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Patricia et Peter Adler, sous le titre: Membershiproles in fieldResearch (1987) présentent trois
types d'appartenance: l’appartenance participante périphérique, l’appartenance active et
l’appartenance complète.
une participation complète par conversion. Cette dernière forme de participation est mise
par Adler et Adler au compte de la recommandation ethnométhodologique qui demande au
chercheur de "devenir le phénomène qu'ils étudient" (becoming the phenomenon )(Mehan et
Woods 1975).
La planification :
Avant tous le chercheur doit Définir son objet d’étude ce qu’il souhaite observer.
Deuxièmement il doit Sélectionner les participants le choix des participants observés est
fondamental car c’est à partir de leurs activités qu’il tirera des informations pour la
conception de son système rappellent toutefois que le nombre de personnes dépend
étroitement de la méthode d’échantillonnage qui a été choisie par l’observateur et de la
situation étudiée.
Définir le lieu d’observation et la durée d’observation qui dépendra de la technique appliquer
c’une étape importante
Créer une grille d’observation La grille d’observation est un outil essentiel et doit être
préparée à l’avance. Elle comprend généralement les éléments suivants :
• des informations génériques : lieu, date, heure, durée de l’observation ;
• ce qui a été observé : quelle a été la situation spécifique, sur quels éléments s’est centrée
l’observation ;
• tous les patterns observés : actions de l’utilisateur, réactions, verbalisations, comportements,
etc
Il faut éviter les biais qui sont principalement la perception et l’objectivité parce que la
présence du chercheur peut modifier les comportements un remède a ce biais est de voir sans
être vu encore des sources de biais moins connues mais tout aussi importantes sont liées aux
interprétations de l’observateur ensuite vient la phase de Analyse et interprétation des
résultats
LE RECIT DE VIE :
Définition : Le récit de vie s’inscrit dans une démarche inductive. Il s’agit de produire une
description fine et approfondie d’un phénomène, d’un parcours, d’une situation via la
narration que le sujet fait de son expérience vécue
Dans une perspective ethnosociologique, la méthode des récits de vie constitue une stratégie
de collecte de données particulièrement adaptée pour des chercheurs qui travaillent sur des
sujets de recherche personnels, difficiles d’ investigation ou marqués par la confidentialité les
tabous ou plus généralement des difficultés de formulation ( bah et mahé de boislandelle,
2010)
Le processus de collecte des données narratives :
La constitution de l’échantillon :
La construction de l’échantillon des personnes interviewées se fait progressivement en tenant
compte de la variété des positions et des points de vue ainsi que la différentialité des
expériences personnelles
La conduite des récits de vie :
-La phase de prise de contact : Elle détermine la réception que le futur interviewé fait de la
demande d’enquête.
-La phase active :la mise en place d’un contexte social, la réaffirmation du but de l’entretien,
poser la première question
L’analyse des donnés
L’analyse diachronique : elle permet, dans la succession d’événements et d’information du
récit, de pouvoir en établir la chaîne temporelle à la fois pour le narrateur, mais aussi pour les
actants dans le récit fait état
L’analyse structurale considère le récit comme une structure narrative et cherche à
reconstruire un schéma narratif pour chaque récit spécifique.
L’analyse thématique :consiste à identifier dans chaque récit les passages touchant à
différents thèmes afin de comparer ensuite les contenus de ces passages d’un récit à l’autre.
L’analyse comparative : aide à identifier les logiques des comportements et des parcours
semblables et de les classer en quelques types différents ( bertaux) afin de parvenir à élaborer
un modèle de plus en plus précis et riche en pratique.