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COURS DE MATHEMATIQUES COMMERCIALES A2

PROGRAMME ANNUEL DE MATHEMATIQUES


COMMERCIALES

CHAPITRE 0 : RAPPELS

I. Multiple d’un nombre

a)définition

b) exemple

II. Diviseur d’un nombre

a)définition

b) exemple

CHAPITRE I : LES NOMBRES PREMIERS

a)définition

b) exemple

1) décomposition d’un nombre non premier en un produit de facteur premier

a)exemple

2) LE PGCD

a)définition

b) règle de formation

c)exemple

3) LE PPCM

a)définition

b) règle de formation

c)exemple

CHAPITRE II : LES FRACTIONS

a)définition

b) exemple

1) les fractions équivalentes

1
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2) simplification des fractions

3) réduction des fractions au même dénominateur

4) addition des fractions

5) soustraction des fractions

6) division des fractions

7) multiplication des fractions

8) comparaison des fractions

CHAPITRE III : LES RAPPORTS

1) définition

2) propriétés des rapports

3) opérations sur les rapports

4) suite de rapports égaux

CHAPITRE IV : les proportions

1) définition

2) propriétés des proportions

3) la quatrième proportionnelle

4) la moyenne proportionnelle

CHAPITRE V : LES GRANDEURS DIRECTEMENTS PROPORTIONNELLES

a)définition

b) exemple

CHAPITRE VI : LES PARTAGES DIRECTEMENTS PROPORTIONNELS

a)règle

b) exemple

c)les différents cas de partages

CHAPITRE VII : LES GRANDEURS INVERSEMENTS PROPORTIONNELLES

a)définition

b) exemple

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CHAPITRE VIII : LES PARTAGES INVERSEMENTS PROPORTIONNELS

a)principe

b) exemple

CHAPITRE IX : LES POURCENTAGES

1) généralités sur les pourcentages

2) exemple

3) application

3
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CHAPITRE 0 : RAPPELS
1) Multiple d’un nombre

a) définition

On appelle multiple d’un nombre le produit de ce nombre par un nombre entier naturel.

b) exemple

Cherchons les multiples de 5.

5x 2 = 10 ; 5 x 3 = 15 ; 5 x 4 = 20

Les multiples de 5 sont : 10 ; 15 ; 20 ; 25 ; 30 ; 35

2) Le diviseur d’un nombre

a) définition

On appelle diviseur d’un nombre un nombre entier naturel qui le divise exactement sans qu’il
y ait reste.

b) Exemple

60 : 1= 60 ; 60 : 2 = 30 ; 60 : 3 = 20 ; 60 : 4 = 15

Les diviseur de 60 sont : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 10 - 12 – 15

3) Les nombres premiers

a) définition

On appelle nombre premier un nombre qui est divisible par 1 et par lui-même.

b) Exemple

11 n’a pour diviseur 1 et lui-même.

c) Liste des nombres premiers

1 - 3 - 5 - 7 - 11 - 13 - 17 - 19 - 23 - 29 - 31 - 37 - 41 - 47.

NB :

• Un nombre est divisible par 10 lorsqu’il se termine par un zéro ;


• Un nombre est divisible par un 2 lorsqu’il se termine par un nombre pair ;
• Un nombre est divisible par 5 lorsqu’il se termine par 0 et par 5 ;
• Un nombre est divisible par 25 lorsqu’il se termine par 00 - 25 - 50 – 75.
• Un nombre est divisible par 9 si la somme de ses chiffres est divisible par 9.

EXEMPLE : 9342 : 9 + 3 + 4 + 2 = 18
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b) décomposition d’un nombre non premier en un produit de facteur premier

Pour décomposer un nombre non premier en un produit de facteur premier, on divise ce


nombre par le plus petit nombre premier autre que 1, en commençant par 2 si possible.

EXEMPLE : décomposer les nombres non premiers suivants : 360 - 144 – 420

SOLUTION

360 2 144 2 420 2

180 2 72 2 210 2

90 2 36 2 105 3

45 3 18 2 55 5

15 3 9 3 7 7

5 5 3 3 1

1 1

Résultat de la décomposition

360 = 2 x 3 x 5

144 = 2 x 3

420 = 2 x 3 x 5 x 7

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CHAPITRE II : LE PLUS GRAND COMMUN DIVISEUR


(PGCD)
1) Définition

Le plus grand commun diviseur est un nombre entier que plusieurs nombres peuvent le diviser
exactement sans reste.

