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Les incoterms :

Les Incoterms déterminent les obligations réciproques du vendeur et de l'acheteur dans le cadre d'un
contrat d'achat/vente international. Ils indiquent plus précisément, le lieu de transfert des risques.

CIF : (Coast, Insurance and Freight) Le vendeur doit choisir le navire et payer les frais et le fret
nécessaires pour acheminer la marchandise au port de destination. Il doit en plus fournir une
assurance maritime contre le risque de perte ou de dommage de la marchandise au cours du
transport. Il doit s'occuper des formalités d'exportation.

FOB (Free On Board) : Le vendeur doit dédouaner et livrer la marchandise sur le bateau
désigné par l'acheteur. Le transfert des charges et des risques se fait lorsque la marchandise
est à bord du navire.

DAT : (Deivred At Terminal)


Le vendeur est supposé livré dès lors que les marchandises sont déchargées quel que soit le moyen
de transport et quel que soit l’endroit, le vendeur assume tous les risques liés à l’acheminement des
m/ses et à leur déchargement au travail, il est de l’intérêt des parties de préciser clairement le
terminal. L’incoterm DAT oblige le vendeur à dédouaner les m/ses à l’export.

IFRS(Normes) :
Règles comptables internationales adoptant un nouveau référentiel comptable. L'objectif des
changements prévus est d'apporter une meilleure qualité dans l'information comptable fournie par
les émetteurs et de faciliter la comparaison entre les sociétés internationales qui appliquent lesdites
normes. Les règles IFRS (International Financial Reporting Standards) intègrent plusieurs nouveautés
dans la façon de traduire la réalité dans les écritures comptables (généralisation de la notion de la
juste valeur dans la valorisation des actifs et passifs, primauté de la substance sur la forme etc.) et se
généralisent progressivement dans le monde.

Les normes internationales d'information financière, ou NIIF, plus connues au sein de la profession
comptable et financière sous leur nom anglais d'International Financial Reporting Standards ou IFRS
sont des normes comptables, élaborées par le Bureau des standards comptables internationaux
(International Accounting Standards Board ou IASB en anglais) destinées aux entreprises cotées ou
faisant appel à des investisseurs afin d’harmoniser la présentation et la clarté de leurs états
financiers.

Fatca
Les marocains qui résident à USA doivent payer l’impôt sur l’ensemble de leurs revenus même
d’origine marocain, les banques marocains sont censés déclarés les revenus des résidents à USA,
cette loi dépasse la territorialité marocaine.

Le droit des affaires a un contenu plus large que le droit commercial. Il s’étend au droit du travail, au
droit public, au droit fiscal au droit pénal…

Ainsi, le droit des affaires est composé de l’ensemble des règles qui s’appliquent aux activités
économiques de production et d’échange de biens et de services réalisées par l’entreprise
commerciale.

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SOURCES DU DROIT DES AFFAIRES

Au niveau interne

Au sommet se trouve la Constitution (21 Juillet 2011) est la loi fondamentale d'un Etat qui définit les
droits et les libertés des citoyens ainsi que l'organisation et les séparations du pouvoir politique.
Parmi les principes qui y sont consacrés, est prévu celui de la liberté d'entreprendre

Les Lois : Il y a des textes de loi qui traitent d’une manière générale le Droit de Affaires (Droit de
Obligations et Contrats) et d’autres qui le traitent d’une manière plus spéciale (Loi de Obligations
Comptables des Commerçants, loi sur la concurrence et liberté des prix, loi sur la protection de la
propriété….)

Au niveau international

II existe des traités internationaux ou conventions internationales, qui constituent des accords
conclus entre Etats souverains et par lesquels sont fixées des règles obligatoires pour des situations
juridiques ou économiques qui se posent dans les rapports internationaux.

La jurisprudence, elle résulte d’un ensemble de décisions qui ont fait le circuit des tribunaux à propos
d’un même problème de droit que les magistrats de juridiction ont traité soit selon la loi soit tout
simplement selon rapports d’experts et leurs expériences

Les usages et communs sont des habitudes suivies par des personnes (physiques ou morales),
devenues des règles non écrites, des pratiques collectives qui se transmettent d’une génération à
une autre.

Relation entre la comptabilité et la fiscalité : La comptabilité se traduit par le recensement des


opérations d'une entreprise sur une période donnée, selon plusieurs principes fondamentaux de
régularité, de sincérité, de prudence, d’indépendance, etc... Elle permet de donner une image fidèle
de l'entreprise et d'apprécier sa rentabilité, sa productivité ou encore sa situation financière.

La fiscalité regroupe l'ensemble des règles applicables pour la perception des impôts. En partant du
résultat comptable et en appliquant, si nécessaire, certaines règles fiscales de déductions ou de
réintégrations, on obtient un résultat fiscal sur lequel sera basé l'impôt.
La fiscalité se base sur les règles élaborées par la comptabilité qui, de son côté, est influencée par des
considérations ou des contraintes fiscales.

