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niveau MPSI
Benjamin Groux
Année 2012-2013
Table des matières
1 Notions générales 4
I Algèbre 7
3 Les nombres complexes 8
5 Espaces vectoriels 11
6 Applications linéaires 13
7 La dimension finie 15
8 Matrices 16
9 Arithmétique 19
10 Polynômes 21
11 Fractions rationnelles 23
12 Déterminants 25
II Analyse 31
14 Équations différentielles 32
15 Fonctions usuelles 34
17 Suites numériques 37
1
19 Dérivation des fonctions à valeurs réelles 42
21 Développements limités 47
23 Convexité 52
III Géométrie 55
24 Géométrie élémentaire du plan 56
27 Coniques 62
28 Géométrie affine 64
2
Ce document regroupe des exercices que j’ai posés lors des colles de mathématiques que
j’ai données en MPSI au lycée Blaise Pascal d’Orsay durant l’année 2012-2013.
Ces exercices sont pour la plupart issus des documents de David Delaunay, Géry Huvent
et Michel Quercia (disponibles sur Internet) et de la collection ≪ Oraux X-ENS ≫ de Serge
Francinou, Hervé Gianella et Serge Nicolas.
Tous n’ont pas pu être testés. Il se peut donc que certains exercices soient trop longs,
qu’ils nécessitent des indications supplémentaires et qu’il y ait des erreurs d’énoncé.
3
Chapitre 1
Notions générales
1.2 Exercices
1. Soient E, F, G trois ensembles, f : E → F , g : F → G, h : G → E. On suppose que
h ◦ g ◦ f est injective et que g ◦ f ◦ h et f ◦ h ◦ g sont surjectives. Montrer que f , g et
h sont bijectives.
N → Z
n
2. Montrer que l’application f : 2
si n est pair est bien définie et bijective.
n 7→
− n+1
2
sinon
4
Chapitre 2
2.2 Exercices
1. Soit (un )n∈N la suite définie par : u0 = 2, u1 = 3 et ∀n ∈ N, un+2 = 3un+1 − 2un .
Calculer un pour tout n ∈ N.
Pn n
Pn 1
n
2. Calculer Sn = k=0 k k
et Tn = k=0 k+1 k pour tout n ∈ N.
Pn (−1)k+1 n
3. Calculer Sn = k=1 k k
pour tout n ∈ N∗ .
5. Pour tous n, p ∈ N∗ , on note I(n, p) (resp. S(n, p)) le nombre d’injections (resp. de
surjections) de J1, nK dans J1, pK.
(a) Calculer les nombres I(n, p).
(b) Calculer S(n, p) dans les cas simples où p = 1, p = n, p > n. Montrer que si
p ∈ J2, nK, alors on a S(n, p) = p(S(n − 1, p − 1) + S(n − 1, p)). En déduire que :
Xp
∗ p−k p
∀n ∈ N , ∀p ≤ n, S(n, p) = (−1) kn
k=1
k
5
6. Pour tous
Pn ∈ N∗ et p ∈ N, on note S(n, p) le nombre de n-uplets (x1 , . . . , xn ) ∈ Nn
tels que ni=1 xi = p.
(a) Calculer les nombres S(n, 0), S(n, 1), S(n, 2), S(1, p), S(2, p).
P
(b) Montrer que ∀n ∈ N∗ , ∀p ∈ N, S(n + 1, p) = pk=0 S(n, k).
(c) En déduire que ∀n ∈ N∗ , ∀p ∈ N, S(n, p) = n+p−1p
.
N → Z
n
7. Montrer que l’application f : 2
si n est pair est bien définie et bijective.
n 7→
− n+1
2
sinon
8. Soit E un ensemble à n éléments. Calculer les sommes :
X X X
Card(X), Card(X ∩ Y ), Card(X ∪ Y )
X⊂E X,Y ⊂E X,Y ⊂E
6
Première partie
Algèbre
7
Chapitre 3
3.2 Exercices
1. Calculer, pour tout θ ∈ R et n ∈ N, les sommes
n
X n
X
Cn = cos(kθ) et Sn = sin(kθ)
k=0 k=0
Pn−1 2
2. Soient n ∈ N∗ , ω = e2iπ/n et z = k=0 ω k . Calculer |z|2 . (Indication : on pourra écrire
|z|2 comme une somme double.)
4. Donner une condition pour que l’équation z 2 − (2 + im)z − (1 + im) = 0 admette deux
racines imaginaires conjuguées.
5. Déterminer et tracer l’ensemble des z ∈ C tels que les points d’affixes 1, z et z 2 forment
un triangle rectangle.
8. Soient un triangle ABC, un réel positif k et un réel θ. Pour tout point M, on note
SM la similitude directe de centre M, de rapport k et d’angle θ. On note A′ = SB (A),
B ′ = SC (B) et C ′ = SA (C). Montrer que les triangles ABC et A′ B ′ C ′ ont le même
8
centre de gravité.
9. Soit ABC un triangle direct. Soit A′ le point tel que A et A′ sont de part et d’autre
\
de la droite (BC), A′ B = A′ C et CA ′ B = 2π . On construit de manière analogue les
3
points B et C . Montrer que le triangle A′ B ′ C ′ est équilatéral.
′ ′
10. Soit ABCD un quadrilatère convexe. Soit A′ le point tel que le triangle A′ AB est
iso-rectangle en A′ et A′ appartient au demi-plan délimité par (AB) ne contenant pas
C et D. On construit de manière analogue les points B ′ , C ′ et D ′ . Montrer que les
segments [A′ C ′ ] et [B ′ D ′ ] sont perpendiculaires et de même longueur.
9
Chapitre 4
2. Montrer que l’ensemble ]−1, 1[ muni de l’opération ∗ définie par : ∀x, y ∈]−1, 1[, x∗y =
x+y
1+xy
, est un groupe abélien.
4. Sur Z2 , on définit deux lois + et ∗ par : ∀(a, b), (c, d) ∈ Z2 , (a, b) + (c, d) = (a + c, b + d)
et (a, b) ∗ (c, d) = (ac, ad + bc).
(a) Montrer que (Z2 , +, ∗) est un anneau commutatif.
(b) Montrer que A = {(a, 0), a ∈ Z} est un sous-anneau de (Z2 , +, ∗).
10
Chapitre 5
Espaces vectoriels
5.2 Exercices
1. On note C l’ensemble des suites réelles croissantes. C est-il un espace vectoriel ? Montrer
que l’ensemble D = {u − v, u, v ∈ C} est un espace vectoriel.
