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Président du jury :
Professeur responsable : KARAMBIRI Harouna
Encadreur : GARANA Ali, KARAMBIRI H.
Partenaires associés : DIRECTION NATIONALE DE LA MÉTÉOROLOGIE
THÈME :
Mise en évidence de la tendance climatique :
Les pluies maximales journalières et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
RÉSUMÉ :
Comme tout autre pays sahélien, le Burkina serait dans une situation de déséquilibre
hydrique du fait de l’instabilité pluviométrie. L’étude spécifique sur la variabilité de l’intensité
des pluies maximales serait une préoccupation majeure pour les concepteurs des projets de
construction et d’aménagement.
En effet, l’objectif de cette étude consiste à montrer la tendance des pluies
maximales journalières et la variabilité saisonnière des valeurs de l’ETP au Burkina Faso.
Pour répondre à cet objectif, une méthodologie basée essentiellement sur la recherche
documentaire et des données météorologiques a été adoptée.
Les différentes méthodes des tests statistiques appuyées par d’autres études de
tendance appliquées aux séries chronologiques ont montré que :
- Les pluies cumulées annuelles ont considérablement baissé depuis la fin des années
1970 et persistent, avec un déficit hydrique variant de 32% au nord à 16% au sud ; donc
la baisse est ressentie plus au nord qu’au sud.
- Les pluies maximales journalières n’ont pas été touchées par la sécheresse comme la
pluie moyenne annuelle. Mais à Bobo on a constaté une rupture au début des années
1970 et une tendance en baisse avec un déficit hydrique de 25%.
- Dans toutes les 3stations la rupture est bien marquée en 1980 pour l’ETP de tous les
mois. Mais les tendances sont en baisse pour les mois de saison sèche et en hausse
pour les mois pluvieux à partir des années 1980.
MOTS-CLEFS : Burkina Faso, Tendance climatique, rupture, séries chronologiques, déficit
pluviométrique, indice de sécheresse, pluies maximales journalières, l’ETP.
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Mémoire de fin d’étude master/2iE présenté par HAMID Neby Sougoumi
Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
DEDICACE
Ce rapport de mémoire est dédié :
REMERCIEMENTS
Au terme de cette étude, je tiens à remercier tout le personnel de la direction de la
météorologie particulièrement Mr Ali GARANA le Directeur de la Météorologie Nationale du
Burkina Faso et Mr BASIE le chargé des Bases des données pour leur disponibilité et leur
collaboration.
Je tiens à exprimer mes sincères remerciements :
• A Mr Harouna KARAMBIRI pour son encadrement, sa disponibilité et ses précieux
conseils.
• A tous les professeurs du 2iE pour la formation qu’ils nous ont dispensées
• A tous mes promotionnels de 2iE.
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Mémoire de fin d’étude master/2iE présenté par HAMID Neby Sougoumi
Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
GENERALE ............................................................................................................... 9
A. INTRODUCTION ........................................................................................................................................... 9
B. PROBLEMATIQUE ..................................................................................................................................... 10
C. OBJECTIF DE L’ETUDE ............................................................................................................................. 11
D. RESULTATS ATTENDUS............................................................................................................................ 11
E. METHODOLOGIE....................................................................................................................................... 12
1. Recherche documentaire.............................................................................................................. 12
2. Collectes des données .................................................................................................................. 12
3. Traitement des données ............................................................................................................... 12
PARTIE I : CADRE D’ETUDES.................................................................................................................................... 13
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
PARAMETRES ....................................................................................................... 27
PARTIE II : ETUDES ET ANALYSE DES PARAMETRES
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
ABRÉVIATIONS ET SIGLES :
A : Caractère Aléatoire
RD : Rupture Détectée
Cr : Coefficient de corrélation
I : Indice pluviométrique
Ar : Indice d’aridité
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
INTRODUCTION GENERALE
A. Introduction
Dans le cadre de préparation de mémoire de fin d’études nous avons effectué des
travaux sur les tendances de l’intensité des pluies journalières et l’évolution saisonnière et
interannuelle des valeurs mensuelles de l’ETP. Par ailleurs, les travaux présentés dans ce
document ont pour ambition d’apporter une contribution hydrologique aux préoccupations
des concepteurs des ouvrages hydrauliques et des gestionnaires des ressources en eau du
Burkina Faso en termes de variabilité de l’intensité des pluviométries journalières et de
l’évolution saisonnière des valeurs mensuelles de l’ETP. D’ailleurs du fait de la vulnérabilité
face à la variabilité pluviométrique, de ce pays qui ne vit que des ressources en eau, le
pouvoir public burkinabé accorde une place importante au changement climatique dans sa
politique de développement.
