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3 Corrigé

4
P SI
M
TD

Exercice 1. Calculs de travaux (*)

1/ On note B le point de coordonnées (0 , 1) et C le point de coordonnées (1 , 0).


y

A
B •

O x
C

On peut écrire :
ZA ZB ZA
#« #« #«
F 1 . d #« F 1 . d #« F 1 . d #«
(1)
WO→A = r = r+ r
O O B
#« #«
• sur le segment (OB), on a F 1 = α y #«e x et d #«
r = dy #« e y donc F 1 . d #«
r =0
#« #«
• sur le segment (BA), on a F 1 = α ( #«
e x – x #«
e y ) et d #«
r = dx #«
e x donc F 1 . d #«
r =α

Donc :
Z1
(1) (1)
WO→A = 0+ α dx = α WO→A = α
x=0
De la même manière :
ZA ZC ZA
#« #« #«
F 1 . d #« F 1 . d #« F 1 . d #«
(2)
WO→A = r = r+ r
O O C
#« #«
• sur le segment (OC), on a F 1 = –α x #«
e y et d #«
r = dx #«e x donc F 1 . d #«
r =0
#« #«
• sur le segment (CA), on a F 1 = α (y #«
e x – #«
e y ) et d #«
r = dy #«
e y donc F 1 . d #«
r = –α

Donc :
Z1
(2) (2)
WO→A = 0+ –α dy = –α WO→A = –α
y=0
On retrouve un résultat vu en cours : le travail d’une force entre deux points dépend du chemin

suivi. Si α > 0, la force F est motrice sur le chemin 1 (W(1) > 0) alors qu’elle est résistive sur le
chemin 2 (W(2) < 0).

1

eθ #«
er
2/

•M

θ
O A
• • x

>
R

ZA ZA Z2 π

WA→A = F 2 . d #«
r = (–k v #«
e θ ) . (R dθ #«
e θ) = – k R v dθ = –2 π k R v
|{z}
A A θ=0 cte

WA→A = –2 π k R v
Le travail est négatif, ce qui est logique car les frottements sont résistants.

Attention aux conclusions hâtives. Ecrire :


ZA
#« #«
F .d r = 0
A

est physiquement absurde car l’énergie dissipée par les frottements sur un tour ne peut
pas être nulle.

Exercice 2. Détermination d’un coefficient de frottement (**)

1/ On remarque qu’il y a deux phases au mouvement de la masse m1 .


• tant que la masse m2 , n’a pas atteint le sol, le fil est tendu et la masse m1 est entrainée par
la chute de m2 ;
• lorsque la masse m2 atteint le sol, le fil se détend et la masse m1 continue à se déplacer,
emporter par son élan. Elle finit pas s’arrêter à cause des frottements.

On note t1 l’instant où la masse m2 touche le sol et t2 l’instant où la masse m1 s’arrête. On a donc :

x(t = 0) = 0 x(t1 ) = h x(t2 ) = D z(t = 0) = 0 z(t1 ) = h



F1
#« m1
T
| | | | x
O x(t) h D #«
F2 O0
|

m2 z(t) h
|

2
On se place dans le référentiel terrestre (supposé galiléen) et on étudie tout d’abord la masse m1 .
Celle-ci n’a pas d’accélération selon la verticale donc :

F ext→1 . #«
ez =0

avec :
#« #« #« #« #«
F ext→1 = P 1 + T + N + F 1 = (m1 g – N) #«
e z + (–T + F1 ) #«
ex
ce qui donne donc :
N = –m1 g
Les lois de Coulomb dans le cas du glissement donnent :

T = fN

donc :

T = –f m1 g #«
ex
On applique le TEC entre t = 0 et t = t2 à la masse m1 :

∆Ec,1 = Wc,1 + Wnc,1

La seule force conservative est le poids mais elle ne travaille pas donc :

Wc,1 = 0

On a :
ZD
#« #«
Wnc,1 = ( T + F 1 ) . d #«
r
x=0
Or d #«
r = dx #«
e x et la tension du fil est nulle si x ∈ [h , D] car le fil est détendu donc :

Zh ZD Zh
Wnc,1 = F1 dx – T dx = F1 dx – f m1 g D
0 0 0

On sait que la masse est initialement au repos et à l’arrêt à l’instant t2 donc :

∆Ec,1 = Ec,1 (t2 ) – Ec,1 (0) = 0 – 0 = 0

donc :
Zh
F1 dx = f m1 g D (1)
0

Attention, la tension est uniforme le long du fil mais cela ne signifie pas que F1 est constante
au cours du temps. On ne peut donc pas simplifier l’intégrale.

