Imagerie en ORL
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Rosenmüller apparaît postérieure alors que, sur déchiré avec le relief du canal carotidien se situe
une coupe frontale, elle apparaît supérieure par en interne par rapport à son insertion (fig. 8-2c).
rapport à l’orifice de la trompe d’Eustache [2]. Vers l’arrière, il s’attache sur le tubercule pharyn-
Le tissu lymphoïde est plus développé au niveau gien de l’occipital et se réfléchit plus bas sur les
du toit du cavum. Son volume est plus développé muscles prévertébraux. Il présente au niveau de
chez l’enfant puis il va décroître pour disparaître à sa partie postérolatérale une ouverture laissant le
partir de 30 ans. passage au muscle élévateur du voile et à la trompe
d’Eustache.
En profondeur, l’espace muqueux pharyngé est
limité par un fascia, le fascia pharyngo-basilaire On comprend donc que cette barrière, ce fascia
(fig. 8-2b), structure fibreuse solide qui a un pourtant solide, présente deux points faibles, qui
rôle capital pour maintenir ouvert vers l’avant cet vont être des voies d’extension privilégiées pour
espace et réaliser la séparation du nasopharynx les tumeurs [2, 4] :
avec les espaces profonds de la face [3]. Ce fascia • une extension possible vers la base du crâne et
pharyngo-basilaire s’insère sur la base du crâne ; l’endocrâne par le foramen lacerum, même si
vers l’avant il s’insère sur la ptérygoïde interne ; cet orifice est fermé par un fibrocartilage relati-
vers le haut il s’insère sur la face inférieure du vement résistant ;
rocher, en interne par rapport au foramen ovale, • une extension par l’orifice de la trompe
le laissant donc à l’extérieur. Par contre le foramen d’Eustache.
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Chapitre 8. Diagnostic et bilan d’extension d’une tumeur du nasopharynx 117
Latéralement par rapport au cavum, séparés par le Le délai moyen entre les premiers symptômes et
fascia pharyngo-basilaire se trouvent les espaces pro- la découverte de la tumeur est de huit à dix mois
fonds de la face : en avant l’espace parapharyngé environ.
(préstylien), plus postérieur, l’espace carotidien Le premier signe clinique ORL est le plus sou-
(rétrostylien). En arrière se situe l’espace rétro- vent une otalgie, une sensation d’oreille bou-
pharyngé qui est situé en avant du plan préverté- chée, une surdité de transmission, révélant une
bral ; cet espace rétropharyngé est en continuité, otite séreuse par défaut de drainage de la trompe
sans limite anatomique, avec l’espace carotidien. Il d’Eustache. Toute otite séreuse unilatérale de
contient principalement des ganglions constituant l’adulte doit donc faire réaliser une imagerie du
le premier relais lymphatique du cavum. cavum même si l’examen clinique du cavum est
normal.
Dans les cas de tumeurs évoluées, des signes
Tumeurs malignes neurologiques peuvent être au premier plan
du nasopharynx (céphalées, atteinte de nerfs crâniens en par-
ticulier du trijumeau et de ses branches),
Type histologique une obstruction nasale avec épistaxis, parfois
une adénopathie cervicale, est révélatrice d’une
Les tumeurs du cavum sont principalement des tumeur du cavum.
tumeurs malignes, essentiellement des carci-
nomes épidermoïdes plus ou moins différenciés.
Le plus fréquent est le carcinome indifférencié ou
Histoire naturelle
Undifferenciated Carcinoma of nasopharyngeal
Type (UCNT) représentant 98 % des tumeurs du Les tumeurs naissent le plus fréquemment du
cavum dans les populations d’Asie du Sud-Est, récessus latéral ou fossette de Rosenmüller avec
de Chine du Sud, de la région de Hong-Kong et un développement plus ou moins exophytique
du pourtour méditerranéen, associant des facteurs dans la lumière du cavum (fig. 8-3). La tumeur
génétiques, environnementaux et la présence du envahit ensuite rapidement la sous-muqueuse
virus Ebstein-Barr (EBV). Les patients présentant avec une infiltration précoce des muscles en
un UCNT ont des taux élevés d’anticorps anti- particulier du muscle élévateur du voile. Ce mus-
EBV [2, 5]. cle est responsable de l’ouverture de la trompe
D’autres types de tumeurs malignes peuvent être
retrouvés : des adénocarcinomes, des carcinomes
adénoïdes kystiques (cylindromes), différents
types de sarcomes et des lymphomes.
