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Entreprise
Objectif :
-Identifier les types de marchés
-Classer les différents types de consommateurs
-Identifier les motivations et les freins
-Classer les motivations
Introduction
L’étude de l’environnement est nécessaire pour toute entreprise évoluant sur un marché. L’entreprise aura dont intérêt à
mener une analyse interne et externe pour contourner ses faiblesses et menaces de l’environnement et exploiter les opportunités
du marché.
Environnement : C’est l’ensemble des éléments externes exerçant une influence sur le comportement de l’entreprise et
son marché.
I- Notion de marché
Le marché est une notion qui comporte une variété de définition et en fonction du contexte dans lequel il est utilisé.
- Sur le plan géographique : c’est l’endroit ou se rencontrent acheteurs et vendeurs d’un produit. Exemple : le
marché central, marché Dakar
- Sur le plan économique : c’est la rencontre entre l’offre et la demande d’un produit.
Exemple : le marché des mangues, marché de cacao
- Selon le plan commercial ou mercatique :c’est l’ensemble des publics disposants d’un pouvoir d’achat pour un
produit donné.
Exemple : Marché des portables, des eaux minérales.
II- L’analyse du marché :
Elle consiste à étudier l’offre et demande d’un produit sur un environnement.
Le marché d’un produit permet d’identifier les offreurs (fabricants et distributeurs) et les demandeurs (acheteurs,
consommateurs et prescripteurs)
L’analyse du marché comprend en définitive :
- L’analyse de la demande du marché
- L’analyse de l’offre du marché
1- L’analyse de la demande du marché
a) L’analyse ou l’étude quantitative de la demande
Il s’agira ici de définir, formuler et calculer les indicateurs de mesure de la demande d’un produit à savoir :
- Le marché total ou théorique (MT) : C’est l’ensemble de la population cible cet-à dire celle à qui le produit
s’adresse.
MT = non consommateurs absolus (NCA) + Marché potentiel du produit (MPP)
= NCA + non consommateurs relatifs (NCR) + marché actuel du produit (MAP)
- Le marché potentiel du produit (MPP) : C’est l’ensemble des personnes qui achètent et celles qui sont susceptibles
d’acheter un produit donné.
MPP = MAP + NCR ou NCR + MARCHE DE L’ENTREPRISE + MARCHE DE LA CONCURRENCE
- Le marché actuel du produit (MAP) :C’est l’ensemble des personnes qui achètent un produit donné.
MAP = marché actuel de l’entreprise (MAE) + Marché de la concurrence (MC)
Exemple : les utilisateurs actuels d’un ordinateur portable
- Le marché actuel de l’entreprise (MAE) :C’est l’ensemble des personnes qui achètent les produits de l’entreprise.
MAE = MAP – Marché de la concurrence
Exemple : les utilisateurs actuels d’un ordinateur portable de marque TOSHIBA
- Le marché de la concurrence : C’est l’ensemble des personnes qui achètent les produits auprès de la concurrence.
MC = MAP – Marché de l’entreprise
- Les non consommateurs absolus (NCA) : ensemble des personnes qui ne pourront jamais consommer le produit de
l’entreprise.
NCA = marché total (MT) – marché potentiel du produit (MPP)
Exemple : L’aveugle et la télévision, les musulmans et la viande du porc.
- Les non consommateurs relatifs (NCR) : ensemble des personnes qui ne consomment pas encore le produit pour
des raisons diverses.
NCR = Marché potentiel du produit (MPP) – Marché actuel du produit (MAP)
Exemple : L’élève et le portable
De manière schématique, on peut récapituler les différents marchés comme suit :
Marché total ou Marché théorique
Non consommateurs absolus Marché potentiel du produit ou de la profession
Pour adapter son offre de produit aux attentes de ses clients le vendeur doit caractériser sa clientèle c’est-à-dire établir le profil
type, connaitre ses besoins et son comportement d’achat.
