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Les installations
KALTENBACH peuvent
être reliées au réseau
Scie à ruban KBS 1051 informatique avec tous
nouvelle génération les logiciels CAO/CFAO
existants, tranferts des
Cette scie à ruban coupes droites et
biaises a été conçue pour scier tous
fichiers par DSTV.
types de profilés.
Nouveau : l’AFC (Auto Feed Control), qui permet
l’adaptation de l’inclinaison du ruban en fonction de la
largeur du profilé.
Nouveau : l’avance électromécanique avec vis à
billes et servomoteur
Nouveau : le serrage des profilés auto réglable et la
mesure de la largeur des matériaux.
KALTENBACH
Un automatisme complet pour les lignes de sciage/perçage CONSTRUCTION DE MACHINES S
Les lignes de perçage à haute vitesse de la série KDM 615/1015, combinées avec les scies à ruban de la
série KBS, ainsi que l’autosorteur pour l’extraction automatique des coupes d’affranchissement/chutes, Z.I. de la Doller
pièces courtes ou longues, offrent à la construction métallique et au négoce, une production entièrement 68520 Burnhaupt-le-Haut
automatisée et performante, ne nécessitant pas la présence de l’opérateur. Une équipe d’ingénieur des Tél. 03 89 48 99 89
ventes est à votre disposition pour trouver la solution la mieux adaptée à vos besoins de fabrication. Fax 03 89 48 72 04
N’hésitez pas à nous contacter. commercial@kaltenbach.fr
Édito
© DR
Bien entendu, nous pensons déjà à l’année prochaine, et le catalogue des formations
2012 vous parviendra à l’automne.
Bonne lecture.
Bruno Chabrolin
Directeur du transfert des connaissances
CTICM
3
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Sommaire
N° 3-2011
Publication de l’arrêté fixant les
© ConstruirAcier
Normes Dossier Sur le terrain
et certification CTICM : Blagnac : Zoom sur
votre partenaire le nouveau parking
De la DPC au RPC
formation aérien
Le cheminement jusqu’en
juillet 2013 www.cticm.com
Photo de couverture :
Nouveau parking aérien
de l’aéroport de Toulouse
Blagnac,
Architecte : François Gillard,
SCAU
Structure métallique : Castel &
Fromaget (groupe Fayat)
Groupe Cancé ou l’épopée d’un Voir notre article page 40.
RT 2012 : Une date à retenir : homme
20 octobre 2011 11
Sur le terrain 40
Normes et certification 12
Marquage CE des produits de Éditeur :
construction métallique : CTICM - Centre Technique
Industriel de la Construction
à quand les obligations ? 12 Métallique
Directeur
De la Directive Produits de la publication :
de Construction (DPC) au Règlement Christophe Mathieu
Produits de Construction (RPC) directeur général du CTICM
Rédaction :
Le cheminement jusqu’en CTICM – Service publications
juillet 2013 16 Journaliste : FL Communication,
Françoise Leroy
Contact : Isabelle Pharisier,
Dossier : CTICM, Tél. : 01 60 13 83 00
E-mail : ipharisier@cticm.com
votre partenaire formation 20 Imprimé en France
Fabrication et réalisation :
Formations « CATALOGUE » 21 MRGS,
Tél. : 09 52 28 81 07
Zoom sur quelques stages 21
CTICM
Formations « intra » 26 Espace technologique
Blagnac : Zoom sur le nouveau par- L’Orme des Merisiers
Une nouvelle démarche king aérien Bâtiment Apollo
91193 Saint-Aubin
de formation : la note de calcul Tél. : 01 60 13 83 00
pédagogique 28 Formation 44 Fax : 01 60 13 13 03
Publication de l’arrêté
fixant les règles
parasismiques pour les
installations classées
Le Journal officiel a publié l’arrêté qui définit les règles
parasismiques qui s’appliqueront à partir du 1er janvier
2013 pour les installations classées potentiellement les
plus dangereuses.
Les textes officiels De ces notions de base découlent les deux
La nouvelle réglementation parasismique principes suivants fixés par l’arrêté :
française repose sur un ensemble de • les installations classées soumises à au-
textes réglementaires qui sont progres- torisation doivent respecter les exigences
sivement publiés par le gouvernement. de la réglementation parasismique pour
Les principes généraux (décret n° 2010- les bâtiments, équipements et instal-
1254), le nouveau zonage sismique (décret lations à « risque normal », c’est-à-dire
n° 2010-1255) et les règles pour les bâti- celles définies par l’arrêté du 22 octobre
ments dits « à risque normal » (arrêté du 2010 ;
22 octobre 2010) ont été publiés au Jour- • les équipements des installations clas-
nal officiel du 24 octobre 2010 (cf. notre sées soumises à l’arrêté du 10 mai
dossier dans CMI n° 5-2010). Une étape 2000 (2) susceptibles de conduire, en
vient d’être franchie avec la publication au cas de séisme, à des conséquences
Journal officiel du 31 mars 2011 de l’« ar- dramatiques, particulièrement pour la
rêté du 24 janvier 2011 fixant les règles vie humaine, hors de proportion avec la
parasismiques applicables à certaines ins- taille de l’installation, doivent faire l’ob-
tallations classées ». jet d’une étude spécifique. Cette dernière
doit permettre d’établir la protection para-
sismique appropriée, c’est-à-dire qui em-
Les installations concernées pêche l’apparition des phénomènes dan-
(1) On peut se procurer gratuite- L’arrêté du 24 janvier 2011 concerne les gereux redoutés. Elle doit être conduite
ment tous ces textes réglemen- nouvelles installations classées soumises en considérant les spectres de réponse
taires parus au Journal officiel sur
le portail internet suivant : www. à autorisation. Ce texte considère comme élastique horizontale et verticale corres-
legifrance.gouv.fr. nouvelles installations celles autorisées pondant à un séisme majeur, détermi-
Attention : le JO du 9 avril 2011 a
après le 1er janvier 2013, les autres étant nés à partir des modalités prévues par
publié un rectificatif pour l’arrêté traitées comme installations existantes. l’Eurocode EN 1998-1, en fonction de la
du 24 janvier 2011. zone de sismicité et de la nature du sol
(2) Arrêté du 10 mai 2000 relatif à l’aide des paramètres donnés dans les
à la prévention des accidents ma- Les règles parasismiques tableaux de la fiche détachable de ce
jeurs impliquant des substances Le nouvel arrêté a pour but d’éviter les magazine.
ou des préparations dangereuses
présentes dans certaines catégo-
conséquences catastrophiques qui pour-
ries d’installations classées pour raient survenir suite à un évènement sis-
la protection de l’environnement mique frappant une installation industrielle. Modalités d’application de l’arrêté
soumises à autorisation. Pour cela, la résistance vis-à-vis d’un Pour les installations nouvelles, les études
La zone de sismicité est définie séisme majeur, ayant une très faible pro- mentionnées auparavant, portant sur les
d’après la nouvelle délimitation babilité d’occurrence, est assignée comme équipements « à risque majeur », doivent
fixée par le décret n° 2010-1255.
objectif aux équipements dont la défaillance être produites lors du dépôt de la demande
Les équipements « à risque ma- ou la ruine auraient des conséquences dra- d’autorisation d’exploiter et la protection
jeur » des installations classées
doivent faire l’objet d’une étude
matiques. Cet objectif ne concerne pas parasismique de ces équipements doit
parasismique particulière y com- les autres équipements ou bâtiments de être mise en service en même temps que
pris quand l’installation est située l’installation, qui peuvent être considérés l’installation.
en zone de sismicité 1. comme « à risque normal ». Pour les installations existantes, c’est la
Application « Acudo »
Le phénomène d’accumulation d’eau sur Cette application est une évolution de celle
les toitures légères à faible pente (≤ 5 %) qui a été utilisée dans le cadre d’une étude
est l’une des causes de sinistres parmi les publiée dans la Revue construction métal-
plus récurrentes. Ce phénomène se pro- lique n° 1-2010 (CTICM) : « Effet de l’accu-
duit généralement sur les toitures à faible mulation d’eau dans les noues horizontales
pente en cas d’averses ou d’engorgement de toitures à versants symétriques de faible
des évacuations. Sous la charge d’eau, les pente » (TM. Nguyen, Y. Galéa, M. Lukic’).
