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Les idées images
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Zenon Xenononex
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www.edifree.com
ISBN : 978-2-8121-0944-7
Dépôt légal : Février 2009
© Zenon Xenononex
L’auteur de l’ouvrage est seul propriétaire des droits et responsable
de l’ensemble du contenu dudit ouvrage.
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Sommaire
9
Di Vanitas ......................................................... 38
Foule ................................................................. 39
Peu m’importe................................................... 40
Oubliance .......................................................... 41
Maladie du cœur ............................................... 42
Quelques mots…............................................... 43
L’indifférence ................................................... 44
Quand L’Olifan… ............................................. 45
Illusion .............................................................. 46
La Franchise...................................................... 48
Médisance ......................................................... 49
La Soumission................................................... 50
La Vérité nue..................................................... 51
La sottise et l’Idiotie ......................................... 52
Les Mots Oiseaux ............................................. 53
L’œuvre (histoire vécue)................................... 54
Absence............................................................. 64
L’acariâtre ......................................................... 65
L’Amie de l’empereur....................................... 66
L’inspiration...................................................... 67
L’Ombre............................................................ 68
L’inconnue (sans doute Lillith)......................... 69
Psychédélique ................................................... 71
Présence ............................................................ 72
10
Sensitive............................................................ 73
Xénophobie....................................................... 74
Soma Pensum ................................................... 75
Séphora ............................................................. 78
Sculpture ........................................................... 79
Réalité ............................................................... 81
La Révolution ................................................... 82
Praxis ................................................................ 83
Oraison.............................................................. 84
Maximes ........................................................... 85
Abolition........................................................... 87
Abnégation........................................................ 89
Avarice.............................................................. 90
Artefact ............................................................. 91
Caritas ............................................................... 93
Blessures........................................................... 94
Charité bien ordonnée....................................... 95
Création ............................................................ 96
Errances ............................................................ 97
Écrire pour ne rien dire ..................................... 98
Douleur ............................................................. 99
Croisée des Chemins ........................................ 100
Enigma.............................................................. 101
Erratum ............................................................. 102
11
Esclaves............................................................. 103
Fatalitas ............................................................. 104
Hérésie de Darwin (critique)............................. 105
Paroles Lancées................................................. 111
L’Hypocrite....................................................... 112
La Haine............................................................ 113
Ignorance........................................................... 114
La Jalousie ........................................................ 115
In situ ................................................................ 116
La Perte ............................................................. 117
Apparences........................................................ 119
La Douleur ........................................................ 121
Euthanasie ......................................................... 122
La Folie ............................................................. 123
La Vue............................................................... 124
Le Glébeux........................................................ 125
Le Pariât ............................................................ 126
Le Monument.................................................... 127
La Marionette.................................................... 128
La Lumière........................................................ 129
La Paresse ......................................................... 130
L’Envolée Bleue ............................................... 131
L’Aube des Temps ............................................ 132
Nuit Glaciale ..................................................... 133
12
Absence ............................................................ 134
Chimère ............................................................ 135
Maximes ........................................................... 137
Mes Mots d’Adieu ............................................ 138
Le Fou............................................................... 140
Les Mots sont des Images................................. 141
L’Absence......................................................... 143
Apparences ....................................................... 144
Evanescence...................................................... 146
Ma Rose ............................................................ 147
13
14
Les Idées Images (poésie du feu)
15
Une parole douce Brise les os de la fureur.
La Parole
16
Aimer
17
Contemplation
18
§ Par Dieu s’il vous plait, ne faites jamais parler
les morts, Cachant votre intention, derrière un défunt
c’est un tort, Si vous n’avez pas le talant à vous
exprimer vous même, Vous risqueriez de tous les
poètes être alors le plus anathème. §
19
Vanitas
20
La nécessité (diatribe…)
21
La Misère
(chanson sous un air de Brel)
22
§ La misère en France a beaucoup d’enfants, On
préfère voir ailleurs de ce qu’il y a devant. La misère
n’existe pas, monsieur, non monsieur ! Il n’y a en
France que des gens, que des gens que l’on dit
heureux… §
23
L’humaine condition
24
Masques d’Argile
(de la société en général)
25
§ Car travailler est un supplice, c’est bien connu,
mais il faut bien ! Pour sauver les apparences il y a
masque du réjouit qui déteint. Ou on fait de la lèche
au patron, avec le masque de l’ambitieux, Car la vie
avec un peu plus d’argent, c’est quand même mieux.§
§ Le jour arrive où le masque du je m’en foutiste,
ressort du tiroir, Celui qui fait mal, met les nerfs à vif,
et nous fait broyer du noir ; Le jour où on le met on
pert l’usage des autres, devenus inutiles, Plus besoin
de travail, ni d’être présentable, ou que l’on s’habille.
§ Ce masque apporte le rejet de toute la société et
quand il tombe, On se retrouve face à soi même, dans
le miroir d’outre tombe. On peut renaître sans mourir,
vivant en étant soi-même, enfin. Au jour le jour, sans
aucun artifice ; ni de fallacieux lendemains.