2) Règle de formation du PGCD

Pour former le PGCD :

• On décompose tous les nombre en produit de facteur premier ;


• On relève tous les facteurs premiers commun qui on le plus petit exposant dans la
décomposition ;
• On calcule le produit de ces facteurs.
3) Exemple d’application

Chercher le PGCD des nombres suivants : 420 - 120 – 30

SOLUTION

420 : 2 120 : 2 30 : 2 420 = 2 x 3 x 5 x 7

210 : 2 60 : 2 15 : 3 120 = 2 x 3 x 5

105 : 3 30 : 2 5: 5 30 = 2 x 3 x 5

35 : 5 15 : 3 1

7 :7 5:5 PGCD = 2 x 3 x 5 = 30

1 1

EXERCICE : chercher le PGCD des nombres suivants : 360 144 420

PGCD = 2puissance 2 x 3 = 12

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CHAPITRE III : LE PLUS PETIT COMMUN MULTIPLE


1) Définition

Le plus petit commun multiple est un nombre entier qui peut diviser plusieurs nombres sans
reste.

2) Règle de formation du PPCM

Pour trouver le PPCM de plusieurs nombres :

• Nous décomposons ces nombres en produit de facteurs premiers ;


• On relève les facteurs commun et non commun affectés du plus grand commun ou non
commun ;
• On calcul le produit de ce facteur qui est le PPCM.
3) Exemple d’application

Chercher le PPCM des nombres suivants : 45 30 15

SOLUTION

45 : 3 30 : 2 15 : 3 45 = 3 x 5

15 : 3 15 : 3 5: 5 30 = 2 x 3 x 5

5:5 5:5 1 15 = 3 x 5

1 1 PPCM = 3 pui 2 x 5 x 2 = 90

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CHAPITRE IV : LES FRACTIONS


1) Définition

On appelle fraction un couple A, B entier relatif que l’on note A sur B. Nous notons que B
doit être différent de zéro.

2) Exemple d’application

Soit le couple (A B) : A = 3 ; B = 5
𝐴 3
La fraction formée par ce couple est 𝐵 = 5

3est appelé numérateur ; et 5 est appelé dénominateur.

Nous disons que 3 et 5 sont les deux termes de cette fraction.

½ se lit un demi ; ¼ se lit un quart ; 2/3 se lit deux tiers.

3) Equivalence des fractions

Deux fractions sont équivalentes si à chacune de ces fractions correspond le même entier
naturel. Exemple 15/3 et 10/2 = 5.

Vérifier si les fractions suivantes sont équivalentes :

5/10 et 7/14 ; 21/35 et 24 /40 ; 3/18 et 5/29

4) Simplification des fractions

Simplifier une fraction c’est la réduire à sa plus simple expression. Pour réduire une fraction à
sa simple expression, on divise les deux termes de la fraction par le même nombre ainsi de
suite jusqu’à ce que les quotients obtenus n’aient plus de diviseur commun.

EXEMPLE : Simplifier 8/12

Première méthode

8/12 : 2 = 4/6 : 2 = 2/3. La fraction 2/3 n’a plus de diviseur commun. On dit que cette fraction
est devenue irréductible.

Deuxième méthode

On décompose les deux termes en produit de facteur premier, on cherche le PGCD des deux
termes, ensuite on divise les deux termes de la fraction par ce PGCD.

EXEMPLE : simplifier la fraction 8/12

8:2 12 : 2 8 = 2 puissance 3

4:2 6: 2 12 = 2 puissance 2 x 3

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2:2 3: 3 PGCD = 2 puissance 2 = 4

1 1 8/12 : 4 = 2/3

Troisième méthode

On décompose les deux termes de la fraction en facteur premier ; on supprime les facteurs
communs.

5) Réduction des fractions au même dénominateur

Première méthode

Pour réduire deux fractions au même dénominateur :

• On simplifie les fractions si possible ;


• On multiplie les deux dénominateurs pour obtenir un dénominateur commun ;
• On divise les dénominateurs communs par le dénominateur de chaque fraction pour
obtenir un quotient ;
• On multiplie le numérateur par le quotient obtenu pour avoir une nouvelle fraction.