poutres supportant la couverture se défor- Le système étudié est constitué par la zone
ment et une poche se produit. La charge de versant de toiture adjacente à la noue et
d’eau s’accumule et engendre donc plus comprise entre les traverses de deux por-
de déformation, qui à son tour augmente tiques consécutifs. Le versant est tronqué
l’accumulation d’eau, etc. Pour les toitures en partie haute (à la 3e panne). Le système
« flexibles », un effondrement peut se pro- comporte ainsi des barres modélisant les
duire si l’évacuation d’eau est moins rapide traverses, la poutre support de noue, les
que l’accumulation. L’importance de ce pannes et les bacs (ondes parallèles aux tra-
phénomène et de ses effets est soulignée verses). Les données de l’application, outre
mais pas ou mal traitée dans les règles les propriétés géométriques et matérielles
françaises et les Eurocodes. des barres, permettent d’introduire une
Pour aider le praticien à appréhender ce pente de noue (par « réglage » de la toiture à
phénomène, à mieux en maîtriser les consé- partir de dénivelés au droit d’une des deux
quences et à prendre les dispositions qui traverses), diverses conditions de continuité
s’imposent, le CTICM met à disposition des pannes et de la poutre support de noue
l’application Acudo en téléchargement libre sur les portiques, une flexibilité d’appui des
sur son site www.steelbizfrance.fr. Cette ap- traverses due au reste des portiques, …
plication Microsoft Office EXCEL permet de Le système étudié est soumis à un char-
prendre en compte l’effet du phénomène gement qui résulte d’une combinaison
d’accumulation d’eau dans une noue de d’actions (généralement aux états limites
toiture de bâtiment en déterminant, par un ultimes). Ce chargement résultant est ca-
processus itératif, l’état final du système ractérisé par une charge surfacique uni-
étudié. forme et répartie sur tout le versant de
7
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Informations techniques
toiture (charges permanentes, neige, …), à mi-distance entre les traverses (avec
une charge surfacique répartie sur une état initial et niveau d’eau),
aire rectangulaire donnée (accumulation de • divers résultats concernant la hauteur et
neige, entretien, …) et, bien sûr, une charge le volume d’eau, la flèche et le moment
initiale d’eau, définie par la hauteur maxi- de flexion maximal dans la poutre de
male au-dessus de la toiture supposée non noue, les 1re et 2e pannes, le bac en par-
déformée (niveau du trop-plein ou du bord de tie basse, …
toiture, niveau stationnaire compte tenu du • le facteur d’amplification de chacun de
débit d’évacuation des descentes d’eau, ...). ces résultats par rapport aux valeurs ini-
La déformée verticale de la toiture (poutre tiales (eau) ou aux valeurs « linéaires »
support de noue, pannes, traverses et (flèches, moments) c’est-à-dire détermi-
barres équivalentes de bacs) sous les nées à la 1re itération du processus itéra-
charges génère l’accumulation ; l’eau s’ac- tif (sans accumulation d’eau).
cumule ainsi sous le niveau maximal défini.
La flèche verticale, et donc la hauteur totale Installation
d’eau, est déterminée pour chaque noeud L’application Acudo est une application dé-
du système. La charge d’eau est réactuali- veloppée sous Microsoft Office EXCEL (ver-
sée à chaque itération du processus itératif sion 2003). Elle est autonome et ne néces-
qui se poursuit jusqu’à atteindre une conver- site aucune installation particulière. Elle a
gence suffisante sur les déplacements. été testée avec succès avec Office 2007
L’application Acudo fournit : sous Windows XP, Vista et Seven.
• les flèches locales à mi-portée de la
poutre de noue, à mi-portée de la 1re Yvan Galéa
panne et à mi-portée du bac situé en par- Adjoint du directeur de la recherche
tie basse, et de la valorisation
• des courbes de niveaux du volume d’eau Chef du service recherche
en rétention sur le versant de toiture, construction métallique
• la déformée de la toiture dans une coupe CTICM
Aléa sismique 80
1 très faible 76
60
02 08
50
2 faible 14 27 95 51 55 57
Spectres de calcul 78
3 modéré
3,5
Sd / ag 61 77 54
67
22
pour les zones de sismicité 29 91
4
28
3,0 1 à 4 (Métropole) moyen 56
35
53
72
10
52
88
58 25
18
2,0 Classe D 36
85 39
86 71
Classe C 79 03
1,5 01 74
23
17
Classe B 16 87 69
42
1,0
Guadeloupe : 5 63
73
Classe A 19 38
Guyane : 1 24 15 43
0,5
07
Martinique :
33
5
05
46 26
48
b 47
0,0 Mayotte : 3 40 82
12
30 84
04
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
06
La Réunion : 2 32 81
34
13
31 83
Saint-Pierre et Miquelon : 1
64
65
11
09
66
2B
pour donner plus de temps aux échanges, textes sur l’évaluation des actions sis-
• programmer deux cycles différents au pre- miques de calcul des ouvrages, et sur le
2A
Température
feu pleinement
feu localisé developpé
CENTRALES NUCLÉAIRES
E.R.P. et I.G.H TUNNELS
Flashover
La réglemention « incendie » Incendie
conventionnel
Incendie naturel
INDUSTRIE LIEU DE TRAVAIL
HABITATION
Temps
9
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Construire en métal, un art, notre métier
Co
L’ACIER
Y eung - Fotolia.com
© Alex
Le CTICM expert de la construction acier, contribue depuis près d’un demi-siècle aux progrès techniques
qui font la performance des entreprises de construction métallique.
Pré-programme
Réglementation thermique RT 2012 et bâtiments en acier
Tour Aréva – La Défense - Le 20 octobre 2011
9H30 accueil des participants
10H00 Introduction de la journée
S. Kherrouf - Chargée de la thématique enveloppe, ADEME
10H15 Présentation de la réglementation thermique RT 2012
D. Delaune - Chef de projet réglementation thermique des bâtiments neufs, DGALN/
DHUP
11H15 Résultats du projet de recherche : bâtiments en acier économes en
énergie
A. Benlarbi - Directeur de recherche, CTICM
Ponts thermiques
S. Farkh - Président de la commission Th-bât, CSTB
Perméabilité à l’air
T. Salset - Chef de groupe bâtiment-acoustique et S. Berthault, CETE de Lyon
Déjeuner
14H30 Réalisations dans le cadre du projet :
Hall de stockage BBC à Brest
Bâtiment industriel Bepos à Poitiers
Bâtiment de bureaux Bepos à Rennes
D. Lehnen - Directeur technique, Soprema
15H30 Autre réalisation en acier
Logement collectif : Tecoia - Lyon
ArcelorMittal
16H15 Clôture de la journée
11
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Normes et certification
Marquage CE
des produits
de construction
métallique : à quand
les obligations ?
Pour les produits de construction métallique comme
pour les ensembles destinés à constituer la structure
métallique d’ouvrages, le marquage CE, dans le cadre
de la Directive produits de construction 89/106/CEE,
va devenir obligatoire suite à la publication de la norme
NF EN 1090-1 (novembre 2009) au Journal officiel de
l’Union européenne (JOUE) le 13 décembre 2010.
C
ette publication au JOUE marque marquage CE. Doivent être définies :
le début du processus condui- • les caractéristiques utiles pour décrire le
sant à l’obligation de marquage produit (de façon aussi performancielle
CE aux produits de construc- que possible) en tenant compte des
tion relevant de la norme NF EN usages prévus ;
1090-1 (novembre 2009). Dès juillet 2012, • les performances minimales ou classes
tous ces produits dès lors qu’ils sont mis de performances du produit, le cas
sur le marché européen, devront obligatoi- échéant ;
rement être marqués CE. • les méthodes d’essais ou d’évaluation
Les différents états membres doivent main- des performances (elles peuvent être dé-
tenant notifier les organismes pouvant in- crites dans des normes d’essais) ;
tervenir dans les évaluations pour le mar- • les clauses d’évaluation de la conformité
quage CE suivant cette norme. Pour ce du produit à la norme, y compris la défini-
faire, en France, un arrêté et un avis sont tion des conditions relatives au contrôle
en cours de publication au Journal officiel de production en usine.
de la République française (JORF). Dans le cas des produits de construction
Le marquage CE est règlementaire et métallique couverts par l’EN 1090-1 (no-
constitue le signe visible que les produits vembre 2009), le système d’attestation de
qui en sont revêtus ont le droit d’être li- conformité retenu par la Commission euro-
brement mis sur le marché dans l’espace péenne est le système 2+ (2).