Le profil type : est l’ensemble des caractéristiques qui permettent d’identifier la clientèle. Pour établir le profil type de la
clientèle on doit référer aux éléments suivants : à partir d’une enquête les données suivantes : l’âge, le sexe, la catégorie
socioprofessionnelle, le revenu, la situation familiale, le lieu d’habitation.
b-2) Etude du comportement du consommateur :
Etudier le comportement du consommateur consiste à répondre aux différentes questions suivantes :
- Où consomme t-il ? (sur place, à domicile, autre lieu…)
- Quand consomme t-il ? (chaque jour, chaque semaine, chaque mois…)
- Comment consomme t-il ? (seul, en couple, en groupe …)
- A quelle occasion consomme t-il ? (manifestation, fête, dégustation…)
- Pourquoi consomme t-il ou ne consomme pas t-il ? (il s’agit d’étudier les besoins, les motivations, les freins et les
habitudes d’achats
b-2-1) Les besoins d’achat
C’est un sentiment de manque qui pousse un individu à vouloir acquérir un produit. Il existe plusieurs catégories de besoins mais
la classification la plus courante est celle D’ABRAHAM MASLOW qui comporte 5 catégories de besoins :
- Les besoins physiologiques : l’être humain ou l’individu doit assurer sa suivie, son existence (alimentation,
habillement, sommeil…)
- Les besoins de sécurité : L’être humain doit se protéger et assurer la sécurité de ses biens (souscription à une police
d’assurance vie, santé, décès).
- Les besoins d’appartenances : l’individu veut se reconnaître dans les regroupements ou mouvements sociaux
(inscription à un club de danse, à une association).
- Les besoins d’estime : L’individu veut être estimé et apprécier par les autres (le prestige, confort).
- Les besoins de réalisation de soi : l’individu aspire à l’affirmation ou la réalisation de soi même, ce qui implique le
goût du dépassement (participer à une compétition sportive)
b-2-2) Les motivations d’achat
Ce sont des raisons ou forces positives qui poussent le consommateur à acheter un produit. Il existe 03 types de
motivations :
- Les motivations hédonistesqui consistent à rechercher les plaisir de la vie (Exemple : loisirs, vacances ou le plaisir
d’un bonbon qui fond doucement calé dans la Joux)
- Les motivations oblatives : elles trouvent son origine dans le plaisir de faire du bien ou d’offrir quelque chose à
quelqu’un. (Exemple : La remise d’un cadeau, la remise d’un don)
2- La segmentation
a) Définition
C’est le découpage du marché en petits groupes homogènes appelés segments
b) Les critères de segmentation
- Les critères sociodémographique (le sexe, l’âge, la situation familiale…)
- Les critères économiques (revenu, catégorie socioprofessionnelle...)
- Les critères géographiques (pays, région, ville, lieu d’habitation…)
- Les critères comportementaux (motivation, fréquence d’achat, frein d’achat…)
- Les critères psycho-sociaux ou personnels (personnalité, style de vie…
c) Qualités d’une bonne segmentation
- Identifiables et mesurables : il faut pouvoir reconnaitre les segments pour agir sur eux
- Accessibles : on doit pouvoir les atteindre par le plan de marchéage mis en place
- Substantiels : suffisamment important pour décider d’élaborer une politique commerciale spécifique
- Rentables : les actions envisagées sur ces segments doivent être rentables
Objectif :
- Définir la notion de distribution,
-distinguer les éléments structurels,
-définir les critères de choix d’un canal
Introduction
Il ne suffit pas pour un fabricant de produire uniquement des biens, mais il lui faut également les mettre à la disposition
des consommateurs ou utilisateurs dans les conditions de temps, de lieu, de qualité, de quantité et de prix) correspondant à leurs
besoins et désirs. Il revient donc au fabricant d’assurer la distribution et l’écoulement de ses produits.
- Le canal ou circuit court (canal à un niveau) :il existe un seul intermédiaire (généralement le détaillant) entre le
producteur et le consommateur final.
Exemple : la chaine volontaire, la concession …
Fabricant Détaillant Consommateur final
- Le canal ou circuit long (canal à plusieurs niveaux) :ce canal comporte au moins deux intermédiaires
entre le producteur et le consommateur final
Exemple : la vente des produits de consommation courante (alimentaire ou non alimentaire)
- Le canal ou circuit intégré moderne :ce type de canal ou circuit fait intervenir les formes de commerce
intégré avec la centrale d’achat au niveau du grossiste, les grands magasins, les magasins populaires, les
supermarchés et les magasins à succursales multiples au niveau des détaillants
Exemple : la vente des produits alimentaires ou non alimentaires de consommation courante
Grand magasin
Magasin populaire
Fabricant Centrale d’achat Supermarché Consommateur final
Magasin à
succursale multiple
A partir de ces canaux de distribution, nous pouvons schématiser le réseau de distribution (ensemble des personnes
physiques ou morales qui interviennent ou concourent dans la distribution d’un produit) de la manière suivante :
Fabricant
(4) (3)
(2)
Centrale d’achat Grossiste
(1)
Grand magasin
Magasin populaire
Supermarché Détaillant Détaillant
Magasin à succursale
multiple
Consommateur final
Légende :
(1) Canal direct
(2) Canal court
(3) Canal long
(4) Canal intégré moderne
- Le circuit de distribution : C’est l’ensemble des canaux de distribution par lequel s’écoule un produit du
producteur jusqu’au consommateur final.
