Table des matières 6
1001 circuits
0030 Adaptateurs CMS -> DIL
a b c d e f g h
Nous avons dessiné ces adaptateurs à
l’intention de ceux d’entre nos lecteurs
qui trouvent de plus en plus difficile
d’expérimenter avec certains circuits
intégrés dont il n’existe (plus) que la
version CMS (Composant pour Mon-
tage en Surface). Il apparaît en effet
qu’un certain nombre de circuits inté-
grés classiques, tels que le 74LS163A,
ne sont plus fabriqués en version DIL
étant remplacés par leur modèle CMS.
Il est évident que la taille minuscule
de ces composants est l’un des obs-
tacles majeurs à leur mise en oeuvre,
la manipulation des CMS demandant
i j l m n o p r
une grande précision. Les CMS ont un
second handicap, celui de ne pas pou-
voir être mis dans un support, ce qui ne
facilite sans doute pas leur extraction
pour un test de bon fonctionnement
lors d’un dépannage. La platine dont
nous vous proposons le dessin ci-dessus
permet de réaliser trois adaptateurs.
Chaque adaptateur est composé de
deux mini-platines. La première étape
de l’opération d’adaptation consiste à
souder avec soin le composant CMS
sur la mini-platine dotée du dessin de
pistes correspondant. On fait ensuite
passer les broches extraites d’un
•ELEKTOR•
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s t u v w
1-610459
954016-1
954016-1
support à contacts « tulipe » par les
trous des deux rangées centrales de la
seconde partie du set et on procède à
leur soudure. On peut également envi-
sager d’utiliser des morceaux de fil de
câblage rigide. On s’assurera que les
rangées de contacts ainsi réalisées sont
parfaitement alignées et qu’il est pos-
sible de les enficher dans un support
pour circuit intégré DIL classique. Ceci
fait, on fixe la mini-platine au CMS sur
la platine dotées de contacts à l’aide
de courtes longueurs de fil de câblage
semi-rigide passées dans les deux ran-
gées d’orifices extérieures. On veillera
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0030 Adaptateurs CMS -> DIL

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

à réaliser le sandwich le plus compact
possible. Il va sans dire que la platine à
24 contacts peut également être utilisée
avec un circuit intégré CMS à 20 voire
18 broches, à condition bien entendu
que l’on dispose de suffisamment d’es-
pace autour du support sur la platine
d’origine. Nous vous proposons deux
versions à 16 broches : la première est
standard, les deux rangées de contact
de trouvant au centre de symétrie de
la platine. La seconde version, qui
possède des contacts décalés, sera
utilisée lorsque l’on ne dispose pas de
l’espace suffisant sur l’un des côtés du
support dans lequel viendra s’enficher
le montage en gigogne. Il vous faudra
réaliser vos propres platines à partir du
dessin de circuit imprimé proposé dans
ce CD-ROM.
Une dernière remarque importante :
assurez-vous, avant d’enficher l’adap-
tateur dans le support de destination,
que la numérotation des broches du
composant CMS correspond bien, bro-
che à broche à celle de la version DIL
du dit circuit intégré !
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0311 Décodage de signal horaire DCF77

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

du PC par le biais d’une liaison trifilaire. imprimante de votre ordinateur. Si vous

Centronics La consommation de courant du module ne la connaissez pas il vous suffira de la
19 de Conrad est si faible que l’on peut tirer demander à votre machine en utilisant
D25
20
21
2
D0 son alimentation d’une ligne de donnée le programme de Diagnostic de Micro-
R1
22 Centronics, D0 dans le cas présent, soft, MDS, lancé depuis l’invite DOS et
4 2
23 mise en permanence au niveau logique de noter l’information fournie. Le pro-
15k

DCF 15
Module
3 DATA
2 V+
1 GND
25
ERROR
Ce programme est le résultat de certai-
nes recherches ayant trait au décodage
des signaux horaires émis par DCF77
(en RFA) à l’aide d’un micro-ordinateur.
L’émetteur de signaux horaires DCF77,
dans les environs de Frankfurt possède
une portée de 1 500 km.
Avant que le logiciel ne puisse pro-
duire le moindre résultat cohérent il
faut avoir installé le matériel. Nous
avons ici fait appel à un module de
réception DCF77 peu coûteux du type
BN641138 de Conrad Electronics. Le
dit module comporte une antenne et
un récepteur / démodulateur complet ; il
est relié directement au port Centronics
haut. La sortie du module est un étage
24
25
26 à collecteur ouvert, d’où la présence
27
d’une résistance de forçage au niveau
28
29
haut (pull-up), R1. L’information horaire
démodulée est prise en compte par le
PC sous la forme binaire de « 0 » et de
32
« 1 » circulant sur la ligne d’entrée Error
du port Centronics.
Le logiciel, spartiate, est écrit en
QBASIC. Il n’a pas été question de
964034 - 11 l’amender à l’aide de menus, clochettes
et autres bricoles... Une fois lancé, le
programme attend le bit de départ émis
par DCF77. Ce bit est transmis, chaque
minute, avec les repères des 58 ème et
60 ème seconde (la 59 ème seconde est
omise). Le programme construit l’infor-
mation hh:mm: en BASIC et la visualise
sur l’écran parallèlement à l’information
d’heure fournie par l’horloge en temps
réel du PC. Il est temps maintenant de
la remettre à l’heure.
En QBASIC (fourni normalement avec les
versions récentes de DOS de Microsoft)
la touche F2 permet d’entrer et de quit-
ter les sous-programmes nécessitant une
édition. La 10 ème ligne du programme
définit l’adresse du port imprimante.
Remplacer les xxx par l’adresse du port
gramme DCF77 visualise l’adresse lors-
qu’on le lance avec le paramètre L. Une
double action simultanée sur les touches
Control et Break interrompt l’exécution
du programme QBASIC.
DCF77 transmet l’heure CET (Central
European Time). Si l’on veut adapter
l’heure à celle étant légale dans son
pays, il faudra modifier la variable Stdz%
en conséquence juste avant l’impression.
Pour avoir l’heure GMT (CET-1) il faudra,
par exemple, décrémenter (diminuer de
1) la valeur de Stdz%. Si Stdz% est
égale à –1, il faudra en faire un certain
temps 3. L’auteur encourage les lecteurs
de ce CD-ROM habitant dans les limites
de portées de DCF77 à copier ce pro-
gramme et à l’utiliser si tant est que son
nom soit conservé dans le listing.
B. Öhlerking
voir listing page suivante.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0311 Décodage de signal horaire DCF77

  page 2 / 2
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REM Dipl. Phys. Bernd Oehlerking, Haasemannstr. 4, D-30449 Hannover SUB decode

DIM t%(65) FOR i% = 0 TO 3

COMMON SHARED t%(), s%, k%, switch%, LPT mine% = mine% + t%(22 + i%) * 2 ^ i%
DECLARE SUB decode () NEXT i%
DECLARE SUB measurelow () REM LOCATE 20, 20: PRINT k%, t%(22); “ “; t%(23); “ “; t%(24); “ “; t%(25), mine%
DECLARE SUB measurepulse ()
DECLARE SUB findstart () FOR i% = 0 TO 2
minz% = minz% + t%(26 + i%) * 2 ^ i%
k% = 1 NEXT i%
sp% = 1 REM LOCATE 21, 20: PRINT k%, t%(26); “ “; t%(27); “ “; t%(28); “ “; t%(29), minz%
zz% = 4
LPT = &Hxxx FOR i% = 0 TO 3
stde% = stde% + t%(30 + i%) * 2 ^ i%
CLS NEXT i%
LOCATE 1, 10: PRINT “>> DCF77 << Waiting for sync. (max. 1 min).” REM LOCATE 22, 20: PRINT k%, t%(22); “ “; t%(23); “ “; t%(24); “ “; t%(25), mine%

OUT LPT, 1: REM POWER UP FOR i% = 0 TO 1

REM goto lab1 stdz% = stdz% + t%(34 + i%) * 2 ^ i%
lab: NEXT i%
findstart REM LOCATE 20, 20: PRINT k%, t%(22); “ “; t%(23); “ “; t%(24); “ “; t%(25), mine%

lab1: LOCATE 10, 30: PRINT stdz%; stde%; “ : “; minz%; mine%;

a = TIMER mine% = 0: minz% = 0: stde% = 0: stdz% = 0
measurepulse
b = TIMER END SUB
REM LOCATE 10, 10: PRINT (d - c) * 10
SUB findstart
IF (d - c) * 10 > 15 THEN
i% = 0: k% = 1: switch% = 1 beg:
LOCATE 1, 1: PRINT SPACE$(70) f = TIMER
LOCATE 3, 1: PRINT SPACE$(65) WHILE ((INP(LPT + 1) AND 8))
LOCATE 2, 21: PRINT “ DCF77 DEMO BY BERND OEHLERKING “ G = TIMER: IF G - f > 5 THEN GOTO oeps
LOCATE 4, 17: PRINT “e..Unit m..Minute h..Hour BCD -CODE!!” WEND
END IF
b = TIMER
IF (b - a) * 10 < 1.5 THEN WHILE ((INP(LPT + 1) AND 8) = 0)
LOCATE zz% + 2, i% + sp%: PRINT CHR$(220) WEND
LOCATE zz% + 3, i% + sp%: PRINT ”0”: Bit% = 0 a = TIMER
LOCATE zz% + 4, i% + sp%: PRINT STR$(i%) IF ((a - b) * 10) > 13 THEN GOTO ende
i% = i% + 1
END IF LOCATE 3, i% + 1
PRINT “X”
IF (b - a) * 10 >= 1.5 THEN i% = i% + 1
LOCATE zz% + 2, i% + sp%: PRINT CHR$(219)
LOCATE zz% + 3, i% + sp%: PRINT ”1”: Bit% = 1 GOTO beg
LOCATE zz% + 4, i% + sp%: PRINT i% oeps: LOCATE 3, 20: BEEP: PRINT “ERROR!! No signal from DCF!”
LOCATE 5, 20: PRINT “Please check connections and signal!”
i% = i% + 1 ende:
END IF
t%(k%) = Bit%: k% = k% + 1: LOCATE 10, 45: PRINT “ : “; i% - 1 END SUB
LOCATE 23, 50: PRINT “PC internal TIME --> “; TIME$
IF k% = 60 THEN decode SUB measurelow
IF i% > 21 THEN IF i% < 26 THEN LOCATE zz% + 2, i%: PRINT “e” WHILE ((INP(LPT + 1) AND 8)) = 0
IF i% > 25 THEN IF i% < 29 THEN LOCATE zz% + 2, i%: PRINT “m”
IF i% > 29 THEN IF i% < 34 THEN LOCATE zz% + 2, i%: PRINT “e” WEND
IF i% > 33 THEN IF i% < 36 THEN L OCATE zz% + 2, i%: PRINT “h”
REM IF i% > 22 THEN IF i% < 27 THEN LOCATE zz% + 2, i%: PRINT “e” END SUB

c = TIMER SUB measurepulse

measurelow WHILE ((INP(LPT + 1) AND 8))
d = TIMER WEND
GOTO lab1
END SUB
■
Table des matières 6
0936 Testeur de fusible de voiture
a b c d e f g h
D2
D1
R1
1k
F1
Petit, plus petit, minuscule, quasi-invisi-
ble. Ce montage miniature qui comporte
en tout et pour tout trois composants,
convient parfaitement pour vérifier rapi-
dement sur une voiture l’état d’un fusi-
ble sans avoir à le sortir de son support.
Il s’agit ici d’une paire de LED montées
tête-bêche et dotées d’un même résis-
tance de limitation de courant de 1 kΩ. Il
faut bien évidemment que le circuit élec-
trique sur lequel doit avoir lieu le test se
trouve sous tension lors du test (12 V).
1001 circuits
•ELEKTOR•

i j l m n o p r s t u v w
Si l’on place le « circuit de mesure » en
parallèle sur le fusible on verra s’allumer
l’une des LED si le fusible est grillé. De
par la prise en tête-bêche des LED D1
et D2, le circuit de mesure n’a pas à se
soucier de la polarité de son branche-
ment de sorte qu’il n’est pas nécessaire
de se casser la tête pour savoir dans
quel sens il faudra le brancher sur le
(support du) fusible. Si les deux LED
restent éteintes et que la tension de
bord est présente, le fusible est bon.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0425 Filtre de Butterworth du 5ème ordre à un amplificateur opérationnel

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C6
15V C1 C2 C3 C4 C5 R1 R2 R3 R4 R5
100n 1 10 nF 5 nF6 8 nF2 3 nF9 1 nF5 33 kΩ216 36 kΩ632 32 kΩ664 29 kΩ103 32 kΩ864

2 12 nF 6 nF8 10 nF 4 nF7 1 nF8 27 kΩ462 30 kΩ613 26 kΩ568 24 kΩ129 27 kΩ447

R7 3 15 nF 8 nF2 12 nF 5 nF6 2 nF2 21 kΩ710 25 kΩ189 22 kΩ187 20 kΩ526 22 kΩ550

2k00 4 18 nF 10 nF 15 nF 6 nF8 2 nF7 17 kΩ261 21 kΩ891 17 kΩ364 17 kΩ049 18 kΩ416
C2 C4
IC1 5 22 nF 12 nF 18 nF 8 nF2 3 nF3 14 kΩ059 21 kΩ891 14 kΩ531 14 kΩ231 15 kΩ053
1
* * 2 7
5
6 27 nF 15 nF 22 nF 10 nF 3 nF9 11 kΩ931 18 kΩ145 11 kΩ926 11 kΩ481 12 kΩ799
6
R1 R2 R3 R4 R5 TL081 7 33 nF 18 nF 27 nF 12 nF 4 nF7 9 kΩ340 14 kΩ055 9 kΩ654 9 kΩ621 10 kΩ713
3
* * * * * 4
8 39 nF 22 nF 33 nF 15 nF 5 nF6 8 kΩ158 12 kΩ147 7 kΩ988 7 kΩ509 8 kΩ970

9 47 nF 27 nF 39 nF 18 nF 6 nF8 7 kΩ147 9 kΩ783 6 kΩ755 6 kΩ256 7 kΩ305

R8 R6
C1 C3 C5 10 56 nF 33 nF 47 nF 22 nF 8 nF2 6 kΩ198 7 kΩ629 5 kΩ611 5 kΩ080 6 kΩ011
1M

2k00

11 68 nF 39 nF 56 nF 27 nF 10 nF 5 kΩ115 6 kΩ137 4 kΩ821 4 kΩ119 4 kΩ917

* * * 12 82 nF 47 nF 68 nF 33 nF 12 nF 4 kΩ243 4 kΩ227 4 kΩ001 3 kΩ341 4 kΩ104
C7
13 35 nF076 19 nF362 25 nF933 11 nF803 4 nF9125 10 kΩ0 10 kΩ0 10 kΩ0 10 kΩ0 10 kΩ0
* zie tabel 1 * see table 1 100n 15V
* siehe Tabelle 1 * voir tableau 1 954028 - 11 Tableau 1. Filtre de Bessel du 5 ème ordre, gain de 2 x, point de coupure de 1 kHz.

Par la simple prise d’une section RC en situées au-delà de la fréquence de cou- aussi une atténuation des fréquences
amont du filtre du 4 ème (décrit égale- pure. L’un des inconvénients de tout plus élevées. Plus encore que dans le
ment dans cet ouvrage) ordre on peut filtre d’ordre pair est en effet que via cas des filtres du 4 ème ordre basé sur
faire de ce circuit un filtre du 5 ème ordre (dans le cas présent) R2 et C2, – nous un unique amplificateur opérationnel,
– notons que cela ne s’applique pas supposons donc pour le moment l’ab- la tolérance des composants constitue
aux calculs. On pourrait également sence de R1 et C1 – il est possible de un facteur très critique. Il faudra donc
placer une section RC en aval de IC1, superposer des fréquences plus éle- utiliser des composants à tolérance de
mais dans ce cas-là la faible impédance vées sur la sortie de IC1. Dans ces 1 % pour tous les composants. Le type
de sortie pourrait avoir une influence conditions le signal d’entrée ne sera, d’amplificateur opérationnel proposé
néfaste sur le filtre. La présence de ce en fonction de l’impédance de sor- ne l’est qu’à titre d’indication sachant
filtre en amont a en outre l’avantage de tie, atténué que jusqu’à un minimum que l’on pourra utiliser tout amplifica-
permettre une atténuation très efficace donné. La prise d’une section de filtre teur opérationnel stable à partir d’un
des composantes HF et des fréquences passive en série avec l’entrée permet gain de 2. Le tableau donne les diffé-
Table des matières 6
0425 Filtre de Butterworth du 5ème ordre à un amplificateur opérationnel
a b c d e f g h
rentes combinaisons de résistances et
de condensateurs pour un gain de 2 x
et un point de coupure de 1 kHz. De
par le facteur d’amplification le rap-
port interne des condensateurs devient
minimal. Nous avons en outre choisi
les composants de façon à ce que les
résistances soient aussi identiques que
possible. La dernière ligne du tableau
se réfère à des valeurs de résistances
exactement identiques et donne les
valeurs théoriques des condensateurs
dans le cas de résistances identiques.
Ces éléments sont nécessaires si l’on
veut procéder à une transformation du
filtre passe-bas proposé ici en un filtre
passe-haut. Si l’amplification vous pose
un quelconque problème il est possible
de réduire le gain très facilement en
faisant de la résistance R1 un diviseur
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
de tension. Il faudra dans ce cas-là
veiller à ce que la résistance de sortie
de ce diviseur de tension soit égale
à la valeur indiquée pour R1 dans le
tableau. La résistance R8 est néces-
saire en cas d’absence, à l’entrée, de
tension de couplage continue devant
servir de polarisation pour C1. Le
tableau donne les valeurs des résistan-
ces pour toutes les combinaisons pour
les condensateurs de la série E12 où
leur rapport ne change (pratiquement)
pas. En raison de l’arrondi admis pour
les condensateurs en raison des limites
de la série E12, les écarts par rapport
aux valeurs théoriques (données en
ligne 13 du tableau) atteignent plu-
sieurs pourcents. La consommation du
TL081 est de 2 mA à peine.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0422 Filtre de Bessel du 10ème ordre à double amplificateur opérationnel


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

15V
C11
R14
C7 C9
R12 2k00 8
C2 C4 100n
2k00 8n2 5n6 IC1
6 C12
10n 5n6 4
2 7
R6 R7 R8 R9 R10 IC1b
1 5 100n
R1 R2 R3 R4 R5 IC1a 11k5 8k87 10k7 10k5 8k45 15V
3
10k0 8k66 10k0 8k87 9k09

R15 R11 R13

R1...R10
* R1
R2
=
=
9k8906
8k6429
C1 C3 C5 C6 C8 C10
1M

2k00

2k00
R3 = 9k8167
R4 = 8k8808
18n 12n 2n2 18n 12n 3n3
R5 = 9k1013
R6 = 11k486
R7 = 8k9349
R1 R10
* R1 = 9k8906
voir texte IC1 = TL082
R8 = 10k713
* R9
R10
=
=
10k420
8k4439

Comme on l’a déjà signalé pour le simplement deux filtres identiques à Les valeurs des composants qui figu-
filtre de Bessel du cinquième ordre, la queue leu leu, car si on veut amé- rent dans le schéma sont arrondies à
il présente une caractéristique très liorer la pente d’atténuation, il faut celles de la série E12 pour les conden-
linéaire dans toute la bande passante, que leurs fréquences soient décalées sateurs et E96 pour les résistances.
le revers de la médaille, c’est que sa l’une par rapport à l’autre. C’est ainsi Ce n’est pas l’idéal. La conséquence
pente s’amorce assez tôt et qu’elle que les valeurs des résistances et des est une légère déviation, tant de la
n’est pas aussi raide que celle d’un condensateurs du second filtre sont dif- linéarité que de la bande passante : la
filtre de Butterworth. férentes de celles du premier, comme on partie plate présente une tolérance de
Le point – 0,1 dB se situe à 184 Hz le remarque sur la figure. La première 0,25 % et le pôle se situe à 990 Hz au
pour un Bessel et le –1 dB à 581 Hz, section amplifie encore fort à l’approche lieu de 1 kHz. Si on veut la précision
soit presque à mi-chemin du pôle de du pôle, alors que la seconde s’occupe totale, il faut s’en tenir aux valeurs
1 kHz ; dans un Butterworth, ces même déjà de l’atténuation de la bande pas- indiquées dans le tableau en combinant
points se trouvent à 827 et 934 Hz. sante. L’ordre de succession des filtres des résistances pour les obtenir.
On peut singulièrement améliorer la est en principe indifférent. Cependant, La consommation de courant du mon-
raideur des flancs en utilisant un fil- le rapport signal bruit s’améliore si, tage, basé cette fois sur un TL082, est
tre de Bessel du dixième ordre, ce qui comme indiqué sur le schéma, on place voisine de 4 mA.
se réalise en mettant deux filtres du la section dont la bande passante est la ■
cinquième ordre en cascade. Mais pas plus étroite en dernier lieu.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0359 Du ZN436 au ZN426


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5V 5V

14 14
3
D7 4
3 4 2 ANOUT
DB5 ANOUT D6
2 1
DB4 D5
1 13 ZN426
DB3 D4
13 12 5
DB2 D3 VREFIN
12 ZN436 11 VREF
DB1 D2
11 5 10
DB0 REF D1 VREFOUT 6
VREF 9 2V5
D0

7 7

954010 - 11

Chaque électronicien concepteur de
montages personnels possède sa spé-
cialité, l’un ou l’autre composant qu’il
utilise plus souvent que d’autres. Il
connaît toutes les ficelles de l’utilisation
des dits composants, en voyant même
la nuit le brochage dans ses rêves. Les
ingénieurs d’Elektor étant des êtres
humains ordinaires, cette remarque
s’applique également chez eux.
L e Z N 4 3 6 , u n c o nve r t i s s e u r N / A
à 6 bits de Ferranti est l’un de ces
composants utilisés à tout venant. Il
faut malheureusement aujourd’hui se
contenter de rêver du dit composant
sachant que Ferranti ne fait plus de
ZN436. Le « remplaçant » du ZN436
est le ZN426. Notez les guillemets
délimitant le terme de remplaçant ; en
effet, contrairement à son petit frère,
le ZN426 est un convertisseur à 8 bits.
Il se veut, heureusement pour nous,
que le brochage de ces deux compo-
sants présentent de fortes analogies.
Le schéma joint vous montre ces deux
composants mis en oeuvre dans une
configuration standard. L’une des dif-
férences les évidentes est la présence
sur le ZN426 d’une tension de référence
interne de 2,5 V. On pourra s’en servir
si le circuit à base de ZN436 nécessite
lui aussi une référence de 2,5 V. Si tel
est le cas, on pourra supprimer la source
externe et il suffira d’interconnecter les
broches 5 et 6. Pour faire du ZN426 un
convertisseur à 6 bits nous forçons les
entrées D0 et D1 à la masse. Elles sont
mises hors-jeu dans le pro cessus de
génération de la tension de sortie ana-
logique, de sorte que le circuit intégré
s’est transformé en véritable convertis-
seur à 6 bits. Comme on le constate,
le ZN426 remplace sans le moindre
problème un ZN436.
Il ne faudra cependant pas oublier si
l’on procède à cette substitution, d’ef-
fectuer un certain nombre de retouches
au niveau du circuit imprimé. En cas
d’utilisation d’une référence externe,
seules les broches 9 et 10 seront à
mettre à la masse. Si l’on utilise la
tension de référence interne de 2,5 V
il faudra le cas échéant dé connecter
la broche 5 d’une référence externe.
Il ne nous reste qu’à espérer que ce
convertisseur, le ZN426, ait encore de
nombreuses années devant lui pour
nous éviter d’avoir à nous mettre à la
recherche d’un remplaçant à ce circuit
intégré ô combien apprécié.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0094 Amplificateur opérationnel à trous

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

(coûteuses) ont été faites pour minimiser n’en reste pas moins vrai que l’on a
IC1 = B1DON ® l’impact des facteurs limitatifs évoqués encore, même si c’est dans une mesure
R4
plus haut. L’une des solutions partielles moindre, déplacement d’électrons (les
12...18V envisageables née de ce « remue-ménin- porteurs de charge minoritaires).
1k

ges » (il faudra se faire à ce nouveau Le géant de l’électronique sud-coréen,

4
brainstorming) universel consiste à G.H.N. Odib, a annoncé, en avril 1993,
3
réduire au minimum pratique indispen- une grande découverte dans la traite-
1
IC1 sable le courant de signal. Diminuer la ment des signaux par l’intermédiaire de
2
résistance du matériau est une autre porteurs de charge positifs (les trous
7
approche devant permettre l’augmenta- répétons-le). La partie commerciale
R1
tion de la vitesse des signaux. Pour peu du dit groupe a traduit cette décou-
1M
R3 R2 que l’on y réfléchisse un peu, envisager verte sous la forme d’un circuit intégré
l’utilisation des porteurs de charge posi- grand public, le B1DON®. Il s’agit d’un
1k

1k

tifs, c’est-à-dire les trous, sans masse amplificateur opérationnel destiné à

944101-11
La physique nous a appris que les élec-
trons sont loin d’avoir une masse nulle.
En dépit de son extrême petitesse,
– 9,1 x 10−31 kg – la masse d’un électron
peut constituer un facteur limitatif. Cela
est sans le moindre de doute le cas en
électronique vu que dans le domaine
concerné tout tourne autour des élec-
trons (porteurs de charge négatifs).
L’inertie de la masse et la mobilité
limitée (résistance) que rencontrent
les électrons en cours de transport
(= courant électrique) constituent des
facteurs qui contrent le besoin d’une
augmentation incessante de la vitesse
de traitement des signaux. De longues
recherches et autres études scientifiques
par définition et partant sans inertie,
pour le transfert semble éclairer d’un
jour nouveau le champ de bataille où
se fait la lutte contre les limitations de
vitesse. Pour mieux comprendre le fin
mot de cette approche il faut « voir »
les trous comme les emplacements que
les électrons laissent, au cours de leur
déplacement, derrière eux : si un élec-
tron se déplace vers la gauche, un por-
teur de charge positif (le trou) se déplace
lui vers la droite. L’avantage majeur des
trous par rapport aux électrons est l’ab-
sence de paramètres physiques qui les
caractérise : partant pas de masse (iner-
tie), pas de résistance et pas de contri-
bution au bruit ! Les semi-conducteurs
modernes tirent profit déjà du transport
de charge via les trous. Avec ce type de
semi-conducteurs les trous constituent
les porteurs de charge majoritaires. Il
travailler dans le domaine du terahertz
(1 THz = 10 12 Hz). Grâce à la techno-
logie des trous sur laquelle il repose,
l’amplificateur opérationnel lui-même
ne connaît pas de limite de plage de
fréquences. Cette plage de fréquen-
ces de même que le bruit intrinsèque
de ce composant sont en fait limités
par les caractéristiques physiques des
conducteurs de liaison extrêmement
fins qui relient la puce aux différentes
broches du dit circuit intégré, sans
parler bien évidemment de celles
des composants connexes. Pour ses
schémas d’application le fabricant
indique une plage de fréquences de
2,3 THz à un gain en tension de 60 dB
et une composante de bruit intrinsè-
que de 0,1 pV / √Hz seulement (!). La
technologie des trous présente un tout
petit inconvénient : elle rend impossible
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0094 Amplificateur opérationnel à trous

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

l’alimentation à partir d’une alimenta- Il nous faut ajouter, en toute hon-

tion positive. Il faut impérativement
que l’amplificateur opérationnel soit
alimenté par une source de tension
négative : le potentiel de tension
négatif sert alors de collecteur de trous
(attirant de ce fait les trous chargés
positivement).
nêteté, que nous n’avons pas été en
mesure de vérifier les spécifications du
fabricant pour la simple et bonne rai-
son qu’elles sortent largement de cel-
les des appareils de mesure dont nous
disposons pour le moment.
Q u i s a i t c e q u ’ i l e n s e ra l ’ a n n é e
prochaine...
G.H.N. Odib
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0627 Mise hors-fonction rapide pour « Le Discret »

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

E RELAIS DE SORTIE situation que certains d’entre les réa-

T16 / T20
lisateurs du circuit Le Discret peuvent
considérer comme peu satisfaisante.
C21 Il faudra, dans le cas de la solution
C18 C19 C20
R48
470Ω
R47 T26
D1 25V représentée en schéma A, interrompre

270Ω
220µ
10V
R1
la piste cuivrée reliant l’ensemble du
10µ 10µ
relais Re1 et de la diode D6 à la résis-
15n 1N4003
40V 40V T21
1k8
BC880 IC1 D2 25V
Re1
5 6 1 tance R56 et l’anode de la diode D7
D6
R49 R50
T23
BC556B 1N4003 et connecter les extrémités de la piste
C17 1N
15k 47k
2x
BC556B 4148 interrompue à un transistor (T1). Un
T22 330p T1 4 2
C1 opto-coupleur (IC1), alimenté par la
4N35
R52 R54 R51 1µ tension de l’enroulement secondaire du
63V
transformateur (2 × 25 V) redressée à
100k

100k

10k

R57 R56
BC546B l’aide des diodes D1 et D2 et quelque
peu tamponnée par le condensateur
270Ω
1k8

C1, commande le transistor. Lors du

R55
100k
1W fonctionnement normal de l’amplifi-
T24
T25 cateur, l’opto-coupleur est passant et
C22
le transistor T1 rétablit donc la liaison
220µ
40V
R53
D5
R58
interrompue. Une disparition de la ten-
10k

560k

BC550C BC546B
sion d’alimentation (mise hors-fonction
36V R59
de l’amplificateur) se traduit mainte-
47Ω
1N4001
944041 - 12
nant par un blocage quasi-immédiat
de l’opto-coupleur et donc du transis-
L’amplificateur de puissance, Le Discret, Bien que ces cracs et autres plocs ne tor T1. Les contacts du relais Re1 sont
réalisé à plusieurs centaines d’exemplai- risquent d’endommager ni l’amplifica- donc relâchés immédiatement.
res à travers le monde, possède, dans teur, ni les hauts-parleurs, ils sont, La seconde solution, représentée par
sa version originale, une temporisation à moyen et long terme, relativement le schéma B, n’exige pas de « chirurgie
de mise en fonction (lire de connexion gênants et peuvent être considérés plastique » au niveau de la platine de
des haut-parleurs) éliminant tout bruit comme troublant le fonctionnement, l’amplificateur. Il suffit de désouder la
de mise en fonction. Après une mise pour le reste parfait, de cet étage de résistance R59 et de souder, à sa place,
hors-fonction de l’amplificateur le relais sortie. une paire de picots. Il faudra ensuite
reste excité pendant un certain temps, Les deux circuits, objets de cet arti- connecter à cet endroit le sous-ensem-
ce qui pourra se traduire par la produc- cle, permettent de remédier, au prix ble représenté dans la partie inférieure
tion de bruits de mise hors-fonction. d’un investissement modeste, à cette du schéma. Le fonctionnement de ce
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0627 Mise hors-fonction rapide pour « Le Discret »

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

E RELAIS DE SORTIE
T16 / T20
nécessaire, dans certaines conditions,
de diminuer la capacité du conden-
C21 sateur C22 de quelques pas de la
C18 C19 C20
R48 R47 T26
série-E12.

470Ω

270Ω
220µ
10V Une troisième solution consiste à
ponter le condensateur C20 par l’in-
10µ 10µ 15n T21
40V 40V
BC880
termédiaire du contact repos d’un
Re1 D6
R49 R50
T23
BC556B relais. Pour établir la connexion entre
1N
les bornes de ce condensateur et les
2x C17
15k 47k 4148
BC556B
T22 330p contacts du relais il faudra faire appel
R52 R54 R51 à un morceau de câble blindé de la
longueur la plus courte possible. La
100k

100k

10k fermeture du contact du dit relais

R57 R56
– connecté de la même façon que sur

270Ω
1k8
le schéma B – simule, pour le circuit
de protection, une erreur de tension
R55
1W
100k
T24
T25
continue et les haut-parleurs sont ainsi
C22
déconnectés immédiatement. Il est
220µ
R53
D5
R58 recommandé, pour éviter que le cou-
40V
rant de décharge du condensateur C20
10k

560k
BC550C BC546B
R59 ne produise une impulsion de courant
47Ω
1N4001 trop forte dépassant les capacités des
D1
25V
contacts du relais auxiliaire, de prendre
R1
1N4003 une résistance de limitation de courant
220Ω
Re1 C1
D2 en série sur ce relais.
25V
On pourra sans doute imaginer bien
1N4003
36V
47µ
40V
944041 - 11
d’autres solutions pour la réalisation
d’un « accélérateur » de mise hors-fonc-
V23057-B0006-A201
tion. On notera cependant qu’un opto-
coupleur avec une tension collecteur /
sous-circuit est identique à celui de de l’amplificateur. Résultat : dès que émetteur de 30 V constitue la limite
la solution A. Ici le relais coupe froi- l’on coupe la tension d’alimentation de absolue !
dement la tension d’alimentation de l’amplificateur les contacts du relais R. Beck
l’ensemble du circuit de protection de sortie seront relâchés. Il peut être ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0004 Accélérateur pour tampon d’imprimante

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

De quoi s’agit-il ? Au moment où les pre-

BUSY IN IC1b IC1a miers octets s’inscrivent dans la mémoire
5V 7 IC10
5
4
2
1 tampon, l’imprimante commence tout
≥1 ≥1
6 3
de suite à travailler. Pour le tampon, ce
(P1.6)
4 sont deux activités qui commencent à
2 S 5 cet instant précis : il doit s’occuper du
INT1, IC1c D
IC2a transfert en provenance de l’ordinateur
STRB IN 8
10 3 6 et simultanément de la transmission
9 ≥1 C
R R1 vers le périphérique. Si on fait atten-
D1
dre l’imprimante pendant la charge du

1N4148
5V
14
C1
IC1
7 100n
IC1d
Les tampons d’imprimante ont pour
objet de libérer l’ordinateur le plus
rapidement possible des données des-
tinées à l’impression sur papier, de
manière à ce qu’il soit de nouveau dis-
ponible immédiatement pour d’autres
tâches. On leur demande donc une
grande capacité de mémoire et une
haute vitesse de transfert. Le tampon
sert à éviter à l’ordinateur d’attendre
10k
1
tampon, il n’aura plus qu’un seul trafic
à régler, ce qui permet de gagner du
C3 IC1 = 74HCT02 temps.
IC2 = 74HCT74 Rendre le tampon capable de détec-
100n
ter la fin du transfert de caractères
demande de surveiller le signal de vali-
10 dation des données (STROBE) généré
11 12
12 S 9
par l’ordinateur. Tant que ce signal
≥1 14
D
IC2b
arrive régulièrement, il faut mainte-
C2
IC2 11 8
nir active la ligne d’occupation (BUSY)
13 7 100n
C
R
de l’imprimante de telle façon que le
13
tampon ne lui envoie aucune donnée.
Dès que l’ordinateur reste 1 ms sans
envoyer de validation, on peut rouvrir
954042 - 11
l’accès à l’imprimante en désactivant
inutilement que l’imprimante, beaucoup sa ligne d’occupation.
moins rapide que lui, ait fini son boulot. L’astuce marche bien à condition que
Les deux grands tampons d’imprimante le tampon ne soit pas complètement
qu’Elektor a publiés (c’était, en novem- rempli. Mais quand le cas se présente,
bre 91, un boîtier distinct et un module l’accélérateur devient un frein parce
encartable en janvier 93) satisfaisaient que l’imprimante doit attendre 1 ms
alors pleinement aux deux exigences avant que le trop-plein de la mémoire
dont on vient de faire mention. Voici ne reçoive l’autorisation de se déverser.
qu’une petite ajoute permet d’accélérer Raison de plus pour doter le tampon
encore le débit de données. d’un maximum de mémoire !
Table des matières 6
0004 Accélérateur pour tampon d’imprimante
a b c d e f g h
La figure nous indique de quoi se
compose l’accélérateur. Le signal de
validation (STRB IN ou (INT1)) est
appliqué à un inverseur formé de la
porte NON-OU IC1c, pour charger le
condensateur C3 et activer la bascule
bistable. A ce moment, la sortie inver-
sée Q de ce flip flop passe à « 0 » et C1
peut se décharger au travers de R1. Si
aucun autre signal de validation n’appa-
raît dans la milliseconde qui suit, C1 va
se décharger totalement et la bascule
sera désactivée.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
Son état de sortie, on le combine dans
la porte OU IC1b / IC1a avec le signal
d’occupation (BUSY IN). Pour ce faire, il
faut interrompre, dans le tampon exis-
tant, la connexion du même nom vers
la broche 7 du 8OC31. IC1b et IC1a
viennent s’y intercaler de manière à
appliquer désormais ce signal d’oc-
cupation modifié au microprocesseur.
Les broches 8 et 9 de IC1 doivent être
reliées au signal de validation entrant,
STRB IN dans le cas du tampon d’impri-
mante externe, (INT1) pour le tampon
encartable. La modification, on le voit,
est donc réalisable sur les deux ver-
sions du tampon.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0762 Référence de tension de précision à faible bruit

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

15V I = 5mA5 l’on met cette broche (la broche 8) à la

masse par l’intermédiaire d’un conden-
sateur de 1 µF on constitue, en combi-
naison avec la résistance interne Rs, un
IC1 R3
2
100Ω
filtre passe-bas du 1 er ordre avec un
+VIN
C6 point de coupure situé à quelque 40 Hz.
Ce filtre élimine efficacement le bruit
AD586JN
R Z1
10p
1
large bande de la diode ; il n’en reste
RS
2 7
R2 A 5V000 pas moins que l’on peut mesurer à la
8
VOUT
A
R1
A
A IC2
6
100Ω sortie du tampon (broche 6) une tension
1
A1 6 10k
3
de bruit de quelque 160 µVcc. On peut
R Z2 4
3
RF bien évidemment réduire ce niveau de
RT OP27GZ bruit par prise entre la masse et l’en-
7
5
trée d’un condensateur de capacité plus
TRIM
RI
importante mais le résultat n’a pas de
quoi « emballer ». Cela est dû à deux rai-
C1 C2 NOISE RED.
8 4
GROUND C4 C5 C7 C8 sons. Primo, le tampon / amplificateur de
10µ 10n 10µ 10n 10µ 100n sortie possède, aux fréquences faibles,
C3 B
25V 10V 10V
une impédance de sortie de quelques
1µ 10V ohms seulement. Cette impédance n’est
que faiblement diminuée par la mise en
964098 - 11
A 5V000 B 3V55 place du dit condensateur. Secundo, ce
condensateur n’améliore en rien la sta-
De nombreux fabricants donnent, pour à une bande passante de 1 MHz, par un bilité de l’amplificateur opérationnel de
leurs références de tension, le bruit bruit intrinsèque (non filtré) de 200 µVcc, sortie.
crête à crête à une bande passante de ce qui correspond à 33 µVeff. Comparée La solution idéale à notre problème
0,1 à 10 Hz. Cependant, en particulier à celle de la plupart des références à prend la forme du filtre externe R1 / C4
lorsque la dite référence est destinée à barrière de potentiel (band-gap) cette représenté sur le schéma. Il possède
être utilisé dans un convertisseur A/N, valeur est excellente, d’autant plus qu’il une fréquence de coupure de 1,6 Hz et
le bruit large bande constitue un fac- est possible, par un filtrage adéquat, abaisse le niveau de la tension de bruit
teur bien plus important. Le composant d’éliminer quasi-totalement le bruit à quelque 4 µV. Ce filtre passif est suivi
utilisé ici, un AD586 se compose d’une large bande. par un amplificateur / tampon de pré-
diode zener « enfouie » par implantation Certaines références de tension, dont le cision à bruit faible, un OP27GZ (IC2)
ionique et un tampon de sortie intégré ; AD586, comportent une broche spéciale par exemple. Le condensateur de forte
cette référence de tension se caractérise, destinée à la réduction du bruit. Lorsque capacité pris à la sortie de l’amplificateur
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0762 Référence de tension de précision à faible bruit

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

opérationnel, C7, remplit une double
fonction. Il constitue, pour commencer,
en association avec R2, un filtre passe-
bas ayant une fréquence de coupure de
160 Hz environ. Il ramène le bruit de
sortie de l’amplificateur opérationnel
à une valeur si faible que l’on peut la
négliger. C7 accroît en outre la stabi-
lité de la référence de tension vu qu’il
travaille en réservoir-tampon lors de
variations de charge. L’inconvénient de
cette approche est l’importante charge
capacitive constituée par C7 pour la sor-
tie de l’amplificateur opérationnel, cette
caractéristique étant cependant compen-
sée par R2 et C6. Vu que les condensa-
teurs électrochimiques perdent de leur
efficacité aux fréquences plus élevées,
C7 s’est vu doté d’un condensateur de
100 nF monté en parallèle. On est assuré
ainsi que même aux fréquences élevées
l’impédance de sortie de IC2 reste fai-
ble.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0798 Relais à semi-conducteur

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+5V
K3
0 R1 R2 R3
220Ω IC1 180Ω 1k2 Z1 MOC3041
K2 1 6
CONNEXION
ANODE 1 6 AU SECTEUR
D1 Tri1
C1
SUBSTRAT -
F1 CATHODE 2 5 NE PAS
1N4148 3n3 CONNECTER
4A
630V ZERO
2 4 CROSSING CONNEXION
K1 NC 3 CIRCUIT 4 AU SECTEUR
MOC3041 230V