économique européen. Le fabricant(1), en Il est important de rappeler que quel que
apposant le marquage CE sur son produit soit le système d’attestation de conformité,
atteste des caractéristiques qu’il déclare et donc en particulier dans le système 2+, le
prend l’entière responsabilité de sa mise fabricant doit pouvoir justifier :
sur le marché. • d’un « essai ou calcul de type initial »
L’annexe ZA de cette norme harmoni- (ITT/ITC) pour déterminer les caractéris-
sée décrit les conditions d’application du tiques qui seront mentionnées dans les
PUBLICATION DE LA
NORME AU JOUE
NORME
HARMONISÉE
ARRÊTÉ AVIS
Marquage CE
PUBLIÉS AU
obligatoire
JORF
Notification des
organismes
Tableau ZA1.
Définir les usages
prévus (caractéristiques
essentielles)
Déterminer le
système d’attestation
de conformité
Échantillonage Échantillonage
Inspection du Inspection du
contrôle de contrôle de
production en production en
usine et de l’usine usine et de l’usine
Certificat de Certificat de
conformité produit conformité CPU
13
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Normes et certification
différents systèmes d’attestation de conformi- certification en système 2+ vers le mar-
té ainsi que étapes relatives aux notifications. quage CE. Suite à la publication au JORF,
Le tableau ci-après (extrait de la norme les dates d’obligations de marquage CE :
NF EN 1090-1- nov. 2009) décrit les diffé- première mise sur le marché et éventuelle-
rentes caractéristiques de performance de- ment date de fin d’écoulement des stocks
mandées par la norme : seront connues ce qui impliquera qu’à par-
L’étiquetage du marquage CE est de la res- tir de cette date tous produits soumis à la
ponsabilité du fabricant et la déclaration norme NF EN 1090 -1 (novembre 2009) ne
des propriétés du produit peut être faite de pourront plus être mis sur le marché sans
différentes façons : marquage CE.
1. Par les propriétés du matériau et les don- Dans ce nouveau contexte réglementaire, le
nées géométriques, CTICM a bien sûr demandé sa notification
2. Par les valeurs de résistance de et est prêt à vous accompagner dans cette
l’élément, démarche de marquage CE en :
3. Par la déclaration de conformité avec une •a nalysant votre essai/calcul de type
spécification fournie pour un élément, initial,
4. Par les valeurs de résistance de l’élé- • v ous accompagnant dans la mise en
ment à partir de la commande de l’acheteur. place du contrôle de production en usine
Les modèles d’étiquette de marquage CE Réalisant et planifiant les inspections ini-
ci-contre sont extraits de la norme NF EN tiales et de suivi ainsi que les prestations
1090-1. relatives à la délivrance du certificat de
contrôle de production (Système 2+).
Pour toute information concernant le mar-
L’application en France : quage CE de produits de construction mé-
Pour la France, le début de mise en appli- tallique, vous pouvez contacter le service
cation se fera au travers de l’arrêté et de certification du CTICM qui répondra à tous
l’avis d’application qui devraient paraitre vos questionnements.
prochainement au JORF, les organismes Frédérique ALGRANTI
notifiés français pourront alors mettre en Ingénieur Certification
place avec les fabricants le processus de CTICM
15
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Normes et certification
De la Directive produits de
construction (DPC) au Règlement
produits de construction (RPC)
Le cheminement
jusqu’en juillet 2013
© EC - Alain Schroeder
17
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Normes et certification
Exigences fondamentales : • les normes harmonisées (art. 17 du RPC)
La DPC définit 6 exigences essentielles pour • et les Documents d’évaluation européens
les ouvrages, le RPC reprend les mêmes (DEE – art. 19 et 20 du RPC).
exigences parfois légèrement modifiées et Pour l’application du RPC, les normes har-
ajoute une septième exigence concernant monisées resteront similaires ; lorsque le
l’utilisation durable des ressources naturelles. mandat donné au CEN sera modifié et en-
Les exigences essentielles n° 1, 2 et 5 de la tériné par la Commission, les nouvelles ca-
DPC restent inchangées dans le RPC. Pour ractéristiques introduites par les exigences
l’exigence essentielle n° 3, la référence à la fondamentales seront prises en considéra-
Directive REACH1 est requise par le RPC. tion lors des révisions des normes.
Le tableau 1 présente l’évolution des Les Documents d’évaluation européens
exigences. pourraient être sensiblement différents des
Exigences essentielles Exigences fondamentales
Guides d’Agrément Technique Européen
DPC RPC * (ETAG) actuels.
Anticiper les
Anticiper les contraintes
contraintes
réglementaires
réglementaires
D 1,60 1,35
E 1,80 1,40
Tableau 3 : Coefficients de sol pour les directions horizontales
Zones de sismicité 1 à 3 Zones de sismicité 4 à 5
Classe de sol TB (s) TC (s) TD (s) TB (s) TC (s) TD (s)
A 0,03 0,2 2,5 0,15 0,4 2
B 0,05 0,25 2,5 0,15 0,5 2
C 0,06 0,4 2 0,2 0,6 2
D 0,1 0,6 1,5 0,2 0,8 2
E 0,08 0,45 1,25 0,15 0,5 2
Nouvelle réglementation parasismique
pour les installations classées
Tableau 4 : Coefficients de sol pour les directions horizontales
Zone de sismicité TB (s) TC (s) TD (s)
Zones 1 à 3 0,03 0,20 2,5
Zones 4 à 5 0,15 0,40 2,0
juin 2011 - CMI 3-2011
Calendrier des formations du second
semestre 2011
Code Intitulé Niveau Durée Prix Deuxième semestre 2011 Disponibilité
I II III IV (jours) (€ H.T.) S O N D
S’INFORMER
DATES
1-01 Le nouveau panorama normatif de la construction métallique 3 1440 23-25
SUPPLÉMENTAIRES
1-03 Marquage CE des produits de construction 1 470
EN 1090-1 : exécution des structures en acier et des structures en aluminium.
1-04 Partie 1 : exigence pour l’évaluation de la conformité des composants 2 980 12-13 DATES
SUPPLÉMENTAIRES
structuraux dans le cadre du marquage CE
CONCEVOIR EN CHARPENTE MÉTALLIQUE
Initiation à la construction métallique de bâtiment - systèmes constructifs et
2-01 2 790
matériaux
2-02 Conception d’une ossature en acier de bâtiment 2 990
2-03 Spécificités de conception d’une ossature en acier de bâtiment 1 450
2-04 Passerelles pour piétons 2 1050 27-28
2-05 Escaliers et garde-corps 2 920 29-30
RÉALISER LES OUVRAGES EN ACIER
3-01 Exécution des ouvrages en acier et la norme EN 1090-2 2 940
CONSTRUIRE ET GÉRER DURABLEMENT
4-01 Panorama du développement durable appliqué à la construction métallique 1 470 29
4-02 Protection anticorrosion et impacts environnementaux 3 1350 8-10
4-03 Réglementation thermique et construction métallique 1 450 22
CALCULER SIMPLEMENT UNE STRUCTURE EN ACIER
5-01 Actions 4 1600 27-30
5-02 Rappel de résistance des matériaux 2 800 10-11
DATES
5-03 Analyse des structures 2 800 12-13 SUPPLÉMENTAIRES
5-04 Vérification de résistance et de stabilité 3 1200 2-4
5-05 Calcul des assemblages 3 1200 30 nov. au 2 déc.
