
iège de force électro otrice induite la force électro otrice f é ré ultante de l’en e ble
de ces N spires :
Avec R.I
On peut dire que La vite e dépend e entielle ent de la ten ion d’ali entation U de l’induit
Pertes collectives Pc
é 2
Ces pertes sont dites « constantes » ou « collectives » C’e t-à-dire que si le moteur travaille à
vitesse et flux constants, les pertes fer et mécaniques sont approximativement constantes. Elles
ne varient pas avec la charge.
L’inducteur étant du point de vue électrique une i ple ré i tance toute l’énergie qu’il ab orbe et
dissipée par effet joule.
Puissance utile
Bilan complet
Bilan intermédiaire
Le moteur n’entraîne pa de charge le couple et la pui ance utile ont donc nul
Soit,
- Le enroule ent d’excitation érie et hunt repré enté par le indice re pective ent s et
f;
- Le enroule ent d’induit auxiliaire et de co pen ation sont représentés par les indices
respectivement ad, aq, aux et c.
Ce pôle produi ent une f é de igne oppo é de orte qu’elle annule l’effet de la réaction
agnétique d’induit et la f é qui cau e de étincelle
Les équations (V.12) et (V.13) peuvent être réduites en considérant la tension et le flux total aux
borne du circuit induit et l’e place ent érie de ce enroulements. On peut donc écrire :
Alors :
On obtient finalement :
Avec
Exercice N° I.2 :
Exercice N° I.3 :
Une pièce de matériau homogène et de section constante à une longueur de 0,3 mètre. Si elle est
soumise à une FMM de 720 ampères,
- Quel est le champ magnétique ?
Solution : H = 2400 A/m.
Exercice N° I.4 :
FMM requise pour un entrefer. On désire produire une densité de flux de 0,7 tesla
dans un entrefer dont la longueur est de 2 millimètres.
- Calculer la FMM requise.
Solution : FMM = 1120 A.
Exercice N° I.5 :
Exercice N° I.6 :
Exercice N° I.7 :
Exercice N° I.8 :
Avec
in
et in 2
in 2
La transformation de Park, permettant de se ramener des composantes (a, b, c) aux
composantes (d, q), est définie par :
Soit,
K=3: le couple en valeur efficace ;
K=3/2: le couple en valeur
maximal
L'équation Mécanique
On désigne :
- Par ω d dt la vitesse angulaire des axes d, q dans le repère statorique
- Par la vitesse angulaire des axes d, q dans le repère rotorique.
1. Déter inez l’expre ion du couple en fonction de l’inductance utuelle de courant et de
paramètres du modèle
2. Donnez une représentation possible du bloc « électrique » sous forme de shéma-bloc en
utilisant des gains et des intégrateurs.
3. Même chose pour le bloc « mécanique ».
1. Calculer la ga e de fréquence f que l’onduleur doit pouvoir fournir pour couvrir une
gamme de vitesse de 0 à 5 000 tr/min.
Un oteur ynchrone développe une pui ance écanique de k Sachant qu’il e t conçu
pour fonctionner à un facteur de puissance de 0.8 en avance,
Calculer :
Avec
Exercice N° V.2 :
Un moteur à excitation séparé fonctionné en régime établi caractérisé par :
Exercice N° V.3 :
Un moteur à courant continu à excitation indépendante fonctionne en régime stationnaire
caractérisé par Ua = 100 V ; N=20 tr/s ; Uf = 180 V.
Travaux demandé
Vous rédigerez un compte-rendu électronique de votre travail intégrant les différents résultats
obtenus (calculs, courbes, valeurs numériques et analyses) et vous donnerez des explications et des
commentaires sur les résultats obtenus. La qualité des remarques et de la rédaction est un point
important qui sera évalué.
Travail demandé
Vous rédigerez un compte-rendu électronique de votre travail intégrant les différents résultats
obtenus (calculs, courbes, valeurs numériques et analyses) et vous donnerez des explications et des
commentaires sur les résultats obtenus. La qualité des remarques et de la rédaction est un point
important qui sera évalué.