MOC3041

ANODE 1 6
MAIN BTA16-400BW
TERMINAL

La commutation d’appareils reliés au placement d’un réseau de suppression est telle que cette condition est remplie
secteur fait souvent appel à un relais (d’étincelle) sur les contacts peuvent lorsque la tension de commande atteint
mécanique. L’avantage d’un tel relais minimiser cet effet. La mise en oeuvre 5 V. La diode D1 protège la diode à
est la facilité avec laquelle il se laisse de semi-conducteurs qui commutent lors l’encontre de dommages que pourrait
piloter. Selon le type de relais utilisé il du passage par zéro de la tension du entraîner une application de la tension
est possible de commuter des charges secteur éliminent d’un coup d’un seul ce de commande avec une polarité erro-
relativement importantes. La commu- problème. Le relais à semi-conducteur née. Les résistances R2 et R3 limitent
tation mécanique de courants connaît que nous vous proposons ici est capa- le courant de déclenchement qui, via la
des inconvénients indiscutables. Ainsi, ble de commuter des charges ohmiques gâchette de Tri1, occasionne l’amorçage
il naît pratiquement toujours, lors de la d’une puissance maximale de 800 watts. du thyristor. La combinaison RC R3 / C1
commutation, une étincelle accompagnée Au coeur du circuit règne l’opto-isolateur limite le dU / dt de l’opto-isolateur, de
d’une impulsion électromagnétique para- MOC3041 de Motorola. Ce circuit attaque manière à éviter un allumage spontané.
site. Ce phénomène est dû au fait qu’un le triac Tri1, un BTA16-400BW. Il faut à la Cette précaution n’est pas nécessaire
relais mécanique ne commute jamais LED intégrée dans l’opto-coupleur, pour pour Tri1. La présence de ce réseau RC
très exactement au passage par zéro qu’elle soit commandée correctement, a l’inconvénient d’impliquer la circula-
de la tension du secteur. La prise de un courant de commande de 15 mA au tion d’un courant de repos de 0,25 mA.
précautions spécifiques telles que le minimum. La valeur de la résistance R1 Dans ces conditions seules peuvent être
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0798 Relais à semi-conducteur

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

commandées des charges nécessitant un impulsion d’allumage, à condition bien

courant sensiblement supérieur à la dite
valeur. Comme le montre un examen
du synoptique de la structure interne de
IC1, un détecteur de passage par zéro
intégré détecte le passage par zéro de
la tension du secteur. Ce n’est qu’à cet
instant précis que le triac reçoit une
entendu que l’opto-isolateur soit lui-
même commandé à cet instant précis. Le
relais à semi-conducteur peut être utilisé
à une tension secteur pouvant aller jus-
qu’à 230 V. La valeur du fusible F1 a été
choisie de manière à ce que le triac ne
puisse jamais être surchargé.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0390 Entrée Centronics

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K2
5V 15 IC2
K1 EN SELECT 13
1
G1 74HCT257
25
1
PE 12
2 3 2 2
1D 1 MUX 4 24
3 4 5 3
1 11
4 7 6 5
7 23
5 8 9 6
ACK 10
6 13 12 11
9 22
7 14 15 10
9
8 17 16 14
12 21
9 18 19 13
8
10
20
11 IC1 3 DX 7
C1 0
1 74HCT373 14 19
EN 1 10
2 IC3 0 6
2
15 18
3 0 13
1 G 5
4 7
6 17
5 12
5V 7 2 4
6
4 4028 INIT 16
9
7
/Z8
11
3 Ce court article montre comment il
5
0
1 8 ERROR 15 est possible, à l’aide d’un petit mon-
20 16 16
C1 C2 C3 1
2 tage auxiliaire associé à un court pro-
IC1 IC2 IC3 gramme écrit en Pascal, de procéder
100n 100n 100n AUTO 14
10 8 8
STROBE 1 à la lecture, par l’intermédiaire de ce
port, de données de 8 bits de large.
944092-11 Le montage met à profit le fait que
chaque port imprimante possède,
outre les 8 sorties de données, égale-
La grande majorité des utilisateurs de Centronics. Plus rares seront ceux qui ment un certain nombre de lignes de
PC savent que leur ordinateur comporte savent que le dit port pour imprimante commande, utilisées pour la coordi-
un port imprimante parallèle également permet de faire autre chose qu’unique- nation de l’échange de données avec
connu sous la dénomination de port ment commander une imprimante. l’imprimante. Nous utilisons ici les sor-
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0390 Entrée Centronics

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

ties STROBE, AUTO et Init. Les entrées

program readlpt;
utilisées sont : Ack (Acknowledge),
uses crt; PE (Paper Empty), Select et Error .
var LSB, MSB, Total_New, Total_Old : integer;
Ctrl, Readbyte : integer;
Ces 7 lignes permettent de créer une
const Base_Address = $378; entrée à 8 bits.
{ b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0
La lecture de la donnée de 8 bits de
readbyte X I4 I3 I2 I1 X X X } large se fait en deux étapes de 4 bits
begin
chacune. La commutation entre les
{initialisation} deux blocs de 4 bits est réglée par IC2,
clrscr;
Ctrl := Base_Address+2; {Base address can be $3BC, $278 or $378}
un multiplexeur du type 74HCT257. IC1
Readbyte := Base_Address+1; {depending on printer port number used} remplit ici le rôle de tampon de bus.
Total_Old := Total_new +1;
gotoxy(30,10); writeln(‘Value LSB =’);
Le dernier circuit intégré, IC3, règle
gotoxy(30,11); writeln(‘Value MSB =’); la circulation, validant le tampon de
gotoxy(30,13); writeln(‘Total value =’);
gotoxy(30,14); writeln(‘Inputs =’);
bus qui, au repos, est, via son entrée
de commande G, forcé en mode haute
{repeat until key pressed}
repeat
impédance.
port[Ctrl]:=0; IC3 se charge également, par le biais
port[Ctrl]:=4; {latch Total_New value in buffer}
port[Ctrl]:=0;
de l’entrée A / B de IC2, de la commu-
LSB := port[readbyte]; {read 4 LSBs into memory} tation entre les quartets de poids fort
LSB := (LSB and $78) div 8;
port[Ctrl]:=5; {select 4 MSBs}
{shift right three positions}
et de poids faible de la donnée.
delay(1); {wait 1 ms} Le programme dont nous vous propo-
MSB := port[readbyte]; {read 4 MSBs into memory}
MSB := (MSB and $78) div 8; {shift right three positions}
sons le listage en ci-contre, se charge
Total_New := LSB+MSB*16; de la commande correcte des trois cir-
if Total_New Total_Old then
begin
{input changed?}
cuits intégrés évoqués quelques lignes
gotoxy (45,10); plus haut. Ce programme, écrit en
write (LSB,’ ‘); {write 4 LSBs to screen}
gotoxy(45,11); write(MSB,’ ‘); {write 4 MSBs to screen}
Pascal standard, pourra être utilisé en
gotoxy(45,13); write(Total_New,’ ‘);{write decimal value to screen} combinaison avec n’importe quel com-
gotoxy(45,14); {and binary value}
write((Total_New and 128)div 128); {write bit7 to screen}
pilateur Pascal sans que l’on n’ait à
write((Total_New and 64 )div 64); {write bit6 to screen} craindre de problème.
write((Total_New and 32 )div 32); {write bit5 to screen}
write((Total_New and 16 )div 16); {write bit4 to screen}
R. v. Steenis
write((Total_New and 8 )div 8); {write bit3 to screen} ■
write((Total_New and 4 )div 4); {write bit2 to screen}
write((Total_New and 2 )div 2); {write bit1 to screen}
write(Total_New and 1 ); {write bit0 to screen}
end;
Total_Old := Total_New; {save new value as old}
until keypressed;
end.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0444 Filtre-bouchon pour le 50 Hz

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R3
20k0

R1
2
20k0
1
R2 IC1a 3.00
20k0
3 Gain
[dB]
R6
C1
1M

— 9.00
10n13

— 21.00

15V
— 33.00
C3 6
7
100n IC1b
5
8
R4 — 45.00
IC1
10k0

4
C4
C2
— 57.00
100n R5 40 50 60
10µ
F [Hz]
10k0

944058 - 12
15V
IC1 = TL072
944058 - 11

Le filtre coupe-bande à bande passante L’obtention de résultats pratiquement donne aux résistances R4 et R5 une
extrêmement étroite présenté ici a parfaits est possible à condition d’utili- valeur telle qu’elles aient, ensemble,
l’avantage marquant que sa fréquence ser des résistances à tolérance de 0,1 % une résistance de 20 kΩ. Tout change-
centrale n’est pas déterminée par les et des amplificateurs opérationnels ayant ment du rapport entre R4 et R5 a bien
condensateurs mis en oeuvre mais une réjection en mode commun élevée. évidemment des conséquences sur la
presque uniquement par les résistances Le taux de réjection mesuré sur le pro- syntonisation vu que ce facteur répond
et les caractéristiques de l’amplificateur totype était de l’ordre de 57 dB. Cette à la formule suivante :
opérationnel. valeur ne change guère tant que l’on 1
fc =
2π ( C 1⋅ C 2 ⋅ R 4 ⋅ R 5 )
Table des matières 6
0444 Filtre-bouchon pour le 50 Hz
a b c d e f g h
Normalement, on utilise, pour le
dimensionnement des résistances, les
deux formules suivantes :
R 1 = R 2 = R 3 et
R 4 = R5 = 1 2 R1
Le facteur Q du filtre dépend du rap-
port entre C1 et C2. Plus ce rapport est
important plus le facteur Q est élevé.
Théoriquement, avec le rapport C1 / C2
proposé ici, le facteur Q devrait être
supérieur à 8. Dans la pratique il est
apparu que, en raison de pertes nais-
sant dans le diélectrique en particulier,
la valeur mesurée du facteur Q était
de 7,6. Il vaut donc la peine d’utiliser
les condensateurs les meilleurs possible,
ce qui implique que l’on optera, pour les
valeurs de capacités faibles, de préfé-
rence pour des condensateurs au poly-
styrène. Il n’existe pas sur le marché de
condensateur au polystyrène de capacité
supérieure à 56 nF, de sorte qu’il fau-
dra alors se résoudre à l’utilisation de
condensateurs MKP pour les capacités
dépassant la dite valeur. Au-delà de 1
à 2,2 µF l’embonpoint des condensa-
teurs MKP devient excessif, raison pour
laquelle on optera pour les types MKT.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
Dans le cas présent, la fréquence
centrale devant être de 50 Hz, si l’on
donne au condensateur C2 une valeur
exacte de 10 µF, le condensateur C1
devra avoir une capacité de 10,132 nF
très précisément. Nous n’insisterons
pas sur les deux derniers pF dont nous
vous faisons cadeau, vu que, comme
l’illustre le graphique joint, le filtre pré-
sente une précision remarquable même
lorsque C1 a une valeur de 10,13 nF.
Quelques remarques dignes d’intérêt.
Vu l’importance relativement élevée
de l’augmentation d’amplitude interne
introduite par le filtre, il faudra limiter
à 1 Veff la taille maximale de la tension
d’entrée. La résistance R6 maintient,
en l’absence de signal d’entrée, l’en-
trée de IC1a sagement à la masse. Il
est prudent, dans le cas de charges de
sortie fortement capacitives, de pren-
dre, en série dans la ligne de sortie,
une résistance de 100 Ω. Les exigences
posées à l’alimentation symétrique de
±15 V nécessaire à ce montage sont
très lâches vu sa faible consommation
de courant ; un TL072 se contente en
effet de quelque 4 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0901 Télécommande IR à code RC5 personnel

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Récepteur RC5 Récepteur RC5

R2 A R2 A 6x 10k
5V 2Ω2 5V 2Ω2
R1 R1
C2 C2
47Ω

47Ω
5x 10k
22µ K1 20 22µ K1 20
25V 25V
7 1 7 1
A0 A A0 A
8 2 8 2
A1 B A1 B
17 3 17 3
A2 C A2 C
16 IC2 4 16 IC2 4
A A3 D A A3 D
15 5 15 5
A4 E A4 E
IC1 6 IC1 6
2 F 2 F
SAA3009 B
SAA3049
B
3 9 19 3 9 19
IN CA IN CA
18 18
TO TO
14 11 14 11
SFH506 1 RESET MODE SFH506 1 RESET MODE
-40 C A 5V X1 X2 -40 A 5V X1 X2
12 13 10 12 13 10
B 4V9 R3 C B 4V9 X1
1M
C1 D1 C 0V C 0V
D D C1 D1
E E

68k
D 1V6 E 2V5 5MHz
220µ C3 C4
10V 1N4148 220µ
X1 10V 1N
27p 5MHz 27p
4148

télécommande format
toutes sortes de fonctions. Elles sont en truc consiste à changer la fréquence de
« carte de crédit »
outre tellement abordables et joliment résonance de l’émetteur. Nous avons, par
« enveloppées » qu’il ne viendrait à l’idée exemple, modifié une télécommande du
* * voir texte
de personne d’en envisager une réalisation type carte de crédit compatible RC5 en
personnelle, vu qu’il est fort probable que extrayant le résonateur 432 kHz qu’elle
503kHz le résultat soit un boîtier sans la moindre comportait et en le remplaçant par un
esthétique difficile à tenir dans une main ! résonateur 503 kHz. Le résultat de cette
432kHz Nous vous présentons ici une technique opération est une fréquence de modu-
de réalisation de votre propre émetteur lation plus élevée de l’ordre de 42 kHz
Il existe des télécommandes de toutes de télécommande qui ne pilotera que les à la place des 36 kHz standard, le taux
les formes, de toutes les couleurs et pour récepteurs modifiés en conséquence. Le de transmission augmentant lui aussi. Il
Table des matières 6
0901 Télécommande IR à code RC5 personnel
a b c d e f g h
faudra également, pour permettre aux
circuits intégrés récepteurs RC5 standard
tels que les SAA3049 et SAA3009 de
reconnaître un signal valide, modifier la
fréquence du quartz. Les deux schémas
proposés ici montrent les modifications à
faire dans le cas de récepteurs basés sur
les SAA3049 et SAA3009 (notons que la
fabrication du SAA3009 a été arrêtée et
qu’on peut le remplacer par le SAA3049
compatible broche à broche). À y regar-
der de plus près, ces schémas sont basés
sur l’étage d’entrée de la « commande
de volume IR universelle » décrite ailleurs
dans ce CD-ROM. Nous avons ajouté
12 résistances, supprimé une autre ainsi
que deux condensateurs. Le récepteur
IR a été remplacé par un SFH506-40 de
chez Siemens et le quartz par un modèle
5 MHz. La fréquence d’horloge résultante
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
se traduit par un taux de transmission
quelque peu trop élevé. Tout fonctionne
encore parfaitement tant que la vitesse
de transmission des données se situe
dans une plage de 10 % autour de la
valeur théorique. Le SFH506-40 possède
un filtre passe-bande de 40 kHz plutôt que
de 36 kHz étant partant mieux adapté
à la nouvelle fréquence de modulation.
Le résultat de tout ceci est une portée
sensiblement plus importante de la télé-
commande. Un récepteur modifié d’après
les schémas ci-dessus ne répondra plus
aux signaux transmis par une télécom-
mande RC5 standard (36 kHz). La situa-
tion inverse est un peu moins favorable :
un récepteur standard ne répondra à un
émetteur modifié que pour des distances
inférieures à 30 cm.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0672 Oscillateur à quartz horloger


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1 La solution à ce problème est on ne peut L’adjonction de cette résistance addition-

10M plus simple : il suffit de rajouter une nelle de 100 kΩ diminue l’atténuation du
résistance de 100 kΩ (R2 du schéma). quartz de sorte que le déphasage requis
IC1a Cette adjonction force le quartz à tra- est obtenu. Le réseau en p présentant
1
1
2 vailler gentiment à sa fondamentale et une impédance élevée, la résistance de
évite en outre qu’il se voit appliquer un limitation ne produit pas une atténua-
74HCU04 R2 courant trop important – qui se tradui- tion trop importante et le gain en boucle
rait par son trépas dans les plus courts reste supérieur à l’unité, condition sine
100k

X1=32,768kHz
délais. On peut éventuellement rempla- qua non d’une oscillation entretenue.
X1
5V cer le condensateur C2 de 39 pF par Il nous reste à nous intéresser au
un condensateur ajustable de manière rég lage CC (en tension continue) de
C1 C2 C3 14 à pouvoir ajuster l’oscillateur à la fré- l’étage à CMOS. La résistance R1 sert à
IC1 quence exacte à laquelle il est sensé forcer l’entrée de l’amplificateur à la moitié
10p 39p 10n 7
osciller. environ de la tension d’alimentation. Cette
La seule question que l’on soit en droit résistance se doit d’avoir une valeur de
964021-11
de se poser est : pourquoi le circuit 10 MΩ voire plus si l’on veut éviter toute
fonctionne-t-il aussi bien avec la prise atténuation. La valeur utilisée ici sem-
d’une résistance de valeur aussi élevée ble, en pratique, parfaite ayant en outre
en série avec le quartz ? En association l’avantage d’être facilement disponible. La
Tous ceux d’entre nos lecteurs qui ont, avec le quartz, les deux condensateurs résistance de 1 MΩ normalement utilisée
à une occasion ou une autre, essayé de constituent une section en π qui pro- avec ce type d’oscillateurs entraîne alors
réaliser un oscillateur basé sur un quartz duit un déphasage de 180° (les 180° une atténuation trop grande et l’oscillateur
horloger de 32,768 kHz, extrait d’une restants sont produits par l’inverseur ne fonctionne plus correctement. L’onde à
montre hors-d’état (de nuire) ou d’un CMOS). Un quartz horloger de 32 kHz l’entrée possède une forme sinusoïdale,
vieux réveil à cristaux liquides n’auront est taillé différemment d’un quartz ordi- celle à la sortie étant rectangulaire. Men-
pas manqué de constater qu’un oscilla- naire travaillant dans le mégahertz, de tionnons pour terminer l’utilisation pour
teur CMOS à quartz classique ne fonc- sorte que sa résistance interne est nota- IC1 d’un exemplaire HCU, une version
tionne par avec ce type de quartz. Dans blement plus élevée. En cas d’attaque à sans tampon donc. Avec un peu de
le meilleur des cas l’oscillateur démarre faible impédance par l’étage de l’inver- chance un type HC fonctionne également,
lors de l’application de la tension d’ali- seur d’un tel quartz, il subit une atténua- mais un HCU garantit une oscillation plus
mentation, mais dès que la tension aug- tion tellement forte que la section en π stable. La consommation de courant est
mente l’oscillation cesse. produit un déphasage inférieur à 180°. inférieure à 1 mA (sous 5 V).
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0406 Fader vidéo

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC4
R15 15V
A 0V3 F 0V06 18V 7815 15V
4k7
B 0V6 G 0V...1V9 D8 D6

C7 C10
C 0V H 1V9
D4 D5...D8 =
D 0V15 10V 4x 1N4148 10µ 63V 100n

E 0V14
D7 D5 R14 C8 C9
4k7 IC5
D2 10µ 63V 100n
15V
C2 BAT82 R13
22k
18V 7915 15V
10µ
63V
15V
R12 IC3a
IC3 = 40106 1 2
IC2 1
33k

A
2 7 IC3d
D9 IC3b
6 9 8 3 4
AD847 1 1
R11 3 5
1N4148
B IC3c Lorsque l’on essaie d’atténuer un signal
470Ω
10k

D3 4
A 1 R16 5 6
1
vidéo il arrive, à un point donné, que
BAT82
C3 C4 11
IC3e
10 l’image devienne instable plutôt que
1
plus faible. Cela est dû au fait que les
100n 10µ 63V
impulsions de synchronisation sont elles
IC3f
15V 13 12
1
aussi affaiblies et que partant les circuits
de chronologie d’image intégrés dans le
R8
moniteur entrent en mode de non syn-
1k5 15V
R7 C5 C6
R10 chronisation, ce qui les rend incapables
de détecter un signal d’entrée valide.
10k

1k5
R2 100n 10µ
63V La solution à ce problème pourrait être
l’application d’un signal de synchroni-
22k

11 9
IFS V+ F R9
E 2
-1 OUT
8
68Ω sation distinct et une atténuation limi-
13
-2
12
tée à la composante vidéo seule. Il se
C
veut cependant que seules les tables
C R5 VFS
1 IC1
220Ω +1 G H

D R4
LT1251
VC
3 de mixage vidéo professionnelles four-
nissent un signal de synchronisation
14 4
10k +2 IC

C RC RFS NULL V-
distinct. Le circuit proposé ici remplit
220Ω

R3
5 10 6 7
R1 R6 D1
cette même fonction pour un coût très
modeste, permettant une atténuation
C1 P2
68Ω

1k5

10k
P1
5k
15V 100n
2V4
progressive (fade) d’un signal vidéo
964076 - 11
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0406 Fader vidéo

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

jusqu’au niveau de noir pratiquement et

R15
cela sans perte de la synchronisation du C10

H1
H2

D8
moniteur. Les impulsions de synchroni- R13 D4
sation sont extraites du signal de vidéo

IC2
D2 D7

1-670469 964076-1
composite (CVBS) par l’amplificateur R12 D5
C9
opérationnel IC2 et les composants D3 R14
connexes. C2, R11 et D2 constituent un R11 D6

964076-1
circuit de fixation de niveau vidéo. La
T
D9
C2

IC3
diode fournit une tension de polarisation R16
R1 R3
pour l’entrée non inverseuse de IC2. De
R5 R2
par la fonction de redressement de D2 R6 R4
l’amplificateur opérationnel n’amplifie R7
que la partie négative du signal CVBS.

IC1
C1
Le circuit de fixation de niveau pris dans P1
le trajet de contre-réaction du AD847, R8
les diodes D4 à D8, évite à l’amplifica- P2 R9
C5
teur opérationnel d’entrer en saturation. D1
C3
C6

H6
Le signal de synchronisation amplifié est R10
C8 C7
T

numérisé par le biais de la diode D9 et C4

IC4
d’une porte à trigger de Schmitt, IC3d, IC5 - 0 +

H3
H4

avant d’être appliqué à l’entrée non

inverseuse de l’un des deux amplifi-
cateurs opérationnels rapides intégrés
dans le circuit de fader vidéo, un
Liste des composants
LT1251. L’ajustable P1 permet de régler
le niveau du signal de synchronisation
Résistances : P2 = ajustable horizontal ou D2, D3 = BAT82
à sa valeur optimale. Le LT1251 se sert R1, R9 = 68 Ω potentiomètre 10 kΩ D4 = diode zener 10 V / 400 mW
d’un ajustable (qui peut également être R2, R13 = 22 kΩ D5 à D9 = 1N4148
un potentiomètre), P2, pour déterminer R3, R5 = 220 Ω Condensateurs : IC1 = LT1251CN
C1, C3, C5, C9, C10 = 100 nF
le rapport entre le canal du signal vidéo R4, R10, R11 = 10 kΩ (Linear Technology)
R6 à R8 = 1kΩ5 C2, C4, C6 à C8 = 10 µF / 63 V IC2 = LT1360 ou AD847JN
et celui du signal de synchronisation. La R12 = 33 kΩ radial (Analog Devices)
tension de commande du fader est déri- R14, R15 = 4kΩ7 IC3 = 40106
vée d’une tension de référence définie à R16 = 470 Ω Semi-conducteurs : IC4 = 7815
D1 = diode zener 2V4 / 400 mW
l’aide de la diode zener D1. Le conden- P1 = ajustable horizontal 5 kΩ IC5 = 7915

sateur C1 élimine le bruit que pourrait

Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0406 Fader vidéo

  page 3 / 3
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

capter, si tant est que l’on utilise une
commande d’atténuation externe (poten-
tiomètre à glissière), son câblage. Le
signal de sortie mélangé est disponible,
couplé en continu, à la broche 8, à une
impédance de 75 Ω. Le circuit consomme
moins de 30 mA. Les valeurs de tension
indiquées sur le schéma sont celles rele-
vées en l’absence de signal d’entrée sur
le circuit. Nous ne pouvons pas passer
sous silence l’un des inconvénients de
ce circuit. Le fader atténue également
le niveau du signal de synchronisation
de chrominance (color burst). De ce fait
il se peut que l’image passe en Noir &
Blanc juste avant que le niveau de noir
ne soit atteint. Cet inconvénient reste
mineur pour la majorité des applications
non professionnelles.
basé sur une application Linear Technology
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0067 Amélioration du mini-audio DAC


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. 21
ERR
2.
16
DEF
15
L/R
VCO BC

XO XI VSS1 VSS2 C2
C547B R6 5 6 14 4
R15 R7
270Ω
470Ω

1M

1N4148
R9
D6
C6 C4 C3 C7 IC2

IC1

R8
X1

R13
DEEMPHASIS 8n2 10p 10p
16MHz

D5 C22
C6

R14
5V''
R3

D1
5V

R6

R5
D5 L1 R2 C8 X1 R10
5V'
C1 R1 R11
47µH

ERROR
T
R14
C14 C15 S/PDIF R7 C4 C3
D7
680Ω

100µ 10V 100µ 10V

5
8 21 20 9 15
VDD
VDD

VCC2L
VCC2R
VCC1

12 IC1f 3 2
964050-12
BCKIN DIN
1
1 LRCIN 16
VOUTL
26 17
13 JP1 1 MD/DM1 EXT2L C
27 IC3 18
MC/DM2 EXT1L
5
XTI 28
6 ML/DSD
IC1e XTO
PCM1710U 11

« bizarre » de 16 MHz, sachant que et l’oscillateur fonctionne normalement.

10 25 EXT1R
1 MUTE 12
JP2 EXT2R
1
VOUTR

cette fréquence ne présentait pas la Si cette sortie passe au niveau bas,

X2 23
CKSL
24 CLKO
MODE
GND2R
AGND2L

moindre relation avec les fréquences l’entrée XI de l’oscillateur (broche 6) est

DGND
DGND

1
* C11

7 22
39p

964050-11 d’échantillonnage. Il apparaît cependant forcée en permanence à un niveau haut

que cette fréquence aussi génère des par l’intermédiaire de la diode de sorte
Cette amélioration ne comporte rien parasites. que l’oscillateur s’arrête. L’intervention
de plus qu’un diode et se traduit, en Il n’existe qu’une seule façon d’éliminer est simple et peut même être effectuée
cas d’utilisation de l’horloge système ces parasites à savoir arrêter l’oscillateur côté « composants ». La diode vient se
interne, par un gain de 6 dB du facteur à quartz dès le moment où il n’y a pas positionner entre la broche 12 de IC1 et
DHT+B (Distorsion Harmonique Totale d’erreur et que le traitement des signaux R7, placement qu’illustre la figure 2. Il
+ Bruit),valeur mesurée à une bande se fait normalement. Cette horloge reste faudra veiller à monter la diode le plus
passante de 30 kHz. cependant nécessaire lors du démarrage près possible de R7 pour éviter de doter
du système ou en cas d’interruption du IC2 d’un conducteur faisant office d’an-
Le problème concerné était déjà connu signal d’entrée. La solution consiste à tenne. D’un point de vue esthétique on
lors de la publication du mini-audio DAC. mettre l’oscillateur en et hors-fonction préféra un montage de la dite diode côté
Il apparaît en effet que l’oscillateur à à l’aide d’une diode, une 1N4148, pilo- « pistes ». On pourra dans ce cas-là sou-
quartz exerce une influence parasitaire tée par le tampon de la LED d’erreur der la cathode de la diode directement à
sur l’horloge-système générée par un (ERROR). Le schéma de la figure 1 la broche 6 de IC2. Il faudra alors doter
oscillateur RC interne. Pour cette rai- montre comment implanter la dite diode. la patte de l’anode d’un petit morceau
son c’était à dessein que nous avions Dès que la sortie ERROR du YM3623B de gaine isolante.
opté pour une fréquence d’oscillateur passe au niveau haut, la diode bloque ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0563 Interrupteur secteur esclave

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

pour les consommations importantes,

c’est loin d’être négligeable) occa-
sionne une dissipation de puissance
K1
que les diodes doivent avaler tant bien
que mal.
Le montage d’interrupteur secteur
R2
24V esclave préconisé ici utilise, à la place
1M
R1 C1
de ces diodes, un transformateur cou-
220Ω rant-tension qui ramène à trois fois rien
R4 R6
470n l’influence sur l’alimentation de l’appa-
1M00

576k
630V
V23056-A0105-A101 reil principal. La chute de tension aux
bornes du primaire de Tr1 ne fait que
R3 C5
D7 Re1
10k
Tr1 C2 100n quelques millivolts, mais au secondaire,
K3 un nombre de spires adéquat de l’en-
(2) (27)
2x
2200µ P1 1N4148 Slave roulement délivre une tension parfaite-
10V
IC1 ment exploitable. Le transformateur Tr1
D1 D2
représenté au schéma aurait dû com-
1
RCC26/20 2 7 T1
C3 D6 R8
5
3C11 25k
TL081
6
68k porter une seule spire au primaire, mais
3
1N4148 pour des raisons d’abord mécaniques et
4 BC547B
D3 D4
C4
D5 R5 R7
C6
aussi électriques, il en possède deux.
La tension au secondaire, avec le noyau
1M00

604k

100k
R9

4x 1N4007
K2
1000µ
Master
40V
Ces dernières années, Elektor a publié
régulièrement des montages où la
mise en service d’un appareil princi-
pal commandait l’enclenchement d’un
ou de plusieurs appareils secondaires.
La plupart de ces circuits utilisent des
diodes dans le raccordement au secteur
du poste principal. Si un courant cir-
cule dans le raccordement au secteur
24V
1µ
954053 - 11
utilisé, (Philips RCC26 / 20, matériau
1W3 3C11) reste proportionnelle au courant
primaire jusqu’à 0,5 A puis, à cause de
la saturation du noyau, ne s’élève plus.
La saturation est atteinte pour une puis-
du maître, il naît aux bornes de ces sance d’environ 100 W. Ceci permet à
diodes une tension qui est détectée et un appareil primaire de rester en veille
provoque d’une manière ou d’une autre (stand by), sa consommation n’excédant
l’enclenchement du poste secondaire. vraisemblablement pas quelques watts
dans cet état, sans enclencher les appa-
Cette méthode présente certains inconvé- reils accessoires.
nients. Outre les perturbations inévi- Côté secondaire, le circuit oscillant
tables du secteur – elles sont tout de constitué de l’enroulement lui-même et
même rares – la chute de tension (et
Table des matières 6
0563 Interrupteur secteur esclave
a b c d e f g h
des condensateurs C2 et C3 (1100 µF),
accordé sur environ 55 Hz, assure une
atténuation efficace des perturbations
du secteur et des rayonnements à haute
fréquence. Les valeurs renseignées ne
devraient pas être modifiées tant que
la fréquence du secteur est de 50 Hz
ou 60 Hz, ce n’est que si on s’écarte
fort de ces valeurs que le nombre de
spires du secondaire doit être adapté.
Une fréquence plus élevée demande
une réduction du nombre de tours. Ceci
entraîne une diminution de la sensibilité
que l’on peut compenser en ajustant P1.
Ce potentiomètre définit en fait le seuil
de courant pour lequel le relais colle et
allume les appareils esclaves.
La tension alternative à 50 Hz du second-
aire de T1 est appliquée par R3 et C5 à
l’entrée non inverseuse d’un amplifica-
teur opérationnel monté en compara-
teur de tension. Le diviseur de tension
symétrique à haute impédance R4 / R5
fournit une tension continue de 12 V, la
moitié de la tension d’alimentation du
comparateur.
Le diviseur de tension R6 / P1 / R7, qui
sert à fixer la valeur souhaitée du
courant, est calculé de manière à ce
que la tension maximale de référence
appliquée à l’entrée inverseuse se
situe à peu près à 0,5 V au-dessus
de la tension continue de l’entrée non
inverseuse. Si maintenant la tension
de référence est dépassée, la sortie
i j l m n o p r
du comparateur passe au niveau haut,
la tension de la broche 3 tombe en des-
sous de celle de la broche 2 et la sor-
tie du comparateur retourne au niveau
bas. Supposons à présent qu’un cou-
rant circule pour alimenter le maître,
on retrouve à la sortie de IC1 un signal
rectangulaire pulsé à 50 Hz. Pendant la
durée de l’impulsion, C6 se charge ; D6
empêche la décharge du condensateur
au travers de la sortie de l’amplifica-
teur opérationnel pendant l’intervalle.
La charge du condensateur fournit,
au travers de R8, un courant de base
suffisant pour maintenir T1 passant,
ce qui fait que le relais de sortie colle
et le poste esclave est alimenté. R9
est là pour assurer que le transistor
retourne bien à l’état bloquant quand
la sortie de l’amplificateur opérationnel
reste au niveau bas. Ce qui fait que
le relais s’excite immédiatement après
l’allumage du maître, mais retombe
peu après si le courant qu’il consomme
n’est pas suffisant. Ainsi, des pointes
de courant même importantes produi-
tes par la commutation du poste prin-
cipal ne risquent pas de faire sautiller
les contacts du relais.
Si on arrivait à devoir donner au mon-
tage une sensibilité tellement grande
qu’il ne soit plus possible de trouver
une position acceptable à P1, il faudrait
se résoudre à augmenter le nombre
de spires du secondaire. Comme il
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 3 
s t u v w
faut alors redimensionner C2 / C3, on
a besoin de la valeur du facteur A L du
noyau utilisé, elle est dans ce cas-ci de
10 µH (±25 %). L’inductance du bobi-
nage secondaire s’écrit:
L = A L · n 2 = 10 · H · n 2
et la capacité nécessaire pour un
accord dans la gamme de 50...60 Hz :
(
C = I/ 2 π·f ) 2
·L
≈ 8,4 · 10 -6· I / L
Le bobinage secondaire est réalisé en fil
de cuivre émaillé de 0,7 mm de diamè-
tre. La grosseur du fil pour le primaire
est limitée par les dimensions du noyau
et doit être adaptée au courant nominal
de l’appareil principal.
La tension d’alimentation de 24 V
pour le montage est obtenue, via le
diviseur capacitif C1 / D5, directement
de la tension du secteur. Le diviseur
est proportionné de façon telle qu’un
courant d’environ 30 mA circule par
C1, largement suffisant pour alimen-
ter l’amplificateur opérationnel et
le relais. La valeur de la tension de
service est fixée à 24 V par la diode
zener D5. R1 limite le courant à l’en-
clenchement, lorsque le montage est
relié au secteur, tandis que R2 sert à
décharger le condensateur dès que le
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0563 Interrupteur secteur esclave

  page 3 / 3
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

poste principal est débranché. Il peut de tension sur R1, le redresseur et

s’avérer nécessaire, selon le genre
d’appareils esclaves reliés, de ponter
les contacts du relais par un réseau
d’amortissement (220 Ω / 1 W en série
avec 100 nF / 630 V) pour les protéger
des étincelles.
La perte de puissance atteint 1 W
si le courant dans la bobine est de
27...28 mA. Pour une autre tension
secteur, il faut recalculer C1. La chute
C4 se chiffre à quelque 32 V. Ne vous
trompez surtout pas dans les raccor-
dements du transformateur, sinon avec
une tension de 230 V entre des spires
distantes de moins de 6 mm, bonjour
les dégâts!
Le montage est relié galvaniquement
au secteur. Il exige, non seulement un
boîtier parfaitement isolant, mais sur-
tout la plus grande prudence pendant
les réglages.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0610 Micro électret pour téléphone à micro au carbone

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R11 R12 ble (d’un point de vue électrique !) avec

C5
470Ω 22Ω un microphone au carbone bien que la
5W qualité de son du rendu des paroles soit
47µ sensiblement améliorée.
63V
R4 R5 D1 D2
Vu qu’un microphone électret se carac-
C3 R9 R10
térise par une réponse en fréquence
470k

15k

68k 82k 10V 10V

1W 1W quasi-rectiligne, c’est à l’amplificateur
T2 C6
MIC1
120p que l’on demandera de définir la forme
68n
de la bande passante. Notre circuit est
R6 C4 BC557B D3 D4 dimensionné pour obtenir une réponse
1k
R7
en fréquence acceptable convenant aux
T1 330p
1N4001 1N4001 communications par téléphone : 500 Hz
1k5

C1 R3
4k7 T3
à 4,2 kHz.
33n Le signal du microphone commence par
BC547B
R1 R2 R8 traverser un filtre passe-haut réalisé à
C2 l’aide du condensateur C1 et de la résis-
1k8

68k

1k5

BC639
39p
944003 - 11
Bien que de très nombreux téléphones combiné, d’un microphone au carbone.
d’un certain âge constituent encore des Nous vous proposons, dans cet article,
unités électriques et mécaniques par- de remplacer le vieux microphone au
faites, leur qualité de reproduction de carbone par sa version moderne, un
la parole laisse, lorsqu’on la compare microphone électret avec un amplifi-
à celle des téléphones modernes entiè- cateur à caractéristique de bande pas-
rement électroniques (exception faite sante spéciale.
cependant des modèles bon marché Le schéma montre que l’on se trouve
« made in Hong-Kong » que l’on n’hé- en présence d’un amplificateur à trois
site pas à utiliser dans certaines cen- étages transistorisés à couplage direct
trales domestiques) à désirer. La raison dont on superpose le signal de sortie sur
pour cette mauvaise qualité tient tout la tension d’alimentation. De cette façon
simplement à la présence, dans le l’amplificateur est parfaitement compati-
tance R2. La fréquence de coupure supé-
rieure est définie par le condensateur
C3 et la résistance R4, composants pris
dans le circuit de réaction entre les tran-
sistors T2 et T1. Les condensateurs C2
et C5 éliminent les signaux HF captés (le
cas échéant) par la ligne téléphonique,
le câble du combiné ou le microphone
électret. L’ensemble de la résistance R6
et du condensateur C4 améliore la sta-
bilité de l’amplificateur.
Le comportement de l’amplificateur en
courant continu est tel qu’il est celui
d’un microphone au carbone, c’est-à-
dire celui d’une résistance non-linéaire.
Les diodes D1 à D4, présentes à la sortie
de l’amplificateur, constituent un redres-
seur double alternance qui fournit une
tension d’alimentation présentant une
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0610 Micro électret pour téléphone à micro au carbone

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants

Résistances : Semi-conducteurs :
R1 = 1 kΩ8 D1, D2 = diode zener
R2, R9 = 68 kΩ 10 V / 1 W 944003
C1
R3
R3 = 4 kΩ7 D3, D4 = 1N4001 T3
R2 R1
R4 = 470 kΩ T1 = BC547B
R5 = 15 kΩ T2 = BC557B MIC

R8
C5
R5
R6 = 1 kΩ T3 = BC639 +

300449 D3
R7, R8 = 1 kΩ5 R7

D4

944003
R10 = 82 kΩ Divers : C6
T2 T1
R11 = 470 Ω Mic1 = microphone
R12 = 22 Ω / 5 W électret CM105-8 C2

~
~
R12
R10
(diamètre 10 mm,
Condensateurs : Zo = 2 kΩ)
C1 = 33 nF R6 R9 R11 R4
C3
C2 = 39 pF
C4
C3 = 120 pF D2 D1
C4 = 330 pF
C5 = 47 µF / 63 V radial
C6 = 68 nF, pas de 5 mm

indépendance suffisante par rapport au
courant véhiculé par la ligne téléphoni-
que qui peut varier entre 15 à 150 mA
selon le système téléphonique utilisé,
la longueur de la ligne et d’autres fac-
teurs. Le redresseur garantit également
– et dans n’importe quelles conditions –
une polarité correcte de la tension
d’alimentation. Pour ce qui concerne
le signal audio, le redresseur semble
ne pas exister : les diodes entrent en
conduction en raison du courant qui
circule dès que le combiné est décro-
ché. Les deux diodes-zener, D1 et D2,
font office de dispositif de protection
– elles se comportent comme des dio-
des standard tant que la tension sur les
bornes de la ligne reste inférieure à la
tension zener. En présence d’une ten-
sion plus importante les diodes-zener
deviennent passantes et limitent, par
l’intermédiaire de la résistance R12, la
tension d’alimentation de l’amplifica-
teur à une valeur sûre.
L’amplificateur peut être réalisé sur un
circuit imprimé, dessiné de façon à ce
qu’il puisse se substituer facilement
au microphone au carbone présent à
l’origine dans le combiné. Puisqu’il existe
une multitude de modèles de téléphones
il faudra examiner, cas par cas, com-
ment procéder à l’intégration de notre
microphone électret. Il sera nécessaire
de souder les câbles de connexion aux
deux ressorts de contact, présents dans
le combiné. Le microphone électret est
fixé du côté des pistes de cuivre de la
platine. Ses câbles de connexion seront
soudés aux pistes constituant l’entrée de
l’amplificateur. Après avoir limé la platine
à la bonne taille, elle sera monté (à l’en-
vers donc) dans le combiné du téléphone
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0610 Micro électret pour téléphone à micro au carbone

  page 3 / 3
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

et fixée à l’aide de quelques gouttes de combiné, par l’apparition d’un certain

colle. Pour protéger l’ensemble des
influences fortement corrosives de la
respiration humaine, il est recommandé
de doter le côté des pistes du circuit
d’une couche protectrice sous forme de
vernis ou autre résine. Sachant que la
moindre tolérance mécanique lors de la
fixation de l’ensemble dans le combiné
se traduira, en cas de mouvement du
niveau de bruit – ce qui aurait pour
conséquence de ramener le microphone
électret au niveau de son prédécesseur
au carbone – il est impératif de monter
la petite platine avec le maximum de
soin.
F. Hueber
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0400 Étage d’entrée idéal

