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MP* 2022-2023 A.

HMAIRROU

Correction

Problème n°I: Générateur de signaux


1) Amplificateur opérationnel idéal
p 1— Un amplificateur opérationnel est idéal si on suppose les quatre hypothèses suivantes :

I Gain Ad infini ;
I impédance d’entrée Z e infinie ;
I impédance de sortie nulle ;
I bande passante infinie.

p 2— Les deux régimes de fonctionnement de l’AO sont :

I Régime linéaire : il correspond à ε = 0 ;


I Régime saturé (ou non linéaire), la tension de sortie prend deux valeurs selon le signe de ε :
– si ε > 0, vs = Vsat ;
– si ε < 0, vs = −Vsat ;

vs

zone de
saturation négative

zone de
saturation positive

Zone de régime linéaire


F IGURE 1: Caractéristique d’un amplificateur opérationnel idéal

pour les visualiser sur l’oscilloscope , il suffit de réaliser par exemple un montage amplificateur non inverseur et se placer
en mode XY, en visualisant en X la tension d’entrée et en Y la tension de sortie.

2) Comparateur à hystérésis
p 3— On a ε = v+ − v− , ainsi v− = 0.
En appliquant Millman à la borne non inverseuse, on obtient
2vE + vs
ε = v+ =
3
On remplace dans l’équation différentielle, on obtient
dvs 2Ad
τB − vs = vE
dt Ad − 3

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3 3τ
avec τB = τw .
Ad − 3 Ad
La solution de cette équation s’écrit

vs (t) = αet/τB + 2vE

Après un régime transitoire, vs −→ ∞ ! saturation, le système est instable.


Le mode de fonctionnement est le régime non linéaire (régime saturé).

p 4—
3
τB = τ A.N τB = 1, 5 × 10−2 s
2

L’AO se sature au bout de 5τB , soit environ 80 ms.

p 5— On sait que si ε > 0 alors vs = Vsat et si ε < 0 alors vs = −Vsat .


Supposons que initialement vs = +Vsat :
2vE + Vsat
ε=
3
L’AO bascule de +Vsat à −Vsat lorsque ε = 0, soit :
vE = −Vsat /2
supposons maintenant que initialement que vs = −Vsat :
2vE − Vsat
ε=
3
L’AO bascule de −Vsat à +Vsat lorsque ε = 0, soit :
vE = +Vsat /2

vs

20

15

10

5 10 15 20 vE

F IGURE 2: cycle d’hystérésis

p 6— On remarque que le système garde la mémoire de son histoire, le phénomène observé s’appelle hystérésis, dans le plan
(vE , vs ), le système décrit un cycle d’hystérésis

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3) Intégrateur inverseur
p 7— En basses fréquences ω −→ 0, Z C −→ ∞, le condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert.
−Rp
vs = vE
R
À hautes fréquences, le condensateur se comporte comme un fil, il vient donc
vs = v− = v+ = 0
Le filtre est un filtre passe bas.
À basses fréquences le circuit est un amplificateur inverseur.

p 8— On applique le théorème de Millman à la borne inverseuse


v E /R + v s /Z eq
v− = = v+ = 0
1/R + 1/Z eq
Rp Z C
avec Z eq = soit
Rp + Z C
−Z eq Rp /R
H(jω) = =−
R 1 + jRCω

1
la pulsation de coupure est ωc =
RC
p 9— Le diagramme de Bode est donnée par la figure 3

GdB = f (ω/ω0 )
30
20 ϕ = f (ω/ω0 )
10
0 180◦
-10
-20
-30 135◦
-40
-50
-60
-70 90◦
-80 10−2 10−1 1 10 100