A l’issus de ces travaux nous allons tirer une conclusion qui pourrait apporter une lumière sur
les tendances des pluies maximales journalières et des valeurs mensuelles de l’ETP dans
les trois zones climatiques de Burkina Faso.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
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B. Problématique
Depuis 1970 des nombreuses études ont été menées sur les tendances climatiques
surtout sur la pluviométrie annuelle. Ces travaux (Servat et al., 1996; Paturel et al., 1997;
Servat et al., 1997) ont montré que les pluviométries annuelles ont considérablement baissé
depuis la fin des années 1960.
En effet pour mettre en évidence ces tendances des tests statistiques des séries
chronologiques des pluies moyennes annuelles des différentes stations en Afrique de l’ouest
et particulièrement au Burkina Faso, ont été mis en œuvre. Ces tests ont montré
statistiquement que toutes les ruptures sont concentrées autour des années 70 avec un
déficit pluviométrique.
Les années sèches ayant commencé à la fin des années 1960 continuent et persistent à
nos jours. Mais est-ce que les pluies maximales journalières qui engendrent le débit du
projet ont la même tendance que les pluies moyennes annuelles ? L’intensité de la pluie
journalière a-elle diminuée ? Si ceci est le cas les ouvrages hydrauliques (déversoir, pont …)
conçus depuis toujours avec les pluies maximales journalières des années (décennales ou
centennales) humides n’étaient-ils pas surdimensionnés ?
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
En plus, pour les cultures irriguées les besoins en eau varient non seulement selon les
différents stades végétatifs du plant (coefficient culturale) mais aussi et surtout selon la
demande en eau de l’atmosphère qui varie avec les saisons et les zones climatiques. Donc
quels sont les mois où la demande atmosphérique est importante ? Et dans quelle zone
climatique ? Et quelle est son évolution dans le temps ?
C’est dans cette perspective que s’inscrire notre thème de mémoire pour répondre à ces
différentes questions.
C. Objectif de l’étude
Cette étude qui a pour objectif global de mettre en évidence l’évolution de la pluie
journalière maximale et de la valeur d’ETP mensuelle au Burkina Faso vise :
- La vérification des caractères aléatoires des chroniques et identification des ruptures sur
les séries chronologiques des pluies maximales journalières et des valeurs de l’ETP
mensuelle sur les stations représentatives des trois zones climatiques du Burkina Faso
- La détermination de la tendance spatio-temporelle des pluies journalières maximales en
vue d’avoir un concept sur la variabilité interannuelle de l’intensité d’une pluie maximale
journalière susceptible d’engendrer un débit du projet et des valeurs de l’ETP montrant
l’évolution dans le temps et dans l’espace du besoin en eau des cultures en vue de
planifier une gestion efficace de l’eau pour l’agriculture
- La mise en relief de la relation entre la tendance de la pluie moyenne annuelle et celle de
la pluie maximale journalière
- La description de la répercussion de l’ETP sur les pluies et vice versa
- A montrer l’évolution annuelle des valeurs de l’ETP mensuelle des stations présentatives
des différentes zones climatiques et les comparer.
