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2.1 Stabilité
2.2 Précision
2.3 Rapidité
2.4 Compromis précision-rapidité
Réf : 1 : http://www.gch.iut-tlse3.fr/
2 : G.Stephanopolos, 1984.Chemical Process Control : An introduction to theory and pratctice.Prentice-Hall
International Editions.
-Automatisation en asservissement/régulation :
Elle commande le procédé en poursuite ou en
régulation, cette automatisation a obligatoirement
une structure bouclée, par exemple une régulation
de niveau , de température,…
Si Ti augmente
la température du réacteur
passe de T2 à T’2
Emballement du réacteur de
P2 à P3 (indésirable)
Si Ti diminue
Extinction du réacteur en
passant du P2 à P1
Contrôleur/Régulateur
Enregistreur de Température
Boucle
d’asservissement
de température
Energie : électrique,
mécanique, calorifique
Procédé = Système
Qa : commandable
n
Qs : non commandable Système T
Ta: non commandable c
ca: non commandable
Grandeurs de sortie
Grandeurs d ’entrée
Définition
L’asservissement/régulation automatique regroupe l’ensemble des
moyens matériels et techniques mis en œuvre pour maintenir
automatiquement ( pas d’intervention manuelle) une grandeur
physico-chimique d’un procédé (grandeur réglée) ,égale à une valeur
désirée appelée consigne, quelles que soient les perturbations
engendrées par le milieu extérieur sur ce procédé.
Canalisation
d ’alimentation
Qa
Objectif : Maintenir la
n Canalisation
réserve pour répondre
à la demande aléatoire de
de soutirage ? soutirage
Solution : Maintenir un
niveau n constant Qs
(régulation de niveau )
Alimentation
Qa Grandeur
perturbante
80 % Grandeur
Grandeur à
Incontrôlable ( non
maintenir
Commandable)
Valeur à
Grandeur n maintenir
Soutirage
réglée
Consigne Qs
Qa n
Qs Température bac
Température Composition
produit alimentation produit dans bac
Système
Grandeurs d ’entrée Grandeurs de sortie
Qs
Qa Système h
Qs
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés
-Reçoit S -Reçoit M Régulation Manuelle de niveau
-Exécute -Compare M à C (Réflexion)
-Action -Calcule S : Commande (ouverture de la vanne)
-Transmet ?
Qa
-Transmet
- Mesure
-Retour à la
- (Observe)
h phase Mesure
-Observation
ou Observation :
Boucle fermée
Qs
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés
Régulation automatique de niveau : les
Agit
individus sont remplacés par des appareils
Actionneur LV Régulateur
Vanne
automatique LC
Compare
Qa
LT Capteur
h Mesure
Qs
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés
Dans la boucle de régulation automatique on retrouve les
trois phases de fonctionnement d’une boucle de
régulation manuelle : Observation ou Mesure, Réflexion
ou Comparaison et Action mais effectuées par des
appareils ou dispositif appelés : Capteur, Régaleur et
Actionneur.
Qs
yc + e Loi de u Qa n y
- commande Vanne Bac Capteur
ou
algorithme
Ré yc : consigne
ou gula
co teu
rre r y : mesure de la grandeur réglée
cte
ur
e : écart consigne-mesure
FE FT FT Corps
Corpsdd’épreuve
’épreuveetettransmetteur
transmetteursont
sont
dans
dansledes
même boitier
Dr.M.Rabi
boîtiers différents
Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 32
Grandeur que l ’on Symbolisation
Fonction
manipule
Premières Lettres Lettres Suivantes
L Niveau T Transmetteur
F Débit E Elément primaire
P Pression C Régulation
T Température
PD Pression différentielle
A Analyse
W Masse
I Intensité
Z Position
C : boucle de régulation, fonction régulateur. Assurée par un
appareil appelé « régulateur » ou par un appareil plus complexe
duFE type FT FT
« automate » Corps
ou
Corps dd’épreuve
« système ’épreuve numériqueetettransmetteur
».
transmetteur sont
sont
dans ledes
même boitier
r
D .M.Rabi
dans boîtiers différents
Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 33
Grandeur que l ’on Symbolisation
Fonction
manipule
Premières Lettres Lettres Suivantes
L Niveau T Transmetteur
F Débit E Elément primaire
P Pression C Régulation
T Température I Indication
PD Pression différentielle
A Analyse
W Masse
I Intensité
Z Position
I ::indication
C boucle de sur
régulation,
site ou déportée
fonctionen régulateur.
salle de contrôleAssurée par un
appareil appelé « régulateur » ou par un appareil plus complexe
duFE type FT FT
« automate » Corps
ou
Corps dd’épreuve
« système ’épreuve numériqueetettransmetteur
».
transmetteur sont
sont
dans ledes
même boitier
r
D .M.Rabi
dans boîtiers différents
Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 34
Grandeur que l ’on Symbolisation
Fonction
manipule
Premières Lettres Lettres Suivantes
L Niveau T Transmetteur
F Débit E Elément primaire
P Pression C Régulation
T Température I Indication
PD Pression différentielle R Enregistrement
A Analyse
W Masse
I Intensité
Z Position
R::indication
IC boucle
les mesures
de sur
régulation,
doivent
site ou êtredéportée
fonction
enregistrées
en
régulateur.
salleafin de contrôle
dAssurée
’optimiser par un
le
appareil appelé «durégulateur
fonctionnement procédé, »deoudéceler par unl appareil
’origine plus des incidents
complexeou
dduFE type FT
’assurer laFT
« automate » Corps
traçabilitéou de« la
Corps dproduction.
d’épreuve
système ’épreuve numériqueetetEnregistrement
transmetteur
».
transmetteur sont
sur
sont
papier mais de plus endans
r
plusledes
dans même
sur mémoire.
boîtiersboitier différents
D .M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 35
Grandeur que l ’on Symbolisation
Fonction
manipule
Premières Lettres Lettres Suivantes
L Niveau T Transmetteur
F Débit E Elément primaire
P Pression C Régulation
T Température I Indication
PD Pression différentielle R Enregistrement
A Analyse V Vanne de réglage
W Masse
I Intensité
Z Position
V::indication
IC
R boucle
les
assure
mesures
la
devariation
sur
régulation,
doivent
site ou deêtre
déportée
fonction
la grandeur
enregistrées
en
régulateur.