Fin
Travaux pratique N° 03
Modélisation et Simulation des Moteurs Asynchrones
Objectifs
Les moteurs asynchrones, encore appelés moteurs à induction sont d'une conception moins couteuse que les
actionneurs à courant continu et synchrone mais leur commande est rendue plus complexe.
L’objectif de ce travail, on se propose de simuler le moteur, la simulation sera faite avec le logiciel Matlab et
l'interface graphique Simulink.
Simulation N°01 (Passage du triphasé a-b-c vers le repère d-q)
La relation suivante représente la transformation d'un repère triphasé a-b-c à un repère diphasé d-q.
2
co co co 2
2
2
in in in
On a,
- V représentant ici la valeur crête d'une tension vaut 2 22 2
1) Implanter le model régissant la Matrice de transformation de Park ci-dessus.
Continuous t
sqrt(2/3)*(u[1]*cos(u[4])+u[2]*cos(u[4]-2*pi/3)+u[3]*cos(u[4]-4*pi/3)) Vsd
-sqrt(2/3)*(u[1]*sin(u[4])+u[2]*sin(u[4]-2*pi/3)+u[3]*sin(u[4]-4*pi/3)) Vsq
1
2*pi*50
s
Soit,
K=3: le couple en valeur efficace ;
K=3/2: le couple en valeur
maximal
L'équation Mécanique
Parameters de simulation:
Parameters de simulation
The integration method: ode45;
The time of simulation: [0 à 0.3];
The minimum step size: auto
The maximum step size: 0.0001 s
The error tolerance : 1e-3
Annexes
1. Schema bloc de la MAS
Continuous t
Vsd
Vsa Phi_sd
Vsd [Vsd]
Phi_sq
Vsb L* u
Phi_rd
Vsq
Vsc
Phi_rq
Vsq [Vsq] [Vsd] R* u
1
2*pi*50 Theta
s
ws [Vsq] [Isd]
Tension Statorique
[ws] [Isq]
1
[Vrd] Linv* u
s [Ird]
k
Vsd1
[Irq]
Vra [Vrq]
Vsd [Vrd] Cem
Vrb N* u [ws]
Vsq1 1
[wm] P
Vrc J.s+f 0
Vsq [Vrq] [ws]
[wr] 1 m* u
Theta
s wm
[wm]
Tension Rotorique wr [wr]
Ir Is
Ira Isa
2. Courbes de la MAS
-fin-
Travaux pratique N° 03
Modélisation et Simulation d’un Moteur Synchrone à Aimant Permanent
(MSAP)
Objectifs
Les machines synchrones à aimants permanents (MSAPs) se remplacent les moteurs à courant continu. Ils
présentent sur ces derniers l’avantage d’avoir de meilleures performances (en termes de couple massique, par
exemple) et de ne pas avoir de collecteur mécanique.
L’objectif de ce travaux, on se propose de simuler le moteur, la simulation sera faite avec le logiciel Matlab et
l'interface graphique Simulink.
Simulation N°01 (Passage du triphasé a-b-c vers le repère d-q)
La relation suivante représente la transformation d'un repère triphasé a-b-c à un repère diphasé d-q.
2
co co co 2
2
2
in in in
On a,
- V représentant ici la valeur crête d'une tension vaut 2 22 2
3) Implanter le model régissant la Matrice de transformation de Park ci-dessus.
