Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les faits : ….
3) Le nom de marque qu’il veut utiliser répond-il aux conditions de protection d’une marque ?
Règles applicables :
1) Les programmes d’ordinateur sont protégés par le droit d’auteur et non pas par le brevet (règles
contenues dans l’article 3 de la loi 2-00 et 23 de la loi 23-13) [difficulté principale de l’épreuve]
2) La création dans le cadre du contrat de travail : droits patrimoniaux pour l’employeur, l’employé
auteur garde les droits moraux. (Règles contenues dans l’article 35 de la loi 2-00)
- La contrefaçon de marque (régie par les articles 201 et 225 et suivants de la loi 23-13)
Solution :
Les programmes d’ordinateur sont explicitement exclus du champs de la brevetabilité, par contre, ils
font partie des œuvres protégeables par le droit d’auteur.
Jawad n’a fait qu’exécuter une mission donnée par son employeur, ce qui fait que les droits
patrimoniaux sur le programme sont réputés cédés au profit de l’employeur sauf stipulation contraire
dans le contrat (ce qui n’est pas le cas ici).
Il ne peut donc enregistrer ou commercialiser cette création sans se rendre coupable de fraude.
Jawad restera cependant titulaire des droits moraux, qui sont incessibles et imprescriptibles.
Par ailleurs, la marque qu’il envisage de déposer, porte atteinte aux droits d’une marque antérieure
notoirement connue.
Le changement d’une lettre ne saurait lever toute confusion susceptible de naitre dans l’esprit du
consommateur. D’autant plus que le domaine d’activité est strictement le même.
Il pourra subir à la fois une action en contrefaçon et/ou concurrence déloyale de la part du titulaire
des droits sur WORD.