5. Dans R3 , on note x = (1, −1, 1) et y = (0, 1, a), où a ∈ R. Donner une condition
nécessaire et suffisante sur a pour que u = (1, 1, 2) appartienne à Vect(x, y). Comparer
alors Vect(x, y), Vect(x, u) et Vect(u, y).
11
7. Soient A et B deux parties d’un K-espace vectoriel E. Comparer Vect(A ∩ B) et
Vect(A) ∩ Vect(B).
9. Soient a, b, c, d les fonctions de [0, 2π] dans R définies par : ∀x ∈ [0, 2π], a(x) = cos x,
b(x) = x cos x, c(x) = sin x, d(x) = x sin x. Montrer que la famille (a, b, c, d) est libre.
R → R
10. Pour tout k ∈ N, on note fk : . Montrer que pour tout n ∈ N, (fk )0≤k≤n
x 7→ ekx
est une famille libre de F (R, R).
12
Chapitre 6
Applications linéaires
6.2 Exercices
1. Étudier la linéarité des applications suivantes :
R3 → R2 R2 → R C([0, 1], R) →
R1
R
f: , g: , h:
(x, y, z) 7→ (x + 2y − z, −3x − z) (x, y) 7→ xy f 7→ 0 f (t)dt
C ∞ (R, R) → C ∞ (R, R)
3. Soit ϕ : . Montrer que ϕ est une application linéaire et
f 7→ f − 3f ′ + 2f
′′
13
7. Soient E un K-espace vectoriel et f, g deux endomorphismes de E tels que f ◦ g = Id.
Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de g ◦ f .
14
Chapitre 7
La dimension finie
15
Chapitre 8
Matrices
8.2 Exercices
1. Soient E un K-espace vectoriel, f ∈ L(E) et n ∈ N∗ . On suppose que f n = 0 et
f n−1 6= 0.
(a) Montrer qu’il existe x ∈ E tel que B = (x, f (x), f 2 (x), . . . , f n−1(x)) est une famille
libre de E.
(b) Dans la suite, on considère que B est une base de E. Déterminer les matrices de
f, f 2 , . . . , f n−1 relativement à la base B.
(c) On note C(f ) = {g ∈ L(E)| g◦f = f ◦g}. Montrer que C(f ) = Vect(Id, f, f 2 , . . . , f n−1 ).
16
2 0 1
6. Calculer l’inverse de la matrice A = −1 1 1 .
1 0 1
7. Soient un entier n ≥ 2, ω = e2iπ/n et A = (ω (k−1)(l−1) )1≤k,l≤n . Montrer que A est inver-
sible et calculer A−1 . (Indication : on pourra calculer AA.)
2 1 −1
8. Soit f l’endomorphisme de R3 de matrice A = 0 1 0 relativement à la base
1 1 0
3
canonique B de R .
(a) Soient u = (1, 0, 1), v = (−1, 1, 0) et w = (1, 1, 1). Montrer que C = (u, v, w) est
une base de R3 .
(b) Déterminer la matrice de f relativement à la base C.
(c) En déduire la matrice de f n relativement à la base B pour tout n ∈ N.
17
14. Résoudre le système : 3 2 6
xy z = 1
x4 y 5 z 12 = 2
2 2 5
xy z = 3
18
Chapitre 9
Arithmétique
9.2 Exercices
1. On note D(n) l’ensemble des diviseurs positifs d’un entier n ∈ Z. Soient a, b ∈ Z deux
D(a) × D(b) → N
entiers premiers entre eux. Montrer que ϕ : réalise une bijection
(k, l) 7→ kl
de D(a) × D(b) vers un ensemble qu’on précisera.
2. Calculer le pgcd et les coefficients de l’identité de Bezout des entiers 270 et 105.
19
p
(a) Montrer que pour tout k ∈ J1, p − 1K, p| k
.
(b) En déduire le petit théorème de Fermat : ∀n ∈ Z, np ≡ n [p].
(c) Montrer qu’il existe un multiple de 1996 dont l’écriture décimale ne comporte que
le chiffre 4.
8. Soient a et p deux entiers supérieurs à 2. Montrer que si ap − 1 est premier, alors a = 2
et p est premier.
10. (a) Soit n ∈ N. Montrer que si 2n + 1 est premier, alors n est une puissance de 2.
n
(b) Soit n ∈ N, on note Fn = 22 + 1 le n-ième nombre de Fermat. Montrer que pour
n 6= m, Fn et Fm sont premiers entre eux.
(c) En déduire que l’ensemble des nombres premiers est infini.
(b) En déduire que σ(n) est impair si et seulement si il existe α ∈ N et q impair tels
que n = 2α q 2 .
(c) Résoudre l’équation 3σ(n) = 4n − 17.
2
13. (a) Montrer √ n ∈ N, il existe un unique couple (an , bn ) ∈ N tel que
√ nque pour tout
(1 + 2) = an + bn 2.
(b) Montrer que pour tout n ∈ N, an et bn sont premiers entre eux. (Indication : on
pourra calculer a2n − 2b2n .)
20
Chapitre 10
Polynômes
10.2 Exercices
1. Soient n ∈ N∗ et
Cn [X] → Cn−1 [X]
∆:
P 7→ P (X + 1) − P (X)
(a) Montrer que ∆ est une application linéaire bien définie.
(b) Déterminer le noyau et l’image de ∆.
(c) En remarquant que ∆ = T − Id, où T : P 7→ P (X + 1), montrer que la suite
(P (a))a∈Z vérifie une relation de récurrence linéaire à coefficients constants.
21
7. Soit n ∈ N∗ .
P
(a) Factoriser les polynômes Pn = X n − 1 et Qn = nk=0 X k dans R[X] et dans C[X].
Rπ
(b) Pour a ∈ R \{−1; 1}, calculer 0 ln(a2 − 2a cos t + 1)dt.
Q
(c) Calculer nk=1 sin n+1kπ
.
[−1, 1] → R
fn :
x 7→ cos(n Arccos x)
22
Chapitre 11
Fractions rationnelles
11.2 Exercices
1. Décomposer en éléments simples
3X − 1
F (X) =
X 2 (X
+ 1)2
2. Montrer qu’il n’existe pas de fraction rationnelle F ∈ C(X) telle que F ′ = X1 . (Indica-
P
tion : on pourra mettre F sous la forme irréductible Q et s’intéresser aux racines de P
et Q.)
4. Soient n ∈ N∗ et ω = e2iπ/n .
(a) Soit P ∈ C[X] un polynôme vérifiant P (ωX) = P (X). Montrer qu’il existe Q ∈
C[X] tel que P (X) = Q(X n ).
