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Marketing de base
Sommaire
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MARKETING DE BASE PROFESSEUR HAFIDA NIA
Objectifs du module
1. Donner une formation de base marketing et d’apprendre
renforcent ;
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Le diagramme suivant récapitule les éléments clés et les différentes fonctions du marketing.
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La finalité du marketing est la conception, même les études de marché, qui sont une partie
intégrante du marketing ont pour finalité de rendre le consommateur plus intelligent et de
l’aider à prendre de meilleures décisions.
Le marketing est aussi un état d’esprit : l’entreprise se place du point de vue du consommateur
et à l’écoute de son environnement pour ajuster ses activités aux besoins des consommateurs ;
une organisation interne spécifique : structures, fonctions, postes, objectifs, gestion de
moyens… ; un ensemble de techniques : utilisées pour réaliser des études de marché, des
prévisions, des études des consommateurs, des analyses de résultats… ; une démarche
stratégique : pour découvrir : quels sont les objectifs ? Quelle est la concurrence à affronter ?
Quels segments doivent être ciblés ?
Le marketing est aussi une attitude : de satisfaire ses besoins et ses goûts, parler un langage
auquel il est sensible. Tenter de modifier ses attitudes et ses comportements dans un sens
favorable aux objectifs de l’entreprise Landrevie, J., Lévy, J., 2014, Mercator, 11è édition,
Dunod.
Cette attitude marketing s’applique sur les décisions des organisations= Marketing Mix :
− Décider de ce que l’on va produire en se demandant quels sont les produits que les
clients potentiels sont prêts à acheter.
− Fixer le prix d’un produit en se demandant combien les clients sont prêts à le payer .
− Définir une politique de communication qui pourrait inciter les clients à l’acheter.
− Définir une politique de distribution qui correspond le mieux aux habitudes et aux
exigences de la clientèle.
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Chapitre 2: Mix-marketing
Marketing Mix : ensemble des outils dont l'entreprise dispose pour atteindre ses objectifs
auprès du marché-cible.
C’est la partie opérationnelle du marketing qui consiste à définir les actions de l’entreprise
concernant 4 politiques fondamentales : Produit, Prix, Place (distribution) et Promotion
(communication)
Section1 : Politique produit
Le cycle de vie d'un produit est crée à partir du cycle de vie biologique:
− Une graine est plantée (lancement) ;
− Elle commence à germer (croissance) ;
− Des feuilles apparaissent et la plante s'enracine plus en devenant adulte (maturité);
− Après une période, elle commence à faner et finit par mourir (déclin).
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1) Lancement
Le produit est promu pour sensibiliser la clientèle. Fabrication en petites quantités le temps de
connaître le comportement des clients. Différenciation par rapport aux produits déjà existants
grâce notamment à la recherche de développement. Le lancement s’accompagne généralement
d’un prix préférentiel
2) Croissance
Les concurrents sont attirés avec des offres similaires sur le marché. Le produit devient plus
rentable. Les dépenses publicitaires sont élevées et l'on se concentre sur le développement de
la marque. Les parts de marché tendent à se stabiliser et les bénéfices s'accroissent de manière
substantielle.
3) Maturité
Les ventes augmentent plus lentement et finissent par se stabiliser. Les producteurs
différencient leurs produits. Une concurrence intensive + Guerre des prix. Le marché est
saturé. La promotion est très répandue.
4) Déclin
Le marché est en ralentissement. Des produits novateurs sont lancés ou les comportements de
la clientèle se modifient. Les prix sont diminués + beaucoup de produits doivent être retirés
du marché.
Problèmes avec le « cycle de vie du produit » : Peu de produits suivent cette courbe de cycle
de vie. La durée de chaque étape varie fortement d'un produit à l'autre.
Section 2 : Politique prix
Stratégies fondamentales de fixation des Prix
1) Stratégie d'économie (prix économique) : Un bas prix pour une qualité basse. Coûts de
fabrication sont réduits au minimum. ex: Marjane .Cette stratégie est régulièrement utilisée
sur internet.
