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PFE Chaudiere PDF
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
1) HISTORIQUE …………………………………………………………………….page 7
2) FICHE SIGNALETIQUE…………………………………………………………page 9
3) LES ACTIVITES ET LES PRODUITS A LA SAMIR…………………………..page 10
4) ORGANIGRAMME DE LA SAMIR…………………………………………….page 12
5) LES DIFFERENTES UNITES DE LA SAMIR………………………………….page 13
6) SECURITE A LA SAMIR………………………………………………………..page 13
II - DESCRIPTION DE LA CHAUDIERE…………………………………………….page 23
1) Définition de la chaudière ……………………………………………………page23
2) Les principaux éléments de la chaudière……………………………………..page 24
IV – LA DISTRIBUTION DE LA VAPEUR………………………………………….page 32
Vapeur Haute pression (45 bar)………………………………………………page 32
Vapeur moyenne pression (15 bar)…………………………………………...page 34
Vapeur basse pression (3,5 bar)………………………………………………page 35
Vapeur très basse pression (0,8)……………………………………………...page 35
Remarques et commentaires……………………………………………………...page 57
CONCLUSION ………………………………………………………………………..page 59
ANNEXES……………………………………………………………………………...page 63
REMERCIEMENT
DEDICACE
Je dédie ce travail :
INTRODUCTION
Pour cette raison, j’ai eu l’occasion d’effectuer mon stage à la société anonyme
marocaine de l’industrie de raffinage « SAMIR » au sein de la direction de production service
« utilités ».
La vapeur d'eau est une source d’énergie. Elle est utilisée notamment dans les
machines à vapeur à titre d’exemple les turbines, les turbopompes, les turbocompresseurs …
1. Historique :
2. Fiche signalétique :
activités
Raffinage / l’Exploration production / Trading
a) La production :
• Propane et butane
Essence super et ordinaire
Kérosène et jet feu
Gasoil
• Fuel-oil
• Huiles lubrifiantes
• Butine
b) Les installations :
• Superficie : 190 Hectares
• Puissance installée : 25 MW
La capacité de production :
4. Organigramme de la SAMIR :
6. SECURITE A LA SAMIR
Dans les raffineries, le pétrole est soumis à des températures pouvant atteindre 800°C
et à des pressions pouvant aller jusqu'aux 200 bar dans certains hydrocraqueurs, et ainsi toutes
ces choses le rendent spontanément explosif en cas de fuite. Les incendies pétroliers sont très
difficiles à éteindre. Ils exigent des techniques d’étouffement spéciales, l’eau n’étant pas un
agent extincteur en l’occurrence, ils se rallument aisément si leur cause subsiste.
L’emploi universel des produits pétroliers accroît le risque d’accidents. C’est pour ces
raisons que la Samir dispose d’un service de sécurité, qui se compose de 32 sapeurs pompiers
professionnels répartis en quatre équipes et sous la responsabilité d’un chef opérateur assurant
ainsi la sécurité 24h /24 pour mener à bien ses tâches.
• D’un réseau maillé qui mène l’eau sous pression pour la lutte contre le feu en chaque
point des installations.
• Le contrôle des conditions de travail pour éviter les accidents qui s’y rapportent.
Le fonctionnement des différentes unités de la raffinerie la SAMIR, dépend
principalement de la production de la vapeur qui sert généralement à :
Pour satisfaire ce besoin, la SAMIR a mis en œuvre deux centrales thermo électriques
CTE1 et CTE2.
L’eau est un élément très important dans la vie quotidienne. Elle est constituée des
molécules H2O ; un assemblage de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène.
L’eau provient de sources diverses et elle est destinée à des utilisations tout aussi
diverses telles que :
L’eau potable qui est destinée aux besoins humains ;
L’eau de mer qui est destinée au réseau incendie et à quelques systèmes de
réfrigération ;
L’eau déminéralisée qui est destinée aux circuits de réfrigération et à la fabrication de
vapeur, après traitement préliminaire ;
Il est indispensable de traiter l’eau entrant à la chaudière, car elles risque au cours de
leur utilisation d’entraîner des phénomènes d’entartrage, primage et corrosion.
L’eau non traitée provoque des phénomènes très dangereux tels que :
L’entartrage : Les sels dissous dans l’eau peuvent causer ce phénomène plus au
moins important .Par ailleurs les tartres ont une conductibilité thermique très inférieure à celle
des métaux. Ceci se traduit par une diminution du transfert de chaleur entre les gaz de
combustion et l’eau causant, ainsi une baisse du rendement calorifique de la chaudière, mais
aussi une surchauffe du métal des tuyaux, ce qui se traduit par la rupture de ces derniers.