Pn−1 X+ωk
(b) En déduire la forme irréductible de la fraction rationnelle F = k=0 X−ω k
.
5. Soit n ∈ N. Calculer
n
X k
Sn =
k=1
k4 + k2 + 1
1
6. Calculer la dérivée n-ième de f : x 7→ x(x2 +1)
en précisant l’ensemble de validité.
23
1
7. Déterminer une primitive de f : t 7→ t3 +1
en précisant l’ensemble de validité.
..
.
x1 + x2
+ . . . + anx+b
n
= 1
a1 +bn a2 +bn n
(Indication : à partir d’une solution (x1 , . . . , xn ), on pourra introduire une fraction ra-
tionnelle dont les racines sont b1 , . . . , bn .)
24
Chapitre 12
Déterminants
12.2 Exercices
a c c b
c a b c
1. Soient a, b, c ∈ C. Mettre sous forme factorisée le déterminant D = .
c b a c
b c c a
n
... n
0 p
.. .. .
2. Soient n ∈ N et p ∈ J0, nK. Calculer le déterminant d’ordre p+1 : Dn,p = . .
n+p n+p
...
0 p
∗
3. Soient n ∈ N , a, b ∈ C. En établissant unerelation de récurrence, calculer le déterminant
a + b b ... b
..
.. ..
a . . .
d’ordre n : Dn = . .. .. .
.. . . b
a ... a a + b
r1 a . . . a
..
..
b r . .
4. Soient a, b, r1 , . . . , rn ∈ R, on note D(a, b, r1 , . . . , rn ) = . . 2 . .
.. .. .. a
b ... b r
n
(a) En étudiant f : x 7→ D(a + x, b + x, r1 + x, . . . , rn + x), calculer D(a, b, r1 , . . . , rn )
lorsque a 6= b.
(b) En étudiant g : x 7→ D(a, x, r1 , . . . , rn ), calculer D(a, a, r1 , . . . , rn ).
5. Soient n ∈ N∗ , A ∈ GLn (R), B ∈ Mn (R). Montrer qu’il existe ε > 0 tel que pour tout
x ∈ [−ε, ε], A + xB ∈ GLn (R).
25
B C
6. (a) Soient B ∈ Mp (K), C ∈ Mp,n−p(K), D ∈ Mn−p (K) et A = .
0n−p,p D
Ip C B 0p,n−p
Montrer que A = et en déduire det(A).
0n−p,p D 0n−p,p In−p
A1 ∗ . . . ∗
.. .. .
0 . . ..
(b) Soit la matrice triangulaire par blocs A = . . . , où les Ai sont
.. .. .. ∗
Qn0 . . . 0 An
des matrices carrées. Montrer que det(A) = i=1 det(Ai ).
14. Soit un entier n ≥ 2. On note D n l’ensemble des dérangements de Sn , i.e. les permu-
tations sans point fixe (∀i ∈ J1, nK, σ(i) 6= i), et Dn la différence entre le nombre de
dérangements pairs et le nombre de dérangements impairs dans Sn .
0 1 ... 1
. . .
1 . . . . ..
(a) Montrer que le déterminant de A = . . et Dn sont égaux.
.. . . . . . 1
1 ... 1 0
(b) Y a t-il plus de dérangements pairs ou de dérangements impairs dans Sn ?
15. Soit f une forme n-linéaire sur un K-espace vectoriel E. On suppose que pour tous
x1 , . . . , xn ∈ E, s’il existe k ∈ J1, n − 1K tel que xk = xk+1 , alors f (x1 , . . . , xn ) = 0.
Montrer que f est alternée.
26
16. Soient n ∈ N∗ , E un K-espace vectoriel de dimension n, f une forme n-linéaire alternée
sur E, u ∈ L(E) et
En → P K
fu : n .
(x1 , . . . , xn ) 7→ i=1 f (x1 , . . . , xi−1 , u(xi ), xi+1 , . . . , xn )
27
Chapitre 13
13.2 Exercices
Rb
1. (a) Montrer que ϕ : (f, g) 7→ f (t)g(t)dt définit un produit scalaire sur C 0 ([a, b], R).
a
Rb Rb 1
(b) Soit f une fonction continue strictement positive sur [a, b]. On note l(f ) = a f (t)dt a f (t)
dt.
Montrer que l(f ) ≥ (b − a)2 et étudier les cas d’égalité.
R1
2. Montrer que ϕ : (f, g) 7→ f (0)g(0)+ 0
f ′ (t)g ′ (t)dt est un produit scalaire sur C 1 ([0, 1], R).
Calculer l’orthogonal de x 7→ x.
R2 × R2 → R
3. Soient a, b, c, d ∈ R. On note ϕ : .
((x, y), (x′ , y ′)) 7→ axx′ + bxy ′ + cx′ y + dyy ′
Déterminer une condition nécessaire et suffisante pour que ϕ soit un produit scalaire
sur R2 .
R1
4. (a) Montrer que ϕ : (f, g) 7→ −1 f (t)g(t)dt définit un produit scalaire sur E =
C 0 ([−1, 1], R).
(b) On note P, resp. I, le sous-ensemble de E formé des fonctions paires, resp. im-
paires. On rappelle que E = P ⊕ I. Montrer que P ⊥ = I. (Indication : on pourra
procéder par double inclusion.)
(c) Montrer que s : f 7→ (x 7→ f (−x)) est la symétrie orthogonale par rapport à P.
28
5. Soient E un espace euclidien et x, y ∈ E. Montrer que x et y sont orthogonaux si et
seulement si ∀λ ∈ R, kx + λyk ≥ kxk.
6. Soient x, y deux vecteurs non nuls d’un espace euclidien E. Déterminer une condition
nécessaire et suffisante pour que le projeté orthogonal de x sur Vect(y) soit égal au
projeté orthogonal de y sur Vect(x).
7. Soit p une projection d’un espace euclidien E. Montrer que la projection p est ortho-
gonale si et seulement si ∀x ∈ E, kp(x)k ≤ kxk.
12. Soient E un espace euclidien et f ∈ L(E) tel que ∀x, y ∈ E, hf (x), yi = hx, f (y)i.
(a) Montrer que la matrice de f dans une base orthonormée B = (e1 , . . . , en ) de E
est symétrique.
(b) Montrer que le noyau et l’image de f sont supplémentaires et orthogonaux.
29
13. Soient F un sous-espace vectoriel d’un espace euclidien E et f ∈ O(E) tels que
f (F ) ⊂ F . Montrer que f (F ) = F et f (F ⊥ ) = F ⊥ .