ÉTUDE D’UN BÂTIMENT INDUSTRIEL SELON LES EUROCODES
6-01 Actions - analyse globale 3 1370 20-22
6-02 Résistance des sections et des éléments 3 1370 11-13
6-03 Assemblages 3 1410 2-4
MAÎTRISER LES EUROCODES
7-02 EC0-EC1 - Bases de calcul et actions sur les structures 3 1380
7-03 EC3 - Résistance ultime des sections 3 1410 13-15
7-04 EC3 - Analyse globale 2 1000 4-5
7-05 EC3 - Résistance des barres aux instabilités 2 1000 6-7
7-06 EC3 - Assemblages 4 1880 15-18
7-07 EC3 - Calcul d’un bâtiment 5 2300 5-9
7-08 EC3 - Etude des chemins de roulement 2 990 27-28
7-09 EC3 - Éléments minces - éléments longs 2 990 18-19
7-10 EC3 - Éléments minces - éléments plats 1 470 20
7-11 Les structures métalliques face aux séismes - Initiation bâtiments courants 2 1080 18-19 COMPLET*
faiblement dissipatifs
Les structures métalliques face aux séismes - Approfondissement structures à
7-12 2 1080 25-26 COMPLET*
comportement dissipatif
MAÎTRISER LE RISQUE INCENDIE
8-01 Structure métallique et sécurité incendie 2 900
8-02 Conception à l’incendie des entrepôts métalliques soumis à la réglementation 1,5 470
des ICPE (rubrique 1510)
8-03 Calculs de flux thermiques émis par un incendie selon la méthode Flumilog 1 650 24
Niveaux
Niv Niveau de fonction correspondant Diplôme
I et II Ingénieurs expérimentés en construction métallique Universitaires et grandes écoles
III Techniciens confirmés, ingénieurs non expérimentés en construction métallique BTS, DUT
IV Techniciens de bureau d’études BT, BTn baccalauréats professinnels
* Stages complets : nous contacter 10 jours avant la tenue du stage, des désistements pouvant intervenir. N’oubliez pas également, que nous pouvons vous
proposer ces formations en formule intra. Service formation : 01 60 13 83 07 ou formation@cticm.com
construire en métal, un art, notre métier
CTICM : votre
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La formation continue proposée par le CTICM entre
dans le champ des actions concourant au transfert de
connaissances vers les entreprises de construction
métallique ainsi que vers les autres acteurs du secteur.
En 2010, le CTICM a enregistré plus de 1 800 jours
stagiaires tant en formule catalogue (formations
prodiguées dans les locaux du CTICM) qu’en formule
intra (stages réalisés dans les entreprises) soit une
augmentation de prés de 40 % par rapport 2009.
En 2011, la demande reste soutenue notamment pour
les formations Eurocodes.
Ont participé à la rédaction :
La diversité des contenus souhaités s’étend de plus
Bruno Chabrolin
Directeur du transfert des en plus. Aussi, soucieux de pouvoir répondre à ces
connaissances CTICM
attentes, chaque année nous rénovons des programmes
Patick Le Chaffotec
Directeur général adjoint et mettons en place de nouvelles formations.
du CTICM et directeur des
opérations Quelles sont donc les formations que nous pouvons
Stéphane Herbin vous proposer et comment les financer ?
Chef du service
Q
développement durable
CTICM
u’il s’agisse d’Eurocodes, d’exé- catalogues peuvent également faire l’objet
Alain Jover cution, d’incendie, de séisme, de stage intra entreprise. C’est notamment
Directeur des ressources de développement durable, de le cas pour le cycle « Étude d’un bâtiment
humaines performance thermique, d’es- industriel selon les Eurocodes ». En effet,
CTICM caliers, de garde-corps etc., notre offre de la structure et la pédagogie de ce cycle,
formation est centrée sur l’appropriation proposé au catalogue, permettent une ex-
Valérie Lemaire des normes et réglementations. Trente trême souplesse, et ce d’autant plus que
Directrice du BNCM cinq programmes de stage sont proposés les « cours » sont prodigués par un unique
CTICM dans notre catalogue. Outre les formations formateur. En suivant vos collaborateurs
catalogue, nous répondons également à tout au long du cycle, ce dernier peut ainsi
Isabelle Pharisier toute demande de programme spécifique- adapter au plus près son enseignement
Chef du service ment adapté à vos besoins. Ces sessions soit en fonction de la production de votre
formation/publications de formation dédiées et organisées pour entreprise, soit en fonction des possibilités
CTICM
les collaborateurs de votre entreprise sont de travail personnel que les stagiaires peu-
réalisées, selon vos souhaits, au Centre vent fournir entre deux modules.
Christophe Renaud
ou sur votre site. Cette formule vous per- Qu’elles soient dites « catalogue » ou
Directeur de recherche
met d’optimiser le coût de votre projet de « intra » nos formations s’adressent à un
CTICM
formation. Le programme est établi selon large public du secteur de la construction
Dominique Semin la problématique de votre entreprise et le métallique (plus de 45 % de la demande)
Directeur de projets contenu répond aux besoins de vos colla- mais également à un public dont le cœur de
CTICM borateurs. Bien entendu, les formations métier de l’entreprise peut être tout autre
Formations « CATALOGUE »
Après la refonte sensible qui caractérisait - maîtriser les eurocodes
le contenu du catalogue 2010, 2011 est - maîtriser le risque incendie
une année de stabilisation. Le squelette du Tous les cycles traitant du calcul, à savoir
catalogue ne comporte que quelques ajus- les quatre derniers, sont « aux eurocodes ».
tements, même si de nombreux contenus Calculer simplement une structure en acier,
pourront être retouchés ponctuellement, en étudier un bâtiment industriel, et maîtriser
particulier pour les stages donnés pour la les eurocodes, se distinguent entre eux par
première fois en 2010 (compte tenu de ce le public visé, le souci de conférer à ces
premier retour d’expérience). Enfin, nous différents publics un niveau adapté de maî-
nous efforçons d’être à l’affut de l’oppor- trise des méthodes de calcul, et le parti pé-
tunité de programmer deux fois tous nos dagogique associé.
stages en cas de besoin. De fait, le cycle Les quatre premiers cycles couvrent les
5, « calculer simplement une structure en autres aspects des métiers de la construc-
acier », ainsi que les formations séismes tion métallique : conception, exécution des
sont programmés pour une deuxième ses- ouvrages, prise en compte des enjeux du
sion au second semestre (voir le calendrier développement durable. En ce qui concerne
des stages en fiche détachable). ce dernier thème, il rencontre encore trop
Notre offre catalogue s’articule en huit peu d’intérêt concret, et pourtant il est im-
cycles : pératif de le maîtriser.
- s’informer Le catalogue 2011, est téléchargeable au
- concevoir format pdf sur http://formation.cticm.org/,
- réaliser vous pouvez également vous le procu-
- construire et gèrer durablement rer sous format papier en téléphonant au
- calculer simplement une structure en acier 01 60 13 83 00.
- étudier un bâtiment industriel
21
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
le premier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté
le CTICM. Les différents volumes de cette collection traitent de la
fication des assemblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1-
Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des principes
calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement très
aillées. Le CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de
compléter par d’autres configurations moins usuelles. « Assemblages
continuité de poutres réalisés par platines d’about » est le premier
rage de la collection « les guides Ascap » présenté par le CTICM.
différents volumes de cette collection traitent de la justification des
emblages selon les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y
vera un recueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi
n ensemble de tables de dimensionnement très détaillées. Le CD-
m permet de retrouver les résultats des tables et de les compléter
d’autres configurations moins usuelles. « Assemblages de continuité
poutres réalisés par platines d’about » est le premier ouvrage de la
ection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. Les différents
umes de cette collection traitent de la justification des assemblages
on les normes Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un
ueil succinct mais précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble
tables de dimensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet
retrouver les résultats des tables et de les compléter par d’autres
figurations moins usuelles. « Assemblages de continuité de poutres
isés par platines d’about » est le premier ouvrage de la collection « les
des Ascap » présenté par le CTICM. Les différents volumes de cette
ection traitent de la justification des assemblages selon les normes
ocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct
s précis des principes de calcul, suivi d’un ensemble de tables de
ensionnement très détaillées. Le CD-Rom permet de retrouver les
ultats des tables et de les compléter par d’autres configurations moins
23
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Dossier
reçu un accueil très favorable de la part des au cours du projet : des données d’entrée
stagiaires qui l’ont expérimentée. En effet, (exigences de durabilité, nature des sup-
l’itinéraire pédagogique proposé, qui asso- ports, implantation et usage de l’ouvrage)
cie les présentations théoriques, appuyées vers les solutions possibles (produits et
par un diaporama et un document méthode techniques d’application en fonction de la
de synthèse, à une application pratique de protection à atteindre). Dans ce module
rédaction d’une note de calcul type, semble sont aussi abordés la gestion environne-
avoir particulièrement bien répondu aux mentale des activités de peinture et de
préoccupations des stagiaires, qu’ils soient galvanisation et les impacts de la directive
débutants ou porteurs d’une expérience REACH.
des anciennes Règles CM66 sur des ou- Le troisième stage traite de la réglementa-
vrages simples. tion thermique. Les domaines d’application
et la structure du calcul sont détaillés. Les
méthodes de justification par le calcul sont
Cycle « concevoir et gérer expliquées avant d’aboutir aux solutions
durablement » constructives propres à la construction mé-
tallique en insistant sur les bonnes disposi-
Le développement durable a pris place dans tions à respecter.