L’eau contient des sels de calcium et de magnésium qui sont responsable de sa dureté,
cette dernière est mesurée par le TH, titre hydrotimétrique.
Pour savoir si l’eau est acide ou basique, on utilise le PH, potentiel hydrogène. Il varie
de 0 à 14, de l’acide fort (0) à la base forte (14). La moitié de l’échelle est réservée à la
neutralité (7).
L’eau contient de la silice qui peut être entraînée par la vapeur. Si l’eau contient peu
de silice, sa conductivité électrique, mesurée en microsimens est faible. Inversement, sa
résistance mesurée en megaohms, est forte.
L’eau contient des sels minéraux dissous et des gaz que l’on peut citer :
• Bicarbonate de calcium Ca (HCO3)2
• Bicarbonate de magnésium Mg (HCO3)2
• Sulfate de calcium Ca SO4
• Sulfate de magnésium Mg SO4
• Sulfate de sodium Na2 SO4
• Chlorure de calcium Ca CL2
• Chlorure de magnésium Mg CL2
• Chlorure de sodium Na Cl
• Chlorure de potassium K Cl
• Nitrate de sodium Na NO3
• Nitrate de potassium K NO3
• Nitrate de d’ammonium NH4 NO3
• Silicate de calcium CaSi O3
• Silicate de magnésium Mg Si O3
• Silicate de sodium Na Si O3
• Les gaz dissous oxygene O2, acide carbonique CO2 et l’azote N2.
Dans la solution aqueuse, les sels s’hydrolysent, pour donner naissance à des ions. On
peut classer ces ions en cations et anions.
Les cations :
• Calcium Ca ++
• Magnésium Mg++
• Sodium Na+
• Potassium K+
• Ammonium NH4+
Les anions :
• Chlorure CL-
• Sulfates SO4- -
• Bicarbonate HCO3-
• Carbonate CO3 - -
• Nitrate NO3-
Pour éliminer ces éléments, on utilise les propriétés de certaines résines à échanger ses
ions.
Les résines sont des solides insolubles granulés, divisées on deux types :
Chaque colonne est constituée par un récipient cylindrique fermé à axe vertical,
contenant la résine (voir figure1). Cette dernière peut être placée directement au contact du
dispositif collecteur de liquide traité, et elle est supportée par une couche de matériaux
granulaires inertes : silex, anthracite ou grains plastiques.
La figure1 : La colonne
Pour obtenir une eau pure, déminéralisée, il faut qu’elle suive les étapes suivantes :
1ère étape :
Dans un premier temps, les pompes aspirent l’eau de ville existant dans les bacs de
stockage, et la refoule avec une pression variant entre 3 et 4 bars, dans la première colonne
cationique (cation faible).
La résine de cette colonne décompose tous les carbonates et les bicarbonates de l’eau
de ville.
Exemple:
2RH+ + CaCO3 RCa+ + CO2 + H2O (reaction incomplete)
4RH+ + CaCO3 RCa+ + H2CO2 + H2O (reaction complete)
2ème étape :
L’eau traverse la deuxième colonne cationique (cation fort), dans ce cas les résines
décomposent tous les sels d’acides forts ;
Exemple :
2RH+ + CaCl2 RCa+ + 2HCl
Lorsque la résine est totalement saturée, on retrouve dans l’eau de sortie des cations
non fixés. Pour cette raison on doit faire une régénération à ces cations ; la résine cationique
riche en anions mobiles H+ les a échangé contre les cations de l’eau.
Lorsqu la résine a épuisé ses réserves d’ions H+, il faut lui envoyer l’acide sulfurique
H2SO4, pour la réapprovisionner en ions H+.
Exemple:
3ème étape :
La résine de la troisième colonne est composée de groupement basique (OH -), elle
retiendra les acides fort libérés par la dernière colonne de cation.
Exemple :
4ème étape :
Dans la 2ème colonne anionique, la résine retiendra les dernières traces de gaz
carbonique ainsi que la silice.
Au bout d’un certain temps, ces résines demande elles aussi, à être régénérée. C’est la
soude NaOH qui lui apporte ses ions OH-.
Exemple :
6ème étape:
C’est la dernière étape, il existe une colonne appelé « Mix bed », qui est chargé
d’éliminer les ions quels qu’ils soient se trouvant encore dans l’eau déminéralisée à la sortie
de l’appareil précèdent.