16. Soit a un vecteur unitaire d’un espace euclidien E. Pour tout α ∈ R, on note fα :
E → E
.
x 7→ x + αhx, aia
(a) Calculer fα ◦ fβ et fαp pour tous α, β ∈ R et p ∈ N.
(b) Montrer que fα est inversible si et seulement si α 6= −1. Décrire f−1 .
(c) Montrer que fα est un endomorphisme orthogonal si et seulement si α ∈ {0, −2}.
Décrire f−2 .
18. Soit E un espace euclidien orienté muni d’une base orthonormée directe B = (i, j, k).
Déterminer la matrice de la rotation f d’axe orienté par i + j + k et d’angle 2π
3
relati-
vement à B.
19. Soit E un espace euclidien orienté muni d’une base orthonormée directe B = (i, j, k).
Soit θ ∈ R. Déterminer les éléments caractéristiques de Rk,π/2 ◦ Rcos θi+sin θj,π .
30
Deuxième partie
Analyse
31
Chapitre 14
Équations différentielles
14.2 Exercices
1. Résoudre l’équation différentielle (2 + x)y ′ = 2 − y.
8. Déterminer l’ensemble des fonctions f deux fois dérivables vérifiant : f ′ (x) = 2f (−x) +
x.
C ∞ (R, R) → C ∞ (R, R)
9. Soit ϕ : . Montrer que ϕ est une application linéaire et
f 7→ f ′′ − 3f ′ + 2f
déterminer son noyau.
32
12. Résoudre l’équation différentielle xy ′ + y = (xy)3/2 . (Indication : on pourra effectuer le
changement de fonctions z = y −1/2 .)
33
Chapitre 15
Fonctions usuelles
15.2 Exercices
x2 +2x
1. Étudier la fonction f : x 7→ |x−1|+x
. On n’oubliera pas d’étudier les branches infinies.
√
x
√ x
2. Résoudre l’équation x = x .
π π
6. Calculer les valeurs exactes de cos( 12 ) et sin( 12 ).
34
√ √
8. Résoudre l’équation cos(2x) − 3 sin(2x) = 2.
12. Soient k ∈ R et f : x 7→ sin6 (x) + cos6 (x) − k(sin4 (x) + cos4 (x)).
(a) Simplifier f . (Indication : on pourra calculer f ′ .)
(b) Discuter en fonction de k de l’existence de solutions à l’équation f (x) = 0.
1
13. Calculer la valeur exacte de sin 2
Arcsin 43 .
35
Chapitre 16
p
3
√ p
3
√
2. Calculer x = 20 + 14 2 + 20 − 14 2.
ln 2
√
5. Montrer que ln 3
et 2 sont irrationnels.
36
Chapitre 17
Suites numériques
17.2 Exercices
1. Déterminer, si elles existent, les limites des suites de terme général :
2n
X
3n − (−1)n p 1
un = n , vn = n
2+ (−1)n , wn =
3 + (−2)n k2
k=n+1
4. Montrer que la suite (sin n)n∈N diverge. (Indication : on pourra rappeler les formules
donnant sin p − sin q et cos(2a).)
37
(b) Calculer, pour tout n ∈ N :
n
X 1
un = ln(1 + )
k=1
k
Pn 1
(c) En déduire que, quand n → +∞, k=1 k tend vers +∞.
P
6. Pour tout n ∈ N, on note un = nk=1 k1 . Montrer que ∀n ∈ N∗ , u2n − un ≥ 12 , et en
déduire que (un )n∈N admet une limite égale à +∞.
Pn P k−1
8. Pour tout n ∈ N, on note Sn = 1
et Sn′ = nk=1 (−1)k .
k=1 n+k
R p+1 Rp
(a) Montrer que pour tout entier p ≥ 2, p dx x
≤ 1
p
≤ p−1
dx
x
. En déduire que
(Sn )n∈N converge et déterminer sa limite.
′
(b) Établir que ∀n ∈ N, S2n = Sn . En déduire que (Sn′ )n∈N converge et déterminer sa
limite.
9. Montrer qu’une suite à termes dans Z est convergente si et seulement si elle est sta-
tionnaire.
10. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles que u2n + un vn + vn2 tend vers 0 quand
n → +∞. Montrer que (un )n∈N et (vn )n∈N convergent de limite 0.
11. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites de réels strictement positifs telles que ∀n ∈ N,
on ait uun+1
n
≤ vn+1
vn
. Montrer que si (vn )n∈N converge de limite 0, alors (un )n∈N également.
13. Soit (un )n∈N une suite réelle. Montrer que si les suites (u2n )n∈N , (u2n+1 )n∈N et (u3n )n∈N
convergent, alors (un )n∈N converge.
14. (a) Montrer qu’une suite réelle bornée est convergente si et seulement si toutes ses
suites extraites qui convergent ont la même limite.
38
(b) Soient a, l ∈ R. On définit la suite (an )n∈N par : a0 = a et ∀n ∈ N, an+1 = 2(l−an ).
Déterminer une condition pour que (an )n∈N soit bornée.
(c) Soit (un )n∈N une suite réelle bornée, telle que un + u22n admet une limite finie quand
n → +∞. Montrer que (un )n∈N converge. (Indication : on pourra construire une
suite de réels qui sont limites de suites extraites de (un )n∈N .)
Montrer
Pn que les suites (un )n∈N et (vn )n∈N sont adjacentes, et en déduire un équivalent
1
de k=1 √k lorsque n → +∞.
Pn
16. Pour tout n ∈ N, on note un = k=0 k!. Montrer que un ∼ n! quand n → +∞.
1
17. Étudier la suite (un )n∈N définie par u0 > 0 et ∀n ∈ N, un+1 = 2+un
.
18. Soit (un )n∈N la suite définie par : u0 = 2, u1 = 3 et ∀n ∈ N, un+2 = 3un+1 − 2un .
Calculer un pour tout n ∈ N.
39
Chapitre 18
18.2 Exercices
1. Justifier l’existence des limites de f en 0 et de g en 1+ , les calculer, puis déterminer
un équivalent de h(x) quand x → +∞.
1 √ √
f (x) = x sin , g(x) = ln(x) ln(ln x), h(x) = x2 + 1 − x2 − 1
x
2. Justifier l’existence des limites de f en 0 et de g en 1, les calculer, puis déterminer un
équivalent de h(x) quand x → 0.