D. Résultats attendus
- Les ruptures avec les dates précises et les tendances (déficitaire ou excédentaire) pour
chaque station
- L’indice pluviométrique qui montre clairement, en plus des tests statistiques, les périodes
sèches et humides
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- Les différentes courbes des données brutes montrant les tendances climatiques et
l’évolution spatio-temporelle de chaque paramètre lissées par les courbes de tendance
de la moyenne mobile
- Les concordances entre les variables (coefficient corrélation)
- et l’évolution de la sècheresse dans le temps et dans l’espace (indice d’aridité pour
chaque station et des périodes choisies).
E. Méthodologie
Pour pouvoir atteindre ces objectifs nous avons entrepris une méthode de travail qui
nous permettrait de mieux avancer dans nos recherches. Les différentes étapes de la
méthode utilisée pour cette étude sont les suivantes :
1. Recherche documentaire
- Recherche et exploitation des documents, articles scientifiques sur le changement
climatique et des mémoires traitant des thèmes analogues, ainsi que des documents qui
se rapportent à la présentation physique, économique et sociale du Burkina Faso ;
- Identification des sites internet intervenant dans le domaine de changement climatique ;
- Identification des outils de travail nécessaires : le logiciel de traitement et familiarisation
avec le Kronostat, logiciel qui traite statistiquement les séries chronologiques.
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PARTIE I : CADRE D’
D’ETUDES
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CHAPITRE
HAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE
ZONE
D’ETUDE
A. L’aspect
aspect physique
1. La
a situation géographique
Situé
itué dans la zone soudano-sahélienne
soudano enne de l'Afrique de l'Ouest entre 09° et 15° de
latitude Nord et entre 02°
2°30' de longitude Est et 05°30' de longitude Ouest, le Burkina Faso
couvre une superficie de 274.000 km2.
km2 Le pays est enclavé,, le point le plus proche de
l'Océan Atlantique se trouve à environ 500 km, au sud-ouest,
sud ouest, à la frontière ivoirienne. Il est
entouré des six pays frontaliers à savoir le Niger au nord-est, le Mali au nord et à l’ouest,
l’ouest la
Cote d’ivoire au sud-ouest,, le Ghana, le Togo au sud et le Benin au sud-est
est.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
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2. Le climat
Le climat du Burkina Faso est de type Soudanien. Il est caractérisé essentiellement par
deux saisons bien marquées :
- une saison des pluies qui s’étend de juin à septembre et marquée par des vents
frais chargés de l’humidité venant du sud-ouest en provenance du Golfe de
Guinée appelés mousson ;
- une saison sèche de novembre à avril caractérisée par des vents chauds et secs
chargés de poussières venant du nord-est traversant le désert du Sahara
dénommés l’harmattan.
Ces deux saisons résultent des déplacements annuels du Front Inter Tropical (FIT), qui
sépare l’air équatorial maritime (mousson) de l’air tropical continental (harmattan).
- la zone sahélienne : Située au nord, délimitée au sud par l'isohyète 600 mm, cette région
est caractérisée par une pluviométrie annuelle faible pouvant descendre parfois jusqu’à
150 mm avec une saison des pluies inférieure à deux mois. Cette zone représente
environ 1/4 de la superficie du Burkina Faso.
- la zone soudano-sahélienne : située au centre et limitée au nord par l’isohyète 600 mm et
au sud par 900 mm, cette zone est la plus vaste zone climatique du pays, avec une
saison des pluies allant de 4 à 5 mois.
- La zone soudanienne : délimitée au nord par l’isohyète 900 mm, elle couvre tout le sud
du bassin. Elle est caractérisée par des pluies relativement abondantes allant jusqu’à
1300mm.
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b) La pluviométr
viométrie
Elle est variable et inégalement repartie aussi bien dans le temps que dans l’espace.