Dans notre étude, on s’intéresse à la production de la vapeur dans la CTE1, pour cela
on va étudier le fonctionnement d’une chaudière pour connaître le processus de fabrication de
la vapeur.
1) Définition de la chaudière :
Une chaudière est une enceinte fermée qui sert à transformer l’eau traitée en vapeur
sous l’action de la chaleur fournie par la combustion.
La production de la vapeur est obtenue par l’échange de l’énergie calorifique fournie
par la combustion et l’eau.
C’est dans cette chambre que l’on brûle le mélange air combustible en libérant une
certaine quantité de chaleur. Les murs latéraux et le plafond de cette chambre sont tapissés.
L’échange thermique se fait par rayonnement, dans les tubes en acier appelés « tubes écrans ».
La sortie du gaz chaud (fumées) se fait généralement à travers une partie de la paroi
latérale.
1.2- Brûleurs :
Figure 4 : Un brûleur
Les brûleurs sont des mécanismes, dans lesquels l'énergie chimiquement liée dans les
carburants est libérée lorsqu'on les brûle. Ils sont intégrés essentiellement dans des chaudières
pour le chauffage de l'eau et la génération de vapeur.
Les brûleurs doivent engendrer la meilleure combustion possible c’est pour cela qu’il
faut assurer un mélange homogène entre le carburant et le comburant au niveau du foyer.
1-3- Economiseur :
L’économiseur joue le rôle d’un échangeur de chaleur dont l’objectif est d’augmenter la
température de l’eau d’alimentation qui provient du degazeur à l’aide de la récupération
d’une partie des calories restantes dans les gaz de combustion. L’économiseur est donc un
échangeur de chaleur.
La figure 5 représente le ballon supérieur, qui joue le rôle d’un réservoir dans lequel est
stockée l’eau d’alimentation. Il s’établit dans le réservoir un plan d’eau dont le niveau est
maintenu à une valeur constante (50%). Au dessus de ce plan, ce trouve la vapeur saturée ou
humide qui se dégage vers l’échangeur de surchauffe.
Figure5 : Le ballon supérieur
1-5- Surchauffeurs :
Bien que la vapeur surchauffée ne dépasse pas la température maximale autorisée par
le matériel, un système de « désurchauffe » est parfois installé. Il s’agit d’un refroidissement
de la vapeur.
III. FONCTIONNEMENT DE LA CHAUDIERE
1-Circuit Eau/Vapeur :
L’eau d’alimentation est stockée dans une bâche, provient en partie des condensas de
vapeur en retour après utilisation, et l’eau déminéralisée. Cette eau est aspirée par une pompe
et refouler dans le degazeur pour éléminer l’oxygène O2 qui existe dans l’eau. Ce dégazage se
fait par deux méthodes en même temps:
a) La première méthode :
Consiste a faire un dégazage par la vapeur très basse pression (VBB = 0.8), on injecte la
vapeur dans le dégazage, et grâce à un barbotage le O2 dégage vers l’atmosphère.
b) La deuxième méthode :
On utilise dans cette méthode un produit chimique, le plus utilisable est le hydrate
d’hydrazine (N2H4), dont la réaction chimique, s’écrit comme suit:
N2H4 + O2 2H2O + N2
L’eau venant de l’économiseur est stockée au niveau du ballon supérieur. Après, l’eau
passe à travers des tubes appelés tubes écrans qui sont exposés directement aux flammes.
Si la température désirée de la vapeur n’est pas encore atteinte une valeur de 400°C à
405 °C ou si la vapeur contient encore des goûtes d’eau, on a recoure au surchauffage. Il
consiste à faire passer la vapeur par des serpentins dans la chambre de combustion, ces
derniers seront exposés à la chaleur fournit par la fumée. Ainsi on aura de la vapeur VH.
2-Circuit Air/GAZ :
Ces fumées passent ensuite par les tubes de l’économiseur pour l’échauffement de l’eau
d’alimentation avant d’être évacuées vers l’atmosphère. La figure 7 schématise ce circuit :
Figure 7 : Circuit Air/Fumée
IV – DISTRIBUTION DE LA VAPEUR
Turboalternateur :
La turbine à vapeur est constituée d’une série d’aubes montées sur un axe. La vapeur
applique une pression sur les aubes ce qui entraîne la rotation de l’axe, la pression et la
température chutent à la sortie se qui donne une vapeur moyenne de 15 bar. Voir figure8
Figure8: la turbine
Réductrices :
Le rôle de la réductrice est de réduire la vapeur à haute pression (45 bars) à 15 bars
pour des utilisations (voir la vapeur moyenne pression). Dans la zone I, il existe deux
réductrices de pression.