tous les secteurs d’activité, en particulier L’ensemble de ces trois stages a pour ob-
celui de la construction. Sujet transversal, jectif de fournir les informations fiables et
il concerne tous les acteurs de la construc- les méthodes qui permettront aux acteurs
tion : du maître d’ouvrage à l’utilisateur final de la construction de mener à bien un pro-
en passant par la maîtrise d’œuvre et les jet de construction métallique, en intégrant
entreprises. les nouvelles préoccupations du développe-
Les impacts environnementaux des produits ment durable.
et des ouvrages, leur empreinte carbone, la
maîtrise des consommations d’énergie, la
pérennité des constructions figurent parmi Le nouveau panorama normatif
les thèmes récurrents du développement de la construction métallique
durable dans la construction. Certains sont (module 1 du cycle s’informer)
désormais d’application réglementaire,
d’autres relèvent encore d’une démarche Très fortement impacté par l’arrivée des
volontaire, d’autres enfin d’évolutions pro- normes européennes de calcul et d’exécu-
bablement qu’il convient d’anticiper. tion des structures, le système normatif et
Comprendre ces nouvelles approches et réglementaire français dans le domaine de
leur vocabulaire, faire le point sur les obli- la construction métallique, a fait l’objet de
gations et les préoccupations nouvelles profondes modifications au cours de ces 5
est essentiel à tout professionnel de la dernières années.
construction. Le nouveau stage « Panorama normatif de
Ce cycle de stage présente les principes la construction métallique » est destiné à
et les exigences liées à ces aspects de la présenter à l’ensemble des acteurs concer-
construction, les dispositions à prendre vis- nés par ce domaine (concepteurs, pres-
à-vis du respect des normes ou de la légis- cripteurs et constructeurs), le contenu de
lation, l’actualité des textes de référence, ces nouvelles normes liées à la mise en
les produits disponibles et les pistes de so- application des Eurocodes, à la disparition
lutions techniques à mettre en œuvre. des anciennes règles de calcul françaises,
Le premier module est une initiation au dé- à la modification des exigences relatives à
veloppement durable appliqué au domaine l’exécution des structures en acier, ainsi
de la construction métallique. Il présente le qu’aux évolutions de la prévention vis-à-vis
contexte, les enjeux et les implications de des risques sismiques ou d’incendie.
ces nouvelles considérations : analyse de Après un point sur les normes matériaux, ce
cycle de vie et fiches de déclaration envi- stage présente succinctement les nouvelles
ronnementale et sanitaire, bilan carbone, méthodes de détermination des actions sur
démarche environnementale d’ouvrages les structures et de calcul des structures
Pour chaque thème sont expliqués les prin- métalliques et mixtes acier-béton selon les
cipes, la nature des demandes formulées, Eurocodes. Cette présentation est complé-
les exigences légales ou normatives, les tée par les aspects de prévention du risque
conséquences sur les projets. sismique et du risque incendie, selon la
Le second module est consacré à la protec- réglementation en vigueur et les règles de
tion anticorrosion des structures en acier. calcul des Eurocodes.
Après la présentation des phénomènes Les évolutions du DTU et de la norme d’exé-
physico-chimiques, la formation propose de cution sont également exposées, ainsi que
suivre le cheminement logique de l’analyse leurs conséquences sur les exigences en
PA RT I C I PAT I ON
G RAT U I TE
les
Régionales
2 e CYC lE 201 1
PRO GRA M M E
8H00 Petit déjeuner d’accueil
8H30 Présentation par Dominique Semin / Directeur de Projets
11H00 Débat avec l’animateur
Dossier
matière d’autocontrôle, de contrôle ex- Le cycle 7 (maîtriser les Eurocodes) vise un
terne et de marquage CE des produits de public d’ingénieurs et de techniciens confir-
construction. més, et met davantage l’accent sur une pré-
Un dernier chapitre présente les évolutions sentation exhaustive des règles et la com-
de la réglementation thermique et son im- préhension de leur origine et de leur for-
plication sur la construction neuve et sur mulation, complétées par des applications
l’existant dans le domaine de la construc- pratiques sous forme de courts exercices.
tion métallique. Les durées de ces trois cycles sont adap-
tées à leur contenu spécifique :
• Cycle 5 : 14 jours en 5 modules ;
Cycles Eurocodes, comment • Cycle 6 : 9 jours en 3 modules ;
choisir ? • Cycle 7 : 19 jours en 6 modules pour les
fondamentaux, 9 jours en 5 modules pour
En matière de formation aux Eurocodes, le les compléments spécifiques (chemins
CTICM propose trois cycles inscrits à son de roulement, séisme, éléments minces).
catalogue sous les numéros 5, 6 et 7. Pour- L’étendue de cette offre de formation et
quoi trois cycles ? son organisation en trois cycles en fonc-
Le cycle 5 (Calculer simplement une struc- tion d’objectifs pédagogiques complémen-
ture en acier) s’adresse principalement taires résulte d’une réflexion poussée me-
à des techniciens peu ou moyennement née entre les responsables de la formation
expérimentés en charpente métallique, continue et les animateurs de stages. Cette
et concernés surtout par des ouvrages réflexion est d’ailleurs affinée chaque an-
simples. Il est conçu dans une optique née (comme en ce moment en vue de la
de présentation de règles simplifiées au préparation du catalogue 2012), en analy-
maximum. sant soigneusement les avis recueillis au-
Le cycle 6 (Étude d’un bâtiment industriel près des stagiaires.
selon les Eurocodes) intéresse des techni- Nous pensons que chacun est ainsi à
ciens déjà rompus au calcul selon les règles même de disposer de la formation qui lui
françaises antérieures (CM66, NV65) ; Il convient le mieux. Bien entendu, le service
privilégie une pédagogie basée sur la pra- formation et les animateurs sont à même
tique : les stagiaires réalisent, après une de conseiller les stagiaires potentiels au
présentation théorique courte, la note de cours d’un entretien téléphonique.
calcul d’un bâtiment selon les Eurocodes.
Formations « intra »
La formation intra-entreprise, qui s’est •M aîtrise du procédé de galvanisation à
beaucoup développée ces dernières an- chaud
nées, présente des avantages variés pour •S tructures métallique et sécurité incendie
l’entreprise : •S tructures métalliques face aux séismes
• programme et contenus personnalisés, •E xécution des ouvrages en acier et la
au plus près des besoins de l’entreprise norme EN 1090-2
et de ses pratiques ; •C alcul des assemblages de poutres
• déroulement du stage dans l’entreprise, treillis
calendrier à la carte ; • Introduction à l’Eurocode 4
• permet de former à moindre coût plu- • Gestion des Marchés de Travaux
sieurs collaborateurs (le coût est pra- •R églementation thermique et construc-
tiquement indépendant du nombre de tion métallique
stagiaires). •A ctions, Analyse globale
Ces deux dernières années, la formation •A ssemblages selon l’Eurocode 3
intra-entreprise a constitué 20 à 25 % de Les stages intra s’adressent à toutes les
notre activité de formation continue. entreprises, ainsi nous avons mis sur pied
Nous avons réalisé bon nombre de for- des formations pour :
mations intra-entreprise sur divers su- •A XS Ingenierie, 3 jours de formation pour
jets, certains s’écartant un peu des plus 4 personnes, sujet
traditionnels : •C adsud, 10 jours de stage pour 9
• Note de calcul pédagogique selon les stagiaires
Eurocodes •G roupe DL, 6 fois 2 jours pour 26
© valpictures - Fotolia.com
Centre Technique Industriel de la Construction Métallique
Espace technologique – L’Orme des Merisiers – Bâtiment Apollo – 91193 Saint-Aubin
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Tél. : 01 60 13 83 07
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Dossier
rectangulaires, elliptiques
+ de 80 000 tonnes de stock en Europe
U n at el ie r
co m pl et
de pa ra ch èv em en t
• Découpe laser tubes 3D haut débit
Lg max. 8.5 m et diamètre max. 220 mm
• Découpe plasma haute définition
• Peinture
Le Lloyds Register a délivré à l’ensemble des filiales européennes du groupe le certificat d’agrément ISO 9001.
Développement durable
Tendances observées
pour le Bilan Carbone™
appliqué aux constructeurs
métalliques
Depuis quelques années, plusieurs entreprises de
construction métallique, en pointe sur la prise en
compte des aspects du développement durable, ont
confié au CTICM la réalisation de l’évaluation des
émissions de gaz à effet de serre de leur activité, selon
la méthode Bilan Carbone™. Les tendances observées
vous sont présentées ici.
