Autobiographie

Je m’ appelle Ungureanu Daniel et mon aventure existentielle a commencé le 8 mai

1966, dans la ville Drobeta Turnu Severin du département Mehedinti. J’ai été un enfant aimé
et gâté, comme (presque) tous les enfants uniques. J’ai eu beaucoup des amis, avec lesquels je
jouais au football, à la marelle, au cache-cache, mais nous faisions aussi, tout sorte de farces
(entre nous et aux voisins moroses, surtout). C’était un temps magique, vraiment !

Je suis très attaché à ma ville natale non seulement qu’ici c’est le lieu où je me suis
formé, mais parce qu’il est chargé de références historiques. Il y a presque 2000 ans, par cet
endroit, les armées romaines sont entrées en Dacie, sur le pont construit par Apollodore de
Damas, au dessus du Danube, celui-ci étant le premier pas vers la naissance du peuple
roumain.

Plus tard, en 1866, dans le port de Drobeta Turnu Severin, arrivait celui qui deviendra le
premier roi de la Roumanie, Charles de Hohenzollern, celui qui mettra notre pays sur le
chemin de son indépendance et de la modernité. Bien que d’origine allemande et de croyance
catholique, en arrivant sur ce territoire, il a embrassé l’orthodoxie, la religion majoritaire en
Roumanie et a été très dévoué à ce pays, en luttant pour son indépendance, conquise en 1877.
Ensuite, ont été crées quelques institutions fondamentales pour un État : l’Académie
Roumaine, Le Théâtre National, La Banque Nationale etc. Mais, plus important que tout ça, il
nous a laissé les valeurs de l’honneur, du respect, du dévouement pour son pays, valeurs qui,
pour moi aussi, sont très importantes, en faisant partie du mon parcours spirituel. A cela
s’ajoutent la responsabilité, l’empathie, le respect pour l’éducation et la culture. Qui donnent
de la sensibilité à un être humain. Personnellement, j’aime écouter de la bonne musique, de
voir des bons films et de lire parfois des livres de fiction.

Les années de l’enfance passées, je suis devenu élève au Lycée Militaire de Craiova
et tout ça est disparu. La discipline de caserne était souvent absurde. Mes bons souvenirs de
ce lycée sont liés aux amis que j’en ai eus. Deux ans après, j’y ai renoncé. Je suis revenu dans
ma ville natale, pour continuer mes études de lycée, dans un domaine plus pratique, celui de
la fabrication des meubles.

En 1994, j’ai mis les bases d’une famille, de laquelle je suis très fier, non seulement
qu’à ce moment tous les membres, nous sommes étudiants. Ma femme, après avoir fini la
Faculté d’Agronomie et ensuite la Faculté de Droit, maintenant elle fait des études du master
dans le domaine économique. Elle est même boursière. Ma fille, elle est masterande
boursière aussi, dans le même domaine.

Quant à moi, après avoir fini les études à la Faculté de L’Industrialisation du Bois, en
1990 et après avoir travaillé quelques années dans ce secteur, je me suis réorienté.
Maintenant, je suis les cours de ce master, en espérant qu’ayant plusieurs qualifications, on
aura plusieurs chances de trouver un lieu de travail où on soit qualifié.