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

A B lise une LED comme référence, sachant

que ce composant possède un coeffi-
cient de température pratiquement
identique à celui d’un transistor. Il est
vrai que ces valeurs ne seront (presque)
1 MAT02 7 MAT03 1 MAT02 7 MAT03
jamais totalement les mêmes. Ajoutons
3 5 3 5
2 6 2 6 2 6 2 6
à cela le couplage thermique imparfait
3 5 1 7 3 5 1 7 et il est évident que l’on se trouvera
confronté, en pratique, à des variations
dans la définition du courant. Du fait
que chaque étage différentiel comporte
sa propre source de courant, on aura
doublement du dit effet. Le résultat de
tout ceci est un décalage du réglage
en tension continue des amplificateurs
3 5 1 7 3 5 1 7 différentiels et un déséquilibrage de la
2 6 2 6 2 6 2 6 symétrie.
Le circuit décrit ici a l’avantage de pré-
1
MAT03 7 3 5 1 MAT03 7 3 5
MAT02 MAT02
senter un réglage à courants continus
identiques pour les deux étages différen-
tiels. D’éventuelles variations au niveau
944065 - 11 du réglage de la source de courant se
traduisent par des effets symétriques
C’est sans doute, notre expérience nous l’on se retrouve sur le papier ou son de sorte que l’on peut parler en fait
le donne à penser, chez de audiophiles écran d’ordinateur face à face avec un d’une compensation automatique. Le
que règne, parmi tous les amateurs de étage d’entrée composé de deux ampli- réglage en tension continue est de
réalisations personnelles le désir le plus ficateurs différentiels complémentai- ce fait sensiblement plus stable et la
inextinguible de la perfection. Les confi- res l’un de l’autre, ou du moins aussi compensation de la dérive due aux
gurations d’étage d’entrée présentées ici semblables que possible. Le réglage variations de température notable-
ne manqueront pas d’exciter leur imagi- en tension continue de chaque étage ment moindre que dans le cas évoqué
nation. Tout concepteur d’amplificateur différentiel se fait souvent par l’inter- plus haut. Le seul facteur qui puisse
se respectant cherche à créer une élec- médiaire d’une source de courant à un encore poser des problèmes est le fait
tronique aussi symétrique que possible, transistor utilisant une diode zener ou qu’il n’est pas possible de trouver des
vu que c’est tout simplement l’approche une LED comme source de tension de transistors double réellement complé-
garantissant le niveau de qualité le plus référence. Tout ceci n’appelle pas de mentaires.
élevé. De ce fait, il est fréquent que critique, en particulier lorsque l’on uti-
Table des matières 6
0400 Étage d’entrée idéal
a b c d e f g h
Même les MAT02 et MAT03 possèdent
des caractéristiques trop divergentes,
au niveau de la h FE en particulier ;
il n’existe malheureusement pas de
meilleure alternative aujourd’hui.
Le schéma de la figure (A) est celui de
l’étage d’entrée idéal dans sa forme
la plus simple : une source de cou-
rant basée sur un transistor à effet
de champ (JFET) intercalée entre deux
miroirs de courant. Le miroir de courant
du haut fait office de source de cou-
rant pour l’étage différentiel inférieur
et inversement. Vu que la stabilité de
cette source de courant à JFET peut
encore être améliorée, nous avons fait
un pas de plus en direction de la per-
fection et nous vous en proposons le
résultat en figure (B).
L’examen de ce second schéma mon-
tre que le JFET a dû faire place à une
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
source de courant basée sur une paire
de transistors ayant une résistance
d’émetteur commune. Le réglage de
base est défini à l’aide de deux LED et
le courant à travers ces dernières est, à
son tour, maintenu constant à l’aide de
deux sources de courant à JFET ! Pour
les miroirs de courant à nouveau seuls
des doubles transistors monolithiques
entrent en ligne de compte. Rappelez-
vous, lors du dimensionnement, que la
tension collecteur-émetteur maximale
admissible par le MAT03 est de 36 V.
La consommation de courant de la
variante A est égale au triple du réglage
de la source de courant adopté. Dans
le cas du circuit B il faut ajouter à ce
courant, pour en avoir la valeur totale,
le courant traversant les LED.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0053 Alimentation bi-directionnelle


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

LM336

R1

3k3
IC1

1 5

4
L165V
2
P1
3
10k
20V
R3

D1 12k
R2 R4
LM336

2<Uo<16V
2k2

1Ω
I≤1A

C1 C2 C3

100µ 220n 100µ

40V 25V

944078-11

La source de tension idéale est capable additionnels, la réalisation d’une ali- Il est apparu, dans la pratique que cela
de garder stable la tension présente à mentation réglable. La diode zener D1 n’est pas tout à fait le cas et que la
ses bornes de sortie, qu’il lui faille four- sert à la génération d’une tension de plage de tensions effective s’étend de 2
nir du courant ou en drainer (sink). référence extrêmement stable de 2,5 V. à 16 V. Le montage série de la résistan-
L’alimentation bi-directionnelle objet Le potentiomètre P1 permet de jouer ce R4 et du condensateur C2 évite l’en-
de cet article approche de très près le sur la dite tension de référence pour trée en oscillation spontanée de l’am-
comportement d’une telle alimentation l’abaisser jusqu’à zéro volt. L’ampli- plificateur opérationnel. IC1 comporte
idéale. La tension de sortie se laisse ficateur opérationnel est monté en les circuits de protection internes qui
ajuster entre 2 et 16 V, le courant de amplificateur de tension ; il multiplie le mettent à l’abri, à condition que
sortie pouvant varier entre –1A (drain) la tension appliquée à son entrée avec l’on ait pris la précaution de le mettre
et +1 A (génération de courant). un facteur d’amplification de 6,45. En sur un radiateur de caractéristiques
Le coeur du montage est un L165V de théorie il devrait donc être possible adéquates (un SK56 de 4,5 K / W de
SGS-Thomson Microelectronics. Cet de faire varier la tension de sortie de Fischer par exemple), de tout risque
ampli ficateur opérationnel de puis- l’amplificateur opérationnel entre 0 et de destruction.
sance permet, avec un nombre excep- 16,1 V. ■
tionnellement réduit de composants
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0186 Chargeur de batterie de moto

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Tr1
K1 2 D2
D2 D3 C3
LIM D1
D3
R1 BYW29-100
1 IC1 5 D4
1
L200 R4 D5 940083-1 -

1k8
D5 D4 +
3 4 K2

1-380049
4 x 1N4001 R5
K2
L200 ~ D1

K1
P1
1k
C2
IC1 C1
R5

TR1
1k
R2
M.T. R4
R3
C4
~ R1 P1
R2 R3
C3 D6 C4
C2 C1

2k7
150

220µ 22µ
40V 100n 25V 100n D6

12345 954071-11

Liste des composants

Résistances : D2 à D5 = 1N4001
R1 = 1 Ω D6 = LED rouge 5 mm
R2 = 150 Ω IC1 = L200CV (en boîtier Pentawatt, SGS-Thomson)
R3 = 2 kΩ7
R4 = 1 kΩ8 Divers :
R5 = 1 kΩ K1 = bornier encartable à 2 contacts au pas de 7,5 mm

940083-1
P1 = 1 kΩ ajustable multitours K2 = bornier encartable à 2 contacts au pas de 5 mm
1 boîtier plastique de 120 × 65 × 65 mm environ
Condensateurs : (OKW A9021065 ou Bopla E435)
C1, C2 = 100 nF Tr1 = transformateur encartable (par exemple, Block VR13 / 1 / 9
C3 = 220 µF / 40 V radial (9 V / 1,44 A), Monacor (Monarch) VTR12109 (12 VA)
C4 = 22 µF / 25 V radial ou Block PT13 / 1 / 9)
1 radiateur du type SK129 (5 K / W) pour IC1
Semi-conducteurs : 1 ensemble d’isolation pour IC1
D1 = diode Schottky 8 A, type BYW29-100
Table des matières 6
0186 Chargeur de batterie de moto
a b c d e f
Le chargeur de batterie de moto décrit
dans le numéro 197 d’Elektor (novem-
bre 1994) a suscité un grand intérêt
chez les propriétaires de vieilles voi-
tures (de collection) et, bien sûr, de
motos. En réponse à un abondant
courrier, nous vous en proposons une
modification qui permettra de mainte-
nir en forme les batteries de 6 V de ces
véhicules qui, sous nos climats, sont
souvent tenus de garder la chambre
tout l’hiver.
Ce chargeur fonctionnait autour d’un
L200, régulateur dont la tension de
sortie US est calculée comme suit :
R4 × P 1
(
Us = U ref × 1 +
R3
) en court-circuit, c’est mieux, mais c’est
où Uref est de 2,77 V (nominale). Prenez
2,7 kΩ pour R3 et 1,8 kΩ pour R4 et
tout ira bien. Ces valeurs régleront la
tension de sortie du chargeur entre 6 V
et environ 7,7 V.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
g h i j l m n o p r s t u v w
Abaissez encore la résistance-talon R5
de la LED à 1 kΩ, elle n’en éclairera
que mieux. Ensuite, le L200 devra dis-
siper plus d’énergie puisqu’il maintient
sa sortie au voisinage de 6 V au lieu de
12 V. Si vous gardez le transformateur
d’origine, le L200 risque donc d’avoir
chaud. Si vous n’avez plus besoin que
de la version 6 V, il est préférable de le
changer et de prendre un transforma-
teur de 9 V. Citons quelques modèles
convenables :
Block VR13 / 1 / 9 (9 V / 1,44 A),
Monacor (Monarch) VTR12109 (12 VA)
ou Block PT13 / 1 / 9.
Le dernier a l’avantage d’être protégé
aussi plus cher. Ces trois transforma-
teurs fonctionnent bien sûr sur un
secteur de 230 V et leur brochage est
compatible avec le perçage du circuit
imprimé du montage original.
Ne pas oublier pour finir de changer
le fusible, de 63 mA ici. L’intensité du
courant reste limitée, comme pour le
chargeur de 12 V, à 500 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0398 Et re-chaos

a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. U 2.
CC
33Ω

RL

IL
L

100µH

IC
IB T1
C1
UCE
56n
BC547
U BE

C2
390Ω

R EE

56n

U EE 954021 - 11

Le chaos règne tout autour de nous. La
circulation du week-end du 14 Juillet est
sous l’emprise du chaos, le film « Jur-
rasic Park » reposait sur les prémices
que le parc du titre était un système
chaotique et partant incontrôlable et
d’après certains pessimistes, la politique
se trouve dans le même genre de situa-
tion. Les systèmes électroniques peu-
vent présenter un comportement chao-
tique. L’un des exemples classiques est
l’oscillateur de Colpitts dont le schéma
est représenté en figure 1. Cet oscilla-
teur présente, de par le concept utilisé,
un comportement très particulier appelé
multi-oscillation. Ce phénomène se tra-
duit, en état stable, par l’apparition de
deux oscillations, voire plus.
En d’autres termes il est visiblement
question de vibrations parasites (impor-
tunes) en combinaison avec l’oscillation
principale. Le résultat de tout ceci est
que le signal de sortie est fortement
perturbé et partant déformé, ce qui ne
manque pas de limiter très sérieuse-
ment les possibilités d’application de
cet oscillateur dans les systèmes de
communication.
Dans ce CD-ROM nous vous avons éga-
lement pré senté un circuit chaotique
qui n’avait d’autre but que de faire
apparaître de jolis dessins sur l’écran
d’un oscilloscope. Avec l’électronique
présentée ici il n’en va pas autrement.
L’ensemble est mis en un rien de temps
sur un petit morceau de platine d’ex-
périmentation à pastilles et se laisse
alimenter sous ±5 V. On y branche un
oscilloscope mis en mode X-Y aux points
indiqués sur le schéma, VBE et VCE.
La photo d’écran d’oscilloscope de
la figure ci-dessus vous donne une
petite idée de ce à quoi vous pouvez
vous attendre.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0708 Port de jeu comme entrée pour PC

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. 2.
* ✄
* * voir texte
* 1
DX
15
0 0
* 5V 2
G
0
1
14
3 7 13
2 2

33k

33k

33k

33k
2k2

2k2

2k2

2k2

558 12
3

2 1
74LS138 4
11 * * voir texte
RC 4 10
EN 5
5 9
& 6
6 7
7 8 7
RC
EN
9
10 9 IOWR 10 ≥1 203 ou
RC
208 H ... 20F H
EN

15 16 12
RC
EN IORD 13 ≥1

10n 10n 10n 10n

décodeur
d'adresse
L’entrée parallèle de données dans un
5V PC n’est pas une opération aussi simple
qu’on pourrait le croire et demande,
33k

33k

33k

33k

EN
comme le prouve éloquemment un
montage publié dans ce CD-ROM, inti-
tulé « entrée Centronics » (Elektor
EN
n°193/194, page 71), une électronique
d’une certaine envergure. Cependant,
EN on pourra, à condition de disposer
d’un connecteur court à 8 bits, réaliser
à peu de frais une entrée de prise en
compte de données parallèles. Tout ce
EN

dont on a besoin est une carte à deux

47n 47n 47n 47n ports de jeux toute faite du genre de
954040 - 11 celle que l’on trouve dans le commerce
pour quelques euros.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0708 Port de jeu comme entrée pour PC

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Signification
Potentiel Octet d’E/S Broche de A Broche de B
auparavant
10 DIM BIN(8)
+5 V +5 V 1 1
20 FOR K=1 TO 8
5 Bouton Feu n°1 2 10
30 BYTE = INP(&H201)
1 Position n°1 3 11
40 FOR J=0 TO 7
Masse Masse 4 4
50 BIN(7-J) = 1
Masse Masse 5 5
60 IF (BYTE AND (2^J)) = 0 THEN
2 Position n°2 6 13 BIN(7-J) = 0
6 Bouton Feu n°2 7 14 70 NEXT J
+5 V +5 V 8 8 80 FOR L=0 TO 7
+5 V +5 V 9 9 90 PRINT USING Ç#È;BIN(L);
7 Bouton Feu n°3 10 2 100 NEXT L

3 Position n°3 11 3 110 PRINT Ç Ç

120 NEXT K
Masse Masse 12 12
130 PRINT
4 Position n°4 13 6
140 GOTO 20
8 Bouton Feu n°4 14 7

+5 V +5 V 15 15
3.

La dite carte ne comporte en fait que
fort peu d’électronique dont un déco-
deur d’adresses prenant la forme de
deux 74LS138 + un 74LS32 servant
au décodage de l’adresse du port de
jeu, 201 HEX et un quadruple tempo-
risateur du type NE558C chargé de
convertir les valeurs de résistance des
différents paramètres des manettes de
jeu en impulsions de la longueur cor-
respondante. De nombreuses cartes de
jeu n’utilisent qu’un unique LS138 pour des quatres réseaux RC (résistances
le décodage d’adresses de sorte que et condensateurs), quatres conden-
l’on peut adresser la carte à n’importe sateurs additionnels servant à élimi-
quelle adresse comprise entre 200 et ner les rebonds des contacts ainsi
207HEX. Un 74LS244 sert de tampon et que le circuit intégré du temporisateur
transmet au bus du PC les niveaux des proprement dit. Chacun des quatres
sorties du temporisateur et des bou- temporisateurs est remplacé par un
tons « feu ». La carte en question est pont de câblage en reliant l’entrée à la
débarrassée, à l’aide d’une pince cou- sortie. Le schéma (1) page précédente
pante de tous les composants faisant montre la modification à effectuer en
partie du temporisateur, c’est-à-dire quatres exemplaires. Le tableau donne
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0708 Port de jeu comme entrée pour PC

  page 3 / 3
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

la signification des connexions des et le circuit intégré assurant la fonction

manches de commande A (supérieur)
et B (inférieur) aux bits de l’adresse
choisie.
Comme les connexions A et B sont
branchées en parallèle il ne faut pas
#include <stdio.h>
de tampon, 74LS32 et l’on établit une #include <dos.h>
courte liaison câblée vers la sortie Q1 #include <limits.h>
(broche 14) du 74LS138. Après cette #define ADDRESS 0x201
modification la carte est adressable à
l’adresse 203HEX (ou 208 à 20FHEX lors- void bit_print(int);

implanter simultanément les inter- qu’il n’y a qu’un seul circuit intégré de void main(void)
connecteurs de manches de commande décodage d’adresses sur la platine. {
vu que l’on risquerait alors de produire Étant donné que toutes les entrées de int value, i;

un court-circuit ! Après ces modifica- la carte sont compatibles TTL, sa mise while (!kbhit()) {
tions la carte se trouve à l’adresse en oeuvre présente une universalité i=0;
do {
201 HEX . S’il se trouve déjà une carte remarquable. Les potentiels de +5 V value = inp (ADDRESS); /* Read value at port */
de jeu dans l’ordinateur il faudra soit la et masse disponibles peuvent être bit_print(value); /* Print value bitwise */
désactiver soit la sortir de l’ordinateur vu utilisés, dans certaines limites bien
printf(Ç Ç);
} while ((i++) !=7);
que sinon on aura destruction des ports entendu, à des fins expérimentales. Il printf(Ç\nÈ);
de jeu dès l’apparition d’un conflit de bus. n’est pas nécessaire de disposer d’un }
getch();
On ne pourra donc installer une seconde logiciel compliqué, la prise en compte }
carte de jeu qu’à condition d’avoir modi- des niveaux pouvant se faire à l’aide de
void bit_print(int a)
fié l’adresse standard. Il faudra pour ce la fonction BASIC ou C INP(&H201) ou {
faire modifier le décodeur d’adresses de par la fonction PASCAL port ($201). int i;
la façon décrite en figure 2. On inter- Les exemples écrits en BASIC et en C de int n=CHAR_BIT;
int mask = 1<(n-1);
rompt la connexion entre la sortie Q0 la figure 3 et 4 visualisent à l’écran les
du décodeur de poids faible (LSB), la valeurs successives prises en compte. for (i=1; i<= n; ++i) {
putchar(((a & mask) == 0) ? Ô0Õ : Ô1Õ);
broche 15 dans le cas d’un 74LS138, N. Körber a <=1;
■ }
}

4.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0810 Sauvegarde à pile


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

8 1
VP VO
R1
IC1 R2

1k5

10k
ICL7673
D1 CPA
2 6
VS Pbar
1N4148 STATUS
4
BT1
NiCd

3V6
60mAh

954018 - 11

Il est requis, pour éviter de perdre des
données stockées, qu’un système élec-
tronique doté d’une mémoire RAM soit
alimenté en permanence. Une coupure
de la tension du secteur peut, dans ces
conditions, constituer un événement aux
conséquences potentiellement désas-
treuses. Un simple circuit électronique
additionnel permet cependant de neu-
traliser ce risque latent. Il suffit en effet
de faire en sorte qu’une pile ou un accu
prenne la relève de la tension d’alimen-
tation, pour que le risque de perdre des
informations à la suite de la disparition
de la tension d’alimentation devienne
quasiment nul.
Il existe plusieurs possibilités pour doter
un circuit d’une pile de sauvegarde. Une
technique très sophistiquée fait appel au
circuit intégré ICL7673 de Intersil. Ce
composant effectue une commutation
de façon à ce qu’il n’y ait pas la moindre
disparition de la tension d’alimentation.
Le circuit intégré fournit également un
message d’état que l’on pourra utiliser
pour la commande d’un témoin (lumi-
neux ou sonore) voire encore pour met-
tre hors-fonction certaines parties de
l’électronique, gourmandes en courant.
Le schéma montre comment on pourra
mettre en oeuvre le ICL7673. L e
composant possède deux entrées
(l’une pour l’application de la tension
dérivée du secteur et l’autre pour la
pile), une entrée d’état (broche6, qui
passe au niveau haut au moment de
la commutation vers l’alimentation par
pile et, bien entendu, une sortie pour
la tension d’alimentation permanente
(broche 1).
L’utilisation de la résistance R1 et de la
diode D1 est optionnelle. Elles garantis-
sent un maintien en charge de l’accu.
Il faudra dimensionner la résistance
R1 donc de façon à ce que l’intensité
du flux de courant à travers l’accu
corresponde bien avec son courant de
maintien de charge (1/40 ème de la capa-
cité nominale pour un accu CdNi). On
notera que la résistance R1 et la diode
D1 sont impérativement à supprimer si
l’on utilise une pile non-rechargeable !
L’intensité maximale que supporte le
ICL7673 se limite à quelque 38 mA via
la broche 8 et à 30 mA via la broche 2.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0875 Stroboscope à LED

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC3
Les LED à utiliser dans ce montage
15...24V 7812
– telle que la GL5UR3K1 de Sharp –
sont plus chères que leurs homologues
C3 C4 D3 « standard ». On pourra considérer le
470µ 10µ
démontage d’une version bon marché
35V 63V
D4 d’un feu de stop additionnel pour voi-
ture, actuellement disponible un peu
D5 partout dans le commerce à un prix
P1
R3
10k
très abordable.
Le schéma nous prouve que le montage
10k R4
lin D6
10k SYNC
est relativement simple. Un régulateur
330Ω

16
de tension intégré de 12 V se charge
R1
8 4 3 D7

7 R
0
2
de stabiliser la tension de sortie d’un
CTRDIV10/ 1
DIS
DEC 4
D1 R5
module d’alimentation-secteur fournis-
IC1 2
1k

R2 1k
OUT
3 14
& + 3
7
1N4148 R6
sant quelque 15 à 24 V. Cette tension
6
THR
555C 13
4
10
suffira pour l’illumination de cinq LED

2 1
TR
CV
1 5
C1
2µ2
25V
Un stroboscope sert, en général, à la
génération d’impulsions lumineuses
très courtes et très puissantes. Il est
donc, de ce fait, souvent équipé d’un
tube à éclats au Xenon, alimenté en
haute tension.
Le circuit « stroboscopique » décrit
dans cet article se contente d’un cer-
tain nombre de diodes électrolumines-
centes – des LED quoi – et donc d’une
68Ω
S1
15
IC2 5
5
prises en série. La résistance R6 limite
CT=0 6
6
D2
T1 le courant à travers les LED à une
4017 7
8
9
1N4148
intensité de 25 mA environ. On pourra,
C2
9
11 en fonction du courant maximal que
BC517
1µ
CT≥5
12
peut fournir le régulateur de tension,
25V
8 prendre en parallèle plusieurs séries de
LED. Si l’intensité du courant devient
954098 - 11
supérieure à 100 à 150 mA, il faudra
envisager de doter le régulateur de
tension d’alimentation sensiblement tension (IC3) d’un radiateur de carac-
plus faible, comprise entre 15 et 24 V. téristiques convenable. On pourra, dans
Bien que les LED les plus puissantes ces conditions, remplacer le transistor
ne soient pas capables d’illuminer une de commutation T1, un BC517, par un
salle des fêtes, leur luminosité suffira transistor Darlington plus puissant (tel
cependant pour certaines applications qu’un TIP130 par exemple). L’électro-
techniques (telle que l’observation nique de commande pour le transistor
d’ondes stationnaires par exemple), de commutation prend la forme d’un
surtout si les LED ont été dotées de temporisateur du type 555, configuré
réflecteurs. en multivibrateur astable. L’ajustable
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0875 Stroboscope à LED

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

P1 permet de régler sa fréquence à une se traduit donc par un doublement de

valeur comprise entre 20 et 200 Hz.
L’oscillateur synchronise un compteur
décadique (IC2) dont nous utilisons trois
sorties. La sortie Q1 fournit un signal
pouvant servir au déclenchement d’un
oscilloscope ou autre fréquencemètre.
Q2 commande le transistor de commu-
tation qui, à son tour, commande la série
de LED. La sortie Q7 peut être prise en
parallèle (fonction OU) sur Q2. La fer-
meture des contacts de l’interrupteur S1
la fréquence stroboscopique. On notera
que, dans ces conditions, le rapport
cyclique optimal de l’effet stroboscopi-
que de 1 : 10 passe à 1 : 5 (valeur moins
favorable !). Dans certaines conditions
une fréquence stroboscopique double,
résultant d’une simple action sur S1,
peut être très pratique et l’effet négatif
d’un rapport cyclique moins favorable
sera donc négligeable.
U. Pilz
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0397 Esclave-secteur économique

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K1 K3 installation audio en route. Il existe tou-

tes sortes de modèles d’esclaves-secteur,
leur caractéristique commune est qu’au
repos ils consomment une certaine éner-
gie. La version décrite ici ne présente
2x 220n / 250V
slave
pas cet inconvénient sachant qu’elle ne
C1
consomme de puissance qu’une fois que
R1 C2 les appareils-esclaves sont mis sous ten-
* zie tekst 220Ω sion. Et même alors, avec ses quelque
* voir texte R2 R3 25 mA, cette consommation est prati-
470k 470k
quement négligeable.
* see text D3 D1
Venons-en au schéma. K1 représente le
* siehe Text 4x 1N4007
bornier secteur standard. Le bornier K2
est relié à la prise destinée à l’appareil-
D4 D2
maître, K3 l’étant à celle où viennent se
brancher les appareils-esclaves. Le fonc-
C7 D8 Re1
tionnement est on ne peut plus simple.
D6
22µ
Le transformateur Tr1 fait office de détec-
C5 1N4007
master
max. 2A
63V
teur de courant. Dès que l’appareil-maî-
Tr1 330n 1N4002 T1 tre relié à K2 est mis sous tension on a
K2
induction d’une tension dans le secon-
C3
R4

22µ 63V
D5 C6 1k
daire de Tr1. Après redressement par
C4 330n
D7
BUZ41A D5 / D6 / C5 / C6 cette tension est appli-
P1
quée, à travers l’organe de réglage de
22µ 63V 1M
20V 1W3 sensibilité P1, à la grille du FETMOS T1
ETD 29
1N4007 Re1 = V23056-A0105-A101
964102 - 11
(un modèle 500 V). Celui-ci entre en
24:500
* conduction et active le relais Re1 qui à
Les esclaves-secteur deviennent de plus secteur, le second l’est par le biais d’un son tour met en circuit l’appareillage-
en plus populaires, ce qui n’a pas de quoi élément de commutation (un relais). Dès esclave branché sur K3. Le type de relais
étonner vu le confort qu’ils apportent. que l’utilisateur met l’appareil-maître en indiqué est capable de commuter 16 A
On pourrait presque parler de « pantou- fonction l’esclave-secteur détecte la cir- (2 000 VA) de sorte que l’on peut s’en
fles de tension actives ». L’une de leurs culation d’un courant et connecte alors donner à coeur joie en ce qui concerne
prises est destinée à l’appareil-maître, les autres prises au secteur. On peut la charge admissible. Tr1 a été calculé
l’autre à l’appareillage-esclave ; le pre- ainsi, par exemple, à l’aide de l’interrup- pour détecter des courants allant jus-
mier est en contact permanent avec le teur du tuner, mettre l’ensemble d’une qu’à 30 mA. Pour l’obtention de cette
Table des matières 6
0397 Esclave-secteur économique
a b c d e f g h
sensibilité le secondaire de Tr1 constitue,
en association avec C3 / C4, une boucle
de résonance à 50 Hz ; cette mesure
permet de bloquer des parasites HF. On
peut fort bien remplacer C3 / C4 par un
condensateur bipolaire de 10 mF / 63 V.
Le redresseur est du type cascade, de
sorte que sa tension de sortie est égale
à la tension crête à crête aux bornes de
C3 / C4. R4 et D7 protègent la grille de T1
à l’encontre de tensions trop élevées. On
ajustera, par action sur P1, la sensibilité
du circuit de manière à ce que, lors de
la mise en circuit de l’appareil-maître,
le relais soit encore tout juste activé.
La tension d’alimentation du relais et du
FETMOS T1 est dérivée directement du
secteur par le biais de la « résistance en
courant alternatif » C1/C2 et du redres-
seur en pont D1 à D4. C7 lisse la tension
aux bornes du relais. Il faudra se rappeler
que lorsque la tension de grille de T1 est
trop faible pour l’amener en conduction la
totalité de la tension du secteur se trouve
aux bornes de T1 ! R2 et R3 servent à la
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
décharge de C1 / C2 au repos de manière
à supprimer tout risque de présence de
tension dangereuse à l’entrée. On pourra
réaliser soi-même le transformateur Tr1,
notre détecteur de courant, en utilisant
une forme de bobine ETD29 et du maté-
riau de noyau E27. L’enroulement du pri-
maire comporte 24 spires de fil de cuivre
émaillé de 0,8 mm de diamètre, le secon-
daire étant constitué de 800 spires de fil
de 0,2 mm de diamètre. On commence
par bobiner le secondaire que l’on recou-
vre d’une couche isolante efficace avant
de mettre en place l’enroulement primaire
recouvert lui aussi d’une bonne isolation.
Avec un diamètre de fil de 0,8 mm pour
le primaire, le courant maître maximal
admissible est de 2 A.
Il faudra bien faire attention, lors de la
réalisation pratique, aux aspects fiabilité
et sécurité. On veillera à rendre impossible
tout contact avec des composants véhicu-
lant la tension du secteur et à respecter
une isolation latérale de 3 mm à tous ces
endroits.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0462 Générateur d’harmoniques


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V

C1 C2

10n 10µ
–5V < Uref2 < 5V 16V
Uin [V]
P2 –3V3; 0V; 3V3
8 R4
10k 6
R3 3k3
7
IC1b 10k0 Uref 1
0V < ^Uin < 5V 5 0V
IC2
t [s]
2 7
R1 0V 0V
6 Uref 2
TL081
10k

3
3
1
R2 4 Uout [V]
IC1a 10k0
2

P1 4
10k t [s]
–5V < Uref1 < 5V 964069 - 12
C3 C4

IC1 = TLC3702 10n 10µ

16V

964069 - 11 5V

Ce circuit étonnamment simple fait férentiels à l’additionneur IC2 qui élimine présente à la sortie. Le degré de distor-
office de multiplicateur de fréquence qui les harmoniques d’ordre pair. En cas de sion de l’onde de sortie requis est de ce
convertit n’importe quelle onde d’entrée choix de rapports signal / pause différents fait ajusté par le biais des deux ajusta-
en rampe en une onde de sortie présen- pour les comparateurs, effectué par le bles. Si l’on veut la meilleure précision
tant une distorsion importante et dont le biais de P1 et P2, le spectre d’harmoni- possible pour l’opération de sommation il
spectre de fréquences riche en harmoni- ques change. Un rapport cyclique de 0,25 faut que les amplificateurs d’entrée aient
ques. La fréquence d’entrée n’en reste pas par exemple, se traduira par la génération des caractéristiques en alternatif aussi
moins présente dans le spectre. En cas d’harmoniques d’ordre 2, 6 et 10, mais proches que possible. Pour la même rai-
d’application d’un signal d’entrée pure- pas d’ordre 4. La fonction du spectre son il faudra veiller à ce que les résis-
ment sinusoïdal le circuit ne produit que correspond à l’équation sin(x) / x. Dans le tances R2 et R3 aient une valeur dont la
des harmoniques impaires. C’est du moins cas de tensions d’entrée alternatives de différence n’excède pas 1 %.
ce que dit la théorie à condition que les forme impulsionnelles le spectre de sortie La consommation de courant du circuit
deux comparateurs d’entrée soient iden- répond également à la formule sin(x) / x, est inférieure à 5 mA ; il sera alimenté à
tiques et que leurs entrées inverseuses mais seules sont produites les harmoni- l’aide d’une tension symétrique de ±5 V.
soient parfaitement référencées à 0 V. Les ques d’ordre impair. Le niveau de l’onde d’entrée doit être
sorties push-pull des comparateurs IC1b Les niveaux de référence des compara- stable et inférieur à 5 Vcrête.
et IC1a fournissent alors des signaux dif- teurs d’entrée détermine la forme d’onde ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0418 Filtre Butterworth du 4ème ordre à un seul ampli op

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

problème de rapports définis – difficiles

15V
à concrétiser – entre deux résistances
C6 de la série E-12 ou E-96, vu que l’on
C1 C3 peut maintenant, en principe, utiliser
100n
librement deux résistances à condition
18n694 13n558
qu’elles soient très exactement de la
R1 R2 R3 R4
IC1 même valeur.
10k0 10k0 10k0 10k0
3 7
Sur le schéma, les valeurs attribuées
TL071
6
aux condensateurs C1 à C4 sont les
2 5 valeurs théoriques pour une fréquence

1k00
R5
1
4
de coupure de 1 kHz. On peut fort bien
envisager d’autres fréquences de cou-
R7 pure à condition de modifier en consé-
C2 C4
quence les résistances et / ou condensa-
1M

1k00
R6

36n671 6n9035 teurs concernés. Il ne faudra pas oublier

944027 - 11
La conception de filtres pour enceintes
reste l’un des domaines encore ouverts à
l’imagination de l’électronicien amateur.
Les plus assidus d’entre vous se rappel-
leront peut-être que dans le livre 305
circuits, nous avons également décrit
un filtre du quatrième ordre basé sur
un unique amplificateur opérationnel.
Il s’agissait à l’époque d’une version
utilisant, comme élément actif, un tam-
pon de tension, ce qui impliquait que le
rapport C3 / C4 devenait inévitablement
très important. Il n’était pas question,
C6
100n
15V
dans la dite configuration, d’obtenir
une caractéristique Butterworth, ce qui
explique que nous en ayons fait un filtre
Bessel.
Il devient possible, si nous acceptons
un gain légèrement supérieur à 1, d’ob-
tenir un filtre Butterworth. Le concept
proposé ici repose sur un gain de deux,
approche présentant l’avantage addi-
tionnel de permettre l’utilisation, dans
la contre-réaction, de deux résistances
de valeur identique, R5 et R6. On ne se
trouve plus alors confronté à l’épineux
alors que le réseau de filtrage constitue
une charge pour l’amplificateur opé-
rationnel – aux fréquences élevées en
particulier – . Si l’on utilise 4 fois 10 kΩ
comme c’est le cas ici, la charge termi-
nale est de 2 kΩ5, charge sur laquelle
on a prise en parallèle la somme des
résistances R5 et R6.
Si l’on remplace les valeurs théoriques
de C1 à C4 par la valeur la plus proche
de la série E-12, c’est-à-dire 18, 33, 12
et 6,8 nF dans le cas présent, on se rend
compte que la dérive de la courbe de
réponse en fréquence que cette substitu-
tion entraîne est bien moins catastrophi-
que que ce à quoi l’on pouvait s’atten-
dre. On observe aux alentours de 435 Hz
une petite crête de l’ordre de 0,4 Hz, la
fréquence de coupure se décalant légè-
rement vers le bas pour se retrouver
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0418 Filtre Butterworth du 4ème ordre à un seul ampli op

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

à 900 Hz environ. La caractéristique du de l’amplificateur opérationnel que des

filtre évolue elle aussi, le rapprochant
légèrement d’un filtre de Tchebyscheff,
ce qui se traduit par une chute un peu
plus raide à proximité de la fréquence
de coupure.
Il n’est pas nécessaire d’utiliser le type
d’amplificateur opérationnel du schéma,
vu que ce choix n’a rien de critique. Le
niveau de bruit dépend en effet moins
résistances R1 à R4, ce niveau étant de
l’ordre de 26 nV / √Hz. La résistance R7
maintient la circulation d’un courant de
polarisation de l’amplificateur opération-
nel même lorsque l’entrée se trouve en
l’air.
La consommation du TL071 est de l’or-
dre de 2 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0303 Crêtemètre
 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. 6...15V 2.
R14 8
C8 C7
3k3
2
100n 100µ 7
P1 25V 3
C11
C10 C9 R
2k2 10n LM311 C
R8 1%
100k 100n 100µ
25V
4 1
R1 5
3 8 IC1
2k2 R3 R7 1% 8
6 6...15V
1 2 7 IC3
LM311 100Ω 100k
2 6 944056-11
LM741
4 3 5
7
4
1
R2 R9
C1 C3 C5 L’instrument objet de cette description
100k

47k
P3
10k
est capable de mesurer des tensions de
10µ
220n 220n crête allant de quelques millivolts à plu-
1% R10 sieurs volts. La plage de mesure couvre
l’ensemble du domaine audio jusqu’à

100k
un maximum de 200 kHz. Le détecteur
R15
de crête prend ici, cf. le schéma de la
3k3

figure 1, la forme d’un comparateur

P2
intégré à sortie en collecteur ouvert.
C12 Le principe de fonctionnement est sim-
10n
ple. On procède à la charge du conden-
2k2 R12 1%
sateur C jusqu’à un certaine niveau
100k
R4 5 de tension. Lorsque le signal d’entrée
2 8 IC2
2k2
6
7
R6 R11 1%
2
8
7 IC4 tombe en-deçà de ce niveau le transis-
3
LM311 100Ω 100k
6
tor de sortie entre en conduction et la
LM741
4 3 5
tension aux bornes du condensateur C
1
1
4 va croître rapidement en direction du
R5 R13 niveau de la tension d’alimentation
C2 C4 C6
négative. Dès que la tension aux bor-
100k

47k

P4
10µ
220n 220n
10k nes du condensateur, U C, est égale à
la tension d’entrée, la charge cesse.
De cette manière, U C correspond en
944056-12
Table des matières 6
0303 Crêtemètre
a b c d e f g h
permanence au potentiel le plus négatif
que présente la tension d’entrée ins-
tantanée. Comme le dit condensateur
se décharge lentement mais continû-
ment via la résistance R, la tension
U C suivra les variations de la tension
d’entrée.
Il est vrai que le circuit de la figure 1
ne mesure que la moitié de la tension
crête à crête. Il est facile de remédier
à cette situation en prévoyant un cir-
cuit identique mais pour les tensions
positives cette fois. C’est ainsi que nous
nous retrouvons confrontés au schéma
de la figure 2 dans lequel IC1 détecte
les tensions de crête positives, IC2 se
chargeant de celle des tensions de crête
négatives. Les condensateurs C1 et C2
constituent les « mémoires ». Les filtres
passe-bas R3/C3 et R6/C4 éliminent les
pointes de tension gênantes. IC3 intro-
duit une inversion de la valeur positive,
avant que celle-ci ne soit additionnée à
la moitié négative par le circuit intégré
sommateur IC4, ce circuit introduisant
une nouvelle inversion du signal.
La limite supérieure de la plage de fré-
quences pouvant être traitées dépend
uniquement de la vitesse de travail
des circuits intégrés utilisés pour IC1
et IC2 : il s’est avéré qu’en pratique
la limites de 200 kHz était parfaite-
ment réaliste, même dans le cas de
signaux rectangulaires ou triangulaires.
i j l m n o p r
La limite inférieure du domaine dépend
des valeurs des condensateurs C1 et
C2. Le choix, comme c’est le cas ici,
d’une valeur de 10 µF pour C1 et C2,
fixe cette limite à 500 Hz. Si l’on veut
pouvoir mesurer « hors-ronflement »
jusqu’à 20 Hz il faudra faire passer à
220 µF la valeur des dits condensa-
teurs, cette modification se traduisant
bien évidemment par un allongement
du temps de réaction. Le suivi d’un
saut de tension de 1 V prendra entre 2
et 3 s. Comme le montre leur symbole
dans le schéma, C1 et C2 sont des
condensateurs bipolaires. On ne pourra
envisager de les remplacer par des
condensateurs ordinaires, c’est-à-dire
polarisés, que si l’on est certain que le
signal d’entrée ne présentera jamais de
composante de tension continue.
Le choix de la tension d’alimentation
du circuit n’est pas critique. Dans
bien des cas une tension symétri-
que de ±6 V convient parfaitement.
Cependant, s’il s’agit de mesurer des
signaux d’entrée supérieurs à 4 Vcc ou
que le signal comporte une composante
de tension continue importante, il est
préférable d’opter pour une tension
d’alimentation plus élevée. Il faudra,
dans la mesure du possible, procé-
der à une régulation suffisante de la
tension d’alimentation. Sachant que la
consommation de courant ne dépasse
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
s t u v w
pas 20 mA, on pourra envisager, dans
le cas d’une utilisation « mobile »,
l’emploi une paire de piles compactes
de 9 V. La calibration du montage est
simple, vu qu’elle se réduit au réglage
de la tension de compensation de la
dérive (offset). Après avoir court-cir-
cuité l’entrée à la masse on branche
un voltmètre aux bornes de C1 et l’on
joue sur l’ajustable P1 jusqu’à lire 0 V
sur l’instrument. On procède de même
sur C2 ensuite et par action sur P2 on
ajuste à 0 V la tension aux bornes du
dit condensateur. Cette opération est
à faire avec soin, vu que l’on travaille
à des millivolts. On ajuste ensuite la
tension de sortie de IC3 et de IC4, leur
broche 6, à 0 V, en jouant sur P3 et P4
respectivement. Il ne reste plus ensuite
qu’à enlever le court-circuit à l’entrée
pour être paré. Un circuit bien réglé
doit permettre la mesure d’amplitudes
de 10 mV et plus.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0379 Émetteur CW QRP en bande 30 mètres

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5...20V

L4

R1 R2
C1 C3
100k

4k7
(6) (3)

22n T-94-2 (Amidon)

100n

L1 L2 L3
K1

R3 820nH 1µH8 820nH

12k

T2
C4 C6 C7

T1 100p 330p 330p

C2 2N
2219
1n R4
BC547 X1 C5
18Ω

10MHz 1n

944020 11

Le plus grand plaisir que puisse avoir le L’émetteur décrit ici a été conçu pour la tension d’alimentation, une puissan-
véritable amateur de QRP (transmission CW (Continuous Wave = Onde Entrete- ce HF de sortie comprise entre 100 et
à faible puissance) est d’être capable nue, ici le Morse) dans la bande des 30 m 500 mW. Un quartz, dont on pourra
de couvrir de très longues distances à (10 MHz) et constitue un complément ajuster légèrement la fréquence de
l’aide d’un lacet, c’est-à-dire en utilisant idéal pour votre récepteur à couverture travail par la prise en série avec C2
un émetteur de puissance extrêmement générale portable que vous n’avez pas d’un condensateur ajustable de 150 pF,
faible (QRP = puissance inférieure à manqué de coincer dans vos bagages. garantit une fréquence de transmission
10 watts) alimenté par pile et travaillant Il suffit de le doter d’un morceau de stable.
sur l’une des bandes HF dont l’accès est conducteur d’une trentaine de mètres Le signal HF est couplé inductivement
autorisé aux amateurs. Un émetteur QRP faisant office d’antenne pour être paré. entre le collecteur de T2 et un filtre
a l’avantage additionnel d’être facile à L’émetteur est un oscillateur Colpitts passe-bas en « π » Tchébytcheff à 7 pôles
construire soi-même, ce qui augmente de puissance basé sur un transistor construit à l’aide d’inductances et de
sensiblement le plaisir du radio-amateur courant et peu coûteux, le 2N2219 ou condensateurs standard de la série E12.
en herbe ou en devenir. 2N2219A. On aura, en fonction de la La commande de l’oscillateur se fait par
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0379 Émetteur CW QRP en bande 30 mètres

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1 + 0
C1

C3
R4
R2

020449
Liste des composants
C5
L4
T1 Résistances : L2 = 1µH8
R3

T2 R1 = 100 kΩ L4 = noyau toroïdal T-94-2

T R2 = 4kΩ7 (Amidon), voir texte pour
C4
C2
X1

R3 = 12 kΩ le bobinage
C7 L1
R4 = 18 Ω
K1 L3
944020
T Semi-conducteurs :
L2 C6 Condensateurs : T1 = BC547
C1 = 22 nF T2 = 2N2219
C2, C5 = 1 nF
C3 = 100 nF Divers :
C4 = 100 pF K1 = embase BNC
C6, C7 = 330 pF X1 = quartz 10 MHz
radiateur pour transistor TO5P

Selfs :
L1, L3 = 820 nH
944020

l’intermédiaire du transistor T1 qui force secondaire, c’est-à-dire du côté de la

la base de T2 à la masse lorsque la tou- self L1. Le noyau toroïdal utilisé est un
che du générateur de signal Morse est T-94-2 d’Amidon ayant un diamètre
ouverte. extérieur de 24 mm et un diamètre
Le courant de repos de l’émetteur est intérieur de 14 mm. La valeur d’induc-
négligeable, ne dépassant guère 2 mA, tance A L de ce noyau est de quelque
le courant passant à quelque 55 mA 84 µH par 100 spires, la perméabilité
– à une tension d’alimentation de 10 V – relative étant de 10.
lorsque la touche est activée. Le transistor T2 devra être monté sur
La solution de réalisation de cet émet- un radiateur. Une fois la réalisation du
teur la plus efficace consiste à utiliser montage terminée la platine prendra
le dessin de circuit imprimé, fourni, place dans un boîtier métallique. Les
recto-verso, dans les pages « Service ». mesures effectuées sur le prototype
La self L4 prend la forme, au primaire ont permis de relever des valeurs de
c’est-à-dire sur la ligne de collecteur de suppression des harmoniques de 40 dB
T2, de 6 spires de fil de cuivre émaillé à 20 MHz et de 50 dB à 30 MHz.
de 0,5 mm de section (24 SWG) et au P. Wyns, ON7W
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0177 Chargeur «reflex» en technologie discrète

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Un tel transistor permet une réalisa-

tion facile d’oscillateurs simples. Lors-
IL

que le transistor unijonction bloque,

R1 R2 R4
la base de T2 se retrouve à la masse.

