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note technique

Virologie 2011, 15 (3) : 205-8

Apport de l’immunocapture-Elisa au diagnostic


de l’infection à virus grippal A(H1N1)pdm09 :
une alternative à la RT-PCR ?

Serge Védy1 Résumé. Objectif. Évaluer la sensibilité de l’immunocapture-Elisa (ICE) par


Martine Valette2 rapport à celle de la RT-PCR (techniques des CNR) pour le diagnostic de
l’infection à virus A(H1N1)pdm09. Patients et méthode. Soixante-sept pré-
Maud Bouscambert Duchamp2
lèvements nasopharyngés négatifs en RT-PCR et 282 positifs obtenus lors
Cyrielle Jacquemet1 de l’épidémie 2009-2010 et conservés à -80 ◦ C ont été analysés en ICE.
Sarah Schillinger1 Résultats. La sensibilité globale de l’ICE par rapport à la RT-PCR est de 31,3 %
Pascale Perez1 avec une spécificité de 100 %. Cette sensibilité est très significativement corrélée
Anne Hollande1 au nombre de cycles au bout duquel la RT-PCR est positive (témoin de la quantité
de virus présent dans le prélèvement et donc de la qualité de ce dernier). Plus
Céline Ragot1
ce nombre est court, plus la sensibilité de l’ICE augmente. Conclusion. L’ICE
Sylvie Bakkouch1 peut constituer une alternative intéressante à la RT-PCR lorsque cette dernière
Jean-Michel Puyhardy1 ne peut être utilisée pour des raisons économiques et/ou épidémiologiques. Sa
1 HIA Legouest, Laboratoire de biologie sensibilité est alors très dépendante de la qualité de réalisation des prélèvements
médicale, 27, avenue de Plantières, BP à visée diagnostique.
90001 57077 Metz Cedex 3, France Mots clés : immunocapture, RT-PCR, A(H1N1)pdm09
<vedy.serge@wanadoo.fr>
2 Groupement hospitalier Est,

Institut de microbiologie CNR du virus


influenza pour la région Sud, Abstract. Aim of the study. To evaluate immunocapture-Elisa (ICE) sensiti-
59, boulevard Pinel, 69677 Bron Cedex, vity versus RT-PCR in diagnosis of influenza A(H1N1)pdm09 virus infection.
France Methods. Sixty-seven RT-PCR-negative and 282 RT-PCR-positive nasopharyn-
geal swabs collected during winter 2009-2010 have been analyzed using ICE.
Results. Among all the samples tested, a sensitivity of 31.3% was found for
ICE. The sensitivity of ICE was directly correlated to the virus load determined
through the number of cycling reactions necessary to reach detection by RT-PCR.
Conclusion. ICE can be a suitable method compared to RT-PCR when RT-PCR
cannot be used for economical or epidemiological reasons. Its sensitivity is largely
dependent of the nasopharyngeal sampling quality.
Key words: immunocapture, RT-PCR, A(H1N1)pdm09

Introduction (SMOG), est également en mesure de pratiquer le diag-


nostic de l’infection par immunocapture-Elisa (ICE)
La réactivité des CNR face à l’émergence du variant porcin (technique du CNR du virus influenza pour le Sud de la
du virus grippal lors de l’épidémie 2009-2010 a permis de France). Si de nombreuses publications sont parues sur
doter de nombreux laboratoires d’une technique de diag- l’évaluation des tests de diagnostic rapide (immunochro-
nostic moléculaire : la RT-PCR. Tel fut notre cas. Or notre matographie) par rapport à la RT-PCR, aucune ne compare
doi:10.1684/vir.2011.0408

site, habitué à l’analyse des prélèvements rhinopharyngés l’ICE à cette dernière. Or il peut s’agir d’une alternative
dans le cadre du système militaire d’observation de la grippe moins onéreuse à la biologie moléculaire. Quels résultats
auraient été obtenus si nous avions utilisé l’immunocapture
en lieu et place de la RT-PCR lors de l’épidémie ? Afin de
répondre à cette question nous avons mis en place une étude
Tirés à part : S. Védy rétrospective comparative.