La vapeur haute pression est utilisée dans des compresseurs de la Plat I et Plat II, ainsi
que pour des utilisations au niveau de la CTEII. Les plats utilisent aussi la vapeur à moyenne
pression (15 bars).
2) La vapeur moyenne pression (15 bars) :
La vapeur moyenne pression 15 bars est utilisée dans l’alimentation des turbopompes
alimentaires, les turbo ventilateur de soufflages ( TVS H4 et H5), les turbines de Fuel Oil
(FO), CTE 1, les échangeurs de Fuel Oil.
Echangeur de FO :
Cette opération a pour but de garder une température précise dans le ballon
supérieur pour avoir une bonne combustion.
C’est la vapeur utilisée dans la pulvérisation du Fuel Oil (FO). Elle est introduite
dans les brûleurs en mélange avec l’air et le FO.
TP 501 et TP 401 :
Ces turbopompes sont utilisées pour alimenter l’eau à la chaudière.
La vapeur produite par la zone I, est envoyée vers les autres unités, les Toppings
I et II. Cette vapeur de 15 bars, est utilisée aussi pour les turbopompes comme 45TP1 et
45TP2.
La basse pression 3,5 bars pour chauffage bac fiel Oil, CTE ainsi que plat I, mouvement
de produit et Topping I et II.
La V.B.B 0,8 utilisée pour les degazeur 41H4 et 41H5 (enlevé l’excès de CO2 et O2).
Cette distribution est bien détaillée dans l’annexe 3.
I – LA PARTIE THEORIQUE
La chaleur apportée par un combustible qui brûle n’est pas totalement récupérée par le
fluide que l’on veut chauffer. On en perd toujours une partie par différents mécanismes.
Une partie de la chaleur totale apportée par la combustion qui sert effectivement à
chauffer le fluide est appelée « énergie ou chaleur utile », la partie perdue qui égale à la
différence entre l’énergie totale et l’énergie utile, est appelée « perte ».
Les pertes sont de différentes natures, et ont un grand effet sur le rendement de
l’installation.
Le rendement d’une installation est exprimé par le rapport entre l’énergie utile et
l’énergie totale apportée par la combustion.
1) La première méthode :
ou η = Qvapeur*(Hvap – Heau)/(Qcomb*PCI)
Tel que :
Qvapeur est le débit de vapeur
Hvap est l’enthalpie de vapeur
Heau est l’enthalpie de l’eau
Qcomb est le débit de combustible
PCI est le pouvoir calorifique inférieur
1.1- Les Pertes par chaleur sensible des gaz sec (P1):
Les pertes par chaleur sensibles des gaz sec, sont les plus importantes de toutes les
pertes. Elles sont dues à l’existence des gaz (produit de combustion) dans les fumées. Ces
pertes sont calculées par la forme suivante :
Avec :
Tfumées: Temperature des fumées
Tamb : Temperature ambiante
CO2, O2, N2, CO sont les volumes des produits de combustion
%C, %S sont les pourcentages de la composition de Fuel Oil (FO).
D’après les analyses faites dans le laboratoire, la composition du Fuel Oil (FO) est la
suivante:
% S = 3,3
%E =1
% H = 8,9
% C = 85,3
.
1.2- Pertes par humidité dans le FO (P2) :
Ces pertes sont dues à l’existence de l’eau dans le FO, elles sont calculées par la
relation suivante :
Avec :
H (vapeur à P et T fumées) : l’enthalpie vapeur à pression et température des fumées.
H (vapeur à P et T FO) : L’enthalpie vapeur à pression et température du Fuel Oil ( FO).
Les pertes par hydrogène sont dues à l’existence de l’hydrogène dans le FO. On peut
calculer ces pertes par cette relation :
P3 = %H*[H (vapeur à P et T fumées) – H (vapeur à P et T FO)]
Avec :
H (vapeur à P et T fumées) : l’enthalpie vapeur à pression et température des fumées.
H (vapeur à P et T FO) : L’enthalpie vapeur à pression et température du FO.
Ces pertes proviennent de la chaleur sensible des purges. Elles peuvent être réduites
par un traitement adéquat de l’eau d’alimentation et un bon système de retour de condensas.