§ Dire à tous ce que l’on pense, n’en déplaise aux
convenances, On se rend compte soudain ; du
bénéfice de notre présence, La société aime que l’on
lui dise ses vérités crues, sans tabous, Elle en a marre
de ses masques d’argiles, qui nous rendent fou. §
26
Les Parfaits
27
§ Car on fini par perdre la foi quand on sait qu’ils
n’adorent, Que ce qui de nos jours EST devenu leur
nouveau veau d’or ! Non la foi, c’est aimer sans
espérer un quelconque retour, Sachant que nous
sommes tous pécheurs dans une même cour.
§ Ceux qui se donnent le visage aimant chose
qu’ils ne sont pas, Laissons les aller à leur fausse
sainteté vers l’inévitable trépas, Quand leurs cœur de
musaraigne sera dans la divine balance, On verra ce
que le Dieu Un, de leur hypocrisie ce qu’il en pense.
§
28
La vision des choses vient du cœur.
La Lettre
29
§ Comment expliquer l’interprétation est-ce
impossible ? Les mots restent les mêmes, nous
sommes bien d’accord. Pour qu’une même phrase
donne des milliers de possibles. il doit y avoir en la
logique humaine, un millier d’accords, §
30
Larme de soie
31
Propos sur la paresse
32
Nourrir un paresseux ce n’est pas lui rendre
service, mais au contraire entretenir un mal qu’il
couve avec trop bien de complaisance en lui-même.
Un paresseux mettra toute son intelligence pour ne
rien faire, cela au dépit des autres et sans aucune
vergogne.
Un être habitué à être servi à tendance à croire que
toutes les attentions vers lui sont des acquis, il les
croit imperturbables,il faut donc briser ces habitudes
qui pourrissent une situation devenue alors invivable
pour son proche entourage.
Un fainéant fait toujours croire qu’il a beaucoup de
choses à faire dans la journée, mais pourtant on ne le
voit jamais rien faire.
La vérité d’opinion dite en face d’un paresseux est
vu comme une attaque personnelle, et il a vite fait de
se faire passer pour bouc émissaire, pour ne plus être
contredit dans son envie de rien faire.
Un fainéant fera passer son entourage proche
toujours pour des gens acariâtres et invivables au
quotidien, vis à vis de ses amis avec lesquels il
s’amuse, pour ainsi se protéger de la honte d’être vu
comme un parasite.
33
Les Mots sont des Images
34
§ Les mots chaleureux donnés et reçus pour vivre
Ce quotidien répétitif de la vie commune qui givre,
Faire comprendre ses ressentis et les affres des
douleurs, Joies suivies de peines mais choses acquises
par cœur.
§ Les mots sont des images que pour toujours on
aime Aussi à vouloir en les idéalisant sur tous les
schèmes, Les mots sont empreints de l’irréel venu
d’un autre monde, Là ou les idées libérées de la
pesanteur sont alors fécondes. §
35
Véritas
36
Totalitarisme
37
Comme un cloche fêlée qui résonne
Di Vanitas
38
Société Fourmi
Foule
39
Abnégation d’aimer pour ne plus souffrir
Peu m’importe
40
Oubliance
41
Maladie de la jeunesse
Maladie du cœur
42
Quelques mots…
43
L’indifférence
44
Cri du cœur de l’être.
Quand L’Olifan…
45
Illusion
46
§ Quand notre terre ressemblera presque à un
désert, On verra alors de cette grande erreur tout le
revers, Oubliant alors que nous n’étions que des
hommes, A l’arbre de la connaissance repoussera la
pomme. §
47
La Franchise
48
Médisance
49
La Soumission
50
La Vérité nue
51
La sottise et l’Idiotie
52
Les Mots Oiseaux
53
L’œuvre (histoire vécue)
54
Meublé mais juste comme il faut pour avoir un
certain confort et pouvoir recevoir.
Ma table de salon était en bois (je n’aime pas le
plastique ou le contreplaqué laminé), mon canapé
convertible était le dernier cri électriquement
amovible, et je disposais d’une cuisine équipée d’un
four micro ondes et un four thermique, ainsi que de
plaques vitrocéramiques de cuisson et un frigo
congélateur dont le ron-ron dans l’appartement
semblait le faire respirer par son tempo, frigo que je
nourrissait comme je vous le disais toute les semaines
à une heure près le même jour comme par une
répétition un sorte de rituel.
Je vivais seul cela vous l’avez bien compris !
Ce qui ne m’empêchait pas de recevoir étant
proche du centre urbain, qui m’avait toujours semblé
comme une fourmilière à moi qui n’en avais jamais
vraiment pris l’habitude ayant été élevé près d’une
montagne, ou il y avait encore des renards, des
sangliers, des bêtes rousses,des marcassins, des
rainettes et des chouettes ; et pourtant en proximité de
la ville tout comme cet endroit ou j’avais habité
pendant ces sept dernières années.
Donc la semaine routinière était ainsi faite.
– travail journalier de huit heures trente à midi puis
de quatorze heure à dix huit heures voire dix huit
heures trente, si le flux de travail l’imposait, dans un
laboratoire d’analyse chimique ou j’étais un
laborantin.