Exemple d’application
2 15
Réduire au même dénominateur les fractions suivantes : 12 et 35

1 3
Simplification : 6 et 7

Dénominateur commun : 6 x 7 = 42

Division du dénominateur commun par chaque dénominateur

42 : 6 = 7 et 42 : 7 = 6
7
On multiplie le numérateur par le quotient obtenu pour avoir une nouvelle fraction : 1𝑥 et
42
𝑥6
3 42

Nouvelles fractions : 7/42 et 18/42

Simplification

Deuxième méthode

Pour réduire plusieurs fractions aux mêmes dénominateurs :

• On simplifie les fractions si possible ;


• On calcule le PPCM des dénominateurs et on choisit ce nombre comme dénominateur
commun ;
• On cherche les nouvelles fractions.

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𝟓 𝟕 𝟏𝟏
EXEMPLE : réduire au même dénominateur les fractions suivantes : 𝟏𝟐 𝟏𝟓 𝟏𝟖

18 = 2 x 3 puissance 2

15 = 3 x 5

12 = 2 puissance 2 x 3

Le PPCM = 2 puissance 2 x 3 puissance 2 x 5 = 180


75 84 110
Nouvelles fractions : 180 180 180

7) Opérations sur les fractions

a) addition des fractions

i) fractions ayant le même dénominateur

Lorsque les fractions ont le même dénominateur, pour les additionner, on additionne les
numérateurs et on conserve le dénominateur commun. Ensuite on simplifie si possible.
𝟏𝟑 𝟏𝟐
EXEMPLE additionner et
𝟏𝟓 𝟏𝟓

12 25
SOLUTION : 13 + 15 = 15

Simplification : 25/15 : 5 = 5/3

ii) les fractions n’ayant pas le même dénominateur

Pour additionner plusieurs fractions n’ayant pas le même dénominateur :

• On simplifie si possible ces fractions ;


• On les réduit au même dénominateur pour obtenir les nouvelles fractions ;
• On additionne les numérateurs entre eux et on conserve le dénominateur commun ;
• On simplifie si possible.
𝟏𝟎 𝟑𝟔
EXEMPLE : 𝟒𝟐 + 𝟓𝟖

SOLUTION
5 9
Simplification des fractions : 21 + 14

Dénominateur commun : 42
10 27 37
Nouvelles fractions : + =
42 42 42

b) Soustraction des fractions

Pour trouver la différence de deux fractions n’ayant pas le même dénominateur :


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• On simplifie si possible ces fractions ;


• On les réduit au même dénominateur ; on fait la différence des numérateur et on
conserve le dénominateur commun ;
• On simplifie si possible.
𝟒𝟖 𝟐𝟗
EXEMPLE : 𝟐𝟏 - 𝟏𝟓

SOLUTION

21 = 3 x 7

15 = 3 x 5

PPCM = 3 x 7 x 5 = 105

Dénominateur commun : 105


240 203 37
Nouvelles fractions : 105 – 105 = 105

c)Multiplication des fractions

Pour simplifier deux ou plusieurs fractions :

• On simplifie si possible ;
• On multiplie les numérateurs entre eux et les dénominateurs entre eux ;
• On simplifie si possible.
𝟏𝟐 𝟏𝟒
EXEMPLE : 𝟐𝟎 x 𝟒𝟗

SOLUTION
12 3 14 2
Simplification : 20 : 4 = 5 ; :7=7
49

6
Après simplification : 35

D) La division des fractions

Pour diviser une fraction par une autre, on multiplie la première fraction par l’inverse de la
deuxième.
𝟏𝟐 𝟓
EXEMPLE : :𝟖
𝟕

12 8 96
SOLUTION : x 5 = 35
7

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CHAPITRE V : LES RAPPORTS


I.DEFINITION

On appelle le rapport de deux grandeurs le quotient exact du nombre qui mesure la première
grandeur par le nombre qui mesure la deuxième grandeur.