10−410−310−210−1 1 10 102 103 104 105


F IGURE 3: Diagramme de Bode

p 10— Le montage de la figure 3 réalise l’opération d’intégration et d’inversion du signal à haute fréquence, à partir de
ω = 10ωc .
4E0 sin ((2p + 1)ωt) 4E0 cos ((2p + 1)ωt − π/2)
p 11— On a vEn = = , le signal de sortie correspondant est
π 2p + 1 π 2p + 1
vsn = Vsn cos ((2p + 1)ωt + ϕs )
avec
4E0
Vsn = |H(j(2p + 1))ω|
π(2p + 1)
Ainsi
Rp /R 4E0
Vsn = p
1 + ((2p + 1)ω/ωc ) 2 π(2p + 1)

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dans la limite où ω ≥ ωc , l’expression devient


Rp /Rωc 4E0
Vsn =
ω π(2p + 1)2
et
ϕs = −π/2 + arg(H(j(2p + 1)ω)) = −π/2 + π/2 = 0
d’où finalement
Rp /Rωc 4E0
vsn (t) = cos [(2p + 1)ωt] (1)
ω π(2p + 1)2

p 12— Le signal de sortie obtenue est

4E0 Rp /Rωc X cos [(2p + 1)ωt]



vs (t) = (2)
πω p=0
(2p + 1)2

4) Générateur de signaux périodiques


p 13— Le montage associé à l’AO1 est un comparateur à hystérésis non inverseur qui bascule entre deux états selon le signe
de ε ;
Le montage associé à l’AO2 est un intégrateur dont la caractéristique
ˆ est :
1
vE = − vS (t)dt
RC
L ’astable : se dit d’un montage électronique multivibrateur comportant deux états instables et capable de basculer pério-
diquement et spontanément de l’un à l’autre.
ˆ
1
p 14— On a vE = − vS (t)dt + C, soit
RC
Vsat
vE (t) = − t
RC

puisque vE (0) = −uc (0) = −q(0)/C = 0.


R 2 vE R 1 vS
On a ε = v + = + , ainsi ε > 0 et vS = +Vsat , il y aura basculement lorsque ε = 0, soit :
R1 + R2 R1 + R2
vE = −R1 /R2 Vsat
1
l’instant du basculement est obtenu en écrivant −R1 /R2 Vsat = − Vsat t0 , soit
RC
R1
t0 = RC
R2

Vsat
p 15— En saturation basse vS = −Vsat , il vient donc que vE = t + Cst
RC
R1 1 R1
À l’instant t = t0 , vE = − Vsat = Vsat RC + Cst, ce qui donne Cst = −2R1 /R2 Vsat , soit
R2 RC R2
Vsat
vE = (t − t0 ) − R1 /R2 Vsat
RC
3R1
Le basculement en saturation haute s’effectue lorsque vE = R1 /R2 Vsat , soit à l’instant t1 = RC, la durée ∆t1 de la
R2
phase de saturation négative est
2R1
∆t1 = t1 − t0 = RC
R2

la durée ∆t2 est donnée par


2R1
∆t2 = RC
R2

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La période T est donnée par

4R1
T = ∆t1 + ∆t2 = RC
R2

p 16— La représentation graphique des deux signaux est donnée par la figure 4.

vs ,vE

t0 t1 t

F IGURE 4

Problème n°II:
1) Filtre anti-repliement
p 17— En basses fréquences ω −→ 0, le condensateur est équivalent à un interrupteur ouvert, le schéma du circuit devient


ie R R
• +
N
vA (t) vF (t)

F IGURE 5

On a vF = v− = v+ , ainsi v+ = vA = vF , soit H = 1.

