Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Diabete Physiopath Et Classification DERDOUS
Diabete Physiopath Et Classification DERDOUS
1-Definition :
Groupe de maladies métaboliques, caractérisées par une hyperglycémie chronique, résultant d’une insuffisance
de production de l’insuline ou d’un défaut d’action de celle-ci, au niveau des tissus cibles ( foie, muscles, tissus
adipeux) ou des deux à la fois.
Cette hyperglycémie chronique, est associée à des complications organiques touchant particulièrement les
yeux, les reins, les nerfs, le cœur et les vaisseaux.
2-interet de la question:
1. Diabète de type 1 :il est lié à la destruction des cellules Beta, d’origine auto-immune ou idiopathique.
Une insulinorésistance
Et un défaut de l’insulinsecrétion
Diabete MODY
Diabetemitochondial
Pancréatiques :
Endocrinopathies :
Hypercorticisme
Acromégalie
Hémochromatose
Autres ; phéo ,glucanome
Médicaments / toxiques :
Glucocorticoïdes
Asparaginase, interféron alpha, pentamidine
Cop et HTS
Beta et alpha bloquants
Hydontoine, thiazidique
Acide nicotinique
autres :
4. Diabète gestationnel
*Destruction irréversible des cellules béta par des phénomènes auto-immuns. Les facteurs déclenchant la réaction auto-immune
sont inconnus :
CLINIQUE:
le terrain :Age: à tout âge surtout l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune (< de 30 ans)
. Le poids: est généralement normal.
. Antécedents: 15% d’ ATCDs familiaux de DS type 1 surtout dans la fratrie.
les signes cliniques : Le début est en règle brutal marqué par les signes cardinaux: ( coup de tonnerre dans un ciel serein )
. un syndrome polyuro-polydipsique
. une asthénie croissante
. un amaigrissement massif et rapide, inquiétant les parents. parfois un flou
visuel qui peut s’accentuer les premiers jours de l’insulinothérapie.
En quelques jours ou semaines apparition des signes de cétose avec: (sujet jeune)
BILAN:
bilan métabolique :
L’hyperglycémie est franche, en général > à 2 ou 3g / l pouvant atteindre des valeurs très élevées simulant un coma
hyperosmolaire.
Glycosurie massive.
Corps cétoniques dans le sang et surtout dans les urines.
Dans les formes graves: acidose métabolique avec une baisse du pH sanguin et des bicarbonates ainsi que des
désordres hydro-électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie ou fausse hyperkaliémie).
Anomalies lipidiques à type d’hypertriglycéridémie.
bilan hormonal :
bilan immunologique:
le terrain génétique: présence chez 90 à 95 % des DS de type 1 de race caucasienne de l’antigène HLA de la classe II
DR3 et ou DR4 porté par le chromosome 6.
l’auto-immunité: présence d’anticorps dirigés contre les constituants de la celluleb.
les anticorps anti-cellules des îlots de Langerhans ou ICA
les anticorps anti glutamate décarboxylase de l’acide glutamique anti GAD
les auto anticorps anti insuline ou IAA
EVOLUTION:
o Evolution spontanée :En absence de traitement insulinique, l’évolution se fait, au bout d’un temps variable, vers
l’acidocétose puis la mort.
- Les doses d’insuline pour obtenir l’équilibre glycémique varient d’un malade à un autre (en moyenne 0,5 à
0,8U /kg de poids).
- Lorsque le diagnostic a été précoce et que l’insulinothérapie a été intensive, le diabète peut entrer en
rémission « lune de miel ».
- La rémission d’un DS de type 1 est la possibilité de suspendre l’insulinothérapie alors que l’équilibre glycémique
reste normal avec le régime seul ou associé aux antidiabétiques oraux, cette rémission est temporaire, durant
quelques mois à 2 ou 3 ans.
- Complications aiguës sont possible à type d’hypoglycémies induites par le traitement .
FORMES CLINIQUES :
PHYSIOPATHOLOGIE :
Hyperglycémie résulte de la conjonction de 2 phénomènes :
Tb insulinosécrétion(IS) :
- Anomalie de la sécrétion basale.
- Disparition du pic précoce I.S après IV Glucose.
- Evolution des altérations I.S ds le temps.
InsulinoRésistance touche :
- Tissu adipeux : excès lipolyse →↑ AG circulants
- Foie : excès de production de glucose
- Muscle : captage insuffisant du glucose
- ↑ AG dans les myocytes par surexpression de lipoproteine lipase.
Des défauts génétiques sous-tendent ces 2 anomalies amplifiées par des facteurs environnementaux (diététique, sédentarité).
CLINIQUE:
Le terrain :
-Complication métabolique : coma hyper- osmolaire surtout chez le sujet âgé, une acidocétose .
Grossesse.
Le bilan :
la glycémie : en général modérée mais supérieure à 1,26g , Parfois, elle est très élevée > à 2,5 ou 3g mais bien tolérée
cliniquement.
HGPO (DC).
Le labstix: glucose , cc ,
Les anomalies lipidiques : (30 à 40 % ) , peuvent être liées au déséquilibre glycémique et régressant après normo
glycémie ou être indépendantes , nécessitant un traitement propre : ( TG , LDL, HDL, cholnl ou )
La recherche des complications chroniques dégénératives est systématique dés le diagnostic en raison de l’évolution
latente de la maladie.
un bilan des infections : les plus fréquentes sont cutanées (mycose entre les orteils) urinaires (ECBU) pulmonaires en particulier
la tuberculose
FORMES CLINIQUES:
- une diminution de la tolérance glucosée avec des glycémies qui augmentent modérément avec l’âge.