Pour ce qui est de variabilité dans le temps les précipitations sont concentrées sur une partie
de l’année, les maxima de précipitations sont observés en Août.
Du point de vue spatial la
l pluviométrie
ie moyenne annuelle décroît au fur et à mesure
qu’on évolue vers le nord,
ord, allant de 1300
1 mm à moins de 400 mm ; ainsi
insi on observe une
diminution des nombres de jours pluvieux
p du sud au nord respectivement de 80 jours à 40
jours.
La pluviométrie moyenne annuelle est caractérisée par une variabilité interannuelle
inter avec
une diminution qui s’explique
’explique par un léger déplacement des isohyètes vers le sud
s depuis les
années 1970.
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Longitude (°)
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3
301-500
501-700
DJIBO DORI 701-900
14 14
901-1100
OUAHIGOUYA
1101-1300
KAYA
YAKO BOGANDE
13 13
DEDOUGOU
Latitude (°)
Latitude (°)
OUAGADOUGOU
FADA NGOURMA
12 KOUKA 12
BOROMO MANGA MAHADAGA
BOBO-DSSO PO
DIEBOUGOU
11 11
BANFORA
GAOUA
10 MANGODARA BATIE 10
BURKINA FASO
DIRECTION DE LA METEOROLOGIE
9 9
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3
Longitude (°)
FIGURE 3 : CARTE DE PLUVIOMETRIE MOYENNE ANNUELLE
c) Les températures
Elles sont soumises à des très fortes variations saisonnières. Les températures
moyennes mensuelles trouvent leurs valeurs les plus élevées en avril, mai et en octobre où
elles peuvent atteindre 42°C (maximales), et les pl us faibles en décembre, janvier et février
où elles descendent jusqu’à 16°C (minimales). Les v aleurs les plus élevées ainsi que les
plus faibles se rencontrent dans la partie nord du pays.
3. L’hydrographie et l’hydrogéologie
a) Le relief
Le relief du Burkina Faso est généralement peu accidenté. Il est principalement composé
des cuirasses étagées. A peu près 3/4 du territoire burkinabé se repose sur un vieux socle
cristallin qui lui confère un relief globalement plat et monotone : à peu près 90 % du pays se
situent entre 250 et 300 m d'altitude. Cependant cela n’empêche pas de trouver des régions
émergeant de cette pénéplaine telles que les collines birrimiennes, les falaises à l'Ouest
(Banfora) et au Sud-est (Gobnangou).
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
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La région de plus haute altitude du pays est le Ténakourou. Situé à la frontière Malienne
il y culmine à 747 m. Le point de la plus basse altitude est à 135 m. La région la plus basse
se trouve dans le Sud-est du pays : la Pendjari.
L’altitude moyenne des plateaux est 500 m.
c) L’hydrogéologie
La nappe souterraine est le produit de l’infiltration des eaux pluviales. Elle varie fonction
de la pluviosité de la zone, de la porosité du sous-sol. Au Burkina Faso on rencontre deux
principales formations aquifères :
- le Socle cristallin : couvrant une superficie de 225.000 Km2, le socle constitue la plus
grande partie du pays. Les débits y sont faibles et situés entre 0,5 et 20 m3/h ; car
l’existence d’eaux souterraines dans le socle est liée à la présence des fissures, des
fractures dans les roches et/ou de leurs altérations ;
- les zones sédimentaires : elles constituent les bandes qui vont du Sud-ouest au Nord et
dans le Sud-est. Dans cette zone la nappe peut fournir un débit qui peut aller jusqu’au
100 m3/h.
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B. L’aspect socioéconomique
Les caractéristiques socio-écologiques du Burkina Faso sont définies en fonction du milieu
physique, de la population et des systèmes d'exploitation des ressources naturelles. Des
telles caractéristiques influencent naturellement l'économie du pays, dominée par le secteur
agricole et le secteur tertiaire.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
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L'économie du pays est caractérisée par le secteur primaire qui est malheureusement
informel et très peu concurrentiel sur le marché international.
a) Agriculture
L'agriculture est de type traditionnel et est pratiquement dépendante de la pluviométrie.
