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Électronique Numérique – Licence Physique et Application

Électronique
Électronique Numérique
Numérique
Licence
Licence Physique
Physique et
et Applications
Applications
Applications
Applications de
de l’électronique
l’électronique
combinatoire
combinatoire

Fabrice CAIGNET
LAAS - CNRS
fcaignet@laas.fr
http://www.laas.fr/~fcaignet
F.CAIGNET
Électronique Numérique – Licence Physique et Application

Plan
Plan du
du Cours
Cours

I. Les fonctions universelles


II. Les opérateurs arithmétiques
III. Étude d’un multivibrateur

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Électronique Numérique – Licence Physique et Application

I.I.Méthode
Méthodede
desynthèse
synthèsedes
dessystèmes
systèmescombinatoires
combinatoires
But
But::réaliser
réaliserpar
parun
unassemblage
assemblagede
deportes
porteslogiques
logiques

1 A partir du cahier des charges, identifier les entrées et sorties du système

2 Mettre en place la table de vérité décrivant le système

3 Trouver les équations simplifiées de chaque sortie en fonction des


entrées.
4 Réaliser le schéma électrique par l’assemblage de portes en respectant
les contraintes du cahier des charges

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I.I.Les
Lesfonctions
fonctionsuniverselles
universelles
I.1)
I.1)Fonction
FonctionNON
NON

Principe de raisonnement :Dans la pratique, ce ne sont pas les trois


fonctions de base NON, OU, ET qui sont les plus utilisées mais les
fonctions NAND et NOR. En effet, outre des raisons technologiques que
nous verrons plus loin, on peut réaliser les trois fonctions de base
uniquement à l'aide de fonctions NAND ou de fonctions NOR et par
conséquent n'importe quelle fonction logique combinatoire. C'est pour
cette raison que les portes NAND et NOR sont appelées éléments de
connexion universels

e1 e2 s 1
0 0 1 S=E S=E
E
0 1 1 & &
1 0 1
1 1 0 E

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I.I.Les
Lesfonctions
fonctionsuniverselles
universelles
I.2)
I.2)Fonction
FonctionOU
OU

Le théorème de De Morgan nous permet d'écrire l'expression booléenne


de la fonction OU sous la forme suivante :

s = e1 + e2 = e1 + e2 = e1 + e2( )

E1
E1+E2 S = E1+E2
≥1 ≥1
E2

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I.I.Les
Lesfonctions
fonctionsuniverselles
universelles
I.2)
I.2)Fonction
FonctionOU
OU(solution
(solution2)
2)

Mais l'expression ci- dessus peut se transformer en la suivante


par l'utilisation de l'un des théorèmes de De Morgan

( ) (
s = e1 + e2 = e1 + e2 = e1 + e2 = e1 ⋅ e2 )

E1 E1
&
S = E1+E2
&
E2 E2
&

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I.I.Les
Lesfonctions
fonctionsuniverselles
universelles
I.3)
I.3)Fonction
FonctionET
ET
S = E1 . E2
(
s = e1 ⋅ e2 = e1 ⋅ e2 = e1 ⋅ e2 ) E1
&
E1 . E2
&
E2

Ou :

( ) (
s = e1 ⋅ e2 = e1 ⋅ e2 = e1 ⋅ e2 = e1 + e2 )
E1 E1
≥1
S = E1 . E2
≥1
E2 E2
≥1

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I.I.Les
Lesfonctions
fonctionsuniverselles
universelles
I.3)
I.3)Fonction
FonctionOU
OUEXCLUSIF
EXCLUSIF

