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P SI
M
TD
A
B •
O x
C
On peut écrire :
ZA ZB ZA
#« #« #«
F 1 . d #« F 1 . d #« F 1 . d #«
(1)
WO→A = r = r+ r
O O B
#« #«
• sur le segment (OB), on a F 1 = α y #«e x et d #«
r = dy #« e y donc F 1 . d #«
r =0
#« #«
• sur le segment (BA), on a F 1 = α ( #«
e x – x #«
e y ) et d #«
r = dx #«
e x donc F 1 . d #«
r =α
Donc :
Z1
(1) (1)
WO→A = 0+ α dx = α WO→A = α
x=0
De la même manière :
ZA ZC ZA
#« #« #«
F 1 . d #« F 1 . d #« F 1 . d #«
(2)
WO→A = r = r+ r
O O C
#« #«
• sur le segment (OC), on a F 1 = –α x #«
e y et d #«
r = dx #«e x donc F 1 . d #«
r =0
#« #«
• sur le segment (CA), on a F 1 = α (y #«
e x – #«
e y ) et d #«
r = dy #«
e y donc F 1 . d #«
r = –α
Donc :
Z1
(2) (2)
WO→A = 0+ –α dy = –α WO→A = –α
y=0
On retrouve un résultat vu en cours : le travail d’une force entre deux points dépend du chemin
#«
suivi. Si α > 0, la force F est motrice sur le chemin 1 (W(1) > 0) alors qu’elle est résistive sur le
chemin 2 (W(2) < 0).
1
#«
eθ #«
er
2/
•M
θ
O A
• • x
>
R
ZA ZA Z2 π
#«
WA→A = F 2 . d #«
r = (–k v #«
e θ ) . (R dθ #«
e θ) = – k R v dθ = –2 π k R v
|{z}
A A θ=0 cte
WA→A = –2 π k R v
Le travail est négatif, ce qui est logique car les frottements sont résistants.
est physiquement absurde car l’énergie dissipée par les frottements sur un tour ne peut
pas être nulle.
m2 z(t) h
|
2
On se place dans le référentiel terrestre (supposé galiléen) et on étudie tout d’abord la masse m1 .
Celle-ci n’a pas d’accélération selon la verticale donc :
#«
F ext→1 . #«
ez =0
avec :
#« #« #« #« #«
F ext→1 = P 1 + T + N + F 1 = (m1 g – N) #«
e z + (–T + F1 ) #«
ex
ce qui donne donc :
N = –m1 g
Les lois de Coulomb dans le cas du glissement donnent :
T = fN
donc :
#«
T = –f m1 g #«
ex
On applique le TEC entre t = 0 et t = t2 à la masse m1 :
La seule force conservative est le poids mais elle ne travaille pas donc :
Wc,1 = 0
On a :
ZD
#« #«
Wnc,1 = ( T + F 1 ) . d #«
r
x=0
Or d #«
r = dx #«
e x et la tension du fil est nulle si x ∈ [h , D] car le fil est détendu donc :
Zh ZD Zh
Wnc,1 = F1 dx – T dx = F1 dx – f m1 g D
0 0 0
donc :
Zh
F1 dx = f m1 g D (1)
0
Attention, la tension est uniforme le long du fil mais cela ne signifie pas que F1 est constante
au cours du temps. On ne peut donc pas simplifier l’intégrale.
