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Université de Gabès Année universitaire : 2023/2024

Section : MP2-C • Algèbre linéaire

♦ SÉRIE DE RÉVISION : ALGÈBRE LINÉAIRE

Exercice 1. ( Endomorphismes-Théorème du rang )

Soit E un K-espace vectoriel . Soient f, g ∈ L(E) .


(1) Montrer que :
(a) La suite (ker(f n ))n∈N est croissante au sens de l’inclusion .
(b) La suite (Im(f n ))n∈N est décroissante au sens de l’inclusion .
(2) Montrer que : Im(f ) ∩ Ker(f ) = {0E } ⇐⇒ Ker(f ) = Ker(f 2 ) .
(3) Supposons dans cette question que E est de dimension finie . Montrer que :
(a) ( ker(f 2 ) = ker(f )) ⇐⇒ ( E = ker(f ) ⊕ Im(f ) )
(b) ( Ker(f ) = Ker(f ) ) ⇐⇒ ( Im(f ) = Im(f 2 ) )
2

(c) (ker(f + g) = {0E } ) =⇒ ( E = Im(f + g) = Im(f ) + Im(g) )


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Exercice 2. ( Un endomorphisme de L(R3 ) )

Soit Bc la base canonique de R3


 
1 0 0
Soit A =  0 1 0  . Soit f l’endomorphisme de R3 tel que A = MBc (f ) .
1 −1 2

(1) Déterminer l’expression de f .


(
v1 = (1, 1, 0)
(2) Montrer que ker(f − idR3 ) = vect(v1 , v2 ) où
v2 = (0, 1, 1)
(3) Montrer que ker(f − 2idR3 ) = vect(v3 ) avec v3 = (0, 0, 1) .
(4) Vérifier que B = (v1 , v2 , v3 ) est une base de R3 .
(5) Déterminer la matrice D telle que D = MB (f ) .
(6) Déterminer la matrice P telle que P = PBc →B (P est la matrice de passage de la base Bc à la
base B ) .
(7) Calculer P −1 .
(8) Soit n ∈ N . Déterminer An et A−1 en fonction de P , D et P −1 .
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Exercice 3. ( Un endomorphisme de L(R2 [X]) )
(
R2 [X] −→ R2 [X]
Soit g :
P 7−→ P (0).(2 + X + X 2 ) + P 0 (0).(X + 1)2 + P 00 (0).( 21 + X
2 + X 2)

(1) Montrer que g est un endomorphisme de R2 [X] .


(2) Déterminer A , la matrice de g dans la base canonique de R2 [X] .

1
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 
1 1 1
(
H 0 = I3
(3) Soit H =  1 1 1  . Montrer que :
1 1 1 H n = 3n−1 H ∀n ∈ N∗
4n −1
(4) Déduire que An = I3 + 3 H .

(5) Application : On cherche à trouver les suites (Un )n∈N , (Vn )n∈N et (Wn )n∈N définies par :

Un+1 = 2Un + Vn + Wn

U0 = 1 , V0 = −1 , W0 = 3 et Vn+1 = Un + 2Vn + Wn ∀n ∈ N .

Wn+1 = Un + Vn + 2Wn

   
Un U0
(a) Montrer que  Vn  = An  V0  .
Wn W0

(b) Déterminer Un , Vn et Wn en fonction de n .


(6) Vérifier que (A − I3 )2 .(A − 4I3 ) = 0M3 (R) .
(7) Déduire que A est inversible et déterminer A−1 en fonction de A et I3 .
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Exercice 4. ( Projecteur et somme directe )

Soit E un K-espace vectoriel et soit n ≥ 1 .


Soient p1 , p2 , ..., pn des projecteurs de E tels que : ∀ 1 ≤ i 6= j ≤ n , on a : pi ◦ pj = 0L(E) .

Pn
(1) Montrer que p = k=1 pk est un projecteur de E .

(2) Montrer que Im(p) = Im(p1 ) ⊕ ... ⊕ Im(pn ) .


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Exercice 5. (Matrice d’un projecteur - Matrice d’une symètrie )
♦ Préliminaire :
(1) Soit E un K-espace vectoriel .
Soient F et G deux sous espaces vectoriels de E tels que dim(F ) et dim(G) sont ≥ 1 .
Soient B1 = (e1 , .. , en ) une base de F et B2 = (v1 , .. , vp ) une base de G .

On suppose que F ⊕ G = E .
→ Justifier que B1 ∪ B2 = (e1 , .. , en , v1 , .. , vp ) est une base de E

♦ Un cas particulier d’un projecteur de L(R4 ) :


 
1 2 −1 0
 −1 −2 1 0  4
Soit A = 
 −2 −4 2 0  . On note Bc la base canonique de R .

1 2 −1 0

Soit f : R4 −→ R4 un endomorphisme tel que : A = MBc (f ) .

