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Ecole Fac Paramédicale Privée

Filière : Technicien spécialisé en Infirmiers (e)

polyvalents(e)

2éme année

Examen fin de cursus


Session Juillet 2019
Matière : la PATHOLOGIE MERDICALE

Sujet1 :

I/Question THEORIQUE :
1) Décrire le tableau clinque  et les causes de l’hypothyroïdie ?10/20

2) Décrire le tableau clinique de l’angine de poitrine et sa prise en charge? 10/20


CORRIGE EXAMEN THEORIQUEPATHOLOGIE MEDICALE

Sujet1 :

I/Question THEORIQUE :
1) Décrire le tableau clinque ; paraclinique et les causes de l’hypothyroïdie ?10/20

Définition
 Pathologie thyroïdienne la + fréquente
 Dérèglement de la thyroïde qui fonctionne au ralenti Þ baisse de T3 et T4
libre
 ralentissement du métabolisme, infiltration cutanéo-muqueuse diffuse
 prédominance féminine
Clinique
 Troubles cardiaques : bradycardie, baisse débit cardiaque, angor d’effort,
troubles de l’ECG
 Troubles musculaires : muscles durs et douloureux, retard à la décontraction
musculaire, crampes
 Troubles digestifs : constipation
 Troubles nerveux : gestes lents et malhabiles, somnolence, paresthésies

 Aménorhée ou infertilité
Etiologies

hypothyroïdie sans goitre :

atrophie thyroïdienne idiopathique

post-traitement

insuffisance thyréotrope (origine hypophysaire)

hypothyroïdie avec goitre :

thyroïdite de Hashimoto : autoimmune (présence d’ac anti TPO), femme de 50
ans
 iatrogène (ATS, médicaments iodés)
 thyroïdite de De Quervain : après la phase d’hyperthyroïdie
Hypothyroïdie congénitale
2) Décrire le tableau clinique ,la physiopathologie et les signe paraclinique de l’embolie pulmonaire?
10/20

Définition :

Occlusion aiguë de l'artère pulmonaire ou de ses branches par un caillot fibrino-cruorique migré
d'une veine thrombosée, en général des membres inférieurs.

La physiopathologie:

est celle de la thrombose veineuse profonde (cf.). L'embolie pulmonaire elle-même est à
l'origine de perturbations des échanges gazeux avec essentiellement une hypoxémie ; si
l'embolie est sévère, il se produit une hypertension artérielle pulmonaire génératrice de dilatation
des cavités cardiaques droites et éventuellement d'insuffisance cardiaque droite, voire dans les
cas les plus graves de collapsus cardiovasculaire.

Signes cliniques
Il s'agit des signes que l'on peut recueillir au lit du patient.

Signes Fonctionnels
- dyspnée à type de polypnée en général, présente dans 80% des cas,
- douleurs thoraciques (60%), de type pleural 3 fois sur 4, parfois pseudo-angineuses,
- toux : 50%,
- hémoptysie, plus tardive en générale discrète (25%),
- syncope, parfois inaugurale, en général critère de gravité (10%).

1.2 Signes Physiques

- fièvre, modérée, 2 fois sur 3, parfois avec des sueurs,


- cyanose des extrémités (20%),
- tachycardie supérieure à 90/mn dans 90% des cas,
- foyer pulmonaire ou syndrome pleural dans 50% des cas,
- signes d'insuffisance cardiaque droite dans 30 à 50% des cas, réalisant un tableau de coeur
pulmonaire aïgu, élément de gravité,
- hypotension artérielle, rare, au maximum collapsus cardio-vasculaire avec oligo-anurie,
d'extrême gravité ,
- la recherche de signes de phlébite, notamment des membres inférieurs, est systématique mais
assez souvent négative.

1.3 Signes ECG


- il peut être normal (30%) à l'exception d'une tachycardie sinusale plus ou moins marquée,
- l'ischémie sous épicardique antéro-septale ou inférieure avec ondes T négatives est l'aspect le
plus évocateur mais non spécifique,
- la déviation axiale droite est plus rare (10%),
- de même que l'aspect S1 Q3 (20%),
- et le bloc de branche droit complet ou incomplet (30%),
- dans tous les cas, la comparaison avec un ECG antérieur est importante.

1.4 Signes Radiologiques


- le cliché thoracique peut être jugé normal dans 30% des cas,
- élévation d'une coupole diaphragmatique,
- épanchement pleural en général discret,
- hyperclarté parenchymateuse localisée,
- dilatation de l'artère pulmonaire, souvent droite,
- opacités triangulaires (infarctus pulmonaire) ou atélectasies planes discoïdes des bases,
évocatrices,
- chacune de ces anomalies peut se rencontrer dans environ 20% des cas.

1.5 Les gaz du sang artériel


- l'hypoxie avec une P02 inférieure à 70mm Hg est fréquente mais inconstante et non spécifique ;
si elle est inférieure à 50mm Hg, elle est en faveur d'une embolie pulmonaire (EP) grave ;
- hypocapnie inférieure à 32mm Hg, fréquente, accompagnée d'alcalose respiratoire par la
polypnée
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Filière : Technicien spécialisé en Infirmiers (e)

polyvalents(e)

2éme année

Examen fin de cursus


Session Juillet 2019
Matière : la PATHOLOGIE MERDICALE

Sujet2 :

I/Question THEORIQUE :
1) Décrire le tableau clinque  et paraclinique et traitement de la leucémie lymphoïde chronique ?
10/20

2) Décrire le tableau clinique de diabète type1 ?