2/ Tant que la masse n’a pas touché le sol, le fil est tendu donc x = z. Or v1 = ẋ et v2 = ż donc à
l’instant t1 :
v1 (t1 ) = v2 (t1 )
3/ On applique le TEC entre t = 0 et t = t1 à la masse m2 :
3
La seule force conservative est le poids :
Wc,2 = –∆Ep,2 = –Ep,2 (t1 ) + Ep,2 (0) = –(–m2 g h + cte) + (–0 + cte) = m2 g h
On a :
Zh
#«
Wnc,2 = F 2 . d #«
r
x=0
Or d #«
r = dz #«
e z et F2 = F1 donc :
Zh
Wnc,2 = – F1 dz
0
Or dz = dx donc :
Zh
Wnc,2 = – F1 dx
0
On sait que la masse est initialement au repos donc :
1
∆Ec,2 = Ec,2 (t1 ) – Ec,2 (0) = m2 v22 (t1 )
2
Or v1 (t1 ) = v2 (t1 ) donc :
Zh
1
m v2 (t ) – m2 g h = – F1 dx (2)
2 2 1 1
0
On applique le TEC entre t = 0 et t = t1 à la masse m1 :
Zh
Wnc,1 = T1 dx1 – f m1 g h
0
1
∆Ec,1 = Ec,1 (t1 ) – Ec,1 (0) = m1 v21 (t1 )
2
donc :
Zh
1
m v2 (t ) = F1 dx – f m1 g h (3)
2 1 1 1
0
En combinant (1), (2) et (3), on aboutit à :
m2 h
f=
m1 D + m2 (D – h)
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Exercice 3. Pendule dont le fil casse (**)
A O
| | x
` #«
α v1 h #«
v2
1/ Si α = π/2 alors h = `. Si α = π, le fil casse lorsque la masse est à vitesse nulle donc h = 0.
2/ Après rupture, la masse n’est soumise qu’à son poids donc en appliquant le PFD à la masse
dans le référentiel lié au support :
d #«
v
m = mg #«
ey
dt
donc
d #«
v #« dv
. e x = x = 0 =⇒ vx = cte
dt dt
3/ La masse est soumise à deux forces : son poids et la tension du fill (nulle après la rupture). Le
poids est conservatif et la tension du fil est orthogonale à la vitesse donc elle ne travaille pas. Par
conséquent, l’énergie mécanique est conservée :
1 1
Em = Ec + Ep = mv2 – mgy = cte = mv2 (t = 0) – mgy(t = 0) = 0 + 0 = 0
2 2
On note t1 l’instant de la rupture et t2 l’instant où la masse atteint le sommet de la parabole. En
posant v1 = v(t1 ) et v2 = v(t2 ) et en utilisant la conservation de Em on a :
v21 = g` sin α (1) v22 = gh (2)
On écrit la conservation de vx entre t1 et t2 :
vx (t1 ) = v1 sin α = vx (t2 ) = v2 =⇒ v1 sin α = v2 (3)
En combinant (1), (2) et (3), on aboutit sans difficultés à :
h = ` sin3 α
Exercice 4. Différents types de mouvement d’un pendule (**)
5
donc :
1
m v2 – m g x = cte
2
ce qui donne :
1 1
m v2 – m g ` cos θ = m v20 – m g`
2 2
v2 (θ) = 2 g ` (cos θ – 1) + v20
5/ On applique le PFD à la masse :
#« #«
m –` θ̇2 #«
e r + ` θ̈ #«
eθ = P + T
On projette :
–m ` θ̇2 = –T + m g cos θ
m ` θ̈ = –m g sin θ
On sait que
v2 = ` 2 θ̇2 = v2 (θ) = 2 g ` (cos θ – 1) + v20
ce qui donne donc :
m 2
T(θ) = m g(3 cos θ – 2) + v
` 0
• Le fil effectue des révolutions complètes si ∀θ ∈ [0 , π] :
T(θ) > 0 et v(θ) > 0
La valeur minimale de T est atteinte en θ = π donc il faut :
m
m g (–3 – 2) + v20 > 0 =⇒ v0 > 5 g `
p
`
Avec cette condition, on remarque que v est toujours strictement positive.