2) Stratégie du cadeau (prix de pénétration): un prix bas avec une qualité élevée le prix est
normalement bas, ensuite augmenté dans le but de gagner des parts de marché (utilisée pour
les nouveaux produits pour conquérir de nouvelles entreprises comme client.).
3) Stratégie d'exploitation (prix d'écrémage): prix élevé avec une qualité basse Applicable pour
une entreprise qui a un avantage concurrentiel important et qui peut fixer un prix élevé.
4) Stratégie de Luxe (prix élevé): prix élevé avec une qualité élevée Le caractère 'exceptionnel'
de l’offre peut justifier un prix élevé. Utilisée dans le cas d’un avantage concurrentiel sensible
(tels prix sont fixés pour des produits de luxe).
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Prix d'acceptabilité ou psychologique : utilisé pour faire réagir une émotion du consommateur
plutôt que son comportement rationnel.
Prix optionnel : vente des options ‘extras‘ une fois que les clients commencent à acheter ce
qui augmente le prix total du produit ou service.
Prix des produits liés : Quand un produit a des compléments, le prix du produit est relativement
bas.
Prix promotionnel : utilisé pour faire la promotion d'un produit
Prix géographique : Fixation d'un prix est fonction de l'emplacement géographique dans lequel
il est commercialisé, (soit en raison de la rareté ou des coûts de transport élevés pour les
importations/exportations).
Prix de valeur : La récession ou la pression de la concurrence forçant une entreprise à apporter
une ‘valeur' à son produit ou service.
Prix sur internet : commerce électronique = l’offre et la demande déterminent
fondamentalement les prix.
Etapes de fixation des prix
Yield management
Technique et système de gestion des capacités disponibles ayant pour objectif l'optimisation
du chiffre d'affaires = tarification en temps réel ou tarification différenciée, le prix varie selon
la demande exprimée et l’offre restante en adaptant l’offre à la sensibilité du client au prix.
Plusieurs variables entrent en jeu: caractéristiques clients, haute et basse saisons, réservation-
annulation …
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.
Bonnes pratiques de l’étude de marché
Utiliser l’information disponible
Commencer par consulter les informations dites secondaires disponibles immédiatement,
gratuitement et de façon peu onéreuse.
Utiliser des chiffres non précis
1
NB: la conception classique unilatérale du marketing met l’accent sur la connaissance et la satisfaction du
consommateur (orientation vers le produit)
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Avoir des ordres de grandeur, des fourchettes fiables (ex : il y a 96 % de chance que le nombre
d’acheteurs se situe entre 15 % et 23 % de la population totale). L’étude de marché : un moyen
et non une fin.
Les études aident à comprendre, et faire l’interprétation pour tirer un avantage concurrentiel.
Web 2.0 et les études de marché
Le développement du web 2.0 a bouleversé les études de marché traditionnelles : baisse
systématique des taux de participation aux enquêtes (en face à face, au téléphone et même on-
line) et les sociétés de panels ont du mal à recruter et à fidéliser leurs panélistes).
L’écoute et l’analyse des commentaires et des discussions sur les forums et les blogs
deviennent donc essentielles (suivi des tendances en matière de consommation mais aussi de
suivre l’image et la réputation d’une marque).
Les études de marché concernent l’analyse de la demande (acheteurs et consommateurs),
l’analyse de l’offre (la concurrence) et l’étude des facteurs environnementaux (facteurs
politiques, économiques, socioculturels, technologiques et légaux PESTEL).
Les trois domaines des études de marché sont donc :
L’étude de la demande identifier et/ou déceler les besoins.
L’étude de l’offre pour déterminer les concurrents existants sur ce marché et leurs orientations
stratégiques.
L’étude de l’environnement pour mettre en évidence les opportunités à saisir et les contraintes
s’imposant à l’entreprise sur son marché.