(2) Justifier que f est un projecteur .


(3) Déterminer une base B1 de Im(f ) .
(4) Déterminer ker(f ) et donner une base B2 de ker(f ) .
(5) Justifier que B = B1 ∪ B2 est une base de R4 .
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(6) Ecrire MB (f ) .

♦ Cas général :(Construction d’une base de diagonalisation )

Soient E un K-espace vectoriel de dimension n ≥ 1 et p un projecteur de L(E) .

(7) Supposons que ker(p) = {0E } . Vérifier que p = idE .


(8) Supposons que Im(p) = {0E } . Vérifier que p = 0L(E) .
(9) Justifier l’existence d’une base B de E telle que MB (p) est une matrice diagonale et tous ses
coefficients diagonaux valent 0 ou 1
 
a11 0 · · · 0
.. 
 0 a22 . . .

. 
 et akk = 1 ou 0 ∀k ∈ {1, .., n} )
(C’est à dire MB (p) =  .

. . . . .

 . . . 0 
0 ··· 0 ann
(10) Soit s une symétrie de L(E) . Justifier qu’il existe un projecteur p de L(E) tel que s = idE − 2p
(11) Vérifier que :
(a) ker(s − idE ) = ker(p)
(b) ker(s + idE ) = Im(p)
(12) Justifier l’existence d’une base B de E telle que MB (s) est une matrice diagonale et tous ses
coefficients diagonaux valent 1 ou −1
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Exercice 6. ( Matrices de rang 1)

♦ n est un entier naturel supérieur ou égal à 2 .

Partie (1) : ♦ Préliminaires :

(1) Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n ≥ 1 , B = (v1 , .., vn ) une base de E et u ∈ L(E)

−→ Montrer que Im(u) = vect(u(v1 ), .., u(vn ))

1 0 0
     
 0   1   . 
0 . 
. . 
    
(2) Soit n ≥ 2 . Soit Bc = (e1 , e2 , .., en ) =


.
.
,
 
.
 , .. , 
 
 la base canonique de Mn,1 (K)
.
     
   .   0 
0 0 1

(
Mn,1 (K) −→ Mn,1 (K)
On définit pour toute A = (aij ) ∈ Mn (K) , l’application fA :
X 7−→ A.X

−→ Justifier que fA est un endomorphisme de Mn,1 (K) et que A = M atBc (fA ) .



ker(A) = ker(fA )

(3) On définit l’image , le noyau et le rang d’une matrice A ∈ Mn (K) par : Im(A) = Im(fA )

rg(A) = rg(fA )

Soit A = (aij )1≤i,j≤n une matrice de Mn (K) .  


a1j
 a2j 
On note pour tout j ∈ {1, , n} , le vecteur Cj de Mn,1 (K) défini par : Cj = 
 
.. 
 . 
anj
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( C1 , .., Cn représentent les colonnes de la matrice A )

−→ Justifier que Im(A) = vect(C1 , .., Cn )

Partie (2) : ♦ Matrice de rang 1

♦ Soit n ≥ 2 . A ∈ Mn (C) telle que rg(A) = 1 .

t
(1) Montrer que ils existent X , Y ∈ Mn,1 (C) tels que : A = X. Y .
2
(2) Montrer que A = tr(A).A
(3) Montrer que ∀p ≥ 2 , Ap = (tr(A))p−1 .A .
(4) Supposons que tr(A) 6= 0 . Montrer que ker(A) ∩ ker(A − tr(A).In ) = {0Mn,1 (C) } .

··· ··· ···


 
1 1
 .. .. 

 . . 

(5) Cas particulier : .. ..
On pose A =   ∈ Mn (C) .
 
 . . 
 .. .. 
 . . 
1 ··· ··· ··· 1

♦ On veut montrer que Mn,1 (C) = ker(A) ⊕ ker(A − n.In ) .

Soit (ek )1≤k≤n la base canonique de Mn,1 (C) . Et ui = e1 − ei ∀2 ≤ i ≤ n .

(a) Montrer que (ui )2≤i≤n est libre dans Mn,1 (C) .
(b) Pour tout i ∈ {2, .., n} , calculer : Aui et déduire une base de kerA .
(c) Déterminer une base de ker(A − n.In ) et conclure ..
 
n 0 ··· 0
 .. .. 
 0 0 . . 
(d) Justifier ainsi que A est semblable à la matrice suivante de Mn (C) :  ..