Ces pertes dépendent de la température et du taux de purge.
Ces pertes dépendent surtout des dimensions géométriques et la nature des matériaux
des parois de la chaudière. Un bon calorifugeage de la chaudière permet de réduire
notablement ces pertes. Elles peuvent être évaluées approximativement par :
On peut calculer ces pertes par la somme des pertes par convection et les pertes par
rayonnement.
Les pertes par convection sont les pertes dues au transfert de chaleur entre un solide
(parois) et un fluide (l’air par exemple).
h = k*Nu/L
Avec :
k : est la conductivité thermique en w/(m.k).
L : la longueur de la plaque en m.
Nu : le Nuselt sans unité.
Un cylindre horizontal :
Avec:
: La constante de Boltzmann qui égale à 5,669710-8 w/(m2*K4).
: Emissivité du corps ont sa valeur est dans notre cas 0,95.
S : La surface de la paroi en m2.
Tp : Température de la paroi.
Tamb : Temperature ambiante.
Ces pertes sont dues aux fuites de l’eau et de la vapeur. La valeur est estimée par la
forme suivante :
P6 = 0,75% PCI
2) La deuxième méthode :
Combustible
Air atmosphérique
Vapeur
CHAUDIERE
Vapeur de pulvérisation
Eau
Pertes
Ces pertes représentent la chaleur emportée par les gaz chauds sortant de la cheminée.
Cette quantité de chaleur est proportionnelle au volume des fumées et à leur température.
Une augmentation de ces pertes peut provenir d’un excès d’air qui peut être du à :
Un mauvais réglage ;
Des problèmes d’entretien tels que des entrées d’air parasite, une
mauvaise pulvérisation du combustible ou une mauvaise distribution de l’air.
Les pertes par fumées peuvent être estimées par l’utilisation de la formule suivante :
Q = ∑Qi
Avec :
Q : la quantité de chaleur totale des produits de combustion
Qi : la quantité de chaleur due à chaque élément de produit de combustion
Tel que :
Qi = Di*Cp*ΔT
Avec :
Di : le débit de l’élément i, en m3/h
Cp : La chaleur spécifique en J/(K.mol)
ΔT : la différence de température entre la température des fumées et la température ambiante.
Di = Vi*Df
L’eau H2O
L’azote N2
L’oxygène O2
Ces pertes sont dues à l’existence de CO2 dans les fumées, elles sont calculées par la
cette formule :
Q CO2 = V CO2 *Cp CO2 *Df*(Tfumées - Tamb)/Vm
On utilise la même formule pour calculer ces pertes causées par cet élément (H2O).
Les volumes des éléments de produit de combustion sont illustrés dans le tableau des
résultats.
Pour le calcul de volume de O2, il faut d’abord calculer le volume fumigène Vf.
Vf = Vf0 + e/100*Va
Avec :
Vf0 : La quantité de produits de combustion gazeux émise lors de la combustion neutre
complète d’un m3 de combustible (pour un combustible gazeux) ou d’un Kg de combustible
(pour les combustibles solides ou liquides). On le calcul par cette façon :
e : L’excès d’air est la quantité spécifique d'air nécessaire afin de fournir l'oxygène
requis pour la combustion complète d'une masse donnée de combustible.
e = 100 w/(21-w)
Avec :
Va = O2)stechiometrique * 100/21%
Alors les pertes par fumées sont la somme de toutes les pertes :
Q fumées = ∑ Pertes
Q fumées = P1 + P2 + P3 + P4 + P5
Ces pertes proviennent des imbrûlés, solides (carbone) ou gazeux (CO, CH4), présents
dans les fumées ou les cendres. Ces imbrûlés sont dus à un manque d’air ou à un mauvais
mélange air – combustible. Avec un bon réglage, ces pertes doivent être réduites à moins de
0,5%. Dans notre cas on a comme imbrûlé le CO.
Vf : Le pouvoir fumigène.
Df : Le débit de Fuel Oil.
1) La première méthode :
1.1- Les Pertes par chaleur sensible des gaz sec (P1):
Pour trouver le volume de chaque élément des produits, on doit faire un bilan énergétique.
