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HÉMORRAGIE CÉRÉBRALE

1-Introduction :
Une hémorragie cérébrale est une hémorragie se produisant dans le cerveau, à la suite d'un
traumatisme crânien ou sous forme d'accident vasculaire cérébral (AVC).
Urgence diagnostique et thérapeutique!
2-Symptômes  :
-Syndrome méningé aigu 
-Céphalées d'apparition soudaine, « explosive », d'emblée maximale
-Raideur de la nuque 
-Nausées avec vomissements en jets 
-Photophobie 
-Phonophobie 
-Troubles de la vigilance (de l'obnubilation au coma)
Autres signes parfois associés :
- Signes végétatifs (brady ou tachycardie, instabilité de la TA, hyperthermie retardée,
polypnée, modifications de l'ECG)
- Anomalies du fond d'œil (hémorragies, œdème papillaire témoin d'HTIC)
- Troubles oculaires (diplopie, ptosis (chute de la paupière supérieure)...)

NB : Il existe des formes foudroyantes avec coma d'emblée ou mort subite par hémorragie


massive ! 

En cas de complications de l'hémorragie méningée :


Hémiparésie, aphasie, paraparésie (paralysie légère des membres inférieurs ), mutisme, …

3/ Étiologies

- Rupture d'anévrisme : (dilatation innée ou acquise d'une artère cérébrale)


- Idiopathique
- Lésions artérielles : dissection artérielle, thrombophlébite cérébrale, angiopathies,
malformation artério-veineuse
- Tumeurs
- Trauma crânien
- Un traitement anticoagulant mal suivi.
- Toxiques (cocaïne) 
Facteurs de risque = HTA chronique, alcool, tabac...

4/ Diagnostic

-Scanner cérébral  = systématique et demandé en urgence. Examen clé du diagnostic .


-IRM   
-Recherche étiologique : 
-Angioscanner cérébral avec injection d'un produit de contraste = recherche un anévrisme
rompu
-Artériographie cérébrale

5/PEC thérapeutique :
- L’hospitalisation dans un service spécialisé .
- une surveillance continue des fonctions vitales, de la respiration, de la
pression artérielle, de la déglutition (un trouble de la déglutition est
fréquent et nécessite la mise en place d’une sonde gastrique pour
alimenter le patient directement dans l’estomac: son but est d’éviter que
le patient n’avale de travers -dans ses bronches et ses poumons- ce qui
est à l’origine de pneumonie gravissimes, souvent mortelles)

6-Prise en charge thérapeutique


La prise en charge d’une hémorragie cérébrale est une urgence diagnostique et thérapeutique.
❚ Premiers gestes
Examen clinique
Il doit être réalisé rapidement dès l’accueil
. Il évalue
- Installer le patient :
– en général, en décubitus dorsal, tête surélevée à 30° .
– en PLS s’il vomit.
• le niveau de vigilance avec l’échelle de Glasgow .
- Paramètres vitaux
• la fonction respiratoire.
• le déficit neurologique
– des gestes simples permettent de localiser un déficit moteur : faire serrer
la main des deux côtés, faire lever les bras puis les jambes… ;
– le contact verbal avec le patient permet de repérer un trouble du langage: aphasie
• Glycémie : diagnostic différentiel avec une hypoglycémie.
• Aspect des pupilles : noter et signaler les différences de diamètre entre
Les deux yeux, signe de localisation.
La mydriase bilatérale est un signe de souffrance cérébrale. Une anisocorie (inégalité de
diamètre des pupilles) est un signe d’engagement cérébral.
- mesures générales  :
-hospitalisation dans un service spécialisé .
-avis du neurochirurgien
-position proclive à 30°, repos au lit strict
-scope : monitorage continu de la pression artérielle, fréquence cardiaque, saturation
en oxygène (SpO2), température……….
- mise en place d’une sonde gastrique
-antalgiques (paracétamol et morphiniques)
-prévention des complications du décubitus.
- Traitement symptomatique

- Traitement étiologique……..
Troubles sensoriels
1-Introduction :
 
Nos sens nous envoient continuellement de l’information. On dénombre les types de stimuli
sensoriels suivants :
 Stimuli visuels : ce que vous voyez;
 Stimuli auditifs : les bruits que vous entendez;

 Stimuli tactiles : les sensations au toucher ou sur la peau, etc.;


 Stimuli olfactifs : les odeurs que vous sentez;
 Stimuli gustatifs : le goût de la nourriture ou du liquide que vous avalez;
 Stimuli vestibulaires : la sensation que vous donne le mouvement, par exemple le fait de
remuer les bras, les jambes ou tout votre corps.