 .. .. 
 . . . 0 
0 ··· 0 0
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Exercice 7. ( Endomorphisme nilpotent - Matrice nilpotente)

Partie 1 : Commutant d’un endomorphisme nilpotent d’indice n :

Soient E un K-ev de dimension n ≥ 1 , f ∈ L(E) et a ∈ E tels que :

f n = 0L(E) et f n−1 (a) 6= 0E

(1) Montrer que (a , f (a) , f 2 (a) , ..., f n−1 (a)) est une base de E .
(2) Montrer que (idE , f , ...., f n−1 ) est une famille libre de L(E) .
(3) Soit C(f ) = { g ∈ L(E) / f ◦ g = g ◦ f } (appelé le commutant de f )
(a) Vérifier que C(f ) est un sous espace vectoriel de L(E) .
(
ϕa : C(f ) −→ E
(b) Montrer que est un isomorphisme .
g 7−→ g(a)
(c) Donner une base de C(f ) .
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Partie 2 : Matrice nilpotente :

Soit n ≥ 1 et A , B ∈ Mn (K) telle que : A n = 0Mn (K) (nilpotente) et AB = BA .

(1) Montrer que In − A est inversible et donner son inverse en fonction des puissances de A .
(2) Montrer que In + A est inversible et donner son inverse en fonction des puissances de A .
(3) Supposons que B est inversible . Montrer que A + B est inversible .
(4) Supposons que ∃m ∈ N tel que B m = 0Mn (K) . Montrer que A + B est nilpotente .
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Exercice 8. (Matrices et polynômes )
 
0 1 1 1
 1 0 1 1 
Soit A =  1 1 0 1 .

1 1 1 0

Pour tout P = an xn + an−1 xn−1 + .. + a1 x + a0 ∈ R[X] , on définit la matrice P (A) par :


P (A) = an An + an−1 An−1 + .. + a1 A + a0 In

(1) Ecrire A2 en fonction de A et I4 , puis justifier que A est inversible et donner l’inverse de A .
(2) Calculer A n .
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Exercice 9. ( Une forme linéaire sur Mn (K) )

Définition :
Soit E un K-espace vectoriel .
Une forme linéaire sur E est une une application linéaire de E dans K .

Soit n ≥ 1 . Soit (Eij )1≤i,j≤n la base canonique de Mn (K) .

(1) Vérifier que ∀ 1 ≤ i, j, k, l ≤ n on a : (


1 si j=k
Eij .Ekl = δjk .Eil avec δjk =
0 si j 6= k

(2) Soit f la forme linéaire sur Mn (K) telle que f (AB) = f (BA) ∀ A, B ∈ Mn (K) .
(a) Montrer que ∀ 1 ≤ i 6= j ≤ n , on a : f (Eij ) = 0
(b) Montrer que ∀ 1 ≤ i, j ≤ n , on a : f (Eii ) = f (Ejj ) .
(c) Déduire que ∃ λ ∈ K telle que f (A) = λ.tr(A) ∀ A ∈ Mn (K) .
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Exercice 10. ( homothétie )

Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E qui vérifie :


∀ x ∈ E , la famille (x, f (x)) est liée .

(
f (x) = λx .x
−→ Soient x, y ∈ E r {0E } . Ils existent alors λx ,λy ∈ K tels que : .
f (y) = λy .y
♦ SÉRIE DE RÉVISION : ALGÈBRE LINÉAIRE 6

(1) Supposons que la famille (x, y) est liée . Montrer que λx = λy .


(2) Supposons que la famille (x, y) est libre . Montrer que λx = λy .
(3) Conclure .
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Exercice 11. (Utilisation de l’application trace )

Soit E un K-espace vectoriel non réduit à {0E } .


Soient f, g ∈ L(E) tels que : f ◦ g − g ◦ f = idE .

−→ Montrer que dim(E) = +∞


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Exercice 12. ( Calcul du déterminant en dimension 3 )
   
1+a 1 1 2b 0 0
Soient A =  1 1+a 1  et B =  2b − 2a − 1 2a − 1 1  a, b ∈ C
1 1 1+a 3 −1 1 + 2a

−→ Pour quelles valeurs de a et b , la matrice AB est inversible ?


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Exercice 13. (Une récurrence double )

Soient n ≥ 2 et x ∈ R .

cos(x) 1 (0)
..
1 2cos(x) .
Soit Dn = .. .. ..
. . .
.. ..
. . 1
(0) 1 2cos(x)

 
cos(x) 1 0 0

Exemple : D4 = 1 2cos(x) 1 0 

 0 1 2cos(x) 1 
0 0 1 2cos(x)

 
Principe de récurrence double :

1- On suppose que la propriété est vraie pour les 2 premiers ordres .


2- On suppose que la propriété est vraie aux ordres n − 1 et n , et on montre qu’elle est vraie à
l’ordre n + 1 .
 