Chaque canal de distribution présente des avantages et des inconvénients qui sont contenus dans le tableau
ci-après :
Disposition symétrique
RESERVES BUREAUX
Sortie Entrée
Disposition asymétrique
RESERVES BUREAUX
CHARIOTS ET
PANIERS
CAISSE B CAISSE A
Sortie Entrée
- L’implantation ou la présentation en vrac : Il s’agit d’une présentation dans laquelle les produits sont
en désordre, car ne répondant ni à la présentation horizontale ni à la présentation verticale.
On appelle linéaire, la longueur de présentation des produits sur un meuble ou mobilier de vente. Il se mesure en
mètre. Lorsque le meuble de présentation comporte plusieurs niveaux, on doit calculer le linéaire développé par la
formule suivante : Linéaire développée = linéaire au sol x nombre de niveaux
7- Les meubles ou le mobilier de présentation des produits
Le mobilier et les différents meubles de vente doivent être adaptés aux produits présentés afin de :
- Permettre une mise en valeur c’est-à-dire une présentation ordonnée et lisible des produits ;
- Faciliter la prise en main aisée des produits ;
- Assurer une bonne conservation et protection des produits ;
- faciliter le remplissage et l’entretien des rayons…
Parmi les différents meubles, on peut citer :
- Les meubles réfrigérés qui permettent l’exposition et la conservation des produits frais.
- Les gondoles : ce sont des meubles de présentation les plus courantes présentées en étagères et équipés
de tablettes réglables. On distingue la gondole à double face, à simple face et la tête de gondole.
- Les rayonnages muraux : meubles d’exposition qui s’applique directement au mur du magasin.
- Les comptoirs vitrés (ou bergerie) : c’est un meuble réfrigéré ou non muré d’une vitrine pour préserver
l’hygiène et protéger contre le vol.
- Les chariots, les bacs, les palettes, les paniers : Ils permettent de présenter les produits en vrac pour la
promotion.
- L’étalage : Il consiste à présenter en vitrine, certains articles vendus dans le magasin. Son but est de
provoquer les achats d’impulsions en attirant les regards des passants et en suscitant leur désir d’achat.
Il informe le chaland, développe considérablement les ventes, embellit le magasin, fait connaître la
nouvelle mode.
8- Les facteurs d’ambiance du point de vente
Il existe certains facteurs indispensables permettant d’attirer continuellement la clientèle dans le point de
vente. Il s’agit des facteurs d’ambiance tels que :
- La vitrine ; - La disposition des meubles ;
- La décoration ; - La climatisation ;
- L’éclairage ;
- La sonorisation ; - La tenue vestimentaire du personnel de vente…
IV- Le merchandising ou marchandisage
V- Notion d’assortiment
1- Définition
L’assortiment est la variété ou la diversité des produits offerts par un point de vente. C’est également le choix des
différents produits proposés par un point de vente. Un point de vente doit définir la structure (composition) de son
assortiment au moment du lancement de son activité ou de la création de son rayon.
2- Structure ou composition de l’assortiment
a) L’ampleur
C’est la couverture des besoins satisfaits par un point de vente. L’assortiment peut être :
- Dense ou ample : c’est-à-dire qu’il comprend un grand nombre de produits permettant la satisfaction des
besoins
- Restreint : il comporte un nombre limité de produits pour les besoins à satisfaire
b) La largeur
C’est le nombre de familles de produit proposés par un assortiment. Autrement dit, c’est le nombre de produits
différents qu’offre l’assortiment.
c) La profondeur
C’est le nombre de versions ou de modèles à l’intérieur de chaque famille de produits
3- Exemple de la description d’un assortiment : il s’agit d’un point de vente en articles d’habillement
LARGEUR
Pantalon Tee-shirt Jupe Pull P
R
O
Jeans Dos nu Porte feuille Décollé F
O
N
Super 100 Décolleté Jupe plissée Col rond D
E
U
Velours Col rond Dos nu Col montant R
b) Objectifs
Accroitre les ventes
Stimuler et accélérer le ré-achat
Dynamiser les ventes des différents canaux de distribution
Fidéliser la clientèle du produit
c) Les différentes techniques de promotion des ventes
Les jeux concours
La remise des cartes de fidélité
Les ventes par lots
Les ventes classiques (2 ou 3 produits aux prix d’un)
3- La publicité sur lieu de vente
Elle consiste à transmettre sur le lieu de vente un message par rapport au produit, c’est une publicité hors media.