2-Définition :
 Troubles sensoriels : troubles de la perception des stimulations en provenance de
l'environnement et touchant les organes des sens yeux, nez, oreilles, peau, langue).

3-Identification des troubles sensorielle


Il y a un trouble sensorielle quand le système nerveux est incapable de trier, réguler, comparer
et/ou utiliser les informations provenant de ses sens pour fonctionner de façon fluide dans sa vie
quotidienne

4-Causes

Mal connues les causes du trouble d’intégration sensorielle;


on parle des facteurs génétiques et environnementaux
5-Traitement

L’ergothérapie peut aider surtout l’enfant à gérer les problèmes auxquels il


devra faire face. L’approche de base consiste à présenter à l’enfant des défis
sensoriels de plus en plus difficiles. D’autres thérapies peuvent être utiles,
selon les objectifs précis de l’enfant et de ses parents.

.
L'épilepsie
Introduction : maladie neurologique
chronique, provoquée par des
dysfonctionnements de l'activité électrique du
cerveau .
1/ Étiologies 
-Idiopathique = sans cause
-TC
-Tumeur cérébrale
-Vasculaire (AVC, artérite inflammatoire du
SNC, thrombophlébite cérébrale)
-Infectieuse (méningite, encéphalite...)
-Toxique (alcoolisme chronique, sevrage aux
benzodiazépines)
-Métabolique (hyponatrémie, hypo ou
hyperglycémie, hypocalcémie)
-Hyperthermie 
-antécédents familiaux identifiés …….
2/ Sémiologie
Les syndromes épileptiques sont classifiés en
deux grandes catégories : 
- Syndrome épileptique généralisé :
concerne l'ensemble du cortex cérébral 
- Syndrome épileptique partiel : ne
concerne que quelques parties du cortex
cérébral
-  La crise d’épilepsie généralisée
A. La crise tonico-clonique = grand mal 
Perte de conscience brutale, chute
(risque de TC Sans prodrome)

Puis manifestations cliniques en 3 phases


:
- Phase tonique (10 à 30 secondes)
Contraction et raideur de l'ensemble du
corps
Mâchoires serrées
Yeux révulsés
Cage thoracique bloquée = patient
en apnée 
- Phase clonique (1 à 2 min)
Convulsions = secousses musculaires de
l'ensemble du corps
Yeux animés de mouvements incessants
Hypersialorrhée
Morsure de la langue
- Phase révolutive (5 à 20 min)
Relâchement musculaire complet
Respiration ample et bruyante .
Perte d'urines
Retour progressif de la conscience 
Amnésie totale de la crise
Confusion 

B. = petit mal
Touchent surtout les enfants
Perte de contact brutale cloniques
(clignements des paupières...),

Retour de la conscience également


brutale
Dure généralement quelques secondes
Amnésie de la crise 

3/ Complications
- État de mal épileptique = urgence (séquelles
neurologiques définitives) !
Elle se définie par une crise épileptique
anormalement longue (plus de 30 minutes), ou
par la survenue de crises si rapprochées que le
malade n'a pas le temps de recouvrer ses
esprits entre deux crises.

- Autres complications :
Traumatismes et blessures (chutes, luxation de
l'épaule, morsure de la langue, brulures...)……
4/ Diagnostic
Clinique
EEG (type d'épilepsie, évaluation du risque de
survenue)
Scanner et IRM cérébraux (lésions cérébrales
sous-jacentes)
Recherche de la cause déclenchante de la crise
5/ Traitements et soins infirmiers
-TT étiologique
-TT médical = antiepileptiques (dépakine,
tégrétol, gardénal, rivotril, valium...)

-Rôle de l’infirmier devant une crise


épileptique 
-Protéger le patient des dangers, éloigner tout
objet dangereux
-Ne pas chercher à maitriser les mouvements
-Ne rien mettre dans la bouche (sauf canule de
Guédel) :
-Mise en PLS après la phase tonico-clonique
-Surveillance de la respiration, canule de
Guédel,
-aspirer les sécrétions
-Prise des paramètres vitaux : pouls, tensio
artérielle, saturation, température et glycémie
-VVP avec un sérum phy
-Après la crise, mettre le patient dans un lit car
ressent une grande fatigue 
-Soin de bouche si morsure de langue, change
si perte d’urines, pst si blessures
-Bilan sang, ECG, EEG
-Si état de mal = soins intensifs ou réanimation
-Transmissions horaires, durée et
caractéristiques de la crise épileptique 
le suivi thérapeutique 
-Expliquer l'intérêt des TT, du respect des
horaires, du besoin de régularité
-S’assurer de la prise, ne jamais arrêter le TT
sans avis
-Surveillance des effets secondaires