salle
réglante.
afin
de contrôle
dAssurée
’optimiser par un
le
appareil appelé «durégulateur
fonctionnement procédé, »deoudéceler par unl appareil
’origine plus des incidents
complexeou
dduFE type FT
’assurer laFT
« automate » Corps
traçabilitéou de« la
Corps dproduction.
d’épreuve
système ’épreuve numériqueetetEnregistrement
transmetteur
».
transmetteur sont
sur
sont
papier mais de plus endans
r
plusledes
dans même
sur mémoire.
boîtiersboitier différents
D .M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 36
Grandeur que l ’on Symbolisation
Fonction
manipule
Premières Lettres Lettres Suivantes
L Niveau T Transmetteur
F Débit E Elément primaire
P Pression C Régulation
T Température I Indication
PD Pression différentielle R Enregistrement
A Analyse V Vanne de réglage
W Masse Y Relais de fonction
I Intensité
Z Position
Y::indication
IC
R
V boucle
les
assure
Appareil
mesures
la
devariation
effectuant
sur
régulation,
doivent
site ou dedes
être
déportée
fonction
la conversions
grandeur
enregistrées
en
régulateur.
salle
réglante.
deafin
designaux
contrôle
dAssurée
’optimiser
ou par
des un
le
calculs.
appareil appelé «durégulateur
fonctionnement procédé, »deoudéceler par unl appareil
’origine plus des incidents
complexeou
dduFE type FT
’assurer laFT
« automate » Corps
traçabilitéou de« la
Corps dproduction.
d’épreuve
système ’épreuve numériqueetetEnregistrement
transmetteur
».
transmetteur sont
sur
sont
papier mais de plus endans
r
plusledes
dans même
sur mémoire.
boîtiersboitier différents
D .M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 37
Grandeur que l ’on Symbolisation
Fonction
manipule
Premières Lettres Lettres Suivantes
L Niveau T Transmetteur
F Débit E Elément primaire
P Pression C Régulation
T Température I Indication
PD Pression différentielle R Enregistrement
A Analyse V Vanne de réglage
W Masse Y Relais de fonction
I Intensité AH Alarme Haute
Z Position
LAH
IC
R
V
Y ::indication
boucle
les
assure
Appareil
: mesures
alarme
la
devariation
effectuant
sur
régulation,
dedoivent
site
niveau
oudedes
être
déportée
haut
fonction
la conversions
grandeur
enregistrées
(resp. en
régulateur.
LAL,
salle
réglante.
deafin
depour
signaux
contrôle
dAssurée
’optimiser
niveau ou par
des
bas).
un
le
calculs.
Contrairement
appareil appeléà«du
fonctionnement une
régulateur
procédé,
sécurité»de qui
oudéceler
agit
par un surl appareil
’origine
le procédé plus
des(effectue
incidents
complexe un
ou
dduFE
arrêt ’assurer
type FT laFT
d ’urgence
« automate
traçabilité Corps
par »exemple),
ou de« la
Corps dproduction.
d’épreuve
système l’épreuve
’alarme
numériqueetet
setransmetteur
Enregistrement
content
». d ’informer
transmetteur sont
sur
sont
lpapier
r
’opérateur
mais qude plus endans
plusledes
’un problème
dans même
surestmémoire. boitier
survenu.
boîtiers différents
D .M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 38
Grandeur que l ’on Symbolisation
Fonction
manipule
Premières Lettres Lettres Suivantes
L Niveau T Transmetteur
F Débit E Elément primaire
P Pression C Régulation
T Température I Indication
PD Pression différentielle R Enregistrement
A Analyse V Vanne de réglage
W Masse Y Relais de fonction
I Intensité AH Alarme Haute
Z Position S Contacteur
S :::indication
IC
R
V
Y
LAH appareil
boucle
les
assure
Appareil
: mesures
alarme
la
de
assurant
variation
effectuant
sur
régulation,
dedoivent
site
niveau
lou
’ouverture
dedes
être
déportée
haut
fonction
la conversions
grandeur
enregistrées
(resp.ou
en
régulateur.
la
LAL,
salle
réglante.
fermeture
deafin
depour
signaux
contrôle
dAssurée
’optimiser
niveau
d ’unou par
contact
des
bas).
un
le
calculs.
Contrairement
appareil
fonctionnement
LSH contacteurappeléà«du de
une
régulateur
niveau
procédé,
sécurité haut
»de
qui
oudéceler
ouagit
parencoreun
surl appareil
’origine
ledétecteur
procédé plus
desde(effectue
incidents
complexe
niveau unou
arrêt
ddu FE
haut.
’assurer
type FT laFT
d ’urgence
« automate
traçabilité Corps
par »exemple),
ou de« la
Corps dproduction.
d’épreuve
système l’épreuve
’alarme
numériqueetet
setransmetteur
Enregistrement
content
». d ’informer
transmetteur sont
sur
sont
lpapier
r
’opérateur
mais qude plus endans
plusledes
’un problème
dans même
surestmémoire. boitier
survenu.
boîtiers différents
D .M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 39
1.2.2 Exemple 2 : L’échangeur de chaleur
75 °C 60 °C
TI TI
Calandre
TI TI Tubes
20 °C 90 °C
Fluide Procédé Fluide Utilitaire
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 40
Objectif à atteindre : Consigne
60 °C
Pour atteindre l ’objectif malgré les
TI fluctuations sur le fluide procédé on agit
sur le débit de fluide utilitaire.