Clients (Etude Demande) :
− Clients stratégiques : qui constituent la cible primordiale de la stratégie (prescripteurs,
distributeurs, grossistes, parents, etc.) qui ne sont pas nécessairement des
consommateurs finaux.
− Segments de marché : Stratification de la demande en groupes de clients selon des
critères de similarités-différences. Par exemple B to B (entreprises/entreprises) entre
entreprises ou B to C (entreprises/consommateurs) ou B to A
(entreprises/administration)
− Relations avec les clients: communication, publicité, promotion, prospection et/ou
relance
Concurrents (Etude Offre):
− Concurrents directs (Produit ou service similaire);
− Concurrents indirects (Produit ou service différent) mais répondant au même besoin de
notre entreprise ;
− Concurrents sur les autres marchés de MP ou de ressources ;
− Concurrents alliés (alliance stratégique, (exp. Joint-venture càd 2 sociétés qui apporte
50% 50% et créent une autre société), usage réseau de distribution) ;
− Caractéristiques qualitatives de la concurrence : analyse prix, produits, stratégie de
distribution et de communication des concurrents
− Opportunités stratégiques = espace concurrentiel non couvert par les concurrents.
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Un panel mesure les évolutions dans le temps d’un échantillon permanent représentatif de la
population étudiée au travers d’enquêtes répétitives sur le même thème et avec les mêmes
méthodes de collecte.
La démarche d’enquête par questionnaire
L’enquête par questionnaire consiste à interroger un échantillon représentatif de la population
mère (la population étudiée) de façon à pouvoir extrapoler (généraliser) les résultats à la
population étudiée.
Il existe deux méthodes d’échantillonnage :
Les méthodes probabilistes : elles se basent sur un tirage au sort des individus faisant partie
de la population à étudier. Chaque individu de la population mère a une chance connue de
faire partie de l’échantillon.
➔ C’est la méthode la plus fiable statistiquement mais elle nécessite de disposer d’une
liste complète de la population à étudier, ce qui est parfois impossible.
Les méthodes non probabilistes : la taille de l’échantillon est choisie de manière raisonnée (on
ne connait pas l’intégralité de la population de base). La méthode la plus connue est la méthode
des quotas qui vise à reproduire un modèle réduit de la population mère en s’appuyant sur la
connaissance statistique des caractéristiques de cette population.
Afin d’obtenir des informations fiables et pertinentes lors de la réalisation d’une enquête, il
est important de respecter dans l’ordre les étapes suivantes :
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Etapes Description
1) Définir l’objectif Préciser l’objet de l’étude et la nature des informations à recueillir.
de l’enquête
2) Déterminer la La population mère (ou population de base) correspond à la population
population mère sur laquelle porte l’étude et au sein de laquelle est prélevé l’échantillon.
Exemple : pour un sondage électoral, la population mère est constituée des
électeurs.
Il faut la définir précisément pour ne pas se tromper de cible.
3) Constituer L’échantillon est un sous-ensemble de la population mère.
l’échantillon à La taille de l’échantillon (nombre de personnes constituant l’échantillon)
interroger dépend du budget de l’organisation et de la fiabilité souhaitée : plus la
taille de l’échantillon est importante, meilleure est la fiabilité statistique
des résultats (*voir remarque sur la construction de l’échantillon).
La théorie des sondages permet de mesurer la précision d’un résultat
obtenu par un sondage aléatoire sous forme d’un seuil de confiance et d’un
intervalle de confiance.
Exemple : au terme d’une enquête faite auprès d’un échantillon aléatoire
de 6 000 foyers français, on constate que 18 % d’entre eux possèdent un
piano. On peut alors dire que le pourcentage réel de possesseurs de piano
dans l’ensemble des foyers a 95,5 % de chance d’être compris entre 18 +
1 et 18 – 1, soit entre 17 et 19.
