UN AMOUR PUR

Ephésiens 5 :25-28 « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré
lui-même pour elle,
26 afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau,
27 afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable,
mais sainte et irrépréhensible.
28 C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps… »
Beaucoup d’hommes aujourd’hui choisissent leur conjointe sur la base de ce qu’elle est ou de ce
qu’elle a déjà. Nous aimons bien choisir celle qui est propre, ordonnée, soumise…pourquoi ?
Parce qu’elle a déjà en elle les qualités que nous recherchons. C’est sur cette base que beaucoup
de relations amoureuses voient le jour. Cependant, nous examinerons notre texte de base et nous
verrons bien que ce genre d’amour est un amour purement charnel.
« Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle,
afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire
paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et
irrépréhensible ». Ah ! Christ doit faire paraitre cette Eglise devant lui sans tache ! Ce qui
signifie que Christ n’a pas aimé l’Eglise parce qu’elle était propre car elle ne l’était même pas ;
malgré nos saletés, malgré nos souillures, malgré nos abominations, Christ nous aimait déjà. Il
n’a pas attendu que nous soyons sans tache pour commencer à nous aimer, mais il a commencé à
nous aimer quand nous étions encore plein de défauts. Cet amour est contraire à l’amour que les
hommes (charnels) ont dans leur cœur. Les hommes charnels aiment le produit final, ils aiment
celles qui ont déjà en elles les caractéristiques qu’ils recherchent ; ce genre d’amour est un amour
intéressé (amour impur).
L’Eglise est pleine de défauts et Christ veut faire paraître (veut présenter) cette Eglise sans
défauts. Pourquoi Christ veut présenter cette Eglise sans défaut ? Réponse : parce qu’il n’aime
pas les défauts. Pour cela il va donc travailler pour que l’Eglise soit ce qu’il voudrait qu’elle soit.
Ce qui importe pour Christ ce n’est pas ce que l’Eglise est, mais c’est ce qu’il voudrait que
l’Eglise soit, il ne va pas attendre une Eglise qui est déjà sans tache ni ride pour s’intéresser à elle,
mais il va lui-même travailler pour que l’Eglise soit ce qu’il voudrait qu’elle soit. Les églises
aujourd’hui sont remplit des paresseux, nous voulons la facilité, nous voulons celle qui est déjà
propre et ordonnée, nous voulons celle qui est déjà soumise et douce comme une colombe alors
que nous-mêmes nous pouvons lès rendre ainsi. Je suis désolé quand je vois des mariages
chrétiens s’établirent sur la base de ce que le frère ou la sœur dispose déjà. Nous suivons des
frères dire : « cette sœur a le ministère de la chanson, elle prie beaucoup, elle jeune
beaucoup…donc elle est bien pour être la femme d’un pasteur ». De telles personnes se basent
sur les qualités que la sœur dispose déjà pour établir un mariage alors qu’ils peuvent prendre une
sœur qui n’a pas encore ces qualités mais qui plus tard peut devenir plus que ce qu’ils veulent. Si
Christ regardait d’abord nos qualités, le mariage entre nous et lui n’allait pas s’établir parce que
nous n’avions pas ce qu’il voulait en nous.
Témoignage : une fille appelée Sandrine s’était engagé à servir Dieu. Quand elle vint à l’église
elle avait une boucle au nez et un habillement de prostitué. M’ayant un jour raconté son histoire
misérable, j’eu compassion d’elle et mon cœur s’attacha à elle. Je lui proposai alors le mariage
car mes intensions étaient de donner un sens à sa vie. Ce qui me motivait chez elle était sa
volonté de changer, il fallait juste des personnes pour l’encadrer spirituellement. Juste après mon
engagement envers Sandrine, des frères dans l’assemblée m’ont vu comme quelqu’un qui avait
perdu la raison parce qu’ils ne voyaient rien en elle qui puisse faire d’elle la femme d’un pasteur.
Ils voyaient en elle une prostitué qui allait me détourner de mon ministère ; pendant qu’ils
voyaient ce qu’ils voyaient, moi je voyais une grande servante de l’Eternel à travers sa volonté
de changer et le zèle qui l’animait. Aujourd’hui ce que les hommes ne voyaient pas en elle qui
pouvait faire d’elle une femme de pasteur se dessinent déjà à l’œil nu, son habillement a changé,
elle jeune et prie déjà plus que moi, elle est soumise a ce que je dis et s’il ya quelque chose que
je salut en elle c’est sa persévérance dans les épreuves…et ce n’est que le début. Aujourd’hui
certains frères (qui m’avaient critiqué) m’envient, d’autres me disent « tu as de la chance, tu as
une bonne femme ». Ah ! Ils voient déjà claire alors qu’au début ils me voyaient comme un
aveugle !
Ce qui m’encourageait c’est que j’avais dit : « Seigneur je n’étais rien mais tu m’as aimé, tu t’es
sacrifié en mourant sur la croix pour moi afin de me valoriser, de me présenter propre devant toi.
Moi aussi je ferai de même envers Sandrine ; elle n’a pas encore les caractéristiques d’une
femme de pasteur mais je vais me sacrifier pour elle dans le jeune et la prière afin que Dieu la
transforme ». Dieu m’a exaucé et a suscité des hommes de Dieu qui l’on prise à cœur pour le
travail spirituel à l’exemple du pasteur Thomas. Aujourd’hui je vois un changement dans sa vie
et je suis de plus en plus satisfait.
Christ nous a d’abord aimer avant que nous soyons transformés ; mais l’homme attend que la
femme soit d’abord transformée et l’amour vient après ; si elle n’est pas transformée l’amour ne
vient pas. C’est l’amour que Christ a d’abord eu pour nous qui l’a poussé à se sacrifier pour nous
afin que nous soyons comme il voudrait que nous soyons. Vous voyez ? L’amour pousse à
l’action, l’amour nous pousse à agir pour le bien être de notre compagnon ou de notre prochain.
Si j’aime mon frère je vais agir en priant pour ses défauts plutôt que de le critiquer (parler). Le
plus souvent nous passons le temps à critiquer sans agir. Nous aimons nous plaindre en disant
« Carrel a de mauvaises habitudes ». Si réellement nous aimions Carrel nous devrions prier qu’il
change au lieu de passer le temps à critiquer. L’amour n’est pas au niveau des lèvres, c’est dans
les actes. Frère cesse de murmurer sur les défauts de ta femme, si tu l’aime vraiment agit dans la
prière et le jeune pour qu’elle change ! Ne soit pas un paresseux spirituel, Dieu n’aime pas la
facilité, travail et elle paraitra à l’image que tu attends d’elle. Pour moi ce qu’il faut pour le choix
d’une conjointe, c’est qu’elle soit premièrement enfant de Dieu (née de nouveau) et qu’elle ait la
volonté et le désir de payer le prix pour le travail spirituel en vu du changement de sa vie.
Laissez nous les fausses révélations qui apportent la confusion dans l’Eglise.
Verset 28 : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes ». Autrement dit c’est de
cette façon, c’est de la manière que Christ nous a aimé et agit envers nous que nous devons aussi
manifester dans nos foyers. Amen !

Isaac Carrel