100Ω
10k

82Ω

Le condensateur C1 se charge au tra-

vers de la paire de résistances R1 / P1
D1
jusqu’à ce que la tension à ses bornes
Bt1 P1 TEST
R5
T3
atteigne la valeur de seuil. À cet instant
1...6
10k JP1
100Ω CELLULE(S) le dit condensateur peut se décharger
T1
E
B1 T2
BD240 via R3 et simultanément la tension de
6V base de T2 atteint une valeur telle que
B2
R L1 ce transistor entre à nouveau en con-
BC547B
2N2646 duction. Le transistor unijonction génère
C1
R3
3.5 x I des impulsions d’une longueur de quel-
que 40 ms et d’une période de 1 s. Le
100Ω

3,5 x I

47µ
25V
JP2 L
4...6
2N2646
1...3 944032 - 11
B2 B1
E Le transistor T2 amplifie les impulsions
Pourquoi toujours se rabattre sur le siques travaillant en courant de charge
ICS1700 ! Il est parfaitement possible, constant (voire en tension de charge
à l’aide d’un nombre de composants constante avec résistance-talon).
tout à fait acceptable, de concevoir Le transistor T1, un unijonction, est le
un principe de charge « reflex » en se seul composant quelque peu « exoti-
limitant à ce qu’offre la technologie que » à faire partie de cette réalisation.
conventionnelle. Le montage proposé Ce composant a la caractéristique de
ici est une extension pour un chargeur présenter un blocage de la jonction E-B2
existant qu’il suffit, lors des préparatifs lorsque la tension appliquée à la bro-
précédant la mise en charge, de monter che E est faible. À une valeur donnée
en parallèle sur l’accu à (re)charger. de la tension les jonctions E-B2 et B1-
Cette extension peut être utilisée avec B2 présentent, très brutalement, une
tous les chargeurs pour accus CdNi clas- impédance faible.
réseau RC constitué par R1 / P1 et C1
détermine la fréquence des impulsions,
le condensateur C1, la résistance R2
ainsi que la résistance de la jonction
base-émetteur de T2 sa longueur.
et attaque le transistor de puissance T3
par lequel circule le courant impulsion-
nel de décharge. Dans ces conditions
on a charge périodique de l’accu avec
un courant de décharge important et
ce pendant des durées extrêmement
courtes, caractéristique spécifique des
chargeurs travaillant selon le principe
« reflex ». La LED D1 sert d’organe de
contrôle du dit processus.
Le montage est prévu pour la charge
de 1 à 6 cellules. Cependant, si l’on
procède à la (re)charge de 1 à 3 cel-
lules seulement la tension de charge
Table des matières 6
0177 Chargeur «reflex» en technologie discrète
a b c d e f g h
appliquée aux bornes de l’accu ne pré-
sente pas une valeur suffisante pour
servir de tension d’alimentation pour
le générateur d’impulsions que cons-
tituent, nous l’avons dit plus haut, les
transistors T1 et T2. Il faudra dans ce
cas prévoir une alimentation externe
du générateur d’impulsions à l’aide
d’une tension de 6 V (obtenue, par
exemple, par la mise en série de 4 piles
de type mignon), sachant qu’il faudra
alors changer la position du cavalier de
court-circuit JP2.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
On donnera à la résistance de charge
RL1 une valeur telle que l’on ait circu-
lation à travers T3 d’un courant égal au
triple du courant de charge requis. On
pourra, pour déterminer cette valeur,
placer le cavalier JP1 en position TEST.
Ce test doit se faire accu en place et
être de courte durée. En effet, le cou-
rant important mis en jeu lors de ce
processus n’étant pas impulsionnel le
transistor non doté de radiateur de
refroidissement voit sa température
atteindre rapidement une valeur trop
élevée.
H.J. Junge
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0768 Réglage de graves par rotacteur


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

tion. Le dit condensateur étant pris en

15V parallèle sur les résistances, ce circuit
C2 fonctionne, aux fréquences élevées, en
100n
suiveur de tension.
Avec l’électronique présentée ici, l’uti-
3 7
dB lisateur dispose du choix entre les
6 0 11 positions suivantes :
IC1
R7
2 5 R8 R1
–12,5, –10, –7,5, –5, –2,5, 0, +2,5,
+5, +7,5, +10 et +12,5 dB.

2k32
4
47k

1M

1
TL071 2.5 Le rotacteur S1 permet de choisir la
R2 taille du gain ou de l’atténuation,

1k74
1
l’inverseur S2 permettant la sélection
entre une amplification ou une atté-
2 5
S2a
C3 S1a 3 R3 C1 nuation. Avec les valeurs données

1k30
A
100n
15V 270n ici aux composants le point de cou-
7.5
5
4
R4
pure se situe à quelque 350 Hz, une

976Ω
6
modification réfléchie de la valeur du
S2b
10 condensateur C1 permet un déplace-
R5 ment dans un sens ou dans l’autre
732Ω de cette fréquence de coupure. Il est
12.5
prudent de prévoir la mise en place,
R6 en aval de ce réglage de tonalité, un
2k21

tampon couplé en tension alternative.

Ailleurs, dans ce CD-ROM, nous vous
proposons un montage permettant de
jouer, à l’aide d’un commutateur, sur le
gain ou l’atténuation des aigus introduit
par un amplificateur audio. On pourrait
fort bien envisager aussi d’utiliser cette
technique pour le réglage des graves.
Si l’on juxtapose le schéma de ce
944046 - 11
réglage de graves à côté de celui du
réglage des aigus, on aura vite fait de
constater de fortes similitudes.
Ici à nouveau c’est un rotacteur à 6 posi-
tions associé à un inverseur double qui
se charge de la commutation. Les résis-
tances R1 à R6 associées au condensa-
teur C1 constituent le réseau d’atténua-
En effet, dans le cas du choix d’un gain
maximal pour les graves le décalage en
tension continue est, lui aussi, amplifié
4 fois. Il faudra, si l’on prend en cas-
cade les réglages d’aigus et de graves,
faire passer la valeur de R7 du second
étage de 47 kΩ à 1 MΩ. En cas de pré-
sence d’une charge capacitive, un câble
blindé par exemple, il faudra prendre
une résistance de 100 Ω en série avec
la sortie.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0035 Affichage de texte universel

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1
IC3d R1 et R2) sert non seulement à générer
12
1 158 Hz 1 158 Hz 13 &
11 le signal de validation (enable) pour l’af-
5V 5V 5V fichage mais encore à balayer en perma-
2 79 Hz 2 79 Hz
K1
nence les 6 lignes d’adresses de poids
3 2,5 Hz 3 2.5 Hz
C3 1
faible de l’EPROM 2764, de manière à
3
P1
2
VSS
envoyer successivement les textes vers
VDD
CTR14 7
100n 1 28 27 3
V0
l’affichage LCD. Dans ces conditions on
2
C1
3
5 10
VPP PGM
26
10k 4
RS voit apparaître à chaque fois, avec un
IC2 4 A0 NC
petit retard il est vrai, un nouveau texte
15n 5
4 9 R/W
5 A1 6
R2
9
CX
!G
6
6 8
A2 11 7
E en cas de choix d’une adresse différente
10k
10
RX + 7
14 7
A3
IC1
D0
12 8
D0
sur K2. Le pilotage de l’affichage ne res-
CT D1 D1
pecte pas les conventions classiques, ce
11 13 6
R1 RCX 8 A4 13 9
15 5 D2 D2
100k
12
9
1 4
A5
D3
15 10
D3 qui ne l’empêche pas, dans la pratique,
EPROM
d’être parfaitement fonctionnel. Il ne
CT=0 11 A6 16 11
2 3 D4 D4
12 A7 17 12
5V 13
3 25
A8 2764
D5
18 13
D5 prévoit pas en effet de vraie initialisa-
4060
24
A9
D6
19 14
D6
tion, de sorte que le fonctionnement
D7
du système dépend de la technique de
C2 21 D7
A10 IC3b
23 5
10µ 16V K2 2
A11
6 &
4 LM16A21 POR (Power On Reset = Initialisation à
la mise sous tension) du contrôleur de
A6 A12
R3
D1
l’affichage.
A7 OE CS
10k

A8 22 14 20

A9 Programmation de texte
A10
IC3 = 4011 3 Prenons un exemple pour expliquer
1N4148
A11 IC3a
&
comme programmer l’EPROM. Suppo-
A12
5V sons que nous voulions entrer le texte
1 2
2 3 4 5 6 7 8 9 16 14 10
suivant :
C4 C5
IC2 IC3 IC3c
ELEKTOR, créatif
100n 100n & en électronique!
8 7
5V
8 9 lorsque la broche 5 de K2 est haute et
R4 1 8x 10k
964026 - 11 que toutes les autres lignes d’adresses
se trouvent au niveau bas.
Ce circuit permet de stocker un maxi- sont écrits en EPROM et peuvent être La broche 5 commande le bit d’adresse
mum de 128 textes de deux lignes de adressés par le biais d’un adressage 10, de sorte que l’on commence par pro-
16 caractères au plus pour les faire correct des 7 entrées compatibles TTL grammer, à partir de l’adresse 400HEX,
ensuite apparaître à volonté sur un accessibles par l’intermédiaire de K2. les 4 premiers octets de commande, à
affichage LCD standard. Les textes L’oscillateur/compteur IC2 (associé à C1, savoir :
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0035 Affichage de texte universel

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

REM constant MaxMessage = nr. of display INPUT mess2$

texts PRINT #1, mess1$
CONST MaxMessage = 3 FOR J = 1 TO 40 - LEN(mess1$)
OPEN ”textdisp.bin” FOR OUTPUT AS #1 PRINT #1, “ “;
FOR Message = 1 TO MaxMessage NEXT J
CLS PRINT #1, mess2$
PRINT #1, CHR$(&HB8); CHR$(&HB8C) FOR J = 1 TO 20 - LEN(mess2$)
CHR$(&H86); CHR$(&HB82) PRINT #1, “ “;
PRINT “Display text nr. “; Message NEXT J
PRINT “Input line 1” NEXT Message
INPUT mess1$ CLOSE #1
PRINT “Input line 2” END

TEXTDISP.BAS

0B8HEX Communication sur 8 bits, 2 lignes
08CHEX Affichage en fonction,
pas de curseur
088HEX Mode de saisie
082HEX Curseur en début de texte (Home)
On entre ensuite le texte correspondant à
la première ligne, soit,
ELEKTOR, créatif
texte suivi de 24 espaces ; on passe
ensuite à la seconde ligne de texte :
en électronique !
Il n’est pas nécessaire ici de prévoir les
24 espaces. Chaque texte saisi comporte
ainsi 60 octets ( 4 + 16 + 24 + 16).
La communication avec l’affichage est
unidirectionnelle : la ligne R / W se trou-
vant forcée à la masse, l’affichage peut
uniquement recevoir des données. L’in-
dicateur occupé (Busy flag) n’est pas
traité de sorte qu’il n’est pas nécessaire
de s’assurer que l’on peut envoyer l’oc-
tet suivant. La transmission de données
est heureusement si lente (la fréquence
d’horloge de Enable est de 160 Hz envi-
ron, ce qui correspond à un intervalle de
plus de 6 ms entre deux caractères) que
le module LCD a tout le temps nécessaire
pour faire apparaître sur l’affichage tous
les caractères qu’il reçoit avant que n’ar-
rive l’octet suivant.
Le petit programme en BASIC donné ci-
dessus, TEXTDISP.BAS génère sans grand
chi-chi le contenu de l’EPROM, plus aisé-
ment que ne le permet n’importe quel
éditeur de texte hexadécimal. Il produit
le fichier binaire TEXTDISP.BIN que l’on
pourra utiliser pour la programmation de
l’EPROM.
U. Harting
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0226 Commande trifilaire sérielle

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V 5V Il a été conçu, pour des applications

spécifiques, des circuits intégrés dont on
16 15 14 13 12 11 10 9 16 15 14 13 12 11 10 9 peut modifier le fonctionnement par pro-
S2 S3
grammation de registres de commande.
L0 L7 R0 R7 La communication entre le circuit inté-
IC3 IC4 gré en question et le processeur se fait
par l’intermédiaire d’une liaison trifilaire
1 2 3 4 5 6 7 8 7 1 2 3 4 5 6 7 8 7
A A
6
B
6
B sérielle comportant une ligne d’horloge,
une ligne de validation (enable) et une
5 5
C 2 C 2
4 QF 4 QF
13
D
QG
12
13
D
QG
12 DATA ligne de donnée. Nous vous avons pro-
14
E
QH
3
14
E
QH
3 posé dans le numéro d’avril un réglage
15
F
15
F
de volume numérique utilisant un
G G
1 1 CS3310 dont la commande se fait par le
H H
biais de deux registres à 8 bits. La chro-
2 3 4 5 6 7 8 9
11
2 3 4 5 6 7 8 9
11
nométrie du circuit décrit ici est optimi-
10
SER
10
SER
sée pour le CS3310, mais rien n’inter-
C C
9 9 dit de reprendre la configuration pour
P/S P/S
l’adapter à d’autres applications. Une
4021 4021
R5 1 8x 1M R6 1 8x 1M paire de registres à décalage du type
CS
5V 4021 servent à la conversion au format
sériel de deux mots de 8 bits. On peut
16 16
11
de cette manière envoyer au CS3310
C5 C6
IC3 IC4
5V IC1d & le code défini par l’intermédiaire des
IC2
8 8
R1 SCLK interrupteurs DIP S2 et S3. Le fonction-
nement de l’entrée de charge parallèle,
100k

100n 100n C2 CTR14 7 12 13

IC1a 3
2 5
&
3
10n !G
4 la broche 9, est asynchrone. Ceci signifie
1 9 4
R2
R3
10
CX 5
6
que les données appliquées aux entrées
C1 18k RX 6
parallèles A à H sont prises en compte
1M

11 14
+ 7
5V
R4 RCX
CT 13
IC1 = 4093 par les registres internes tant que la
10n 1M 8
IC1b
9
15 broche 9 se trouve au niveau haut. La
5
14 16 6 &
4 12
CT=0 11
1 mise de la dite broche au niveau bas
C3 C4
IC1 IC2
S1
12
2 produit, au premier flanc montant du
7 8
4060
13
3
signal d’horloge suivant, un décalage des
IC1c
données en direction de QH (broche 3).
100n 100n
8
10
& 9 964080 - 11 À cet instant, les données présentes sur
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0226 Commande trifilaire sérielle

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

CS

SCLK

DATA R7 R6 R5 R4 R3 R2 R1 R0 L7 L6 L5 L4 L3 L2 L1 L0

MSB LSB MSB LSB 964080 - 12

l’entrée sérielle, la broche 11, sont prises
en compte par QA. La broche QH de IC3
étant reliée à l’entrée sérielle de IC4, on
aura transfert vers QH de l’ensemble de
la donnée à 16 bits au bout de 16 impul-
sions d’horloge.
Le signal d’horloge est fournit par un
oscillateur / diviseur du type 4060, IC2.
La première sortie du diviseur est Q3. Le
décalage ou la prise en compte des don-
nées se fait toujours sur le flanc montant
du signal d’horloge. De manière à faire en
sorte que ce flanc se situe au milieu d’un
bit de donnée, on procède à une inver-
sion par IC1 du signal d’horloge destiné
aux registres à décalage. Le démarrage
d’un cycle se fait pas positionnement de
la bascule bistable S/R constituée à l’aide
de IC1a et IC1b, action faisant appel au
bouton-poussoir S1. À la fin d’un cycle,
au bout de 120 ms environ, la sortie de
IC1b passe au niveau bas, ce qui produit
le passage des registres à décalage en
mode sériel et se traduit par la validation
de IC2 : CS devient alors actif. Après
que Q3 ait été au niveau haut 16 fois,
la bascule bistable (flip-flop) est remise
à zéro par l’intermédiaire de Q8 et de
l’inverseur IC1c.
Quelques dixièmes de micro-secondes
après le dernier flanc descendant du
signal d’horloge CS redevient inactif.
La consommation de courant du circuit
dépend pour une grande part des résis-
tances R5 et R6. Lorsque les contacts
de l’interrupteur DIP sont fermés, la
consommation de courant est inférieure
à 0,1 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0440 Filtre séparateur de Linkwitz-Riley à 24 dB

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1 9 kΩ31
R5
IC1 = TL082 C1 C3 R2 12 kΩ4
2k00

18n 12n
2 R3 10 kΩ7
1
R1 R2 R3 R4 IC1a R4 11 kΩ0
3
R8 9 kΩ09
9k1991 12k289 10k733 10k909
R6
R9 4 kΩ64
C2 C4
R10 13 kΩ3

2k00
33n 6n8 R11 23 kΩ7

R7
Tableau 1. Valeurs des résistances
1M

arrondies à la série E 96.

R8 R10 R12
2k00
s’adapter à d’autres fréquences de
8k9483 13k167
6 coupure par une simple adaptation des
C5 C6 C7 C8 IC1b
7
valeurs de résistance. Pour simplifier
l’approvisionnement en composants,
5

15n 15n 15n 15n

les condensateurs sont tous choisis à
R9 R11 R13
15V dessein dans la série E12. Il convient
2k00

C9 4k5944 23k410 d’ailleurs d’être attentif si l’on veut

8 changer ces valeurs, parce que le rap-
100n
IC1 port entre elles dans la série E12 n’est
C10
4 pas constant et c’est tout le filtre qui
100n
954011 - 11 devrait alors être recalculé sur base des
15V condensateurs utilisés. En revanche, un
nouveau calcul n’est pas nécessaire si
Le filtre séparateur de Linkwitz-Riley exemple de filtre de séparation actif on multiplie ou divise la valeur des
nous vient du domaine des haut- conçu pour un système à deux voies condensateurs par un facteur 10.
parleurs où il est connu pour l’homo- dont la fréquence de coupure est à Pour diminuer autant que possible le
généité de son comportement et la 1 kHz. Un seul circuit intégré de qua- rapport entre C1 à C4 et R8 à R11, on
régularité de sa bande passante. Le tre amplificateurs opérationnels permet a choisi de donner aux étages tampons
montage se compose de deux filtres de réaliser soit une version stéréo à un gain de deux au moyen de R5/R6 et
de Butterworth du deuxième ordre deux voies, soit une version monopho- R12/R13. L’amplification à la fréquence
en série. Nous sommes ici devant un nique à trois voies et peut également de coupure est ainsi de 0 dB.
Table des matières 6
0440 Filtre séparateur de Linkwitz-Riley à 24 dB
a b c d e f g h
Si le filtre est construit avec les valeurs
indiquées, la somme des deux sections
donnera une bande passante bien
plate. Ceci suppose que les valeurs
exactes des résistances soient obte-
nues par des combinaisons. Si vous
optez pour des résistances de la série
E96, comme dans le tableau 1, la dif-
férence ne sera pas bien grande, à peine
0,06 dB dans le cas le plus défavora-
ble. Il faut toujours repartir des valeurs
théoriques si on décide de changer la
fréquence de coupure. Après calcul,
on choisit les valeurs les plus proches
dans la série E 96. Mieux vaut arrondir
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
chaque fois dans le même sens, donc
toujours choisir les valeurs immédiate-
ment supérieures ou systématiquement
vers le bas.
Pour réduire autant que possible les
écarts par rapport à la courbe de
réponse théorique, les condensateurs
seront du type polystyrène d’une tolé-
rance de 1 %. Dans ces conditions, les
écarts seront minimes et de toute façon
négligeables comparés à ceux du haut-
parleur ou du filtre passif correspondant.
La consommation de courant totale du
montage reste sous les 5 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0908 Temporisateur / compteur universel

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V
5V
S1
LD1 LD2 LD3 LD4
C4
HD1107 6 HD1107 6 HD1107 6 HD1107 6
R1
13 10 a dp 10 a dp 10 a dp 10 a dp
R13 10µ 16V a 470Ω 16 14
12 14 9 9 9 9 C6 C5
47Ω RST b 470Ω b b b b
R14 15 7 7 7 7 IC1 IC2
IC1 c 470Ω c c c c
100n 100n
100k

1 5 5 5 5 8 7
d 470Ω d d d d
74C925 2 4 4 4 4
e 470Ω e e e e
5 3 2 2 2 2
LE f 470Ω f f f f
11 4 1 1 1 1
CLK g 470Ω g CC CC g CC CC g CC CC g CC CC 964027 - 11
DIG4
DIG3
DIG2
DIG1

R7
3 8 3 8 3 8 3 8

L’électronique décrite ici comporte quatre

T1 T2 T3 T4
10 9 7 6

BC BC BC BC
afficheurs sept segments à LED permet-
550C 550C 550C 550C tant de visualiser tout état de compteur
allant de 0000 à 9999, ou durée allant
de 000,0 à 999,9 s et ce avec une
résolution de 0,1 s. La consommation
de courant du circuit est de 40 mA.
Compteur R16
Le composant-roi de ce schéma est un
390Ω IC3
5V
S2b
74C925 de National Semiconductor, un
R12
1 6 5
circuit intégré de comptage à circuit
C2
de pilotage d’afficheurs. À la mise en
10k

S4

100n fonction de l’alimentation asymétrique

2 4
5
& 4
S2a
de +5 V le compteur est remis à zéro
CNY17 R8 6 IC2b
R15 5V soit par le réseau RC d’initialisation
C4 / R14, soit par l’intermédiaire d’une
4k7

6k8

R18
R10
C1 560Ω action sur le bouton-poussoir S1. Le
74C925 accepte son signal d’horloge de
100k

Chrono R17 5V P1
4µ7
16V
deux sources potentielles, soit l’entrée
IC4
390Ω
1 6 5 5k d’un compteur (COUNT), soit un oscilla-
R11
C3 9
& &
12 5V teur (CHRON).
10k

S3

100n
8 IC2c 10 13 IC2d 11
1
L’oscillateur en question, basé sur
2 4
1
& 3
16 C6 14 C5 IC2c/d, est validé par le biais de l’en-
CNY17 R9 2 IC2a
IC2 = 4011
IC1 IC2 trée CHRON. Cette validation peut être
100n 100n
8 7
manuelle (S3) ou produite par l’appli-
4k7

1 8 ... 12Hz cation d’un niveau donné (haut ou bas

964027 - 11
Table des matières 6
0908 Temporisateur / compteur universel
a b c d e f g h
en fonction de la position de S3), le dit
signal attaquant l’entrée CHRON, car ce
n’est que lorsque la broche 8 se trouve
au niveau haut que l’on peut mesurer à
la sortie de l’oscillateur un signal d’une
fréquence comprise entre 8 et 12 Hz. Il
faudra utiliser un fréquencemètre pour
ajuster cette fréquence de sortie à 10 Hz
très exactement ; si l’on ne dispose pas
de cet appareil on pourra se débrouiller
avec un chronomètre.
Les deux entrées dénommées COUNT et
CHRON sont de structure identique et
de par la présence d’un opto-coupleur
séparées galvaniquement l’une de l’autre
ainsi que de la source de signal. On
peut sans ces conditions appliquer au
module des tensions d’entrée pouvant
aller jusqu’à 25 V (crête à crête) sans le
moindre problème. Comme le permettait
S3 pour l’entrée CHRON, l’inverseur S4
permet d’opter pour un niveau d’activité
différent.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
La position de S2b sert à choisir le mode
de fonctionnement, soit comptage soit
chronomètre, S2a activant le point
décimal du 3 è m e chiffre en cas de
mode chronomètre. S’il suffit, pour la
commande de l’oscillateur, de disposer
d’un simple niveau, le signal attaquant
l’entrée COUNT doit répondre à un cer-
tain nombre de conditions si l’on veut
que le module fonctionne correctement.
Il faudra, entre autres, veiller à des
flancs raides et à l’absence de parasites.
Le niveau bas doit se situer en-dessous
de 1 V, le niveau haut devant lui dépas-
ser 2 V. La zone délimitée par ces deux
valeurs est une zone de flou. Il faudra
veiller, si l’on attaque l’entrée COUNT à
l’aide d’un commutateur, à disposer d’un
dispositif anti-rebonds efficace !
M. Bulet
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0641 Moniteur de niveau d’eau


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Le commutateur est ensuite basculé en

R1 R2
C1
R4 R6
C4
position « high » et l’on attend que le
réservoir se remplisse. La broche 6 de Ic1
1M

1M

1M

100k
330p 2n2 se trouve alors au potentiel de la masse
IC1a IC1d IC1b IC1c
1 12 5 8 par le biais de R5, tant que le réservoir
3 11 4 10
2 & 13 & 6 & 9 & n’a pas atteint un niveau de remplissage
C2
C5 tel qu’il produise la connexion, à travers
1
100n l’eau, entre l’électrode commune et l’élec-
15n
D2
R5
C3 trode « high ». Le courant alternatif circule
22k

1M
R3
alors à travers D2 entraînant à nouveau
S1
HIGH 1N
100n BZ1
2
l’activation du générateur d’alarme. La
5V
4148 pompe est coupée et S1 rebasculé pour
1 1,3kHz une nouvelle détection de l’état « vide ».
Le circuit ne requiert aucun réglage,
LOW
2 1,8kHz
14
D1
encore qu’il soit possible de jouer sur la
IC1 1N4148 vitesse de charge de C3 par modification
1 1.3kHz
7 LOW HIGH de la valeur de R3.
2 1.8kHz Le circuit s’accommode d’une tension
d’alimentation comprise entre 5 et 12 V
COMMON
IC1 = 4011 964048 - 11
fournie par une combinaison classique de
Dès lors que l’on associe l’eau à l’élec- cule via C2, R3, l’électrode commune, transformateur/redresseur/condensateur
tricité il est essentiel que le flux de cou- l’eau et l’électrode « low » vers la terre. ou une pile. Dans ce dernier cas il est
rant soit alternatif sachant que sinon En cas de chute du niveau d’eau la bou- recommandé de prévoir un interrupteur
l’une des électrodes sera rongée par cle vers la terre est interrompue et la marche / arrêt en dépit de la faiblesse du
électrolyse. Ce montage-ci une alarme tension alternative est alors transmise, courant drainé, quelque 0,3 mA en mode
audible lorsqu’un réservoir d’eau voit via S1, au point nodal de D1 et D2. de veille et de 1 mA lors d’une manifes-
son contenu approcher de zéro. Le cir- Ceci a pour effet d’entraîner la charge tation du résonateur. Il n’est pas néces-
cuit consiste en deux oscillateurs CMOS de C3 de sorte que la broche 5 de IC1b saire de prévoir de régulation.
conventionnels basés sur une paire devient positive, ce qui fait entrer les D. Nelson
de portes tels qu’on les retrouve dans portes IC1b et IC1c en oscillation. Le ■
de nombreux recueils d’applications. transducteur chargé de produire le signal
Lorsque le commutateur se trouve en sonore est un résonateur alternatif, mais
position « low » les portes IC1a et IC1d on peut fort bien envisager d’utiliser un
fournissent le courant alternatif qui cir- écouteur de téléphone.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0527 Indicateur de remplissage

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

CTR14 7 BCD/DEC
3 1 D4
7805 5 0
R2 IC4 4 2 D5
4 1
56k 5 3 D6
9 !G 6 2
R1 CX 6 4 D7
10 14 15 3
5k6 RX + 7 1 IC3 5 D8
11 CT 13 14 4
RCX 8 2 6 D9
C20 15 13 5
9 4 74HC42 7 D10
12 1 6
100p CT=0 11 12 9 D11
2 12 7
4060 12 13 & 11 8 10 R8
3 8

150Ω
13 11
IC6d 9
1

R3 JP1
R7 5V

47k
8 x 100n 1M8 5V R10

150Ω
C12 13 MDX D1 R6 C7
0 3 3 5V
C13 14 1k 220n
1 6 1 D2 8 D3
C14 15 IC5 1N4148 IC2 5
2 11 2 2 & 3 9 & 10
C15 12 0 5V 6 & 4
3 0 10 1N4148
C16 1 8x 1 IC6a IC6c
4 7 9 CA3130 IC6b
C17 5 2
5 R4 R5 P1 R9
C18 2 4051 C1 C2
100k

1M

1M
6 6
C19 4 G8 IC6 = 4093
7 1n 100n
25k
K1 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1

5V
CA3130
8 8..15V
7805
7 IC1
OFFSET N1 1 8 STROBE
6
5 – IN 2 7 Vcc + 14 16 16 16 7 C11 C10
C6 C5 C4 C3 C8 C9
4 IC6 IC5 IC4 IC3 IC2
+ IN 3 6 OUT
7 8 100n 8 100n 8 100n 4 100n 47µ 100n 100n 220µ
3 25V 16V
Vcc – 4 5 OFFSET N2
2
1 GND
954062-11

Une tension continue ne convient pas cathodique. La tension de mesure sera à d’autres liquides. Il nécessite huit
à des mesures directes de niveau de donc une tension alternative rectangu- points de mesure qui, judicieusement
liquide. Les électrodes trempant dans le laire. Conçu à l’origine pour mesurer disposés, permettront de minimiser les
liquide y subiraient des dommages : oxy- le niveau des eaux de pluie dans une erreurs de mesure.
dation anodique ou, au contraire, dépôt citerne, le montage onviendra toutefois
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0527 Indicateur de remplissage

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K1 954062-1
0
+ IC1
C13 C14 C15 C16 C17 C18 C19

1-260459

954062-1
R2

C12 R1
C20 C11
C5
C10
C9 C8 C7
C4
IC5 IC4
R10 JP1
C6
R3 R5
C3 D11
D1 R6
R8

IC3 R4 IC2 R7 IC6

C1

D3 D4 D5 D6 D7 D8 C2
D2
D10 P1 R9
D9

Liste des composants

Résistances : Condensateurs : D3 à D10 = LED, faible intensité

R1 = 5 kΩ6 C1 = 1 nF D11 = LED rouge
R2 = 56 kΩ C2 à C6, C8, C9, IC1 = 7805
R3 = 47 kΩ C12 à C19 = 100 nF IC2 = CA3130
R4 = 100 kΩ C7 = 220 nF IC3 = 74HCT42
R5, R9 = 1 MΩ C10 = 220 µF/16 V IC4 = 4060
R6 = 1 kΩ C11 = 47 µF/25 V IC5 = 4051
R7 = 1 MΩ8 C20 = 100 pF IC6 = 4093
R8, R10 = 150 Ω
P1 = 25 kΩ, ajustable Semi-conducteurs : Divers :
D1, D2 = 1N4148 JP1 = cavalier
K1 = connecteur SIL à 9 contacts

Le composant de commande central du tension R3 / R4, le multiplexeur IC5 et

montage est le compteur / oscillateur les condensateurs C12 à C19 aux élec-
IC4. La fréquence des oscillations est trodes de mesures reliées à K1. Les Lorsqu’une électrode alimentée est
fixée par C20 / R1 / R2 à 76 kHz environ. électrodes seront par conséquent ali- sèche, la tension de mesure ne change
La tension de mesure produite par IC4 mentées à tour de rôle à la fréquence pas. Si elle trempe dans le liquide, le
est appliquée à travers le diviseur de de 76 kHz.
Table des matières 6
0527 Indicateur de remplissage
a b c d e f g h
diviseur de tension R3 / R4 supporte
une charge supplémentaire et la ten-
sion de mesure diminue. Le démodu-
lateur D1– C1– R5 déduit de la tension
de mesure alternative une sorte d’en-
veloppe qui parvient ensuite à l’entrée
du comparateur IC2.
Le compteur / oscillateur IC4 ne sélec-
tionne pas seulement les électrodes de
mesure, il commande également en mul-
tiplex, par l’intermédiaire du transcodeur
BCD/décimal IC3, huit LED indicatrices.
La broche 12 d’IC3 est utilisée comme
entrée de validation et son niveau
décide de l’allumage ou de l’extinction
de la LED correspondante. Il aurait aussi
été possible d’appliquer directement la
sortie (inversée) du comparateur IC2
sur la broche 12, mais cela aurait posé
un petit problème d’esthétique. En
effet, la mesure de chaque électrode
persiste à l’entrée d’IC2, du fait de la
constante de temps R5 / C1, jusqu’un
peu après la commutation suivante du
multiplexeur. En conséquence, la pre-
mière LED donnerait une faible lueur
alors qu’elle devrait rester tout à fait
éteinte. L’introduction d’IC6a et IC6d
prévient ce petit défaut. Et puisqu’IC6
i j l m n o p r
contient encore deux opérateurs, on les
emploiera à la production d’un signal
lumineux confirmant le « plein de vide »
du récipient : ils feront clignoter D11
lorsque toutes les électrodes auront les
pieds au sec. Dans ce cas, C7 a tout
le temps de se charger à travers R9
pour porter au niveau haut la broche 4
d’IC6b.
Le cavalier JP1 permet ensuite à l’uti-
lisateur de choisir entre un éclairage
continu de la LED ou son clignotement
au rythme de la sortie Q13, broche 3
d’IC4 (environ 4,7 Hz). Dès qu’une
électrode touchera le liquide, C7, se
déchargeant périodiquement à travers
D2, ne maintiendra plus entre ses
armatures une différence de potentiel
suffisante pour que la broche 4 d’IC6b
reste au niveau haut : la LED restera
éteinte.
Un circuit imprimé des plus compacts
facilitera la réalisation de ce projet.
Il ne donnera satisfaction que si l’on
n’oublie aucun des ponts de fil sur la
carte. Quelques conseils concernant
les capteurs ne seront toutefois pas de
trop. On prendra donc pour les élec-
trodes neuf fils conducteurs (dénudés)
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
s t u v w
de différente longueur. L’électrode de
masse, la plus longue, ne devra pas
être trop éloignée des autres. Le pro-
totype a parfaitement fonctionné avec
un câble méplat dont les fils, séparés
et dénudés sur trois millimètres, plon-
geaient dans la cuve à des profondeurs
croissantes du numéro 8 au numéro 1.
L’électrode de masse était complète-
ment dépourvue de son isolant.
Le montage nécessite un petit réglage
qu’on effectuera en trempant par
exemple les électrodes dans un verre
d’eau. On ajustera P1 de telle façon
que les LED correspondant à deux
électrodes successives, l’une à sec et
l’autre immergée, témoignent bien de
ces états : la première sera éteinte, la
seconde allumée. Une fois la tension de
référence à l’entrée inverseuse d’IC2
ainsi réglée, rien n’empêche de rem-
placer P1 par deux résistances fixes.
Le montage se contentera pour son
alimentation d’un adaptateur secteur
qui délivre une tension comprise entre
8 V et 15 V. Il n’est pas nécessaire que
cette tension soit stabilisée puisqu’IC1
s’en charge.
U. Werner
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0544 Interface MIDI pour SoundBlaster Pro 2


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V
R8

4k7
IC1a IC1e
R2
R1 1 2 11 10 K2
K5 IC2 1 1 220Ω
220Ω 1
1 6 5 4
1 4 THRU
IN D1 2
2 IC1b 3
R3 5 3
3 5
2 4 1 5V 220Ω

K1 1N4148 4
CNY17-2
8
15 MIDI IN
7 IC1c
R4
14 5 6
1 220Ω K3
6 1
4
OUT1
13
2
5 IC1f
12 MIDI OUT 13 12
1 R5 5 3
4
5V 220Ω
11
3 IC1 = 74HCT14
IC1d
10 5V R6
9 8 K4
2 1 220Ω
4 1
9 OUT2
14
1 5V 2
IC1
7
R7 5 3
5V 220Ω
954015 - 11

On a oublié, pour des raisons de coûts, opto-coupleur. Il n’est heureusement, ni de l’électronicien amateur « lambda ».
sur de nombreuses cartes son pour PC, très cher ni bien compliqué, de doter la L’ensemble se laisse facilement monter
au compte desquelles la SoundBlaster SoundBlaster Pro 2 d’une interface MIDI sur un petit morceau de platine d’ex-
Pro, d’implémenter complètement l’inter- complète ; il suffit de lui associer l’élec- périmentation à pastilles, la connexion
face MIDI (Musical Instrument Digital tronique repré sentée sur le schéma au port de jeux / MIDI de la carte se
Interface). Les signaux MIDI ne sont joint. Cette électronique se limite faisant par l’intermédiaire d’un con-
en effet pas des signaux TTL standard ; en fait à un opto- coupleur du type necteur mâle sub-D à 15 broches.
la liaison MIDI constitue en fait une CNY17-2, à un amplificateur inverseur Attention : la broche 2 (la broche se
boucle de courant qui se trouve, côté TTL du type 74LS14 et à une dizaine trouvant entre les broches 4 et 5, la
récepteur, isolée galvaniquement du de composants passifs que l’on trouve masse) de l’embase MIDI-IN ne doit
reste del’électronique par le biais d’un dans tous les tiroirs de table de labo pas être connectée.
C. Weterings
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0417 Filtre Butterworth du 10 ème ordre

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

C2 C4
3 R1 9 kΩ4802
18n R3 12n R5 1
R1 R2 R4 IC1a R2 11 kΩ9470
2
9k53 11k7 9k76 9k31 11k0
R3 9 kΩ8723
R12 R4 9 kΩ2621
2k00
R15 R11 R5 10 kΩ8728
C1 C3 C5
R6 8 kΩ9344
1M00

2k00
33n 27n 4n7 R7 12 kΩ7182
R8 9 kΩ3631
R9 10 kΩ2326
R10 10 kΩ3907

C7 C9 Valeurs théoriques des résistances

5

18n R8 12n R10 7

R6 R7 R9 IC1b
6
9k09 12k7 9k53 10k2 10k5
Les condensateurs proviennent eux de
R14 la série E12 et ont une tolérance stan-
R13
2k00 dard maximale de 10 %. Nous avons
C6 C8 C10 choisi les composants de façon à ce
2k00

33n 27n 4n7

IC1 = TL082
1
A
8 C11
2 7
3
B
6
4 5
954029-11
Nous vous proposons ailleurs dans ce
CD-ROM un filtre Butterworth du 5 ème
ordre. Le filtre du 10 ème ordre proposé
ici est, essentiellement, une mise en
série de deux filtres du 5 ème ordre.
8 100n
IC1
4
C12
100n
Les résistances utilisées proviennent
de la série E96 et ont une tolérance
de 1 %. Le tableau ci-dessus donne
les valeurs théoriques des résistances.
que la dérive de la caractéristique du
filtre – en cas d’utilisation des valeurs
E12 et E96 exactes – soit minimale par
rapport à la caractéristique idéale (infé-
15V
rieure à 0,02 dB).
Les tolérances des composants et les
caractéristiques de l’amplificateur opé-
15V rationnel ne manqueront cependant pas
de générer une faible ondulation. On
a, avec le dimensionnement choisi, un
gain en tension de 4 × (+12 dB) pour
le filtre. Les deux filtres ont chacun une
caractéristique différente, la seconde
section présentant par exemple une
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0417 Filtre Butterworth du 10ème ordre

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

ondulation additionnelle de quelque présentera une pente légèrement moins

2,8 dB. Le point de coupure des filtres
se situe au point +9 dB (en raison du
gain de +12 dB). Si l’on respecte les
valeurs de composants (théoriques) le
point de coupure se situe à 1 kHz.
Dans la pratique, en cas d’utilisation
de résistances de la série E96, le filtre
raide et aura un point de coupure situé
à 970 Hz environ. Si l’on fait appel,
pour l’amplificateur opérationnel, à un
TL082, la consommation de courant est
de l’ordre de 4 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0173 Central de répartition Péritel modifié


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

S1 S2 S3 S4 Le central de répartition Péritel décrit

1 1 1 1
en référence (1) avait été conçu de
2 2 2 2
façon à ce qu’une entrée donnée
ne puisse, à un instant donné, être
1 12 1 12 1 12 1 12
2 11 2 11 2 11 2 11
K6 3 10 3 10 3 10 3 10 connectée qu’à une seule sortie à la
fois. La philosophie de cette approche
AUDIO 4 9 4 9 4 9 4 9
5 8 5 8 5 8 5 8
6 7 6 7 6 7 6 7
était de veiller à éviter toute perte de
signal et tout effet néfaste dû à une
mauvaise adaptation sur les signaux
K7 vidéo et audio. L’approche proposée
VIDEO
ici fait fi de ce principe de 1 signal par
sortie. Le résultat est une simplifica-
tion sensible des commutateurs d’une
K8
K1 K2 K3 K4
TV
K5 D part et de la technique de câblage de
1 1 1 1 1
l’autre. Dans la pratique nous avons
2 2 2 2 2 testé cette nouvelle version de central
3 3 3 3 3
de répartition Péritel avec une paire de
4 4 4 4 4
5 5 5 5 5
TV magnétoscopes et un téléviseur. Bien
6 6 6 6 6 K9 que nous ayons pu observer une légère
G/MONO
7 7 7 7 7
perte de signal, nous n’avons pas ren-
8 8 8 8 8
9 9 9 9 9 contré de problème sérieux à la suite
10 10 10 10 10 de l’absence d’adaptation inhérente
11
12
11
12
11
12
11
12
11
12
au fait d’attaquer 2 charges de 75 Ω
13 13 13 13 13 à partir d’une unique source de 75 Ω.
14 14 14 14 14 L’avantage du concept proposé ici est
que l’on peut facilement le doter d’un
15 15 15 15 15
16 16 16 16 16
17 17 17 17 17 canal Péritel additionnel. Les commu-
18 18 18 18 18
tateurs utilisés doivent être couplés
mécaniquement (interlock) de façon à
19 19 19 19 19
20 20 20 20 20

D1 D2 D3 D4
ce que l’on ne puisse avoir qu’un seul
21 21 21 21 21
commutateur activé à la fois.