4- Le sponsoring et le mécénat
- Le sponsoring :c’est une technique par laquelle l’entreprise attache son nom à un événement culturel ou
sportif qu’elle finance en totalité ou en partie en vue d’en tirer également un profit.
Exemple :Sponsoring : (MTN et la coupe du monde 2010)
- Le mécénat : C’est une opération qui consiste pour une entreprise ou une organisation à apporter un
concours matériel ou financier sans contre partie directe.
Exemple : Mécénat : Construction d’une école par le PMUC
Exemple d’application :
a) La population active :
Les supermarchés NDOUGO sont situés presque à la sortie de la ville de Bafoussam. On estime à 225 000 personnes
la population de la zone de chalandise mais à 40% seulement de la population active.
Travail à faire : déterminer la population active
Solution : population active (PA) = 225 000 x 0,4 = 90 000
b) La réparation de cette population active selon les CSP
Eléments
PAHT 935 FCFA 875 FCFA 895 FCFA
PVHT 1050 FCFA 1100 FCFA 1150 FCFA
Stock vendu 2100 2300 2500
bouteilles bouteilles bouteilles
Linéaire de vente 125 cm 85 cm 105 cm
Stock moyen 700 bouteilles 800 Bouteilles 500 Bouteilles
Objectif :
- Décrire un produit
-Identifier les aspects matériels et immatériels,
-Distinguer l’emballage et le conditionnement
I- Définition et caractéristiques du produit
1- Définition
Un produit : c’est un bien ou service qui est offert sur un marché dans le but de satisfaire les besoins des
individus.
Le produit peut être tangible (matériel) ou intangible (immatériel). Exemple : un cahier, une paire de chaussures sont
des produits tangibles. L’éducation, l’assurance, la consultation du médecin sont des produits intangibles
2- Les caractéristiques d’un produit
- Les caractéristiques physiques ou techniques (la taille, la forme, le poids, la couleur, la composition…)
- Les caractéristiques fonctionnelles : elles présentent les attentes des consommateurs lors de l’utilisation du
produit c’est-à-dire l’utilité du produit et sa valeur d’usage
- Les caractéristiques psychologiques (image de marque, positionnement du produit dans l’esprit du
consommateur…)
II- Les éléments d’identification du produit
1- La marque
C’est un signe, un dessin ou un symbole, servant à distinguer les produits d’une entreprise de ceux des
concurrents.
La marque peut dont être un nom patronymique (Michelin, Peugeot, Renault) ; géographique (TANGUI, yassa) ; un
chiffre (’33 export’) ; un sigle (SGC ;C.C.C) ; une image (la vache qui rit).
Une marque ne doit pas tromper le public sur les qualités du produit et ne doit pas déjà été utilisée par une autre
entreprise. C’est pourquoi elle doit respecter les qualités ou caractéristiques suivantes :
- Lisible ; - Mémorisable ;
- Facile à prononcer ; - Audible,
- Disponible ; - Evocatrice des qualités du produit ;
- Rentable ; - Originale ;
- Exportable ; - Visible ;
- Référentiel…
La marque doit remplir les fonctions suivantes :
- Différencier le produit de celui de ses concurrents
- Communiquer une image au public
- Eliminer la contre façon ou l’imitation
- Faciliter l’identification et le repérage des produits
3- La phase de maturité
Les ventes connaissent un ralentissement. Le marché connait une certaine saturation. La concurrence s’étant
installée, les clients se détournent progressivement du produit et les bénéfices demeurent élevés.