Virologie, Vol 15, n◦ 3, mai-juin 2011 205


Pour citer cet article : Védy S, Valette M, Bouscambert Duchamp M, Jacquemet C, Schillinger S, Perez P, Hollande A, Ragot C, Bakkouch S, Puyhardy JM. Apport de l’immunocapture-Elisa au
diagnostic de l’infection à virus grippal A(H1N1)pdm09 : une alternative à la RT-PCR ? Virologie 2011; 15(3) : 205-8 doi:10.1684/vir.2011.0408
note technique

Patients et méthode Après dépôt des échantillons à tester (90 ␮l), la réaction
Ag viraux-anticorps est révélée par l’addition d’anticorps
Prélèvements polyclonaux de lapin (21-21-750 anti-A H1N1 et 21-21-
748 anti-A H3N2) puis du conjugué (anticorps de chèvre
Nous avons travaillé sur les prélèvements nasopharyn- anti-lapin marqué à la peroxydase). L’ajout du substrat de
gés reçus par le laboratoire de biologie médicale de l’enzyme (ABTS) entraîne une variation de densité optique
l’HIA Legouest durant l’épidémie grippale de l’hiver si les antigènes viraux sont présents. Trois témoins négatifs
2009-2010 (total de 1784 écouvillons). Ces prélève- (PBS) et des antigènes de contrôles positifs sont incorporés
ments ont été réalisés selon les recommandations de la à chaque série afin de la valider (virus H1N1 : A/Solomon
cellule de crise du ministère chargé de la Santé (dispo- Islands/3/2006). Une réaction est considérée positive si la
nibles à l’adresse http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/ variation de densité optique est significative par rapport
IMG/pdf/D4.pdf, sur écouvillon avec milieu de transport à la moyenne de trois « blancs réactifs » (supérieur à la
pour virus type ELITECH MW935). Les écouvillons ont moyenne + 0,150, afin d’éviter les réactions douteuses ou
été exprimés en milieu essentiel minimum de Eagle. Ces zones grises).
milieux ont ensuite été conservés à -80 ◦ C (surveillance
métrologique par logiciel LABGUARD) jusqu’à la date de
l’étude (mai 2010). Méthodologie
Nous avons procédé en trois étapes.
Techniques d’analyses Étape 1 : l’évaluation des conditions de conservation des
échantillons est estimée en re-testant en PCR M, 20 échan-
Biologie moléculaire
tillons positifs et en corrélant la valeur de leur cycle de
Durant l’hiver 2009-2010, nous avons fait partie des détection positive (CT) avec celle trouvée au moment de
laboratoires de premier niveau pour le diagnostic de la leur réception au laboratoire (échantillons répartis entre 16
grippe A(H1N1)pdm09. Très rapidement après le début et 34 CT).
de l’épidémie, le CNR nous a fait bénéficier d’une tech-
Étape 2 : l’évaluation de la sensibilité et de la spécificité
nique de RT-PCR. Elle est basée sur la détection du gène