– le mardi ou le vendredi de préférence, j’invitai
qui bon me semblait, un couple d’amis du boulot ou
de vieilles connaissances pour les épater de mes
talents culinaire avec ce qu’il y avait dans ma
marmite, et qu’ils avalaient en moins de dix minutes,
55
puis jouer ensemble, toute la soirée à la belote ou au
rami, ou bien au Scrabble, voir les trois jeux à la suite
dans la soirée.
Les discutions tournaient souvent autour de choses
de la vie, côté jardin du cœur,du vécu passif ou de
choses plus terre à terre comme la politique ou les
droits de tout en chacun à l’équité, bref tout ce que
l’on peut se dire et partager, blanc ou noir, sans pour
cela trop s’étaler sur un sujet pour laisser le champ
libre aux possibilités oratoires.
La soirée étant toujours assez sobre, ne buvant que
du Gambetta limonade ou bien Panaché ou Coca-cola,
puisque nous étions tous souvent des sportifs de bon
niveau dans différentes disciplines, nous savions les
méfaits que peuvent occasionner l’alcool qui agit peu
à peu mais surement comme un dissolvant sur tout le
corps.
Le reste du temps que j’avais, je le passais à la
quête d’objets dans diverses boutiques souvent
d’ailleurs dans des antiquaires car il faut avoir l’oeil
d’un habitué, ayant fait son apprentissage de
contemplateur, pour y trouver à l’intérieur l’objet de
ses rêves, que l’on affectionne pendant quelques
jours, le temps de l’oublier puis… d’en trouver
ensuite encore un autre, comme quoi les désirs sont
des projections.
Puis… un jour de solitude me vint alors l’idée !
– Et si j’allais habiter à la campagne, la vraie
campagne, dans un village chaleureux du haut var ?
Vous savez ces villages ou il n’y qu’une
boulangerie, le vieux coiffeur à la devanture avec ses
ciseaux à la main, et une pharmacie avec sa
propriétaire souvent quinquagénaire, et une mairie
ressemblant étrangement à l’église qui elle aussi à sur
56
son frontispice où il y a écrit les mots : liberté,
égalité, fraternité ; puis trois ou quatre bars on se
demande bien pourquoi d’ailleurs mais ça je le
compris plus tard.
La solitude est reine dans les villages car ils ne
sont animés et occupés bien souvent que l’été qui ne
dure qu’un quart de l’année, le reste du temps c’est un
peu désert.
Oui, habiter dans un village pommé comme on
dit ! là ou cela sent bon les herbes de Provence et ou
l’on peut voir encore une source limpide couler en
jaillissant de la colline, pure et transparente comme
du cristal, et la forêt si mystérieuse cachée par un seul
arbre tellement elle est touffue.
Là ou l’on peut marcher des heures sans s’arrêter à
cause d’une propriété qui obstrue le passage et alerte
l’opportun, d’un panneau d’injonction, lui disant qu’il
ferait mieux de faire demi-tour avant de se recevoir
du gros sel dans ses fesses.
Le rêve vert en somme, une mer de verdure
entourant une île qui n’est autre que le village de
pierres noircis par les siècles, et ou le clocher blanc
semble être la proue majestueuse de ce navire
d’antan.
Sortir des sentiers battus, respirer la vie à plein
poumons là était mon désir le plus profond, je me mis
donc à la recherche de ce village de rêve, en
feuilletant l’hebdomadaire local et de ses annonces
immobilières.
Une annonce semblait parfaitement correspondre,
et l’appel fut bref, car l’interlocuteur semblait pressé
de louer, je pris donc rendez-vous rapidement ; et suis
allé voir l’appartement.
57
En fait ce n’était pas un appartement, mais une
maison entière en forme de tour, stylée avec poutres
apparentes et poêle à bois en fonte gaudin qui ne
demandait qu’à être remis en fonction, et cela pour le
même prix que là ou je louais.
Je me retrouvai donc avec la possibilité de louer
deux fois plus grand et dix fois plus tranquille, dans
cette campagne de Belgencier, le rêve devenait
accessible enfin…
Je n’en dormi pas de la nuit qui suivit ma visite de
la demeure.
Après avoir donné mon préavis pour l’appartement
qui me semblait si moche et si étroit maintenant, je
n’eus alors qu’à attendre, le temps me sembla si long
et j’avais déjà tout emballé dans des cartons une
semaine avant de quitter légalement les lieux.
Le jour G
La vieille du départ je ne pu dormir de la nuit
tellement l’excitation était à son comble, il me
semblait que mon destin était de vivre dans ce havre
de paix, et que je n’avais vécu jusque là que dans
l’espoir de cet évènement.
Trois amis m’aidèrent à déménager mes affaires,
qui pour moi tout seul m’auraient parues impossible à
déplacer de par leur nombre leur poids et leur tailles.
L’un était charpentier, mon nouveau propriétaire
qui s’était tout simplement proposé à m’aider à la
tâche de ce déménagement, porter des cartons était
pour lui, comme porter des fétus de pailles.
L’autre était Bruno dit le Nolain, nageur de combat
dans la marine nationale, sa femme Sophie était mon
amie d’enfance et j’avais été leur témoin de mariage
l’année dernière.