La probabilité qu’à le résultat réel de se trouver un intervalle de confiance
donné (95,5 dans l’exemple) s’appelle seuil de confiance. Le pourcentage
à ajouter et à retrancher aux 18 % pour fixer les limites entre lesquelles
doit se trouver le résultat réel s’appelle intervalle de confiance.
4) Définir mode C’est la façon de collecter l’information : par courrier, en face à face, par
d’administration mail, par téléphone, par internet.
questionnaire
5) Rédiger le • Le questionnaire doit être structuré par thème.
questionnaire • Les questions doivent être hiérarchisées du plus général au plus
précis, être variées (questions ouvertes / questions fermées),
précises et neutres (la réponse ne doit pas être induite).
• Un plan précis doit être respecté : introduction, corps, conclusion.
6) Tester le Le test du questionnaire sur quelques personnes permet de vérifier la
questionnaire compréhension des questions afin de le corriger si nécessaire.
7) Réaliser l’enquête Il s’agit d’administrer le questionnaire, c’est-à-dire interroger
l’échantillon prévu selon le mode prévu (ex : en face à face).
8) Dépouiller les Il s’agit de saisir les réponses. On peut se servir de logiciels de
questionnaires dépouillement d’enquête comme Ethnos ou Sphinx.
9) Analyser les L’analyse des réponses peut être réalisée par :
résultats • Des tris à plat : résultats question par question.
• Des tris croisés : résultats croisés de deux réponses ayant un lien
entre elles.
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Pénétration de Marché : Produits existants, vendus à des clients existants : Il s’agit de chercher
à augmenter les recettes en faisant la promotion de produit ou en repositionnant les marques
par exemple.
Dans ce cas, le produit ne subit aucune modification et pas de recherche de nouveau client.
Développement de Marché : Une gamme de produits existante sur un nouveau marché. Cela
veut dire que le produit reste identique tout en étant vendu à une nouvelle cible.
L'exportation de produit ou sa mise en vente dans une nouvelle région sont des exemples de
développement du marché.
Développement de produit : Un nouveau produit à lancer sur un marché existant : C’est
l’innovation de nouveaux produits pour remplacer ceux existants ou au moins mise à jour des
produits existants, ces produits sont ensuite vendus à la clientèle existante.
Diversification : commercialisation des produits complètement nouveaux à de nouveaux
clients.
Il y a deux types de diversification : diversification apparentée et non apparentée.
Diversification apparentée, se fait sur un marché familier.
Diversification non apparentée se fait sur un marché sur lequel le vendeur n’a aucune
expérience et aucune industrie.
2) Matrice BCG (Boston Consulting Group)
La Matrice BCG permet une planification de portefeuille de produits.
Cette matrice se construit à partir de 2 axes d'analyse : la part de marché relative (par rapport
à la concurrence) et la croissance du marché (chiffre d’affaires).
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Stars (étoiles) : produits à croissance rapide et ayant une grande part de marché, La stratégie
consiste à dynamiser ces produits par des investissements appropriés pour suivre la croissance
de leur marché et s'y maintenir en position de force.
Une ‘star' contribue à la rentabilité de l'entreprise et génère des bénéfices.
Cash Cows (vaches à lait) : produits arrivés à maturité dont la part de marché est importante
(ces produits génèrent des profits intéressants et des liquidités), La stratégie consiste à
maintenir leur position de force et à générer l'argent nécessaire au développement d'autres
produits .
Problem Children (dilemmes) : produits à croissance rapide mais à petite part de marché.
Ils sont fortement concurrencés et génèrent peu de profits, Il faut s'interroger sur leur
disparition ou leur maintien.
Dogs (pois morts) : produits positionnés sur un marché déclinant et très concurrentiel.
L'entreprise devra envisager de s'en débarrasser dès qu'ils seront trop coûteux à entretenir.
La recherche d’un certain équilibre dans le portefeuille est nécessaire :
− N’avoir aucun dog.
− Les fonds générés par les Cash Cows sont employés pour transformer les Problem
Children en Stars qui pourront par la suite devenir des Cash Cows.