de l’ICE par rapport à la PCR est conduite sur une pre-
M, spécifique du type viral, associée pour la confirma-
mière série de134 échantillons (67 positifs en RT-PCR et
tion du sous-type H1N1sw à une RT-PCR spécifique du
67 négatifs). Ces échantillons ont été prélevés au moment
gène codant pour la neuraminidase (PCR N1). Le proto-
du pic épidémique, entre le 21/11/2009 et le 17/01/2010.
cole est disponible sur le site du Ministère chargé de la
Seuls les derniers reçus par le laboratoire sont exploités
santé à l’adresse : http://www.sante-sports.gouv.fr/IMG/
afin de travailler sur du matériel conservé le moins de temps
pdf/Protocoles_CNR_03122009.pdf. Elle est adaptée au
possible.
thermocycleur Ligthcycler 2.0, Roche® sur lequel nous tra-
vaillons habituellement. L’extraction des acides nucléiques Étape 3 : la corrélation entre le CT et le caractère positif
est réalisée sur EZ1 de Quiagen® (400 ␮L d’échantillon ou négatif de l’ICE est ensuite étudiée sur une série de
élués dans 60 ␮L). 282 échantillons confirmés positifs initialement (67 positifs
initiaux plus 215 autres confirmés positifs) prélevés dans la
Ces techniques ont permis la détection sur site de
même période.
544 échantillons positifs sur une totalité de 1784 prélè-
vements nasopharyngés reçus sur la période épidémique.
Un échantillon qualifié de positif en PCR est un échan-
tillon dans lequel la présence du virus A(H1N1)pdm09 a Résultats
été confirmée soit par la positivité des deux PCR réalisées
sur site, soit par la positivité de l’une des deux techniques Évaluation des conditions de conservation
sur site et la confirmation secondaire après envoi au CNR des échantillons
Aucune rupture des conditions de conservation n’a été enre-
Immunocapture-Elisa gistrée durant la période de stockage des prélèvements. Il
La technique utilisée est celle du Centre national de existe une corrélation entre les CT initiaux et les CT de mai
référence du virus Influenza Région Sud (laboratoire de 2010, formalisée par l’équation de la droite de régression de
virologie HCL, Lyon). Cette technique de détection directe la figure 1 (y = 0,77x + 8,37). Ce sont les échantillons détec-
est pratiquée sur microplaques de 96 puits. La sensibilisa- tés le plus précocement initialement qui ont perdu le plus
tion des puits est effectuée par les anticorps monoclonaux en nombre de CT (si CT initial égal à 20 alors CT mai 2010
de capture anti-grippe A T 17 C 2 dilués en tampon égal à 23,39, si CT initial égal à 30 alors CT mai 2010 égal
PBS pendant 16 heures à 20 ◦ C en atmosphère humide. à 31,35). La moyenne globale des différences est de deux