58
Quand au dernier c’était le beau frère à ma mère,
Victor ancien souffleur de verre à la retraite il me
donnait plus des conseil sur la façon de disposer les
cartons, et pour leur transport, qu’une aide vraiment
réelle, car à la vue de son grand âge je ne voulais pas
trop qu’il porta du poids.
Moi même étant assez robuste pour porter trois
carton à bout de bras, puisque j’étais naturellement
taillé dans un bloc de pierre.
Le déménagement fut rapide, et ma nouvelle
demeure ne mis pas trois jour à ce que le l’habille de
tous ses atours.
Mais voyez vous après être enfin installé dans ce
rêve, il me sembla que le temps s’arrêta alors.
N’étant occupé que les nécessités rudimentaires de
la vie, et ne recevant peu à peu quasiment plus de
visites, par la longue distance qui me séparait alors de
mes amis.
Il s’effectua en moi comme un replis sur moi-
même, mon forfait téléphonique ne me servit plus à
rien je le diminuais donc à une heure de
communication par mois le juste nécessaire, et
débranchais ma télévision, qui me semblait soudain
désuète, pour l’offrir à madame Blanche celle, qui du
village me semblait la plus esseulée, elle me donna en
récompense un livre de gravures du moyen âge en
remerciement, ces gravures je les étudie encore.
Elle me dit que ces gravures représentaient
l’« OpusDei ».
Sur le coup ! Je n’y comprenais rien de ce charabia
fait d’un savant mélange de dessins tricolores et de
symboles monochromes, puis comme je me
retrouvais sans emploi après avoir subi les affres un
59
remaniement de personnel, dont je fis les frais,
comme on dit.
Je ne vécu alors que pour cette œuvre à traduire
par son étude, mais en ne vivant que du strict
nécessaire désormais, et étant de plus en plus souvent
en contact avec la divine nature entourant le village,et
de moins en moins chez moi, car c’est la nature qui
me parle et me dit la signification des mystères du
grimoire.
Je vis désormais un peu comme un moine, seul
dans mon repaire, ayant tout vendu pour ne plus avoir
de désirs humains à assouvir, dormant à même le sol
sur une peau de chèvre près de l’âtre de mon poële à
bois, ayant pour oreiller ce livre magique dont la
couverture est de cuir et le papier fait d’écorce fine
d’un arbre sentant une étrange odeur suave.
Au village on m’appelle l’ermite, mais on ne se
moque pas de moi, il on comme du respect ; pour
mon envie de solitude, et pour le fait que je parle que
pour ne dire des choses que pour ce qui est vital.
On dit que j’ai été choisi par dame blanche pour
être le légataire de ce que tous ont peur de faire sur
eux même.
Mon propriétaire ne désire plus que je lui paye son
tribu disant que cela lui apporterait le mauvais oeil, il
me dépossèderait alors de mon peu de ressources que
j’ai, alors il me demande juste un coup de main pour
la confection de ses charpentes triangulaires, une fois
par semaine, comme cela il dit que l’on est quitte.
Je ne m’habille plus que de noir, et ne me rase plus
la barbe que j’ai laissé pousser en pointe, je ne
marche qu’avec mon bâton d’esculape, car je boite
depuis une rencontre mystérieuse menant à une lutte
60
avec un inconnu ailé, une nuit à demi conscient,
j’étais parti écouter le chant du vent dans les arbres.
Vous l’avez compris je suis pris par une douce
folie ! Peut-être m’a t-elle été transmise par une sorte
de continuité héréditaire ?
Il parait qu’il y a eu des artistes ouvriers dans la
famille, et pas qu’un peu, alors, le laboratoire de
chimie et d’analyses n’avait été qu’une façade
m’empêchant de voir qui j’étais vraiment en somme…
Et soudain par se livre, la porte de l’entendement
sur moi même s’était enfin ouverte.
Heureusement Rose la fille du souffleur de verre
est venue sous peu, s’installer près de moi, elle me
rejoint dans mon rêve et elle a une quête rejoignant la
mienne, nous œuvrons tous les deux, main dans la
main au grand œuvre, nous dormons que très peu,
mais nous nous aimons si fort, que nous allons
atteindre le point ultime très prochainement.
Nous en sommes à la dernière page du livre, la
vingt et une unième, la page la plus capitale.
Avant de partir dans le ciel, sous de meilleurs
hospices, la dame Blanche celle qui avait écrit le
roman de la Violette, me dit que la dernière page il
fallait la franchir absolument, sinon le risque était fort
de perdre la raison, elle n’avait pas réussit elle-même
à la franchir cette porte.
– Et elle comptait alors sur moi pour le faire, Rose
et moi nous nous y essayons du mieux que l’on peut,
mais je crois que seul l’utilisation de l’oubli nous
permettra d’ouvrir la dernière porte, c’est : la clé d’or.
Demain matin à l’aurore nous irons discuter avec
les oiseaux, pour les dernières recommandations.
61
C’est que voyez vous maintenant toute la nature
nous parle, depuis que nous nous sommes enfin
décidés à vivre, que l’un pour l’autre, Rose et Moi.
