PETROLEO EN COMODORO RIVADAVIA

La ville de Comodoro Rivadavia dans la région du Chubut en Argentine est la capitale nationale du
pétrole. Le premier puits y fut foré en 1907 et depuis l’économie de la ville se base sur le précieux
liquide. Lors de mon passage dans la ville, j’ai pris de la hauteur et suis allé me promener dans les
montagnes qui bordent la ville et qui abritent des dizaines de puits de pétrole. Très impressionnant.
L’énergie qui m’intéressait surtout en arrivant a Comodoro Rivadavia était l’éolien. En effet, les hauteurs
de la ville abritent un parc éolien de 16 MW, le parc Antonio Moran, auquel un autre compte-rendu est
consacré.

Cependant, les montagnes de Comodoro Rivadavia ne sont pas seulement consacrées aux moulins à
vent mais aussi, et surtout devrais-je dire, aux nombreuses pompes à balanciers qui pullulent dans les
parages.
Parfois la pompe se trouve sous la surface du sol, on observe alors ce qui suit, un engrenage de vannes
et de tubes en acier reliant la pompe souterraine et alimentant une batterie de cuves située en
contrebas grâce à des tuyaux enterrés :

Le pétrole pompé par le balancier (à noter que le balancier fonctionne à l’électricité et que celle-ci est
directement amenée via un réseau privé jusqu’aux hauteurs de Comodoro) est envoyé à une batterie
grâce à un tube et depuis cette batterie le pétrole est envoyé à une usine de déshydratation qui se
trouve en bord de mer. Ensuite, le pétrole est stocké sur des bateaux qui partent pour San Lorenzo, sur
le rio Paraná, près de la ville de Rosario, où il est ensuite raffiné.

Pour optimiser son extraction, il est souvent utile d’utiliser de l’eau à haute pression qui est injectée
directement dans le puits. Le mélange de l’eau avec le pétrole ne pose pas de problème puisque il passe
ensuite par la phase déshydratation. L’eau récupérée lors de la déshydratation sert a nouveau à extraire
le pétrole par la suite.

Ci-dessous un panoramique d’une batterie de stockage du pétrole sur le Cerro Arenal :

Malgré l’omniprésence des éoliennes en fond, l’exploitation du pétrole reste sans conteste le maître
incontesté de l’énergie…

J’ai eu aussi l’occasion de visiter le chantier d’un forage en cours pendant que tous les ouvriers étaient
en grève… Donc pas vraiment d’explications mais de belles photos (enfin belles, chacun ses goûts).
La tour qui permet le forage est déployée depuis un camion qui est quasiment le seul appareil
nécessaire à l’opération. La nappe peut atteindre plusieurs kilomètres de profondeur mais cependant le
forage est très rapide, l’affaire d’un ou de quelques jours.

Quelques liens utiles :

Wikipedia sur le pétrole en Argentine :

http://es.wikipedia.org/wiki/Historia_del_petr%C3%B3leo_en_la_Argentina#V.C3.A9ase_tambi.C3.A9n

Site de la YPF : http://www.ypf.com/ar_es/