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note technique

40 Probabilité que ICE soit POS quand CT ≤ seuil (%) (sensibilité)


35 120
30
CT Mai 2010

100
25 80
20 Probabilité que ICE soit POS

%
60 quand CT ≤ seuil (%) (sensibilité)
15 40
10 20
5 0
0

18

20

24

26

28

30

32

34

36
15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35


CT Initial CT

Figure 1. Corrélation entre les cycles de détection positive des Figure 2. Évolution de la sensibilité de l’immunocapture-Elisa en
PCR réalisées initialement et celles réalisées en mai 2010, pour fonction du cycle de détection positive de la RT-PCR.
20 échantillons.
entre les tests de diagnostic rapide (TDR) et RT-PCR pour
CT. Aucun échantillon positif en PCR M initialement n’a le diagnostic d’infection à virus A(H1N1)pdm09 avaient
été retrouvé négatif. Les conditions de conservation sont déjà mis en évidence les performances plus faibles de ces
donc validées. techniques immunologiques [2-5]. Des sensibilités de 39 à
76 % et des spécificités de 82,6 à 100 % selon les études,
Évaluation de la sensibilité et de la spécificité de leur avaient déjà été attribuées [2, 3]. Nos résultats étaient
l’immunocapture-Elisa par rapport à la RT-PCR donc prévisibles. Toutefois, la sensibilité retrouvée ici pour
Parmi les 67 échantillons confirmés positifs en virus l’ICE est beaucoup plus faible que celle décrite par ailleurs
A(H1N1)pdm09, 67 sont positifs en PCR M, 66 sont posi- par d’autres auteurs. Que ce soit comparativement à la
tifs en PCR N1 et 21 sont positifs en ICE. Toutes les séries culture cellulaire dont la sensibilité est proche de celle de
sont validées sur leurs témoins positifs et négatifs. Aucun la PCR ou comparativement à la RT-PCR [6, 7]. Si nous
négatif en PCR M ou PCR N1 n’est positif en immuno- l’avions utilisée durant la période épidémique, 170 prélè-
capture. Ainsi, par rapport à la PCR M, l’ICE a une sen- vements auraient été positifs au lieu des 544 effectivement
sibilité de 31,3 % et une spécificité de 100 % pour le retrouvés.
diagnostic d’infection à virus A(H1N1)pdm09. Par rap- Les conditions de conservation des échantillons auraient
port à la PCR N1, l’ICE a une sensibilité de 31,8 % et une pu être mises en cause si nous ne les avions validées. Un
spécificité de 100 % pour le diagnostic d’infection à virus défaut d’affinité des anticorps utilisés pour les antigènes
A(H1N1)pdm09. La PCR N1 a une sensibilité de 98,5 % et viraux testés peut être évoqué. Les anticorps AT17C sont
une spécificité de 100 % par rapport à la PCR M. dirigés contre la protéine virale M non spécifique du type
A(H1N1)pdm09 et leur performance a déjà été éprouvée
Corrélation entre le cycle de détection positive [6, 7]. Par contre, les anticorps de révélation polyclonaux
et le caractère positif ou négatif sont produits sur lapin contre un virus A(H1N1) complet
purifié. Dans cette réaction, la spécificité est apportée par
de l’immunocapture-Elisa
des anticorps dirigés contre des protéines internes (pro-
Les 281 échantillons confirmés positifs pour le virus téines NP). On ne peut écarter un manque de sensibilité
A(H1N1)pdm09 sont tous positifs en PCR M. Il est pos- de ces immunoglobulines vis-à-vis du virus variant contre
sible de répartir en fonction de leur CT ces échantillons lequel elles n’ont pas été spécifiquement synthétisées. Cette
trouvés positifs et de comparer cette répartition à celle des hypothèse n’est toutefois pas confortée par la sensibilité
positifs en ICE (figure 2). Il existe un lien très significatif élevée de l’ICE sur des prélèvements détectés positifs pré-
entre le caractère ICE positive et le nombre de CT où la cocement en RT-PCR.
RT-PCR a été détectée positive. Plus ce CT est bas, plus la Par contre, ces derniers résultats font ressortir probablement
probabilité que l’ICE soit positive est élevée. le principal écueil aux performances de l’ICE : la qualité des
prélèvements nasopharyngés. L’utilisation d’un témoin de
Discussion quantification cellulaire dans les réactions de PCR aurait
permis d’évaluer de façon précise la qualité des prélève-
On sait que la RT-PCR est une technique très sensible pour ments reçus. Ce type de témoin n’a malheureusement pas
le diagnostic de la grippe, voire même la plus sensible qui pu être mis en place au moment où la technique a été adap-
existe actuellement [1]. Des études comparatives menées tée sur site. Toutefois, la qualité des prélèvements peut être