− Certains Problem Children peuvent devenir des Dogs, et ceci signifie qu’il faut avoir
une plus grande contribution des produits réussissant pour compenser les échecs.
3) Stratégies Génériques
Les stratégies génériques sont les différentes stratégies concurrentielles (business
strategies) qu'une entreprise peut déployer sur chacun de ses Domaines d'Activité
Stratégique (DAS) afin d'y obtenir un avantage concurrentiel.
Elles ont été proposées par Michael Porter en 1980:
Un avantage concurrentiel doit être décisif, durable et défendable : cet avantage ne doit pas
pouvoir être ni copié, ni substitué, ni érodé par l'action des concurrents, ni rendu obsolète par
les évolutions technologiques, réglementaires ou économiques de l'environnement.
Elle décrit trois principales options stratégiques ouvertes aux entreprises désirant acquérir un
avantage concurrentiel durable : Domination par les coûts, Différentiation, concentration
Chacune de ces trois stratégies sont le résultat du croisement de deux aspects de
l'environnement concurrentiel :
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Avantage concurrentiel: les produits sont-ils différenciés d'une façon ou d'une autre ou le
producteur est-il le meilleur de son secteur?
Cible: l’entreprise cible-t-elle un marché dans sa globalité ou se concentre-t-elle sur une partie
seulement, une niche ?
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La chaîne de valeur est une approche systématique visant à examiner le développement d'un
avantage concurrentiel (Michael Porter)
La chaîne se compose d'une série d'activités ajoutant de la valeur (Les activités de l'entreprise
se divisent en deux grandes familles: les activités principales et les activités de soutien) .
Elles aboutissent à la valeur totale fournie par une entreprise = La marge = la valeur ajoutée
créée.
Fonctions opérationnelles
• Logistique interne = Réception, stockage et affectation des moyens de production
(manutention, contrôle des stocks, renvoi aux fournisseurs, etc.);
• Production = Transformation des moyens de production en produits finis (fabrication
+ méthodes + ordonnancement + entretien des machines, emballage, contrôle qualité,
...);
• Logistique externe = Collecte, stockage et distribution physique des produits aux
clients;
• Commercialisation et vente = gestion des commandes clients, préparation des
livraisons et expéditions, facturation, gestion des ventes, recherche commerciale,
gestion du mix marketing (publicité, promotion, distribution, prix);
• Services = activités associées à la fourniture de services visant à accroître ou à
maintenir la valeur du produit, comme l'installation, la réparation, la formation, la
fourniture de pièces de rechange et l'adaptation du produit.
Fonctions de soutien
• Infrastructure = Activités administratives indispensables au bon fonctionnement de
l'ensemble (direction générale, planification, finance, comptabilité, juridique, relations
extérieures, veille stratégique, etc.
• Gestion des ressources humaines = outils : recrutement, rémunération, formation,
développement des compétences, …
• Développement technologique = R et D directement liées aux procédés, aux processus,
aux produits ou à des activités de soutien( innovation);
• Approvisionnement = achats des moyens de production.
5) Analyse SWOT
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L'analyse SWOT est un outil d'audit marketing de l'entreprise et de son environnement pour
atteindre les objectifs marketing
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− Le marketeur ignore les différences entre segments et choisi de cibler tous les segments
avec un seul produit : « marketing de masse » où la différentiation est moins importante
que le coût.
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Cette façon de segmenter est courante dans l'industrie automobile ( les « 4 x 4 », les «
citadines», les « sports »).
3) Positionnement
Le positionnement est basé sur la 'Perception' de l’offre par le client.
Les perceptions diffèrent d'une personne à l'autre.
Les produits et services sont cartographiés sur une 'Carte de positionnement'. Cela permet de
les comparer et différencier entre eux. C'est le principal atout de cet outil.
La Stratégie de positionnement permet au marketeur de choisir sa position concurrentielle.