En haute fréquence ω −→ ∞, le condensateur est équivalent à un interrupteur fermé, le schéma du circuit devient

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ie R R
• +
N
vA (t) vF (t)

F IGURE 6

On a vF = V+ = 0, soit H = 0.
Le filtre s’agit donc d’un filtre passe-bas.

p 18— En appliquant le théorème de Millman en N , on aura :


vF v+ v
+ + A
Z R R
V N = C1 (3)
1 2
+
Z C1 R
+
L’amplificateur opérationnel est idéal (ip = ip = 0), il vient donc

Z C2
vF = V (4)
Z C2 + R N
Z +R
ce qui donne V N = C2 v F , il vient encore
Z C2     
Z C2 + R 1 2 1 1
vF + = vF +
Z C2 Z C1 R R Z C1
Soit "    #
Z C2 + R 1 2 1 1 v
vF + − + = A
Z C2 Z C1 R R Z C1 R

soit
vF 1/R
H(jω) = = "     #
vA Z C2 + R 1 2 1 1
+ − +
Z C2 Z C1 R R Z C1

On développe et on remplace les Z C , on obtient


1
H(jω) =
1 + 2jRC2 ω − R2 C1 C2 ω 2
Soit sous une forme canonique

1
H(jω) =  2 (5)
ω ω
1 + 2jα −
ω0 ω0

r
1 C2
Avec ω0 = √ et α =
R C1 C2 C1

p 19— L’impédance d’entrée est définie par


vA
Ze =
ie
V N − v+ V − vF V − vF
On a ie = i1 + i1 , avec i1 = = i1 = N et i2 = N , soit
R  R  Z C1 
1 1 1 1
ie = V N + + vF + (6)
R Z C1 R Z C1

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Z C2 + R
et puisque V N = v F , il vient donc après remplacement on trouve
Z C2  
1 R
ie = v F + (7)
Z C2 Z C1 Z C2
et puisque v F = H(jω)v A , il vient
v 1
Ze = A =   (8)
ie 1 R
H(jω) +
Z C2 Z C1 Z C2
En remplaçant les impédances par leur expressions et en faisant apparaitre α, on aura
R
Ze = "  2 # (9)
ω ω
H(jω) j −
αω0 ω0

p 20— Il suffit de mettre un suiveur à l’entrée du montage, dont le schéma est donné par la figure 7


− S
ε
+
vs
ve

F IGURE 7

 dGdB ω
p 21— Le gain en décibels est GdB = −10 log (1 − x2 )2 + α2 x2 , = 0, revient à avoir x = ,
dω ω0
d  
(1 − x2 )2 + α2 x2
dx
soit

2x 1 − x2 − 2α = 0
pour que ω = 0 soit une solution triple, il faut donc que
1 − 2α = 0
soit
1
α=
2

p 22— Pour α = 1/2, nous avons


 
GdB = −10 log (1 − x2 )2 + x2

ωc
La pulsation réduite de coupure xc = est obtenue, en écrivant
ω0
Hmax 1
√ =p
2 (1 − x2 )2 + x2
soit
(1 − x2 )2 + x2 = 2
soit encore en posant X = x2
(1 − X)2 + X = 2
En résolvant l’équation, on obtient la solution physiquement√acceptable
5−1
X=
2
soit s

5−1
xc =
2

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soit finalement
s s
√ √
5−1 1 5−1
ωc = ω0 =
2 2RC2 2

1 1
puisque ω0 = dans le cas où α = . Le diagramme de Bode en amplitude est donné par la figure 8
2RC2 2

GdB = f (ω/ω0 )

0
-10

-50

-100

-150

-200

10−410−310−210−1 1 10 102 103 104 105


F IGURE 8

2) Échantillonneur-bloqueur
p 23— On a vEB = −v2 et en appliquant Millman à la borne inverseuse de l’AO numéro 3 en comptant du gauche, on aura
Vsat
v1 + v2 + , soit
2
Vsat
vEB = v1 + et v1 = uc
2
lorsque l’interrupteur K se ferme à l’instant t0 + kTE , la tension uc aux bornes du condensateur vaut uc = vF (t0 + kTE ),
et puisque l’interrupteur s’ouvre après une durée dt  TE , la tension reste constante aux bornes de l’interrupteur de le
reste du temps, c’est-à-dire jusqu’à la fermeture suivante, puisque l’intensité de courant aux bornes du condensateur est
nulle à cause d’impédance d’entrée infinie du suiveur. Soit
Vsat
vEB = vF (t0 + kTE ) +
2
Vsat
appliquée permet d’avoir une tension vEB variant entre 0 et Vsat puisque vF varie entre −Vsat et +Vsat
2