Les tumeurs bénignes sont plus exceptionnel-
les, il s’agit principalement d’hypertrophie des
formations lymphoïdes du toit du cavum chez
l’enfant et l’adolescent, ou du classique kyste
de Thornwald, formation kystique bien limitée,
médiane du toit du cavum correspondant à une
formation d’origine embryologique dérivant de
la notochorde.
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d’Eustache, une otite séreuse s’installe donc rapi- que le scanner dans la détection des infiltrations
dement (fig. 8-4). périnerveuses débutantes et dans la détection
En profondeur, la tumeur va suivre les points de des modifications de la médullaire osseuse [3,
faiblesse du fascia puis s’étendre dans les espaces 4]. Par contre le scanner permet une détection
profonds. très précoce des petites érosions osseuses.
Des adénopathies sont retrouvées dans 90 % des Nous préconisons donc d’associer un scanner
cas, d’abord au niveau de l’espace rétropharyngé hélicoïdal en coupes fines, en haute résolution et
puis au niveau des seconds relais cervicaux, jugu- en constantes osseuses sur la base du crâne, à une
laires principalement. IRM de la base du crâne et du cou.
L’IRM devra être réalisée dans une antenne tête-
cou et inclure [9] :
Classification TNM [6, 7] • des séquences TSE T2 haute résolution, matrice
La classification TNM a évolué avec la parution élevée en axiale et coronale ;
en 2010 de la 7e édition de la classification UICC • une séquence SE T1 HR sans injection et sans
TNM des tumeurs malignes. Certains auteurs saturation de la graisse qui permettra, associée
pensent que le volume de la tumeur a un facteur au scanner, d’analyser les extensions osseuses :
pronostique non négligeable [7, 8] et que nous
devrions l’inclure dans notre description de la
tumeur ; elle sera vraisemblablement incluse dans Classification TNM (7e édition 2010)
les futures versions de la classification TNM.
T-Tumeur primaire
T1 Tumeur du nasopharynx (plus ou moins étendue
Bilan d’extension en imagerie à l’oropharynx et à la fosse nasale) sans extension
parapharyngée
But de l’imagerie T2 Tumeur avec extension parapharyngée
T3 Tumeur avec extension osseuse et/ou extension
Le but de l’imagerie est de décrire la tumeur du aux cavités sinusiennes
cavum et surtout ses extensions à la base du crâne T4 Tumeur avec extension intra crânienne et/ou
et aux espaces profonds. L’IRM est plus sensible extension aux nerfs crâniens, à la fosse infra temporale,
à l’hypopharynx, à l’orbite
N Ganglions régionaux
N0 pas d’adénopathies décelables
N1 ADP cervicales unilatérales de moins de 6 cm de
plus grand axe sans atteinte du territoire sus claviculaire
ou ganglions rétropharyngés bilatéraux
N2 ADP cervicales bilatérales de moins de 6 cm
de plus grand axe sans atteinte du territoire sus
claviculaire.
N3 • N3a ADP de plus de 6 cm
• N3b ADP sus claviculaires
Stade
Stade I T1 N0 M0
Stade II • T1 N1 M0
• T2 N0, N1 M0
Stade III • T1, T2 N2 M0
• T3 N0, N1, N2 M0
Fig. 8-4. Patient présentant une tumeur du nasopharynx Stade IV A T4 N0, N1, N2 M0
gauche (flèche) révélée par une otite séreuse (flèche) en Stade IV B tout T N3 M0
signal T2 intermédiaire, présentant une extension antérieure Stade IV C tout T tout N M1
à la choane gauche (tête de flèche).
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Chapitre 8. Diagnostic et bilan d’extension d’une tumeur du nasopharynx 119
Extension latérale
Extension postérolatérale
La tumeur peut s’étendre vers le foramen lacerum,
même quand elle est encore contenue par le fascia
pharyngo-basilaire. Le foramen lacerum est fermé
par un fibrocartilage assez résistant. Si la tumeur
Fig. 8-5. Tumeur du nasopharynx gauche présentant une
extension à la fissure sphénopalatine (= fente ptérygopala- le rompt, elle peut ensuite se développer en intra-
tine) visible sur cette coupe axiale TSE T2 (flèche). crânien (fig. 8-7).
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Fig. 8-7. Patient porteur d’un pacemaker. Le bilan d’extension réalisé en TDM montre une tumeur avec infiltration du foramen
lacerum = déchiré (a). Notez l’élargissement du foramen déchiré en constantes osseuses (b).
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Chapitre 8. Diagnostic et bilan d’extension d’une tumeur du nasopharynx 121
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122 Région cervicale et VADS
Fig. 8-10. Patient présentant une tumeur du cavum avec une extension postérieure à l’espace rétropharyngé (a, flèche
oblique) et à l’espace carotidien (rétrostylien) (a, flèche horizontale) avec présence d’une adénopathie rétropharyngée gauche
(b, flèche). Notez l’extension inférieure à l’oropharynx (b, tête de flèche).