Avant elle était un peu comme mon ombre, dont
j’avais eu jusqu’à maintenant plus peur qu’autre
chose, alors qu’elle n’est en fait que de la douceur et
de l’amour, ma rose, je la marierai très bientôt,car
nous sommes si proches que nous ne formons qu’un
seul et même être.
J’ai compris une chose importante dans ma vie
c’est que tout ce quoi on aspire n’a qu’un seul but, se
retrouver enfin, sans aucune projections agissant
comme un mur à l’accès de la rose, qui n’est autre
que la connaissance de soi enfin retrouvée, non sans
passer certes, par le labyrinthe du minotaure et de très
dures épreuves.
Je ne quitterai jamais mon village, j’y suis trop
bien, comme si dans mon jardin j’étais au paradis.
Ne regrettant pas d’être parti de la vie urbaine et
stéréotypée faite de tumultes de peurs et d’angoisses,
pour vivre enfin au pieds de cette montagne sacrée ou
tout respire bien et ou la vie fleurit et embaume tout
mon air de tout les jours, me donnant l’impression de
voler par moment.
Rose par sermon est unie à moi avant notre
mariage, elle a à son doigt le rubis rouge feu, qui
représente tout l’amour que j’ai pour elle, et semble
animé de vie à l’intérieur, c’est cette pierre que j’ai
trouvé tout au fond du puits de mon jardin, que
faisait-elle là ?
– je n’en sais rien ! Mais d’après mon bailleur
Monsieur Lulle c’est sa mère qui peut-être l’aurait
déposé là, il me dit que comme je l’avais trouvé, elle
était à moi destinée il n’en fit aucune objection.
62
Étant donné que j’avais creusé plus de vingt et un
jours référendaires, pour que l’eau de source vive
puisse rejaillir enfin de son centre.
Avant je fermer le puits que moi j’ai rouvert, elle
avait du alors la poser là en son fond intérieur !
Par ce que me dit-il elle avait peur de ce trou
béant, fait d’un noir obscur qui la perturbait et la
hantait par sa présence si souvent dans son sommeil.
Cette pierre si belle, si pleine de vie, quand je l’ai
vu j’ai compris qu’elle elle n’était là ! que par Rose et
pour Rose.
– Rose saches que bientôt nous serons qu’un toi et
moi et cela m’a empêché de dormir hier, tellement je
sens cet instant si magique qui s’approche, et que je
l’effleure du doigt comme le personnage de l’image
de la Chapelle Sixtine peinte par Michel Ange, c’est
la troisième fois que je passe une nuit blanche par
l’excitation d’un évènement futur proche.
– Si vous aussi vous ressentez en vous même de
faire des choses, de prendre des décisions, sachez
écouter ce que votre cœur essaye alors de vous dire
car ce n’est que pour votre salut que toujours il vous
parle et ne désire que vous puissiez enfin trouver la
voie de la quintessence du bonheur.
63
Absence
64
L’acariâtre
65
L’Amie de l’empereur
66
L’inspiration
67
L’Ombre
68
L’inconnue (sans doute Lilith)
69
§ Alors on s’en tient là ! Car je me recouche
maintenant. Elle m’appelle au fond de la nuit de sa
gorge profonde, Pour que je la prenne encore et
encore infinitésimalement, Et sous son charme
inhumain, malgré moi je succombe… §
70
Psychédélique
71
Présence
72
Sensitive
73
Xénophobie
74
L’échange se fait sans aprioris.
Soma Pensum
75
Echanger sans tabous, c’est ce qui demande un
effort constant, en mesurant ses propos tant par un
raisonnement préalable qui ne doit pas perdre peu à
peu de sa substance, mais au contraire doit s’enrichir
de l’apport supplémentaire apporté par le dit partage
équitable, entre les protagoniste frères de la
dialectique.
Pour qu’il y ait un partage équitable il faut avoir
affaire à des gens usant de la sagesse, aussi bien en
théorie qu’en pratique (praxis), car l’un ne va pas sans
l’autre normalement, sinon cela devient une sorte de
non sens, et c’est non avenu et désopilant.
Penser c’est se libérer d’une prison intellectuelle,
faire fît des différents et les prendre dans une
globalité, pour mettre alors en avant le bien fondé de
son propre raisonnement ou son remodelage proche,
tout en laissant les autres alors s’exprimer et débattre
même si c’est d’une façon diamétralement opposées,
les deux directions du trait d’un cercle finissent
toujours par se rencontrer.
Les idées si différentes soient elles, peuvent à celui
qui se les inclue en lui même d’une façon miscible ou
par agrégats provisoires, peut alors développer sa
graine d’individuation qui restait auparavant, en
latence, et mettre à jour non pas un non sens de
raisonnement, mais bien au contraire, un sens
personnel donné qui reste encore et toujours à
développer, et encore à refondre avec l’ensemble des
données externes rapportées en chacun de nous, pour
une croissance intérieure donnant à l’apogée le
possible bouton qui donne ensuite sa rose qui ne cesse
alors de fleurir.
mourir (refonte d’idéologie) pour refleurir encore
par la suite, car il n’y a pas de finitude dans chaque
76
concept personnel, mais toujours un élément
supplémentaire à rajouter à une construction
individuante, qui se veut constante, comme une roue
qui se meut touchant toujours sans cesse de nouvelles
surfaces.