60 %
50 %
40 % Maxi
Mini
30 %
20 %
10 %
0%
Énergie Intrants FRET Déplacement Déchets
comprenant les matériaux (papier, verre, Les tendances fortes une fois exposées,
peinture,…) et les services nécessaires il convient de rappeler que le Bilan Car-
au bon déroulement de l’activité pèsent bone™ reste variable d’une entreprise à
pour 33,5 à 61 % dans le Bilan Carbone l’autre, tant les profils d’entreprises sont
« hors métaux ». Les produits de peinture spécifiques. Ainsi, parmi les autres postes
et les services prennent alors une part d’émission, les « amortissements et immo-
importante, pouvant atteindre respective- bilisations » qui concernent l’informatique,
ment 37 % et 47 % de ce bilan, c’est-à-dire les véhicules, les machines et les bâti-
approximativement la moitié et les trois- ments peuvent parfois représenter un score
quarts du poste « intrants ». notable dans le résultat global. Cependant,
Le poste « fret » regroupe les flux fournis- aucune tendance ne peut être valablement
seurs et clients, quel que soit le mode de observée, tant cette valeur dépend de la
transport (route, fer, mer, …). Les transports situation de l’entreprise en matière d’inves-
de marchandises sont compris entre 7,7 % tissements au moment de l’évaluation.
et 40,6 % du total du Bilan Carbone™ sans Le Bilan Carbone™ est encore aujourd’hui
les métaux, dont la plus grosse partie re- une démarche volontaire pour une entre-
vient au fret routier. Ceci s’explique bien prise, même si l’obligation d’effectuer le
sur par l’implantation de l’entreprise par bilan des consommations énergétiques et
rapport à ses fournisseurs et clients, mais des émissions de gaz à effet de serre is-
aussi par les modes de transport alterna- sues de l’activité figure toujours parmi les
tifs exploitables : service de fret par rail intentions du Grenelle de l’Environnement.
existant et pertinent ou encore proximité La réalisation d’un bilan carbone comporte
d’un port maritime ou fluvial. trois intérêts majeurs :
Le poste « déplacements de personnes » • Environnemental : le Bilan Carbone™ per-
comptabilise les déplacements des sala- met d’évaluer l’impact de l’entreprise
riés dans un cadre professionnel, ceux des sur le réchauffement climatique ou de
visiteurs de l’entreprise et enfin les trajets prendre place dans un système de mana-
domicile - travail. En groupant les diffé- gement environnemental.
rents types de transport, ce poste varie de • Économique : le bilan des émissions de
11,4 % à 20,3 % dans le total partiel hors gaz à effet de serre permet de déterminer
métaux. Cette variation est due à l’effectif sa dépendance à l’évolution des prix des
de l’entreprise et à son rayonnement ter- énergies fossiles et à la mise en place
ritorial. Mais il est intéressant d’observer éventuelle d’une taxe carbone.
que, pour toutes les entreprises, les trajets • Sociétal : avec le Bilan Carbone™, l’entre-
domicile-travail, à l’intérieur de ce poste, prise réalise un investissement respon-
sont très significatifs avec une valeur com- sable et contribue à la sensibilisation de
prise entre 38 % et 72 % des émissions is- ses clients et de ses salariés.
sues des déplacements. Les entreprises pour lesquelles le CTICM
Enfin, les impacts carbone consécutifs au a conduit cette étude ont toujours été sa-
traitement ou non des déchets d’activité tisfaites par cette première expérience per-
représentent toujours moins de 1 % de ce sonnalisée et pratique de prise en compte
Bilan Carbone™ « hors métaux », grâce no- du développement durable
tamment au recyclage des chutes de mé- Stéphane Herbin
taux, une disposition bien maîtrisée dans Chef du service développement durable
la profession. CTICM
33
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Portrait
Groupe Cancé
ou l’épopée d’un homme
Installé à Nay (prononcez naille), au pied des Pyrénées
et à quelques encablures de Pau, le groupe Cancé va
souffler ses 50 bougies en septembre prochain. En un
demi-siècle le groupe s’est hissé au rang des leaders
du marché de la charpente métallique, passant de
2 ouvriers et 3 apprentis à 600 salariés et réalisant
un chiffre d’affaires consolidé de 105 M€. Christian
Cancé, « le fada de Nay », comme il se baptise lui-même,
président du groupe, nous retrace l’épopée de son
entreprise, indissociable de la sienne
Propos recueillis par Isabelle Pharisier
Christian Cancé, président du
groupe Cancé
CMI : L’histoire du groupe est Tous les jours, ils m’envoyaient quelqu’un
indissociable de votre propre pour me montrer comment il fallait faire et
histoire. Quel a été votre tous les jours les pièces m’étaient portées
parcours ? par camion le matin pour être récupérées le
soir. Nous faisions du polissage, de l’ajus-
Christian Cancé : J’ai été amené à faire ce tage, etc. Le paiement se faisait à 30 jours,
métier en 1968 non pas par choix mais par j’ai tenu les échéances grâce au chèque de
obligation puisque cette année-là mon père Turbomeca. Pour payer les salaires, je fabri-
est tombé malade. En fait, je voulais être quais la nuit des kayaks dans l’ancien ate-
architecte ! J’étais en classe de collabora- lier de mon père. Trois kayaks payaient un
teurs d’architectes à Bagnères-de-Bigorre ouvrier mais pas le matériel, je créais donc
quand mon père m’a demandé de reprendre des dettes d’un autre côté, je payais juste
la société, cela faisait six mois que j’avais ce qu’il fallait pour que ça tienne. Inutile de
commencé ces études, j’avais 17 ans. Il n’y dire que j’ai eu une formation accélérée de
avait personne d’autre pour assurer l’inté- gestion, de finances !
rim… j’ai dit oui ! Cette phase Turbomeca m’a permis de gar-
C’était une entreprise de serrurerie et de fer- der la tête hors de l’eau financièrement
ronnerie qui employait deux ouvriers et trois mais également psychologiquement. Ils
apprentis. L’ancien patron de mon père, Tur- m’ont appris aussi la gestion des heures,
bomeca – une société qui appartient actuel- ils m’ont donné des objectifs de temps,
lement au groupe Safran et qui produit des des moyens pour intéresser les gens…
moteurs d’hélicoptère, des turboréacteurs – tout cela m’a ouvert l’esprit, m’a donné des
m’a donné du travail de sous-traitance pour idées pour après accompagner le manage-
l’aéronautique. Je m’en suis sorti grâce à ment, notamment lorsque l’on a créé une
eux. Sans eux, cela aurait été difficile de société de charpente en 1971.
tenir en trésorerie : les autres clients « ou-
bliaient » de me payer, il fallait pourtant
que je paye mes ouvriers, les fournisseurs CMI : Pourquoi et comment en
et que je tienne mes échéances. À 17 ans êtes-vous venu à la charpente
ce n’étaient pas évident. Je m’en suis sorti métallique ?
parce qu’effectivement Turboméca m’a four-
ni du travail : ils m’ont apporté les établis, Christian Cancé : Je ne voyais pas d’avenir
les machines, tout ce tout ce qu’il fallait. Je dans la sous-traitance et dans le fait d’être
devais simplement fournir l’air comprimé. sous-traitant, Turbomeca était le client
35
CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Portrait
ils sont 70 personnes, ils travaillent en CMI : Sur quel type de marché
trois-huit. Ce sont des sous-traitants de êtes-vous présents ?