Grandeur réglée
Grandeur réglante
Grandeur perturbante
principale
Grandeur perturbante
TI FI TI négligeable
Grandeur perturbante Fluide Utilitaire
secondaire Fluide Procédé
Température constante
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 41
TC
Boucle de
TIC
TT
TI TV Régulation fermée
Objectif à atteindre :
60 °C
TI FI TI
AG
- Vanne de
A B régulation
ou réglage :
- Vanne Tout Ou ouverture
Rien ou TOR : TRC variant
ouverture soit 0 A+B C de 0 à 100 %
soit 100 %
ERe
ERé C
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés
- Robinet ou vanne automatique
Ressort
Capot
Servomoteur
Membrane
Tige et clapet
Mobile
Ressort
Capot
Servomoteur
Membrane
Tige et clapet
Mobile
Choix Fondamental :
On installe le type de vanne
(NO ou NF) qui assure la plus
grande sécurité en cas de
rupture de la commande
TRC
A+B C
NO
ER
NF
EG C
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés
Diapo 49
Pression bar
Commande
- Vanne automatique de régulation
Pression d ’air comprimé continue variant
entre 0.2 et 1.0 bar RELATIF
Air comprimé
1.0 100%
0.8 75%
0.6 50%
0.2 0%
Commande
- Robinet automatique de régulation
Pression d ’air comprimé continue variant
entre 0.2 et 1.0 bar RELATIF
Air comprimé
1.0 100%
0.8 75%
0.6 50%
Manque d ’air,
vanne OUVERTE
0.4 25% Air comprimé (NO)
0.2 0%
Manque d ’air,
vanne FERMEE
(NF)
Choix Fondamental :
On installe le type de vanne
(NO ou NF) qui assure la plus
grande sécurité en cas de
rupture de la commande
Pression bar
Ouverture
Ouverture
régulation
Commande
NO
NF
Sur les vannes
sans
positionneur
100% 1.0 100% 0%
AS
75% 0.8 75% 25%
Conditions de pression
nominales origine du
dimensionnement duForce due à
servomoteur la différence Force pression
de pression de
Fluide commande
La pression amont
diminue ! Force due à
la différence Force pression
de pression de
Le clapet descend
commande
Fluide
Le positionneur
Ajuste la pression
Commande dans le
Pneumatique servomoteur
De manière à ce
que l ’ouverture
corresponde à la
commande
Alimentation
pneumatique
Pneumatique
En utilisant
l ’appoint de
l ’alimentation
Dr.M.Rabi
pneumatique.
Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 58
1.3 Signaux de communication-câblage
Le transfert d ’informations :
électrique
LV
Le support :
LC des fils
Qa
LT
Signaux de
communication
h En général un
courant continu
variant de 4 à
Qs 20 mA
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés
Signal :
un courant
continu variant Comme ça ?
de 4 à 20 mA
+ +
LT LC
- -
+ +
LT LC
- -
LT LC
- -
+ +
LT LC
- -
+ +
LT LC
- -
+ +
LT LC
- -
+ +
LT LC
- -
LT LC
- -
230 V
G R
+ +
LT LC
- -
R
230 V
R
-
G
+ +
LT LC
- -
LT LC
- -
4
L ’intensité varie linéairement Mmini Mmaxi Mesure
avec la mesure
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 70
Vérifier un capteur
consiste à vérifier sa
linéarité et recaler
son échelle Intensité (mA)
(étalonner).
R
20
+
230 V
G R
+ +
LT LC
- -
230 V
G h - hmin
+ M=
hmax - hmin
LT
I = M = 0,167
- 3-2 1
Mesure 3 M= = = 0,167
mètres 8-2 6
EE : 2 à 8 m soit : M = 16,7%
Côté Commande
230 V
G R
+ +
LY
convertisseur
LC
I/P de la
Côté Mesure vanne
- -
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés
2. Qualités attendues d’une régulation
2.1 Stabilité
Un procédé en boucle fermée (régulé ou asservi) est considéré
comme stable si, pour une variation d’amplitude finie de la
consigne ou d’une perturbation , la mesure de la grandeur à
maitriser ou à réguler se stabilise à une valeur finie proche ou
égale à la consigne.
De même un procédé en boucle ouverte (non régulé et non
asservi) est considéré comme stable si, pour une variation
manuelle d’amplitude finie de la commande u , la mesure de la
grandeur à maitriser ou à réguler se stabilise à une valeur finie.
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés
Deux types de réponse stable possible, par exemple en BO
(Régulateur manuel) :
La grandeur réglée
1-Procédé stable à réponse proportionnelle ? retrouve une valeur
stable
y
Mesure
Commande manuelle: u
sortie régulateur
La grandeur réglée
1-Procédé instable à réponse intégrale ? dérive en
y
permanence
Mesure
Commande u
manuelle
y
Mesure
Commande u
manuelle
Consigne
initiale yco t
Nouvelle y
Consigne
yc u
Consigne
initiale yco t
Evolution de deux procédés régulés instables: inacceptable.
Dans les deux cas l’objectif n’est pas atteint, mais surtout il
y’a risque de détérioration physique du procédé et de
l’actionneur est donc d’insécurité
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés
2.2 Précision
La précision d’un procédé ou système régulé se mesure par
l’écart entre la consigne demandée et la mesure en régime
permanant de la grandeur réglée; on parle alors de précision
statique. Plus l’écart statique est petit, plus le système est
précis. L’évaluation de la précision statique s’effectue en
réalisant une variation rapide de consigne en amplitude.
yc
G.réglée
Dyc e y
ε
Erreur de précision ou de position : ε p = D y ´ 100
c
On mesure D1 On mesure D2
yc
y Dy
On calcule : D2
- L ’amortissement par période A =
D1
On calcule : D1
D =
- Le dépassement Dy
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique-G.Procédés Diapo 87
2.3 Rapidité
+5% de Dyc
y -5% de Dyc
tM
tM : est le temps de montée.