3) Étude mathématique du signal échantillonné


a) Échantillonnage idéal
p 24— Puisque la fonction δ(t − kTE ) est nulle pour t 6= kTE , on peut donc écrire
X∞
sE = s(t) δ(t − kTE )
k=−∞

p 25— ˆ
1 TE
ck = xH (t) exp(−jkωe t)dt
TE 0
 −jkωe t δt
A e
= −
TE jkωe 0
A ωe exp −jk ω2e δt − exp jk ω2e δt
= exp −jk δt.
TE 2 −2jk ω2

A ωe sin k ω2e δt
= exp −jk δt.
TE 2 k
ωe
2

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soit
A ωe
ck = exp −jk δt.sinc(kπFe τ )
TE 2

sin(x)
Avec sinc(x) = est la fonction sinus cardinal.
x

p 26— De la question précédente, on a


−1
X ∞
Aδt δtA X Aδt
xh (t) = sinc(kπFe δt) exp(jkωe (t − δt/2)) + + sinc(kπFe δt) exp(jkωe (t − δt/2))
TE TE TE
k=−∞ k=1

X
δtA Aδt
= + sinc(kπFe δt) [exp(jkωe (t − δt/2)) + exp(−jkωe (t − δt/2))]
TE TE
k=1
X∞
δtA Aδt
= +2 sinc(kπFE δt) cos (kωe (t − δt/2))
TE TE
k=1
soit
" ∞
#
δtA X
xH (t) = 1+2 sinc(kπFE δt) cos (kωe (t − δt/2))
TE
k=1

p 27— En faisant tendre δt vers zéro, nous avons sinc(kπFE δt) −→ 1 et bien sur δtA = 1, on aura l’expression demandée
" #
1
X∞ X
δ(t − kTE ) = 1+2 cos(2πkFE t)
TE
k=−∞ k=1

p 28— Le spectre de δ(f − kFE ) où on s’intéresse aux fréquences positives est donné par la figure 9

P∞
δ(f − kFE )
k=−∞

• • • • • • •

...

f
FE 2FE 3FE 4FE 5FE 6FE 7FE

F IGURE 9

4) Spectre d’un signal-théorème de Shanon



X
p 29— On a sE (t) = s(t) = δ(t − kTE ) soit
k=−∞ " #
1 X
sE (t) = S0 cos(2πf0 t) 1+2 cos(2πkFE t)
TE
k=1
" #
S0 X
= cos(2πf0 t) + (cos(2π(kFE − f0 ))t) + cos(2π(kFE + f0 )t)
TE
k=1

p 30—

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Sk (f )

FE S0 • • • • •

...

f
f0 15f0 17f0 31f0 33f0

F IGURE 10

p 31—

Sk (f )

f
FE
• •
2FE

3FE
FE − Fm

FE + Fm

2FE − Fm

2FE + Fm

3FE − Fm

3FE + Fm

F IGURE 11

p 32— On voit d’après la figure 11 que le spectre Sk (f ) ne subit pas de chevauchement appelé aussi repliement de la part de
ses proches copies à condition que

2FE − Fm ≥ FE + Fm soit FE ≥ 2Fm

Ce résultat constitue le théorème de Shannon

5) Convertisseur analogique-numérique
duc
p 33— Entre l’instant t0 et t0 +kTE , l’interrupteur K est ouvert. On a I0 = C0 , soit en considérant qu’à t0 le condensateur
dt
est déchargé