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note technique

appréhendée de manière semi-quantitative. En effet, nous En conclusion, l’ICE utilisant les anticorps anti-grippe
savons que les prélèvements détectés précocement en RT- A T 17 C 2 et anti-A(H1N1) 21-21-750 peut détecter le
PCR sont ceux qui contiennent le plus de particules virales virus A(H1N1)pdm09 dans les prélèvements nasopharyn-
et donc ceux qui ont été réalisés dans les meilleures condi- gés. Toutefois, il s’agit d’une technique moins sensible que
tions [8], c’est-à-dire en évitant un simple écouvillonnage la RT-PCR mise au point par le CNR de la grippe. Cette
nasal, mais en allant racler les cellules du nasopharynx à technique demeure intéressante pour la surveillance de la
l’écouvillon, en les acheminant le plus rapidement possible circulation de la souche virale, lorsque le grand nombre
au laboratoire dans un milieu de transport tel que celui pré- de prélèvements ou les conditions locales empêchent
conisé et en les conservant le moins de temps possible avant l’utilisation de méthodes plus sensibles mais plus oné-
analyse. reuses. Elle est dépendante de la qualité de réalisation de la
Les performances de l’ICE sur des prélèvements de mau- phase pré-analytique.
vaise qualité sont médiocres. L’importance de la maîtrise
de la phase pré-analytique, essentielle pour toute analyse Conflits d’intérêts : aucun.
de biologie médicale, est particulièrement bien illustrée ici.
La place de l’ICE dans le diagnostic de l’infection à virus
Références
A(H1N1)pdm09 dépend de l’objectif recherché. S’il s’agit
de diagnostiquer une infection dans une population à risque 1. Vabret A, Dina J, Cuvillon-Nimal D, et al. La grippe saisonnière. Pathol
Biol 2010 ; 58 : e51-7.
en vue de mettre en place un traitement prophylactique,
2. Balish A, Warnes CM, Wu K, et al. Evaluation of rapid influenza diag-
alors il faut une technique sensible. L’ICE n’a pas sa place, nostic tests for detection of novel influenza A (H1N1) Virus. MMWR
il est préférable d’utiliser la RT-PCR. Par contre, il est Morb Mortal Wkly Rep (United States). 2009 ; 58 : 826-9.
impératif de cibler la population à prélever car la tech- 3. Huart AC, Baas C, Deng YM, et al. Performance of influenza
nique est onéreuse. C’est la stratégie qui a été adoptée rapid point of care tests in the detection of swine lineage A (H1N1)
influenza viruses. Influenza and other Respiratory viruses 2009 ; 3 :
durant la dernière épidémie. Si le but est l’emploi d’une 171-6.
technique pour surveiller la circulation d’une souche virale 4. Chan KH, Lai ST, Poon LL, et al. Analytical sensitivity of rapid
au sein d’une population, alors on peut utiliser une tech- influenza antigen detection tests for swine-origin influenza virus (H1N1).
nique moins sensible, qui tolère les faux négatifs, et qui J Clin Virol 2009 ; 45 : 205-7.
sera surtout moins onéreuse que la biologie moléculaire. 5. Reina J, Plasencia V, Leyes M, Nicolau A, Galmes A, Arbona G. Com-
parison study of a real time reverse transcription polymerase chain reaction
En effet, le coût de cette dernière a été estimée à 11 euros assay with an enzyme immunoassay and shell vial culture for influenza
par patient (estimation faite sur l’ensemble des prélève- A and B virus detection in adult patient. Enferm Infecc Microbiol Clin
ments reçus durant la période épidémique) contre 0,5 euro 2010 ; 28 : 95-8.
par patient pour l’ICE (estimation faite sur la base d’une 6. Akoua-Koffi C, Kouakou B, Kadjo H, Elia G, Koffi SP, Adjogoua E.
Bilan de deux années de surveillance de la grippe à Abidjan. Med Trop
plaque de 96 puits permettant de tester 89 patients). L’ICE 2007 ; 67 : 259-62.
peut alors avoir sa place, a fortiori si l’on parvient à dévelop- 7. Plakokefalos E, Markoulatos P, Ktenas E, Spyrou N, Vamvakopoulos
per des anticorps monoclonaux plus spécifiques du variant NC. A comparative study of immunocapture Elisa and RT-PCR for scree-
et surtout, si les prélèvements nasopharyngés sont réali- ning clinical samples from Southern Greece for human influenza virus
sés dans de bonnes conditions. L’intérêt de fonctionner en types A and B. J Med Microbiol 2000 ; 49 : 1037-41.
8. Cheng PK, Wong KK, Mak GC, et al. Performance of laboratory diag-
réseau de surveillance trouve toute sa valeur ici. Ces réseaux nostics for the detection of influenza A(H1N1)v virus as correlated with
comprennent des professionnels formés et habitués à ce the time after symptom onset and viral load. J Clin Virol 2010 ; 47 :
type de prélèvement. 182-5.

208 Virologie, Vol 15, n◦ 3, mai-juin 2011

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