4- La phase de déclin
Face aux critiques accélérés par rapport au produit de l’entreprise et en l’absence d’innovation, les ventes
baissent considérablement et les bénéfices subissent les mêmes sorts que les ventes. A cette phase, trois situations
peuvent s’opérer et il revient à l’entreprise de faire le choix sur l’une des situations :
- Soit elle peut laisser le produit mourir et le remplacer par un nouveau produit
- Soit elle peut innover le produit en apportant des améliorations sur la qualité et le conditionnement
du produit
- Soit elle peut déployer des actions publicitaires et promotionnelles pour relancer le produit
Ces différentes phases peuvent se schématiser comme suit :
Volume de vente
Temps
VI- Le positionnement du produit
Le positionnement du produit peut s’analyser du point de vue de l’entreprise et du consommateur
- Pour l’entreprise, c’est la position qu’il souhaite donner à son produit dans l’esprit du consommateur
par rapport aux produits concurrents : on parle donc de positionnement voulu
- Pour le consommateur, c’est la position occupée par le produit dans son esprit par rapport aux
produits concurrents : on parle de positionnement perçu
b) Le stockage ou magasinage
Il comprend les opérations suivantes :
- La manutention (déchargement et chargement) et gardiennage ;
- Le contrôle quantitatif et qualitatif des livraisons ;
- La distribution des matières ou produits auprès des services utilisateurs ;
- La tenue d’une comptabilité matière (suivi et valorisation des stocks)
Objectif :
-Elaborer un calendrier des approvisionnements
Introduction
On appelle stocks un ensemble des marchandises, de produits ou d’articles accumulés en entreprise dans
l’attente d’une utilisation future
Gérer un stock consiste à déterminer un niveau optimum et à mettre en place une structure permettant de
l’administrer de façon la plus économique possible
La gestion des stocks obéit à certains objectifs :
- Il faut minimiser les différents coûts (coût de passation, de possession et coût total de stockage)
- Il faut maximiser la sécurité des approvisionnements
- Il faut assurer la disponibilité des produits afin de satisfaire les besoins des différents utilisateurs
La gestion des stocks comprend :
- La gestion matérielle des stocks
- La gestion comptable des stocks
- La gestion économique des stocks
Section 1 : La gestion matérielle des stocks
Elle consiste à optimiser l’entreposage des produits, L’objectif ici est de faciliter le stockage, le repérage, la
manutention et le retrait des articles en stocks
I- Les principes fondamentaux de stockage
Les locaux de stockage sont des espaces prévus pour l’entreposage des produits, ainsi ils doivent obéir à
certains principes de stockage :
- Ils doivent être conçus de manière à assurer une bonne conservation des articles ou produits.
- Ils doivent être clos et adaptés aux produits à conserver
- Dans un local de stockage, les allées de circulation doivent être assez larges de telles sortes qu’une voiture
peut y accéder.
NB : Les locaux de stockage prennent le nom de magasin dans les entreprises industrielles, le nom d’entrepôts dans
les entreprises de distribution de gros et le nom de réserve dans les entreprises de distribution de détail.
Classement
Valeur ou % simples % cumulés
Réf. Quantité Prix décroissant
Chiffre
Ou s Unitair Chiffre Chiffre Chiffre
d’affaires Réf. Réf. Réf.
Article vendues e d’affaires d’affaire d’affaires
s s
% références ou
0 20 100 articles cumulés
2- La méthode ou l’analyse A B C
a) Principe
Elle consiste à regrouper les articles ou référence en stock en 3 groupes tels que :
- Le groupe A : 10% d’articles ou références contribuant pour 60% du Chiffre d’affaires global
- Le groupe B : 30% d’articles ou références contribuant pour 30% du Chiffre d’affaires global
- Le groupe C : 60% d’articles ou références contribuant pour 10% du Chiffre d’affaires global
NB : La méthode A B C ne possède pas une cléde répartition standard. C’est pourquoi, dans un exercice, il faut
préciser la clé de répartition. Dans le cas contraire on va répartir selon une logique.