I0
uc (t) = t
C0

Le basculement aura lieu à l’instant où ε = vEB − uc = 0, soit à l’instant


C0 vEB
t1 =
I0
si on note vEB = αVsat avec 0 < α ≤ 1, la conversion aura lieu si t1 ≤ TE , soit
C0 αVsat C0 Vsat
≤ TE ou encore < TE
I0 I0

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v3 , uc

Vsat

αVsat

t
t0 t1

−Vsat

R0 uM
p 34— On a v+ = uM = et v− = uc , ainsi uM − uc = RH i, ce qui donne
R0 + R0 2
duc
uM = uc + τH
dt
avec τH = RH CH .
À l’instant t0 bascule à Vsat , l’équation devient
duc
uc + τH = Vsat
dt
dont la solution s’écrit
uc (t) = Ae−t/τH + Vsat

+ Vsat
avec la condition initiale à t0 , uc (t−
0 ) = uc (t0 ) = − , la solution s’écrit finalement
2
 
3
uc (t) = Vsat 1 − e−(t−t0 )/τH
2

uM ,uc

t
t0

F IGURE 12

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p 35— si K 0 est fermé 


 +V si uM = +Vsat
=
sat
xH (10)
 0 si uM = −Vsat
Vsat
pour déterminer TH , remarquons que le premier basculment a lien en t1 qu’on peut déterminer en écrivant uc (t1 ) = ,
2
soit t1 t0 = τH ln 3, il vient donc
TH = 2(t1 − t0 ) = 2RH CH ln 3

p 36—

Problème n°III: Réponse impulsionnelle d’un filtre


p 37— À partir de la définition deˆl’impulsion de Dirac, on peutˆécrire s(t)δ(t − t0 ) = s(t0 )δ(t − t0 ). Par conséquent, on a
∞ ∞
s(t)δ(t − t0 )dt = s(t0 ) δ(t − t0 )d(t − t0 ) = s(t0 )
−∞ −∞
| {z }
=1

p 38— La transformée de Fourier de δ(t) s’écrit ˆ ∞


T F (δ(t)) = δ(t)e−j2πf t dt
−∞
=e −j2πf ×0
=1

1) Filtre et convolution
p 39— La réponse qu’on peut associé à e(τ )δ(t − τ ) est
s(τ )h(t − τ )
ˆ ∞
p 40— La réponse donc à un signal e(t) = e(τ )δ(t − τ )dτ , qui est une somme infinie de composantes e(τ ) sur une base
−∞
d’impulsions de Dirac, sera ˆ ∞
s(t) = e(τ )h(t − τ )dτ = [e ⊗ h](t)
−∞

2) Réponse en fréquence
p 41— On a ˆ ∞
s(t) = e(τ )h(t − τ )dτ
−∞
ˆ ∞
= e(t − τ 0 )h(τ 0 )dτ 0
−∞

avec τ 0 = t − τ .
La sortie s(t) sera donné par ˆ ˆ
∞ ∞
s(t) = E0 ej2πf0 (t−τ ) h(t)dτ = E0 ej2πf0 t E0 e−j2πf0 τ h(t)dτ
−∞ −∞
soit ˆ ∞
s(t) = H(f0 ) avec H(f0 ) = E0 e−j2πf0 τ h(t)dτ
−∞
ˆ ∞
Le signal e(t) = eb(f )ej2πf t df apparait comme une somme de composante eb(f )ej2πf t . À chacune des composantes
−∞
eb(f )ej2πf t est associée alors une sortie eb(f )H(f )ej2πf t
ˆ et par superposition, on a

s(t) = eb(f )H(f )ej2πf t df (11)
−∞

p 42— À partir de l’équation 11, on en déduit que la transformée de Fourier de s(t) est
sb(f ) = eb(f )H(f )
p 43— La description temporelle, en terme de produit de convolution, se transforme donc en un produit simple dans le domaine
de FOURIER. Encore une des richesses de la description fréquentielle
[e(t) ⊗ h(t)] E(f ) × H(f ) (12)

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