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LE BAPTEME
ET LA SAINTE CÈNE
Niveau 2.7
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Christian Grandmaire
LES SYMBOLES EN ACTION
1. LE BAPTEME
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1.1. Signification du baptême
C'est dans ce contexte de l’église des origines du Christianisme que
nous devons placer le baptême, qui ne peut en aucun cas être un acte
méritoire, ni une cérémonie imposée à des êtres inconscients, ni un
moyen de salut. Cependant, le baptême est formellement voulu et
ordonné par Christ. (Matt 28:19 verset d’introduction) Il concerne
tous ceux qui accueillent l'Evangile. « Ceux donc qui reçurent de bon
cœur sa parole, furent baptisés; et ce jour-là environ trois mille âmes
furent ajoutées aux disciples. » (Act 2:41) C'est un acte d'obéissance au
Maître, un signe (symbole) visible de la réalité spirituelle invisible de
la nouvelle naissance, un acte de témoignage et d'engagement ainsi
qu'une condition d'entrée dans l'église locale. Le baptême est une des
marques distinctives du disciple qui veut se soumettre à l'autorité du
Maître et suivre son exemple. Christ a aussi été baptisé par Jean le
Baptiste lorsque celui-ci prêchait la repentance au peuple d’Israël. Il
se fit baptiser non parce qu'il avait lui‑même péché, mais parce qu'il
s'est identifié à l'humanité pécheresse. (Matt 3:13‑16)
Le baptême de l'Esprit, expérimenté au moment de la nouvelle
naissance, précédait généralement le baptême d'eau avec lequel il
était intimement lié pour former un couple inséparable, au point que
Paul peut parler d' « un seul baptême » (Eph.4:5)
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même de la nuit, il lava leurs plaies et aussitôt il fut baptisé… » (Act.
16:33) L'habitude de certains milieux actuels d'intercaler une période
plus ou moins longue entre la conversion et le baptême d'eau peut
être une mesure de sagesse, mais elle est entièrement étrangère au
Nouveau Testament.
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qu'ils n'étaient pas les seuls à le faire. Dans deux cas au moins, ce fut
le diacre Philippe (Act 8:12 les Samaritains, et Act 8:38 l'officier
éthiopien). Il y a aussi le cas de Paul à qui Ananias, « un homme
pieux » a imposé les mains avant qu'il soit baptisé,
vraisemblablement par le même Ananias. « Ananias sortit donc, et
étant entré dans la maison, il imposa les mains à Saul, et lui dit:
Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu dans le chemin
par où tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue, et que tu
sois rempli du Saint-Esprit. Et aussitôt il tomba de ses yeux comme
des écailles, et à l'instant, il recouvra la vue; puis il se leva, et fut
baptisé. » (Act. 9:17-18). Nous savons également que Paul n'a pas
baptisé tous les Corinthiens. Ils ont sans doute été baptisés par un
des coéquipiers de Paul, Silas ou Timothée. (1 Co 1:13‑16)
Ce que nous désirons souligner aussi, c'est qu'il n'était pas question
de sacerdoce, ni de sacrement au premier siècle. Les termes episcopoï
(évêques), presbyteroï (anciens), poïmen (bergers ou pasteurs) ou
hegoumenoï (conducteurs) s'appliquaient à la même personne. Ces
termes sont employés de façon interchangeable. « Mais il envoya de
Milet à Éphèse, pour faire venir les anciens de l'Église… Prenez donc
garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit
vous a établis évêques, pour paître l'Église de Dieu » (« paître » a la
même racine que le mot « pasteur »), (Act 20:17, 28).
« La raison pour laquelle je t'ai laissé en Crète, c'est afin que tu
achèves de mettre en ordre ce qui reste à régler, et que tu établisses des
anciens dans chaque ville… Car il faut que l'évêque soit
irrépréhensible… » (Tit 1:5, 7).
Ces termes sont souvent au pluriel, ce qui signifie qu'il pouvait y
avoir plusieurs episcopoï ou presbyteroï dans une même église (sans
doute selon la taille de l’église) (cf Philippes et Ephèse ‑ Ph. 1:1; Act
11:30; Act 15:22; Act 20:17). Ceci n’exclue pas la possibilité d’un
pasteur principal. Nous devons faire un réel effort pour nous
débarrasser entièrement de nos notions traditionnelles lorsque nous
voulons nous représenter les églises de Jésus‑Christ. Au premier
siècle les églises étaient congrégationalistes, autonomes, administrées
par un collège d'anciens et constituées exclusivement de pécheurs
régénérés, baptisés par immersion. C’est ce que l’on a appelé des
églises de « professants ».
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1.3. Les caractéristiques du baptême biblique
1.3.1. Le baptême est un acte d'obéissance à Christ.
C'est le premier pas du disciple sur le chemin de la soumission à son
Maître. Le disciple est, par définition, la personne qui reçoit le Maître
dans sa vie, qui accueille son enseignement et qui suit son exemple. Il
est bien plus qu'un simple élève qui se contenterait d'assister au
cours d'un enseignant sans modifier son comportement. Au contraire,
il s'attache à son maître et adopte son mode de pensée et de vie.