b) Tableau de l’analyse A B C
Il est le même que celui de la méthode 20/80 (confère tableau à 10 colonnes vus précédemment)
c) Courbe de concentration A B C
% du chiffre d’affaires cumulés
100
90
60
% références ou
0 10 60 100 articles cumulés
- Le procédé du coût moyen unitaire pondéré du total des entrées de la période (CMUPTE) : Pour valoriser
les différentes sorties en stock, on considère uniquement l’ensemble des entrées de la période et le prix à
utiliser sera celui qui correspond au coût moyen obtenu par la formule suivante :
- Le procédé du coût moyen unitaire pondéré total des entrées avec cumul du stock initial (CMUPSI) : Pour
valoriser les différentes sorties de stock, on prend en considération le stock initial et toutes les entrées de la
période afin de déterminer le coût moyen à appliquer à chaque sortie. La formule est la suivante :
- Le procédé du premier entré premier sorti (PEPS) ou FIFO (first in first out) : la marchandise entrée en
premier lieu doit également sortie en premier lieu (c’est le procédé conforme au programme officiel)
- Le procédé du dernier entré premier sorti (DEPS) ou LIFO (last in first out) : la marchandise qui entre en
dernier lieu doit sortir en premier lieu
Ces deux méthodes disposent des avantages et des inconvénients ci-après :
Méthodes Avantages Inconvénients
La valeur du stock se rapproche de la valeur Dans le calcul du coût de revient,
du renouvellement au fur et à mesure qu’on la valeur des articles utilisés est
FIFO écoule les lots les plus anciens ancienne
Elle est simple et facile à calculer Elle valorise à un prix
CMUP intermédiaire deux mêmes articles
achetés à des prix différents
Coûts Y3
Y1
Y2
NB : La présentation de ce tableau n’est pas standard car dans un exercice, on peut imposer les éléments qui
doivent apparaitre.
Lorsque la consommation ou la vente est irrégulière tout au long de l’année, deux situations peuvent se
présenter en entreprise au moment de la budgétisation des approvisionnements :
- Soit l’entreprise établit son budget d’approvisionnement par quantité constante (lot économique), mais à des
périodicités fixes. La date de livraison se calculera par la formule suivante :
SID x 30
Date de livraison =
Consommation
- Soit l’entreprise budgétise ses approvisionnements à des lots variables et des périodicités fixes. La périodicité
(intervalle de temps qui sépare deux commandes ou deux livraisons) se calculera comme suit :
12 360
P= (en mois) ou P = (en jours)
N N
NB : Durant la budgétisation des approvisionnements, deux cas de figure peuvent d’observer en ce qui
concernent le stock de sécurité :
- Soit le stock de sécurité est fixe sur toute la période
Mois Jan. Fév. Mars Avril Mai Jui Jui Août Sept Oct Nov Déc
n l
Besoins
Stock avant livraison (SI)
Livraison
Stock après livraison
Consommation
Stock de sécurité
Stock final
Date de commande
Date de livraison
Lettre de félicitation, les tableaux d’honneur, les articles dans la presse etc.
c) Les rémunérations particulières :
Les primes, les indemnités, le remboursement des frais etc.
7 La rémunération de la force de vente :
La rémunération est l’un des meilleurs stimulants du travail de la force de vente. Car elle conditionne la réalisation
du bon travail mais surtout la stabilité du personnelle. Un bon système de rémunération doit tenir compte de la
politique commerciale de l’entreprise, d’une partie variable par rapport à l’effort à fournir et la motivation des
vendeurs.
a) Les types de système de rémunération :
Il existe 04 types de système de rémunération :
La rémunération fixe :
La rémunération n’est pas liée à l’activité, ni au résultat obtenu
La commission :
La rémunération dépend uniquement de l’activité ou du résultat obtenu
Le fixe + commission :
La rémunération comprend un forfait plus un pourcentage par rapport à l’activité effectuée.
Le fixe + les primes :
La rémunération comprend un forfait plus une récompense en fonction du dépassement du quota fixé.
b) Tableau des avantages et des inconvénients de chaque système de rémunération :
Question : Expliquer la notion de force de vente déléguée et force de vente propre et donner les avantages et les
inconvénients de la force de vente propre et déléguée.
(Pour des applications voir TD)
Qui présent ?
Qui influence ?
Qui utilise ?
Qui Qui décide ?
Qui finance ?
Qui achète ?
2) Les critères de réussite de la négociation commerciale :
La négociation commerciale sera parfaite réussite au cas ou le vendeur peut respecter les conditions suivantes :
a) Utiliser un langage corporel adéquat :
Tout bon vendeur doit adopter une attitude engageante, utiliser une gestion dynamique pour réduire, pour capter
l’attention, pour inspirer confiance, affirmer sa personnalité
b) Avoir un sourire commercial :
Dans la négociation commerciale le sourire de vendeur exprime qu’il est content de rencontrer le client, de lui vendre
les produits et d’exercer son travail de vendeur.
c) Cultiver le regard :
Pour influencer, un bon vendeur négociateur doit conserver le regard sur le client mais avec chaleur et sincérité.
d) Moduler la voie et soigner l’élocution :
La voie et l’élocution sont deux instruments permettant de mieux persuader et convaincre le client. Il faut utiliser un
vocabulaire adapté et technique, pas trop original.