1 ln x
f (x) = xE , g(x) = 2 , h(x) = tan(x) − sin(x)
x x −1
3. Justifier l’existence des limites de f en +∞ et de g en 0, les calculer, puis déterminer
un équivalent de h(x) quand x → 0.
1
f (x) = xE , g(x) = (1 + x)1/x , h(x) = (ln(1 + x))2 − (ln(1 − x))2
x
4. Soient k ∈ [0, 1[, f : R → R une fonction k-lipschitzienne et a ∈ R tel que f (a) = a.
Montrer que pour tout u0 ∈ R, la suite définie par : ∀n ∈ N, un+1 = f (un ), converge
de limite a.
40
p
5. Étudier la continuité de f : x 7→ E(x) + x − E(x) sur R.
7. Montrer que toute fonction continue f : [0, 1] → [0, 1] admet un point fixe, c’est-à-dire
qu’il existe x tel que f (x) = x.
8. Soit f : [0, +∞[→ R une fonction continue, positive, telle que la limite limx→+∞ f (x) x
existe et est strictement inférieure à 1. Montrer que f admet un point fixe, c’est-à-dire
qu’il existe x tel que f (x) = x.
R → R
9. Montrer que la fonction f : x réalise une bijection de R sur ] − 1, 1[,
x 7→ 1+|x|
puis calculer son inverse.
41
Chapitre 19
19.2 Exercices
1. On note E l’ensemble des fonctions f : [0, 1] → R continues, de classe C 2 sur ]0, 1[,
vérifiant ∀x ∈]0, 1[, |f ′′(x)| ≤ 1. Pour tout f ∈ E, on note A(f ) = f (0) − 2f ( 21 ) + f (1).
Montrer que la fonction A ainsi définie est bornée sur E, et calculer supf ∈E A(f ).
(Indication : on pourra commencer par introduire une fonction g telle que A(f ) =
g( 12 ) − g(0).)
2. Résoudre l’équation 5x + 2x = 4x + 3x .
3. Soit a > 0 et soit f : [0, a] → R une fonction dérivable telle que f (0) = f (a) = 0 et
f ′ (0) = 0.
f (x)
(a) Montrer que la dérivée de la fonction x 7→ x
s’annule sur ]0, a[.
(b) En déduire qu’il existe un point autre que l’origine en lequel la tangente à C f
passe par l’origine.
42
6. Étudier la régularité de la fonction f définie sur R par :
exp x21−1 si |x| < 1
∀x ∈ R, f (x) =
0 sinon
Pn
n 2
7. Soit n ∈ N. Calculer k=0 k . (Indication : on pourra dériver n fois la fonction
x 7→ x2n .)
Pn
k n 2
8. Soit n ∈ N. Calculer k=0 (−1) k
. (Indication : on pourra dériver n fois la fonction
x 7→ (1 − x2 )n .)
√
9. Étudier la fonction f : x 7→ x 1 − x2 .
f (x)
12. Soit f : [0, +∞[→ R une fonction dérivable, telle que f ′ (x) −→ 0. Montrer que x
x→0
tend vers 0 quand x → +∞.
43
Chapitre 20
20.2 Exercices
1. Calculer les intégrales :
Z 1 Z 1
dt
I= t Arctan(t) dt et J=
0 0 et +1
2. Calculer les intégrales :
Z π/2 Z 1/2
I= cos3 (t) dt et J= Arcsin(t) dt
0 0
5. Soit f : [0, 1] → R continue, d’intégrale nulle. Après avoir justifié l’existence du mini-
mum m et du maximum M de f , montrer que
Z 1
f (t)2 dt ≤ −mM
0
44
6. (a) Soit f : [a, b] → R continue. Montrer que
Z b Z b
f (t)dt ≤ |f (t)|dt
a a
12. (a) Soient a, b ∈ N∗ et n ∈ N. On note Pn : x 7→ n!1 xn (bx − a)n . Montrer que Pn et ses
dérivées prennent des valeurs entières en 0 et en ab .
Rπ
(b) On note pour tout n ∈ N, In = 0 Pn (t) sin(t)dt. Montrer que In tend vers 0
quand n → +∞.
(c) Montrer que π est irrationnel. (Indication : on pourra procéder par l’absurde.)
Pn 1
13. Déterminer un équivalent quand n → +∞ de Sn = k=1 (n+2k)3 .
45
1/n
(2n)!
14. Déterminer un équivalent quand n → +∞ de un = nn n!
.
Pn sin(kx)
15. Pour tous n ∈ N∗ et x ∈ R, on note fn (x) = k=1 k
, et xn le plus petit réel
strictement positif en lequel fn admet un maximum local. Montrer que (fn (xn ))n∈N
converge et calculer sa limite.
46
Chapitre 21
Développements limités
21.2 Exercices
P
999 xk
1. Effectuer un développement limité de f : x 7→ ln k=0 k! en 0 à l’ordre 1000.
47
(Indication : on pourra effectuer le développement limité à l’ordre n de x 7→ (ex − 1)n .)
8. Soient a 6= 0 et f : x 7→ ln(1+ax)
1+x
. Montrer que f est bien définie au voisinage de 0 et
déterminer une condition nécessaire et suffisante pour que f admette un point d’in-
flexion en 0.
9. Soit f la fonction définie sur R∗+ par f (x) = x(ln(2x + 1) − ln(x)). Étudier la position
de la courbe représentative de f quand x → +∞.
11. (a) Montrer que pour tout n ∈ N∗ , l’équation ex = n − x admet une unique solution,
notée xn .
(b) Déterminer les premiers termes du développement asymptotique de xn lorsque
n → +∞.
48
Chapitre 22
22.2 Exercices
1. Déterminer l’ensemble des couples (α, β) ∈ (R∗+ )2 pour lesquels il existe M ∈ R tel que
2. Soient f ∈ C 1 (R, R) et
R2 → R
f (x)−f (y)
F : x−y
si y 6= x
(x, y) 7→ ′
f (x) si y = x
Montrer que F est continue.
3. Soit la fonction
R2 → R
y2
f: si x 6= 0
(x, y) →
7 x
0 si x = 0
(a) Montrer que f admet une dérivée en (0, 0) selon tout vecteur de R2 .
(b) Montrer que f n’est toutefois pas continue en (0, 0).