Cancé. Ils n’ont qu’un seul client : nous. Ils
font tous types de projets et tous les PRS Christian Cancé : Nous faisons environ 5,6
car nous n’en faisons pas à Nay. Il y a au bâtiments par jour, ce sont énormément de
moins 58 personnes en fabrication. Tous petits chantiers de 100 m² à 500 m², beau-
les calculs sont faits à Nay. coup de chantiers agricoles : des hangars
Nous traitons 200 t semaine, soit environ et autre. Nous avons d’ailleurs un dépar-
800 t mois, mais nous n’avons pas de tement qui ne fait que cela, où il y a une
stocks. Les gens ont été formés par des équipe de six commerciaux et un bureau
personnes de chez nous, tous les mois nous d’études spécifiques. C’est notre seule
faisons un audit qualité. Nous sommes en agence dirigée par une femme et elle la di-
train de lancer un projet de 4 500 m² sup- rige d’une main de fer !
plémentaires actuellement il y a 12 000 m². Le hangar agricole représente 12 % du
chiffre d’affaires. Nous faisons des bâti-
ments commerciaux, des supermarchés,
CMI : Comment le groupe est-il des dépôts, des entrepôts, de l’industrie et
organisé ? des bâtiments publics qui représentent un
tiers du chiffre d’affaires. L’Aréna à Mont-
Christian Cancé : Nous sommes regroupés pellier est le plus gros. Nous venons de
autour de 3 « marques » correspondant à finir le palais des sports de Rouen, nous
nos 3 métiers : Cancé construction métal- commençons le levage du stade du Havre,
lique, Cancé aluminium et Cancé métalle- nous sommes également sur la salle om-
rie. Selon les agences vous retrouvez un, nisport d’Antibes (une architecture très
deux ou les 3 métiers du groupe. compliquée), nous réalisons un bâtiment de
En France métropolitaine les agences sont liaison à Roissy. Nous avons aussi construit
implantées sur 10 sites. Nous sommes la médiathèque de Pau et dans le même
également implantés en Martinique, dans style la bibliothèque universitaire de La
les Caraibes et à la Réunion. Martinique. Nous faisons aussi du bureau.
Chaque agence est responsable du com- Nous n’avons pas encore réussi à faire des
merce sur sa région, de la pose, et de la parkings et nous faisons très rarement du
facturation. La fabrication est faite ici, au logement en charpente, en revanche nous
siège à Nay, ou au Portugal. en faisons beaucoup en métallerie.
Les agences sont structurées avec des
commerciaux, des conducteurs de travaux,
2 à 4 dessinateurs projeteur, des ingé- CMI : L’Aréna à Montpellier
nieurs calculs et un secrétariat. semble avoir donné une nouvelle
Pour l’ensemble du groupe nous avons envi- impulsion au groupe ?
ron 60 personnes au bureau d’études. Une
moitié est à Nay l’autre est dispersée dans Christian Cancé : L’Aréna de Montpellier est
les agences. pour moi notre bâtiment le plus embléma-
En tout, le groupe représente 600 salariés. tique parce que c’était un challenge : com-
Mais nous sous-traitons également à l’ex- mencer en octobre il devait être fini à la fin
térieur notamment pour le dessin ainsi que août… neuf mois entre la commande et la
la fabrication. À Nay nous fabriquons en livraison, études comprises ! Nous n’avions
moyenne 110/120 t par semaine, au Portu- jamais fait de telles poutres de 100 m de
gal comme je vous l’ai dit environ 200 t par portée en acier, avec pas mal de charges
1- Lycée Charles Blanc à Perpignan semaine, la sous-traitance représente, elle, comme le scénique par exemple.
2- Médiathèque de Pau en moyenne 130 t par semaine. Elle se fait Avant Montpellier je n’acceptais aucun
3- Palais des sports de Rouen en France en Espagne et en Italie. chantier dont le montant était supérieur à
4- Grand stade du Havre 5 % de mon chiffre d’affaires. Ce qui m’a
fait changer d’avis ce sont les conditions de Là-bas il y aura également le siège de la
paiement négociées avec Georges Frêche. métallurgie.
Le challenge technique était intéressant j’ai Nous allons aussi agrandir l’usine du Portu-
senti que c’était le moment de passer un gal car je veux y produire plus : pas moins
cap, je pensais qu’avec tout notre savoir- ici, à Nay, mais plus au Portugal.
faire, l’entreprise devait prendre une autre Je pense qu’à terme nous aurons un atelier
dimension. Et puis, qui n’avance pas recule ! dans la partie nord de la France. Je regarde
les sociétés à reprendre, mais je pense le
créer car je suis beaucoup plus à l’aise en Centre commercial le Millénaire
CMI : Quels sont vos objectifs à partant de zéro que dans le rachat. Je vou- à Aubervilliers,
moyen terme ? drais monter quelque chose avec des « gens Seine-Saint-Denis
neufs » comme je l’ai fait au Portugal.
Christian Cancé : Nous avons besoin au- J’aimerais aussi implanter des agences là
jourd’hui de continuer à apprendre, de conti- où nous ne sommes pas : à Strasbourg, à
nuer à évoluer nous avons besoin de faire Lille en Bretagne. Je n’ai pas de stratégie en
autre chose. Montpellier a effectivement fonction des concurrents, je n’ai pas de stra-
été un cap pour le groupe : c’est pour cela tégie de défense. J’ai une stratégie de déve-
que j’ai créé une agence « grands travaux ». loppement mais pas de stratégie défensive. Lycée Jolimont à Tousouse
C’est une agence comme les autres, com-
plètement indépendante. Avec cette agence
nous répondons à tous types de projets CMI : Comment préparez-vous
comme ceux que je vous ai déjà cité (le pa- votre succession ?
lais des sports de Rouen et d’Antibes, le
stade du Havre…). Christian Cancé : Je suis en train de mettre
L’embryon de cette agence a été monté il en place les gens de la génération de mon
y a trois ans, elle est « officielle » depuis le fils pour me succéder. La moyenne d’âge pour
début de l’année. Nous sommes en train l’ensemble du groupe est de 37 ans. Mon fils
de la structurer car nous n’avons pas tous est rentré définitivement dans la société à
les hommes, j’ai besoin de former des gens 22 ans, il en a 35 aujourd’hui. Il a une for-
et d’en recruter. Pour le moment, ils sont mation de serrurier. Il connaît l’entreprise par
six. Ils vont être basés à Borlas, à coté de coeur, c’est lui qui dirige le comité de direc-
Pau, car nous n’avons plus de place ici. tion maintenant. Il est destiné à prendre ma Bâtiment de liaison à l’aéroport
J’ai acheté 5 ha pour construire 7 000 m². succession… mais s’il en a envie seulement ! de Roissy
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CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Sur le terrain
Blagnac :
Zoom sur le nouveau
parking aérien
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CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
Du nouveau dans le chevillage chez Hilti
Les serruriers en rêvaient, Hilti l’a fait ! Grâce à la vis à béton HUS-H et les solutions sans-fil Hilti,
les serruriers disposent désormais de solutions de pose deux fois plus rapides.
❚ Productivité
Grâce aux solutions Hilti, les temps de fixation
sont réduits de près de 50 % par rapport à la
pose d’un goujon tout en assurant un ancrage
ultra-performant.
La nouvelle boulonneuse sans fil Hilti SIW 22T-A Li-
Ion 22 volts permet de visser jusqu’à 80 vis à bé- Bruno Creuzeau, responsable de magasin
ton HUS-H avec une seule charge ! pour l’entreprise de serrurerie métallique SNBC à Nanterre.
❚ Performance
Les vis à béton Hilti HUS-H permettent de ré-
pondre aux contraintes les plus exigeantes
en termes de charges à reprendre, d’entraxes et
de distances au bord faibles.
En utilisant le nouveau perforateur sans fil Hilti
TE 6-A36-AVR Li-Ion muni d’une mèche TE-CX à
soudure laser, une seule charge suffit pour percer
jusqu’à 80 trous en diamètre 12 mm !
Hilti en bref
❚ Esthétique Hilti est partenaire des professionnels de la construction dans le monde entier.
Les innovations technologiques signées Hilti ont pour principal objectif d’aug-
Munies d’une tête hexagonale et d’une rondelle
menter la productivité des clients, tout en privilégiant la sécurité et le confort
intégrée, les vis à béton Hilti HUS-H assurent une
d’utilisation. Notre valeur ajoutée se mesure également à la technicité de notre
finition parfaite et un placage optimal de la
conseil et à l’étendue de nos services intégrés : bureau d’études, avant-vente,
pièce à fixer ! formation, financement, SAV, etc.
Hilti, Performance, Fiabilité.
Le module cheville
du logiciel PROFIS Chevilles 2.1
❚ Permet le dimensionnement facile de chevillage
en toute autonomie.
❚ Nouveau : Intégration d’un module de calcul
❚ De chevilles Hilti autorisées en zone sismique,
conformément aux règles sismiques.