La pensée à l’état pur est donc une chose
impalpable et infinie, un point de mire dont il faut
tendre à aller sans cesse… un peu comme la fleur
pousse en direction de son soleil.
Lettre à M.P
Silencieux comme une tombe de granit, Absentéiste
et tout pour parler ainsi évite. Oublions si cela vous
gène donc ma proposition, J’écris comme vous le
savez pour le plaisir de la narration.
Avoir un recueil de poèmes est certes un souhait,
un désir, Mais un rêve reste bien souvent qu’une ligne
de mire, Qui au loin de soi ainsi que cette lumière
reste et soit, Pour qu’en la poésie du cœur pour
toujours je crois.
Le titre de ce recueil aurait été Idées images, Car
mes poèmes sont ainsi doublés sur une page, Par une
photo symbolisant les mots. C’est certes avec
quelques défauts…
Mais la perfection aboutie n’est qu’une illusion des
sots. Car la symétrie ne fait pas qu’un visage soit plus
beau. J’aime partager avant tout mes idées images, En
quelques lignes en quelques pages. Pour échanger des
à propos, des opinions, Qui se fondent, et se
rassemblent par ce que nous échangeons.
77
Séphora
78
Sculpture
79
faire naître, de mes mains de cette pierre. Désormais
le monde diurne devant le visage exquis, et ce corps
dénudé, Dont les seins offerts doit avoir envie, que de
clore ses yeux et de la rêver. §
80
Réalité
81
La Révolution
82
Praxis
83
Oraison
84
Maximes
85
par ce qu’il est connu, peu par son contenu. Sagesse
n’est pas vue comme importante, puisqu’il faut
s’oublier. §
86
Abolition
87
Dieu merci ! Ni la torture, ni les traitements cruels de
nos jours, n’existent ; Du moins en notre France ou
l’on a crée des besoins. C’est plus humaniste !
§ Vous nous faites du chantage, par une sorte
d’oppression psychologique, Sans coup, moins visible
mais pour assoir votre pouvoir c’est plus pratique.
Soyez vraiment des hommes dignes, représentants
enfin notre si belle France, Elle qui ni pute ni
soumise, croit à ses écrits républicains quoiqu’on en
pense. §
88
Abnégation
89
Avarice
90
Artefact
91
tombent, et sont remplacés aussi vite que nous les
oublions.
§ Alors souvent les artistes, ces parias qui vivants,
on ne voit pas. Des rues portent leur nom un
hommages ? Oui, mais ils ne sont plus là ! Pourquoi ?
C’est simplement par ce qu’étant vivants, ils étaient
gênants. On les fige alors dans un style ? L’absent a
tort car il n’a plus de répondant. §
L’art ? Un cri dans une nuit ou les hommes ne
veulent ni entendre, ni voir. Une lumière, un phare
dans une nuit profonde, ou tout n’est que désespoir.
Libérez vous de vos chaînes, ne soyez plus de tristes
automates en peine. Courez libres de penser pour être
enfin vous-même, à en perdre haleine. §
92
Caritas
93
Blessures
94
Charité bien ordonnée
95
Création
96
Errances
97
Écrire pour ne rien dire
98
Douleur
99
Croisée des Chemins
100
Enigma
101
Erratum
102
Esclaves
103
Fatalitas
104
Hérésie de Darwin (critique)
105
de décimer des populations d’Afrique par exemple,
car elles nettoient.
Darwin me fait sourire, avec son étude des
animaux, puis et sur le fait qu’il ait cru que l’homme
était à la pointe de cette soit disant évolution, de
singes, où sont les bananes ?
Non l’homme n’est l’homme que par sa structure
d’ADN il se devait de devenir l’homme qu’il est, il
n’est pas le fer de lance de l’évolution ; mais le plus à
même d’avoir la conscience de soi.
Donc le dernier maillon de l’évolution serait
l’homme pour Darwin, ce qui est faux puisque toutes
choses ont démarrées en même temps, un peu comme
si on avait planté la vie sur le sol terrestre avec un
dessein, une prédestination.
L’esprit vital est dans chacune des espèces, et elles
deviennent ce qu’elles sont devenues, par ce qu’elles
devaient le devenir il me semble, ce qui prouve une
différence fondamentale de départ pour chacune pour
la suite en de lentes mais sûres transmutations
prédestinées.
Disons que toutes espèces sont parties du point 0
en tant qu’êtres unicellulaires, pour devenir chacune
en se réunissant et se spécifiant ce qu’elles sont
maintenant, classées en trois grands schèmes,
l’animal, le végétal et le champignon, et cette base
qui est commune, est le tronc de notre arbre de la vie.
Donc elles sont toutes parties du même point
commun qui est la vie elle même, chacune sont
devenues ce qu’elles devaient devenir, comme si elles
suivaient un schéma, un sens donné à leur « arrivée »
actuelle propre.