CORRIGE EXAMEN THEORIQUEPATHOLOGIE MEDICALE

Sujet2 :

I/Question THEORIQUE :
1) Décrire le tableau clinque  et paraclinique et traitement de la leucémie lymphoïde chronique ?
10/20

Définition
C’est une maladie hématologique maligne, due à une prolifération médullaire de lymphocytes
matures, à la différence des cellules lymphoïdes immatures de la leucémie lymphoblastique.

Etiologies
Idiopathique

Signes cliniques
• atteinte des organes hématopoïétiques : on peut avoir des adénopathies, splénomégalie et une
hépatomégalie.
• Atteinte viscérale : atteinte du tube digestif qui peut se traduire par des douleurs abdominales,
diarrhées, syndrome de malabsorption.
• atteinte pleuro pulmonaire qui peut se traduire par un épanchement pleurale.
• Atteinte cérébrale : qui peut se traduire par une polynévrite.
• Atteinte de la peau : qui peut se traduire par des nodules sous cutanés.

Examens para cliniques


Les signes biologiques sont principalement une augmentation du nombre de lymphocytes à plus de
4 x 109/l, en fait souvent beaucoup plus marquée (supérieure à 50 x 109/l). Au début, c'est la
seule anomalie de la numération formule sanguine. Le myélogramme montre une moelle osseuse
riche contenant plus de 30% de lymphocytes. La biopsie médullaire (prélèvement d'os contenant
de la moelle) confirme le diagnostic. D'autres examens vont déterminer le type de lymphocytes (B
en général) et évaluer l'état immunitaire.

Traitement
Les augmentations isolées et modérées de lymphocytes sanguins (stade 0) ne nécessitent pas de
traitement mais doivent être surveillées. Pour les stades plus évolués de la maladie, il existe un
traitement en général efficace : le Chloraminophène*. Les lymphocytes diminuent alors jusqu'à
normalisation ; la rate et les ganglions redeviennent de taille normale. La maladie évolue sur un
mode chronique, en général bien supportée pendant des années (pour les stades 0 à 2).
En cas d'échec à ce traitement, on peut utiliser d'autres médicaments. Les rayons (index,
Radiothérapie) sont parfois nécessaires. On traitera surtout de façon efficace et prolongée toute
infection au cours de la maladie, et on les préviendra par vaccination anti-grippale et injections de
gammaglobulines, et par une hygiène buccale et des soins dentaires.v
2) Décrire le tableau clinique de diabète type1 ? 10/20

tableau clinique
Poids normal (non obèse)
► Mode de révélation : syndrome cardinal lié à la carence en insuline
 Syndrome polyuro- polydypsique
 Amaigrissement
 Asthénie
 Polyphagie
 La carence en insuline entraîne une cétonurie voire une acido- cétose avec possible coma
en l’absence de traitement
Évolutivité rapide vers l’insulinodépendance par disparition complète de la fabrication d’insuline
Ecole Fac Paramédicale Privée

Filière : Technicien spécialisé en Infirmiers (e)

polyvalents(e)

2éme année

Examen fin de cursus


Session Juillet 2019
Matière : la PATHOLOGIE MERDICALE

Sujet1 :

I/Question pratique :

 Conduite a tenir devant un état de choc hypovolemique ?20/20


CORRIGE EXAMEN PRATIQUEPATHOLOGIE MEDICALE

Sujet1 :

I/Question pratique :

 Conduite a tenir devant un état de choc hypovolemique ?20/20

• Evoquer le diagnostic de choc par la clinique

• Alerter (réanimation)

• Allonger le patient

• Oxygénation (10-15 l/min, masque à réserve)

• S’assurer d’une voie veineuse périphérique (voire de deux) puis centrale

• Surveillance continue (scope, PNI, SpO2)

• Mesure de la température

• Bilan sanguin

• Sondage vésical
Ecole Fac Paramédicale Privée

Filière : Technicien spécialisé en Infirmiers (e)

polyvalents(e)

2éme année

Sujet2

I/Question pratique :

 Conduite a tenir devant un état de choc anaphylactique?20/20


CORRIGE EXAMEN PRATIQUEPATHOLOGIE MEDICALE

Sujet2:

I/Question pratique 
 Conduite a tenir devant un état de choc anaphylactique?20/20

Arrêt de l’administration de la substance antigénique (ATB…)

Ø Oxygénation et libération des VAS : jusqu’à l’IOT, la trachéotomie ou la ponction intercrico-


thyroïdienne en urgence si asphyxie

Adrénaline : 1 amp de 1 mg diluée dans 9 ml de sérum F, injection de 0,1 mg/0,1 mg IVD jusqu’au
retour d’une PA mesurable

Ø Remplissage vasculaire : cristalloïdes en débit libre

Ø Corticoïdes : mécanisme d’action retardé (HSHC 100 mg x 6/j). Anti-histaminiques : inutiles

Ø Surveillance +++ (récidive dans les 8 heures possible ® hospitalisation en USI) et prévention +++
(éviction de l’allergène, désensibilisation, adrénaline à disposition)

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