te = t 5%
u Système = procédé y
dy( t 0 ) d n - 1 y( t 0 )
y( t 0 ) , ,.......,
dt dt n -1
a 0y0 = b0u 0
qa
débit
volumique
d’netrée
h débit volumique de
sortie
qs = k h
d ( A .h .ρ )
ρ.q a - ρ.q s =
dt
d ( A .h )
ou q a - q s = (car ρ constante )
dt
or q s = k h (terme non linéaire en h )
q a k h dh
donc : - = = g(q a , h) (6)
A A dt
¶g
g(qa , h) = (q = qao, h = heo )(qa - qao ) +
¶qa
¶g
(q = qao, h = ho )(h - ho ) =
¶h
(qa - qao ) k Qa k dH
- (h - ho ) = - H=
A 2A h o A 2A ho dt
Avec (qa - qao ) = Qa et (h - ho ) = H
Y (s) bm s + .... + b0
m
N(s) A(s)
H (s) = = noté ou
U (s) an s + .... + a0
n
D(s) B(s)
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique
12
Schéma bloc d’un système
ou procédé
H(s)
U(s) Y(s)
2.2 Classification d’une fonction de transfert
Y(s) K N(s)
H(s) = = avec N(0) = 1 et D (0) = 1
U(s) sα D(s)
N(s) = 1.+ b1s + b2s2 + ...+ bmsm ; D(s)= 1.+ a1s + a 2s2 + ...+ a nsn
H1(s)
U(s) + Y(s)
H1(s)+ H2(s)
H2(s) +
U (s) Y(s)
H (s)
+ _ H (s)
1 + H(s)
U (s) Y(s)
H1 (s)
+ _
H1 (s)
1 + H1 (s)H 2 (s)
H2 (s)
qa
débit débit
volumique volumique de
d’entrée sortie qs
h
LT
Pompe
y en mA
ou en V
Q a (s ) Q s (s )
- = sH (s )
A A
Soit :
Q a (s ) Q s (s )
- = H (s )
sA sA
ou Q a (s ) G a (s ) - Q s (s ) G s (s ) = H (s )
1
Avec : G a (s ) = G s (s ) =
sA
D’où les schémas fonctionnels suivant :
Ou bien
Qs(s) (m3/s)
Gs(s)
vanne Capteur-transmetteur
U(s) Qa(s) -
+ H(s)
Gv(s) Ga(s) GT(s) H(s)
(mA) (m3/s) (m) (mA)
+ + +
HR(s) HP (s)
- Y(s) : G. Réglée
FTBO(s) L (s )
Y (s ) = Yc (s ) + P (s )
1 + FTBO(s) 1 + FTBO(s)
L (s )
Ou encore : Y (s ) = FTBF (s ).Yc (s ) + P (s )
1 + FTBO(s)
FTBO(s)
avec : FTBF(s) =
1 + FTBO(s)
dy ( t ) C.I. nulles Y (s ) K
= Ku ( t ) H (s ) = =
dt U (s ) s
qa
qs = constant
h A
Pompe
qa
Exemple : le réservoir
A=4 m2 ; k= 0.08 m2.s-1;
Régime nominal ou point h
A
de fonctionnement :
qs=k.h(t)
ho= 2m; qa0=qso=0.02
m3.s-1.
1 dy 2 ( t ) 2ξ dy ( t )
+ + y ( t ) = Ku ( t )
ω o2 dt 2 ω o dt
C.I. nulles
Y (s ) K
H (s ) = =
U (s ) s2 2ξ
+ s +1
2
ωo ωo
d ( G2 )
q A ρ Cp G1 ( t ) - q A ρ Cp G2 ( t ) = V1ρ Cp (3)
dt
d ( G4 )
q A ρ Cp G2 ( t ) + q B ρ Cp G3 ( t ) - ( q A + q B ) ρ Cp G4 ( t ) = V2 ρ Cp (4)
dt
Où T(t) = To + G (t)
G3(s),°K
K2
θ2 s + 1
G1(s),°K
K1 + G4(s),°K
(θ1s + 1)(θ2s + 1) +
ì Y(s) K
ïïH(s) = U(s) = s K K
í Þ Y(s) = U(s) = Þ Y(t ) = K.t
1 s 2
ïU(t) = 1 Þ U(s) = s
ïî s
Y(t)
t
Y ( t = T ) = K (1 - e (-1 ) ) = 0.63K
La constante du temps T est le temps nécessaire pour atteindre
63% de la valeur finale.
(-3)
Y(t = 3.T) = K (1- e ) » 0.95K
Pour un système du 1er ordre , le temps de réponse à 5% est
donc t 5% = 3.T .
Dr.M.Rabi Régulation analogique industrielle – ESTF- G.Thermique
14
Réponse indicielle d’un système ou procédé du premier ordre
K
0.95K
0.63K K
t 5% =3T t
T
Y (s ) K
H (s ) = =
U (s ) s2 2ξ
+ s +1
ω o2 ωo
D ' = ( ζω 0 ) 2 - ω 0 2 = ω 0 2 ( ζ 2 - 1)
Réponse indicielle :
K 1 K K (s + 2zw0 ) K
Y (s) = . = - = - KF(s)
z s 2 s s s 2 + 2zw0 + w0 2 s
1 + 2. s +
w0 w0 2
s1 = -ζω 0 - ω0 ζ 2 - 1
s1 + s 2 = - 2zw 0
F(s) =
s - (s1 + s2 )
=
1 ì s2
í -
s1 ü
ý
(s - s1)(s - s2 ) (s2 - s1) îs - s1 s - s2 þ
Þ f (t ) =
1
(s2 - s1)
s2e
s1t
- s1e
s2t
{ }
{ }
é ù
1 s t s t
et Y(t) = K ê1 - s 2 e 1 - s 1e 2 ú
ê 2ω ζ 2 - 1 ú
ë 0 û
dY (0)
On peut vérifier que : Y(0)=0 , Y(¥) = K et =0Þ
dt
tangente horizontale en t = 0.
K
z= 1
z= 1.5 z= 4
s + 2w 0 1 w0 -w t -w t
F ( s) = = + Þ f (t ) = e 0 + w 0 te 0
(s + w0 ) 2 s + w0 (s + w0 ) 2
Soit :
-ω0t -ω0t
Y ( t ) = K (1 - e - ω 0 te )
dY(0) -ω0 t
donc Y(0) = 0 , = K ω 0 2 .t. e = 0
dt
d 2 Y(t) -ω0 t
et = (1 - ω 0 .t) K ω 0 2 e = 0Þ
dt 2
1
t = (posistion du point d' inflexion)
ω0
2 2
s1 = -ζω0 - jω0 1 - ζ ; s 2 = -ζω 0 + jω0 1 - ζ
s - (s1 + s 2 ) s + ζω0 + ζω 0
F(s ) = = =
2 2
(s - s1 )(s - s 2 ) (s + ζω 0 ) + ω0 (1 - ζ )
2
s + ζω 0 ζ ω0 1 - ζ 2
+ soit :
2 2 2 2 2 2
(s + ζω0 ) + ω0 (1 - ζ ) 1 - ζ 2 (s + ζω 0 ) + ω0 (1 - ζ )
- ζω 0 t ζ - ζω 0 t
f(t) = cos( ω0 1 - ζ 2 t )e + sin( ω0 1 - ζ 2 t ) e
1- ζ2
- ζω 0 t
= A. sin( ω0 1 - ζ 2 t + φ )e
ωn = ω0 1 - ζ 2 = 2πfn = 2πf0 1 - ζ 2
Þ fn = f0 1 - ζ 2 fréquence prore
.