EXEMPLE : La 2 éme année ESCOM compte 50 élèves ; tandis que la 3 éme année ESCOM
compte 45 élèves. Formons dont un rapport avec ces éléments.
𝐴2 50
SOLUTION : 𝐴3 = 45 = 1,11

II. PROPRIETES DES RAPPORTS

• Un rapport s’écrit sous forme de fraction ;


• La valeur d’un rapport ne change pas lorsqu’on le multiplie ou le divise par un même
50 100 50 10
nombre différent de zéro. EXEMPLE : 45 x 2 = = 1,11 ; 45 : 5 = = 1,11
90 9
• On peut simplifier les rapports jusqu’à obtenir une fraction irréductible ;
• Les termes d’un rapport peuvent être des fractions ou des nombres décimaux.
2 3 14
Exemple : 5 et 7 = 2/5 x7/3 = 15

III.LES OPERATIONSSUR LES RAPPORTS

Les opérations sur les rapports sont soumises aux règles des opérations sur les fractions.

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CHAPITRE VI : LES PROPORTIONS

I.DEFINITION

Une proportion est une égalité de deux rapports. EXEMPLE : Former une proportion avec les
lettres A, B, C, D.
𝐴 𝐶
SOLUTION: 𝐵 = 𝐷 = AD = BC

EXEMPLE: Former une proportion avec les nombres 3 - 10 - 6 – 20


3 6
SOLUTION : 10 = 20 3 x 20 = 10 x 6

60 = 60

Une proportion compte 4 termes : 1er terme /2éme terme = 3émé terme /4éme terme.

Le 1er terme et le 2éme terme sont appelés « termes extrêmes » ;

Le 2 éme terme et le 3éme terme sont appelés « termes moyens ».

II.PROPRIETES DES PROPORTIONS

Dans une proportion, le produit des termes extrêmes est égale au produit des termes moyens ;

Dans une proportion, nous pouvons obtenir des nouvelles proportions en permutant :

• Les extrêmes ;
• Les moyens ;
• Les extrêmes et les moyens.

III.LA QUATRIEME PROPORTIONNELLE

1) Définition

Dans une proportion, si l’un des quatre termes est inconnu, alors ce terme inconnu s’appelle
4 𝑋
« quatrième proportionnelle ». EXEMPLE : 4 12 X 60. 12 = 60

2) Calcul de la quatrième proportionnelle


4 𝑋
Application : = 12 X x = 4 X 60
12 60

12x = 240
240
X=
12

X = 20

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IV.LA MOYENNE PROPORTIONNELLE

1) Définition

On dit que X est moyenne proportionnelle de A et B si X occupe la position de moyenne dans


𝐴 𝑋
une proportion ou A et B sont extrêmes. EXEMPLE : 𝑋 = 16

2)Exemple d’application

Calculer la moyenne proportionnelle des nombres 9 et 16.

SOLUTION :

X x X = 9 x 16

𝑋 2 = 144

X = √144

X = 12

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CHAPITRE VII : LES GRANDEURS DIRECTEMENTS


PROPORTIONNELLES

I.DEFINITION

Deux grandeurs sont dites proportionnelles si et seulement si à chaque mesure X de la


première correspond à une mesure Y de la deuxième. Ou encore deux grandeurs sont
directement proportionnelles si la valeur commune de tous les rapports est constante.

Ce nombre constant s’appelle « coefficient de proportionnalité ».

Exemple : Soient les quantités d’une même qualité de viande vendues par un bouché et
consignées dans un tableau suivant :

Poids en KGS 1,90 2,64 3,46


Prix en Francs 2 660 3 696 4 844
CFA

Considérons les suites des deux nombres :

Poids en kgs : 1,90 – 2,64 – 3,46.

Prix en francs CFA : 2 660 – 3 696 – 4 844.


𝟐𝟔𝟔𝟎 𝟑𝟔𝟗𝟔 𝟒𝟖𝟒𝟒
Formons le rapport PRIX /POIDS : = = = 1400
𝟏.𝟗𝟎 𝟐.𝟔𝟒 𝟑.𝟒𝟔

Nous constatons que leur valeur est constante (coefficient de proportionnalité : 1400). On dit
que les deux grandeurs sont directement proportionnelles.

Connaissant le coefficient de proportionnalité, on peut nous demander de calculer le prix de


3,15kgs, ou la quantité correspondante à 3 500F de la même viande.