L'ordre de Christ indique les étapes à suivre : « Allez donc et
instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et
du Saint-Esprit, Et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai
commandé » (Matt 28:19 Ostervald). L'exhortation de Pierre au jour
de la Pentecôte confirme le même ordre : « Repentez‑vous et que
chacun de vous soit baptisé... » (Act 2:38). Par la repentance, on
reconnaît l'erreur de ses voies en vue du pardon, et on s'engage à les
changer. « Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés », (Act 2:42).
Le baptême a été le test de l'obéissance. « Celui qui croira et qui sera
baptisé, sera sauvé » (Mc 16:16). Le baptême n'est, ni une condition, ni
un moyen de salut. Cela ressort du fait que Jésus ajoute: « Celui qui
ne croira pas sera condamné » (Mc 16:16). De même l'assurance que
Jésus donne au brigand sur la croix prouve que le baptême n'est pas
indispensable au salut (Lc 23:43), comme le prouve aussi la présence
des croyants de l'ancienne alliance dans la félicité. « Et tous ceux-là,
ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n'ont point remporté les
biens promis; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour
nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. » (Hébr
11:39-40). Ni l'un, ni les autres n'ont été baptisés. Ils bénéficient
pourtant de la félicité éternelles parce qu'ils sont sauvés par grâce
(sola gratia), par le moyen de la foi (sola fide) ". selon Ephésiens 2:8.
Il ne faudrait pas pour autant conclure que le baptême est secondaire
ou facultatif. Le baptême fait partie intégrante du message
apostolique (Act. 2:38). Tous ceux qui crurent furent baptisés
(Act.2:14; 8:12; 9:18; 10:47, 48; 16:15, 33; 18:8, etc.), à l'exception de
ceux mentionnés ci‑dessus pour lesquels le baptême constituait une
impossibilité. La soumission à l'ordre de Christ (Matt 28:19) et
l'imitation de son exemple s’imposent au disciple digne de ce nom.
« Or, comme tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé;
et pendant qu'il priait, le ciel s'ouvrit » (Lc 3:21).
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L'urgence même du baptême ressort du cas de Paul « Que tardes‑tu,
lèves-toi et sois baptisé » (Act 22:16) et de celui du geôlier : « A cette
heure même de la nuit ... et aussitôt il fut baptisé » (Act 16:33).
Le baptême ne doit pas être ajourné indûment après la conversion.
On peut donc être sauvé sans baptême, mais on ne peut être
réellement chrétien, c'est‑à‑dire disciple (Act 11:26) sans baptême. Le
véritable disciple ne passera pas par n'importe quel baptême, il
préférera l’immersion. Tout autre mode de baptême n'est pas
biblique.
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ensemble en Christ, (c'est par grâce que vous êtes sauvés;) Et il nous a
ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en
Jésus-Christ » (Eph 2:4‑6)
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Par son obéissance à l'ordre de Christ, le nouveau baptisé témoigne
également de son désir de vivre en nouveauté de vie. « Si donc
quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature; les choses vieilles
sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2Cor 5:17)
« Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort,
afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père,
de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. » (Rom
6:4). En reconnaissant Christ comme son Seigneur, il s'engage
solennellement à se soumettre à Lui pour la suite de son pèlerinage
terrestre. L'engagement est unique, comme le baptême, mais la
soumission doit se renouveler jour après jour. La vaine manière de
vivre héritée des pères (1 Pi. 1:18) ne devrait plus exercer d'attrait
pour le baptisé. Le monde est crucifié pour lui, comme il est crucifié
pour le monde. « Quant à moi, qu'il ne m'arrive pas de me glorifier en
autre chose qu'en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle
le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. » (Gal 6:14)
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cène. « Comme il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, ne
sommes qu'un seul corps; car nous participons tous au même pain. »
(1Cor 10:17). Après avoir été un individu vivant dans l'indépendance
coupable vis‑à‑vis de Dieu et des hommes, le chrétien est maintenant,
comme ses frères, un membre du corps de Christ.
Aujourd'hui, on constate un grand désordre par rapport à ce
programme divin. Des personnes sont baptisées avant d'être
converties, d'autres sont converties sans être baptisées, d'autres se
contentent d'un baptême qui n'est pas l'immersion du croyant,
d'autres encore, les plus nombreux, sont membres d'une organisation
qui n'est pas une église biblique (qui devrait être uniquement
constituée de personnes converties, indépendante de l'Etat ainsi que
de toute autre autorité extérieure.)
Le chrétien est invité à ne pas ignorer ou oublier la signification de
son baptême (Rom 6:3), pour ne pas être tenté de revenir à l'ancien
style de vie selon le monde (Rom 12.2 ; Tite 2:11-12). C'est dans la
communion avec ses frères et ses sœurs que le nouveau membre
s'efforce de suivre les directives du « chef suprême de l'Église, Qui est
son corps » (Eph 1 :22-23), pour son bien propre et celui de tous les
autres membres (1 Cor 12‑7 ; 1 Pi 4 :10).