Continuous t
sqrt(2/3)*(u[1]*cos(u[4])+u[2]*cos(u[4]-2*pi/3)+u[3]*cos(u[4]-4*pi/3)) Vsd
-sqrt(2/3)*(u[1]*sin(u[4])+u[2]*sin(u[4]-2*pi/3)+u[3]*sin(u[4]-4*pi/3)) Vsq
1
2*pi*50
s
Soit,
K=3: le couple en valeur efficace ;
K=3/2: le couple en valeur
maximal
L'équation Mécanique
Paramètre du MSAP
Implantez le modèle de simulation du MSAP accouplé à une charge inertielle. On donne les valeurs numériques
suivantes des paramètres :
- Inductance cyclique statorique direct (Ld) : 1.4 (mH)
- Inductance cyclique statorique quadratique (Lq) : 2.8 (mH)
- Flux rotorique : 0.12 (Wb)
- Résistance statorique : 0.6 (Ω)
- 8 pôles
- Moment d’inertie : 0.00417 (Kg.m2)
- Coefficient de frottement : 0.0034 (N.ms/rd)
Testez-le modèle dans le cas d'un démarrage sur le réseau :
- Le moteur est alimenté par un système triphasé équilibré de tension à la fréquence de 50 Hz et de valeur
efficace 220 V,
- La vitesse initiale du moteur est nulle
- Le couple résistant est nul.
Travail demandé
Vous rédigerez un compte-rendu électronique de votre travail intégrant les différents résultats obtenus (calculs,
courbes, valeurs numériques et analyses) et vous donnerez des explications et des commentaires sur les résultats
obtenus. La qualité des remarques et de la rédaction est un point important qui sera évalué.
Parameters de simulation:
The integration method: ode45; The time of simulation: [0 à 0.1]; The minimum step size: auto
The maximum step size: 0.0001 s The error tolerance : 1e-3
Schéma bloc :
On peut représenter la MSAP par un bloc diagramme illustré par la figure suivante.
Continuous t
Isd
R1* u Scope1
Vsd [Vsd] Isq
Vsa Cem [wr]
Vsd [Vsd]
Vsb 1
Linv* u k*p*((Ld-Lq)*u(1)*u(2)-Lf*u(2))
Vsq s 1
p wm
Vsc [Vsq] J.s+f
Vsq [Vsq]
[wr] 1
Theta
s
N* u [wr] Step Scope
Tension Statorique
m* u [wr]
ws Isc Isd Ld
[wr]
Is Phid
Lf
Isa
Scope2
Fin
Travaux pratique N° 05
Simulation d’un Moteur à Courant Continu (MCC)
Objectifs
Les MCCs sont utilisées fréquemment comme moteur, ils restent sans équivalent dans le
domaine des faibles vitesses ; les équipements domestiques, automobiles (essuie glaces,
ventilateur dé arreur …
L’objectif de ce travail, on se propose de simuler le moteur, la simulation sera faite avec le logiciel Matlab et
l'interface graphique Simulink.
UAux
Uc
2- Equation du flux Ua
+
d
ω
La forme matricielle des équations du MCC à excitation indépendante
Les équations des tensions peuvent s’écrire sous la forme suivante
On obtient finalement :
Et
La représentation des équations précédentes sous forme de schéma bloc est donnée par la figure suivante
Continuous t
If
R1* u
Ce
Iq
220
Uf 1
Linv* u u(1)*u(2)*Mfd
s 1
P [wr]
220 J.s+f
Uq Step
M* u
Vitess
[wr]
Paramètre du MSAP
Implantez le modèle de simulation du MCC accouplé à une charge inertielle. On donne les valeurs numériques
suivantes des paramètres :
clc, clear all
Uf= 10 220 V
Uq = 220 V
La = 0.198;
Ra=6.67;
Rf=880;
Lf = 55.66;
Mfd=5.213;
J=0.0398;
f=0;
P=2;
%%
L= [Lf 0;0 La];
Linv=inv(L);
R1= [Rf 0;0 Ra];
M= [0 0;Mfd 0];
Travail demandé
Vous rédigerez un compte-rendu électronique de votre travail intégrant les différents résultats obtenus (calculs,
courbes, valeurs numériques et analyses) et vous donnerez des explications et des commentaires sur les résultats
obtenus. La qualité des remarques et de la rédaction est un point important qui sera évalué.