2/ Tant que la masse n’a pas touché le sol, le fil est tendu donc x = z. Or v1 = ẋ et v2 = ż donc à
l’instant t1 :
v1 (t1 ) = v2 (t1 )
3/ On applique le TEC entre t = 0 et t = t1 à la masse m2 :

∆Ec,2 = Wc,2 + Wnc,2

3
La seule force conservative est le poids :

Wc,2 = –∆Ep,2 = –Ep,2 (t1 ) + Ep,2 (0) = –(–m2 g h + cte) + (–0 + cte) = m2 g h

On a :
Zh

Wnc,2 = F 2 . d #«
r
x=0
Or d #«
r = dz #«
e z et F2 = F1 donc :
Zh
Wnc,2 = – F1 dz
0
Or dz = dx donc :
Zh
Wnc,2 = – F1 dx
0
On sait que la masse est initialement au repos donc :
1
∆Ec,2 = Ec,2 (t1 ) – Ec,2 (0) = m2 v22 (t1 )
2
Or v1 (t1 ) = v2 (t1 ) donc :
Zh
1
m v2 (t ) – m2 g h = – F1 dx (2)
2 2 1 1
0
On applique le TEC entre t = 0 et t = t1 à la masse m1 :

∆Ec,1 = Wc,1 + Wnc,1 = Wnc,1

Zh
Wnc,1 = T1 dx1 – f m1 g h
0
1
∆Ec,1 = Ec,1 (t1 ) – Ec,1 (0) = m1 v21 (t1 )
2
donc :
Zh
1
m v2 (t ) = F1 dx – f m1 g h (3)
2 1 1 1
0
En combinant (1), (2) et (3), on aboutit à :

m2 h
f=
m1 D + m2 (D – h)

4
Exercice 3. Pendule dont le fil casse (**)

A O
| | x
` #«
α v1 h #«
v2

1/ Si α = π/2 alors h = `. Si α = π, le fil casse lorsque la masse est à vitesse nulle donc h = 0.

2/ Après rupture, la masse n’est soumise qu’à son poids donc en appliquant le PFD à la masse
dans le référentiel lié au support :
d #«
v
m = mg #«
ey
dt
donc
d #«
v #« dv
. e x = x = 0 =⇒ vx = cte
dt dt
3/ La masse est soumise à deux forces : son poids et la tension du fill (nulle après la rupture). Le
poids est conservatif et la tension du fil est orthogonale à la vitesse donc elle ne travaille pas. Par
conséquent, l’énergie mécanique est conservée :
1 1
Em = Ec + Ep = mv2 – mgy = cte = mv2 (t = 0) – mgy(t = 0) = 0 + 0 = 0
2 2
On note t1 l’instant de la rupture et t2 l’instant où la masse atteint le sommet de la parabole. En
posant v1 = v(t1 ) et v2 = v(t2 ) et en utilisant la conservation de Em on a :
v21 = g` sin α (1) v22 = gh (2)
On écrit la conservation de vx entre t1 et t2 :
vx (t1 ) = v1 sin α = vx (t2 ) = v2 =⇒ v1 sin α = v2 (3)
En combinant (1), (2) et (3), on aboutit sans difficultés à :

h = ` sin3 α
Exercice 4. Différents types de mouvement d’un pendule (**)

4/ On étudie la masse m et on se place dans le référentiel


terrestre supposé galiléen. Pour visualiser les différents
O
type de mouvement, je vous conseille de jeter un coup
d’œil à l’animation sur ce site.
θ `

La masse m est soumise à son poids (conservatif) et à T
la force de tension (qui ne travaille pas). Son énergie #«

mécanique est donc conservée.
M
On écrit la conservation de l’énergie mécanique entre t = 0 #«
er
x
et un instant t quelconque :