Le module garde-corps
du logiciel PROFIS Chevilles 2.1
❚ Encore plus de configurations pré-définies
❚ Ajout de nouvelles fonctions pour faciliter le
dimensionnement et réduire le temps de calcul
❚ Plus d’applications avec charges selon Eurocode
et les nouvelles règles de garde-corps
VOS FORMATIONS
AU CTICM EN
SEPTEMBRE 2011
Ces stages sont 4.01 Panorama Contexte climatique et perspectives
Critère CO2 et Bilan Carbone
issus des cycles : du développement Gestion des ressources et traitement des
déchets
Construire et gérer durable appliqué • Les produits de construction
durablement à la construction Principes d’analyse de cycle de vie
Les déclarations environnementales des
Le développement
durable, la pérennité des métallique- produits de construction
constructions et la maîtrise La NF P01-010
de l’énergie sont des 29 septembre 2011 La base INIES en France
préoccupations croissantes, OBJECTIF Reach et les traitements de surface
qui concernent tout Le développement durable aborde des en- • La haute qualité environnementale
particulièrement le secteur jeux majeurs pour les années à venir. Parmi La démarche HQE
de la construction. Ainsi, les thèmes variés qu’il traite, le secteur du La NF P01-020
pour les constructeurs bâtiment, responsable en France de plus Autres référentiels en Europe
et les maîtres d’ouvrage, de 40 % de la consommation d’énergie fi- • Les aspects énergétiques
ces thèmes se traduisent nale totale et de plus de 25 % des émis- Eléments de la RT : neuf et existant
désormais par des sions de CO2, représente un axe prioritaire Point sur les énergies renouvelables
obligations légales, des d’améliorations, souligné par le Grenelle de Notions de coût global
démarches volontaires, des l’Environnement.
évolutions à anticiper.
Atteindre ces nouveaux
Ses impacts sont évalués sur toute la du-
rée de vie du bâtiment et de ses compo-
5.01 Actions du 27 au
objectifs est complexe. La sants (du « berceau à la tombe »). 30 septembre 2011
mise au point des solutions Les objectifs sont ici de présenter les su-
nécessite de prendre en jets en rapport avec les métiers et les pro- OBJECTIF
considération l’ensemble duits caractéristiques de la construction À l’issue de cette formation, les participants
des préoccupations dès le métallique, et d’anticiper les évolutions des connaissent les bases de calcul des struc-
début de la conception. textes de référence (règlements, normes) tures développées dans l’Eurocode 1990
La démarche doit aussi et donc des demandes des maîtres d’ou- telles que les états limites (ELU, ELS), les
être soutenue par des vrage et des maîtres d’œuvre coefficients partiels de sécurité et peuvent
partenaires impliqués PUBLIC ainsi combiner les actions selon leur clas-
tout au long du projet de Niveau I à III sification et selon les nouvelles méthodes
construction. Chefs d’entreprise et responsables de de calcul.
Ce cycle de stages départements (études, production, travaux), Ils sont capables de déterminer les charges
présente les principes et notamment en charge de QSE, appliquées sur les bâtiments définies dans
les exigences liées à ces Maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre l’Eurocode 1 : poids propre, charges d’ex-
aspects de la construction, PRÉ-REQUIS ploitation, neige, vent.
les dispositions à prendre Intérêt marqué de l’entreprise et/ou du Les exemples d’application types permet-
vis-à-vis du respect des stagiaire pour la mise en place d’actions liées tent de s’approprier ces règles de calcul.
normes ou de la législation, au développement durable. Ce stage ne traite que des calculs sur des
les produits disponibles PROGRAMME structures de hauteur modérée (inférieure à
et les pistes de solutions •Contexte général 15 m). Il ne traite ni des charges dues aux
techniques à mettre en Bref historique de la prise en compte crois- ponts roulants, ni des actions sur les struc-
œuvre. sante du développement durable tures exposées au feu, ni des actions dyna-
Paysage normatif : de l’international au miques du vent. Lesméthodes présentées
Calculer simplement national sont volontairement simplifiées par rapport
une structure en acier Le Grenelle de l’Environnement à celles de l’Eurocode 1.
Ce cycle a pour objectif de L’application au secteur de la construction PUBLIC
donner aux dessinateurs, • L’activité de la construction et les im- Niveau III et IV
projeteurs et techniciens de ... pacts climatiques Projeteurs ou dessinateurs d’études
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CMI N°3 – 2011
Construction Métallique Informations
CM 66 pour les bâtiments
Critères de résistance des sections de 1991-3 pour les actions et les parties ap-
et le Fascicule 61 - Titre V
Classes 1, 2 et 3 : plicables de l’EN 1993 (1-5 ; 1-9 et 6).
pour les ouvrages d’art. Il
• traction/compression L’ensemble des notions présentées est il-
fait appel à de nouvelles
• flexion lustré par un exemple d’application qui sert
méthodes qui permettent
• cisaillement de fil conducteur à l’exposé.
de mieux apprécier la
• interactions PUBLIC
capacité portante réelle des
• Résistance ultime des sections élancées Niveaux II et III
structures métalliques et
fléchies/comprimées Techniciens confirmés, projeteurs et cadres
ceci avec une sécurité plus
Voilement local de bureaux d’études.
homogène.
Méthode des largeurs efficaces PRÉ-REQUIS
Critères de résistance des sections de Notions sur les Eurocodes, en particulier EN
Classe 4 : 1990 (situations de projet) et EN 1993-1-1
• flexion (classification et vérification des sections).
• compression PROGRAMME
• interaction • Panorama normatif
• Actions induites par les appareils de
7.08 EC3 – Étude des levage
Charges verticales
chemins de roulement Forces horizontales
Coefficients dynamiques
27 et 28 septembre • Classification des appareils de levage
2011 • Situations de projet – ELS – ELU
• Bilan des contraintes
OBJECTIF • Fatigue
Ce stage vise à préciser les notions néces- • Voilement
saires au calcul des voies de roulement des • Application
ponts roulants posés ou suspendus.
L’exposé intègre les dernières versions des
normes européennes, en particulier l’EN
w w w. c t i c m . c o m
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CMI N°3 – 2011
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REVUE
CONSTRUCTION
MÉTALLIQUE
la référence depuis
plus de plus de 45 ans
recherche, calcul et conception,
ingénierie incendie,
réglementation et normalisation,
descriptions d’ouvrages
VOTRE COMMANDE
*Lorsque vous vous abonnez en cours d’année nous vous envoyons les numéros
déjà parus.
Contacts
assistance technique
Thèmes Contacts Téléphone Courriel
RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION
Eurocodes : statut, avancement Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 vlemaire@cticm.com
Réglementation et normalisation française Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 vlemaire@cticm.com
Réglementation « sécurité incendie » pour
Patrice Russo 01 60 13 83 30 prusso@cticm.com
bâtiments et ICPE
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS
Analyse globale des structures Yvan Galéa 01 60 13 83 72 ygalea@cticm.com
Assemblages boulonnés Maël Couchaux 01 60 13 83 57 mcouchaux@cticm.com
Assemblages soudés Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
Assemblages par brides Maël Couchaux 01 60 13 83 57 mcouchaux@cticm.com
Dynamique des structures - Vibrations Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@cticm.com
Comportement des structures soumises au
Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 pomartin@cticm.com
séisme PS92, EC8 PS-MI
Exécution des structures métalliques : fabri-
Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
cation, montage, tolérances
Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@cticm.com
Justification du comportement (à froid) des
Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@cticm.com
structures par l’expérimentation
Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 jcdelongueville@cticm.com
Rupture fragile Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 bchabrolin@cticm.com
Vérification des sections et des éléments.
Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@cticm.com
Flambement, déversement, voilement local
CONSTRUCTION MIXTE
Bâtiments mixtes acier-béton (planchers,
Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@cticm.com
poteaux,...)
MATÉRIAUX
Aciers inoxydables et EC3-1.4 Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@cticm.com
Boulonnerie – Fixations Maël Couchaux 01 60 13 83 57 mcouchaux@cticm.com
Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 sherbin@cticm.com
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS
Cheminées et EC3-3.2 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 plechaffotec@cticm.com
Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@cticm.com
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Construction Métallique Informations
Assistance technique
ACTIONS
DURABLE ET ECOLOGIQUE
Comme l'acier, le zinc utilisé pour protéger
ce métal au travers de la galvanisation
Maintenance est recyclable. Il provient de la nature et
Sécurité peut être réutilisé indéfiniment, tout en
conservant ses propriétés.
Durabilité Economie Economie de Recyclage
d’énergie matière première
Passerelle sur lʼEbron et passerelle sur le Drac - Maître dʼouvrage : SIVOM du Lac de Monteynard-Avignonet (38) - Photos : V. Thiebaut
La galvanisation :
une solution qui va dans le sens du Développement Durable.
Sarl au capital de 8 000 € - RCS Grenoble 440 671 725 - SIRET 440 671 725 00016
d’ordre en France et à l’export.
Alors pourquoi pas vous ?
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