T p
Le premier dépassement a lieu quand t = =
2 w 1-z 2
0
d’où :
ζπ ζπ ζπ
- - -
1 1-ζ 2 1 1-ζ 2 1-ζ 2
D1 = -K. e sin(π + φ) = K. e sin(φ) = Ke
1 - ζ2 1 - ζ2
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23
car : sin φ = 1 - ζ 2 puisque φ = arcos ζ Þ cos φ = ζ
zp
-
1- z 2
d’où : D% = e ´ 100
s 1 = - ζω 0 - j ω 0 1- ζ2
s 2 = - ζω 0 + j ω 0 1- ζ2
s1 - ω0 1 - ζ 2
ζω0 s 1 = - ζω 0 - j ω 0 1- ζ2
sin Y = =ζ
(ζω0 ) 2 + (ω0 (1 - ζ 2 ) ) 2 s 2 = - ζω 0 + j ω 0 1- ζ2
z=0.5 z = 0.7
D=16% D = 4.6%
Y=30° Y = 45°
D Bien amorti
K
z=1
- ζω 0 t
z=2 e
K-K
1
T 1- ζ2
K- K
1- ζ2
T/2
t
1
· tM = (π - Ar cos(ζ))
ω0 (1 - ζ 2 )
1
· temps de réponse à n% (ζ < 0.7) : t n % » Loge (100 / n ) .
ω0ζ
· pour ζ = 0.5 , la réponse comporte une oscillation complète
et considérée comme optimale.
ì Y(s) K
ïH(s) = = K K
í U(s) s Þ Y(s) = U(s) = Þ Y(t ) = K
ïU(s) = 1 s s
î
K
Y(t)
t
t
K K K 1 (-
K T)
Y(s) = U(s) = = Þ Y( t ) = e
(1 + Ts) (1 + Ts) T 1 + s T
T
K
T
Y(t) 0.63 K
T
0.37 K
T
0.05 K
T 0
T 3T t
Y (s ) K
H (s ) = =
U (s ) s2 2ξ
+ s +1
ω o2 ωo
K Kω0 2
Y (s ) = =
2
ζ s s 2 + 2ζω0 + ω0 2
1 + 2. s+
ω0 ω0 2
s1 = -ζω 0 - ω0 ζ 2 - 1
Kω0 2 Kω0 2
Y(s) = =
2
s + 2ζω0 + ω0 2 (s - s1 )(s - s 2 )
Kωo é 1 1 ù Kωo s2t s1t
Y(s) = .ê - ú Þ Y ( t ) = (e - e )
2. ξ 2 - 1 ë (s - s 2 ) (s - s1 ) û 2. ξ 2 - 1
Cas z =1
Kω0 2 Kω0 2
Y (s ) = = Þ Y ( t ) = K ω 0 2 t e - ω ot
s 2 + 2ζω 0 + ω 0 2 (s + ω 0 ) 2
2 2
s1 = -ζω0 - jω0 1 - ζ ; s 2 = -ζω 0 + jω0 1 - ζ
Kωo2 Kωo
Y(s) = Þ Y( t ) = .e -ξωot . sin(ωo.t. 1 - ξ2 )
(s + ζω0 ) 2 + ωo2 (1 - ζ 2 ) 2. ξ2 - 1
z=0
z =1 z =0.7
z =2
K K a é 1 T T2 ù
Y(s) = U(s) = = Ka ê - + ú
(1 + Ts) (1 + Ts) s 2 2 s 1 + Ts úû
êë s
æ t ö
- ÷
ç
Þ Y(t ) = Kaç t - T + Te T ÷
ç ÷
è ø
Y(t) Kat
e
U(t) = at
Asymptote
Ka (t - T )
C æ -
t ö
ç ÷
Y ( t ) = Ka ç t - T + Te T ÷
B ç ÷
è ø
A
T t
+¥ si K < 1
-¥ si K > 1
aT si K = 1
é 2 ξ 2 ξ 4 ξ 2
-1ù
ê s+ ú
3 2
K a ê 1 ωo ωo ωo ú
Y (s ) = = Ka ê - + ú
2 2 2 2
s 2ξ s ê s s s 2ξ
+ s +1 + s +1ú
ω o2 ω o ê ω 2 ω ú
ë o o û
é 2ξ ù
ê 1 ωo ú
Y(s) = Ka ê - + G (s ) ú
ês2 s ú
ê ú
ë û
é 2ξ ù
Y(t) = Ka ê t - + g (t )ú
ë ωo û
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36
é 2ξ ù
Régime apériodique : Y(t) = Ka ê t - + g (t )ú
sans dépassement
ë ωo û
z³1 K>1
Y(t)
Asymptote
K=1
U(t) = at é 2ξ ù
Y(t) = Ka ê t - ú
ë ωoû
K<1
2 ξ t
ω o
Régime apériodique :
sans dépassement
2 ξ t
ω o
U(t) IjI/w
Y(t)
U c ( t ) = U o e jωt et Yc ( t ) = Yo e j(ωt + φ)
Donc :
U ( t ) = Im( U c ( t )) ; Y ( t ) = Im( Yc ( t ))
Soit : Yc ( t ) b 0 + b1 jω + ........ + b m ( jω ) m Yo jφ
= = e = H ( jω )
U c (t) a 0 + a 1 jω + ........ + a n ( jω) n Uo
Et finalement :
Yo = U o H ( jω ) et φ = Arg(H(j ω ))
Avec : Y ( t ) = Y o sin( ω t + φ )
H dB = 20 log H ( jω ) et φ ( ω ) = Arg(H(j ω ))
HdB
0dB
w
j
0°
w
-180°
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43
- Diagramme de Nyquist
Im(H(jw)
Point critique w5 w6
Re(H(jw)
-1 w4 j(w1)
wo
w3 |H(j w1)|
w1
w2
w3 j (°)
w4 0dB
w5
w6
0°
- 270° - 180° - 90°
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45
5.1- Système intégrateur
ì Y (s ) K
ï H (s ) = U (s ) = s
ï
í
ï H ( jω ) = K = - j K
ïî jω ω
ì K K
ï H ( jω ) = Þ 20 log H ( jω ) = 20 log = - 20 log ω + 20 log( K )
Þí ω ω
ïî Arg ( H ( jω )) = -90 °
ω = 1 Þ 20 log H ( j ω ) = 20 log K
ω = K Þ 20 log H ( j ω ) = 0
ω = 2 K Þ 20 log H ( j ω ) = - 20 log 2 » - 6 dB
ω = 10 K Þ 20 log H ( j ω ) = - 20 log 10 = - 20 dB
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46
Dans la plan de Bode on trouve une droite de pente -6dB/octave,
ou -20dB/décade.