1 P
Em = Ec + Ep = m v2 – m g x + cte = cte
2

5
donc :
1
m v2 – m g x = cte
2
ce qui donne :
1 1
m v2 – m g ` cos θ = m v20 – m g`
2 2
v2 (θ) = 2 g ` (cos θ – 1) + v20
5/ On applique le PFD à la masse :
 #« #«
m –` θ̇2 #«
e r + ` θ̈ #«

eθ = P + T
On projette : 
–m ` θ̇2 = –T + m g cos θ



m ` θ̈ = –m g sin θ

On sait que
v2 = ` 2 θ̇2 = v2 (θ) = 2 g ` (cos θ – 1) + v20
ce qui donne donc :
m 2
T(θ) = m g(3 cos θ – 2) + v
` 0
• Le fil effectue des révolutions complètes si ∀θ ∈ [0 , π] :
T(θ) > 0 et v(θ) > 0
La valeur minimale de T est atteinte en θ = π donc il faut :
m
m g (–3 – 2) + v20 > 0 =⇒ v0 > 5 g `
p
`
Avec cette condition, on remarque que v est toujours strictement positive.

• Le fil se détend et la masse retombe si ∃θ1 ∈ [0 , π] tel que :


T(θ1 ) = 0 et ∀θ ∈ [0 , θ1 ] , v(θ) > 0
On a donc :
m 2
m g(3 cos θ1 – 2) +v =0
` 0
La valeur minimale de v est atteinte en θ1 donc il suffit que :
v2 (θ1 ) > 0
2 g ` (cos θ1 – 1) + v20 > 0
ce qui nous donne : p
v0 > 2 g `
• La masse effectue un mouvement périodique entre θm et –θm si ∃θm ∈ [0 , π] tel que :
v(θm ) = 0 et ∀θ ∈ [0 , θm ] , T(θ) > 0
Avec un raisonnement analogue au précédent, on obtient sans difficultés :
p
v0 6 2 g `
En résumé :
p
• si v0 > 5 g ` la masse effectue des révolutions complètes et le fil reste toujours tendu ;
p p
• si 2 g ` < v0 6 5 g `, le fil ne reste pas tendu ;
p
• si v0 6 2 g ` la masse effectue un mouvement périodique entre deux angles θm et –θm et le
fil reste toujours tendu.

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Exercice 5. Mouvement sur plan incliné (**)

1/ On note t1 l’instant où la masse touche le ressort et x


la positon de la masse m. On a donc x(t1 ) = `0 . On choisit
Ep (t1 ) = 0.
x
• Pour t 6 t1 , on a :

Ep = mgz + cte = mg sin α (x – `0 )

Ep = mg sin α (x – `0 ) z
• Pour t > t1 , on a :
α
1 1
Ep = mgz + k (` – `0 )2 + cte = mg sin α (x – `0 ) + k (x – `0 )2 O
2 2

1
Ep = mg sin α (x – `0 ) + k (x – `0 )2
2

2/ On néglige les frottements donc la masse est soumise au poids, à la force de rappel du ressort
et à la force exercée par le support (normale au déplacement). Par conséquent, seules le poids et
la force de rappel travaillent. Or ces deux forces sont conservatives donc l’énergie mécanique est
conservée. Pendant le contact avec le ressort, on a donc :
1 1 1
m ẋ2 + mg sin α (x – `0 ) + k (x – `0 )2 = m ẋ2 (t1 )
2 2 2
Or avant le contact :
1
Em = m ẋ2 + mg sin α (x – `0 ) = cte = Em (t = 0) = 0 + mg sin αL
2
On en tire donc :
1
m ẋ2 (t1 ) = mg sin αL
2
La longueur minimale du ressort (`min ) est atteinte lorsque ẋ = 0 et donc :
1
mg sin α (`min – `0 ) + k (`min – `0 )2 – mg sin αL = 0
2
ce qui donne :
2mg sin α 2mg sin αL
(`min – `0 )2 + (`min – `0 ) – =0
k k
On a donc :  s 
mg sin α  2kL 
`min = `0 – 1 + 1 +
k mg sin α 

3/ La position d’équilibre correspond à un minimum de Ep . Quand la masse est au contact du


ressort :
dEp
= mg sin α + k(x – `0 )
dx
or
dEp
(x ) = 0 = mg sin α + k(xeq – `0 )
dx eq
ce qui donne donc :
mg sin α
xeq = `0 –
k

7
Pour vérifier que c’est un équilibre stable, il suffit de démontrer que :

d 2 Ep
(xeq ) > 0
dx2
Or :
d2 Ep
(xeq ) = k > 0
dx2

4/
Ep

Em

xeq
× × × × x
O `min `0 `0 + L

Exercice 6. Tunnel terrestre (**)

