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6. déja est un mot invariable qui s’écrit toujours avec un accent grave sur
le a : déjà.
10. quoi que est incorrect. Il s’écrit en deux mots quand on peut le
replacer par « quelle que soit la chose que ». Plus simple : si dans la
phrase, vous pouvez remplacer « quoique » par « bien que« , c’est à
coup sûr qu’il s’écrit en un seul mot.
11. est n’est pas le temps de conjugaison correcte. En effet, « quoique’
introduit une subordonnée qui est toujours au subjonctif (pour rappel,
c’est également le cas avec « afin que », « pour que », « jusqu’à ce que »,
« bien que »).
Pour en revenir au texte : « le temps est ingrat (présent de l’indicatif) /
« quoique le temps soit ingrat (présent du subjonctif) / « quoique le
temps ait été ingrat (passé du subjonctif)
12. se est incorrect car il ne peut pas être remplacé par soi-même ou moi-
même ou elle-même ou lui-même dans cette phrase (ce qui est le cas
avec : « ils se sont demandés » : ils demandent à eux-mêmes). En
revanche, on peut le remplacer par cela … même si « cela sont » est
troublant, à cause du pluriel. Il suffit alors de passer la phrase au singulier
: « cela est une journée » et sans hésitation : « ce sont des journées ».
quand il n’y a pas de complément d’objet direct (un QUOI ou un QUI). Par
exemple : « nous avons longtemps discuté« . Nous avons longtemps
discuté QUI ou QUOI ? Rien donc pas d’accord.
quand le COD est placé après : « Elle a invité tous ses collègues« . Elle a
invité QUI ? Tous ses collègues : le COD est placé après le verbe donc pas
d’accord.
Explication en image :
15. , (virgule) : il n’y a pas de virgule entre le sujet et le verbe, excepté
pour séparer les différents sujets d’un même verbe. Par exemple : « La
bonne humeur, le dynamisme, le courge et l’engagement de tous ont fait
de cette journée un vrai succès« .
16. pallier aux est une expression inexacte. En effet, on pallie une
difficulté, un problème.
19. A-prioris : c’est un mot latin qui s’écrit a priori, c’est-à-dire sans tiret,
sans accent et jamais au pluriel (même règle pour a posteriori ou a
minima). A noter que s’agissant de locutions latines non francisées, il est
préférable de les écrire en caractères italiques.
23. C’est n’est pas correct. Le sujet est au pluriel (Emma et Adélaïde),
donc le verbe s’accorde : ce sont Emma et Adélaïde.
24. laché a perdu son accent circonflexe, ce qui donne : lâché. L’accent
circonflexe sur le â (ainsi d’ailleurs que sur le ô) indique en phonétique un
son plus long.
Examinons de plus près ces fautes si fréquentes dans nos écrits de travail.
26. souligné s’écrit à l’infinitif car il est précédé de « à ». Quand un verbe
est introduit par une préposition comme « à » ou « de », il est toujours à
l’infinitif.Ici : souligner.
29. aient été est au subjonctif. Or, après « après que », le verbe est à
l’indicatif : « après que les scores ont été proclamés ». En revanche,
on emploie le subjonctif après « avant que ». Pourquoi ? Parce que le
subjonctif contient une part d’incertitude, ce que ne contient pas
l’indicatif. L’incertitude existe bien avant que les faits se soient produits
(subjonctif), mais pas après (indicatif).
30. félicité et 31. échangées. Ces deux fautes concernent les verbes
pronominaux au participe passé. Un verbe pronominal est un verbe
accompagné d’un pronom personnel complément qui représente la même
personne que le sujet (se).
La difficulté avec ces verbes quand ils sont au participe passé, c’est que
parfois ils s’accordent et parfois ne s’accordent avec le sujet.
Pour le déterminer, il y a un principe à retenir (qui a aussi des exceptions,
mais bon …) :
J’espère que c’est plus clair pour vous. Pour finir, les deux phrases que
j’utilise personnellement pour m’aider à mémoriser cette règle :
32. 1200. Par convention, en France et dans quasiment tous les pays, les
nombres doivent être partagés en tranches de trois chiffres par un espace
(jamais séparées des points, ni par des virgules). Il faut écrire 1 200.
33. euro : ne pas croire nos billets de banque : euro est un nom qui prend
un « s » au pluriel ; il n’est pas invariable. A noter aussi qu' »Euro » ne
prend de majuscule qu’en début de phrase, comme tout autre nom
commun.
35. Enfin, pour terminer est un pléonasme, c’est-à-dire l’emploi d’un mot
ou d’une expression qui ne fait que répéter celui/celle qui le précède. Il
faut choisir, soit enfin, soit pour terminer. Le pléonasme peut être
volontaire, dans le cas d’un auteur qui voudrait donner plus de force à ces
écrits. Mais il est à réserver pour l’écriture journalistique ou littéraire.
Dans un écrit de travail, il n’apporte rien. Quelques exemples : à partir de
dorénavant, ainsi par conséquent, différer à une date ultérieure, voire
même, etc… (qui est un pléonasme : soit etc., soit … mais jamais les
deux, voir aussi ici).
37. est prévu : mauvais accord du verbe « être ». Cette règle là est facile
à retenir : le participe passé s’accorde toujours en genre et en nombre
avec le verbe « être ».
39. et 40. Etant donnée : deux fautes ici. D’une part l’expression « étant
donné » est invariable (mais attention, le verbe « donner » s’accorde :
« les résultats étant donnés à la fin de la compétition« ), et d’autre part, il
faut une majuscule sur le E. En effet, les majuscules doivent être
accentuées : son absence ralentit la lecture, fait hésiter sur la
prononciation, et peut même induire en erreur : Étant donné (pour
mémoire : À = alt 183 / È = alt 212 / É = alt 144).
41. De façon à ce que existe mais est incorrect. On (en fait, c’est
l’Académie française qui le recommande fortement) lui préfèrera la
formulation « de façon que/qu’on« . Il faut ainsi mieux écrire : « […] de
façon qu‘on organise au mieux […] ».
43. Je vous serais gré : l’expression réelle est « savoir gré » et non « être
gré ». On écrit donc : « Je vous saurais gré« .
44. -. est une erreur de ponctuation. Quand le tiret final est aussi la fin
d’une phrase, il fusionne avec le point : « […] vouloir me confirmer votre
participation – de préférence, par retour de mail. » Voir plus de détails ici.
45. je vous prie d’agréer l’expression. La formule comporte une erreur
fréquente, mais comme peu de gens la connaisse, ce n’est pas vraiment
une faute grave ! En effet dans une formule de politesse, le terme
« l’expression » (tout comme « l’assurance » d’ailleurs) doit être suivi d’un
nom désignant un sentiment. Il faut donc :