[1] central de répartition Péritel, Elektor,

D1...D4 = 4x 1N4148 954057 - 11 n°188, février 1994, page 42 et suivantes

C. Romaldini

■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0892 Synchronisation secteur

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Le rapport cyclique dépend de la tension

5...20V R3 de seuil et, avec les valeurs attribuées
5V ici aux résistances R3 et R4, est en tous

27k
0 cas inférieur à 50 %. La fréquence de
R1 l’oscillateur est principalement fonc-
0 82k
tion de la valeur de R1 et de C1 et
50Hz D1 R2 1 devra être légèrement supérieure à la
7
330k
2
5
fréquence du secteur (55 à 60 Hz).
1N4148 IC1
6
La synchronisation de l’oscillateur
3
8 sur la fréquence du réseau-secteur
50Hz
4 s’obtient par la connexion de l’anode
IC1 = TLC271
R5
de la diode d1 avec le secondaire du
R4
27k
transformateur de l’alimentation (en
C1 amont du pont de redressement donc).
10k

Le sinus positif de 50 Hz (ou la ten-

220n
Lorsque l’on veut utiliser la fréquence de
50 Hz du secteur comme signal d’hor-
loge, un oscillateur synchronisé par le
secteur, tel celui que nous vous propo-
sons ici, présente un certain nombre
d’avantages par rapport à un détecteur
de passage par zéro classique. Une
disparition momentanée des impul-
sions d’entrée n’a pas de conséquen-
ces désastreuses à court terme et les
impulsions parasites véhiculées par le
secteur n’ont pratiquement aucun effet
sur son fonctionnement. Le concept de
l’oscillateur est, comme le montre le
schéma, extrêmement simple.
944029-11
La réinjection, via la résistance R5, du
signal de sortie de l’amplificateur opéra-
tionnel vers son entrée non-inverseuse
(+) donne à ce dernier une certaine
hystérésis. Dans ces conditions la sortie
bascule dès que la tension aux bornes
du condensateur C1 dépasse le seuil
supérieur de l’hystérésis, pour rebasculer
dès que l’on atteint le seuil de commuta-
tion inférieur. Vu que le condensateur C1
ne cesse, via la résistance R1, d’être
rechargé par la sortie, ce processus de
bascule est entretenu de sorte que l’on
se trouve en présence d’un oscillateur
générant un signal rectangulaire.
sion continue impulsionnelle) a, pour
entre autre conséquence, d’allonger
la durée de décharge de C1, de sorte
que la fréquence de l’oscillateur dimi-
nue et que celui-ci prend automati-
quement le rythme de la fréquence du
réseau-secteur.
Cette synchronisation se traduit mal-
heureusement par un déphasage dont
l’importance est fonction de la force du
signal d’entrée et de la différence entre
les fréquences de la tension du secteur
et de l’oscillateur.
Venons-en au côté pratique des choses.
Il vous faudra, au cas où votre signal
d’entrée à 50 Hz sort d’un côté ou de
l’autre de la plage indiquée, à savoir de
5 à 20 V, adapter la valeur de R2. On
prendra la précaution, avant la mise
en service, de vérifier la fréquence de
Table des matières 6
0892 Synchronisation secteur
a b c d e f g h
l’oscillateur ; l’entrée étant mise à la
masse, l’oscillateur doit impérativement
travailler, nous le disions plus haut, à
une fréquence quelque peu supérieure
à 50 Hz. La fréquence dépend dans une
certaine mesure du type d’amplificateur
opérationnel utilisé. Le choix du type de
circuit intégré est très ouvert, à condi-
tion de ne pas utiliser de 741, vu que ce
type d’amplificateur opérationnel a quel-
ques problèmes avec une alimentation
de 5 V et des petits signaux en mode
commun faibles. Les LM358, TLC272,
TLC271 ou TLC2201, liste non exhaus-
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
tive, constituent un choix plus sage. Si
l’on attache une certaine importance à
disposer de flancs raides en sortie on
pourra opter pour le LM339. Ce type
de circuit comporte souvent une sortie
en collecteur ouvert de sorte qu’il fau-
dra doter la sortie d’une résistance de
quelques kiloohms forçant la sortie à la
ligne positive de l’alimentation (c’est-
à-dire prise entre la sortie et le + de
l’alimentation). La consommation de
courant du circuit ne dépasse pas quel-
ques milliampères.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0984 Va-et-vient pour train miniature

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

B1
IC1c B40C500
5V
8
10 7805 R8
9 ≥1
IC2 470Ω 14V

IC1d
11 14 C4 C5 C6
13
12 ≥1 IC1
7 10µ 10µ 2200µ
63V 63V 25V

5V
R5
D1 D2

1N4148 1N4148 220Ω C

D3
R1 IC1a D
2 D4 Re1
A 470Ω
3 ≥1
1
Après passage de la diode DB le train
1N4001 stoppera. Comme la locomotive court-
circuitera brièvement la diode DB lors
5
R6
de son passage sur la coupure effec-
10k

tuée dans le rail, on aura génération

R2 4
6 ≥1
B 470Ω T1
IC1b
R7 d’une courte impulsion positive sur le
R3 R4
10k
morceau de voie B. Si nous jetons un
coup d’oeil au schéma nous constatons
C1 C2 C3
BD139
390Ω

390Ω

680n 680n 1000µ que cette impulsion sert à positionner

16V
la bascule bistable (flip-flop) construite
IC1 = 74LS02 autour de IC1. La LED D3 s’éteint et le
C condensateur C3 se charge. Une fois que
A
la tension aux bornes de ce condensa-
DA DB
teur a atteint une valeur suffisante le
transistor T1 entre en conduction et le
D
B relais est activé. La polarité des rails C
964005 11 et D est alors intervertie par le biais des
L’électronique de trois fois rien propo- Lorsque le train circule de la gauche contacts inverseurs de Re1. Ceci amène
sée ici permet de faire « voyager » un vers la droite sur le trajet représenté la diode DB à conduire, le train redémar-
train miniature dans un sens puis dans ici, le rail du bas, identifié par un D, se rant en direction de A. Le rail C se trouve
l’autre. trouve relié au plus de l’alimentation. maintenant relié au plus de l’alimentation
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0984 Va-et-vient pour train miniature

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

4001 correspondants de technologie TTL sont

une meilleure insensibilité aux parasites
1A 1 V
DD 14 et une consommation de courant sen-
1B 2 ≥1 13 4B siblement moindre. Ils ont cependant
l’inconvénient de posséder un courant
≥1
de sortie moindre lui aussi. Un 4001
1Y 3 12 4A

2Y 4 11 4Y peut fournir quelques milliampères seu-

2A 5 ≥1 10 3Y
≥1
2B 6 9 3B
7 GND 8 3A
et lorsque le train arrive au niveau de
la diode DA on aura une chaîne d’évé-
nements similaire à celle décrite tout
juste : le train stoppe, on a émission
d’une impulsion positive en direction du
rail A, le flip-flop change d’état, la LED
s’allume et le relais décolle. Une fois que
les contacts du relais ont, à nouveau,
interverti la polarité des rails C et D, la
diode DA va conduire et le train repart
en direction de B.
On peut également, pour IC1, utiliser un
circuit intégré CMOS de la série 4000,
un 4001 par exemple au lieu du 7402
prévu à l’origine. Nous vous proposons
le brochage (différent) de ce composant
ci-dessus On pourra utiliser deux des
quatre portes que comporte ce compo-
sant et établir les interconnexions requi-
ses. Les avantages des composants de la
série 4000 par rapport aux composants
lement, ce qui implique l’utilisation d’une
LED faible courant et le passage à 2 k7
de la valeur de la résistance R5.
Le relais pourra être n’importe quel relais
ayant une tension de bobine comprise
entre 12 et 18 V. S’il devait se faire que
le relais ne colle pas bien, il vous faudra
mesurer la tension collecteur-émetteur
du transistor T1. Si la tension à cet
endroit dépasse 1 V, il vaudra mieux
utiliser pour T1 un transistor darlington,
un BC517 par exemple. Les entrées
présentent une impédance relativement
faible. Si l’on utilise pour IC1 un version
LS ou HC, on pourra augmenter R1 / R2
et R3 à 1 k2 et 1 k respectivement. Si
l’on utilise une variante CMOS pour le
dit circuit intégré on pourra même aug-
menter encore plus les valeurs des dits
composants. On diminue ainsi la sensi-
bilité du circuit aux parasites et l’on peut
réduire la valeur des condensateurs C1
et C2 qui voient ainsi leur coût diminuer.
La consommation de courant dépend
principalement des caractéristiques du
relais et devrait vraisemblablement se
situer aux alentours de 50 mA.
H. Steevels
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0360 Échantillonneur-bloqueur pour U2402B


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R4
14 C4 UA

10k
IC1 = 4066 IC1
7 10µ 25V t
IC1c TLC271
U BATT R3 1
11 10 3 7 IB
100Ω 5
6
2 8 IC1d IC2 t
12 2
U-9-U2402B C2 8
13 6 C UC
IC1a 4
330n t
1 3 9 D2 td
ts 964042-12
5 M1
IC1b
R1 R2 R5 R6
C1 D1 C3
Les durées de temporisation et d’échan-
10k

2M2

2M2

3k3
4

470n 1N4148 1µ tillonnage sont définies à l’aide de deux

commutateurs CMOS, IC1a et IC1b.
964042-11 IC1c remplit, nous venons de le dire,
une fonction de commutateur d’échan-
Le chargeur rapide, que nous vous Le U2402B charge les cellules à l’aide tillon, le 4 ème commutateur servant à
avons proposé dans le numéro d’avril 96 d’impulsions de courant de l’ordre de produire l’illumination de la LED pendant
d’Elektor, était basé sur le U2402B un 20 s séparées par des pauses de 2,56 s. les périodes de mesure. Nous vous pro-
circuit intégré de recharge rapide d’accus Très peu de temps après le début d’une posons un chronogramme des signaux
complet. Le chargeur que nous avions telle pause il apparaît sur la broche 9 intéressants. Le signal supérieur est
réalisé grâce à lui permettait la recharge une impulsion de 10 ms que le fabricant l’impulsion apparaissant sur la broche 9
de quatre accus penlight en 1 heure tout met à disposition en vue de test. Nous au début de la pause entre deux impul-
en prenant les précautions nécessaires allons utiliser ces impulsions comme sions de charge. Le signal en-dessous
pour garantir aux accus une durée de signal de commutation (avec un retard représente l’interruption de la charge et
vie aussi longue que possible. Tout ce de 1 s environ) pour transférer la ten- le signal du bas représente la tension
qu’il manque encore à ce chargeur est sion accumulateur momentanée (U batt) pilotant le commutateur d’échantillon-
un dispositif permettant de suivre l’évo- en provenance de l’échantillonneur-blo- nage IC1c. La durée td s’écoulant entre
lution du processus de (re)charge. C’est queur que constituent IC1c et C3, vers l’apparition de l’impulsion sur la broche 9
très précisément le but de l’extension le galvanomètre M1. La lecture de la et l’activation du commutateur d’échan-
que nous vous proposons ici. Elle fait tension se fait donc uniquement pen- tillonnage dépend de C1 et R2. La durée
appel à un échantillonneur-bloqueur et dant les pauses séparant les impulsions de mesure, ts, est elle fixée à l’aide de
à une galvanomètre à bobine mobile ou de charge. C2 et R5.
un module voltmètre. ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0237 Commutateur entre 2 sources RVB vidéo

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

EN1 EN2 Il existe aujourd’hui d’excellents ampli-

ficateurs vidéo au prix très abordable.
R2 R8 Le LT1260 de Linear Technology en est
1k5 1k5 un exemple-type. Ce circuit intégré,
16 16
qui ne comporte pas moins de 3 ampli-
1 1
15
R13 R16
15 ficateurs à réinjection de courant, a été
R1 IC1a IC2a R2
spécialement conçu pour les applica-
75Ω 75Ω
2 2
R19 R1 R7 R22 tions vidéo. Il est possible de mettre
individuellement en et hors-fonction
1k

1k5

1k5

1k
chacun des amplificateurs présents
R4 R10 dans le boîtier. Lorsque l’amplifica-
1k5 1k5 teur est hors-fonction il ne draine pas
13 13
le moindre courant et ses sorties se
4 4
12
R14 R17
12 trouvent à haute impédance.
G1 IC1b IC2b G2
Nous utilisons ici une paire de LT1260
75Ω 75Ω
5 5
R20 R3 R9 R23 pour réaliser un commutateur vidéo
(multiplexeur) permettant la commu-
1k

1k5

1k5

1k
tation entre 2 sources RVB (Rouge,
R5 R11 Vert, Bleu, RGB = Red, Green, Blue
1k5 1k5
en anglais). Ce type d’amplificateurs
9 9
est très rapide (13 MHz au maximum)
8 8
10
R15 R18
10 et possède des sorties à fort courant
B1 IC1c IC2c B2
les rendant capables d’attaquer des
75Ω 75Ω
7 7
R21 R6
C1 C6
R12 R24
charges capacitives sans le moindre
problème. En fonction, chacun des
1k

1k5

1k5

1k

amplificateurs consomme de l’ordre

10n 10n

de 5 mA. Si l’on prévoit d’utiliser des

signaux de synchronisation, il faudra en
U+
assurer une commutation séparée.
C2 C7 C5
4µ7 Cependant, étant donnée leur rela-
14 14
100n 100n 16V R G B IC1, IC2 = LT1260 tive lenteur il ne devrait pas y avoir
6 IC1 IC2 6 de problème à utiliser de la logique
C3 11 11 C8 C4
conventionnelle.
4µ7
100n 100n 16V Les lignes V+ et V – peuvent être
U– 954050 - 11 connectées à n’importe quelle tension
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0237 Commutateur entre 2 sources RVB vidéo

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

symétrique régulée comprise entre ± 5 amplificateurs sont activés en 100 ns

et ± 12 V. Chacun des amplificateurs
possède un gain en tension de 2 ×.
La résistance de 75 Ω prise à la sor-
tie de chaque amplificateur garantit
une adaptation d’impédance correcte
avec le câble coaxial. Le diviseur de
tension constitué par la résistance et
l’impédance du câble coaxial (de 75 Ω
elle aussi) divise le niveau du signal
par 2, de sorte que chaque amplifi-
cateur possède un gain unitaire. Les
et désactivés en 40 ns, durées suffi-
samment courtes pour une commuta-
tion vidéo sans distorsion de l’image.
La bande passante est de 30 MHz au
moins. Chaque amplificateur étant en
mesure de fournir un courant de sortie
allant jusqu’à 60 mA, il est possible de
connecter à une sortie plus d’une seule
résistance de 75 Ω (associée bien évi-
demment à sa charge).
Linear Technology
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0912 Temporisateur de mise en fonction de moniteur de PC


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1 teur C3 se chargent, respectivement,

de leurs redressement et lissage. Le
470Ω

résultat est donc un courant ayant une

R2 D2 BC548C intensité moyenne de 20 mA environ
1W
150k
R3 qui charge, à travers la résistance R3,
0W5 1N4007
le condensateur C4. Si la tension aux

C1
220n
250V ~ le transistor T1 devient conducteur et
C2
330n
250V ~ D1
15V 1W
Sur de très nombreux PC, le cordon-
secteur du moniteur se branche direc-
tement dans le boîtier de l’alimentation
de l’ordinateur. Le moniteur est donc
mis sous tension à l’instant de la mise
sous tension de l’ordinateur. Ce cou-
rant de mise en fonction simultané
peut ainsi atteindre des intensités
respectables, capables de faire « sau-
ter » certains disjoncteurs domestiques
sensibles. Un tel phénomène est très
désagréable, non seulement pour des
raisons domestiques ; on risque égale-
ment de perdre des données sur le dis-
que dur, voire encore de l’endommager
matériellement. Il existe plusieurs solu-
3k3
T1 bornes de C4 est suffisamment élevée,
excite le relais Re1 qui applique alors
la tension-secteur au moniteur. La
diode D3 et la résistance R2 ont pour
C3 D3 C4 D4
Re1 fonction d’assurer la décharge des
12V
condensateurs pris en parallèle sur
470µ 470µ 1N4007
16V 16V elles lors de la mise hors-fonction du
1N4007 PC. La diode D4 fait office de protection
954031-11
pour le transistor T1.
tions à ce problème : un disjoncteur à Le circuit peut être réalisé facilement
action temporisée, un interrupteur- sur un morceau de circuit d’expérimen-
secteur distinct pour le moniteur ou le tation à pastilles. Il est recommandé de
petit montage que montre le schéma. l’intégrer, si possible, dans le moniteur.
Ce petit circuit se charge de retarder Si tant est que l’espace disponible à
l’application de la tension-secteur au l’intérieur du moniteur ne permette
moniteur tout en réduisant l’intensité pas l’intégration du circuit il est requis
du courant de mise en fonction. Il de le mettre dans un coffret plastique
n’aura donc plus de surcharge pour le pour éliminer tout risque d’entrée en
disjoncteur domestique. contact accidentelle avec l’un ou l’autre
Via la résistance R1 et les conden- point du circuit véhiculant la tension-
sateurs C1 et C2, le circuit dérive un secteur. On notera que le coffret d’un
courant de quelque 40 mA de la ten- ordinateur ne fournit pas de protection
sion secteur. La diode-zener D1 limite et il est donc hors-question de mettre
à 15 V les demi-ondes positives de la le circuit à l’intérieur de son PC sans
tension et la diode D2 et le condensa- autre forme de procès.
J. Kirchner
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0320 Détartreur électronique

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

12V R8
1k2
see text D6
R1 R5
* siehe Text
10k

22k
* zie tekst
* voir texte
10 4
* C5 R7
BC547 T1

R R 18k
13 1
DIS DIS 100n D1
R2 IC1b R4 IC1a
10k

39k

12 9 2 5
THR OUT THR OUT
1N4148
8 6
TR TR

CNTR CNTR C4 R6
11 3 220Ω
L1
C1 R3 100µ
C2 C3
*
10k

16V
K2
A K2
10µ 10n 10n
16V

IC1 = TLC556
D3 D2 Tr1
12V
12V/1VA5

7812 4x B K2 K2
C
IC2 1N4001 K1
C10 14 C9 C8 C7 C6
IC1 D5 D4
100n 7 47µ 100n 100n 47µ
16V 50V
94401
944011-11

Les spécialistes de l’eau potable ont beau des autres minéraux pour constituer ainsi « dure » (à forte teneur de calcaire).
faire, l’eau qui circule dans nos canali- des conglomérats plus importants, c’est Le côté intéressant de cette affirma-
sations devient de plus en plus calcaire. du moins ce qu’affirment certains scien- tion est que le risque de déposition des
L’exposition d’une eau calcaire à un tifiques qui ont obtenu des résultats tan- dits minéraux est inversement propor-
champ électrique provoque l’association gibles dans leur combat contre les con- tionnel à la taille de ceux-ci. Si vous
des cristaux de carbonate de calcium et séquences néfastes de l’utilisation d’eau êtes reliés à une station de pompage
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0320 Détartreur électronique

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

fournissant une eau « dure », ce qui C6 C3 R5 R3

D5 C8
dépend bien évidemment de l’endroit C10
1
où vous habitez, vous êtes sans aucun D3 C7
IC1

944011
944011
110449
doute conscient des effets désastreux R4 C1
C9
qu’ont les conglomérats calcaires sur D2 D4 IC2 C2
K1 R1
tout ce qu’ils touchent ; vous aurez ~ R2

sûrement constaté des dépôts d’une C5 C4

D1
blancheur verdâtre sur tous les appa-
R7 T1 R6
TR1
reils et organes ayant affaire à de l’eau ~ D6
R8
chaude, tels qu’éléments chauffants de K2
machine à laver (dont le remplacement
coûte un prix exorbitant), robinets, poi-
res de douche et autres bouilloires. Il
existe dans le commerce des adoucis- verte) pour visualiser la transmission Liste des composants
seurs d’eau, voire des détartreurs, mais d’impulsions à la bobine. La fréquence
Résistances : Semi-conducteurs :
leur prix élevé en repousse bien sou- de l’oscillateur varie entre 800 Hz et
R1 à R3 = 10 kΩ D1 = 1N4148
vent l’achat aux calendes grecques. 2,5 kHz. La bobine L1 est constituée R4 = 39 kΩ D2 à D5 = 1N4001
Un temporisateur double de type de 14 spires de fil de cuivre semi- R5 = 22 kΩ D6 = LED verte
TLC556, monté en double multivibra- rigide isolé réparties sur une longueur R6 = 220 Ω T1 = BC547
R7 = 18 kΩ IC1 = TLC556 (Texas Instruments)
teur astable (MVA) génère un signal approximativement égale au diamètre R8 = 1 kΩ2 IC2 = 7812
rectangulaire à balayage de fréquence de la conduite. Nous ne pouvons que
appliqué à la self L1, bobinée sur une vous encourager à essayer différents Condensateurs : Divers :
certaine longueur de la conduite en types de champs électriques efficaces C1 = 10 µF / 16 V radial K1 = bornier encartable
C2, C3 = 10 nF à 2 contacts au pas de 7,5 mm
plastique par laquelle arrive l’eau contre les dépôts calcaires dont les C4 = 100 µF / 16 V radial K2 = bornier encartable
dans l’habitation concernée. On peut caractéristiques varient en fonction de C5, C7, C8, C10 = 100 nF à 2 contacts au pas de 5 mm
également envisager la mise en place l’aspect physique de la self. C6 = 47 µF / 50 V radial Tr1 = transformateur 12 V / 1VA5
de la dite self sur la conduite d’arrivée La figure A montre une bobine double C9 = 47 µF / 16 V radial (par ex., VTR1112 - Monacor)
boîtier de 37 × 57 × 90 mm
ou d’approvisionnement en eau d’un à extrémités ouvertes reliée au bor- Selfs :
appareil donné, la machine à laver nier K2. Il s’agit ici de la disposition L1 = 14 spires (cf. texte)
par exemple, que vous voudriez pro- traditionnelle, produisant un champ
téger contre l’eau à forte teneur de électromagnétique, c’est-à-dire un
calcaire. champ disposant et d’une compo- La figure B représente une bobine triple
La diode D1 redresse les impulsions sante électrique et d’une composante connectée elle aussi au bornier K2. Cette
de sortie de l’oscillateur et entraîne magnétique. disposition produit 2 champs magnéti-
l’illumination de la LED D6 (de couleur ques à interaction mutuelle.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0320 Détartreur électronique

  page 3 / 3
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

La dernière disposition, représentée en pont de redressement et d’un régulateur

figure C, produit uniquement un champ
magnétique. On pourra essayer ces dif-
férentes approches pour voir laquelle
fournit les meilleurs résultats sur des
conduites d’eau en plastique ou en cui-
vre. Toutes les dites selfs comportent
14 spires espacées sur la longueur
indiquée plus haut.
Cette électronique est alimentée par une
alimentation secteur conventionnelle
constituée d’un transformateur, d’un
12 V intégré tripode du type 7812. Vu
la présence de la tension du secteur sur
la platine du détartreur (bornier K1) il
est impératif de mettre celle-ci dans un
boîtier en plastique robuste. On veillera
à garder aux liaisons de la bobine la lon-
gueur la plus courte possible suffisant
à permettre la connexion au bornier K2.
On peut supposer, en cas d’illumination
de la LED verte D6, que le circuit est en
fonction.
L. Pijper
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0919 Testeur CMOS / TTL

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

3V...15V Il nous est difficile de donner le nom-

bre exact de testeurs logiques décrits
R1 R3 R9 R7 R8 R11 R13 R16
depuis le premier numéro d’Elektor. En
règle générale ils sont destinés soit à la
56k

22k

100k

82k

100k

100k

2k2

2k2
mesure de niveaux TTL, soit à celle de
A
niveaux CMOS. L’intérêt du testeur décrit
S2a
CMOS
S1a
G
ici est qu’il se trouve à son aise dans les
3
8
E D1 D2 D3 D4 deux mondes. Il a en outre l’indiscuta-
B
IC1a
1 ble avantage d’être relativement simple
TTL
2 R12
HIGH MID LOW MEM à réaliser, d’autant plus qu’il ne fait pas
appel à des composants exotiques.
2k2
F F F F
T1 T2 T3 T4
Le principe utilisé est des plus « romains ».
R2 R4 R10 On peut exprimer les niveaux logiques
en fonction de la tension d’alimentation.
39k

82k

47k

2k2

2k2
R14 R17
Pour la technologie TTL nous avons
1
& supposé qu’un niveau logique bas était

2k2
3
2
C 5
IC2a inférieur ou égal à 0,8 V (16 %) et qu’un
CMOS
S1b
7
R15
niveau logique haut était supérieur ou
IC1b
6 égal à 2,0 V (40 %). Pour le monde des
D 4
E
CMOS ces niveaux sont, respectivement,
R6 TTL ≤0,21·Ub et ≥0,79·Ub. Les diviseurs de
tension R1 / R2, R3 / R4, R7 / R6 et R7 / R6
22k

15k

R5
servent à la définition des tensions de
référence nécessaires, tensions qui sont
ensuite, par le biais de l’inverseur S1,
8
& 10 appliquées à une paire de compara-
teurs.
9 IC2c IC1 = LM393
A 11V8

B 6V1
IC2 = 4011B Le comparateur IC1a « regarde » si le
T1...T4 = BC557
point de mesure est « haut », Ic1b s’il
C 3V2 S2b 12
& 11 est « bas », la porte NON-ET IC2a s’as-
13
D 2V3
R18
IC2d sure elle que la tension ne doit pas être
E 14V9/0V IC2b considérée comme « indéfinie ». Enfin,
47k

5
4 chacun des niveaux attaque, par le biais
F 0V75/7V7 &
6
d’un étage à transistor, la LED concer-
G 2V6 964094 - 11
née (D1, D2 ou D3). Les portes NON-ET
Table des matières 6
0919 Testeur CMOS / TTL
a b c d e f g h
(NAND) IC2c et IC2d remplissent une
fonction particulière. Elles constituent
en effet une sorte d’emplacement de
mémoire à 1 bit qui conserve un niveau
haut. Il est possible, par son intermé-
diaire, d’enregistrer la présence d’impul-
sions de très courte durée. La remise à
zéro de cette cellule de mémoire se fait
à l’aide de S2b. La sortie de la cellule
de mémoire attaque, via le transistor T4,
la LED « mémoire » D4. L’inverseur S2a
permet de mettre cette fonction de
mémorisation totalement hors-service,
évitant ainsi un clignotement inutile et
gênant.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
Il est important, lors de l’utilisation de
ce testeur, que sa tension d’alimentation
soit identique à celle de la logique qu’il
sert à tester. Il est même préférable,
pour éviter toute erreur, de ne pas pré-
voir d’alimentation propre pour le testeur
et de toujours l’alimenter par le biais du
circuit sous test. La consommation de
courant est de l’ordre de 14 mA sous
15 V. Le schéma comporte quelques indi-
cations de valeurs de tensions mesurées
à une tension d’alimentation de 15 V.
W. Schenkeveld
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0592 Limiteur de courant de mise en fonction


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

• le circuit ne consomme de courant qu’au bout d’une demi-seconde environ

que lorsque la charge qu’il protège la tension a atteint un niveau suffisant
TIC226M est alimentée, pour provoquer le collage du relais
R1
C1
La1 • le circuit est tout simplement pris en qui à son tour ponte la résistance de
série dans les lignes d’alimentation limitation de courant R4 de sorte que
1M

220n de la charge, ne nécessitant donc la totalité de la tension du secteur se

400V
pas d’interrupteur additionnel. trouve alors appliquée à la charge.
Ceci dit, venons-en à l’aspect techni- Les caractéristiques de la self, 10 mH /
que. Il faut, pour commencer, détermi- 5 A, en limitent quelque peu la disponi-
D1 D2
A1 G ner à quel moment une charge (lampe bilité : on la trouve, par exemple chez
A2 ou appareil) consomme du courant. On Conrad, société distribuant en France.
4x1N4004
R4 fait appel pour ce faire à une technique Finis les fusibles grillés inutilement et
C2 Re1 rarement utilisée dans Elektor, à savoir les ampoules trépassant avant d’en
220Ω

D3 D4 un transformateur de courant. Ce trans- être arrivées à la fin de leur vie utile.

100µ
63V
24V
10W formateur prend la forme d’un tore de S. Seidenberg

A2 Tri1
ferrite doté de 30 spires et possédant ■
une self-induction de 10 mH ni plus ni
A1 G
R2 moins. Cette self de choc est dotée
TIC226M
33Ω
R3
d’un second enroulement constitué de
Tr1
100 spires de fil de cuivre émaillé de
560Ω

30 100 0,2 ou 0,3 mm de diamètre. Dès qu’il

circule un courant dans l’enroulement
primaire il naît un champ magnétique
954025-11
dans le tore. Le transformateur essaie
Le dispositif de mise en fonction en d’éliminer ce champ en faisant circu-
douceur (le fameux soft start) décrit ler dans l’enroulement secondaire un
ici, notre limiteur de crête de courant courant tel que l’on ait compensation
à la mise en fonction, est tout sim- du champ magnétique. Vu que le
plement pris en série avec le (les) secondaire comporte trois fois plus de
luminaire(s) ou autres appareils que spires un courant égal aux 30 / 100 èmes
l’on veut protéger. Les caractéristiques du courant du primaire suffit pour cela.
distinctives de l’approche proposée ici Ce courant de secondaire commande
sont : un triac, Tri1, qui devient conducteur.
• l’absence de semi-conducteur dans Celui-ci charge, par le biais du conden-
le trajet du courant, sateur C1, le condensateur C2, de sorte
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0469 Générateur de dents de scie commandé en tension

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

T1
R4
1k R1 12V
C2 16 C3
BSX20

15k
14 2
1n Φ PC1
SIGN 100n
C2 3 PLL 13
COMP PC2
1 4 VC OUT 6 15
1n CX PC3
P7 N7 7 1
CX PCP
CX 6 1 P1 11 IC1
≥1 RX
&
12 4046
10k RX
5 INH 9 10 T1
VCO DEM R4
5# #4
R2 R3 INH VCO 1k
&
≥1 C1

4k7

10k
CX 7 1
P6 N6
8
BSX20
C1 10p

10p
944019-12

Nous avons le plaisir de vous présenter
ici une application relativement spécifique
d’un circuit intégré extrêmement connu.
Comme vous n’êtes sans doute pas sans
le savoir, le CD4046 est une boucle à
verrouillage de phase (PLL ou Phase
Locked Loop) associée à un oscillateur
commandé en tension (plus connu
« anciennement » sous son abréviation
angloaméricaine de VCO ou Voltage
Controlled Oscillator) fréquemment
utilisé dans des montages numériques.
Dans l’application présente, l’oscillateur
à commande en tension est mis en
oeuvre pour la génération, comman-
dée en tension, d’un signal en dents de
scie. Normalement, l’oscillateur à com- générer un signal dont la durée de
mande en tension du 4046 produit un décharge soit du 1 / 100 de la durée
signal triangulaire, qui est comparé, à de charge. La dent de scie est en fait
l’aide d’un comparateur de phase, à un un triangle déformé. La première des
signal numérique de source externe. En figures illustrant cet article montre une
présence de signaux numériques l’os- partie de la structure interne du 4046,
cillateur à commande en tension de la la seconde l’électronique complète du
version CMOS du 4046 peut traiter des montage. Le condensateur, normale-
fréquences jusqu’à 1 MHz, les versions ment pris entre les broches 6 et 7 du
HC et HCT sont utilisables avec des fré- 4046 est remplacé par deux autres
quences allant jusqu’à 38 MHz. condensateurs dont la capacité diffère
Lorsqu’il s’agit de générer un signal en d’un facteur 100.
dents de scie, l’oscillateur à commande Dans la pratique cela signifie que la bro-
en tension du 4046 doit être configuré che 7 du 4046 est reliée à la masse via
différemment de ce qui est le cas nor- un condensateur de 10 pF (C1), la bro-
malement. Il nous faut, maintenant, che 6 étant également reliée à la masse,
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0469 Générateur de dents de scie commandé en tension

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

mais par l’intermédiaire d’un condensa- servir au réglage de ce signal. En res-

teur de 1 nF (C2) cette fois. Le transistor
T1, pris en parallèle sur C2 garantit une
décharge rapide de ce condensateur,
commandée par le signal rectangulaire
généré par l’oscillateur à commande en
tension (VCO donc). Un transistor FET à
canal P à l’intérieur du 4046, monté en
source de courant, assure la charge du
condensateur C2. La fréquence à laquelle
T1 (un BSX20) commute est identique à
la fréquence du signal en dents de scie
à la sortie. Le potentiomètre P1 peut
pectant le dimensionnement du schéma,
la fréquence du signal de sortie peut
être réglé sur une plage allant de 20 à
200 kHz. Il est nécessaire, vu que la
sortie est reliée directement au sous-
ensemble de temporisation du circuit,
de faire appel à un tampon. On pourra,
pour ce faire, utiliser un étage à FET
ou à amplificateur opérationnel simple.
La consommation du circuit est de 3 mA
environ.
M.S. Nagaraj
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0250 Comparateur à hystérésis unilatérale


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

la dite fenêtre soit égal à la tension de

a 5V
R2
150k
R1
3 7
Ui 5k6
TL081
2 2
Ur
IC1
Ir D1· R1
Uo
Ui Ur
Un circuit de comparateur possède,
normalement, une hystérésis intégrée,
choisie à dessein. Ceci signifie que l’on
n’a pas basculement de la sortie au
dépassement dans un sens ou dans
l’autre de la tension d’entrée par rap-
port à la tension de référence, mais que
le dit processus prend place un peu plus
tard. En cas d’augmentation de la ten-
sion d’entrée le comparateur ne réagira
que lorsque l’on aura eu dépassement
de la tension de référence d’une valeur
donnée, alors qu’au contraire, il faudra
b 5V
référence. Cela est relativement simple
D1 R4 D2 à obtenir, si l’on utilise la technique
150k illustrée par les schémas, à savoir
1N4151 1N4151
l’adjonction d’une diode. La figure 1(a)
R3
3 7 donne le schéma d’un circuit où la fenê-
Ui 5k6
6 6 tre d’hystérésis inférieure est égale à la
Uo TL081 Uo
tension de référence, alors que dans le
Ur
4 4 cas de la figure 1(b) c’est le cas de la
IC2 fenêtre d’hystérésis supérieure. Norma-
lement, dans la configuration représen-
5V 5V tée ici, les résistances R1 et R2 détermi-
Uo · R3 nent la taille de la fenêtre d’hystérésis.
Uo · R1 R4 Ir D2· R3
Par la prise d’une diode en série avec
R2
la résistance de contre-réaction la résis-
tance R2 ne remplit plus sa fonction que
dans un sens, de sorte que la fenêtre
Uo
d’hystérésis se décale dans un sens jus-
qu’à (pratiquement) la tension de réfé-
Ui Ur 944057-11 rence. On peut constater une certaine
dérive due au courant de fuite inverse
que la tension d’entrée chute d’une de la diode, vu que le dit courant pro-
certaine valeur en-dessous de la ten- duit une chute de tension aux bornes
sion de référence avant que n’ait lieu de la résistance d’entrée. Le courant de
le basculement du comparateur. Cette polarisation d’entrée de l’amplificateur
hystérésis est nécessaire dans la majo- opérationnel utilisé joue lui aussi un
rité des applications pour éviter qu’un certain rôle dans cette dérive. Si l’on
système ne se mette à « battre » sans tient à réduire du mieux possible les
arrêt de part et d’autre de son point de tolérances on pourra utiliser une diode
réglage. Dans le concept standard, un ayant un courant de fuite moindre et un
circuit de comparateur possède toujours amplificateur opérationnel de caracté-
une « fenêtre » d’hystérésis symétrique. ristiques encore meilleures.
Il peut cependant être nécessaire, dans ■
certains cas, que l’un des « seuils » de
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0767 Réglage d’aigus par rotacteur

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

15V version stéréo implique l’utilisation d’un

C2 commutateur rotatif à deux circuits et
100n
six positions et de deux commutateurs
bipolaires (que l’on pourra, éventuelle-
3 7
dB ment, remplacer par un petit relais).
6 0 Pour simplifier les choses le schéma ne
IC1
2 5
montre que l’un des deux canaux, identi-
R7 R8 R1
ques, de la version stéréo du montage.

2k32
4
47k

1M
1
La mise en position « + » (GAIN) du
TL071 2.5
R2 commutateur S2a se traduit par la
mise en oeuvre d’un réglage de tona-

1k74
1
S2a 2 5 lité actif. La configuration du diviseur
C3 S1a 3
R3 de tension – qui dépend de la fré-

1k30
A
100n quence – (R1 à R6 / C1) détermine, en
15V 4 7.5 fonction de la position de S1, le gain
5 R4
donné aux aigus.

976Ω
6
Si S2 se trouve en position « – » (atté-
10
S2b
R5
nuation), le diviseur de tension fait
office d’atténuateur passif. L’amplifi-

732Ω
12.5 cateur opérationnel fonctionne main-
R6 tenant, pour le signal d’entrée, tout
à la fois comme suiveur de tension
2k21

et comme tampon. Cette approche

C1
8n2
944043 - 11
La quasi-totalité d’entre nos lecteurs tif, en raccourci rotacteur, décrit ci-après
connaît sans doute les tenants et abou- constitue une approche radicalement
tissants d’un réglage de tonalité tel différente. Le montage fait appel à un
qu’on les trouve sur la majorité des commutateur rotatif standard. Nous
(pré)amplificateurs audio. Le dispositif avons opté pour une conception en ver-
de commande d’un tel réglage prend, en sion stéréo à six positions, complétée
général, la forme d’un potentiomètre. Le par un commutateur permettant de
réglage d’aigus par commutateur rota- choisir entre gain ou atténuation. La
se caractérise par un petit inconvé-
nient : l’impédance de sortie n’est plus
constante ! Il peut être nécessaire, en
présence d’une charge d’impédance
faible, de prendre un étage de tampon
supplémentaire en aval du circuit.
Le dimensionnement du rotacteur est
tel que le gain ou l’atténuation varie
très exactement de 2,5 dB par pas.
L’utilisateur dispose donc de 11 pas :
–12,5 dB, –10 dB, –7,5 dB, –5 dB,
–2,5 dB, 0 dB, +2,5 dB, +5 dB, +7,5 dB,
Table des matières 6
0767 Réglage d’aigus par rotacteur
a b c d e f g h
+10 dB et +12,5 dB. Ces pas sont, dans
le domaine logarithmique, parfaitement
linéaires, donnant ainsi une préci-
sion que l’on n’atteindra pratiquement
jamais à l’aide d’un potentiomètre. La
fréquence de coupure du montage se
situe à 2 kHz environ et peut être, si
nécessaire, adaptée. La résistance R8
garantit que l’amplificateur opéra-
tionnel reçoit toujours, même lors un
changement de la position de S2, un
courant de polarisation. Si l’on utilise
un amplificateur opérationnel à entrées
JFET ou MOSFET, il y aura absence
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
totale de bruit de commutation. On
pourra remplacer l’amplificateur opé-
rationnel utilisé dans notre prototype,
un TL071, sans le moindre problème
par un exemplaire de meilleure qualité
tel qu’un OPA627. Le prix sensiblement
plus important d’un tel composant
sera (en partie) compensé par des
spécifications de qualité sensiblement
meilleures.
La consommation en courant du circuit
est, si l’on respecte le dimensionnement
du schéma, de 2 mA par canal.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0349 Diviseur programmable à 74HCT191

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V
5V
IC1
5V 11 16 16
C3 CTR4 C1 C2
5
M2 IC1 IC2
4 3 2 1 4
G1 100n 8 100n 8
S1 14
G4
1,2+/1,2–

5 6 7 8 15 3
3D +–
1 2 Il existe sur le marché différents types
10 6 de circuits intégrés dessinés spécifique-
9 7 ment pour des applications de tempo-
12 risateur ou de diviseur programmable.
2CT=0/2CT=15
R1 13 Nous pensons aux 4059, 40102 et autres
10k
10k
10k
10k

1,2,4CT=0
R4 40103. Le petit circuit proposé ici montre
1,2,4CT=15
5V qu’il est également possible de remplir
74HCT191 ce type de fonction, telle plus particuliè-
rement celle de diviseur programmable
IC2 comme c’est le cas ici, à l’aide d’autres
5V 11
C3 CTR4 ≈ 38ns composants plus courants.
5
M2
Nous avons utilisé ici deux compteurs /
4 3 2 1 4 décompteurs préprogrammables à 4 bits
G1
S2 14 du type 74HCT191. Il nous faut, par
G4
l’utilisation de l’horloge de cascade (rip-
1,2+/1,2–
ple clock) pour le prépositionnement des
5 6 7 8 15 3 compteurs, lors du décomptage, très
+–
1
3D
2 exactement autant d’impulsions d’hor-
10 6
loge que la valeur binaire appliquée aux
entrées de données. On définit ainsi un
9 7
facteur de division égal au diviseur pro-
12
R5
2
2CT=0/2CT=15 grammé aux entrées. Le schéma mon-
13
10k
10k
10k
10k

1,2,4CT=0 tre comment mettre deux compteurs

R8
1,2,4CT=15 en cascade pour disposer d’une version
74HCT191 de diviseur programmable à 8 bits. On
Table des matières 6
0349 Diviseur programmable à 74HCT191
a b c d e f g h
peut bien évidemment penser à mettre
trois compteurs, voire plus encore, en
cascade.
Les broches de charge et d’horloge
de chacun des circuits intégrés uti-
lisés sont interconnectées, la sortie
d’horloge de cascade (broche 13) du
premier circuit attaquant l’entrée de
validation (enable, broche 4) du circuit
intégré situé en aval, L’horloge de cas-
cade du compteur de poids fort produit
l’impulsion de charge et sert en même
temps de sortie pour le compteur. À
l’activation de cette horloge de cascade
on a préprogrammation immédiate des
compteurs, ce qui a pour conséquence
que l’horloge de cascade ne devient pas
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
active. La largeur d’impulsion du signal
de sortie est déterminée par la somme
des temps de propagation des différents
compteurs. D’après les données fabri-
cant cette durée est de l’ordre de 17 ns
par compteur, valeur confirmée par les
mesures que nous avons effectuées sur
une paire de compteurs où nous avons
mesuré 38 ns environ. La consommation
de courant du diviseur programmable
est déterminée, aux fréquences faibles,
par les résistances de forçage au niveau
bas prises aux entrées de données. En
cas de mise au niveau haut de toutes
ces entrées, la consommation atteint de
l’ordre de 4 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0619 Mini-étage de puissance

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

C1

150p

P1 UB
50k
R4

560Ω
T3

C6

BC547B
15p BD140

IC1 C2
R1 1 4n7
2 7 T1
10k 5
6
R3
3 8 560Ω
R6 LS – Il existe de nombreuses applications fai-
sant appel à un amplificateur audio où la

3Ω9
4 T2
LS1
puissance fournie et la qualité de son Hi-
33Ω

R2
TLC271
C3
>4Ω Fi n’ont qu’une importance secondaire.
BC557B T4
390n
LS + C’est le cas, par exemple, lorsque l’on
R5 envisage de réaliser un mini-caisson de
graves pour un baladeur, application où
560Ω

BD139
les caractéristiques les plus importan-
tes sont l’obtention d’un amplificateur
964020 - 11
S1 UB compact tirant le maximum du courant
UB (coûteux) fourni par les piles. Et c’est
BT1
bien là les deux caractéristiques majeu-
1V5 C4 res dont peut, lorsqu’il est comparé à ses
BT2 homologues, se targuer notre mini-étage
1000µ
1V5 16V de puissance. Il a en effet été conçu
pour fonctionner à une tension d’alimen-
tation symétrique très faible (il travaille
encore fort bien à ±1,5 V). Au repos, sa
BT3
1V5 C5
BT4 consommation de courant est à peine
1V5
1000µ
16V supérieure à 1 mA et son rendement de
quelque 70 % peut être qualifié d’éton-
UB
namment élevé. Ce mini-amplificateur
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0619 Mini-étage de puissance

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

fournit 0,5 W dans 8 Ω (0,8 W dans 4 Ω), Liste des composants

possède une sensibilité de 400 mV et,

1-020469 mottob reppoc

T
IN
dans ces conditions, une distorsion qui Résistances : Semi-conducteurs :

H1
H2

R1

P1
R1 = 10 kΩ T1 = BC547B
ne dépasse jamais 1,2 %, une valeur R2 = 33 kΩ T2 = BC557B

964020-1
IC 1

1-020469
fort acceptable. Le courant est fourni par R3 à R5 = 560 Ω

C6
T3 = BD140

C1 C2
une alimentation symétrique constituée R6 = 3 Ω9 T4 = BD139
T1

R5
de quatre piles R6. T2 P1 = ajustable 50 kΩ IC1 = TLC271CP (Texas I.)