Si on pose X = 20log(w) alors la droite est de type Y = -X+C d’où
l’appellation « pente -1). Pour K> 0 on obtient le tracé :
H( jω) dB Nyquist Black
Bode
-90°
-5dB
-10dB
-15dB
w
1
0.01wc 0.1wc ωc = 10wc 100wc
T
Courbe de gain d’un premier ordre pour K=1.778
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50
φ = Arg ( H ( j ω )) ( ° )
0°
-15°
-30°
-45°
-60°
-75°
w
-90°
0.1wc wc 10wc
A 2 + B 2 = KA
2
Soit : K 2 2 æK ö
(A - ) +B =ç ÷
2 è 2 ø
Im(H(jw))
O K/2 K Re(H(jw))
w=¥
w=0
j = - 45°
A
w = wc
H ( jωc ) = K / 2
-10dB
w croissante
-15dB
w=¥
Y(s) K
H(s) = =
U(s) s 2 2ξ
+ s +1
2 ωo
ωo
K K
H( jω) = Þ H( jω) =
1-
ω2
2
+j
2ξ
ωo
ω (1 - u )
2 2
+ 4ξ 2 u 2
ωo
ω
u= Pulsation réduite si K<0 , on remplace K par -K
ωo
(
P( u ) = 1 - u )
2 2
+ 4ξ 2 u 2 est mini
( )
Soit : dP(u)
= -4.u 1 - u 2 + 8ξ2u = 4u(2ξ2 + u 2 -1) = 0
du
u = 0 (ω = 0) ou u 2 = 1 - 2ξ 2
2
Ce qui n’est possible que si : ξ p » 0 . 707
2
ωr = ωo 1 - 2ξ 2
æ ö
ç K ÷
H ( jω r ) dB = 20 log ç ÷
ç
è ( 2
)
1 - 1 + 2ξ 2 + 4ξ 2 (1 - 2ξ 2 ) ÷ø
1 1
= 20 log K + 20 log = 20 log K + 20 log
4ξ 2 (1 - ξ 2 ) 2ξ (1 - ξ 2 )
K
H ( jω r ) = H(0) = K
2
2 ξ (1 - ξ )
On défini le facteur de résonance (ou de surtension ) Q :
H ( jω r ) 1
Q = =
H(0) 2ξ (1 - ξ 2 )
H ( jω r ) dB = 20 log K + 20 log Q
30dB
wc
20dB
20 logK=10dB
-3dB
0dB
-10dB
-20dB
w
-30dB
0.1wo wo 10wo
-90° z>0.707
-180°
w
0.1wo wo 10wo
Im(H(jw))
O K Re(H(jw))
w=¥
w=0
z>0.707
z<0.707
A
w = wr
-180° -90° 0°
w=¥
U(t) U(t)
Impulsion Du
unitaire Echelon d’amplitude Du , le
plus utilisé, U(t)= Du ;
U(t)=d(t) U(s)= Du /s
U(s)=1
0 0 t
t
U(t)
Rampe de pente a
U(t)=at
U(s)=a/(s2)
0 t
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6
Signaux de sorties Y(t) usuelles
Y(t) Y(t) Courbe intégratrice
a (Système instable)
Courbe en S
(Système stable)
0 0 t
t
Y(t)
0 t
Y(t)
U(t) = Δu 100%
63%
Δy= KΔu
t
t
τ T
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9
Identification d’un système continu du deuxième ordre
U(t) =Δu
t Ke - τs
0
s s2
Entrée : U(s) 1 + 2ζ + Sortie : Y(s)
ω0 ω02
x 1 D1 Tp Y(t)
= ln τ = t1 - D1 D2
1 - x 2 2p D2 2 K Δu
2p
ou t2 - t1 = Tp =
t
w0 1- x 2
- ζp t
(1- ζ 2 )
D1 = K .e t1 t2
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10
2.3 Méthode de Strejc-Davoust
2.3.1 Système naturellement stable ou autorégulant
- τs
e
H(s) = K.
n
(1 + Ts)
Les paramètres à identifier sont donc :
Y(t)
Dy = K Du
Point d’inflexion
0
T1 T2 t
n T1 T2 T1
T T T2
1 0 1 0
2 0.28 2.72 0.1
3 0.8 3.7 0.22
4 1.42 4.46 0.32
5 2.10 5.12 0.41
6 2.81 5.70 0.49
100
H(s) =
(s + 4)(s + 5)(s +1)
T1
- τs
e
H(s) = k.