Evolution saccadée, par une sorte de modification
de la structure, mue comme par une intelligence
106
invisible, modifiant ce qui est bon à la survie d’un
être et diminuant ou atrophiant ce qui empêche cette
même survie, ce qu’on appelle pulsion modifainte par
l’instinct.
Les mutations en paliers ce n’est pas la même
chose qu’une évolution linéaire, preuve d’une
impulsion involontaire de l’inconscient donnée à un
moment capital pour chaque espèces, et non plus des
plus aptes, mais réellement alors des plus malléables
à cette commune énergie de vie mouvante, pour
mener à un stade dit supérieur, celle de la conscience
de soi, propre à l’homme malgré qu’il la gâche bien
souvent.
Ce n’est donc pas une évolution mais une montée
d’escaliers successifs allant de l’inconscient au plus
conscient de soi, et de la vie elle même ressentie,
comme si l’esprit mouvant toute vie tendrait à vouloir
ainsi « se sentir » vivre.
Là dessus, je rejoint Teilhard de Chardin qui est un
auteur à lire absolument. Etre croyant ne veut pas dire
croire en écoutant comme le pourrait un simplet
quoique cela arrangerait bien des choses et
m’empêcherait ainsi d’avoir des maux de tête.
Les contes mystiques restent dans la mystique,
c’est à dire très difficilement sondables, cela reste
obscur, mais étudiez les points communs de toutes les
religions alors vous verrez se dessiner des choses fort
communes et troublantes, comme les interprétations
d’histoires sont communes à notre humanité, il faut
pour cela étudier toutes religions sans aucun préjugé.
Elles ont des nœuds à défaire, ces nœuds, pour les
défaire il faut une volonté à vouloir voir, en un
commun de toutes nos ressemblances et
appartenances, et le fait de sentir l’omniscience de la
107
vie que nous appelons tous par différents noms, mais
qui est une même et unique chose, la vie c’est alors
Dieu lui-même.
Le but réel de Darwin était de contrer l’église
catholique ; par une idéologie athée menant au déni
de soi, et d’une quelconque appartenance mystique au
grand tout, en banalisant ainsi l’être humain vu que
comme un singe dit « évolué ».
Il lui en a enlevé sa supériorité de par création
divine, en lui enlevant soit disant ainsi l’esprit qui
alors s’en est trouvé plus troublé qu’autre chose, et en
rejetant notre quête dite intérieure propre à chacun de
nous, croire alors n’étant plus une nécessité pour ne
laisser qu’un grand vide sans rien alors à y déverser.
Pour ne laisser place qu’à une supériorité d’athée
vision encore plus floue dans le néant, forme de foi
par réfutation de tout mais réfutation dite alors plus
rationnelle presque palpable, comme si penser l’était.
Mais vision pas plus stable que les pontifes, tout
aussi matérialiste au fond,ne laissant à l’inconscient
qui de plus en plus grandissant jusqu’à faire trop
d’ombre à ce nouvel homme, voulant vivre sans
aucun dieu et se croyant sans aucune âme, mais
pourtant croyant au hasard. Par sa peur prononcée de
l’invisible,et de l’inconscient qu’il réfuta alors, pour
ne mettre la population que dans un nouveau « dogme
de matérialiste manichéen ».
Théorie non réfutable alors que le mot théorie l’est
dans son étymologie, chose intellectualisée sans
aucun Dieu si ce n’est que le dieu du hasard, sans
aucune volonté omnisciente qu’il recherche mais
pourtant qu’il réfute, car elle est devenue alors si
gênante pour sa conscience, qui alors n’en est que
plus autodestructive.
108
Annihilant tout l’espoir de survie, par déni de
conscience de vie en commun, pour une nature alors
désespérée dans laquelle il baigne ; et dont il tire
pourtant sa subsistance.
Et ne plus croire en une création de base, et en une
base commune pourtant flagrante, c’est ne plus rien
respecter, puisque les tabous préservant la vie de la
communauté la maintenaient, et la stabilisaient,
l’athée pur peut vouloir tout détruire prétextant haut
et fort, que rien n’est alors.
L’Athéïsme est l’annihilation de l’amour de la vie
ne portant alors qu’à la destruction de tout.
Même si la création décrite par la bible reste floue,
et aux interprétations si multiples, souvent vues sans
aucune profondeur que comme des fables, par des
gens ne voulant aucunement avoir de la profondeur
puisqu’étant que religieux et souvent superficiel et
intéressé, mais l’homme pourtant rêve encore à un
ailleurs car il a malgré lui, une part profonde qui reste
aussi insondable que les mystères de la vie.
Il n’est pas fait pour se laisser porter à croire à une
lente évolution, qui serait alors le fruit que du pur
hasard, hasard qui ferait si bien les choses, comme si
le hasard devenait une présence donc une nouvelle
omniscience, l’homme a besoin d’avoir foi, puisque
l’homme croit en sa bonne étoile quand il joue au
jeux d’argent, pourquoi dénier ce Dieu si gênant de
tout son cœur aujourd’hui ?