R4
R3
R2
Il a été fait appel, pour obtenir ce

T3 C4
Condensateurs : Divers :

T4
comportement économique, à la combi- C1 = 150 pF S1 = interrupteur bipolaire

1-020469
naison d’un amplificateur opérationnel R6 C2 = 4 nF7 BT1 à BT4 = pile de 1,5 V
C3 = 390 nF
faible consommation suivi par un étage

C3
C4, C5 = 1000 µF / 16 V

C5
discret de classe B. Le dit ampliop est

H3
H4

ls
radial

un TLC271 branché en mode fort cou-
rant (la broche 8 reliée à la masse). Le
choix de faire travailler l’amplificateur en
mode inverseur permet d’éviter l’écueil
de problèmes dans le domaine de mode
commun. Le gain en tension se laisse
ajuster par le biais de la résistance
ajustable prise dans la ligne de contre-
réaction, P1. L’étage de classe B discret
prend la forme d’une paire de transistors
darlington complémentaires constitués
chacun d’une paire de transistors de
type BC et de type BD. Les résistances
R2 à R5 limitent le gain interne, les con-
densateurs C1, C2 et C6 remplissant des
fonctions de compensation. Le réseau
de Boucherot C3 / R6 garde sa stabilité
à l’amplificateur même en l’absence de
charge ou en cas de charge d’impédance
élevée comme un casque d’écoute par
exemple. De par l’absence de résistan-
ces d’émetteur sur les transistors de
sortie, la tension de perte à modulation
+
0
maximale dépend uniquement de la ten- le courant moyen ne dépassera que
sion de flexion des transistors T3 et T4. rarement 50 mA. Dans la pratique, ce
Lorsque l’on sait qu’à une charge com- courant sera encore notablement plus
prise entre 4 et 8 Ω ces tensions sont faible vu qu’il n’est jamais question de
de quelque 0,2 à 0,3 V seulement, on procéder à une modulation maximale
comprend qu’il soit possible de moduler en mode continu. Un set de quatre
les transistors de sortie jusqu’à, prati- piles devrait, dans ces conditions, tenir
quement, le niveau de la tension d’ali- de l’ordre de 200 heures. Et lorsque
mentation. Ceci explique le rendement l’on sait que l’on peut, aujourd’hui, les
élevé dont peut se targuer ce mini-étage recharger sans problème... La mini-pla-
de puissance. La largeur de bande pas- tine réalisée pour ce montage montre à
sante à été limitée à 21 kHz au minimum quelles extrémités de compacité il est
(au gain maximal de 5 V). possible d’arriver ; en effet elle a très
Le courant de sortie atteint, avec une exactement les dimensions d’une boîte
charge de 4 Ω, de l’ordre de 700 mA (en d’allumettes. Il vous faudra graver votre
crête). On pourra de ce fait, à titre de propre platine. Une dernière remarque :
protection anti-court-circuit, utiliser un l’alimentation symétrique prenant la
simple fusible de 315 mA (normal) que forme de quatre piles il faudra utiliser
l’on prendra en série avec la sortie. En pour l’interrupteur marche / arrêt S1 une
cas de modulation musique maximale variante bipolaire !
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0056 Alimentation pour émetteur / récepteur portatif


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

C4 D7

K1 47n 1N4002
TR1
K3
D1
IC1
1N5408
LM350T
800mA T L1
*
R4 R1
C3 D4
K2
*

1k8

221Ω
D2
1N5408 100n
1%
2x 15V
4A C5 R2 1N4002
D5 D6
*

1k3
zie tekst
* siehe Text 47n
* voir texte F1 C2 D3 C1 1%
C6

* see text R3 100µ

* 4700µ 40V 4700µ 40V
* 25V

866Ω
S1b S1a
3A15 T 1N4002
1%

964009 - 11

La réalisation proposée ici est basée sur
un régulateur de tension fort connu, le
LM4830M 50T de National Semiconductor.
Elle suit d’assez près le schéma d’applica-
tion proposé par le fabricant. Cette alimen-
tation tombera à pic pour une utilisation
en mode de « station fixe » toutes sortes
d’émetteurs / récepteurs portatifs tels que
talkies-walkies, appareils travaillant sur la
bande VHF des deux mètres.
L’alimentation possède une capacité de
courant de quelque 3 A et peut fournir
soit du 8,6 V, soit du 13,6 V. La sélection
de la tension de sortie requise se fait à
l’aide d’un inverseur bipolaire, S1a-b.
Les tensions d’alimentation proposées
conviennent à bon nombre d’équi-
pements de communication portatifs
actuellement en utilisation.
Les diodes de redressement D1 et D2 La tension de sortie, Usor, se calcule à
sont épaulées par des condensateurs l’aide de la formule suivante :
de pontage anti-bruit, C4 et C5, qui
comme l’indique leur dénomination ont
 R + R3 
Usor ≈ 1,25 1 + 2 .
pour fonction de limiter le bruit. Le cir-  R1 
cuit comporte, en vue d’une réduction
supplémentaire du bruit, une self addi- La tension de référence du LM350T
tionnelle prise dans la ligne de la ten- étant sujette à une tolérance relati-
sion d’entrée vers le régulateur. Cette vement large (1,2 à 1,3 V) la tension
inductance prend la forme physique d’un disponible en sortie peut varier quelque
tore ferrite de type 12A doté de 12 spi- peu de la valeur calculée. Si l’on veut
res de fil de cuivre émaillé de 0,9 mm réaliser l’alimentation la plus compacte
(1 mm) de diamètre (20SWG). Le dit possible on utilisera de préférence un
tore ferrite devra être en mesure de transformateur toroïdal, tels que Amplimo
supporter un courant de 4 A au moins. 41013 ou Suprator 2 x 15 / 120 VA). Il est
La diode D3 décharge l’énergie stockée recommandé, pour obtenir la meilleure
dans l’inductance lorsque le redresseur suppression possible du bruit généré par
cesse de conduire, fournissant un trajet le secteur, d’utiliser un filtre secteur.
de substitution au courant circulant à N.S. Harisankar
travers l’inductance. ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0740 Protège-haut-parleur
 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

minimum la charge supplémentaire le

K1 K2
relais se voit appliquer une tension de
bobine légèrement inférieure à la valeur
nominale. Il ne faut pas oublier en effet
que le circuit draine du courant même en
cas de non-activation du relais ! Heureu-
sement, cette consommation de courant
B1
R1
est négligeable aux niveaux de signaux
100Ω
C2 Re1 de valeur inférieure ou égale à 5 Vcrête.

5V3
Le courant de saturation traversant la
100µ
10V source de courant à J-FET, T1, est de
Re1 = V23127-B0001-A101
B80C1500 D1 quelque 4 mA, permettant à la LED à
5V1 haut rendement de servir d’indicateur de
400mW surcharge. Il faudra réduire le volume en
T1
cas d’illumination de cette LED. La diode
BF245A zener prise en série avec la source de
T2 courant et la LED sert à définir le seuil
de commutation du relais. Avec la valeur
de tension zener adoptée ici le niveau
BD139
R2 d’activation se situe aux alentours de
1V8

D2
7,5 V, soit quelque 8,5 W dans 8 Ω. Le
18Ω

C1
1V2

haut-parleur est remis en circuit lorsque

470n
Ce circuit déconnecte automatiquement
un haut-parleur de médium ou un twee-
ter de la sortie d’un amplificateur lorsque
la puissance qui lui est appliquée devient
trop grande. Un relais à contact norma-
lement fermé (n/c = normally closed)
sert de dispositif de commutation.
La tension de bobine pour le relais est
dérivée du signal destiné au haut-parleur
par le biais du pont de redressement B1.
Une source de courant, T2, a pour fonc-
964077 - 11
tion d’assurer la présence d’un courant
de bobine relativement constant. En vue
d’éviter que le courant de bobine maxi-
mal ne dépende pas trop du niveau du
signal pour le haut-parleur la tension aux
bornes de R2 est, par le biais d’une LED,
D2, limitée à quelque 1,2 V. Le courant
d’activation maximal est alors de l’ordre
de 66 mA. Le relais de Siemens utilisé
ici possède une résistance de bobine de
80 Ω environ. De manière à réduire au
la puissance sera retombée à quelque
3,5 W. On notera qu’il s’agit là de valeurs
moyennes et que les résultats mesurés
avec de la musique ou du bruit blanc
(13 W mise hors-fonction, 5 W remise
en fonction) peuvent être sensiblement
différents. Le réseau R1 / C1 constitue
un détecteur de crête rudimentaire ser-
vant à améliorer la réponse du circuit
au bruit.
Le circuit travaille parfaitement au-delà
d’une fréquence de quelque 60 Hz. Aux
fréquences inférieures à cette valeur il
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0740 Protège-haut-parleur
  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

peut se faire que le relais cafouille. Pour
cette raison, ce dispositif de protection
convient plus particulièrement aux haut-
parleurs de médium et aux tweeters.
Si l’on veut utiliser la protection à des
niveaux de signal plus importants il est
recommandé d’utiliser un relais 12 V et de
modifier la valeur de R2 calculée à l’aide
de la formule suivante :
R2 = 1,2 V / Inom
formule dans laquelle Inom est le courant
de bobine nominal du relais. On arron-
dira la valeur de R2 à la valeur E12
supérieure la plus proche. Le FET T1
limite la tension maximale admissible à
quelque 38 V. Lorsqu’il est activé, le pro-
tège-haut-parleur consomme de l’ordre
de 70 mA. Les tensions de test mention-
nées dans le schéma ont été mesurées
le dispositif étant activé.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0966 Touche sensitive à bascule


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

12V

R1
C1 C3 16
100k

IC1
IC1 = 4027
1µ 220µ 8
16V 25V D1 RE1
T1

12V
C
R2 A 1N4148
10 J 15 6 J 1
BC557 IC1a IC1b
220k

13 3 T2
C C R4
11 14 5 2
B K K 2k7
R S R S

☞
R3 D
C2 12 9 4 7 E BC547B
100k

220n

20ms 30ms

A 12V/11V3 12V C 0V/12V D 0V/12V E 0V/0V7

B
0 964037 - 11

L’avantage indiscutable d’une touche bistable J-K intégrée dans le 4027 se La consommation de courant du circuit
sensitive par rapport à un interrupteur comporte en porte à trigger de Schmitt est inférieure à 1 mA lorsque le relais
traditionnel c’est-à-dire mécanique, est et convertit l’impulsion relativement est désactivé, passant à quelque 50 mA
que son fonctionnement ne se détériore lente présente à son entrée (broche 15) lorsque celui-ci est collé. On pourra uti-
pas au fur et à mesure de son vieillisse- en un signal numérique très propre que liser n’importe quel relais moins éner-
ment et de son usure. l’on peut appliquer à l’entrée d’horloge gie-vorace à condition que son courant
En cas de contact du doigt des pla- de la seconde bascule bistable (bro- de bobine soit de 12 V. Il faudra faire
quettes sensibles le transistor T1, un che 3). Cette seconde bascule travaille attention, lorsque l’on commandera un
darlington pnp, entre en conduction. alors comme doit le faire une vraie appareil alimenté par le secteur à utiliser
L’impulsion résultant de ce changement bascule, fournissant un véritable signal un relais de caractéristiques électriques
d’état présente à l’entrée d’horloge du de commutation que l’on pourra utiliser correctes.
4027 possède, en raison de la présence pour commander un relais, à travers le G. Pradeep
de C1 et C2, des flancs très plats. De ce transistor driver T2. Le relais changera ■
fait (et contrairement à ce qui est nor- d’état à chaque entrée en contact du
malement le cas) la première bascule doigt avec la plaque sensible.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0840 Sonde différentielle

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

9V lement la mesure de tensions élevées

C9 sans risque de se voir confronté à des
47n
situations potentiellement dangereuses.
La sonde active 1:100 décrite ici repose
C7 sur cette technique de différentialité.
150p Elle est en mesure de travailler avec
C8 des tensions allant jusqu’à 700 Vcc (à
100p condition que l’on utilise, pour R1, R2,
R5
C1
2p2
C1 et C2 des composants prévus pour
10k
de tels niveaux de tension), possède
IC1 une bande passante de 1 MHz et une
1 R1 1
1M
2 7 réjection en mode commun qui varie de
5
6 80 dB à un signal de tension continue et
R2
1M
3 20 dB à 1 MHz.
2
4 Il faut veiller, si l’on veut être assuré
AD847JN d’un fonctionnement correct de ce mon-
C2
R3 tage, à une réalisation propre et soignée
et à mettre le circuit à l’abri dans un
4k7

2p2

coffret métallique parfaitement clos.

Sachant qu’avec le type d’amplificateur
C3
R4 C4
C5
opérationnel utilisé ici le gain ne doit en
aucun cas – pour des raisons de stabi-
10k

P1
1k
MT
CMRR adjust
Si l’on utilise une sonde pour oscilloscope
standard, la seule possibilité de réfé-
rence dont on dispose, pour une mesure,
est la masse. Il va sans dire, que pour
certaines mesures, cela constitue une
limitation on ne peut plus gênante. La
seule façon de contourner cette limita-
470p 100p 150p lité – être inférieur à 1, nous commen-
çons par procéder, par le réseau R1 / R4,
C6
à une atténuation passive d’un facteur
47n
100 du signal d’entrée avant de lui don-
9V ner, via IC1, un gain de 1 (R5 / R4). Le
944102 - 11
condensateur C8 pris dans la ligne de
tion est de faire appel à une sonde diffé- contre-réaction de IC1 permet de jouer
rentielle dont les deux pointes de touche sur la compensation de notre atténua-
« flottent » par rapport à la masse. Un teur. Le condensateur ajustable C4 n’a
amplificateur différentiel précis se charge pas d’influence dans ce contexte vu
de faire en sorte que seule la différence que pour ce signal l’entrée inverseuse
de potentiel entre les deux sondes soit de l’amplificateur opérationnel constitue
enregistrée. Cette approche permet éga- un point de masse virtuel. Le signal
Table des matières 6
0840 Sonde différentielle
a b c d e f g h
appliqué à l’entrée 2 commence par subir
une atténuation passive d’un facteur 200
(R2 / R3+P1) avant d’être amplifié 2 fois
par ce même amplificateur opérationnel
(1 + R5 / R4). La compensation en fré-
quence de ce nouvel atténuateur est
faite par le condensateur C3 ; des calculs
ont prouvé que l’on pouvait se contenter
ici d’un condensateur de valeur fixe. En
ce qui concerne l’amplificateur de gain
de 2, cette compensation est l’affaire
des condensateurs C4 et C5, de sorte
que l’on puisse avoir un contrepoids
parfaitement équilibré pour R5 / C7 / C8.
On branche, pour le réglage du circuit,
un oscilloscope ou un millivoltmètre
(numérique) à la sortie du montage et
l’on mesure la tension de dérive (offset).
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
Ensuite on court-circuite les entrées (en
les interconnectant) avant de brancher
une source de tension continue ou un
signalBF entre les entrées et la masse.
On joue ensuite sur P1 de manière à
approcher du mieux possible la valeur
d’offset mesurée au cours de l’étape
précédente. On supprime alors le court-
circuit et l’on applique à l’entrée et la
masse un signal rectangulaire d’une
fréquence de 1 kHz. On joue ensuite sur
l’ajustable C8 jusqu’à ce que l’on ait un
signal d’une rectangularité impeccable.
On applique le même signal entre l’en-
trée 2 et la masse et l’on ajuste la posi-
tion de C4 de la façon décrite tout juste.
Le processus de réglage est terminé. La
consommation de courant de l’ensem-
ble de l’électronique est de l’ordre de
5 mA.
■
Table des matières 6
0930 Testeur de CEM
a b c d e f g h
Depuis 1996, tous les appareils élec-
triques mis en route par leur utilisa-
teur, doivent répondre aux normes de
CEM (Compatibilité ÉlectroMagnétique)
de l’Union Européenne. L’utilisateur
pourra s’en assurer par la présence
d’une estampille sur les dits appa-
reils. Il ne reste plus maintenant qu’à
savoir comment vérifier qu’un appareil
de réalisation personnelle respecte les
dites normes sans avoir à recourir à un
appareillage professionnel hors de prix.
Le testeur de CEM objet de cet article
permet de déterminer avec une fiabilité
étonnante, vu sa simplicité, l’émission
d’un circuit imprimé par exemple. Un
champ magnétique induit, dans une bou-
cle constituée par un morceau de câble
i j l m n o p r
coaxial, une tension de fem (force élec-
tromagnétique) que l’on peut visualiser à
l’aide d’un oscilloscope ou mieux encore
à l’aide d’un analyseur de spectre. De
par sa structure coaxiale, la boucle ne
capte qu’une faible partie du champ
électrique de sorte que les mesures de
champ magnétique sont relativement fia-
bles. Il devient possible ainsi, très éton-
namment, de déterminer quels effets
ont un changement de dessin de circuit
imprimé ou la prise d’autres mesures
de Compatibilité Électromagnétique sur
le rayonnement parasite. Nous ne pou-
vons que vous proposer de vous reporter
aux deux articles consacrés au sujet et
mentionnés dans la bibliographie
La mesure effectuée n’est représen-
tative que si la taille de la boucle de
courant sur la platine est notablement
inférieure à la longueur d’onde de la
fréquence du signal produit. Ce n’est
que dans ces conditions que l’on peut
considérer la boucle de courant comme
étant un dipôle magnétique. Dans la
plupart des cas, cet impératif devrait
être respecté, vu que l’on a affaire à
des fréquences extrêmement élevées.
La mesure se fera à une distance de
10 cm de la source de rayonnement
(pour mémoire, 10 cm = 0,1 m). Au
cours de cette opération on procède à
une rotation de la boucle de mesure
jusqu’à établir un maximum. Avec cette
valeur il devient possible de déterminer
1001 circuits
•ELEKTOR•

s t u v w
à partir de la valeur de champ mesu-
rée, le champ à une distance de 3 m
(E3m), normes de l’Union Européenne.
Si la fréquence du champ se trouve
entre 16 et 477 MHz, on utilisera la
formule suivante :
E3m = 2,7 · 10−7 · f 2 · H0,1m,
formule dans laquelle
E = la force du champ électrique [V / m],
H = la puissance du champ magnétique [A / m]
f = la fréquence [Hz].
Quelques mots quant à la réalisation
du testeur de CEM : la boucle est
constituée d’un morceau de câble coaxial
fin de 50 Ω, monté le cas échéant sur
un gabarit de bois ou de plexiglas. À
l’une des extrémités de ce morceau de
câble son âme, c’est-à-dire le conduc-
teur central, et le blindage sont soudés
à une résistance CMS de 50 Ω. L’autre
extrémité est dotée d’une embase
BNC. À l’aide d’un instrument coupant
on enlève, comme l’illustre le croquis,
l’isolant extérieur au milieu de la bou-
cle. Il faudra veiller à ne pas blesser
l’âme du câble coaxial.
R. v. Doorn
■
Bibliographie:
En savoir plus sur la CEM, 1e partie, n°178,
avril 1993, page 43 et suivantes;
En savoir plus sur la CEM, 2e partie, n°179,
mai 1993, page 28 et suivantes.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0695 Petit fréquencemètre

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K2 LD6 6 MSD LD5 6 LD4 6 LD3 6 LD2 6 LD1 6 LSD K4 Il n’est pas toujours nécessaire, comme
le prouve le montage proposé ici,
12 10 dp 10 dp 10 dp dp 10 dp 10 dp 10 12
a a a a a a
11 9 9 9 9 9 9 11
qu’un fréquencemètre soit un appareil
b b b b b b
10 7 7 7 7 7 7 10
c c c c c c
9
8
5
4
d
5
4
d
5
4
d d
5
4
d
5
4
d
5
4
9
8
complexe et coûteux. Un rien de logi-
7 2
e
f
2
e
f
2
e
f
e
f
2
e
f
2
e
f
2 7 que standard il n’en faut pas plus pour
6 1
g CC CC
1
g CC CC
1
g CC CC CC CC g
1
CC CC g
1
CC CC g
1 6
déterminer la fréquence de signaux
5 5
4 3 8 3 8 3 8 3 8 3 8 3 8 4 numériques. Notre petit fréquencemètre
3
T3
3 fait appel à deux compteurs BCD à trois
chiffres du type 4553 dotés d’une sortie
2 2
1 T1 T2 1
LD1...LD6 = HD11070 BC557 multiplexée à mémoire intermédiaire et
BC557 BC557 entrée de remise à zéro. Le signal de
C1 1n
sortie multiplexé est converti par un
K3
BCD/7SEG
5V
3 4 4 3
5V BCD/7SEG
K5
convertisseur BCD-7 segments du type
12 R8 9 1 1 9 R1 12
11 R9
330Ω
10
a10
b10
[T]
9D,1
C9
5 9
Q0
C1B C1A C1A C1B
Q0
9 5
C9
9D,1
[T] a10
b10
10
330Ω
R2 11 4543 avant d’attaquer un affichage com-
330Ω 330Ω
10 R10
330Ω
11
c10 IC5 9D,2
3 7
Q1 10 10 Q1
7 3
9D,2 IC6 c10
11
330Ω
R3 10 portant 6 afficheurs à LED 7 segments. Le
LE LE
signal d’horloge nécessaire est produit à
9 R11 12 2 6 6 2 12 R4 9
330Ω d10 9D,4 Q2 IC1 IC2 Q2 9D,4 d10 330Ω
8 R12 13 4 5 5 4 13 R5 8
e10 9D,8 Q3 Q3 9D,8 e10
l’aide d’un oscillateur à quartz travaillant
330Ω 12 12 330Ω
7 R13 15 6 CLK CLK 6 15 R6 7
330Ω f10 N10 N10 f10 330Ω
6
5
R14
330Ω
14
g10 EN
7 2
1
DS1 4553
DIS
11 11
DIS
4553 DS3
15
1
7
EN g10
14
330Ω
R7 6
5
à 4,194304 MHz et un compteur du type
4521 qui divise le signal par rapport
DS2 DS2
4 74HC4543 15
DS1
2 74HC4543 4
DS3
3 OF
14
RST
13
RST
13
OF
14
3
223. Le résultat de cette opération est
2 R16 2
1
R17 10k
R15 1 un signal numérique bien stable ayant
10k 10k
5V une fréquence de 0,5 Hz. La durée pen-
12
IC3d 5V 5 16 X1 = 4,194304MHz
dant laquelle le signal d’horloge reste au
X1 = 4.194304MHz
niveau haut et qui est également la durée
R18
13 & 11 10 6
IN2
10k

Q18

pendant laquelle il est possible de pro-

11 9 R21 R20
Q19 IN1
5V IC3a
4M7

2k2
C2 12
céder à une mesure est alors de 1 s très
1 C Q20
R19 13 IC4
2 & Q21 X1
exactement. Dans ces conditions on voit
1n 3
10k

14
K1 Q22 4521 OT2 4
1 15
2
C3
8
IC3c 5
&
B
1
Q23
Q24
OT1
7
apparaître, sur l’affichage, un résultat de
6 C8 C7
3
1n
9 &
10
4 IC3 = 4093
mesure réactualisé toutes les 2 secondes.
4 IC3b RST
A
3 8 2
22p 82p
Si l’on utilise cet appareil pour la mesure
d’une fréquence il faudra interconnecter
A INT.OSC.
5V 7805 8...15V le signal d’horloge interne (présent sur
16 16 14 16 16 C6 C4
IC7
C5
la broche 3 de l’embase K1) avec la bro-
B LATCH
IC6 IC5 IC3 IC2 IC1 che 2 de la dite embase. Le port IC3d
10µ 100n 47µ
C RESET
8 8 7 8 8
16V 25V fait alors office d’écluse : pendant que le
964023-11
Table des matières 6
0695 Petit fréquencemètre
a b c d e f g h
signal d’horloge se maintient au niveau
haut le signal à mesurer – présent sur
la broche 1 de K1 – est transmis à l’en-
trée d’horloge de IC1. Par le biais de sa
sortie OF IC1 est pris en série avec IC2.
C’est ainsi que l’on réalise un compteur à
6 chiffres. À la fin de la durée de mesure
on génère, à l’aide de R10 et de C3, une
impulsion de verrouillage sur la sortie de
IC3c. Après inversion par IC3b ce signal
apparaît sur l’entrée de verrouillage
de IC1 et IC2. Le contenu actuel du
compteur est, aux ordres de ce signal,
stocké dans la mémoire intermédiaire.
À la fin de l’impulsion de verrouillage
la combinaison constituée de C2, R18
et IC3a, génère l’impulsion de remise à
zéro qui réinitialise le compteur (0). Tel
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
qu’il est présenté ici, notre fréquence-
mètre peut être utilisé pour la mesure
de fréquences allant de 1 Hz à 1 MHz. Il
faudra, si l’on veut travailler à des fré-
quences plus élevées, adapter la durée
de mesure (dite durée de porte). Il
existe cependant certaines limitations :
à une tension d’alimentation de 5 V, le
4553 est utilisable jusqu’à 1,5 MHz, à
une tension de 7 V jusqu’à 5 MHz et à
une tension de 15 V jusqu’à 7 MHz. Pour
des fréquences de signal plus élevées il
faudra impérativement utiliser un prédi-
viseur (prescaler). Avec les afficheurs
adoptés, la consommation de courant
du montage est de 50 mA au maximum,
de sorte que l’on peut envisager une ali-
mentation par pile.
A. Kuiper
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0877 Stroboscope secteur


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K1 D3 D1
4x 1N4004

R2

1k
D4 D2
R1
D5
10k

Th1
1N4148
La2
R3 R4
2W
1M 1k TIC
106D
C1 C2

47µ 470n
630V 630V

K2
964101 - 11

La1
Les diodes D1 à D4 redressent la
tension secteur arrivant par le biais du
bornier K1. C1, puis C2, se chargent
Une toute petite poignée de composants progressivement à l’aide de cette ten-
permet la réalisation d’un montage qui sion. Ce processus de charge se poursuit
force une ampoule connectée au secteur jusqu’à ce que soit atteinte la tension de
à produire des séries de flashes à des disruption de l’ampoule au néon L2. Le
intervalles de 1 s. Une possibilité intéres- thyristor passe alors en conduction et
sante lorsque l’on a besoin d’un dispositif l’ampoule connectée au bornier K2, L1,
optique attirant l’attention, un système s’allume. Dès cet instant, C1 se décharge
d’alerte d’une installation d’alarme par à travers R2 et D5. Dans ces conditions
exemple. On ne sera guère étonné, à l’ampoule L2 cesse d’être passante et
l’examen du schéma, de la présence de le courant de gâchette de Thr1 dispa-
Thr1 ; les thyristors et les triacs sont des raît. La conséquence de ce changement
apparitions fréquentes dans les circuits d’état est une perte de conduction de ce
où l’on procède à un découpage de la thyristor dès le passage par zéro de la
tension du secteur. L’ampoule au néon tension du secteur suivant et l’extinction
L2 elle constitue un détail insolite. Ce de l’ampoule. Vu que maintenant le thy-
composant « antique » remplit ici un rôle ristor bloque, C1 et C2 peuvent repren-
aussi original qu’astucieux.
dre leur charge et... toute la cérémonie
dont nous venons de donner le détail
reprend à zéro.
Il ne nous semble pas nécessaire d’insis-
ter sur les précautions à prendre lors de
la réalisation et du test de ce montage.
L’ensemble de son électronique est reliée
directement au secteur. Il faudra met-
tre le tout dans un boîtier parfaitement
isolé pour éviter tout risque d’entrée
en contact avec un composant ou une
piste véhiculant la tension du secteur.
Vu le niveau de la tension appliquée
aux bornes des condensateurs lorsque
l’ampoule au néon est éteinte, il faudra
veiller que les condensateurs utilisés ici
aient une tension de service de 630 V
au minimum.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0715 Préamplificateur de classe A en technologie discrète

 page 1 / 4 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

15V
15V
Très nombreux sont encore les audio-
R5 R6 R13
D1
C4
R17
C9 C10 philes à ne jurer, pour toutes leurs réa-

806Ω

806Ω

221Ω

249Ω
B B C
100µ
D
220n 100µ
lisations personnelles dans ce domaine,
que par la seule technologie discrète.
A = 0V 6V3 25V
T3
B = 2V
C = 1V76
T6
Et à raison nous semble-t-il, car bien
D = 1V4
qu’il existe aujourd’hui des amplifica-
15mA
E = 8V6 BC560C
F = 1V43 1 T1 7
BC560C
BC337-40 T10 teurs opérationnels d’excellente qua-
lité, un amplificateur réalisé à l’aide
2 6 R15
MAT02

2k7
R19
E
de composants discrets permet tou-
R21

390Ω
10k0
3 5
R23
jours d’arriver à des résultats encore
T8
80Ω6

80Ω6

R7 R8

10Ω0
C3
légèrement meilleurs, à condition bien
C6

BC
évidemment d’opter pour un concept
10p 150p
C1 R2 A A R4 550C A R25

2µ2
470Ω 5k62 47Ω
bien élaboré, est-il bien nécessaire de
le préciser ?
1k00

R1 R3
C2 C8
47k5

F
33p
T5 BF256C C7
P1
10k
T9
1µ R24 Le préamplificateur faisant l’objet de
cet article travaille en permanence en

10Ω0
150p
80Ω6

80Ω6

R11 R12
R20
classe A et suit la recette de la parfaite
390Ω

BC
10k0

symétrie, option devenue une caracté-

560C
820Ω

5 T2 3 R16 R22 T11

6 2
MAT03
ristique typique des réalisations décri-
T7
tes dans Elektor.
7 1
BC327-40

T4
BC550C
BC550C
15mA Nous utilisons à l’entrée le double
amplificateur différentiel classique,
R9 R10 R14 D2 C5
R18
C11 C12
constitué de deux transistors doubles
806Ω

806Ω

221Ω

249Ω

B B C
100µ
D
220n 100µ
des types MAT02 et MAT03. Le réglage
6V3 25V
en tension continue stable de ces deux
R31 R32
15V
15V transistors est pris en compte par les
15V
sources de courant basées sur les tran-
392k

392k

C15

100n sistors T3 et T4, sources de courant

IC1 R26
dont la source de référence est une
LED, D1 et D2 respectivement.
T12 7 3
R28 A 475k
= couplage thermique 6
OP77
Une troisième source de courant, T5,
27k
2
BC550C 1
R30 R29 4
8 sert à maintenir à une intensité cons-
100k

3k9

C14

*P2 2µ2
R27
D3 D4
tante le courant traversant les LED. Il
C13
* voir texte est important, pour garantir une bonne
475k

C16
stabilité thermique de ces composants,
100k 2µ2

100n 944063 - 11
15V 15V 2x 1N4148
Table des matières 6
0715 Préamplificateur de classe A en technologie discrète
a b c d e f g h
que les LED soient montées tout contre
les transistors, D1 contre T3, D2 contre
T4. En aval de cette électronique nous
trouvons un circuit de commande en
push-pull constitué des transistors T6
et T7 suivi d’un étage de sortie du
type émetteur - suiveur classique, T10
et T11.
La « diode-zener à transistor » chargée
du maintien à un niveau constant du
courant de repos des transistors de
sortie prend ici la forme de deux tran-
sistors. À nouveau il faut, pour obtenir
la stabilité optimale de cette partie du
montage, établir un couplage thermi-
que entre les transistors T8 et T10 et
i j l m n o p r
Quelques caractéristiques de mesure
(à 1 Veff sur charge de 47 kΩ)
• THD: (distorsion harmonique totale)
• THD+N (B = 22 Hz...80 kHz):
• Rapport signal/bruit : (B = 22 Hz...22 kHz):
• Bande passante :
• Taux de montée (slew-rate) :
• Temps de montée :
• Impédance d’entrée :
• Sensibilité :
• Tension de sortie maximale :
T9 et T11 respectivement. On les monte
deux à deux l’un contre l’autre, côté plat
contre côté plat après avoir mis à cet
endroit un rien de pâte thermoconduc-
trice. Le blocage se fera à l’aide d’un
morceau de conducteur de cuivre, d’un
radiateur à ailettes légèrement écrasé
ou encore d’un anneau de cuivre.
On commencera, avant d’appliquer
la tension d’alimentation, par mettre
l’ajustable P1 à sa résistance maximale ;
après mise sous tension on jouera sur
le dit ajustable jusqu’à obtenir la circu-
lation d’un courant de repos de 15 mA
à travers les transistors T10 et T11,
courant qui correspond à une chute de
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 4 
s t u v w
< 0,00005% (à 1 kHz)
< 0,0004% (à 20 kHz)
< 0,0012% (20 Hz...20 kHz)
> 104 dB
1,5 Hz...3,7 MHz
200 V / µs environ
0,1 µs environ
47 kΩ
150 mV
9 Veff environ
tension de 150 mV aux bornes, respec-
tivement, des résistances R23 et R24.
De par la présence du couplage en cou-
rant continu de l’amplificateur il n’est
pas imaginaire de trouver, si l’on ne
prend pas de précaution particulière,
un niveau de tension continue impor-
tant en sortie. Le risque est d’autant
plus grand du fait que les transistors
doubles NPN et PNP à l’entrée diffèrent
sensiblement l’un de l’autre et ne peu-
vent être considérés comme étant des
versions complémentaires. Ceci expli-
que la présence d’un dispositif actif de
correction de tension continue, dispo-
sitif qui veille à maintenir la tension de
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0715 Préamplificateur de classe A en technologie discrète

  page 3 / 4 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants

Résistances : Condensateurs : C10

R6 R5
R1 = 47 kΩ5/1% C1, C13, C14 = 2 µF2/50 V R7 +

R17
R2 = 470 Ω au pas de 5 mm C4 T1 C9
T6
R3 = 1 kΩ00/1% C2 = 33 pF/160 V styroflex R15 T10

R13
R8
R4 = 5 kΩ62/1% C3 = 10 pF/160 V styroflex

R21
T3
R5, R6, R9, R10 = 806 Ω/1 %

R23
C4, C5 = 100 µF/6V3 radial T5

C6
R2
T

R3
R7, R8 ,R11, R12 = 80 Ω6/1 % C6, C7 = 150 pF/160 V styroflex T R19 T8
D1
R1
R13, R14 = 221 Ω/1 % C8 = 1 µF au pas de 5 mm D2 C1 R25
0

R14
R15 = 2 kΩ 7 C9, C11 = 220 nF T4 C2

R24
C3
R16 = 820 Ω C10, C12 = 100 µF/25 V radial R4
R16 R12 P1
R17, R18 = 249 Ω/1 % C15, C16 = 100 nF T2
C8
R19, R20 = 10 kΩ0/1 %

C7
C5 R11
R21, R22 = 390 Ω Semi-conducteurs : R9 R10 R26
R23, R24 = 10 Ω0/1 % D1, D2 = LED rouge (plate) T12 R18

R31
R32
R25 = 47 Ω D3, D4 = 1N4148 944063 C13

R30
T9

R20

R22
R26, R27 = 475 kΩ/1 % T1 = MAT02
R28 = 27 kΩ T2 = MAT03 C16
P2 T7 T11
R29 = 3 kΩ9 T3, T6, T9 = BC560C R29
R30 = 100 kΩ T4, T7, T8, T12 = BC550C R28

IC1
C12

R27
D3
D4
R31, R32 = 392 kΩ/1 % T5 = BF256C -
P1 = ajustable 10 kΩ T10 = BC337-40 C15
C11
P2 = ajustable 100 kΩ T11 = BC327-40
C14
IC1 = OP77

sortie à zéro volt quelles que soient les
circonstances. Pour ce faire on com-
mence par faire passer le signal de sor-
tie par un filtre passe-bas (R26 / C13)
avant de l’appliquer à l’amplificateur
opérationnel IC1 monté en intégrateur ;
des variations rapides du signal (ten-
sion alternative !) restent donc sans
conséquence. Cependant, si le signal
de sortie présente un décalage en con-
tinu, on aura mise en conduction plus
ou moins importante du transistor T12,
de sorte que les bases des transis- On donnera à l’ajustable P2 la position
tors T1 / T2 sont forcées vers une ten- qui, à la mise sous tension, permet
sion négative. Pourquoi en sens néga- l’obtention, à la sortie, de la tension
tif uniquement peut-on se demander ? continue la plus faible possible. À partir
Tout simplement en raison du fait que de là, IC1 se chargera de la correction
le transistor NPN T1 possède à l’origine de toute dérive due à une variation
un gain en tension trois fois supérieur de la température. On pourra, en
environ à celui du transistor PNP T2, de diminuant quelque peu la valeur des
sorte qu’il suffit, pour la compensation, résistances R26 et R27, accélérer le
de piloter quelque peu, par le biais du processus de compensation.
transistor T12, le courant de base plus
important de T2a et T2b.
Table des matières 6
0715 Préamplificateur de classe A en technologie discrète
a b c d e f g h
Dans le cas d’une réalisation de haut
niveau telle que celle-là, tous les détails
ont leur importance. Il faut ainsi, pour
disposer d’une symétrie aussi bonne
que possible, faire en sorte que les
courants traversant les transistors T1
et T2 – soit encore, ce qui revient au
même, les tensions aux bornes des
résistances R9 et R10 – soient aussi
proches l’un de l’autre que possible.
Ceci ne peut être le cas que si les
tensions aux bornes des LED D1 et D2
sont parfaitement identiques, raison
pour laquelle il peut être judicieux de
sélecter deux LED de caractéristiques de
chute de tension, à un courant de test
de 3 mA, identiques. Si l’appariement a
été fait correctement les tensions aux
bornes de R13 et R14 ne doivent pas
différer de plus de quelques millivolts.
T6 et T7 aussi méritent, au titre d’une
symétrie optimale, d’être triés – et ce
quant à une tension base-émetteur
identique. Cette sélection se fera à un
courant de l’ordre de 5 mA ; nous vous
proposons, ailleurs dans ce CD-ROM, un
petit testeur parfaitement capable de
remplir cette fonction. Il est très diffi-
cile, une fois que les transistors T6 et T7
i j l m n o p r
sont montés, d’identifier une éventuelle
disparité entre les dits transistors. En
effet, quoiqu’il arrive, les tensions aux
bornes des résistances R17 et R18
seront identiques vu que sinon la sor-
tie ne pourrait se maintenir à un niveau
de tension nul. L’ennuyeux de cette
situation est qu’une disparité entre T6
et T7 et – plus grave encore entre D1
et D2 – force l’amplificateur à travailler
en « déséquilibre » pour introduire la
compensation nécessaire, ce qui se
traduit bien évidemment par des per-
formances moins impressionnantes.
Le filtre passe-bas R2 / C2 placé à
l’entrée, dimensionné pour la vitesse
de montée (slew rate) la plus rapide
possible, possède une fréquence de
coupure située entre 9 et 19 MHz.
S’il devait apparaître, de par la bande
passante extrêmement étendue que
connaît l’amplificateur, que la sensibi-
lité aux parasites pose un problème,
on pourra se résoudre à abaisser quel-
que peu cette fréquence de coupure
en changeant la valeur de C2. Si l’on
donne à ce condensateur une valeur de
680 pF, le point de coupure est abaissé
à 400 kHz et la vitesse de montée
passe à 20 V / µs.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 4 / 4
s t u v w
La réalisation de cet amplificateur se
fera de préférence à l’aide d’une pla-
tine prévue à cette intention, circuit
imprimé dont nous vous proposons ici
la représentation de la sérigraphie de
l’implantation des composants.
L’une des caractéristiques les plus
évidentes de cette platine est l’impor-
tance de la surface du plan de masse.
Cette précaution n’est pas inutile pour
la garantie d’un fonctionnement sans
problème de ce montage ; en effet, la
bande passante de ce préamplificateur
discret se situe plus dans le domaines de
hautes fréquences (HF) que dans celui
des fréquences audio (BF).
Une description complète de la réali-
sation sort du cadre de ce CD-ROM ;
nous vous suggérons de lire, à titre
d’information, la description de l’un ou
l’autre préamplificateur décrit précé-
demment dans Elektor.
La réalisation d’une alimentation symé-
trique de ±15 V nécessaire à ce mon-
tage ne demande pas d’explication
particulière : on utilisera une paire
de régulateurs intégrés tripodes de +
et –15 V associés aux composants de
redressement et de filtrage classique
et l’affaire est réglée.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0528 Indicateur de sens de triphasé