Le baptême, lors même qu'il n'est pas un sacrement, n'est pas pour
autant un acte vide de sens ou une simple formalité. Il est, au
contraire, lourd de signification. Nous avons, en effet, pu constater
qu'il exprime les relations du croyant :
• Avec son Sauveur qu'il veut suivre (acte d'obéissance) et auquel
il s'identifie (symbole de la mort et de la résurrection spirituelles) ;
• Avec les hommes, en général, auxquels il communique son
expérience du salut (témoignage);
• Avec les enfants de Dieu, en particulier, auxquels il s'associe
pour s'engager dans le service au sein d'une église dirigée par le
Seigneur (engagement et incorporation).
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2. LA CÈNE
« Car pour moi, j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné;
c'est que le Seigneur Jésus, la nuit qu'il fut livré, prit du pain; Et
ayant rendu grâces, il le rompit, et dit: Prenez, mangez; ceci est mon
corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De
même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est
la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi, toutes
les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce
pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du
Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. » (1 Cor. 11.23-26)
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b. La consubstantiation: la doctrine luthérienne enseigne que dans
l'acte sacramental, le communiant reçoit le vrai corps et le vrai sang
de Christ « dans, avec et sous » le pain et le vin. Cette conception est
moins fausse que la précédente, mais elle non plus ne peut s'appuyer
sur l'Écriture.
« Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai
le sang, je passerai au-dessus de vous, et il n'y aura pas sur vous de
fléau destructeur, quand je frapperai le pays d'Égypte. » (Ex.12 :13).
« Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain; et, dès le
premier jour, vous ôterez le levain de vos maisons. Car toute personne
qui mangera du pain levé, depuis le premier jour jusqu'au septième,
sera retranchée d'Israël ». (Ex 12 :15)
« Et lorsque vos fils vous diront: Que signifie pour vous ce rite? Vous
répondrez: C'est le sacrifice de la Pâque en l'honneur de l'Éternel, qui
a passé par-dessus les maisons des Israélites en Egypte, lorsqu'il
frappa les Égyptiens et qu'il préserva nos maisons. Le peuple s'inclina
et se prosterna. » (Ex 12. 26-27).
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Il en est de même du repas symbolique de la sainte Cène, le pain doit
être pris sans levain pour nous rappeler la pureté de celui qui fut
brisé pour nous racheter (au moment de la pâque où Jésus institua la
sainte Cène tout levain devait avoir été enlevé des maisons en
conformité à la Loi de Dieu, le pain qu’il utilisa était donc sans
levain). Dans le même esprit, le fruit de la vigne est pris non-
fermenté (de la levure étant ajoutée dans le processus de vinification,
voir Larousse Encyclopédique).
Dans le Nouveau Testament, Paul trace ce parallèle, nous invitant à
la pureté:
« Purifiez-vous du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle,
puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.
Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain de
perfidie et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la
sincérité et de la vérité. » (1 Cor. 5.7-8).
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2.7. Les conditions de la participation à la Cène.
En plus des non convertis, ceux qui s'étaient rendus coupables de
péchés sans s’être mis en règle ne pouvaient s'approcher de la table
du Seigneur. Jean, qui fut témoin de l'institution de la Cène, donne
deux précieux conseils valables pour les deux catégories de personnes:
a) Pour les non convertis, ils sont invités à croire et ainsi être sauvés
pour l’éternité. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son
Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il
ait la vie éternelle. » (Jn 3:16). Comme nous l’avons vu plus haut, ceux
qui se convertissent au moment de la sainte cène devront patienter
avant d’y participer. Il leur faudra passer par le baptême.
b) Pour les chrétiens en état de péché, ils sont invités à se mettre en
règle. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous
les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1 Jn 1.9)
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Lors de l'institution de la Cène par Jésus-Christ dans la chambre
haute, plusieurs choses se sont produites, qui auraient pu être
rappelées. Mais Paul se contente d'évoquer la trahison de Judas « la
nuit où il fut livré » (1 Cor.11:23), comme pour avertir les Corinthiens
de ne pas commettre une autre sorte de trahison. Remarquons ici que
Paul ne condamne pas le fait que des chrétiens prennent un repas
ensemble dans l'Église. Il limite cependant la Cène au seul partage
du pain et de la coupe. « N'avez-vous pas des maisons pour manger et
pour boire? Ou méprisez-vous l'Église de Dieu, et faites-vous honte à
ceux qui n'ont rien? » (1 Cor. 11 :22).
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même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe »
(1Cor.11:27-28). Si l'on ne respecte pas la première ordonnance du
Seigneur (le baptême), comment peut-on prendre le repas du
Seigneur ? Ce repas est pour des Chrétiens véritablement convertis,
baptisés et en règle avec Dieu.
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Etude 2.7
Questions
2) Est-ce que l'on est baptisé pour être sauvé ou bien parce qu'on est
déjà sauvé ? Actes 2:41
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7) A la lumière des textes de la Bible que nous avons vus, est-ce que
les bébés peuvent être baptisés selon les Ecritures ? Pourquoi ?
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REPONSES PROVENANT DE L’ETUDE DU COURS
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REMERCIEMENTS
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