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Professeur: Mr Auguste
Aussi s'interroge t'on alors de savoir quels sont donc les attributions judiciaires du
ministère public?
L'expression attribution judiciaire nous renvoit à toute celles qui se rattache de près
ou de loin à une procédure judiciaire; donc à un acte de juriduction gracieuse ou contentieuse.
Le ministère public quant à lui est le premier demandeur de l'action publique, il est le garant de
l'intéret général. Il est représenté par un magistrat spécialisé et chargé à titre principal,
d'exercer l'accusation.
Et de ce fait nous permet d'apprécier la diversité des pouvoirs du parquet qui peut se
trouver à exercer au délà des compétences traditionnelles que nous lui connaissons.
De même il nous permet de saisir le caractère particulier dont jouisse les menbres du
parquet dans leur attributions au nom du ministère public et nous permet de saisir également
les limites de leur autorité.
En effet notre sujet nous éclaire sur la place exacte du ministère public en tant
qu'acteur du bon fonctionnement de l'organe judiciaire, et nous précise son terrain d'action.
La question se pose alors de déterminé quel est le rôle du ministère publique au sein
de l'agencement judiciaire?
Nous pouvons répondre à cette question que la fonction du ministère public dans
l'appareil judiciaire se situe majoritairement dans le procès pénal, mais qu'il dispose également
d'importante prérogative en matière civile.
En effet en dehors de son rôle connu en matière pénale ou il intervient comme partie
principale, il intervient aussi en matière civile comme partie plaignante ou comme partie jointe.
Ainsi donc bien que le ministère public est d'importante attributions en matière civile,
et même des attributions extrajudiciaires;il n'en demeure pas moins que son activité
fondamentale s'exerce dans le procès pénal.
S'opère donc au niveau des attributions judiciaire du ministère public une distinction;
d'une part les attributions pénales, rôle traditionnel du ministère public(l) et d'autre part les
attributions extra-pénales, rôle secondaire du ministère public.(ll)
l- Les attributions pénales, rôle traditionnel du minitère public
Dans cette première partie de notre devoir nous aurons à dévellopper le ministère
public comme principal détenteur de l'exercice de l'action publique(A) d'une part puis comme
jurisconsulte par voie de réquisition de l'application de la loi(B).
Selon l'article 1er alinéa1 du code de procédure pénal togolais le ministère public a la
charge principale de déclencher l'action publique.Il est seul à pouvoir exercer l'exercice de cette
action,même si exeptionnellement, certaines administrations peuvent aussi agir. L'action
publique constitue alors l'objet principal du procès pénal. Elle prend naissance à partir du
moment où une infraction est constituée. Ainsi en déclenchant l'action publique le ministère
public estime que la personne poursuivie est coupable et mérite le pronnoncé d'une sanction à
son encontre.
Il faudra alors rassembler toutes les preuves au cours de l'enquête préliminaire pour
montrer que les faits relevés sont constitutifs d'une infraction. A partir de là on pourra dire que
l'action publique est exercée.
Lorsque le ministère public décide de poursuivre, tout d'abord pour saisir une
juridiction d'instruction il doit délivrer un réquisitoire introductif, que l'on nomme réquisitoire
de soit-informé ou réquisitoire à fin d'informer. C'est l'article 32 du code de procédure pénale
togolais qui envisage ces réquisitoires.
Et l'article 40 du code de procédure pénale française.
Quant à son contenu le réquisitoire peut-être délivré contre toute personne que
l'instruction fera connaître. On dit alors qu'il s'agit d'un réquisitoire contre X. Le ministère
public peut aussi préciser le nom de la personne à qui l'on reproche d'avoir commis l'infraction
poursuivie. Cependant les personnes dans le réquisitoire doivent être désignées d'auteur ou de
complice ou de co-auteur.
Les faits en revanche ne doivent pas obligatoirement y être qualifié mais doit
cependant y être précisés. Leur qualification appartient au juge d'instruction et de jugement.
Dans cette seconde partie nous aurons a aborder d'une part les tâches civiles(A)
du parquet et d'autre part les tâches administrative du parquet(B)
Le parquet général poursuit l'exécution des décisions des autres cours d'assises
et de la chambre des appels correctionnels. Le procureur de la République établit un rapport
annuel sur l'état et les délais d'exécution des peines qui doit être rendu public. De plus le
parquet a tout pouvoir pour les objets sous la mains de la justice, qui ne sont pas objet de
décision par la justice et qui ne font pas non plus l'objet de réclamation. Ils peuveut aussi choisir
de ne pas les rendre si ceux-ci sont dangereux pour l'ordre public.
Le parquet se trouve être aussi celui qui avertit les parties de la date de
l'audience lorsque la procédure se déroule devant la chambre d'instruction. De la même
manière, le procureur général est celui qui porte à la connaissance des intéressés les arrêts qui
peuvent faire l'objet de pourvoi en cassation. On au préciser ses attributions dans le domaine
du mandat d'arrêt européen, la décision autorisant l'exécution d'un tel mandat est notifiée à
l'Etat d'émission par les soins du procureur général. Ainsi il est manifeste que le parquet dipose
de large compétence également en matière administrative.