Toutefois elle contribue pour 60% des exportations totales et occupe plus de 80% de la
population.
Comme toute autre activité l’exploitation varie d’une zone climatique à une autre :
- Au nord l'agriculture est essentiellement céréalière (mil, sorgho, et rarement du maïs
et du riz dans des bas-fonds). En plus quelques cultures de contre saison
(maraîchères) oignon, tomate, choux, pomme de terre et aubergine y sont pratiquées.
- Au centre l’agriculture est dominée par la culture le mil et le sorgho associés souvent
à des légumineuses telles que le niébé, l'arachide.
- Au sud du pays on produit du maïs, des tubercules, de la pomme de terre et des
produits maraîchers (le haricot vert, l'oignon, la tomate, le choux).
- Au sud-ouest on cultive des céréales tels le sorgho, le maïs, le mil, le riz, le fonio et
d'importantes cultures de rente, essentiellement le coton, la canne à sucre ainsi que
des fruits (dans le Kénédougou).
b) Elevage
On pratique au Burkina Faso l’élevage nomade et transhumant au nord et l’élevage semi-
nomade et sédentaire au Centre et Est. Selon la “Communication nationale du Burkina Faso“
le cheptel national est estimé en 1999 à 4.7 millions de têtes de bovins, 6.6 millions d'ovins,
8.4 millions de caprins et 21 millions de volailles. Les taux d'accroissement annuels sont
estimés à 2% pour les bovins et 3% pour les ovins et caprins.
L'élevage est caractérisé par sa faible productivité et par sa dominance du mode
extensif. Toutefois ce secteur occupe le second rang en valeur des exportations totales du
pays après le coton et contribue à environ 19% des recettes d’exportation.
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c) Commerce
Le commerce est pratiqué généralement de façon informelle. Il est pratiqué par un grand
nombre de la population non alphabétisée. L’exportation est essentiellement dominée par le
coton et les produits vivriers, et par les produits d’élevage. L’importation touche
principalement le domaine d’hydrocarbure et les produits halieutiques.
d) Education
Au Burkina Faso l’école est gratuite pour les enfants à l’âge de scolarisation. Mais le taux de
scolarisation est toujours faible : 2/5ème seulement des enfants sont scolarisés avec un taux
de scolarisation des filles plus faible 33% contre 48% garçon (DEP/MEBA, 1999). Le taux
d’alphabétisation reste très faible : moins de 1/5ème d’habitants savent lire et écrire.
Par ailleurs le Burkina peut s’enorgueillir d’un patrimoine culturel extraordinaire.
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CHAPITRE
CHAPITRE II : PRESENTATION DES DONNEES DE
L’ETUDE
L’ETUDE
Les paramètres nécessaires dans le cadre de notre étude sont notamment les
chroniques des pluies maximales journalières et celles de l’ETP. Car ils nous permettraient
évidemment de mettre en évidence les tendances des pluies maximales journalières grâce
auxquelles est calculé le débit du projet pour la conception des ouvrages hydrauliques, et de
montrer l’évolution saisonnière et interannuelle de l’ETP qui est un facteur important entrant
dans le calcul des besoins en eau des plantes.
Toutefois nous avons sollicité, en plus de ceux-là, les séries chronologiques du
paramètre pluie moyenne annuelle, bien que beaucoup d’études y aient été déjà effectuées.
D’ailleurs ces travaux (Servat et al, 1996; Paturel et al., 1997) ont détecté des ruptures
autour des années 1970 et montré une tendance en baisse considérable des pluies
moyennes annuelles depuis cette période.