(1) Calculer : D2 et D3 .
(2) Montrer par récurrence double que : ∀n ≥ 2 , Dn = cos(nx)
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Exercice 14. (Déterminant de Vandermonde)

Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2 . ∀x1 , x2 , ..., xn ∈ C , on note :


♦ SÉRIE DE RÉVISION : ALGÈBRE LINÉAIRE 7

1 1 ··· ··· 1
x1 x2 ··· ··· xn  
x21 x22 ··· ··· x2n 1 1
V (x1 , x2 , .., xn ) = . Exemple : V (x1 , x2 ) = = x2 − x1
.. .. .. x1 x2
. . .
xn−1
1 xn−1
2 ··· ··· xn−1
n
.

Q
−→ Le but de cet exercice est de montrer que : V (x1 , x2 , .., xn ) = (xj − xi ) .
1≤i<j≤n

(1) Soient x1 , x2 , x3 ∈ C . Calculer V (x1 , x2 , x3 ) .

(2) Soient x1 , x2 , .., xn ∈ C .

(a) On suppose que x1 , x2 , .., xn ne sont pas 2 à 2 distinctes . Calculer V (x1 , x2 , .., xn ) .

(b) Supposons maintenant que x1 , x2 , .., xn sont 2 à 2 distinctes et considérons le polynôme P


définie sur C par : P (X) = V (x1 , x2 , .., xn−1 , X) ∀X ∈ C .

(i) Montrer que P s’écrit sous la forme :


P (X) = an−1 X n−1 + an−2 X n−2 + .. + a1 X + a0 où a0 , . ., an−1 ∈ C

(ii) Préciser an−1 .


Qn−1
(iii) Justifier que P (X) = V (x1 , x2 , ..xn−1 ) . i=1 (X − xi ) .
Q
(iv) Déduire enfin que V (x1 , x2 , .., xn ) = (xj − xi ) .
1≤i<j≤n
(3) Application : Soient α1 , α2 , .., αn des nombres complexes non nuls .
(
R −→ C
∀1 ≤ k ≤ n , on définit : fk :
x −→ eαk x
(j)
(a) Pour tout j ≥ 1 , Expliciter fk (x) ( le dérivée j-ème de fk )

(b) Montrer l’équivalence : [ (fk )1≤k≤n est libre dans CR ] ⇐⇒[ (αk )1≤k≤n sont 2 à 2 distinctes ]
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Exercice 15. (Déterminant d’une matrice circulante )

♦ Soit n ≥ 1 .

♦ Pour tout polynôme P = a0 + a1 X + .. + ak X k ∈ C[X] , et pour toute matrice M de Mn (C) ,

on note P (M ) la matrice définie par : P (M ) = a0 In + a1 M + .. + ak M k .

 
α1 0 ··· 0
 .. .. .. 
 0 . . . 
♦ Toute matrice diagonale  ..
 est notée : diag(α1 , .., αn ) .
 .. .. 
 . . . 0 
0 ··· 0 αn
♦ SÉRIE DE RÉVISION : ALGÈBRE LINÉAIRE 8

♦ On peut utiliser sans démonstration le lemme suivant :


 
Lemme : Soit M une matrice de Mn (C)
Soit Q un polynôme de degré n à racines deux à deux distinctes λ1 , λ2 , .., λn dans C
tel que Q(M ) = 0Mn (C)
=⇒ Alors ∃P ∈ GLn (C) telle que M = P × diag(λ1 , .., λn ) × P −1
 

♦ Soient enfin les nombres complexes a0 , a1 , .., an−1 ∈ C et Tn la matrice de Mn (C) définie par :

a1 · · · ···
 
a0 an−1
 .. .. .. 
 an−1
 . . . 
Tn =  ... .. .. .. .. 

 . . . . 

 . .. ..
 ..

. . a1 
a1 · · · · · · an−1 a0

→ Le but de ce petit problème est de calculer dét(Tn ) .

Partie (1) : Préliminaires

Soit F un polynôme de C[X] .


(1) Soient A, B ∈ Mn (C) et P ∈ GLn (C) tels que A = P BP −1 . Montrer que F(A) = P F(B)P −1 .

(2) Soient λ1 , .., λn ∈ C , D = diag(λ1 ... λn ) . Montrer que F(D) = diag(F(λ1 ) ... F(λn )) .
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Partie (2) : Déterminant de Tn

Soit E un C-espace vectoriel de dimension n et B = (e1 , .., en ) une base de E .


 
0 1 (0)
 .. .. .. 
 . . . 
 ∈ Mn (C) . Et soit f ∈ L(E) tel que MB (f ) = A .
On pose A =  .. 
 0 . 1 
1 0 ··· 0

(1) Donner f (ek ) (pour tout k ∈ {1, .., n})


n
(2) Justifier que A = In .
(3) Justifier l’existence d’une matrice inversible P tel que A = P DP −1 où D est une matrice
diagonale à préciser .
(4) Soit F(z) = a0 + a1 z + ... + an−1 z n−1 .
(a) Prouver que Tn = P F(D)P −1 .
Qn−1 2iπk
(b) Conclure que dét(Tn ) = k=0 F(e n ) .

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