Rôle infirmier éducatif 


-Bonne hygiène de vie : quantité et qualité du
sommeil, pas d'alcool ou d'excitants
-Éviter les sports à risques .
Porter une carte d’épileptique

La paralysie
oRappel physiologique :  
 Les ordres moteurs partent du cerveau, et que la
moitié droite du cerveau commande la moitie gauche du
corps et vice-versa,
 Une lésion cérébrale droite entraîne une hémiplégie
gauche et une lésion cérébrale gauche, une hémiplégie
droite.
  l’hémiplégie peut s’accompagner de troubles
complexes, et ≠ entre chaque hémiplégie.
1-définition: La paralysie est une perte de motricité d’un
ou de plusieurs muscles. Elle peut être partielle ou totale
et concerner n’importe quel muscle, que ce soit au
niveau d’un membre, du visage,
paralysie faciale  d’une petite zone du corps ou de
toute une partie (hémiplégie ou tétraplégie ).
La paralysie est due à des lésions de nerfs ou des
muscles. Elle peut être d’origine centrale (= lésion du
cerveau ou de la moelle épinière) ou périphérique (=
lésion des nerfs).  
Elle peut être définitive ou réversible.
o Paraplégie : la paralysie plus ou moins complète
des deux membres inférieurs pouvant remonter +/-
haut sur le tronc,
o Tétraplégie : paralysie qui touche les membres
inférieurs, le tronc et également les membres
supérieurs. 
2-Les causes :  
La paralysie peut avoir de nombreuses causes, parmi
lesquelles :
 lésion ou section d’un nerf ou de la moelle épinière
suite à un accident
 lésion due à une tumeur
 maladies neuromusculaires, d’origine génétique ou
non
 maladies infectieuses comme la poliomyélite
 accident vasculaire cérébral
 sclérose en plaque
 syndrome de Guillain-Barré
3-Les troubles moteurs :
une paraplégie ou une tétraplégie se définit par son
niveau neurologique, et par le caractère complet ou
incomplet, flasque ou spastique des paralysies. 
 Niveau neurologique:
 La paralysie affecte les muscles situés en dessous de la
lésion
 33 vertèbres : C1-C7/T1-T12/L1-L5/S1-S5/+coccyx
 31 nerfs rachidiens :
 Tétraplégie = lésions ≥ T1 (lésion cervicale
C1 à C7)
 Paraplégie = lésions ≤ T2
 Plus la lésion est haute plus l’handicap est
grave.
5- Les complications :  
 Les Escarres:
 Les rétractions musculaires:
 La fragilité osseuse: 
 Les complications urinaires: 
 Les troubles sphinctériens : 
-impossibilité de commander volontairement les
mictions urinaires et les défécations 
 6- PRISE EN CHARGE :
Il n'y a pas encore de traitement spécifique de la lésion
médullaire.
-Traitement initial  :
C'est celui de la cause de la lésion. La réduction et la
fixation de la fracture ainsi que le bilan des lésions
médullaires en cas de traumatisme et la cure de la
compression dans certaines atteintes médicales, sont le
domaine du chirurgien.
Rééducation :
Le médecin rééducateur et toute l'équipe du centre de
rééducation poursuivent le traitement en mettant en
œuvre les soins spécialisés. Le but du traitement est de
permettre au blessé de retrouver au maximum son
autonomie.
- La kinésithérapie.
- La rééducation vésico-sphinctérienne

 Comment vider la vessie?  


 Par sondage de la vessie.
Après la rééducation, le patient peut se sonder seul
(auto-sondage). 
 en déclenchant les mictions à
heure fixe :
 Soit par percussion du
bas ventre
 Soit par poussé ou
pression abdominale
- La rééducation intestinale.
- La prévention des escarres.
- Stimulation et mobilisation de l'intestin (changements
de position; activité: manipulation du fauteuil roulant,
sport en fauteuil roulant, massage et percussion du cadre
colique)…..

1. Les névroses
1.1. Eléments essentiels de définition
Les névroses regroupent tous les troubles psychiques chroniques ayant
pour origine un conflit inconscient où le sujet n’est pas en rupture avec
la réalité.
Il y absence de lésion.