Nous reprenons quelques études sur les chroniques de la pluie cumulée annuelle
pour, après confirmation des études précédentes, comparer avec la variabilité de l’intensité
des pluies journalières : La pluie annuelle a la tendance en baisse, mais est-ce que
l’intensité des pluies journalières a la même tendance ?
C’est la raison pour laquelle nous avons choisi ces trois paramètres dans le cadre de
notre étude : les pluies moyennes annuelles, les pluies maximales journalières et les valeurs
mensuelles d’ETP.
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Pour mener à bien cette étude nous avons sollicité, auprès de la Direction Nationale de
la Météorologie du Burkina Faso, les données des séries chronologiques de plus longue
période possible des variables citées ci-dessus et de toutes les stations synoptiques du
Burkina. L’acquisition de toutes ces données nous permettrait de faire une analyse plus large
et plus précise. Elle nous permettrait également de cartographier, de tracer les courbes
isohyètes pour voir sur les cartes l’évolution spatio-temporelle des pluies et de l’ETP.
Acquérir les données de tout le réseau national du Burkina c’est constituer un échantillon
représentatif. Mais la Direction Nationale de la Météorologie nous a accordé uniquement les
données des trois stations représentant les trois zones climatiques du Burkina Faso à savoir
Dori, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso et de période allant de 1961 à 2000.
Enfin nous avons obtenu à l’issue de cette demande les séries chronologiques, pour la
période de 1961 à 2000, des fichiers contenant les variables météorologiques suivantes :
2. Préparation
- ETP Bobo : dans chacune des deux années (1983 et 1987) on trouve un mois
manquant respectivement mars et août,
- ETP Ouagadougou : un mois manquant (février) dans les séries de 1985
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
- Pluies maximales : dans toutes les trois stations les données du mois de juillet de
1977 qui manquaient,
- Pluies annuelles : comme dans les pluies maximales, toujours les éléments du mois
de juillet de 1977 qui manquent dans toutes les trois stations ; sauf ici il manque en
plus le mois de 1976 pour la station de Bobo.
En effet, ces lacunes n’influenceront pas les données des pluies cumulées annuelles moins
encore journalières maximales. En plus il n’y a pas une série qui a plus de trois lacunes. Il
est à noter que les tests statistiques se dérouleront normalement, car le logiciel khronostat
analyse les séries qui ne connaissent pas plus de trois éléments omis.
Une fois analysés les éléments manquants nous avons répertorié et arrangé les
fichiers par variables et par station de sorte que l’utilisation soit aisée. En suite nous avons
procédé à constituer des fichiers prêts à être utilisés pour les tests statistiques en
convertissant les fichiers Excel en format texte avec extension ksi.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Les valeurs de l’ETP sont obtenues grâce à un calcul avec intervention d’un grand
nombre des paramètres climatiques selon la méthode de calcul ou bien par mesure de l’ETo.
Les paramètres intervenant dans le calcul de l’ETP n’ont pas le même poids. La
température et le rayonnement influent plus les valeurs de l’ETP, car on trouve des formules
qui sont basées uniquement sur ces éléments.
Le vent est l’un des principaux facteurs qui caractérisent le climat d’un pays. Pour le
calcul de l’ETP l’influence du vent est d’une importance capitale. Car sa vitesse mesurée à 2
mètres du sol intervient directement dans le calcul de l’ETP. La vitesse du vent est mesurée
par l’anémomètre.
(c) Température
La température tout comme le vent est l’un des facteurs les plus influents du climat. Elle
intervient directement dans le calcul de l’ETP quelle que soit la méthode. L’appareil qui
mesure la température s’appelle thermomètre.
(d) Insolation
L’insolation ne correspond pas forcement au nombre d’heures diurnes, mais plutôt à
la durée d’ensoleillement. Elle résulte à son tour des plusieurs facteurs qui se calculent à
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
partir des données de mesure. L’insolation réelle peut être considérée comme l’inverse de la
nébulosité.