- une augmentation du seuil rénal de réabsorption du glucose
- une diminution de la filtration glomérulaire
- une réduction de la masse musculaire.
- une réduction de l’activité physique.
- une diminution de la sensibilité des tissus à l’insuline, (insulinorésistance).
- un déséquilibre alimentaire.
- nombreuses co-morbidités
- poly médications
- handicaps : la baisse de l’acuité visuelle ou de la mémoire.
-
une plus grande prévalence.
-
les complications aiguës révélatrices sont plus fréquentes : coma hyperosmolaire lié à un émoussement de la sensation
de soif, acido-cétose en règle secondaire à une infection.
- fréquence des complications artérielles, liées à l’athérosclérose.
Diabète insulino- nécessitant:
- Dans la majorité des D2 , les mesures diététiques et le trt oral permettent d’obtenir un équilibre glycémique
correct pendt de très nombreuses années.
- puis l’efficacité du traitement va diminuer malgré l’escalade thérapeutique, rendant nécessaire recours à
l’insulinothérapie.
- On parle alors d’échec secondaire des antidiabétiques oraux ou de diabète insulinorequérant ou
insulinonécessitant .
- Aucun critère clinique ou biologique permettant d’affirmer avec certitude le passage à l’insulino-requérance. Elle
est suspectée devant :
L’apparition d’un déséquilibre métabolique chronique( HbA1c est supérieure à 8% à au moins deux contrôles) malgré
un traitement oral maximal associant un sulfamide + un biguanide.
Des signes d’insulino-carence : amaigrissement inexpliqué, tendance à la cétose spontanée.
la survenue précoce d’un diabète non cétosique( avant 25 ans ), cliniquement non insulinodépendant
de transmission autosomique dominante, évoquant une affection monogenique ,se caractérisant par l’existance d’une
anomalie primaire de l’insulinosécretion
- Hérédité exclusivement maternelle : La mitochondrie: organite cytoplasmique dont le rôle est la production d’énergie
grâce à des protéines codées par l’ADN mt.
- Expressions cliniques des diabètes mitochondriaux :
Le syndrome «MIDD » (Maternally Inherited Diabetes and Deafness): diabète + surdité neurosensorielle dont la
transmission est maternelle , signes neurosensoriels .
Le syndrome MERRF : une épilepsie myoclonique avec une myopathie et des RRF.
Le syndrome de KEARNS - SAYRE :myopathie, ptôsis, ophtalmoplégie, troubles de la conduction myocardique et des
anomalies endocriniennes (hypogonadisme, dysthyroïdie).
Le syndrome de PEARSON : une aplasie médullaire et une atrophie pancréatique.
Le syndrome de WOLFRAM : ou «DID MOAD » un diabète insipide (DI), un diabète sucré (DM), une atrophie optique
(OA) et une surdité (D).
Le syndrome MELAS : une myopathie mitochondriale, des AVC répétés, une encéphalopathie et une acidose lactique.
- La PCC est l’ apanage de l’homme (90 %) , on retrouve un alcoolisme chronique dans 70 % des cas et une
cirrhose associée dans 25 % des cas.
- Les lésions anatomiques: fibrose diffuses, intéressant le pancréas exocrine et endocrine avec déficit en
insuline , en glucagon et suc pancréatique.
- Le diabète apparaît 5 à 10 ans après le Dc de la PCC caractérisé par.
un âge de survenue plus jeune vers 40 ans.
une installation insidieuse;
l’association avec des signes digestifs liée à l’insuffisance pancréatique exocrine: diarrhée
avec stéatorrhée, amaigrissement, douleurs pancréatiques.
la rareté de la cétose.
la présence de calcifications pancréatiques (ASP, écho, TDM, CPRE.)
Hémochromatose :
dans 70% elle s’accompagne d’ un diabète sucre ( diabète bronzé ) liée à insulinopénie par une surcharge pancréatique en fer et
une insulinorésistance d’origine hépatique
⁻ La surcharge ferrique aun niveau des cellules B pancréatique explique l’insulinocarence et la survenue du diabète
- Oestro-progestatifs
- hormones thyroidiennes
- Acide nicotinique
- Glucocorticoïdes
- Interféron alpha
AUTRES:
Rubeole – CMV
Diabètegestationnel:
Définition:
Trouble de la toléranceglucidique, conduisant a unehyperglycémie, de sévérité variable, diagnostiqué pour la première fois
pendant la grossesse, quellequesoitle traitementnécessaire et son évolutiondans le post partum ( OMS).
On différenciedeuxentités:
- Diabète type 2 méconnu
- Diabètegestationnel
Conséquencesmaternelles:
HTA gravidique
Infections
Conséquencesfœtales et
néonatales:
Macrosomie
Excès de liquideamniotique
Mort in utero
Détresserespiratoire et
complications
métaboliquesnéonatales
Long terme :
1. Lors de la première consultation prénatale (au 1er trimestre) chez une patiente à risque :
GLYCEMIE A JEUN :
Glycémie jeun H1 H2
3. Au 3ème trimestre, chez les femmes à risque et qui n’ont pas eu de dépistage pendant la grossesse :
CONCLUSION:
Important polymorphisme