LES REGLES COMPTABLES ET FISCALES MAROCAINES :

Le droit fiscal : Avant 1984, le système fiscal marocain était composé de divers impôts cédulaires
avec des textes très épars. La loi-cadre du 23 avril 1984 relative à la réforme fiscale a permis la mise
en place de 4 principales impositions ayant un caractère essentiellement déclaratif en ce qui
concerne notamment l’impôt sur le revenu (IR), l'impôt sur les sociétés (IS), la taxe sur la valeur
ajoutée (TVA) et les droits d'enregistrement. Ainsi, il y a eu en 2007 la mise en place du Code
Général des Impôts qui regroupe l'ensemble des dispositions régissant les 4 principales impositions
précitées, le droit fiscal est issu comme toute branche de droit d’une loi qui constitue la base de son
application.

Enfin, la jurisprudence fiscale qui est constituée par l’ensemble des jugements rendus en matière
fiscale, occupe également une place importante, Pour les opérations mettant en relation deux ou
plusieurs pays, les conventions internationales sont d’un usage incontournable. Ces conventions
fiscales ont généralement pour objectif principal d’éliminer les doubles impositions sur le revenu.

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Le droit comptable : Avant 1992 on ne pouvait pas parler d’un droit comptable propre au
commerçant et à l’entreprise marocaine, mais seulement des règlementations comptables inspirées
du droit privé et du droit fiscal.

En date du 4 août 1992, la chambre des représentants avait adopté la loi comptable n°09-88 relative
aux obligations comptables des commerçants. La mission essentielle de cette loi était de consacrer
une autonomie du droit comptable, et de faire peser sur les commerçants des obligations
comptables nouvelles visant une plus grande transparence des comptes.

Il est à noter que le Conseil national de la comptabilité « CNC » est un organe qui a été institué en
1989 en tant qu’organe officiel chargé d’édicter la normalisation et la doctrine comptable. Le CNC
peut donner des avis et des recommandations dans le cadre des sources jurisprudentielles et
doctrinales du droit comptable.

LES CONTRATS : Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent
envers une ou plusieurs autres à accomplir une prestation.

Contrat de vente : Les éléments du contrat :

1 Le consentement : offre et acceptation – accord et volonté

2 Capacité : capable de s’obliger juridiquement

3 Objet : réel et licite et légal

4 La cause : conclusion de contrat pour un but légal.

Les obligations d’un commerçant :

Immatriculation : sont tenues de se faire immatriculer au registre du commerce toutes les personnes
physiques et morales, marocaines ou étrangères exerçant une activité commerciales du Royaume …
Cette obligation permet aux tiers de contracter avec toute connaissance de cause.

L’ouverture d’un compte bancaire : tout commerçant, pour les besoins de son commerce, a
l’obligation d’ouvrir un compte dans un établissement bancaire, ou dans un centre de chèque
postaux

La tenue d’une comptabilité : le commerçant doit tenir une comptabilité (régulière, sincère et fidèle)
conformément aux dispositions de la loi n° 9-88 relative aux obligations comptables

Les obligations du vendeur :

- Obligation de livraison : - Le vendeur doit livrer la chose vendue, c'est à dire, permettre à l'acheteur
d'en prendre possession

La chose vendue appartient à l’acheteur dès que le contrat est parfait

- La Garantie des vices :

a) Garantie légale : La garantie des vices cachés est prévue par l'article 549 du D.O.C. Le texte
assimile le vice caché à la «non-conformité de la chose». L'acheteur peut en outre réclamer au
vendeur, qui connaissait le vice, des dommages et intérêts en réparation de tout le préjudice que le
vice lui a causé. b) Garantie conventionnelle : Le contrat contient le plus souvent des clauses qui
limitent la garantie légale. En limitant la garantie légale, elles ont pour effet de limiter l'obligation du
vendeur, notamment la durée de la garantie.

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Les obligations de l’acheteur :

Article 576 ; L'acheteur a deux obligations principales :

1-Paiement du prix :

Article 577 : L'acheteur est tenu de payer le prix à la date et de la manière établie au contrat ; à
défaut de convention, la vente est censée faite au comptant, et l'acheteur doit payer au moment
même de la délivrance. Les frais du paiement sont à la charge de l'acheteur.

2- Prendre livraison :

Article 580 : L'acheteur est tenu de prendre livraison de la chose vendue dans le lieu et à la date fixée
par le contrat. A défaut de convention ou d'usage, il est tenu de la retirer immédiatement. S'il ne se
présente pas pour la recevoir, ou s'il se présente sans offrir en même temps le paiement du prix,
lorsque la vente est faite au comptant, on applique les principes généraux relatifs à la mise en
demeure du créancier.