n
s(1 + Ts)
Les paramètres à identifier sont donc :
Asymptote
D1
C
B
0
A’ A t
3
2
1
0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 AB/AC
Dy AC
( ) ( )
k = Dt = A ' A
Du Du
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24
2.4 Méthode de Broïda
Système naturellement stable ou autoréglant
- τs
e
H (s ) = K
1 + Ts
Δy =K Δu
Y2 = 0.40Δy
Y1 = 0.28Δy
Y(0) = 0
t1 T= 5.5 ´ ( t2 - t1 )
τ =2.8 ´ t1 - 1.8 ´ t2
t2
On reprend le système
précédent de F.T :
100
H(s) =
(s + 4)(s + 5)(s +1)
-0.375s
5e
H (s ) =
1 + 1.21s
Réponse système
Y(t)
Modèle intégrateur
+ retard
a
0 t
t1
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31
On identifie la réponse du système réel à la réponse
d’un système intégrateur pur avec retard c'est-à-dire de
fonction de transfert :
ke -t s
H (s) =
s
Les paramètres de ce système sont donnés par :
et τ = t1
a
k= où Δu est l’amplitude de l’échelon appliqué
Du en entrée
% ou mA
ou volts
Régulateur
y(t)
Tosc
La condition d’amplitude :
La condition de phase :
Arg(FTBO( jωosc ) = K RC .H( jωosc )) = -π
1 n 1
K RCK = ( ) ; T= tan (π / n)
cos (π / n) ωosc
K .e - τ s K R .K .e - j τ ω
H (s ) = Þ FTBO ( j ω ) =
(1 + Ts ) (1 + j ω T )
K RC K
=1 ; φ(ωosc ) = -ωosc τ - arctan(ωoscT) = -π
( (1 + ωosc 2 .T 2 )
Ce qui conduit à :
1
T= ( K RC .K ) 2 - 1
ωosc
1
τ= ( π - arctan( ( K RC .K ) 2 - 1))
ωosc
KR
FTBO( jωc ) = H R ( jωc ).H( jωc ) = 1 Þ
(1 + Tj ωc )3
KR
soit =1 (1)
3
(1 + T 2 ωc2 )
et Arg( FTBO( jωc )) = -3 arctan( ωc T ) = - π Þ ωc T = 3
KR
dans (1) Þ = 1 ( condition limite de stabilité)
8
N (s )
H (s ) = avec : (1) D (s ) = s 3 + 3s + 1
D (s )
(2) D(s) = s 3 + 2s 2 - 3s + 1 ; (3) D ( s ) = s 4 + s 3 + 5s 2 + 2 s + 4
(4) D (s ) = s 4 + s 3 + 5s 2 + 6s + 4 ; (5) D (s ) = s 4 + s 3 + 5s 2 + 4s + 4
(6 ) D (s) = s 4 + s 3 + 2s 2 + 2s + 1
( s4) : 1 5 4
Il n’y a pas de changement
3
( s ) : 1 2 0 de signe dans la colonne
(s 2
) : 3 4 0 des pivots, donc il n’y a pas
de racine à partie réelle
(s ) : 2/3 0 0 positive.
(1) : 4 0 0
(4) D ( s ) = s 4 + s 3 + 5s 2 + 6 s + 4
( s4) : 1 5 4 Il deux changements de
signe dans la colonne des
( s3 ) : 1 6 0 pivots, donc il y’a deux
2 racines à parties réelles
(s ) : -1 4 0
positives. (les zéros sont :
(s ) : + 10 0 0 0.1816 ± 2.1444j et
(1) : 4 0 0 -0.6816 ± 0.6317j ).
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14
(5) D(s) = s 4 + s 3 + 5s 2 + 4s + 4
4
La ligne 4 est nulle : le polynôme
(s ) : 1 5 4 correspondant est s2+4, on continue
( s3 ) : 1 4 0 avec sa dérivée 2 s.
(s 2 ) : 1 4 0 (s2 ) : 1 4
(s ) : 0 0 0 (s ) : 2 0
(1) : ? (1) : 4
Il n’y a pas de changement de signe dans la colonne des pivots, mais il y’a
deux racines simples imaginaires pures (s = ± 2j), solutions de (s2 +4 = 0).
( s4) : 1 2 1
La colonne des pivots contient un
( s3) : 1 2 0 0. Ce qui ne permet pas de
(s 2
) : 0 1 0 poursuivre. le système est instable.
(s ) : ? ?
(1) : ?
Stable
O Re(FTBO(jv))
´ ´
-1 Ap Mj j
A1 A
v croissante
Point critique
Oscillateur Mg < 0
Mj < 0 Stable 0 dB
Instable
Oscillateur
Mg < 0
0 dB w1 w1 w1
Mg > 0
Stable
Critère de revers dans
Mj > 0 le plan de Bode
Mj < 0
-180°
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20
2- Rapidité
Le critère standard de rapidité utilisé est le temps de réponse à 5% de la
sortie lorsque le système est soumis à une entrée en échelon. Pour un
système bouclé c’est la FTBF(s) qu’il faut considérer, l’entrée est la consigne
yc(t) et la sortie est la mesure y(t) : grandeur réglée. La réponse à une entrée
en échelon d’un système dynamique linéaire stable se présente en général
sous la forme suivante :
y (t) +5% de Dyc
yc0 + Dyc
K ζ
K BF = , ω 0BF = ω 0 (K + 1) , ζBF =
K +1 ( K + 1)
Mφ
• ζBF » où Mφ est la marge de phase
100
yc(t)
Dyc
y (t) e : précision statique
yc0
e : précision statique
y0= yc0
Yc(s) ++ U(s) +
HR(s) H (s)
- Y(s
Avec :
FTBO(s) L (s )
FTBF(s) = ; LBF(s ) =
1 + FTBO(s) 1 + FTBO(s)
Or
L (s )
E (s) = Yc (s) - Y (s) = Yc (s) - ( FTBF (s).Yc (s) + P (s))
1 + FTBO(s)
L (s)
= Yc (s)(1 - FTBF (s )) - P (s )
1 + FTBO(s)
1 L (s )
soit E (s) = Yc (s) - P (s )
1 + FTBO(s) 1 + FTBO(s)
0 1 0 0 a
-
b.K L ∞ ∞
K K
b.K L a
1 2 0 0 0 -
K K ∞
a b.K L
0 2 0 0 0 0 K
-
K
b.K L a
2 2 0 -
K
0 ∞ K
∞
0 3 0 0 0 0 0 0
b.K L
3 3 0 -
K
0 ∞ 0 ∞
b.K L
-
2 3 0 0 0 K 0 ∞
b.K L
1 3 0 0 0 0 0 -
K
ì 1 d(y c - y) ü
u = u 0 ± í K R .(y c - y) + . ò (y c - y).dt + T d . ý
î T i dt þ
e(t) = (y c - y) Þ E(t) = Y c (t) - Y(t)
U(t) = u - u 0
U(s) 1
=KR + + Td s
E (s ) Tis
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44
- PID parallèle :
uo
u
P +
Sens d ’action : Détermine le
sens d ’évolution de la
I commande.