SOLUTION
𝑥 1400
Calcul du prix de 3,15 Kgs : Prix/Poids = 3,15 = 1

X = 3,15 x 1400

X = 4 410 FCFA
3500 1400
Calcul du poids correspondant à 3 500F : Prix/Poids = =
𝑌 1

Y x 1 400 = 3500
3500
1400 Y = 3500 Y = 1400 Y = 2,5 Kgs

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CHAPITRE VII : LE PARTAGE DIRECTEMENT


PROPORTIONNEL

I.REGLE

Pour partager un nombre en partie directement proportionnel à plusieurs nombres :

• On retrouve d’abord la somme à partager « S » ;


• On forme la suite des rapports proportionnels ;
• On fait la somme des nombres proportionnels (total du nombre de part) ;
• On divise la somme à partager par la somme des nombres proportionnels ;
• On trouve la valeur d’une part c'est-à-dire le coefficient de proportionnalité « K ».
• « K = Somme à partager/Nombre total des parts » ;
• On multiplie le coefficient de proportionnalité par le nombre proportionnel
correspondant. On obtient ainsi le montant des parts respectives de chacun.
• Procéder à une vérification.

II.EXEMPLE D’APPLICATION

1) cas simple

Une gratification de 960F est partagée entre 3 employés proportionnellement à leurs


anciennetés. Le 1er a 8 ans d’anciennetés ; le 2 éme a 10 ans et le 3éme 14 ans.

TRAVAIL A FAIRE : Calculer la part que recevra chacun.

SOLUTION

Soient A, B, C les trois employés ;

Somme à partager : 960F


𝐴𝐴 𝐵𝐵 𝐶𝐶
Formons la suite des rapports proportionnels : = = = 960F ;
8 10 14
𝐶𝐴+𝐵+𝐶
Rapports équivalents : 14+10+8 = K

960
Calcul du coefficient de proportionnalité : : K = = 30F ;
32

Calcul de la part de chacun :


𝐴
La part du premier : 8 = 30 : A = 30x 8 = 240F.

𝐵
La part du deuxième : = 30 : B = 30 x 10 = 300F.
10

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𝐶
La part du troisième : = 30 : C = 30 x 14 = 420F.
14

Vérification : 240 + 300 + 420 = 960F.

2) Cas ou on partage directement proportionnel aux valeurs de plusieurs grandeurs.

EXEMPLE : Un oncle désire partager une somme de 60 000F entre ses deux neveux. Il
décide que ce partage sera directement proportionnel au nombre d’enfant en charge et leur
salaire mensuel. Le premier neveu a 2 enfants et perçoit un salaire mensuel de 2 700F ; le
deuxième a 3 enfant et perçoit un salaire de 2 200F. Calculer la part de chacun.

SOLUTION

Soient A et B la part de chaque neveux ;

Soit 60 000F la somme à partager ;


𝐴 𝐵 𝐴 𝐵
Formons les rapports : 2×2700= 3×2200= K ; 5400 = 6600 = K

Simplifions par 100 :


𝐴 𝐵
Rapports équivalents : 54 = 66 = K

60000
Calcul du coefficient de proportionnalité : = 500F
120

Trouvons la part de chacun


𝐴
Premier neveu : 54 = 500 : A = 500 x 54 = 27 000F

𝐵
Deuxième neveu : = 500 : B = 500 x 66 = 33 000F
66

Vérification : 27 000 + 33 000 = 60 000F.

3) Cas ou les nombres proportionnels sont des fractions

EXEMPLE : Un entrepreneur doit payer 3 collègues qui l’ont aidé pour un travail. Le 1er a
fait 3/10 du travail ; le second a fait 5/28 ; le troisième a fait 1/3. Il repartit la somme de
6 820F proportionnellement au travail accompli par chacun d’eux. Quelle somme recevra
chaque employé.

SOLUTION

Soient A, B, C la part des trois employés ;

Soient 6 820F la somme à partager ;


𝐴 𝐵 𝐶
3 5 1
Je forme les rapports : = = = 6 820F ;
10 28 3

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𝐴 𝐵 𝐶
3 5 1
Rapports équivalents : : + + = 6 820F ;
10 28 3

Réduction des fractions aux memes dénominateurs : 420


126 75 140
Nouvelles fractions : 420 + 420 + 420

Partageons directement au numérateur 126, 75, 140 ;


6820
Coefficient de proportionnalité : = 20
341

𝐴
Part du premier : 126 = 20 : A = 20 x 126 = 2 520F ;

𝐵
Part du deuxième : 75 = 20 : B = 20 x 75 = 1 500F ;

𝐶
Part du troisième : 140 = 20 : C = 20 x 140 = 2 800F.