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

très claire de la connexion des trois

R1
*
22k La1
phases. Si notre « chenillard » minia-
ture tourne dans le sens horaire, l’or-
R R4
* D3 dre des phases est correct ; s’il tourne
56k dans le sens anti-horaire c’est que l’on
a fait une erreur de phase.
R2
*
22k La2
R7
470k
Comment fonctionne-t-il alors, ce
circuit ? Comme le montre le schéma,
S R5
* D2 D4 chacune des phases est connectée, via
56k
R9 R8
une résistance-série (R1, R2 et R3) à
une ampoule néon. En aval des trois

560k

470k
R3
*
22k La3
diodes (de redressement), D1 à D3, les
phases sont interconnectées. Ce point
T R6
* D1
R13
nodal est relié, via « l’interrupteur »
56k T3, au neutre. L’astuce du montage
220k
consiste à fermer et à ouvrir le transis-
T2
D5 tor T3 à un rythme tel que ce transistor
D1...D4 = 1N4007 relie successivement, et dans le bon
R14
1N4148 C1 ordre, les ampoules néon à la masse

10k
2N3906 (au neutre quoi).
R12
R15
4µ7
350V Nous avons réalisé, à l’aide des tran-
T3 T1
R11 56k sistors T1 et T2, une sorte de multivi-
5k6 C3 56k brateur monostable qui commande le
transistor T3. Le multivibrateur fournit
* voir texte TIP50 R10
C2 120p 2N3904 P1 un signal de commutation d’une fré-
47k

50k
MT quence de 48 MHz environ. Après le
N 220n
redressement des trois phases via les
résistances R4 à R6 et les diodes D1
944018 - 11
à D4, le condensateur C2 se charge
Il est toujours très utile, lorsqu’il s’agit du moteur, les conséquences – pour par l’intermédiaire de la résistance R9.
de connecter un moteur triphasé au ce dernier entre autres – peuvent être Dès que la tension aux bornes de C2
secteur, de disposer d’un auxiliaire désastreuses. Le circuit relativement (et donc sur l’émetteur de T2) devient
quelconque permettant de déterminer simple présenté ici fournit, grâce aux supérieure à la valeur définie à l’aide
l’ordre des phases R, S et T, car, en trois ampoules néon disposées circulai- de l’ensemble R8 / R15 / P1, le transistor
cas de branchement erroné des lignes rement qu’il comporte, une indication T2 passe à l’état conducteur.
Table des matières 6
0528 Indicateur de sens de triphasé
a b c d e f g h
Dans ces conditions, le condensateur
C2 se déchargera via T2, R11 et la
jonction base/émetteur de T3. Le transi-
stor T3 deviendra brièvement passant,
reliant l’une des ampoules La1 à La3 à
la masse, en fonction de la présence
de l’une des phases. Du fait que le col-
lecteur de T2 maintient T3 également
à l’état conducteur et que ce dernier
relie le point nodal R8 / R15 au neutre,
l’illumination de l’ampoule en question
persistera jusqu’à ce que le conden-
sateur C2 soit pratiquement complète-
ment déchargé. Après la décharge du
condensateur C2 l’ampoule s’éteint et
les transistors T1 et T2 bloquent jus-
qu’à ce que, sur l’une des phases R, S
ou T, se présente la crête de tension
suivante.
À condition d’utiliser, pour les résistan-
ces R8, R9 et R15, l’ajustable P1 et le
condensateur C2, des composants de
bonne qualité et de bonne stabilité en
température, le sous-ensemble cen-
tré sur les transistors T1 et T2 sera
suffisamment précis pour obtenir une
indication fiable. Il est impératif cepen-
dant que la tension secteur ait une fré-
quence comprise entre 49 et 50,5 Hz
(exigence remplie sans problème en
règle générale dans notre pays et les
pays environnants).
i j l m n o p r
Le réglage du circuit est relativement
simple. Après la connexion du montage
au secteur triphasé (attention : il faudra
toujours commencer par la connexion
du neutre au circuit !) on tournera
l’ajustable P1 complètement dans le
sens anti-horaire.
On poursuivra le réglage en tournant,
très doucement, le curseur de P1 dans
le sens horaire et ce jusqu’à ce que
le « chenillard » constitué par les trois
ampoules néon cesse de tourner. Il
faudra maintenant tourner le curseur
de l’ajustable très légèrement plus
dans le sens horaire jusqu’à ce que
le « chenillard » se mette à tourner à
une vitesse de l’ordre de 2 rotations
par seconde. Il est recommandé, après
cette opération, de verrouiller l’ajustable
à l’aide d’une petite goutte de laque.
Intéressons-nous brièvement à la
réalisation pratique de ce montage. Il
est requis, pour obtenir une précision
suffisante, de faire appel, pour R8, R9
et R15 à des résistances à film métal-
lique, pour le condensateur C2 à un
exemplaire styroflex et pour l’ajusta-
ble P1 à un type multitour. La1 à La3
sont des ampoules néon à résistance-
série intégrée et C1 un condensateur
électrolytique à haute tension. Pour
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
s t u v w
les résistances R1 à R6 il faudra faire
appel à des résistances spéciales 500 V
(de la série Power-Metalfilm PR37 de
Philips par exemple) ou bien composer
chacune des valeurs à l’aide de deux
résistances « standard » mises en série
(tout en respectant un espacement
suffisamment grand entre les bornes
extérieures de ces résistances « de
composition »).
Comme l’ensemble du circuit est relié
directement au secteur il est requis de
prendre, lors de sa réalisation, de son
réglage et de sa mise en coffret (dans
un boîtier plastique bien entendu),
toutes les mesures de sécurité adéqua-
tes. Ce n’est pas pour rien que nous
avons placé une tête de mort dans le
schéma !
R. Kähn
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0789 Régulateur haute tension HIP5600


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R4 HIP5600
1k IC1 HIP5600
R1
5W

1k8
R3
C1 C2
12V
R2
22n 10µ
630V 63V
18k

S10K250

954059-11

Le HIP5600 de Harris Semiconductor tivement être implanté dans un boîtier de sortie pendant la seconde demi-
est un régulateur de tension positive en plastique. Il ne faut jamais interve- période. Le HIP5600 nécessite un cou-
ajustable intégré à trois broches capa- nir sur le circuit tant qu’il est relié au rant de charge minimum de quelque
ble de travailler à des tensions d’entrée secteur. 1 mA pour être en mesure d’assurer la
allant jusqu’à soit 400 Vcc soit 280 Vrms Bien que l’entrée du HIP5600 soit régulation de la tension de sortie. La
(efficace vrai). Il est possible, à l’aide capable de supporter des crêtes de tension de sortie nominale, Usor, répond
de deux résistances seulement, d’ajus- tension pouvant atteindre jusqu’à à la formule suivante :
ter la tension de sortie entre 1,2 Vcc et 650 V, il a été prévu un dispositif de Usor = 1,18 · (RF1+RF2) / RF1 + 65 µA · RF2.
une valeur allant jusqu’à 50 V de la ten- sécurité additionnel sous la forme
sion d’entrée de crête. Le HIP5600 est d’une résistance de puissance de 1 kµ Le courant minimal à travers les
capable de fournir un courant compris et d’un varistor métal-oxyde (MOV) résistances RF1 et RF2 est de 0,5 mA
entre 1 mA et 30 mA (à condition d’être 250 V de Siemens. Comme l’illustre le environ. Des intensités de courant
refroidi correctement). Il est extrême- synoptique, le HIP5600 comporte un moindres peuvent être la cause d’un
ment important de savoir, d’un point de redresseur mono-alternance interne. mauvais fonctionnement du régulateur
vue sécurité, que ce circuit intégré ne De par cette caractéristique de mono- de tension. Les domaines d’application
constitue pas d’isolation électrique par alternance le condensateur de sortie C2 du HIP5600 sont les configurations de
rapport au secteur, en d’autres termes, ne se charge que pendant la moitié de régulation classiques, les conversions
toutes les parties constitutives du circuit la période du secteur. Sa capacité doit courant alternatif - courant continu
du régulateur présentent un danger en être suffisamment grande pour qu’il ainsi que les circuits pour alimentations
cas de contact. Le circuit doit impéra- soit en mesure de fournir le courant à découpage.
Harris Semiconductor
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0129 Auxiliaire de développement pour µC

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K1
D1 R1 1 2 R9 D9
560Ω 560Ω
D2 R2 3 4 R10 D10
560Ω 560Ω
D3 R3 5 6 R11 D11
560Ω 560Ω
D4 R4 7 8 R12 D12
560Ω 560Ω
D5 R5 9 10 R13 D13
560Ω 560Ω
D6 R6 11 12 R14 D14
560Ω 560Ω
D7 R7 13 14 R15 D15
560Ω 560Ω
D8 R8 15 16 R16 D16
560Ω 560Ω
D25 R25 17 18 R17 D17
560Ω 560Ω
D26 R26 19 20 R18 D18
560Ω 560Ω
D27 R27 21 22 R19 D19
560Ω 560Ω
D28 R28 23 24 R20 D20
560Ω 560Ω
D29 R29 25 26 R21 D21
560Ω 560Ω
D30 R30 27 28 R22 D22
560Ω 560Ω
D31 R31 29 30 R23 D23
560Ω 560Ω
D32 R32 31 32 R24 D24
560Ω 560Ω
33 34

954114-11

Tout amateur endurci de développe-
ment et d’application de systèmes à
microcontrôleur (µC) connaît le fin
mot des problèmes associés au test
et à la recherche d’erreurs. Il est sûr
et certain qu’un analyseur logique à
32 canaux constitue alors une aide ô
combien précieuse mais cet instrument
n’est malheureusement pas à la portée
du budget d’un amateur.
Si l’auxiliaire de dépannage à la simpli-
cité toute géniale et au prix imbattable
proposé ici ne peut prétendre rempla-
cer un analyseur logique de 100 MHz,
il n’en constitue pas moins une aide
pouvant contribuer très efficacement à
la réussite d’un projet à base de micro-
contrôleur. L’approche de ce montage
suppose que l’on a, lors de la réali-
sation du système à microcontrôleur,
utilisé des supports pour les circuits
intégrés.
Les signaux arrivent alors, par le biais
d’un connecteur DIP encartable dans un
support pour circuit intégré, un mor-
ceau de câble en nappe et une embase
mâle à deux rangées de contacts, aux
différentes LED que comporte le mon-
tage. On fait appel ici à des LED faible
courant (ou haut rendement) protégées
par des résistances de 560 Ω ; ce type
de LED possède sa pleine luminosité à
2 mA déjà. Il est possible, par l’utilisa-
tion d’une embase à deux rangées de
contacts, d’envisager différents types
de connecteurs DIP encartables dans
un support pour circuit intégré, 2 × 8,
2 × 10 contacts par exemple, pour adap-
ter l’auxiliaire de dépannage à diverses
formes de boîtiers et à tous les nom-
bres de broches imaginables. Il reste,
lors de l’utilisation de cet instrument,
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0129 Auxiliaire de développement pour µC

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D24 D22 D20 D18 D16 D14 D12 D10

D23 D21 D19 D17 D15 D13 D11 D9

Liste des composants :
R24
R23
R22
R21
R20
R19
R18
R17

R16
R15
R14
R13
R12
R11
R10
1-411459 954114-1

R9
Divers :
D32 D30 D28 D26 D8 D6 D4 D2 K1 = embase mâle à 2 rangées de 16 contacts

D31 D29 D27 D25 D7 D5 D3 D1 Résistances :

R1 à R32 = 560 Ω
R32
R31
R30
R29
R28
R27
R26
R25

R8
R7
R6
R5
R4
R3
R2
R1

Semi-conducteurs :
954114-1 D1 à D32 = LED faible courant
T
K1

à établir une liaison de masse entre le l’auxiliaire de dépannage implique L’un des avantages majeurs de ce mon-
montage en cours de test et la platine une adaptation du logiciel à tester par tage par rapport à un analyseur logique
de l’auxiliaire de dépannage. Toutes l’insertion de boucles de temporisation est qu’il ne nécessite pas le moindre
les LED reliées à une broche de circuit entre chaque changement de signal. préréglage, ce qui élimine une source
intégré présentant un niveau logique Sur la disquette accompagnant le fréquente d’erreurs de mesure. On peut
haut vont alors s’illuminer. Le courant cours d’assembleur EASM52 (disquette immédiatement tester les conséquen-
de 2 mA nécessaire à chacune des EPS 1814) ces fonctions prennent les ces d’une modification du programme.
LED allumée peut, normalement, être dénominations STIME ou LTIME. Pour Dans bien des cas, ce ne sont que de
drainé des sorties du microcontrôleur peu que l’on intercale des arrêts de toutes petites imperfections qu’il suffit
ainsi que de celles de circuits intégrés 1 s dans le logiciel il devient relative- d’éliminer l’une après l’autre pour se
CMOS, à condition bien évidemment ment aisé de suivre les changements trouver en présence d’un montage qui
que l’alimentation du dit montage dis- de niveau des signaux. Une approche fonctionne. L’auteur utilise cet auxi-
pose des réserves (normales) néces- encore meilleure, mais plus exigeante liaire de dépannage depuis plus d’un an
saires. L’oeil humain présentant une a u n i ve a u d e s a p r o g ra m m a t i o n , avec son système de développement à
certaine inertie il sera difficile à un consiste à la mise en place d’arrêts base de 80C535 et ce sans le moindre
observateur de suivre des changements que seule une action sur une touche problème.
rapides de luminosité dans le domaine peut débloquer. U. Hinke
de la micro-seconde. L’utilisation de ■
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0684 Oscillateurs à quartz synchrones

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

A. 1 2 B. 940099-1 11,2896MHz CD
R1 R3 R5
1M 1M 5V 1M

IC1a IC1b IC2a IC2b 13

11 IC3a IC3b
P1 C6 IC4d K2 P2 C10
12 R11
1 3 1 3 =1 Tr1 1 3
1 2
1 4
1 2
1 4
75Ω 1 2
1 4
10
5k 5p6
IC4c 8 R10
75Ω 1k 47p
2k2

2k2

2k2
9
R2 R4 =1 R6

270Ω
R7
X1 X2 5 X3

75Ω
IC4b 6
X1=11,2896MHz X2=11,2896MHz 4 X3=11,2896MHz
=1 C21
C1 C2 C4 C5 C8 C9
2
IC4a 3 C22
1 100n
33p 33p 33p 33p =1 33p 33p
47n
IC1f IC1e IC2f IC2e IC3f IC3e
L1 L2 L3
13 11 10 13 11 10 13 11 10
47µH
1 1 47µH
1 1 47µH 1 1
12 12 12
5V 14 C3 5V 14 C7 5V 14 C11
IC1 IC2 IC3
IC1c IC1d IC2c IC2d 100n
IC3c IC3d
7 100n 7 100n 7
5 9 5 9 5 9
1 1 1 1 1 1
6 8 6 8 6 8

Il existe certaines applications qui exi- qui lui arrivent sans la moindre erreur Si l’on envisage d’implanter le CAN
gent que les différents sous-ensembles il faut que l’horloge du récepteur côté dans le lecteur de DAN, ce processus
de l’appareil ou du système concerné convertisseur N / A soit en parfait syn- peut se faire à niveau TTL. On pourra
utilisent la même fréquence d’horloge, chronisme avec l’horloge du lecteur de se contenter, sans même avoir à des-
qu’ils soient donc synchrones. L’un des CD. Le niveau de la stabilité de l’hor- souder le moindre composant, d’ajou-
exemples les plus évidents est celui du loge du convertisseur a bien entendu ter un ajustable et un condensateur.
mini-audio DAC (Elektor n°199, janvier une grande influence sur la qualité de C’est l’approche représentée par le
1995). Le convertisseur N / A (CAN) la conversion. Tout ceci implique tout schéma A. La sortie de IC1b fournit le
possède son propre générateur d’hor- simplement qu’il faudra, d’une manière signal d’horloge de niveau TTL que l’on
loge. Le lecteur de DAN (ou une autre ou d’une autre, transférer l’horloge du transférera vers un autre appareil. On
source de reproduction numérique) CAN vers le lecteur de DAN. C’est en procède alors, par action sur P1 et C6,
possède elle aussi bien évidemment sa fait le lecteur de DAN qui est synchro- à la synchronisation avec l’oscillateur
fréquence d’horloge propre. Si l’on veut nisé avec le CAN. IC1a du circuit d’horloge centré sur
que le convertisseur traite les données IC2a. On donne à l’ajustable P1 une
Table des matières 6
0684 Oscillateurs à quartz synchrones
a b c d e f g h
position située légèrement au-delà du
point de synchronisation réel. Dans
ces conditions IC2a continue d’osciller
même en cas de disparition de l’horloge
de IC1a, de sa déconnexion voire de la
coupure de la tension d’alimentation de
IC1. Dans la pratique cela signifie que
l’on peut continuer d’utiliser les ancien-
nes sorties analogiques voire la sortie
numérique d’un lecteur modifié même
lorsque le nouveau CAN n’est pas en
fonction.
Si l’on prévoit de réaliser le CAN sous
la forme d’une unité externe autonome
il faudra inévitablement prévoir une
ligne de transmission pour le transfert
des données et du signal d’horloge.
La transmission des données respecte
différentes normes. À l’image de ce
qui se passe lors de la transmission de
données selon la norme S/PDIF, nous
utilisons, pour la transmission du signal
d’horloge, un système à impédance de
75 Ω. C’est l’approche représentée en
figure B. Nous avons, pour le CAN,
opté pour une tension de quelque 1,5 Vcc
dans 75 Ω. Cette tension est largement
suffisante pour obtenir la synchronisa-
tion de l’oscillateur du lecteur de DAN.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
Il nous faudra pour cela, dimensionner
l’ajustable et le condensateur addition-
nels, P2/C10, différemment que dans le
cas de l’application TTL. L’inconvénient
de cette solution comparée à l’approche
TTL est le non démarrage de l’oscilla-
teur à la mise sous tension en raison
de l’amortissement de l’entrée. Il existe
deux remèdes à ce problème. Dans le
cas de l’oscillateur du lecteur de DAN,
IC3a, la résistance R6 est destinée à
limiter l’énergie transmise au quartz. On
pourra diminuer la valeur de cette résis-
tance, voire l’éliminer complètement
comme cela est le cas sur la plupart
des lecteurs de DAN. On pourra égale-
ment envisager de diminuer le rapport
des enroulements du mini-transforma-
teur dans le CAN, ce qui a pour effet de
faire croître la tension de sortie. Dans
ce dernier cas il faudra alors augmenter
P2 et l’on pourra diminuer la valeur de
C10.
Dans les deux cas l’oscillateur démar-
rera, en présence ou non du signal de
synchronisation. La dernière solution
proposée est la meilleure. La consom-
mation de courant d’un oscillateur est
de l’ordre de 10 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0689 Passage par zéro couplé avec le secteur


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V à l’instant d’entrée en conduction du

transistor T1. Ce moment apparaît lors-
Sync.
D1 D2 R2 R3 que le potentiel de la ligne P dépasse
* C1 470Ω
de quelque 1,4 V celui présenté par la

1N4007 15V
470n
D3
1 6
1N4007
2 4
R1
T1
P 100k
1W
max.
240V
N 1N4007
* zie tekst * voir texte
Avec de nombreux montages travaillant
de façon synchrone avec le secteur,
l’instant de synchronisation se fait au
passage par zéro de la dite tension. On
a besoin pour cela d’un sous-ensemble
qui suive l’évolution de la tension du
secteur et qui signale d’une façon ou
d’une autre le passage par zéro. Le
circuit proposé ici force à la masse sa
sortie de synchronisation à chaque pas-
sage par zéro par flanc montant.
L’aspect intéressant de l’approche pro-
posée ici est que l’on suit réellement la
tension du secteur entrante et non pas
comme cela est souvent le cas par le
biais d’une tension abaissée à l’aide d’un
10k
Sync
C1 = 470n ¯ 1ms
IC1
5 la résistance R1, d’un courant de base
CNY17
-2
Sync.
C1 = 470
954005 - 12
BC547
D4
transformateur secteur à une valeur
sûre. Les avantages majeurs de cette
solution sont d’une part une possibilité
954005 - 11
de suivi très critique du passage par
zéro et de l’autre le fait que l’on puisse
se passer de transformateur. Ce second
aspect prend tout son poids pour des
applications micro-informatiques où, de
par la présence d’alimentations à décou-
page, on ne dispose pas toujours d’une
tension alternative de 50 Hz.
Le principe sur lequel repose ce circuit
est extrêmement astucieux. Pendant les
demi-périodes négatives de la tension
du secteur (la ligne du Neutre présente
alors un potentiel positif par rapport à la
ligne de Phase) le condensateur C1 se
charge, par l’intermédiaire des diodes
D1 à D3 et de la résistance R1, jusqu’à
15 V. Cette charge s’écoule à travers
la LED intégrée dans l’opto-coupleur
ligne N. Dans ces conditions en effet
on a circulation, par l’intermédiaire de
entraînant la mise en conduction du dit
transistor.
Comme le courant de collecteur est
relativement élevé, la décharge du
condensateur C1 sera assez rapide. De
ce fait, la LED de l’opto-coupleur ne
restera que très brièvement illuminée
limitant à un très court moment la
conduction du transistor de l’opto-cou-
pleur. Avec le dimensionnement adopté,
470 nF pour C1, la sortie de synchroni-
sation se trouvera au niveau bas pen-
dant une durée de l’ordre de 1 ms. La
simple attribution au dit condensateur
d’une autre valeur permet de jouer
sur la longueur de cette impulsion. Si
l’on prend pour C1 un condensateur de
470 µF la dite impulsion verra sa lon-
gueur passer à quelque 10 ms.
Permettez-nous de terminer sur une
note sérieuse. Ce montage est en liaison
directe avec le secteur. Sa réalisation
implique le respect de normes de sécu-
rité. Il en va de même en ce qui con-
cerne l’opto-coupleur : le CNY17-2 est
un composant répondant aux exigences
posées ; on évitera donc de le rempla-
cer sans autre forme de procès par l’un
ou l’autre prétendu « équivalent ».
J. Schuurmans
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0240 Commutateur piloté par signal II


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1V2
3V8 seuse, alors qu’elle est pratiquement
sans effet, de par la présence de C2,
-1V2 0V2 D
IC2
sur l’entrée inverseuse. Au cours de
15V<U<35V
7805
la demi-période négative la sortie du
R1 D1 D3
R7
comparateur passe au niveau bas à
1M

4M7
8 C4 C5 condition que le niveau de signal soit
R5 IC1
10µ 10µ
suffisant (20 à 50 mV). C3 peut, au
1k

4
1N4148 16V 40V
cours de la demi-période négative, se
décharger assez rapidement à travers
R8
C1 B 10M
3
1
D2 R6 le comparateur de sorte que le niveau
R2 5
sur l’entrée non-inverseuse de IC1b ne
T1
1n IC1a 22k R10
7
4k7

2
IC1b
peut pas atteindre le niveau de la moitié
1N4148 1k2
6

de la tension d’alimentation. Le second

C BC328
R4
E
A 470k K1
comparateur active le relais qui alimente
l’appareil audio en tension secteur. Le
D4 D5 RE1

R3
C2 IC1 = TLC272 C3 6V processus de mise sous tension ne dure
R9
pas plus de 1,5 s (R6·C3·ln2).
1M

1k

100n 100µ
1N4001
16V Les deux LED présentes dans le circuit
permettent de suivre l’évolution des
choses : D4 correspond à l’ampoule de
A 2V32 C 0V25/4V5 E 0V/4V9
A 2V32 B 2V33 C 0V25/4V5 D 5V E 0V/4V9 RE1 = V23057 B0001-A101

signalisation de mise sous tension, D1

Nous vous proposons ici une seconde audio à une tension continue faible. Au indiquant la présence d’un niveau de
variante du commutateur à pilotage repos, la différence de tension entre les signal d’entrée suffisant.
par signal. Il met l’appareil audio hors- deux entrées est de 12 mV. La sortie du L’alimentation du montage est tirée de
fonction lorsqu’il n’a pas reçu de signal comparateur présente un niveau haut l’alimentation de l’appareil audio, sachant
pendant quelque 5 minutes. L’entrée et le condensateur de temporisation C3 qu’il n’y a pas le moindre problème à ce
de signal de cette réalisation est tout peut se charger tout doucement à tra- que la dite tension varie entre 9 et 35 V.
simplement reliée à la sortie Ligne du vers une résistance de valeur très éle- La consommation de courant du commu-
préamplificateur ou en amont du poten- vée, R7. Lorsque la tension aux bornes tateur à pilotage par signal ne dépassant
tiomètre de volume d’un amplificateur de C3 atteint une valeur pratiquement pas, à l’état actif, 80 mA, il n’est pas
de puissance, sa sortie, un relais à égale à la moitié de la tension d’alimen- nécessaire de prévoir de radiateur pour
contact travail, l’étant elle à l’interrup- tation, le second comparateur fait bascu- le régulateur de tension intégré ; il ne
teur de mise en fonction de l’appareil. ler sa sortie au niveau haut, entraînant faudra penser à cet aspect des choses
L’électronique proprement dite est d’une le décollage du relais. que si l’on travaille à des tensions d’en-
étonnante simplicité. À l’entrée du circuit La tension alternative d’un signal audio trée égales ou supérieures à 30 V.
le comparateur IC1a compare le signal attaque directement l’entrée non-inver- I. Studer
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0923 Testeur d’oscilloscope numérique

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R7 R11
C3 C4
1
2k15

21k5
BC547B
T1 D2
T3 220n
220n 2
BC557B

BAT82 R2
R9 R10 R12
R5 1k 1 3
100Ω

7k5

10k
R14
21k5

10k
T2 IC1f IC1e
R13 C7 4
13 11
1 12 1k 1 10
R8 P1 R1 R15
27p 5
C6 C5
10k

3k3

10k
BC557B
100p 330p
500k

De nos jours, de nombreux fabricants

proposent des oscilloscopes numé-
R3
IC2d IC1d riques à des prix très raisonnables.
4 82Ω IC2a 12 IC2c
1 9 8 R16 Les avantages d’un tel instrument de
R22 D4 13 & 1 8
2 & 3 11 9 & 10 1k 2 mesure sont évidents pour n’importe
3k3
quel utilisateur. Il existe cependant
R6 BAT82
6 R17 dans le cas d’un oscilloscope numé-
100k
5 &
4
1k 3 rique certaines circonstances pouvant
R18 D3
être à l’origine d’erreurs. Tout ce qui
5 2k2 IC2b
1 6 R21 se passe entre deux échantillonnages,
R19 BAT82
1k 5 voire deux séries d’échantillonnages,
IC1c 215k
reste invisible pour l’utilisateur.
IC1 = 40106 Dans le cas d’un oscilloscope analo-
1
1 2 C8 IC2 = 4093 gique ce temps « mort » est en fait la
D1 9V durée de retour du faisceau. Dans le
IC1a
R4 IC1b
47p
cas d’un oscilloscope numérique ce
1 4

C10 C11 C9 R20 C2 14 14 C1 1N4001 temps « mort » est la durée requise

1k

1k

IC2 IC1 pour effectuer les calculs nécessaires

22n 82n 22n 150n 7 7 47µ
à l’évaluation des échantillons. En
3

25V
fonction de la capacité arithmétique
954104-11
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0923 Testeur d’oscilloscope numérique

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

de l’instrument concerné, cette durée d’impulsions HF apparaissant de temps

est plus ou moins longue. Si l’oscillos-
cope numérique est « lent » il ne sera
pas en mesure de fournir un affichage
en temps réel correct.
Le petit circuit de test décrit dans cet
article permettra de vérifier la qualité
d’un oscilloscope numérique. Les cinq
signaux de test donnent une impression
concernant la représentation en temps
réel (1), la représentation d’un train
à autre (2), la représentation de l’ap-
parition d’impulsions aléatoires dans
un modèle d’impulsions fixe (3), des
impulsions RC étroites (4) et des poin-
tes de tension (glitches) (5). La recopie
d’écran accompagnant cet article donne
une impression de la représentation
des différents signaux sur l’écran de
l’oscilloscope.
FLUKE
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0546 Interface PC vers SPS (AMP de Siemens)

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1
5V 5V
13
Les SPS (Speicher Programmierbare
14 25 Steuerung = Automate à mémoire pro-
2 5V +5V 12
grammable) de Siemens, dont les plus
15 24
3
C2
5 6 1 +5V 11
connus sont les Simatic, sont des systè-
16 1µ
IC2 23 mes fort utilisés dans l’industrie. Il faut,
pour établir le contact entre ces SPS et
4 16V 2 10
17 V+ 1 22
5
16 C1+ C3
4 2 GND 9 un PC tout ce qu’il y a de plus plébéien,
CNY17
18 IC1
C1–
3 1µ
21
une interface spéciale. Le schéma pro-
16V
posé ici montre que les choses peuvent
6 14 11 GND 8
T1OUT T1IN
19 13 12 R2 20
R1IN R1OUT
être beaucoup plus simples et bon mar-

1k
7 8 9 7
R2IN R2OUT
20
8
7
T2OUT T2IN
10
4 Tx+
19
6
ché qu’il n’y paraît au premier abord. Les
21
C2+ C1
18 dimensions du montage sont telles qu’il
15 MAX232 R3
9
C2–
5 1µ 150Ω
Tx– 5 est même possible de l’intégrer direc-
V- 16V
tement à l’intérieur du capuchon d’un
22 17
10 6 T1 Rx– 4
connecteur sub D à 25 contacts.
C4 R1
23 16
10k
11 1µ
16V BC107
Rx+ 3
Comme le montre le schéma, on sup-
24 15
12 2 pose, au départ, que le PC concerné
25
13
14 dispose d’une interface sérielle stan-
dard, c’est-à-dire répondant aux nor-
13 1
25

mes RS232. Seules les lignes TxD, RxD

12 +5V
K1 24 K2
PC
11
PLC et GND (masse) de la dite interface
23 8
sont mises à contribution. Il faudra,
K3 10 15 K4
22 Rx– 7
vu le fait que nos SPS font appel à
9 14 des boucles de courant, procéder à
21
8 GND
Rx+ 6
13
l’adaptation des signaux électriques.
20 GND 5 C’est là la raison de la présence de
7 12 IC1, un MAX232 de Maxim. Ce circuit
intégré convertit les signaux RS232
19 4
6 Tx+ 11
18 +5V 3 en niveaux de tension de 5 V. Il ne
5
17
Tx–
Tx–
10
2
reste plus ensuite qu’à convertir ces
4 Rx– Tx+ 9 tensions en courants. Il est fait appel,
16 1 pour cette conversion, dans le cas des
signaux sortants, du transistor T1.
3 Rx+
15
2 La conversion des signaux émis par
14
le SPS se fait par l’intermédiaire de
1
944099 - 11
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0546 Interface PC vers SPS (AMP de Siemens)

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

l’opto-coupleur IC2, un CNY17. Les
4 condensateurs entourant IC1, C1 à
C4, sont nécessaires au convertisseur
de tension intégré dans ce circuit inté-
gré. La tension d’alimentation de 5 V
nécessaire au fonctionnement de cette
électronique est dérivée du SPS via le
connecteur K2.
Nous avons ajouté, pour éviter tout
risque d’erreur, le câblage du câble
reliant le circuit d’adaptation proposé
ici au connecteur du SPS.
E. Mich
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0057 Alimentation pour module LCD


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

classiques de l’électronique. Les tran-

sistors T1 et T2 deviennent alternative-
T5 R1 R2 R3 R4 T3 ment conducteurs au rythme des char-
ges et décharges des condensateurs

680Ω

680Ω
4k7

4k7
C1 et C2, de sorte que l’on dispose
BC547B BC547B aux collecteurs de ces 2 transistors
C4 C1 C2 C3
de signaux rectangulaires en opposi-
1µ T6 1n 1n T4 1µ
tion de phase. Le collecteur de chacun
de ces 2 transistors attaque un mini-
T1 T2

étage de « puissance » constitué, dans

2x BC547B
BC557B
D1 D3
D2 D4
4x 1N4148
Il n’est pas exceptionnel, lorsqu’il faut
intégrer un module d’affichage à cris-
taux liquides, en raccourci module LCD
(Liquid Crystal Display) dans un appa-
reil existant, un voltmètre dans une
alimentation par exemple, que l’on se
trouve confronté à l’impossibilité d’inter-
connecter l’alimentation du module LCD
avec l’alimentation du dit appareil,
lorsqu’il s’agit, par exemple, de procé-
der à la mesure de tensions flottantes.
L’électronique proposée ici apporte une
solution à ce problème, par extraction,
BC557B
IC1
78L09
C5 C6
10µ 100n
16V
de la tension continue disponible, d’une
nouvelle tension continue totalement
isolée galvaniquement de la première
en raison de la présence des conden-
sateurs. Cette approche permet au
module LCD d’effectuer des mesures
de tension flottantes sur l’appareil par
l’intermédiaire duquel il est alimenté.
Le concept utilisé associe simplicité
et efficacité. Le coeur du montage est
un multivibrateur astable basé sur les
transistors T1 et T2, mode d’implan-
tation archi-connu, faisant partie des
l’un des cas par la paire de transistors
T3 / T4 et dans le second par T5 / T6.
Les signaux disponibles aux sorties de
ces deux étages-tampon arrivent, via
les condensateurs C3 et C4, au pont de
redressement formé par les diodes D1
à D4, composant qui reconvertit ces
signaux en une tension continue.
Cette tension est ensuite régulée à 9 V
à l’aide du régulateur intégré IC1. Le
condensateur C5 filtre la tension alter-
native redressée. On ne sera guère
surpris d’apprendre que le montage ne
peut fournir que quelques milliampères,
courant dont se contenteront la plupart
des modules LCD. La tension d’entrée
appliquée à ce circuit de conversion
devra être comprise entre 12 et 15 V. Si
l’on ne dispose malheureusement que
d’une tension plus faible, (8 à 12 V) il
faudra remplacer IC1 par un modèle
de régulateur fournissant 6 V en sor-
tie, un 78L06, si tant est cependant
que le module LCD concerné puisse se
contenter d’une tension d’alimentation
de 6 V.
projet: R. Baltissen
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0149 Bus I2C isolé galvaniquement

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V' 5V'

R4
C4 BC547B T2

4k7
14 C1
IC5 1n
8 IC1 IC6d
7 100n
R5 11
IC5d 7 2
12 680Ω
13
≥1 12

13
≥1 11 6 & 3

R1 R2 5 6N137 R7 R8
D1 D2
4k7

10k

10k

4k7
BAT85 5V BAT85

R6

4k7
IC5b IC2 8
6 R3
2 7 IC6a 5V
5 ≥1 4
680Ω 3
T1 1
& 6 2 ≥1 K2 2
C3 3
1 3

1n 5
BC547B 6N137 6 4
5

5V' 5V'
IC5,IC6 = 74HC02
K1 R11
2 BC547B
C6 T4
4k7

1 3

8 IC3 IC6c 1n
6 4 R13 8
5 IC5c 7 2
9 680Ω ≥1 9
10
10
≥1 8 6 & Si l’on pense utiliser deux opto-
3
coupleurs pour isoler deux circuits
R9 R10 5 6N137 R15 R16 connectés à un bus I 2C on se trouve
D3 D4
confronté à une situation ubuesque.
4k7

10k

10k

4k7

BAT85 5V BAT85
Tout se passe parfaitement bien dans
R14
5V
le cas du premier opto- coupleur qui
4k7

3
IC5a
R12
IC4 8
v é h i c u l e ra s i m p l e m e n t u n n i ve a u
IC6b
2 ≥1 1
680Ω
2 7
6 bas (« 0 » logique) du signal SCL ou
T3 4 14 C2
C5 3 & 6 5 ≥1
IC6 SDA correspondant. Le second opto-
7 100n coupleur cependant a son entrée
BC547B 1n
6N137 5 connectée à la sortie du premier de
sorte qu’il véhiculera aussi le « 0 »,
954023-11
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0149 Bus I2C isolé galvaniquement

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

C5
D3
R10

IC1
Liste des composants
R9

R3

T2

D2
R7

R5
R8

1-320459

954023-1
T3
C4 Résistances : IC1 à IC4 = 6N137
K2 R1, R4, R6, R8, R9, R11, IC5, IC6 = 74HC02
IC2

R14, R16 = 4 kΩ7

IC6 R2, R7, R10, R15 = 10 kΩ Condensateurs :
R14
R6
IC5

R3, R5, R12, R13 = 680 Ω C1, C2 = 100 nF

R11
R4

C3 à C6 = 1 nF
IC3

K1 C2
Semi-conducteurs :

954023-1
D1 à D4 = BAT85 Divers :
C1 T4 T1 à T4 = BC547B K1, K2 = mini-embase DIN
R13

R15

R16

T1 encartable à 6 contacts
D1

R12

D4
R1

R2

IC4

C6
C3

mais malheureusement le réinjectant l’opto-coupleur IC1. Il y a malheureu- retard nécessaire est introduit par le
vers le premier opto-coupleur ! Ceci sement un autre hic. Le « 0 » arrivant réseau constitué par la résistance R7,
crée une boucle dans laquelle tourne via IC2 est rapidement recopié vers la diode D2 et le condensateur C4. Il se
un niveau bas jusqu’à la fin des temps. la base de T2, pas de pro blème jus- peut qu’il vous faille expérimenter quel-
Il est possible de contourner ce pro- qu’à présent. Cependant à l’instant que peu avec le réseau de retard avant
blème en concevant une interface I2C où le bus I 2C aurait dû être revenu à de trouver la combinaison adéquate. Il
qui ne renvoie pas les « 0 » reçus par « 1 », il faut au transistor T2 de l’ordre n’est pas exclu que l’on soit confronté
le biais de l’opto-coupleur. Le schéma de 2 µs jusqu’à ce qu’il ait commuté à des oscillations dans le cas de bus I2C
propose un exemple de solution. Exa- complètement. Ensuite, il faut encore relativement fortement chargés. Ces
minons-le d’un peu plus près. Lorsque quelques microsecondes avant que la systèmes seront plus lents que le délai
le « 0 » arrive par le biais de l’opto-cou- résistance de forçage au niveau haut introduit par la paire R7 / C4. La solu-
pleur IC2 (de la gauche vers la droite) (pull up) ait remonté au niveau « 1 » tion consiste à augmenter légèrement
IC6d est inhibé par l’intermédiaire de la ligne concernée. Pendant le temps la valeur de R7 jusqu’à obtenir l’arrêt
sa broche d’entrée 11. Par conséquent, où le bus I2C aurait dû être haut, on a de l’oscillation. On peut en outre envi-
le dit « 0 » ne peut pas retourner vers eu copie malencontreuse d’un « 0 » de sager de remplacer les transistors T1
la ligne I 2 C. Cependant, lorsque le la droite vers la gauche, via IC1. Ce à T4 par des FETMOS du type BS170,
dit « 0 » arrive en provenance de T2, processus est cause d’oscillation, phé- cette substitution diminuant le délai de
IC6d n’est pas inhibé de sorte que ce nomène qui ne peut être éliminé par propagation de quelque 2 µs. Si l’on
signal sera recopié vers le connecteur retardement du signal de validation opte pour cette substitution il faudra
situé à gauche, par l’intermédiaire de de l’opto-coupleur de retour, IC1. Le remplacer les résistances de base de
4 kΩ7 par des ponts de câblage.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0149 Bus I2C isolé galvaniquement

  page 3 / 3
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Si le problème persiste on pourra Les deux isolateurs bidirectionnels

essayer de diminuer la vitesse du
signal SCL. En cas d’utilisation d’opto-
coupleurs à caractéristiques techniques
courantes tels que les TIL111, TIL311
ou CNY17-2, la vitesse de transfert
de ce circuit sera limitée à quelque
30 kHz. Si l’on opte pour le 6N137
proposé dans le schéma, on peut espé-
rer atteindre des vitesses de 100 kHz
voire plus sans le moindre problème.
nécessitent une tension d’alimentation
de 5 V ; leur consommation de courant
est de quelque 5 mA. En règle générale
on devrait trouver la dite tension sur
l’un des contacts des embase mini-
DIN à 6 contacts souvent utilisés avec
le bus I2C.
Nous vous proposons le dessin d’une
platine utilisable pour la réalisation de
ce montage.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0737 Protection pour haut-parleurs de voiture

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1 représenté à la figure. Au moment de

A Vs
82k
l’allumage, il alimente en premier lieu
l’amplificateur ; lors de l’extinction, il
D1
B V+
R8
C6
découple les enceintes de l’amplifica-
teur avant de commander la coupure

68Ω
220µ
35V
de celui-ci.
Le circuit montre comment réaliser en
D7
14 C4 C5 pratique cette fonction. Tant que la
IC1
100n 100µ D5 Re1 radio est éteinte, les entrées de l’inver-
7 9V1 25V seur IC1a sont maintenues au poten-
tiel de masse par R2. C2 est déchargé,
IC1a
D3
1 IC1b T1
la sortie de IC2b est basse, donc le
G Vs'
2 &
3 5
4
R4
transistor T1 bloque. Le relais pour la
6 & 22k
tension de commande Vs’ (sortie G)
R3
BC546B E C est au repos. En revanche, la sortie de
C2
l’inverseur IC1c est au niveau haut, le
680k

10µ
D6 Re2
LS condensateur C3 est chargé et la sortie
25V
HP
de IC1d est basse. Le transistor T2 est
donc bloquant et le relais bipolaire isole
IC1d
IC1c 12 R7
T2
les haut-parleurs de l’amplificateur de
8 R5 D4 11 F D
9 &
10
100Ω
13 & 10k sortie.
BC546B Dès qu’on allume la radio, l’entrée Vs
passe à 12 V. C2 se charge rapidement
R2 R6
D2 C1 C3 IC1 = 4093 et les deux inverseurs IC1a et IC1b
330k

330k

D1...D6 = 1N4007 changent d’état l’un à la suite de l’autre.