Un bon vendeur doit être capable de gérer l’imprévu c’est-à-dire il doit toujours anticiper et non subit.
III- Les étapes de négociation commerciale et les techniques d’approche de la clientèle :
1) Les étapes de la négociation commerciale :
a) L’accueil :
Le vendeur doit accueillir le client et mette en place un climat de confiance
b) La recherche des besoins :
Au cour de cette phase, le vendeur pose des questions au client et reste attentif à la réponse fournie afin de déterminer
le produit le plus adapté à son besoin ou à son désire.
c) L’argumentaire :
Le vendeur doit s’appuyer sur les caractéristiques du produit (caractéristique technique et commercial) qu’ils
transforment en avantages correspondant au besoin du client.
d) La vente additionnelle :
Un bon vendeur doit au cour de l’entretien de vente et par rapport à un produit particulier proposé au client lui faire
une offre des articles complémentaires ou supplémentaires au besoin initial du client.
e) La réponse aux objections :
Le vendeur doit mettre en place des techniques adaptées pour réduire au maximum les freins à l’achat évoqué par le
client (l’objection).
f) La présentation du prix:
Le vendeur doit utiliser certaines techniques pour annoncer le prix au client mais en valorisant le produit.
g) La conclusion :
Un vendeur dynamique doit obtenir l’accord d’achat du produit par le client
h) La prise de congé :
Le vendeur doit toujours prendre congé de son client. Cela permet de créer une sympathie par rapport à sa prochaine
visite.
2) Les techniques d’approche de la clientèle :
Selon les théoriciens de la vente, il existe certaine techniques permettant d’approcher ou d’aborder la clientèle.
L’ensemble de ses techniques constituent une démarche permettant de mieux persuader et convaincre le client ou
l’interlocuteur.
3) Caractéristiques commerciales :
3.1 Prix
3.2 Garantie
3.3 Service après vente
3.4 Condition de vente
4) Caractéristiques psychologiques
4.1 Avantages
4.2 Image de marque
4.3 Type de clientèle
Remarque : Pour être solide l’argumentation doit reposer sur la technique du CAP (caractéristique- avantage-
preuves) ; de même durant l’argumentation tout bon vendeur négociateur doit amener le client à ne répondre que par
un oui.
2) L’objection
a) Définition :
L’objection est toute idée, phrase ou réponse négative fournir par l’acheteur durant la négociation commerciale en
direction du vendeur de manière à constituer un frein d’achat.
b) Les types d’objection :
Il existe trois types d’objection qu’un client ou acheteur formule :
Une objection sincère et fondée : C’est une idée négative vraie et vérifiable.
Exemple : Un produit qui ne représente pas tous les avantages recherchés.
Une objection sincère et non fondée :
C’est toute idée négative qui est vraie mais pas facilement démontrable
Exemple : La peur d’offrir une poupée à une fillette sous-prétexte qu’elle va se blesser.
Une objection non sincère et non fondée :
Il s’agit de tout prétexte avancé de manière à constituer un frein d’achat.
Exemple : Je vais réfléchir, j’arrive
Qu’une objection soit psychologique ou technique, elle signale le blocage du client ; si ce blocage est mal pris en
compte par le vendeur (c’est-à-dire minimisé) ; il va constituer un frein d’achat du produit.
L’objection avancée par le client doit être prise aux sérieux et traitée avec une certaine manière.
Le traitement de l’objection passe par 4 étapes spécifiques :
Le vendeur doit accepter l’objection : Dans ce cas, il commence son intervention par oui, je vois………
Il doit réagir de manière positive : Mais, c’est la raison pour laquelle (silence de quelque seconde).
Traiter l’objection : Le vendeur doit poser des questions de manière à mieux situer l’objection proposée.
Vérifier l’accord du client ou acheteur.
Durant le traitement de l’objection, la finesse avec laquelle vous abordez le client doit vous permettre de savoir s’il
est convaincu et rassuré par rapport aux réponses fournies à son objection.
Remarque : Durant la phase de traitement des objections, le vendeur doit éviter l’hésitation et les phrase négatives.