Les formes canoniques nous ont permis d'obtenir l'expression


booléenne de la fonction OU EXCLUSIF : e1 ⊕ e2 = e1 ⋅ e 2 + e1 ⋅ e2

s = e1 ⊕ e2 = e1 ⋅ e2 + e1 ⋅ e2 = e1 ⋅ e2 + e1 ⋅ e2 + e1 ⋅ e1 + e2 ⋅ e2
En développant : ( ) ( ) ( ) ( )
s = e1 ⋅ e1 + e2 + e2 ⋅ e1 + e2 = e1 ⋅ e1 ⋅ e2 + e2 ⋅ e1 ⋅ e2

s = e ⋅ (e ⋅ e ) + e ⋅ (e ⋅ e ) = e ⋅ (e ⋅ e )⋅ e ⋅ (e ⋅ e )
1 1 2 2 1 2 1 1 2 2 1 2

E1
&

S = E1 ⊕ E2
& &

&
E2

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II.
II.Les
Lesfonctions
fonctionsarithmétiques
arithmétiques
II.1)
II.1)Comparaison
Comparaisonde
dedeux
deuxnombres
nombresbinaires
binaires

A titre d'exemple, nous allons traiter la comparaison de deux nombres binaires de 1 bit,
la généralisation à n bit ne présentant pas de difficulté majeure.

Soient a et b deux nombres de 1 bit chacun. Leur comparaison peut donner lieu à
cinq sorties distinctes :

s1 = a < b s2 = a ≤ b s3 = a = b

Réaliser ces fonctions :

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II.
II.Les
Lesfonctions
fonctionsarithmétiques
arithmétiques

II.2)
II.2)Additionneur
Additionneurbinaire
binaireààtrois
troisbits
bits
Les circuits logiques combinatoires peuvent aussi être utilisés pour effectuer des
opérations arithmétiques. Nous allons nous intéresser à titre d'exemple à l'addition
de deux nombres binaires
Principe de fonctionnement de l’addition décimale :

11
785
+617
1402
Principe de fonctionnement de l’addition binaire :

1 1
0 1 1
+ 1 0 1
10 1
1 0 0

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II.
II.Les
Lesfonctions
fonctionsarithmétiques
arithmétiques

II.2a)
II.2a)Additionneur
Additionneurbinaire
binaire1bit
1bit++11bit
bit
Réaliser la fonction :

II.2b)
II.2b)Additionneur
Additionneurbinaire
binaire1bit
1bit++11bit
bitavec
avecprise
priseen
encompte
comptedu
ducarry
carry
Réaliser la fonction :

II.2c)
II.2c)Additionneur
Additionneurbinaire
binaire3bits
3bits++33bits
bits

Réaliser la fonction :

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III.
III.Multivibrateur
Multivibrateurààinverseur
inverseurlogique
logique
III.1)
III.1)Modèle
Modèlede
del'inverseur
l'inverseurlogique
logiqueidéalisé
idéalisé

Comme pour l'amplificateur opérationnel on peut raisonner sur un modèle de porte


logique idéale établi pour simplifier les calculs :
• Résistance d'entrée infinie, donc courant d'entrée ie = 0.
• Résistance de sortie nulle : la sortie se comporte comme un générateur de
tension parfait de valeur 0V ou VAL , VAL étant la tension d'alimentation du
circuit
• Tension de basculement du circuit, c'est-à-dire valeur de la tension d'entrée
ue qui change l'état de la sortie

V AL si ue < UB , uS = VAL : état haut ou 1 logique.


UB =
2 si ue > UB , uS = 0 : état bas ou 0 logique.

ie = 0
1
ue uS

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III.
III.Multivibrateur
Multivibrateurààinverseur
inverseurlogique
logique
III.2)
III.2)Schéma
Schémadu
dumontage
montage

Le montage de la figure ci-contre, deux


inverseurs en cascade, présente deux états
stables : 1 1
u1 = 0 u2 = VAL (1)
u1 u2
u1 = VAL u2 = 0 (2)

Etablissement d’un retard par un circuit RC

(2) R (1)
C

1 1
A
u2 Rp u1

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III.
III.Multivibrateur
Multivibrateurààinverseur
inverseurlogique
logique
III.3)
III.3)Principe
Principede
defonctionnement
fonctionnement

i
+VAL +VAL
uR R
i
i1=0 i i2=0
A
u1 i 1 1
i u2
uA C
(1) (2)