La protection du consommateur :
La Loi sur la protection du consommateur prévoit plusieurs types de protection. En résumé, elle
contient des règles générales qui s’appliquent aux commerçants qui fournissent des biens ou des
services aux consommateurs, et des règles particulières à certains types de biens ou de services.
Quand ces règles ne sont pas respectées, la loi prévoit la possibilité de porter plainte à l’Office de la
protection du consommateur, et, dans certains cas, de poursuivre le commerçant pour être
dédommagé, faire annuler le contrat, etc. Des amendes peuvent aussi être imposées aux
commerçants qui ne respectent pas la loi.

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SARL :
La société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs biens ou
leurs travails ou tous les deux à la fois en vue de partager les bénéfices qui pourront en résulter.

SARL est une société commerciale par la forme constituée entre 2 personnes au minimum mais on
peut créer une Sté à responsabilité avec un seul personne (SARLAU).

Les avantages : aucun capital minimum n’est exigé, on peut créer une SARL à partir de 0 DH

➢ La responsabilité des associés est limitée à leurs apports.


➢ Le patrimoine de la Sté est autonome.

Limite : le nombre maximum des personnes à ne pas dépasser est 50, s’il dépasse 50 personnes il
doit être transformé en une SA dans un délai de 2 ans. Les associés n’ont pas la qualité de
commerçant et ne sont engagés qu’à concurrence de leurs apports.

SARL est une Sté fermé, il ne peut pas émettre des titres négociables.

L’objet social : en principe SARL peut exercer toutes les activités à condition qu’il soit licite dans les
statuts, toutes fois SARL ne peut pas exercer certains activités notamment les activités financières
comme (banques, SA).

Les conditions de formes : les statuts doivent être établis par écrit et signés par tous les associés et
doivent contenir certaines conditions obligatoires :

❖ L’identité des associés : CIN


❖ La forme de Sté : SARL ; SARLAU
❖ Objectif social : l’activité de Sté
❖ La dénomination sociale
❖ Le siège social : le domicile
❖ Le montant du capital
❖ Les apports en numéraire et en nature
➢ En nature : ils doivent être intégralement libères mais ils doivent être soumis à la
précaution d’un commissaire aux apports.
➢ En numéraire : ils doivent être libères au moins ¼ et le reste intervienne à plusieurs
fois dans un limite de 5 ans.

La répartition des apports entre les associés et les associés civils.

Les conditions de publicités : la publication dans un journal d’annonces légales et au bulletin officiel
et l’immatriculation au registre du commerce.

La gérance :

Nomination : La nomination des gérants peut se faire dans les statuts

• Les gérants statutaires nommés par les statuts.


• Soit par modification des statuts soit par acte séparé.

On a deux possibilités pour gérer une Sté soit de nommer des gérants associés ou des gérants non
associés, le gérant peut être nommé pour une durée limitée ou illimitée.
Dans le silence des statuts, le gérant est nommé pour une durée de trois ans.
La démission : le gérant peut démissionner librement sans avoir justifié sa démission.

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La révocation : le gérant peut révoquer à travers 2 manières :
✓ Soit par une décision des associés représentant au moins ¼ du capital avec des intérêts et
des remboursements.
✓ Soit par décision de justice à la demande de tout associé, la révocation du gérant est
irrévocable par la majorité de ¼ du capital.
Les pouvoirs des gérants :

 Dans les rapports avec les associés : les pouvoirs des gérants sont prévus par les statuts et
parfois il y’a des limitations et des clauses prévus par les statuts.
 Dans les rapports avec les tiers : le gérant peut agir en toutes circonstances au nom de la Sté
sauf les limitations prévues dans les statuts.

Les responsabilités :

 Responsabilité civile : le gérant est responsable envers la Sté ou les tiers


o soit pour les infractions aux dispositions légales qui régissent la SARL
o soit des violations des statuts
o soit des fautes commises dans sa gestion.
 Responsabilité pénale : en cas de faute de gestion

Les associés non gérants : ont des droits

Droit d’information : a- Information périodique : le gérant doit adresser aux associés 15 jours au
moins avant la réunion de l’assemblé annuelle, le rapport de gestion, les états de synthèses.

b- Information permanente : à n’importe quel moment.

Droit de vote : chaque associé a le droit de participer à la prise de décision, et il dispose d’un nombre
de voix égal au nombre de parts qu’il détient dans la Sté.

Droit aux dividendes : Chaque associé a le droit de recevoir une rémunération en fonction des parts
qu’il dispose.

La dissolution : La SARL est soumise aux causes de dissolution communes à toutes les sociétés, et en
outre pour les causes suivantes :
Lorsque la société compte plus de 50 associés.
Lorsque la situation nette de la société devient inférieure au quart du capital social.

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