100n 10µ
25V Le transistor T1 devient conducteur et
H
954035-11 le relais Re1 s’excite, ce qui active l’am-
plificateur. En même temps, l’inverseur
En sonorisation automobile, les ampli- Traditionnellement, les amplificateurs IC1c bascule lui aussi. D4 se bloque et
ficateurs de puissance de marque sau- de sortie, tout comme les lecteurs le condensateur C3 se décharge lente-
vage prévoient rarement une commu- de DAN et autres moteurs d’antenne ment au travers de R6. La tension à
tation temporisée des haut-parleurs. Le sont alimentés par l’une des tensions l’entrée de IC1d chute, l’inverseur bas-
résultat ne passe pas sous silence : commutées de l’autoradio. On se sert cule et T2 entre en conduction, si bien
un magistral « Plop » tant à la mise en d’une de ces tensions Vs pour faire que Re2 rebranche, avec un certain
route qu’à l’extinction dudit « booster ». fonctionner l’interrupteur de protection délai, les haut-parleurs à la sortie de
l’amplificateur.
Table des matières 6
0737 Protection pour haut-parleurs de voiture
a b c d e f g h
Lors de l’extinction, la sortie de IC1c
passe au niveau haut, ce qui entraîne
la décharge rapide de C3, IC1d bascule
et T2 bloque. Les liaisons aux haut-
parleurs sont interrompues avant que
C2 n’ait eu le temps de se décharger
dans R3 et que IC1a / IC1b n’aient pu
basculer pour désactiver l’amplificateur
par l’intermédiaire de T1.
Malgré sa simplicité de construction,
le montage dispose d’inverseurs à
trigger de Schmitt pour assurer des
commutations franches. La tension
d’alimentation du circuit intégré est
stabilisée aux environs de 9 V par R8
et la diode zener et filtrée par C4 / C5.
Les deux tensions de commande, Vs
et V+ sont découplées par les conden-
sateurs C6 et C1. D1 et D2 éliminent
les pointes de tension supérieures à
+12 V et inférieures à – 0,7 V, pour
protéger des tensions indésirables
les entrées des inverseurs. Deux DEL
peuvent, si on le souhaite, indiquer
l’activation de chacun des relais pour
en surveiller le fonctionnement. Pour
Re1, un simple petit relais miniature
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
peut convenir puisqu’il circule par ses
contacts rarement plus de 250 mA. Le
circuit de protection tamponne de cette
façon une sortie de commutation assez
faible de la radio, ce qui n’est pas à
dédaigner si par exemple on veut bran-
cher plusieurs amplificateurs au moyen
d’un relais de puissance (un modèle
pour automobile) qui, au bas mot, peut
exiger un courant de bobine de 200 mA.
Pour Re2 au contraire, il faut utiliser un
relais de puissance, capable de suppor-
ter les forts courants qui circulent dans
les haut-parleurs. Il est souhaitable
d’utiliser un modèle pourvu de raccords
AMP, tels que ceux qu’on rencontre en
électricité automobile. Les entrées et
sorties devraient également bénéficier
de fiches de ce type, soit pour circuit
imprimé, soit à visser. La consomma-
tion de courant du circuit de protection
s’élève à peine à 4,5 mA au repos, ce
qui fait que la voiture peut franchement
rester au garage pendant des semai-
nes sans aucun risque de retrouver sa
batterie à plat.
F.Hüber
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0109 Apparieur de résistances


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

cette opération permet bien plus sim- Si l’on utilise pour P1 un potentio-
R3 12V
100Ω
plement de déterminer l’identicité de mètre de 1 kΩ la différence entre les
1W
R5
valeurs de résistances et ce avec une positions extrêmes du potentiomètre

2k2
R1 précision située dans les fractions de correspondent à 1 % seulement ! Lors
C1 C2
pourcent. Le principe sur lequel repose de la mise en équilibre du pont il faut
100k

Rx1

ce circuit est celui d’un pont de mesure veiller à bien trouver le point où le
1%
100n 100µ 16V
D1 D2
centré sur un amplificateur opération- moindre changement de position de
P1 CA3140
5k 5 nel, IC1, qui fait ici office d’amplifica- P1 se traduit bien par une alternance
3 7
teur en pont. Les deux résistances à de l’illumination des LED D1 et D2. S’il
T1
R4 D3 C4
6
2
IC1
8
1k
100µ
comparer constituent, associées aux devait apparaître qu’il est impossible
1
4 BC547B
16V résistances R1, R2, et au potentiomè- de trouver un équilibre du pont – on
R2 C3 1N4148 tre P1, le pont de mesure. La recherche n’a toujours illumination que d’une
de l’équilibre du pont se fait par action seule et même LED – cela signifie tout
100k

Rx2
1% 1n
sur le potentiomètre P1 pour lequel on
détermine la position entraînant, à la
plus légère action sur le dit potentio-
954095 - 11 mètre, une illumination alternée des
LED D1 et D2. Le pont se trouve alors
Nous sommes conscients du fait que en équilibre, le rapport entre les deux
nous introduisons ici un nouveau terme résistances à tester est alors égal au
dans la langue française déjà si riche. rapport des résistances de l’autre bran-
Nous n’avons malheureusement pas che du point :
trouvé de terme existant pour désigner Rx1 / Rx2 = (R1 + a ·P1) / R2 + b ·P1)
un dispositif ou un instrument permet- les termes a et b indiquant la position
tant d’apparier des résistances par du potentiomètre sachant que la valeur
paire et ce avec une précision élevée. totale de la course du curseur est a +
Il est évident que l’on peut fort bien, b = 1. Si, une fois trouvé l’équilibre
lorsqu’il s’agit de trier, dans tout un du pont, le curseur du potentiomè-
tas de résistances de valeur similaire, tre se trouve dans l’une des position
celles qui ont la valeur la plus proche extrêmes, la différence absolue entre
possible, utiliser un multimètre placé en les deux résistances (Rx1 et Rx2) est
mode ohmmètre. de 5 % ; si le curseur se trouve en
Il n’en reste pas moins que si l’on position médiane, les résistances ont
dispose de l’appareil de test décrit ici pratiquement la même valeur.
simplement que la différence entre les
résistances Rx1 et Rx2 est trop impor-
tante, dépassant 5 % dans le cas de
l’utilisation d’un potentiomètre de 5 kΩ,
voire 1 % dans celle d’un potentiomètre
de 1 kΩ. Le montage devra être ali-
menté à l’aide d’une tension de 12 V
bien régulée, la simple mise en oeuvre
d’un régulateur du type 78(L)12 étant
déjà suffisante.
L a c o n s o m m a t i o n d e c o u ra n t e s t
inférieure à 20 mA, si tant est que la
valeur des résistances Rx1 et Rx2 n’est
pas inférieure à 500 Ω.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0028 Adaptateur SIMM 1 vers 4 Moctets

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V 5V 5V
DMUX
4 2 3 7 IC7f
S 0 0 13
2 5 3 1 G3 2
6 1
D 12 C3 14 C2 16 C1 14
IC7a IC5a 5
1
1
1 3 6 1 0
4 IC7 IC6 IC5
C IC6a
2 R
11
IC7e 100n 7 100n 8 100n 7
1 1
10
IC5 = 74HCT74 5V IC6 = 74HCT139
IC7 = 74HCT04
IC7d 5V 5V
9
1
8 10 DMUX
14 9
RAS
CAS
A10

12 S 9 0 3
0
IC7c D 13 G 10
5V 5 IC5b 1 3 2
K1 IC1 IC2 IC3 IC4
1 6 11
1 1 1 1 1 11 8 1
C 12
2 2 2 2 2 R IC6b 0
15
3 3 3 3 3
3
IC7b 13
4 4 4 4 4 1
4
5 5 5 5 5
6 6 6 6 6
7 7 7 7 7
8 8 8 8 8 Le passage à une taille de mémoire port SIM. Cette réalisation ne convient
9 9 9 9 9 supérieure, le si simple memory upgrade pas aux modules SIMM à 3 puces !
10 10 10 10 10
en anglais, peut poser des problèmes La mémoire d’un PC du type 486 pos-
11 11 11 11 11
12 12 12 12 12
inattendus. Ainsi, si ayant atteint la sède une largeur de 32 bits, un module
13 13 13 13 13 capacité maximale de votre carte-mère de mémoire SIMM ayant lui une « lar-
14 14 14 14 14 avec ses 8 bancs de 1 Moctet en SIMM geur » de 8 bits – OK 9, si l’on tient
15 15 15 15 15
(Single In line Memory Module) vous compte du bit de parité – seulement.
16 16 16 16 16
17 17 17 17 17
décidez de passer aux modules de Cette constatation implique l’utilisation
18 18 18 18 18 4 Moctets en SIMM toujours, vous de modules de mémoire 4 par 4. Si
19 19 19 19 19 constaterez avec amertume que les donc on dispose de SIMM de 1 Moctet
20 20 20 20 20
8 modules SIMM si cher payés ne sont on pourra obtenir des tailles de mémoire
21 21 21 21 21
22 22 22 22 22
plus, dans la grande majorité des cas, de 4, 8, 12 voire 16 Moctets, soit encore
23 23 23 23 23 d’aucune utilité. De l’argent jeté par la de 16, 32, 48 ou 64 Moctets si l’on dis-
24 24 24 24 24 fenêtre ? Pas si vous optez de réaliser pose des moyens financiers adéquats
25 25 25 25 25
le montage proposé ici qui permet à un requis pour l’acquisition de modules de
26 26 26 26 26
27 27 27 27 27
quarteron de modules SIMM de 1 Moc- RAM de 4 Moctets chacun (faites vos
28 28 28 28 28 tet à 8 ou 9 puces de RAM dynamique comptes à 1 250 FF la pièce... Note :
29 29 29 29 29 de se comporter comme un SIMM de cet article a été écrit en 1994).
30 30 30 30 30
4 Moctets n’occupant qu’un unique sup-
5V 944094-11
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0028 Adaptateur SIMM 1 vers 4 Moctets

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

C1

1 1
K1

IC6

C2
IC5

C3
IC7
IC1

IC3

IC4
IC2

944094-1
944094-1

Liste des composants En conséquence, passer de 4 à 16 Moc-
tets implique le remplacement des
Semi-conducteurs : 4 modules de 1 Moctet par autant de
IC1 à IC4 = support SIM à 30 contacts
IC5 = 74HCT74 modules de 4 Moctets. Si tant est que
IC6 = 74HCT139 votre carte-mère dispose de 8 supports
IC7 = 74HCT04 de mémoire il vous en restera 4 dans
lesquels vous pourrez implanter vos
Condensateurs :
C1 à C3 = 100 nF modules 1 Moctets de sorte que dis-
poserez à la fin de l’opération d’une
mémoire de 20 Moctets. Dans d’autres
cas, lors d’un passage obligé de 12 à
20 Moctets par exemple, on se retrouve
en fin de compte avec 8 modules de
1 Moctets dont on n’a que faire, vu que
l’on l’utilise qu’un banc de 4 × 4 Moctets
et un autre de 4 × 1 Moctet. Assurez-
vous, avant de vous lancer dans la réa-
lisation de cet adaptateur, en ouvrant
Table des matières 6
0028 Adaptateur SIMM 1 vers 4 Moctets
a b c d e f g h
le boîtier de votre ordinateur, que vous
disposez de l’espace suffisant du côté
des bancs de mémoire, pour y monter
cet adaptateur doté de ses modules de
mémoire de 1 Moctet.
Les boîtiers « mini-tower » en particu-
lier manquent de l’espace permettant
l’implantation de cet adaptateur.
Il existe, outre le type de puce utilisé,
une autre différence entre un module
SIMM de 1 et de 4 Moctets, à savoir
que sur ce dernier on utilise une ligne
d’adresse supplémentaire, A10. Cette
ligne est utilisée, de concert avec
les deux signaux de rafraîchissement
RAS (Row Address Select = sélection
d’adresse de rangée) et CAS (Column...
de colonne), pour la sélection entre
les 4 modules SIMM de 1 Moctet que
comporte l’adaptateur. Le niveau de la
ligne A10 est verrouillé dans le circuit
intégré IC5a (ligne d’adresse de rangée
A10). Après association avec la ligne
d’adresse de colonne A10, on en effec-
tue le décodage pour obtenir un signal
de sélection 1 d’entre 4 pour le module
SIMM concerné. Cette sélection se fait
à l’activation du signal CAS. Le contenu
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
i j l m n o p r s t u v w
du module SIMM est rafraîchi par un
rapide accès à toutes les rangées. Ceci
explique que toutes les connexions RAS
des modules SIMM soient interconnec-
tées. La platine de l’adaptateur sera
doté de supports pour SIMM standard
qu’il est impossible de monter à l’en-
vers vu qu’ils sont dotés de picots de
polarisation de section différente. Il
est également impossible de monter
les modules SIMM à l’envers vu l’er-
got de polarisation que comportent les
supports.
Notons, si vous envisagez d’utiliser plu-
sieurs adaptateurs, qu’il n’est norma-
lement pas possible d’en monter deux
directement à la suite l’un de l’autre.
Ceci explique que l’adaptateur proposé
ici soit une platine double face vous
permettant l’implantation des supports
SIMM des deux côtés et ainsi de dis-
poser deux adaptateurs l’un à côté de
l’autre, les choses en restant là, mais
cela vous aura permis de réutiliser
8 modules SIMM, une belle opération
n’est-ce pas ? Les modules SIMM ne
seront eux bien entendu montés que
d’un côté de l’adaptateur.
■
 Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0868 Starter électronique pour éclairage fluorescent

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

C8
R5 D6 D8
47Ω T2 10n
1W 1500V
K2
C7 A

12Ω
TR1 D1 R6
C
D7 D9 55V
100n BU508D B
K1 1W
(18W)
1N4001 D
A 11V 4x 1N4007

R7 E F D C
B R2
47Ω
4k7

1N4001 IC2 K3
C1 C5 5 6 1
D5 8 4 R8
E
2x 6V D2 1000µ 25V 100n 1N4148

12Ω
C3 R 1V5
1VA8 7 3 B1 (18W)
DIS OUT
F
10n IC1 1W
4 2
NE555 R3
6 2 CNY17
BC547B T1 THR TR 47k
R1
CV B250C1500
4k7
5 1
R4
D3 D4 C2 C4 C6 470k

330n 100n 1µ

1N4148 1N4148 964097 - 11

La fonction du circuit que nous vous laire – caractéristique indispensable pour tion de T2. Le courant circule à travers le
présentons ici est de remplacer le star- cette application étant donné le courant à chauffage du tube et la résistance R8. De
ter d’origine d’un éclairage fluorescent. drainer – monté en monostable redéclen- par la présence de l’opto-coupleur IC2, la
Il permet d’éviter, à la mise en fonction, chable par l’application d’un niveau bas broche 2 du 555 est amenée à V+ après
le clignotement caractérisant souvent ce sur la broche 2. Lorsque l’on « allume » passage par le réseau RC parallèle C6 /
type d’éclairage. la lampe l’électronique est alimentée et R4 qui définit le temps s’écoulant entre
L’examen du schéma permet de voir que les tensions présentes sur les broches 6 deux impulsions d’allumage. À l’inverse
le montage se compose en fait de deux et 2 sont faibles (proches de V–). Ceci a de la configuration classique le conden-
parties : son alimentation, constituée pour conséquence de déclencher la bas- sateur de temporisation C2 est chargé
du transformateur TR1, des diodes de cule bistable interne du 555 de sorte que par une pompe à diodes faisant appel
redressement D1 et D2 et du condensa- sa sortie (broche 3) passe au niveau haut aux diodes D4 et D5 et aux condensa-
teur C1 et l’électronique proprement dite activant le transistor T2. La faible valeur teurs C3 et C2. Cette pompe à diode est
qui, elle, repose sur IC1, un 555 bipo- attribuée à R5 permet la totale satura- alimentée par une tension rectangulaire
Table des matières 6
0868 Starter électronique pour éclairage fluorescent
a b c d e f g h
de 50 Hz présente sur le collecteur de
T1. Les transitions de cette onde carrée
sont synchrones avec les passages par
zéro du secteur. La tension aux bornes
de C2 suit une progression en marches
d’escalier positive. Très rapidement l’une
des marches de cet escalier dépasse la
tension de seuil du temporisateur qui se
voit remis à zéro et désactiver T2. Le
tube fluorescent s’allume. Le courant
circule à nouveau à travers R8 et main-
tient la tension sur la broche 2 du 555
à une valeur telle qu’il ne redéclenche
pas. En cas de défectuosité du tube
celui-ci clignote à une fréquence fonc-
tion du temps de charge de C2 et du
temps de décharge de C6. Le plan de
câblage du starter vous est proposé dans
la partie inférieure gauche du schéma.
On retrouve sur le schéma les points de
repère du plan de câblage. Les paires
de points A / B, C / D et E / F ne connais-
sent pas de polarité propre. Le circuit
ne demande pas le moindre réglage. Il
faudra bien isoler la platine avant son
positionnement dans l’armature du tube
fluorescent pour éviter tout risque de
présence de la tension secteur sur le dit
support. Les composants T2, C8, D6 à
D9 doivent supporter des crêtes d’éner-
gie relativement importantes (>700 V),
ce qui explique l’utilisation pour T2 d’un
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
BU 508 DF, isolé avec diode de protection,
de diodes du type 1N4007 (éventuelle-
ment une BYW96E) pour D6 à D9 et une
tension de service de 1 500 V pour C8.
La durée d’activation de T2 dépend de la
valeur de C2 et répond approximative-
ment à la formule suivante :
T0 = 3 × C2 (T0 en secondes, C2 en µF).
Pour un emplacement tempéré on pren-
dra T0 de 0,5 à 1 s, pour un endroit froid
on optera pour un T0 de 3 s. Nous avons
testé le montage tant avec un tube de
8 W qu’avec un tube de 18 W. Les ten-
sions indiquées sur le schéma sont cel-
les mesurées avec un tube de 18 W en
fonctionnement stationnaire.
Le seul inconvénient que l’on puisse
trouver à ce starter électronique est que
sa taille ne permette pas de le placer
à l’intérieur de l’enveloppe d’un starter
standard. Mais qui s’en plaindra, il suffira
de le disposer à l’intérieur de l’armature.
Il se peut, si la tension d’alimentation
est sensiblement inférieure aux 230 V
classiques, 220 V par exemple, qu’il
faille plusieurs tentatives d’excitation
pour obtenir l’allumage du tube. Remar-
que importante : Ce circuit est en liaison
directe avec le secteur ; il faudra donc
respecter toutes les précautions d’usage
lors de sa réalisation et de son test.
G. Mantoux
■
Table des matières 6
0991 Veilleuse super éco
a b c d e f g h
R1
39k
K1
220V
240V
R2 D104
39k
Nous n’avons pas l’intention ici de dis-
serter de l’intérêt des veilleuses tant
leur utilité est évidente. Ce sont les
enfants en bas âge surtout, mais aussi
certains adultes, qui apprécient la pré-
sence d’un rien de lumière, aussi faible
soit-elle car il rend le noir moins noir
et dote la pièce d’un point de repère
nécessaire et suffisant à une bonne
orientation noctambule. Bien que le
schéma réel comporte plus de compo-
sants qu’il n’en apparaît ici, il peut se
targuer d’être la simplicité même. Notre
veilleuse se compose de 100 LED faible
courant prises en série. Bien que ce
type de LED soit plus coûteux que les
LED ordinaires, leur utilisation permet
de réduire la consommation de courant
du montage au strict indispensable (au
prix du kilowattheure de nos jours !!!).
La consommation atteint 0,5 mA, mais
i j l m n o p r
D103 D101
4x
1N4007
D1
D102 D2
D100
elle dépend de la tension directe des
LED. Nous avons pris, pour nos calculs,
une tension directe de 1,8 V ; si la valeur
de la tension directe de vos LED diffère
de cette valeur la consommation de cou-
rant peut changer de quelques dixièmes
de milliampères par rapport à la valeur
indiquée plus haut. Les résistances R1
et R2 définissent le courant circulant
à travers les LED. Si l’on trouve que la
luminosité de la veilleuse pourrait être
plus importante il suffit de diminuer la
valeur des dites résistances de quelques
valeurs E-12. Les diodes D101 à D104
constituent un pont de redressement
qui met les LED à l’abri de l’application
d’une tension négative. Attention, lors
de la réalisation de ce montage, à la
sécurité. Il faut prévoir un minimum
de 3 mm d’espace entre les points où
1001 circuits
•ELEKTOR•

s t u v w
arrive la tension du secteur et le reste
du montage. L’ensemble du circuit se
trouvant en contact avec le secteur il
faudra implanter la matrice de LED (10
× 10, ou tout autre variante figurative,
Mickey ou autre Donald Duck) dans un
boîtier parfaitement isolé éliminant tout
risque d’entrée en contact avec les LED
et le circuit. Pourquoi avoir opté pour
100 LED. À ce nombre on arrive dans les
prix de gros qui sont souvent inférieurs
de moitié au prix à l’unité d’une part et
de l’autre la chute de tension aux bornes
des résistances est si faible que leur dis-
sipation est extrêmement faible. Si l’on
utilise une paire de résistances pour réa-
liser R1 et R2, on peut même augmen-
ter le courant jusqu’à 10 mA, intensité
à laquelle la dissipation des résistances
reste à la limite du tolérable.
■
Table des matières 6
0916 Temporisation de mise en fonction
a b c d e f
++
R1
D1
6k8
R2
C1
100k
220µ 10V
La « mise en route » de transformateurs
toriques de forte puissance (plusieurs
centaines de watts) peut être la source
de problèmes et ce non seulement pour
le fusible de l’appareil concerné. Il n’est
pas exceptionnel en effet que le fusible
de l’installation électrique domestique
« dégage » en raison de l’important
courant d’entrée en fonction, situation
gênante à plusieurs titres : d’une part,
il faut commencer par remplacer le
fusible ou réarmer le disjoncteur et de
l’autre votre réputation d’électronicien
amateur en prend, chez vos cohabi-
tants, un sacré coup.
Le petit circuit décrit ici une fois monté
à l’intérieur de l’appareil concerné, qu’il
g h i j l m n o p r
S201S01
K1
3 4
1 2
1N4001
Rv
IC1
3 1 *
K2
4 2
S201S01
944077-11
s’agisse par exemple d’une alimenta-
tion ou d’un amplificateur, apporte une
solution élégante à ce problème. Pour
ce faire, on branche le côté « compo-
sants » 30 V (les borniers K1 et K2)
en série avec l’interrupteur-secteur.
La résistance RV prise en parallèle sur
l’opto-triac (solid state relais = relais à
semi-conducteur) évite l’apparition en
aval de la crête de courant naissant à
l’application de la tension du secteur.
À la mise sous tension, le triac bloque,
de sorte qu’il ne circule d’abord qu’un
courant de charge à l’intensité limitée
par la résistance. On dérive, en aval
de l’alimentation de l’amplificateur, une
tension continue que l’on applique au
1001 circuits
•ELEKTOR•
 page 1 / 2 
s t u v w
point ++ de la temporisation de mise
en fonction. Le condensateur C1 se
charge au travers de la résistance R1
jusqu’à ce que soit atteinte la tension
de seuil de la LED intégrée dans l’opto-
triac.
À cet instant on a amorçage du triac
qui reste en conduction. Dans ces
conditions le fait que la charge ait une
caractéristique ohmique ou inductive
ne joue aucun rôle sur la suite des
événements.
La valeur à attribuer à RV dépend de la
charge connectée au système de tem-
porisation. Cette résistance aura une
valeur comprise entre 50 et 100 Ω et
une puissance d’au minimum 25 W. Si
Table des matières 6
0916 Temporisation de mise en fonction
a b c d e f g h
l’on veut faire quelques économies de
ce côté-là on pourra remplacer la résis-
tance de 25 W par la mise en parallèle
de plusieurs résistances de 5 ou 10 W.
On choisit R1 de façon à avoir circula-
tion d’un courant de quelque 5 mA
[RV= (V++ – 1,5) / 200].
On donnera à C1 une capacité telle que
le produit R1 · C1 soit de l’ordre de 1 s.
Ce dimensionnement convient dans le
cas d’une tension continue de l’ordre
de 40 V. Notez, au passage, que cette
temporisation de mise en fonction ne
remplit pas la fonction pour laquelle
elle a été conçue si l’on actionne de
façon répétitive l’interrupteur secteur
de l’appareil en question, vu qu’alors
le conden sateur C1 n’a pas le temps
de se décharger via la résistance R2.
Il ne faudra pas oublier non plus que
l’on ne dispose de la puissance totale
qu’après pontage de la résistance RV.
L’opto-triac utilisé ici, le S201S01 de
Sharp peut amorcer à n’importe quel
point de l’onde du secteur. Le S101S02
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
comporte, au contraire, un dispositif de
détection de passage par zéro intégré.
Si la mise sous tension au passage par
zéro ne constitue pas la solution idéale
dans le cas d’une charge inductive, elle
a au moins l’avantage d’éviter les cou-
rants de mise en fonction importants.
Les opto-triacs de la série S201Sxx
ont une tension maximale admissible
de 600 V, alors que cet élément est de
400 V pour ceux de la série S101Sxx.
Les composants des types –S01 et
–S02 ne possèdent pas, à l’inverse des
–S03 et –S04, de résistance de limi-
tation de courant intégrée, les version
–S02 et –S04 un détecteur de passage
par zéro, les –S01 et –S03 n’en ont
pas.
La tension d’isolation entre la LED et
le triac dépasse 4 000 V, et l’on dispose
d’un écartement supérieur à 6 mm à
condition de ne pas utiliser des îlots
trop grands. Toutes ces dispositions
permettent une réalisation aisée de ce
montage.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0235 Commutateur de manche de commande

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K2
5V
S1
1
9
FB1.1 2
17 10
18 X1' 3
FB1A 16 11
1
FB1B 4
14 12
15 5
13 13
5V
K1 Y1' 6
23 14
1
24 FB2.1 7
9
X1 22 15
2
X2 8
10
20
3
21
11
4
19
K3 Même le PC trouve, aujourd’hui, de plus
5V
12 en plus gré auprès des amateurs d’ordi-
11 1
5 nateurs qui n’utilisent leur machine que
12 9
13 pour jouer. Avec l’introduction de Win-
10 FB1.2 2
6 dows ‘95 Microsoft a même lancé une
Y2 10
14
Y1 8 X2' 3
API (Application Programmming Inter-
7
9 11
face) spécialement destinée aux jeux. On
15 2 comprend mieux ainsi que le PC devienne
7 4
8
12 de plus en plus, dans les foyers, une pla-
5 5 teforme pour jeux sur ordinateur. Jouer
6 13 un jeu ne présente tout son intérêt que
4 Y2' 6 lorsque l’on utilise un manche de com-
FB2B 14 mande (joystick) à cet effet. De nom-
FB2A 2 FB2.2 7 breuses cartes d’E/S et son disposent
3 15 d’une embase à 15 contacts destinée à
1 8
la connexion d’une paire de manches
de commande. Nous vous avons déjà
964038 - 11
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0235 Commutateur de manche de commande

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

S1
964038-1

964038-1
1-830469 Liste des composants
K2

K3

Divers :
K1 = embase sub D à 15 contacts mâle en équerre
K2, K3 = embase sub D à 15 contacts femelle droite
S1 = inverseur octuple à verrouillage au pas
de 4 / 6 mm (longueur / largeur),
tel que ITT Schadow B08-ANAP
boîtier Heddic type 222B (141 × 57 × 24 mm)

contorsions à la Houdini. Ces échanges

continus ne manquent pas de diminuer
la fiabilité des contacts des embases. Le
montage que nous vous présentons ici
remplace cet échange par une simple
K1

action sur un bouton-poussoir. Il devient

présenté un montage permettant de
transformer cette entrée en deux con-
nexions séparées pour les manches de
commande joystick 1 et joystick 2 ; mais
il se fait malheureusement que de très
nombreux jeux ne connaissent que l’une
des deux connexions, à savoir joystick 1.
Comme il arrive souvent que l’on fasse
appel à plusieurs types de manches de
commande – les simulateurs de vol en
particulier demandent les manches de
commande les plus avancés et les plus
spécialisés – on se trouve dans l’obli-
gation de changer de manche de com-
mande. L’embase de connexion du man-
che de commande se trouvant dans la
majorité des cas sur l’arrière de l’ordi-
nateur, on se trouve forcé de faire des
possible ainsi de connecter simplement
et confortablement deux manches de
commande à un ordinateur. De par sa
simplicité ce circuit ne demande pas
d’explications additionnelles. Un inver-
seur octuple assure l’interconnexion
entre les signaux de commande X et Y
et les boutons de feu 1 et de feu 2. Nous
avons dessiné un circuit imprimé pour
vous éviter les affres d’une réalisation
personnelle d’une platine exigeant un
certain nombre si ce n’est un nombre
certain d’interconnexions.
■
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1001 circuits
•ELEKTOR•

0045 Alarme de surchauffe


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

6...12V

R2 R4
P1

1k

4k7
1M

4 8
7 R
R1 DIS
R3 C3
100k

56k

IC1 3
T1 OUT
6
THR
555 LS1
22µ
2
TR
CV
AC128 D1
BC517 5 1
C1 C2 > 8Ω
AA119; 500mW
AAZ18 47n 100n

964001 - 11

Cette électronique de trois fois rien
pourrait fort bien aider à prévenir les
dommages coûteux dûs à une sur-
chauffe de semi-conducteurs montés
sur radiateur(s), application parmi tant
d’autres. Elle fait uniquement appel à des
composants abordables dont la disponibi-
lité ne pose pas le moindre problème. Le
capteur de température prend la forme
d’une diode au germanium polarisée en
inverse voire de la jonction base-émet-
teur d’un transistor au germanium. À la
température ambiante courante sous nos
latitudes (25 °C) ce capteur présente une
résistance relativement forte, de sorte
que le transistor T1 est conducteur et qu’il
force la broche de remise à zéro (Reset)
du temporisateur 555 (sa broche 4) à un
niveau bas. Dans ces conditions l’oscilla-
teur libre basé sur le dit 555 est inhibé.
Lorsque la température mesurée par le
capteur dépasse quelque 80 °C la résis-
tance de la jonction du semi-conducteur
au germanium diminue suffisamment
pour que T1 cesse de conduire en raison
de la faiblesse de la tension de polarisa-
tion appliquée à sa connexion de base.
De ce fait, l’oscillateur se voit valider par
le biais de la broche 4 du 555 et le haut-
parleur se manifeste.
La température à laquelle se fait l’acti-
vation de l’alarme peut être ajustée à
l’aide de l’ajustable P1. Le circuit s’ac-
commode de n’importe quelle tension
d’alimentation comprise entre 6 et 12 V
CC. À l’état d’inactivité la consomma-
tion de courant de l’électronique est de
1 à 2 mA, valeur légèrement trop éle-
vée pour en permettre une alimentation
permanente à l’aide d’une petite pile de
6 ou de 9 V.
G. Pradeep
■
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1001 circuits
•ELEKTOR•

0183 Chargeur d’accu CdNi à cellule solaire

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

acceptable permettant en outre, à

R1 R4 l’aide d’une série de cellules solaires,
de recharger des accus CdNi ayant des

820k

1M
6 tensions nominales différentes.
1% V+ Ce circuit fait appel, pour la régulation
8
SHDN du courant de charge de façon à ce
3
LBI LBO
2 que la tension de cellule solaire reste
12 x Bt2 R2 D2 à une valeur garantissant le rendement
C1 IC1 1N5117
maximal, à une technique de fonction-
75k

1
VOUT nement peu orthodoxe. Ceci explique
L1
MAX639 que le circuit ne régule pas la tension

100µH
100µ 40V
1% 7
VFB Bt1 de sortie mais la tension d’entrée. Un
5 1...5 x abaisseur de tension, constitué par
LX
R3 GND NiCd les résistances R2 et R3, met la régu-
D1 C2 lation interne hors-service par mise de
75k

4
1%
Lorsque l’on envisage de recharger un
accu CdNi à l’aide d’un panneau solaire
il est possible d’obtenir un rendement
de l’ordre de 80 %. L’une des conditions
pour ce faire est que la tension aux bor-
nes du panneau solaire soit supérieure
de 0,6 V environ à la tension nominale
du dit accu. Dans ces conditions il suffit
d’une unique diode pour interconnecter
le panneau solaire à l’accu.
Bien que l’on ne puisse pas parler
d’une électronique flexible elle remplit
avec brio la tâche pour laquelle elle a
été conçue, à savoir recharger un accu
CdNi et ce à un rendement élevé.
1N5117 50µ
16V
944089-11
Ce que fait la force de cette approche
en constitue également le point faible.
Si, pour une raison ou une autre, la
tension aux bornes de la cellule solaire
devait augmenter, cela se traduit immé-
diatement par une croissance impor-
tante du courant traversant l’accu. Les
conséquences d’une telle situation se
laissent aisément imaginer, sans parler
d’une chute sensible du rendement.
Il existe une solution astucieuse : l’ad-
jonction d’un convertisseur-abaisseur
(step down converter). On pourra
faire appel à un MAX639 pour réaliser
une alimentation au rendement fort
l’entrée VFB au niveau bas. L’atténuateur
R1/(R2+R2) permet à l’entrée LBI (Low
Battery Input = entrée batterie faible)
de mesurer la diminution de tension
aux bornes de la cellule solaire. Une
telle chute de tension a pour consé-
quence une diminution du rendement.
Une chute de la tension du panneau
solaire produit un passage, via la sor-
tie LBO (Low Battery Output = sortie
batterie faible), de l’entrée SHDN au
niveau bas. Ceci se traduit par la mise
en inactivité du circuit intégré. L’en-
trée LBI détecte ensuite une croissance
de la tension aux bornes du panneau
solaire ; ceci a pour conséquence un
passage au niveau haut de la sortie
LBO de sorte que IC1 reprend vie.
Cette régulation par impulsions permet
une recharge de l’accu au meilleur ren-
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0183 Chargeur d’accu CdNi à cellule solaire

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a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

dement possible. De par la présence cela donne un rendement de l’ordre

d’une limitation de courant intégrée, le
circuit est capable de fournir un cou-
rant de sortie de 200 mA au maximum.
Lorsque le convertisseur est actif, la
résistance entre les broches 5 et 6 est
inférieure à 1 Ω. En association avec les
10 µA consommés par le circuit intégré
de 85 %, une prestation sensiblement
supérieure à ce que permet d’espérer
un circuit basé sur une diode.
Note finale : vu le courant concerné, ce circuit
n’est utilisable qu’avec des accus CdNi pouvant
être rechargées à un courant permanent de
200 mA, ce qui implique une capacité supé-
rieure à 1 700 mAh.
■
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0842 Sonde logique pour 8031

 page 1 / 2 
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K1 K2
40
20 20
19 1 39 19
P1.0/T2 P0.0
18 2 38 18
P1.1/T2X P0.1
17 3 37 17
P1.2 P0.2
16 4 36 16
P1.3 P0.3
15 5 35 15
P1.4 P0.4
14 6 34 14
P1.5 P0.5
13 7 33 13
P1.6 IC1 P0.6
12 8 32 12
P1.7 P0.7
11 11
10 21 10
8031 P2.0
9 P3.2 22 9
P2.1
8 P3.3 10 RXD/P3.0 23 8
P2.2
7 P3.4 11 24 7
TXD/P3.1 P2.3 Ce CD-ROM vous propose un certain nom-
6 P3.5 12 INT0/P3.2 25 6
P2.3 bre de variantes de cette sonde logique. Il
5 P3.6 13 INT1/P3.3 26 5
P2.5 s’agit à chaque fois d’adaptateurs simples
4 P3.7 14 T0/P3.4 27 4
3 CLK 15 T1/P3.5
P2.6
28 CLK 3
qui facilitent très sensiblement l’utilisation
16 WR/P3.6
P2.7
d’un analyseur logique lors de mesures.
2 2
1 17 RD/P3.7 30 1
Qu’il s’agisse de celle décrite dans le
ALE/P
numéro 215 (mai 1996) d’Elektor ou d’un
P3.0

P3.1

P3.2

9 PSEN 29
RESET
appareil de Hewlett-Packard peu importe.
EA/VP
31
Cette sonde logique peut à nouveau être
X2 X1 considérée comme un accessoire venant
18 19 20 s’intercaler entre la platine du montage
en question et le circuit intégré à tester.
ALE

RST
PSEN

La version présentée ici a été conçue

X1
spécialement pour le test du 8031 et de
CLK ses dérivés. Une fois l’adaptateur mis en
C2 C1 place, tous les ports du processeur en
question sont amenés vers l’extérieur de
27p 27p
GND sorte que l’on peut connecter simultané-
ment 32 points de mesure à l’analyseur
logique. Il faut cependant procéder, à
l’aide de trois cavaliers de court-circuit
964112 - 11
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0842 Sonde logique pour 8031

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w
P3.0

P3.2

P3.1

PSEN
ALE

RST

K1 K2
964112-1

964112-1
1-211469

Liste des composants

IC1
C1, C2 = 27 pF
IC1 = 8031 à tester
(DIL 40 broches)
K1, K2 = embase à 2 rangées
de 10 contacts
C1 C2
CLK X1 = quartz à extraire
du circuit
GND
X1

(jumper) à la sélection de trois signaux vient s’implanter dans une double ran-
parmi les 6 qui sont disponibles. Dans les gée de contacts à broches longues dont
cas critiques, c’est-à-dire aux fréquences les extrémités débordent largement
élevées, il peut s’avérer prudent de doter par le dessous de la platine. On peut
le processeur implanté dans la platine de également envisager de prolonger ces
l’adaptateur de son propre quartz. Ceci contacts par la mise en place d’un ou de
implique bien évidemment l’extraction plusieurs supports montés en gigogne.
momentanée du quartz présent à l’origine Le processeur à tester prend place sur le
sur le montage en question. dessus de cet échafaudage, l’ensemble
Comme cela est le cas pour les autres de la platine de l’adaptateur avec ses
sondes décrites tout au long de ce CD- broches extra-longues venant lui s’enfi-
ROM le circuit intégré ne trouve pas cher dans le support où le processeur se
place dans un support ordinaire mais trouvait à l’origine.
■
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1001 circuits
•ELEKTOR•

0136 Barrière lumineuse à sortie TTL


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V

R1 R2
R4

270Ω

56k
1k8

IC2
7 D1
3 TTL OUT
1N4148
6
A B R3 741
2
12k C D
IC1 4

R5

1k
CNY37

A 1V1 C 4V7/1V3
964073 - 11
B 0V1/4V6 D 3V4/0V7

Les ordinateurs et autres systèmes réagissent à des niveaux TTL, il faut uti- travailler avec une tension d’alimentation
numériques ont besoin d’une interface liser une interface qui puisse convertir asymétrique de 5 V, il ne s’en formalise
pour pouvoir communiquer avec le l’information optique en niveaux de ten- pas dans le cas présent. La tension de
monde extérieur. Les seuls éléments sion logique requis. Le montage décrit sortie se situe à un niveau TTL. En rai-
que puisse comprendre le matériel sont ici réalise la dite conversion. La barrière son de la valeur relativement élevée de
des niveaux de tension. Ceci explique lumineuse est ici un opto-interrupteur l’impédance de sortie due à R5, il n’est
que l’on fasse souvent appel à une élec- tout fait, un CNY-37. Ce choix n’a rien de pas recommandé de connecter ce mon-
tronique additionnelle pour la conver- bien critique. Si l’on utilise une version tage à un port TTL standard. Il n’y aura,
sion d’une information extérieure en un NPN de ce composant il faudra intervertir en pratique, de problème si l’on utilise
niveau logique. C’est pourquoi on utilise les connexions de collecteur et d’émet- une variante LS, HC ou HCT.
souvent une barrière lumineuse pour teur du transistor de sortie. La conver- En cas d’interruption de la barrière lumi-
déterminer un point de fin de course ou sion du niveau de tension analogique neuse la consommation de courant est
une position. Dès que le rayon de la bar- présent sur le collecteur du transistor de 15 mA environ, valeur augmentant
rière lumineuse est interrompu le niveau de l’opto-interrupteur en niveau numé- de quelques milliampères dans le cas
d’une ligne d’E/S de l’ordinateur change. rique est l’affaire d’un µA741. Bien que inverse.
Vu qu’en règle générale les lignes d’E / S ce circuit intégré ne soit pas conçu pour H.G. Verstegen
■