P2 = 5,533 Kcal/Kg
P2 = 0,057 % PCI
P4 = 0
Le tableau suivant englobe les pertes par convection pour chaque surface :
Surfaces Qconvection (W)
Surface 1 2958,02001
Surface 2 4344,52858
Surface 3 2774,50027
Surface 4 660,771871
Surface 5 1528,06226
Surface 6 590,616263
Surface 7 187,539829
Les surfaces 1, 2, 3, 4 sont des rectangles, par contre la surface 5 est divisée
en 3 parois :
• 2 rectangulaires (5 et 7).
• un demi cylindre ( 6) .
Tel que :
Q conv i : est la quantité de chaleur dégagée par convection dans chaque surface.
On obtient :
Qconv totale = 13 044.03908 W
Ces pertes sont calculées par la somme des quantités de chaleur dégagées par
rayonnement par chaque point de la surface.
On a :
Qrayonnement = 26 159,265 W
Qparois = 39 203,30408 W
Qparois (en % PCI) = 0,25 % PCI
P6 = 0,75% PCI
η = 89,7%
2) La deuxième méthode :
Pour le calcul de ces pertes, on a pris les analyses faites par le laboratoire de la
SAMIR (voir annexe 1).
V C O2 = 1,59227 m3 de C O2 /kg de FO
Cp C O2 = 44,16967 J/K.mol.
Df = 1416,66667 Kg/h
ΔT = 190 K
Q C O2 = 845,11172 MJ/h
V H2 O = 0,9968 m3 de H2 O /kg de FO
Cp H2 O = 35,09248 J/K.mol.
Df = 1416,66667 Kg/h
ΔT = 190 K
Q H2 O = 420,33480MJ/h
2-1-3 : Pertes par S O2 :
V SO 2 = 0,0231 m3 de SO 2 /kg de FO
Cp SO 2 = 46,06577 J/K.mol.
Df = 1416,66667 Kg/h
ΔT = 190 K
Q S O2 = 12,78685 MJ/h
V N 2 = 7,94777 m3 de N 2 /kg de FO
Cp N 2 = 29,52654 J/K.mol.
Df = 1416,66667 Kg/h
ΔT = 190 K
Q O2 = 109,52104 MJ/h
Donc les pertes par fumées sont :
On a :
β = 1,12%
Vf = 11,02931 m3 des fumées/kg de Fioul
Df = 1416, 66667 Kg/h
PCICO = 283, 1 KJ/mol
Q CO = 3,87199% PCI
Qparois = 39 203,30408 W
Qparois ( en % PCI) = 0,25 % PCI
η = 88,51 %
On constate d’après les résultats obtenus par les deux méthodes que le rendement
calculé est inférieur au rendement du constructeur (90,5) ; cela est du aux pertes.
On remarque que les pertes par fumées sont les plus importantes. On a trouvé une
valeur de 7,36 % du PCI.
Cette valeur peut provenir d’un excès d’air excessif qui peut être dû :
Au mauvais réglage du brûleur
Cette valeur peut également provenir d’un accroissement de la température des sorties
de la fumée.
Les analyses des fumées montrent que la température des fumées est très élevée .Elle
est de l’ordre de 213°C, ce qui provoque une diminution du rendement. Cette augmentation de
la température est due à l’accumulation des suies et cendres volantes sur les surfaces
d’échanges.
La couche formée est isolante et limite le transfert de chaleur .la résistance de cette
couche à la transmission de la chaleur augmente avec son épaisseur. Il en résulte une
augmentation de la température des fumées.
Il est donc nécessaire de nettoyer ces surfaces, par l’opération du ramonage qui doit
être effectuée régulièrement.
On a trouvé une valeur de 0,2% du PCI. Cette valeur est due au calorifugeage de la
chaudière.
CONCLUSION
ANNEXE 1
Samir
Direction Services Techniques
Division Environnement et Gestion Produits chimiques
Service Protection Environnement
98H1A 13/03/2006 200 522 322 2,5 5,55 3,05 467 11,62
98H1B 200 2,5
98H1C 18/04/2006 200 331 131 2,5 2,86 0,36 10 13,65
98H1D 200 2,5
41H4 10/04/2006 200 213 13 2,5 2,67 0,17 266 13,79
41H5 24/04/2006 200 250 50 2,5 5,79 3,29 6 11,44
Sigle des Date audit Rendement
Desin Réel Ecart
chaudières
98H1A 13/03/2006 90,5 72 -18,5
98H1B 90,5
98H1C 18/04/2006 90,5 84,2 -6,3
98H1D 90,5
41H4 10/04/2006 90,5 89,7 -0,8
41H5 24/04/2006 90,5 85,9 -4,6
ANNEXE 2
ANNEXE 3