Schéma d'une carte de positionnement
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Le marketeur dessine cette carte et choisit l'intitulé de chaque axe. Il peut s'agir par exemple
du Prix (axe 1) et de la Qualité (axe 2). Les produits y sont ensuite cartographiés.
6 questions clés pour faciliter le positionnement :
Quelle est votre position actuelle ?
Quelle position désirez-vous occuper ?
Qui devez-vous vaincre pour obtenir cette position ?
Possédez-vous les ressources nécessaires ?
Pourrez-vous subsister jusqu'à ce que vous obteniez cette position ?
Vos tactiques supporteront-elles cet objectif de positionnement ?
Exemple : Carte de positionnement de l'automobile Produits : Ferrari, BMW, Proton,
Mercury Cougar, Hyundai, Daewoo.
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Illustration
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Mise en place par la société américaine Xerox, la méthode SPANCO permet de suivre étape
par étape la négociation commerciale, de la prise de contact jusqu’à la conclusion d’une
transaction.
Elle se présente comme une véritable feuille de route pour convertir un prospect en client, et
permet de mettre en perspective les chiffres de ventes grâce à des KPI (Key Performance
Indicators). Chaque lettre de l’acronyme SPANCO correspond à une phase du processus de
captation.
3. SONCAS : comprendre les motivations du client (pyramide de Maslow)
Adoptée par de nombreux commerciaux, la méthode SONCAS permet d’activer les principaux
leviers psychologiques qui favorisent l’acte d’achat, afin de mettre en place des argumentaires
de vente ciblés.
Elle consiste à donner au client potentiel le sentiment qu'il domine l'échange, en cherchant
non à lui vendre, mais à le faire acheter.
Chaque lettre de SONCAS correspond à un type de motivation utile pour bien appréhender la
relation client:
1) Sécurité la sécurité fait partie des besoins essentiels de l’être humain (PM), juste après
les besoins physiologiques : mettre en confiance le client.
2) Orgueil = Estime de soi l’orgueil doit être compris dans le sens de l’estime de soi, du
besoin de se sentir reconnu en tant que personne. L’objectif du commercial est donc de
développer des arguments nourrissant l’amour-propre du client.
3) Nouveau = la curiosité et le besoin de changement. C’est un facteur commercial
majeur, qui joue un rôle central dans la plupart des stratégies marketing.
4) Confort = sécurité le confort physique et psychologique du client,
5) Argent Présent quel que soit le type de vente, l’argent peut agir comme frein ou
motivation à l’acte d’achat. Le rôle de la force de vente est de faire comprendre au
client que son achat n’est pas une dépense plus ou moins nécessaire, mais un
investissement rentable.
6) Sympathie la sympathie du vendeur peut jouer un rôle déterminant lors d’une vente.
Tout commercial doit veiller à adopter une attitude ouverte et à véhiculer des messages
positifs. L’écoute est une dimension essentielle de ce levier.
4. CAB : construire un argumentaire de vente
L’argumentaire de vente est une technique d’influence positive pratiquée par l’ensemble des
équipes commerciales. Il nécessite une bonne qualité d’écoute et des questionnements
adéquats pour faire évoluer la position du prospect ou du client.
L’acronyme BAC ou CAB désigne trois niveaux essentiels à toute argumentation commerciale
: la caractéristique, l’avantage et le bénéfice.
La caractéristique : C’est ce qui définit le produit ou le service. Essentielle pour faire
comprendre l’offre ;
L’avantage : C’est ce qui démarque le produit ou service par rapport aux produits et services
concurrents. Chaque caractéristique pertinente doit être traduite lors de l’argumentation par
un avantage clairement identifiable par le consommateur.
Le bénéfice : C’est le bienfait qui découle de la caractéristique et de l’avantage, le bénéfice
impacte le client de manière positive (levier principal de la séduction).