1/ On se place dans le référentiel terrestre (sup-


posé galiléen) et on étudie le mouvement du
point M :
x
#« #«
δW( F ) = F . d #«
r = –dEp
A O M B
On a : • • • • x
θ
#« #« #« mg
F . d r = F . dx #«
e x = –F cos θ dx = – x dx d CM = r
R R

|{z}
x F
r •
C
On pose :
mg
k=
R
On a donc :
dEp
= kx
dx
ce qui donne :
1 2
Ep = k x + cte
2

8
En posant Ep (x = 0) = 0, on a :
1 2
Ep = kx
2

2/ M est soumis à deux forces : la force F (conservative) et la réaction du support, normale au
déplacement donc ne travaillant pas. Par conséquent, l’énergie mécanique est conservée.

Par conséquent, la vitesse est max quant Ec est max, c.à.d. quand Ep est min, c.à.d. en x = 0.

On a donc :
Ec + Ep = cte
Par conséquent :
1 1
m v2max + 0 = Ec (A) + Ep (A) = 0 + Ep (A) = k (R2 – d2 )
2 2
Donc : r
k 2 2
vmax = (R – d )
m
On pose :
r r
k g
ω0 = =
m R
et donc : p
vmax = ω0 R2 – d2
3/ On écrit la conservation de l’énergie mécanique :
1 1
m ẋ2 + k x2 = cte
2 2
On dérive par rapport au temps :
ẍ + ω20 x = 0
On a donc :
x(t) = α cos(ω0 t) + β sin(ω0 t)

ẋ(0) = βω0 = 0 =⇒ β = 0
p
x(0) = – R2 – d2 = α
donc : p
x(t) = – R2 – d2 cos(ω0 t)
4/ Ep en fonction de x est une parabole (ci-contre).
Ep
Le point M part du point A avec une vitesse nulle. Sa
A Em B
vitesse augmente pour atteindre un maximum en O, • •
arrive au point B avec une vitesse nulle et repart dans
l’autre sens.

6/ Le temps τ mis pour aller de A à B correspond à une


demi période :
π
τ=
ω0
AN : p p x
τ = 2,5.103 s = 42 min – R2 – d2 R2 – d2

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Exercice 7. Positions d’équilibre et stabilité (**)

1/ On se place dans le référentiel terrestre (supposé galiléen) et on étudie la masse m.

Les frottements étant négligés, la réaction du support est normale au déplacement de la masse.
Cette force est orthogonale au déplacement donc ne travaille pas. C’est également le cas pour le
poids. La seule force qui travaille est la force de rappel du ressort mais on sait qu’elle dérive d’une
énergie potentielle de la forme :
1
Ep = k (` – `0 )2 + cte ` = AM
2
2
1 p

Ep = k a2 + x2 – `0 + cte x = OM
2
En choisissant Ep (x = 0) = 0, on obtient :
2
1 p 2 1

Ep = k a + x2 – `0 – k (a – `0 )2
2 2

On a donc :
2
1 1 p 2 1

Em = Ec + Ep = m ẋ + k a + x – `0 – k (a – `0 )2 = cte
2 2
2 2 2
Il s’agit donc d’un problème à un degré de liberté.

a > `0 a < `0
Ep Ep

q q
– `02 – a2 + `02 – a2
x | | x

2/ On peut calculer la dérivée de Ep par rapport à x :

dEp
!
`0
= kx 1 – √
dx a2 + x2
dEp
• si a > `0 , l’équation = 0 n’admet qu’une solution :
dx
x=0
dEp
• si a < `0 , l’équation = 0 admet trois solutions :
dx
q
x=0 x± = ± `02 – a2

Les solutions x± n’existent que si `0 > a.

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Pour étudier la stabilité, on calcule la dérivée seconde :

d 2 Ep ` 0 x2
!
`0
= k 1– +
dx2 (a2 + x2 )1/2 (a2 + x2 )3/2

• Pour x = 0 :
d2 Ep
!
`0
(0) = k 1 –
dx2 a
L’équilibre est donc stable en x = 0 pour a > `0 et instable si a < `0 .
• Pour x = x± :
d 2 Ep
 !2 
 `
1 – 0  > 0

(x ± ) = k (`0 > a)
dx2 a 

L’équilibre est donc stable en x = x± lorsqu’elle existent (`0 > a).

3/

Ep Ep

Em

Em
Em

x x
Em

ẋ ẋ

x x

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