Parameters de simulation:
The integration method: ode45; The time of simulation: [0 à 1]; The minimum step size: auto
The maximum step size: 1e-4 s The error tolerance : 1e-3
ELECTROTECHNIQUE APPROFONDIE
PLAN DU COURS – (2014-2015)
Informations générales
Crédits :6
Temps consacré : (1.5 C + 1.5 TD + 3 TP) * 15 Semaines
Mode d'enseignement : Présentiel
Enseignant : TIR Zoheir
Grade : Maitre de Conférences
E-mail : tir-zoheir@univ-eloued.dz
Modalités d'évaluation
L'évaluation de l'étudiant se fait par :
1) Examen de fin de semestre (1.5 heures) et celui du rattrapage (1.5 heures)
2) Contrôles continus
Description sommaire
Le cours ELECTROTECHNIQUE APPROFONDIE traite essentiellement des machines électriques en régimes
transitoires. Une méthodologie de modélisation des machines électriques est également proposée en présentant des
modèles, des schémas blocks et des résultats de simulation de machines usuelles en fonctionnement moteur et
génératrice.
Objectif
La poursuite de cet objectif se fera par des activités d'enseignement et d'apprentissage dont les buts principaux se
résument comme suit :
Déroulement du cours
L'enseignement donné dans le cours ELECTROTECHNIQUE APPROFONDIE s'étend de l'impact du branchement sur
le réseau des différents types de machines électriques, aux fins d’étude par simulation numérique. Voici une liste qui résume les
étapes importantes de la matière enseignée:
TP N° 01
(définition, Diverses expressions de l'énergie emmagasinée,)
Semaine N°3 3. Passages des repères triphasés à diphasés [5].
[Oct.21==> Oct.25] (Transformation de Concordia et de Park)
TP N° 02
[Oct.28==> Nov.01] 2. Mise en équation de la MCC [6]. [7].
Semaine N°5 3. Application de la théorie généralisée aux divers modes d'excitation, [6].
[Nov.04==> Nov.08] (Fonctionnement en génératrice/moteur, séparé, shunt et série)
TP N° 03
[Nov.11 ==> Nov.15]
2. Transformateur idéal, [8].
Semaine N°7
3. Model du transformateur à deux bobines, [8].
[Nov.18 ==> Nov.22]
Modélisation et simulation des machines asynchrones à cage, [6] , [8].
Semaine N°8
[Nov.25 ==> Nov.29] 1. Modélisation et simulation des moteurs asynchrones à cage. TP N° 04
Semaine N°9 2. Modélisation et simulation des génératrices asynchrones à cage,.
[Déc.02 ==> Déc.06]
Modélisation et simulation des machines synchrones à inducteur, [6] , [8].
Semaine N°4
[Oct.28==> Nov.01] 1. Modélisation et simulation des moteurs synchrones sans amortisseurs
TP N° 05
Bibliographie
[1] M. Pinard "commande électronique des moteurs électriques" Dunod, 2004
[2] B. Saint-JEAN "Electrote .echnique et Machines Electriques" Eyrolles, Lidec, 1976.
[3] Th. Wildi, G. Sybille " électrotechnique " de boeck, 2005.
[4] J. Lesenne, F. Noielet, G. Seguier, "Introduction à l'électrotechnique approfondie" Univ. Lille. 1981.
[5] J.M Retif "Command Vectorielle des machines asynchrones et synchrone" INSA, cours Pedg. 2008.
[6] R. Abdessemed "Modélisation et simulation des machines électriques " ellipses, 2011
[7] C. Chevassu " Simulation en génie électrique application pédagogiques" Cours pédagogique,
[8] Chee-Mun Ong "Dynamic Simulation of Electric Machinery Using Matlab/Simulink" USA. 1997
[9] B. S. Guru, H. R. Hiziroglu "Electric Machinery and Transformers" Oxford 2001.
[10] A. E. Fitzgerald, Ch. Kingsley, Jr, S. D. Umans " Electric Machinery" 2003.
[11] I.P. Kopylov " Mathematical Models of Electric Machines " Mosco. 1984.
[12] P. C. Krause, O. Wasynczuk, S. D. Sudhoff " Analysis of Electric Machinery and drive systems " IEEE, 2002
[13] M. Marty, D. Dixneuf, D. G. Gilabert "Principles d'electrotechnique" Dunod, 2005.