± (yc -y ) - Direct (-) : u augmente quand
y passe au dessus de yc
D - Inverse (+) : u diminue quand
y passe au dessous de yc
ì 1 d(y c - y) ü
u = u 0 ± í K R .(y c - y) + . ò (y c - y).dt + T d . ý
î T i dt þ
e(t) = (y c - y) Þ E(t) = Y c (t) - Y(t)
U(t) = u - u 0
U(s) 1
=KR + + Td s
E (s ) Tis
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45
- PID série :
± (yc-y) u
P I + D +
u0
ì (Ti + Td ) KR d(y c - y) ü
u = u 0 ± íK R . .(y c - y) + .ò y c - y).dt + K R .Td . ý
î Ti Ti dt þ
e(t) = (y c - y) Þ E(t) = Yc (t) - Y(t)
U(t) = u - u 0
U(s) 1
= K R (1 + )(1 + Td s)
E (s ) Ti s
± (yc -y) u0
I
u
+ P +
D
ì K d(y c - y ) ü
u = u 0 ± í K R .(y c - y) + R .ò (y c - y).dt + K R .T d . ý
î Ti dt þ
e(t) = (y c - y) Þ E(t) = Yc (t) - Y(t)
U(s) 1
FT : = K R (1 + + Td s)
E (s ) Ti s
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47
En pratique l’action dérivée (Td.s) est irréalisable
Tds
physiquement, on la remplace par : Td
1 + s
1 N
Où 1 + T d s est un filtre d’ordre 1, il introduit un filtrage
N
sur l’action dérivée (filtre passe-bas). Il n’affecte pas les
1
performances du régulateur car est petit de l’ordre de
N
0.05 à 0.2 . Donc pour un régulateur PD série , nous
U(s) Td s
aurons : H R (s) = = K R (1 + )
E(s) Td
1+ s
N
u = u 0 ± K R ´ (y - y c )
Qa
Le sens doit être
Inverse - pour que
LIC
le niveau revient à
sa valeur initiale
Qs
Qs diminue
Niveau monte
u = u 0 ± K R ´ (y - y c )
Qa
Le sens doit être
directe + pour que
LIC
le niveau revient à
sa valeur initiale
Qs
Qs diminue
Niveau monte
u = u 0 ± K R ´ (yc - y)
Qa
En manuel, l ’opérateur règle la commande
de la vanne pour que le niveau se stabilise à
LIC
la consigne.
h On fige Qs à sa
Quand le niveau est stable à sa valeur
nominale, alors la commande envoyée valeur nominale
à la vanne est la valeur centrale. Qs
Dy
Pente :
Dy K.Du K
a= = = .Du(% / s) = R.Du
T T T
K
t Avec R =
T T
Y(t)
Dy = K Du
Point d’inflexion Pente :
Dy K.Du K
I a= = = .Du(% / s) = R.Du
T T T
K
Donc R =
T
0
t T t
Type de Gain KR Ti Td
régulateur
Proportionnel P 1
R .τ
PI 0 .9 3.3t
R .τ
PID 1 . 27 2.t 0.5t
R .τ
yc
0.25 A
Dyc
A
yc0
Réponse système
Y(t)
Modèle intégrateur
+ retard
Dy
Dy
a= et R = D t = (s -1 )
Dt Dy
0
t t
Courbes réelle approchée par un intégrateur retardé
y(t)
Tosc
yc
Proportionnel P
23 . 8
= 12
2
PI 0.83.(28.7)=24s
23.8
= 11
2 .2
PID (mixte) 23.8 28.7 28.7
= 14 = 14 = 3 .6
1.7 2 8
e -τs , ke - τ s
H1(s) = K H 2 (s ) =
1+ Ts s
En fonction des constantes de la fonction de transfert du
procédé , l’échelle de choix de type de régulation à mettre en
place est présenté ci-joint :
T
Supposons par exemple que le rapport nous a
τ
conduit à choisir l’algorithme PI. Soit :
U(s) 1
H R (s ) = = K R (1 + )
E (s ) Tis
(1 + Ti s ) e - τs
soit : FTBO (s ) = KK R
Ti s 1 + Ts
Et donc :
(1 + Ti2ωπ2 1
FTBO( jω = ωπ ) = KK R = 0.5
Ti ωπ (1 + T 2ωπ2
π
Arg(FTBO( jω = ωπ )) = - + arctan(Tiωπ ) - arctan(Tωπ ) - τωπ = -π
2
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Comme il y’a trois inconnues KR , Ti et wp pour deux équations
, on choisit de régler Ti=T afin de compenser le pôle de la
fonction de transfert réglante et bien sûr de supprimer une
inconnue. Les équations deviennent :
KK R
FTBO( jω = ωπ ) = = 0.5
Tωπ
π
Arg(FTBO( jω = ωπ )) = - - τωπ = -π
2
π 1 T
KR =
On obtient : 4 K τ
π
ωπ =
2τ
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83
Le réglage PI de Broïda est donc :
0 . 78 T
KR =
K τ
Ti = T
T
Supposons par exemple que le rapport nous a
τ
conduit à choisir l’algorithme PID. Soit :
U(s) 1
H R (s ) = = K R (1 + )
E (s ) Tis
soit : (1 + Ti s ) (1 + Td s ) e - τ s
FTBO (s ) = KK R
Ti s 1 + Ts
Et donc :
(1 + Ti2 ωπ2 (1 + Td2 ωπ2
FTBO ( jω = ωπ ) = KK R = 0 .5
Ti ωπ (1 + T 2 ωπ2
π
Arg ( FTBO ( jω = ωπ )) = - + arctan( Ti ωπ ) + arctan( Td ωπ )
2
- arctan( T ωπ ) - τ ωπ = - π
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Comme il y’a 4 inconnues KR , Ti Td et wp pour deux équations ,
la méthode choisit de régler Ti =T afin de compenser le pôle
de la fonction de transfert réglante puis elle préconise que
l’action dérivée entraîne une avance de phase de p/4 pour la
pulsation wp , soit Arctan(Td wp ) = p/4 Þ Td wp =1
Les équations deviennent alors :
KK R (1 + Td2ωπ2
FTBO( jω = ωπ ) = = 0.5
Tωπ
π π
Arg(FTBO( jω = ωπ )) = - + - τωπ = -π
2 4
On obtient :
0 . 83 T
KR = ; Ti = T
K τ
T d = 0 . 42 τ
P PI PID
Série Série
Mixte Mixte Paral. Série Paral. Mixte
Paral.
K .τ K .τ
Ti T T T+ 0,4.τ
0 . 78 0 . 75
0,35.T T.τ
Td 0,4.t 2,5.T + τ
K
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Procédé instable à réponse intégrale :
P PI PID
Série Série Série
Mixte Mixte Mixte
Paral. Paral. Paral.
k.t 2 k.t 2
Ti 5.t 4,8.t 5,2.t
0,15 0,15
0,35
Td 0,4.t 0,4.t
k