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III.
III.Multivibrateur
Multivibrateurààinverseur
inverseurlogique
logique
III.3)
III.3)Étude
Étudethéorique
théorique
Les conditions initiales à l'instant t0 = 0 sont suivantes :
u1 = +VAL (u1 – u2) = +VAL et le condensateur déchargé : uC = 0
u2 = 0 ⇒ uA = u2 + uC = 0

Que se passe-t-il autour de t1 (pour UA = VAL/2)? – Phase 1


S1 S1
i(t) i(t)
V AL 3V AL
R uR = R uR = −
2 2
u1=VAL u1=0
A A

C VAL V AL C V AL 3V AL
uC = uA = uC = uA =
2 2 2 2
S2 S2
u2=0 u2=VAL

t = t1-ε t = t1+ε
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III.
III.Multivibrateur
Multivibrateurààinverseur
inverseurlogique
logique
III.3)
III.3)Étude
Étudethéorique
théorique

Phase 2 : de t1 à t2
le condensateur se décharge dans R, puis prend une charge de signe opposé. Le
potentiel du point A diminue jusqu'à la tension de basculement atteinte à l'instant t2.
Que se passe-t-il autour de t2 (pour UA = VAL/2)? – Phase 1
S1 S1

i(t) i(t)
V AL 3V AL
R
uR = − R
uR =
2 2
u1=0 u1=VAL
A A
VAL VAL
C uC = − V C uC = −
2 u A = AL V
2 u = − AL
2 A
2
S2 S2
u2=VAL u2=0

t = t2-ε t = t2+ε
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u
Électronique Numérique
V
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1

AL

0
III.
III.Multivibrateur
Multivibrateuràà t
u2
inverseur
inverseurlogique
logique VAL

0
III.3)
III.3)observation
observation
t
uA
3VAL
2

VAL
2

0 t

VAL
2
uC

3VAL
2

0 t

VAL
2
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III.
III.Multivibrateur
Multivibrateurààinverseur
inverseurlogique
logique
III.4)
III.4)Calcule
Calculede
dela
lapériode
période

La période est : T = (t3 – t1) = ( t3 - t2) + (t2 – t1)

L’expression de la tension au bornes du condensateur est donnée par :

( )  t 
E − u C (t ) = E − u C0 exp − 
 RC 
D’où l’expression de t : E − u C0
t = RC ⋅ ln
E − u C (t )

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III.
III.Multivibrateur
Multivibrateurààinverseur
inverseurlogique
logique
III.4)
III.4)Calcule
Calculede
dela
lapériode
période

• Dans l'intervalle (t2 – t1) le condensateur se charge sous la tension (-VAL) à


partir d'une tension initiale uC0 = uC(t1) = +VAL/2 jusqu'à une tension finale
uC(t2) = (-VAL/2) et l'on a donc :
V AL
− V AL −
t 2 − t1 = RC ⋅ ln 2 = RC ⋅ ln 3
V
− V AL + AL
2
• Dans l'a intervalle (t3 – t2), le condensateur se charge sous la tension +VAL à
partir d'une tension initiale uC0 = uC(t2) = (-VAL/2) jusqu'à une tension finale
uC(t3) = +VAL/2 et l'on a donc :

V AL
V AL +
t 3 − t 2 = RC ⋅ ln 2 = RC ⋅ ln 3
V
V AL − AL
2

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III.
III.Multivibrateur
Multivibrateurààinverseur
inverseurlogique
logique
III.4)
III.4)Calcule
Calculede
dela
lapériode
période

On en déduit la période :

T = 2 RC ⋅ ln 3 ≅ 2,2 ⋅ RC

avec un rapport cyclique :

ϑ t 2 − t1 t 3 − t 2
= = = 0,5
T T T

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