4. Soit f ∈ C 1 (R2 , R) telle que ∀t ∈ R, ∀(x, y) ∈ R2 , f (tx, ty) = f (x, y). Montrer que
∂f ∂f
x (x, y) + y (x, y) = 0
∂x ∂y
49
5. Soit la fonction
R2 → ( R
xy 3
f: x2 +y 2
si (x, y) 6= (0, 0)
(x, y) 7→
0 si (x, y) = (0, 0)
R2 → R
6. Déterminer les extremums locaux de la fonction f : .
(x, y) 7→ x + y 3 − 3xy
3
R2 → R
7. Déterminer les extremums locaux de la fonction f : .
(x, y) 7→ x + xy + y 2 − 3x − 6y
2
∂f
1 2 ∂x
(x, y) = xy 2
8. Déterminer l’ensemble des fonctions f ∈ C (R , R) telles que ∂f .
∂y
(x, y) = x2 y
∂f ∂f
+ =f
∂x ∂y
RR x 2 2
10. Soit D le quart de disque unité inclus dans R+ × R+ . Calculer I = √+y
D x+ x2 +y 2
dxdy.
x2 y2
11. Soient a, b > 0 et D l’intérieur de
RRl’ellipse d’équation a2
+ b2
= 1 dans un repère or-
thonormé du plan. Calculer I = D x2 dxdy.
→
−
13. Soient f un champ scalaire et F un champ vectoriel de classe C 2 sur R3 . Calculer
→
− −→− →
div(f F ) et div(rot F ).
→
− −
→ −−→
OM −
→
14. Soit F le champ de vecteurs du plan défini par F (M) = OM
. Calculer div F et
→
−
déterminer si F dérive d’un potentiel.
→
− −
→ −−→
OM −
→
15. Soit F le champ de vecteurs de l’espace défini par F (M) = OM 3
. Calculer div F et
−→− → →
−
rot F et déterminer si F dérive d’un potentiel.
16. Soit f ∈ C 2 (R2 , R). Après avoir rappelé la définition du laplacien ∆f de f , exprimer
∆f en coordonnées cartésiennes puis en coordonnées polaires, en fonction des dérivées
partielles de f .
50
17. Une fonction de classe C 2 est dite harmonique si son laplacien est nul. Soit f ∈
C 2 (R2 \{(0, 0)}, R) une fonction radiale, c’est-à-dire qu’il existe ϕ ∈ C 2 (R∗+ , R) telle
que ∀(x, y) ∈ R2 \{(0, 0)}, f (x, y) = ϕ(x2 + y 2 ).
(a) Montrer que f est harmonique si et seulement si ϕ′ est solution d’une équation
différentielle qu’on précisera.
(b) Déterminer l’ensemble des fonctions harmoniques radiales sur R2 .
18. Soit Γ un paramétrage direct du triangle H(OAB), où A et B sont les points de coor-
données (1, 0) et (0, 1) resp. Calculer I = Γ x2 dy + y 2 dx.
20. Soient q2 > q1 > 0 et p2 > p1 > 0. Pour i = 1; 2, on considère les courbes planes
Pi : y 2 = 2pi x et Qi : x2 = 2qi y. Déterminer l’aire du ”quadrilatère” délimité par
P1 , P2 , Q1 et Q2 .
51
Chapitre 23
Convexité
23.2 Exercices
1
1. (a) Montrer que la fonction f : x 7→ ln 1 + sin x
est convexe sur 0, π2 .
(b) Soit ABC un triangle non aplati, on note a (resp. b, c) l’angle géométrique au
sommet A (resp. B, C). Montrer que
!
1 1 1
1+ 1+ 1+ ≥ 27
sin a2 sin 2b sin 2c
3. Soit f : R → R une fonction convexe majorée. Montrer que f est constante. Ce résultat
subsiste t-il lorsque f est définie sur R+ ?
52
6. Soit f : R+ → R une fonction concave, dérivable, telle que f (0) ≥ 0. Montrer que f
est sous-additive, c’est-à-dire ∀x, y ∈ R+ , f (x + y) ≤ f (x) + f (y).
n
!1/n n
!1/n n
!1/n
Y Y Y
ak + bk ≤ (ak + bk )
k=1 k=1 k=1
1 1
8. Soient p, q > 0 tels que p
+ q
= 1.
(a) Montrer que pour tous x, y > 0, on a x1/p y 1/q ≤ x
p
+ yq .
(b) En déduire l’inégalité de Hölder : pour tous n ∈ N∗ et a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ∈ R∗+ ,
n n
!1/p n
!1/q
X X X
ak bk ≤ apk bqk
k=1 k=1 k=1
53
12. Soit C une partie convexe du plan, non bornée, vérifiant la propriété suivante : si une
suite d’éléments de C converge, alors sa limite appartient à C. Montrer que C contient
une demi-droite. (Indication : on utilisera le théorème de Bolzano-Weierstrass : de toute
suite de vecteurs unitaires du plan, on peut extraire une suite convergente.)
13. Soit X une partie non vide de Rn . On appelle enveloppe convexe de X, et on note
Conv(X), l’ensemble des barycentres à coefficients positifs d’éléments de X. Montrer
que tout point de Conv(X) est barycentre à coefficients positifs d’une famille de n + 1
points de X. (Théorème de Carathéodory)
54
Troisième partie
Géométrie
55
Chapitre 24
24.2 Exercices
1. Soit H la courbe représentative de la fonction x 7→ x1 en repère orthonormal. Soient
A, B, C trois points distincts de H. Montrer que l’orthocentre du triangle ABC est
encore sur H.
2. Déterminer des équations cartésienne et polaire de la droite D passant par A(1, −2) et
dirigée par ~u(1, 2).
3. Déterminer des équations cartésienne et polaire de la droite D ′ passant par B(2, −1)
et ayant comme vecteur normal ~n(3, 2).
56
′
(b) Soit k = RR . Déterminer les coordonnées du centre I de l’homothétie de rapport
k qui envoie Ω sur Ω′ .
(c) Soit M0 (x0 , y0 ) un point de C. Déterminer l’équation de la tangente T à C au point
M0 .
(d) Déterminer le point A de C d’ordonnée positive et tel que la tangente à C en A
passe par I.
(e) Montrer que la droite (AI) est aussi tangente à C ′ .
9. Soit ABC un triangle. On note A′ , B ′ , C ′ les pieds des hauteurs issues resp. de A, B, C.
(a) Montrer que les points A, B, A′ , B ′ sont cocycliques, et qu’il en est de même de
B, C, B ′, C ′ et de C, A, C ′, A′ .
(b) En déduire que les hauteurs de ABC sont des bissectrices du triangle orthique
A′ B ′ C ′ .
1 1 1
10. Soit ABCDEF G un heptagone plan régulier. Montrer que AB
= AC
+ AD
.