Vérification : 2 520 + 1 500 + 2 800 = 6 820F.

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CHAPITRE VIII : LES GRANDEURS INVERSEMENTS


PROPORTIONNELLES

I.DEFINITION

On dit que deux grandeurs sont inversement proportionnelles si et seulement si les mesures de
l’une sont directement proportionnelles aux inverses de l’autre, et si les produits de leurs
mesures sont constantes.

L’inverse d’un nombre est 1 sur ce nombre.

II.EXEMPLE D’APPLICATION

1ére mesure : 10, 20, 40, 60, 80, 160 ;

2 éme mesure : 240, 120, 60, 30, 15.

CHAPITRE IX : LES PARTAGES INVERSEMENTS


PROPORTIONNELS

I.PRINCIPE

Partager un nombre inversement proportionnel à plusieurs autres c’est le partager directement


à l’inverse de ce nombre. Ceci revient au cas ou les nombres proportionnels sont des fractions.

II.EXEMPLE D’APPLICATION

Un industriel emploi trois entrepreneurs. Il charge chacun d’eux d’exécuter un travail de


même importance. Pour les encourager à travailler rapidement, il décide de partager entre eux
une prime de 8520F inversement proportionnelle au nombre d’heures de travail effectués par
chacun. Le premier a mis 63Heures le 2ème 72 heures et le 3ème 80 heures. Quelle est la prime
reçue par chacun d’eux.

SOLUTION

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CHAPITRE X : LES POURCENTAGES

I.GENERALITES SUR LES POUCENTAGES

Très souvent dans les calculs commerciaux, on exprime le coefficient de proportionnalité


𝟓𝟎
entre deux grandeurs par un pourcentage. EXEMPLE : 𝟏𝟎𝟎 = 0.5

Le rabais de 7%exprime une réduction de prix de 7 francs pour un prix d’achat brut de 100F.

Etant donné deux grandeurs proportionnelles A et B, on appelle pourcentage de la première


𝑋
par rapport à la deuxième le rapport 100
(qu’on écrit X%) dans lequel X est la mesure de la
𝑨 𝑿 𝟏𝟎𝟎
première grandeur quand la mesure de la deuxième grandeur est 100. 𝑩 = 𝟏𝟎𝟎 = X = 𝑨𝑿 𝑩

REMARQUE :

• Le pourcentage s’appelle aussi taux. EXEMPLE : pourcentage ou taux de remise de


10% ;
• Un pourcentage n’a aucun sens si on n’indique pas sur quelle base il est calculé.
EXEMPLE : le taux de marque est toujours définit par rapport au prix de vente.
• Il existe deux types de pourcentage : les pourcentages directs et les pourcentages
indirects.

II.LES POURCENTAGES DIRECTS

On calcul le plus souvent par rapport à 100 (tant pour cent) ou par rapport à 1000 (tant pour
mille).

1) Définition

On appelle tant pour cent ou tant pour mille le montant d’une grandeur pour une somme de
100F ou 1000F (commission, taxes, bénéfice, perte, réduction).

2) Application

Un VRP perçoit une commission de 25% sur le chiffre d’affaire qu’il réalise. Calculer le
montant de sa commission pour un chiffre d’affaire de 175 000F.

SOLUTION N°1 ; coefficient de proportionnalité

Chiffre d’affaire de 100F

Commission de 0,25F

Chiffre d’affaire de 175 000F

Commission de 175 000 x 0.25 = 43 750F.

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Solution N°2 : tableau de proportionnalité

Chiffre d’affaire commission


100 25
175 000 X

X = 43 750F

3) Calcul du pourcentage

Un industriel réalise au cours d’un trimestre un chiffre d’affaire de 12 725 000F. Le montant
de ses charges est de 3 750 000F. Quel pourcentage du chiffre d’affaire représente les charges.

SOLUTION

Chiffre d’affaire charges


12 750 000 3 750 000
100 X

X = 29,46%

4) Recherche du nombre initial

Une taxe de 20% sur une facture s’élève à 17 200F. Quel était le montant initial de cette
facture.

SOLUTION

Taxe Montant initial


20 100
17 200 X

X = 86 000F

III.LES POURCENTAGESINDIRECTS

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II.

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