1.2. les différents types de névroses :


 le trouble de panique.
 l'anxiété chronique, qui associe un état anxieux sur un long terme
(supérieur à 3 mois)
 la névrose d'angoisse, directement ou indirectement liée à
l'anxiété aiguë ou chronique
 la névrose phobique, relative à un état de mal-âtre face à une
situation ou à un élément phobique ;
 la névrose hystérique, relatif à un état psychologique et physique
hystérique ;
 la névrose obsessionnelle.

1-3Les causes de la névrose

Il n'existe plusieurs facteurs.


-La génétique.
-Une déficience au niveau des. Neurotransmetteur
-Des anomalies du développement cérébral.
-L'environnement social et familial

1-4-Les symptômes de la névrose

Un ensemble de signes cliniques peuvent être associés à un état


névrotique :

 l'instabilité émotionnelle : tristesse, énervement, honte, panique,


sentiment de solitude,
 une perception des choses perturbée : remise en cause de sa
personnalité, perception de voix inexistantes, hallucinations, etc. ;
 un comportement compulsif : besoin de se faire mal, réalisation
de choses de façon irresponsable, consommation de drogues, etc.
 des relations sociales instables : harcèlement d'un membre de
son entourage, comportement menaçant voire violent envers son
entourage, etc.
Les facteurs de risque de la névrose

- une prédominance du risque de développer une névrose est visible


chez des individus "plus sensibles", à tendance angoissés, dépressifs ou
encore stressés.

1-5 .diagnostique et traitement de la névrose

-Orientation du patient vers (psychologue, psychiatre, etc.)


Le dialogue social.
–un suivi thérapeutique , une psychothérapie de groupe, organisée par
des professionnels en psychologie (psychologues, psychiatre, etc.).

-Le traitement médicamenteux est rare dans ce type d'atteintes


psychologiques .

2. Les psychoses
2.1. Eléments essentiels de définition
Les psychoses regroupent tous les troubles psychiques ayant pour
origine un conflit inconscient où le sujet
Est en rupture avec la réalité.
Il y a absence de lésion corporelle qui pourrait engendrer le ou les
troubles psychiques.
Le sujet n'a pas conscience de ses troubles et/ ou de ses
comportements inadaptés voire dangereux. Les psychoses sont des
maladies mentales chroniques le plus souvent.

2.2. Classification des psychoses


La schizophrénie
Le sujet présente un syndrome dissociatif (ou de discordance) plus ou
moins associé à un délire.
→ Le syndrome dissociatif traduit la perte d’unité de la personne.
Il s’objective par :
- la bizarrerie : le discours et / ou le comportement du patient est
obscur.
- l’ambivalence : le patient manifeste des émotions ou des
comportements paradoxaux, contradictoires.
- le détachement : en rapport avec le repliement sur soi..
→ Le délire a des thèmes très variés (complot, possession diabolique,
persécution…)
Les syndromes délirants
Le sujet présente un délire chronique.
Nous distinguons :
- les délires paranoïaques : du délire de persécution à la mégalomanie.
- la psychose hallucinatoire chronique :
Les états psychotiques aigus
Il s’agit d’un état psychotique bref durant au moins un jour mais moins
d’un mois.
Le sujet présente un retour total à la normale à la fin de l’épisode.

1-4 Les symptômes :

- la psychose sont très variables d'une personne à une autre et


évoluent avec la maladie. On parle fréquemment d'épisodes
psychotiques. Ces symptômes se traduisent par :

 Troubles de la pensée, incohérences


 Troubles de l'humeur
 Difficultés à se concentrer
 Troubles de la mémoire
 Troubles du sommeil
 Troubles de l'appétit
 Dépression
 Changements de comportement
 Isolement
 Idées délirantes
 Paranoïa, sentiment de persécution
 Hallucinations auditives et visuelles
 Perte de contact avec la réalité

1-5 les facteurs de risque :

La psychose pourrait être liée à une anomalie au niveau du cerveau. Elle


concernerait les neurotransmetteurs, c'est-à-dire les molécules qui
permettent le passage de l'information nerveuse d'un neurone à
l'autre, et plus précisément, la dopamine et la sérotonine.

Personnes à risque

Tous les milieux sont concernés par la psychose.


- les consommateurs de cannabis avaient un risque nettement plus
élevé de souffrir de psychose.
Le traitement  :

doit être rapidement mis en place, dès les premiers symptômes.. Pris
précocement, le traitement serait également plus efficace.

-les médicaments (antipsychotiques ou neuroleptiques),

- une psychothérapie et un soutien social si besoin est nécessaire.

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