11. Soit ABC un triangle. On note A1 = bar((B, 2), (C, 1)), B1 = bar((C, 2), (A, 1)), C1 =
bar((A, 2), (B, 1)), A2 = (BB1 ) ∩ (CC1 ), B2 = (CC1 ) ∩ (AA1 ) et C2 = (AA2 ) ∩ (BB2 ).
(a) Montrer que B2 est le milieu de [AC2 ].
(b) Comparer les surfaces des triangles ABC et A2 B2 C2 .
−→ −→
(Indication : on pourra travailler dans le repère (A, AB, AC).)
12. Pour tout polygone P = A1 A2 . . . An à n sommets, on note P ′ le polygone A′1 A′2 . . . A′n ,
où pour tout i ∈ J1, nK, A′i est l’isobarycentre de tous les sommets de P sauf Ai .
(0) (0) (0)
On définit une suite de polygones par P0 = A1 A2 . . . An et pour tout k ∈ N,
Pk+1 = (Pk )′ . Montrer que chaque sommet de Pk converge vers le centre de gravité G
de P0 lorsque k → +∞.
13. Soient un triangle ABC, un réel positif k et un réel θ. Pour tout point M, on note
SM la similitude directe de centre M, de rapport k et d’angle θ. On note A′ = SB (A),
B ′ = SC (B) et C ′ = SA (C). Montrer que les triangles ABC et A′ B ′ C ′ ont le même
centre de gravité.
14. Soit ABC un triangle direct. Soit A′ le point tel que A et A′ sont de part et d’autre
de la droite (BC), A′ B = A′ C et BA \ ′ C = 2π . On construit de manière analogue les
3
points B ′ et C ′ . Montrer que le triangle A′ B ′ C ′ est équilatéral.
15. Soit ABCD un quadrilatère convexe. Soit A′ le point tel que le triangle A′ AB est
iso-rectangle en A′ et A′ appartient au demi-plan délimité par (AB) ne contenant pas
C et D. On construit de manière analogue les points B ′ , C ′ et D ′ . Montrer que les
segments [A′ C ′ ] et [B ′ D ′ ] sont perpendiculaires et de même longueur.
57
Chapitre 25
25.2 Exercices
x(t) = et
1. Étudier la courbe paramétrée définie par : . En particulier, on étudiera
y(t) = t2
les branches infinies. De plus, on étudiera le point de paramètre t = 1, l’équation de la
tangente en ce point et la position de la courbe par rapport à celle-ci.
x(t) = t + 1t
2. Étudier la courbe paramétrée définie par : . On étudiera en par-
y(t) = t2 − t + 1t
ticulier les branches infinies, le point d’intersection de la courbe et de l’asymptote, ainsi
que l’équation de la tangente au point stationnaire.
x(t) = 2 cos(2t)
3. Étudier la courbe paramétrée définie par : . On étudiera en parti-
y(t) = sin(3t)
culier les points stationnaires et on déterminera les points où la tangente est horizontale.
t
x(t) = t2 −1
4. Étudier la courbe paramétrée définie par : t2 . En particulier, on mon-
y(t) = t−1
trera qu’au point double, les deux tangentes sont orthogonales.
x(t) = cos3 (t)
5. (a) Étudier la courbe paramétrée Γ définie par : (astroı̈de).
y(t) = sin3 (t)
(b) Pour t 6≡ 0 π2 , on note A(t) et B(t) les points d’intersection de la tangente à Γ
en M(t) avec les axes (Ox) et (Oy) resp. Calculer la distance A(t)B(t).
x(t) = t − th(t)
6. (a) Étudier la courbe paramétrée Γ définie par : 1 (tractrice).
y(t) = ch(t)
58
(b) Pour tout t, on note A(t) le point d’intersection de l’axe (Ox) avec la tangente à
Γ au point M(t). Calculer la distance A(t)M(t).
( sin(t)
x(t) = 1+cos2 (t)
7. (a) Étudier la courbe paramétrée définie par : sin(t) cos(t) (lemniscate de
y(t) = 1+cos2 (t)
Bernoulli).
√ √
(b) On note F et F ′ les points de coordonnées (1/ 2, 0) et (−1/ 2, 0) resp. Montrer
que pour tout t, M(t)F × M(t)F ′ = 21 .
cos(2θ)
9. Étudier la courbe Γ d’équation polaire : ρ(θ) = cos(θ)
(strophoı̈de). On étudiera en
particulier le point double.
θ
11. Déterminer les points doubles de la courbe d’équation polaire : ρ(θ) = θ 2 −1
.
59
Chapitre 26
26.2 Exercices
1. On se place dans l’espace muni d’un repère orthonormé direct. On considère les points
A(1, 2, −1), B(3, 2, 0), C(2, 1, −1), D(1, 0, 4) et E(−1, 1, 1). Déterminer un vecteur di-
recteur de la droite d’intersection des plans (ABC) et (ADE), notée ∆.
2. Dans l’espace muni d’un repère orthonormé direct, on considère P d’équation x+y+z =
1, D passant par A(1, 2, 1), de vecteur directeur −
→u (2, 1, −2) et B(1, 1, 1). Déterminer
un système d’équations de la droite ∆ telle que B ∈ ∆, ∆ k P et ∆ ∩ D = 6 ∅.
3. On se place dans l’espace muni d’un repère orthonormé direct. Soit D la droite passant
par A(2, 3, −1) et dirigée par −
→
u (−1, 6, 2), et soit D ′ la droite passant par B(1, 1, −2)
→
−
et dirigée par v (2, 1, −4). Donner un système d’équations de ∆, la perpendiculaire
commune à D et D ′ .
60
(a) Déterminer le centre Ω et le rayon R de S.
(b) Déterminer les plans tangents à S et parallèles à D et D ′ .
(c) Préciser les points de contact entre ces plans et S.
−→ −−→ −→
7. Soit un cube ABCDEF GH, on note R le repère (A, AB, AD, AF ). Soit ∆ la perpen-
diculaire commune aux droites (AC) et (DF ), on note P et Q les points d’intersection
de ∆ et de (AC) et (DF ) resp.
(a) Déterminer les coordonnées de P et Q. (Indication : on pourra calculer u et v tels
−→ −→ −−→ −−→
que AP = uAC et DQ = v DF .)
(b) Déterminer les coordonnées de I et J, les points d’intersection de (DP ) et (AB),
resp. de (AQ) et (ED).
(c) Donner une construction simple de ∆.
8. Soit ABCDEF GH un cube. Pour tout k ∈ [0, 1], on construit les points N et P définis
−−→ −−→ −→ −→
par HN = k HF et AP = k AC, et on note I le milieu de [NP ]. Déterminer le lieu du
point I lorsque k varie.