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Exercice 5. Mouvement sur plan incliné (**)
Ep = mg sin α (x – `0 ) z
• Pour t > t1 , on a :
α
1 1
Ep = mgz + k (` – `0 )2 + cte = mg sin α (x – `0 ) + k (x – `0 )2 O
2 2
1
Ep = mg sin α (x – `0 ) + k (x – `0 )2
2
2/ On néglige les frottements donc la masse est soumise au poids, à la force de rappel du ressort
et à la force exercée par le support (normale au déplacement). Par conséquent, seules le poids et
la force de rappel travaillent. Or ces deux forces sont conservatives donc l’énergie mécanique est
conservée. Pendant le contact avec le ressort, on a donc :
1 1 1
m ẋ2 + mg sin α (x – `0 ) + k (x – `0 )2 = m ẋ2 (t1 )
2 2 2
Or avant le contact :
1
Em = m ẋ2 + mg sin α (x – `0 ) = cte = Em (t = 0) = 0 + mg sin αL
2
On en tire donc :
1
m ẋ2 (t1 ) = mg sin αL
2
La longueur minimale du ressort (`min ) est atteinte lorsque ẋ = 0 et donc :
1
mg sin α (`min – `0 ) + k (`min – `0 )2 – mg sin αL = 0
2
ce qui donne :
2mg sin α 2mg sin αL
(`min – `0 )2 + (`min – `0 ) – =0
k k
On a donc : s
mg sin α 2kL
`min = `0 – 1 + 1 +
k mg sin α
7
Pour vérifier que c’est un équilibre stable, il suffit de démontrer que :
d 2 Ep
(xeq ) > 0
dx2
Or :
d2 Ep
(xeq ) = k > 0
dx2
4/
Ep
Em
xeq
× × × × x
O `min `0 `0 + L
8
En posant Ep (x = 0) = 0, on a :
1 2
Ep = kx
2
#«
2/ M est soumis à deux forces : la force F (conservative) et la réaction du support, normale au
déplacement donc ne travaillant pas. Par conséquent, l’énergie mécanique est conservée.
Par conséquent, la vitesse est max quant Ec est max, c.à.d. quand Ep est min, c.à.d. en x = 0.
On a donc :
Ec + Ep = cte
Par conséquent :
1 1
m v2max + 0 = Ec (A) + Ep (A) = 0 + Ep (A) = k (R2 – d2 )
2 2
Donc : r
k 2 2
vmax = (R – d )
m
On pose :
r r
k g
ω0 = =
m R
et donc : p
vmax = ω0 R2 – d2
3/ On écrit la conservation de l’énergie mécanique :
1 1
m ẋ2 + k x2 = cte
2 2
On dérive par rapport au temps :
ẍ + ω20 x = 0
On a donc :
x(t) = α cos(ω0 t) + β sin(ω0 t)
ẋ(0) = βω0 = 0 =⇒ β = 0
p
x(0) = – R2 – d2 = α
donc : p
x(t) = – R2 – d2 cos(ω0 t)
4/ Ep en fonction de x est une parabole (ci-contre).
Ep
Le point M part du point A avec une vitesse nulle. Sa
A Em B
vitesse augmente pour atteindre un maximum en O, • •
arrive au point B avec une vitesse nulle et repart dans
l’autre sens.
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Exercice 7. Positions d’équilibre et stabilité (**)
Les frottements étant négligés, la réaction du support est normale au déplacement de la masse.
Cette force est orthogonale au déplacement donc ne travaille pas. C’est également le cas pour le
poids. La seule force qui travaille est la force de rappel du ressort mais on sait qu’elle dérive d’une
énergie potentielle de la forme :
1
Ep = k (` – `0 )2 + cte ` = AM
2
2
1 p
Ep = k a2 + x2 – `0 + cte x = OM
2
En choisissant Ep (x = 0) = 0, on obtient :
2
1 p 2 1
Ep = k a + x2 – `0 – k (a – `0 )2
2 2
On a donc :
2
1 1 p 2 1
Em = Ec + Ep = m ẋ + k a + x – `0 – k (a – `0 )2 = cte
2 2
2 2 2
Il s’agit donc d’un problème à un degré de liberté.
a > `0 a < `0
Ep Ep
q q
– `02 – a2 + `02 – a2
x | | x
dEp
!
`0
= kx 1 – √
dx a2 + x2
dEp
• si a > `0 , l’équation = 0 n’admet qu’une solution :
dx
x=0
dEp
• si a < `0 , l’équation = 0 admet trois solutions :
dx
q
x=0 x± = ± `02 – a2
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Pour étudier la stabilité, on calcule la dérivée seconde :
d 2 Ep ` 0 x2
!
`0
= k 1– +
dx2 (a2 + x2 )1/2 (a2 + x2 )3/2
• Pour x = 0 :
d2 Ep
!
`0
(0) = k 1 –
dx2 a
L’équilibre est donc stable en x = 0 pour a > `0 et instable si a < `0 .
• Pour x = x± :
d 2 Ep
!2
`
1 – 0 > 0
(x ± ) = k (`0 > a)
dx2 a
3/
Ep Ep
Em
Em
Em
x x
Em
ẋ ẋ
x x
11