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La pré-approche
Réunir diverses informations afin de préparer la négociation:
Informations mercatiques : le marché, l'environnement et la concurrence
Informations centrées sur un prospect = un maximum de renseignements sur ses besoins, ses
désirs, son identité, son secteur d'activité, sa taille, ses fournisseurs, sa réputation...
Informations axées sur le produit jouent plusieurs rôles : bonne connaissance du produit est
source d'enthousiasme et de motivation pour celui qui le vend + connaissance du produit
permet de répondre aux objections de toutes sortes et de le situer par rapport aux produits
concurrents.
Informations orientées vers la firme distributrice (vendeur) : (historique, situation financière,
politique commerciale, notoriété...).
Pour obtenir toutes ces informations," les sources documentaires sont multiples, d'ordre
interne et externe .
La prise de contact
Créer un climat de confiance favorable à la poursuite de l’entretien de vente
Importance de l’exactitude
L’état d’esprit : ouvert, positif, courtois, poli, maîtrise du trac
Le cadre : Les 20 premières secondes
-le verbal : les 1ers mots, la voix, faites dire « oui »
-le non verbal : les 1ers gestes
Le droit de poursuivre
L’approche
C’est la prise de contact, qu'elle soit en face à face ou par téléphone (ensemble des
manifestations physiques ou verbales qui doivent offrir, dés les premières secondes, une
perception favorable et confiante du vendeur et de sa firme).
En règle générale, les 20 premières secondes, les 20 premiers mots, les 20 premiers regards,
les 20 premiers gestes déterminent l'impression réciproque des partenaires en présence. (4 *
20)
La communication verbale et non verbale requiert de s'appuyer sur sept modalités essentielles
à respecter :
• utiliser le langage corporel (gestuelle, attitude, mimique)
• cultiver le regard
• avoir le sourire
• moduler la voix et soigner l'expression
• enrichir le langage, être courtois
• posséder des qualités intellectuelles et morales
• soigner sa présentation (coiffure, maquillage, tenue vestimentaire).
La préparation de l’entretien
S’informer
-Sur l’entreprise et ses produits
-Sur le marché et les concurrents
-Sur le client et l’historique de la relation
Définir sa stratégie
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Types de questions:
Pour s’informer
-Ouverte
-Fermée
Pour approfondir
-reformulation de contrôle
Pour orienter
-contre question, appel à la raison, de diversion, alternative, recentrage
Pour synthétiser et obtenir le droit de poursuivre
Démonstration
Au cours de la démonstration, le négociateur peut choisir entre cinq attitudes :
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L’argumentation
Passer des caractéristiques aux avantages prouvés -l’argumentaire CAP
Argumenter de façon efficace
-Valoriser les besoins
-Sélectionner les arguments
-Personnaliser l’argumentaire
-Contrôler
-Reformuler les avantages acceptés
-Être enthousiaste et positif
Le traitement des objections
Identifier l’objection
Accepter l’objection
Chercher à comprendre
Traiter l’objection
-Objection non sincère
-Objection sincère non fondée
-Objection sincère et fondée
-L’objection prix
Contrôler
La conclusion
C’est repérer les signaux d’achat par la reformulation des principaux avantages acceptés;
La conclusion peut être : directe, alternative et implicite.
II importe, à ce stade, de concrétis
er la discussion : c'est une phase délicate qui est précédée de signes annonciateurs du prospect
ou du client tels que :
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Toutefois, le vendeur ne doit pas faire preuve de précipitation et doit contrôler les signaux par
des techniques appropriées dont les principales sont retracées ci-après:
La prise de congé
En cas de vente
-Rassurer, féliciter et remercier le client
-Prendre congé
En cas de non-vente
-Rester souriant et remercier
-Prendre congé
Le suivi après-vente
Objectifs :
-Assurer et finaliser la vente
-Fidéliser pour vendre à nouveau
En pratique
Tenir ses engagements, suivre le règlement, Analyser l’entretien, mettre à jour
les informations commerciales, Traiter les questions et les réclamations et mettre en
œuvre une politique de fidélisation