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Chapitre 8. Diagnostic et bilan d’extension d’une tumeur du nasopharynx 123
Fig. 8-11. Patient présentant une tumeur du cavum avec extension postérieure et infiltration de la médullaire du clivus, bien
visible sur les coupes T1 avant injection et sans saturation de la graisse (a, têtes de flèches) ; la tumeur s’étend plus latérale-
ment au foramen jugulaire et au canal de l’hypoglosse (XII) (b).
Fig. 8-12. Patient présentant une tumeur du cavum avec extension supérieure directe et infiltration tumorale du corps du
sphénoïde. Le scanner détecte de petites érosions osseuses de la corticale (a) mais l’IRM, en particulier la séquence T1 sans
injection ni saturation de la graisse, montre une infiltration de la médullaire du sphénoïde beaucoup plus importante (b).
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Chapitre 8. Diagnostic et bilan d’extension d’une tumeur du nasopharynx 125
Diagnostic différentiel
Hypertrophie simple des
formations adénoïdes du cavum
Elle pose le plus souvent peu de problèmes dia-
gnostiques. Contrairement aux lésions tumorales,
les végétations ne déforment pas les contours du
nasopharynx, les reliefs naturels sont comblés mais
respectés, il n’y a pas d’infiltration profonde, le
fascia pharyngo-basilaire et les espaces parapha-
ryngés ne sont pas refoulés. En TDM ces végé-
tations sont hypodenses avec souvent un aspect
de trappage aérique ; en IRM on note un aspect
discrètement strié (fig. 8-15) avec une prise de
contraste homogène [11].
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hypersignal T1 spontané parfois associé à une [4] Chong VF, Mukherji SK, Ng SH, Ginsberg LE,
diminution du signal T2 ou à un signal T2 plus Wee JT, Sham JS, O’Sullivan B. Nasopharyngeal
carcinoma : review of how imaging affects staging.
hétérogène. J Comput Assist Tomogr 1999 ; 23 : 984-93.
Les kystes adénoïdiens sont de petites structures [5] Chong VF, Khoo JB, Fan YF. Imaging of the naso-
kystiques enchâssées dans les végétations, de pharynx and skull base. Neuroimaging Clin N Am
contours bien limités, en hypersignal T2 et sou- 2004 ; 14 : 695-719.
[6] Sobin L, Gospodarowicz M, Wittekind C (eds).
vent en discret hypersignal T1 spontané sans UJCC - TNM Classification of malignant tumors,
rehaussement pathologique. 7th edition. New York : Wiley & Sons ; 2010.
Il faudra éliminer toute prise de contraste tissulaire [7] Chong VFH, Zhou JY, Khoo JBK, Huang J,
Lim TK. Nasopharyngeal Carcinoma Tumor Volume
intrakystique car certaines tumeurs malignes peu-
Measurement. Radiology 2004 ; 231 : 914-21.
vent se présenter sous une forme pseudokystique. [8] Mukherji SK, Schmalfuss IM, Castelijns J,
Mancuso AA. Clinical applications of tumor volume
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Pseudotumeurs du cavum with squamous cell carcinoma of the upper aero-
et de la base du crâne digestive tract. AJNR Am J Neuroradiol 2004 ;
25 : 1425-32.
Les pseudotumeurs inflammatoires de la base du [9] Lau KY, Kan WK, Sze WM, Lee AW, Chan JK,
crâne sont rares. En imagerie, elles peuvent mimer Yau TK et al. Magnetic resonance for T-staging of
une tumeur maligne du cavum avec une infiltra- nasopharyngeal carcinoma, the most informative
pair of sequences. Jpn J Clin Oncol 2004 ; 34 :
tion mal limitée, prenant le produit de contraste, 171-5.
envahissant les espaces profonds et présentant des [10] Rohl JL, Sung MW, Kim KH, Choi BY, Oh SH,
extensions périnerveuses. Seules les biopsies per- Rhee CS, Ha JW. Nasopharyngeal carcinoma with
mettent d’éliminer une tumeur maligne. Les pseu- skull base invasion : a necessity of staging subdivi-
dotumeurs réagissent souvent initialement assez sion. Am J Otolaryngol 2004 ; 25 : 26-32.
[11] Cohen F, Monnet O, Casalonga F, Jacquier A,
bien aux corticoïdes mais récidivent fréquemment. Vidal V, Bartoli JM, Moulin G. Cancer du naso-
pharynx. J Radiol 2008 ; 89 : 956-67.
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