→ →
− −
→
9. (a) Montrer la formule du double produit vectoriel : −
→
a ∧(b ∧− c ) = (→
−c .−
→
a)b −
→→ −
−
( b .−
a )→
c.
→
− →
−
(b) Soient −→a et b deux vecteurs, −
→a 6= 0 . Discuter l’existence de solutions et
→
−
résoudre l’équation −
→
a ∧−
→
x = b d’inconnue −
→
x.
→
− →
− →
−
10. (a) Montrer l’identité de Lagrange : (→
−
a . b )2 + k −
→
a ∧ b k2 = k−
→
a k2 k b k2 .
(b) Soient A, B, C, D quatre points de l’espace tels que les droites (AB) et (CD)
soient sécantes, en un point noté I. Déterminer l’ensemble des points M tels que
−−→ −−→ −−→ −−→
MA ∧ MB = MC ∧ MD.
→ −
− → →
−
11. Démontrer l’inégalité de Hadamard : | det(−
→
a , b ,→
c )| ≤ k−
→
a k.k b k.k−
c k.
61
Chapitre 27
Coniques
27.2 Exercices
1. Dans √
le plan muni d’un repère orthonormé direct, étudier et tracer la conique d’équation
2
x + 3xy + x = 2. On précisera son type, ses paramètres, son axe focal, son (ses)
sommet(s), son centre éventuel, son (ses) foyer(s), sa (ses) directrice(s).
2. Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct, étudier et tracer la conique d’équation
16x2 − 24xy + 9y 2 + 35x − 20y = 0. On précisera son type, ses paramètres, son axe
focal, son (ses) sommet(s), son centre éventuel, son (ses) foyer(s), sa (ses) directrice(s).
3. (a) Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct, étudier la conique C définie par
le foyer F de coordonnées (1, −1), la directrice D d’équation x = 5 et l’excentricité
e = 31 . On précisera son type, ses paramètres, son axe focal, ses sommets, son
centre, son second foyer et sa seconde directrice.
(b) Déterminer une équation de C, ainsi que ses intersections avec les axes du repère,
puis tracer C.
4. Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct, on note C la conique d’axes parallèles
aux axes du√ repère, de centre C(2, 4), tangente à la droite d’équation y = 1 et passant
par A(2 + 320 , 6). Étudier et tracer C (on précisera son type, ses paramètres, son axe
focal, son (ses) sommet(s), son centre éventuel, son (ses) foyer(s), sa (ses) directrice(s)).
2
5. (a) Étudier et tracer la courbe Γ d’équation polaire ρ(θ) = √
2+cos(θ)+sin(θ)
.
p
(b) Soit C la conique d’équation polaire ρ(θ) = 1+e cos(θ) et soit M0 un point de C de
coordonnées polaires (ρ0 , θ0 ). Déterminer l’équation polaire de la tangente à C au
point M0 .
62
√
(c) En déduire l’équation de la tangente à Γ au point de coordonnées polaires ( 2, − π4 ).
7. Soit E une ellipse, on note F un de ses foyers. Une droite D passant par F coupe E en
deux points M et M ′ . Que peut-on dire de la somme M1F + M1′ F ?
8. On se place dans le plan muni d’un repère orthonormé direct. Soit P (x) = x3 + αx2 +
βx + γ.
(a) Montrer que la courbe Γ = {M(x, y) | P (x) = P (y)} est la réunion d’une droite
et d’une courbe qui, lorsqu’elle n’est pas triviale, est une ellipse dont on précisera
l’excentricité.
(b) Étudier et tracer Γ dans le cas où (α, β) = (0, −1).
9. Soit P une parabole. Une corde focale variable coupe la parabole en deux points M
et M ′ . Montrer que le cercle de diamètre [MM ′ ] est tangent à la directrice de P et
déterminer le lieu du centre de ce cercle.
10. Soient A et B deux points distincts du plan, on note I le milieu de [AB]. Déterminer
l’ensemble des points M tels que MI 2 = MA × MB. (Indication : on travaillera dans
un repère bien choisi et on supposera que AB = 2.)
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Chapitre 28
Géométrie affine
28.2 Exercices
1. Soit E un espace affine de dimension 2, muni d’un repère orthonormé direct R =
(O,~i, ~j). Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de l’application f : E → E
dont l’expression analytique est
′ 3
x = 5 x − 54 y + 4
y ′ = 45 x + 53 y − 2
2. Soient un triangle ABC, un réel positif k et un réel θ. Pour tout point M, on note
SM la similitude directe de centre M, de rapport k et d’angle θ. On note A′ = SB (A),
B ′ = SC (B) et C ′ = SA (C). Montrer que les triangles ABC et A′ B ′ C ′ ont le même
centre de gravité.
3. Soit ABC un triangle direct. Soit A′ le point tel que A et A′ sont de part et d’autre
\
de la droite (BC), A′ B = A′ C et BA ′ C = 2π . On construit de manière analogue les
3
points B et C . Montrer que le triangle A′ B ′ C ′ est équilatéral.
′ ′
4. Soient A, B, C trois points du plan d’affixes respectives a, b, c, tels que |a| = |b| = |c|.
Montrer que le triangle ABC est équilatéral si et seulement si a + b + c = 0.
5. Soient OAB et OA′ B ′ deux triangles directement semblables. Soit I, resp. J, le milieu
de [A′ B], resp.[AB ′ ], et soit H, resp. H ′ , le projeté orthogonal de O sur (AB), resp.
(A′ B ′ ). Montrer que les droites (IJ) et (HH ′ ) sont perpendiculaires.
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E → E dont l’expression analytique est
′ 1
x = 3 (−2x − y + 2z) + 1
y ′ = 1 (2x − 2y + z) + 1
′ 13
z = 3 (x + 2y + 2z) + 3
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Chapitre 29
29.2 Exercices
x(t) = cos3 t
1. Étudier complètement l’astroı̈de paramétrée par . (Après l’étude
y(t) = sin3 t
classique et le tracé, on calculera la longueur de la courbe, l’aire du domaine qu’elle
délimite et la courbure en tout point birégulier.)
x(t) = t − sin t
2. Étudier complètement la cycloı̈de paramétrée par . (Après l’étude
y(t) = 1 − cos t
classique et le tracé, on calculera la longueur d’une arche de cycloı̈de, l’aire du domaine
qu’elle délimite avec l’axe des abscisses et la courbure en tout point birégulier.)
√ √
4. Décrire la courbe d’équation x+ y = 1 et calculer sa longueur.
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