Puisqu’on est là à penser, à écrire et à débattre,
n’est ce pas la preuve d’une certaine conscience
s’étalant par l’écriture, le verbe et non mue d’une
certaine autosuffisance régie par le chaos ? Pourquoi
ne plus se sentir faisant parti d’un ensemble vital,
109
mais que pour que peu à peu nous détruisons alors
tous, et toute forme de vie sur notre si jolie terre ?
L’homme est malgré lui dans un ensemble régit
par la vie, sur une terre qui peu à peu dépérie, nous ne
sommes conscient que de nous même pour l’instant,
vision que trop nombriliste menant à notre perte.
Mais si l’on prend réellement conscience de notre
universalité d’avec les animaux, les plantes, la terre,
la vie, vue d’un point créationniste mais non
décérébré, mais une création qui se veut de volonté
céleste,donc venue certainement d’autres mondes, par
des célestes.
Volonté de donner la vie pour la propager peut-être
la en l’univers par des anges, d’autres consciences, et
que toute la vie sur terre est donc importante à un
même niveau dont nous seuls avons conscience sur
terre, alors nous prendrions peur de ce que nous
faisons subir à toutes les formes de nos vies.
L’homme a la responsabilité de cette terre, dont il
provient par volonté et non par hasard, car sans la
saine spiritualité, par une vision cosmologique ni par
ouverture de soi vers l’autre, il ne peut alors que tout
détruire.
110
Paroles Lancées
111
La Bouche vénimeuse…
L’Hypocrite
112
La Haine
113
Ignorance
114
La Jalousie
115
In situ
116
La Perte
117
§ Alors même si l’on peut perdre bien des choses
dans nôtre vie, Sachons garder l’essentiel qui est
l’instant de vie qui nous sourit. Car les choses
matérielles ne sont jamais des choses définitives,
Mais le sentiment est la force qui en nous même nous
active. §
118
Apparences
119
§ Et quand le danger t’envoie alors pour la nation à
la guerre, Eux te déplace comme sur un échiquier et
font bonne chair. Pourquoi idolâtres tu des nains que
tu prends pour des géants ? Comme si par ton passé
de servitude tu n’avais pas compris.
§ Il est temps de faire table rase de toutes
différences sociales, Et que l’on arrête d’appeler le
bien de tous ce qui est un mal. Que chacun soit vu par
ses valeurs morales et intelligence ; Et que la sagesse
soit pour l’état l’unique et capitale instance. §
120
La Douleur
121
Euthanasie
122
La Folie
123
La Vue
124
Le Glébeux
125
Le Paria
126
Le Monument
127
La Marionnette
128
La Lumière
129
La Paresse
130
L’Envolée Bleue
131
L’Aube des Temps
132
Nuit Glaciale
133
Absence
134
Chimère
135
revis alors, Toi que je ne cesse d’aimer, tout en me
faisant du tort.
§ J’appelle mes muses pour que tu sortes de mes
envies, Rends moi mon bien toi qui n’es même plus
mon amie. Laisses moi en paix car je sais que tu
n’aimes personne ! Ton cœur c’est pour ta propre
personne, qu’il résonne.
§ Laisses moi donner à une autre sans masque de
parodie. Mon cœur amoureux qui mérite d’être libre
aujourd’hui. Toi qui ne mérites pas que je me
souvienne encore de toi, Surtout en touchant cette
hanche douce comme la soie. §
136
Maximes
137
Mes Mots d’Adieu
138
§– Pour nous deux il est trop tard, car mon cœur
pour toi n’est qu’amertume. Tes pleurs n’ont pas plus
d’effet, que l’eau sur une plage par son écume. §
Une autre m’attend, au loin dans un hall de gare,
pour toi, aujourd’hui tout est trop tard… Mais pour
elle, tout n’est que douce oraison, alors que toi tu n’es
que paillettes et fard.
§– Elle qui n’espérait que le simple réconfort, des
lettres d’un ami que l’on croyait lointain. Peut
désormais savoir que c’est elle alors, qui en marchant
retiendra ma main.
139
Le Fou
140
Les Mots sont des Images
141
§ Les mots chaleureux donnés et reçus pour vivre
Ce quotidien répétitif de la vie commune qui givre,
Faire comprendre ses ressentis et les affres des
douleurs, Joies suivies de peines mais choses acquises
par cœur.
§ Les mots sont des images que pour toujours on
aime Aussi à vouloir en les idéalisant sur tous les
schèmes, Les mots sont empreints de l’irréel venu
d’un autre monde, Là ou les idées libérées de la
pesanteur sont alors fécondes. §
142
L’Absence
143
Apparences
144
§ Et quand le danger t’envoie alors pour la nation à
la guerre, Eux te déplace comme sur un échiquier et
font bonne chair. Pourquoi idolâtres tu des nains que
tu prends pour des géants ? Comme si par ton passé
de servitude tu n’avais pas compris.
§ Il est temps de faire table rase de toutes
différences sociales, Et que l’on arrête d’appeler le
bien de tous ce qui est un mal. Que chacun soit vu par
ses valeurs morales et intelligence ; Et que la sagesse
soit pour l’état l’unique et capitale instance. §
145
Evanescence
146
Ma Rose
147
Cet ouvrage a été imprimé par Edifree
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