En effet pour calculer l’ETP il existe plusieurs formules parmi lesquelles Turc,
Penman, Blaney Creddible, Thornthwaite, Bouchet, Brochet-Gerbier. Par ailleurs, les valeurs
de l’ETP peuvent être obtenues à partir des mesures telles que le Bac Colorado, Bac A etc.
Mais l’ETP est beaucoup plus calculée que mesurée, grâce aux paramètres thermiques, au
vent et à l’illumination cités bien haut.
Pour avoir un résultat satisfaisant il serait nécessaire d’utiliser la méthode la plus fiable et qui
peut s’appliquer dans toute la sous-région. La méthode de Penman réside sur une base
théorique incontestable sur le plan scientifique. En plus elle est reconnue universellement,
par les chercheurs et scientifiques, comme la meilleure et est recommandée par la FAO pour
normaliser les données. Mais dans la pratique la formule est compliquée et n’est pas facile à
l’appliquer du fait de ses longs calculs à entreprendre et ses nombreux paramètres
intervenant dans le calcul. C’est pourquoi divers logiciels ont été conçus, tel que CROPWAT
(conçu par la FAO), pour calculer l’ETP Penman. Cette méthode a été retenue, pour les
raisons citées bien haut, par la Direction Nationale de la Météorologie pour le calcul de
l’évapotranspiration potentielle.
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PARTIE
PARTIE II : ETUDES ET ANALYSE
ANALYSE DES
PARAMETRES
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CHAPITRE
CHAPITRE III : METHODES D’ANALYSE
A. Méthodes statistiques
1. Présentation de khronostat
Nous avons présenté les méthodes statistiques appliquées au Khronostat telles qu’elles sont
en Annexe I.1, 2 et 3 :
Le Khronostat est un logiciel de très simple manipulation. D’abord les fichiers d’entrée
doivent être en format texte avec pour extension (.*ski) comme a été évoqué le chapitre de
présentation des données. Les fichiers d’entrée de KhronoStat (*.ksi) qui sont des fichiers-
texte sont divisés en 3 parties :
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Mémoire de fin d’étude master/2iE présenté par HAMID Neby Sougoumi
Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Remarque : les 3 lignes de l’entête sont obligatoires mais peuvent ne pas être renseignées.
Une fois convertis les fichiers (Excel ou Word) à utiliser en fichier texte on doit procéder :
- D’abord au choix de la langue en cliquant sur le menu “langue“ ;
- Puis au choix des méthodes à appliquer dans une fenêtre qui s’ouvre après avoir
cliqué sur “Sélectionner F5“ dans le menu “Méthodes“ ;
- En suite à l’Introduction des fichiers à tester dans le logiciel à partir de la fenêtre qui
s’ouvre une fois cliquée sur “ Sélectionner F2“ dans le menu “Fichier“.
- Et enfin à l’exécution en appuyant sur “Exécuter F6“ dans le menu “Méthode“.
Après “l’exécution“ les fenêtres des résultats s’ouvrent dont chacune correspond à un fichier
des données induit.
Dans le cadre de notre étude nous avons appliqué, pour la vérification de caractères
aléatoires ou non de séries chronologiques, le test de corrélation sur les rangs ; et pour la
détection des ruptures, le test de Pettitt et celui de Hubert.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Le test de Pettitt (Cf. Annexe. I) décèle des ruptures avec leurs dates précises. Elle
est contrôlée par les mêmes seuils de confiance que le test de Rang. Ce test est robuste et
n’est pas exigeant et il est particulièrement sensible à un changement de moyenne avec
l’indication de la date de rupture dans le cas l’hypothèse nulle de caractère aléatoire ou non
est rejetée.
Dans le tableau des résultats sous la rubrique de Pettitt nous avons quatre colonnes
dont la première est celle de rupture où sont mentionnés les sigles suivants :
- RD : Rupture détectée
- Rien : Pas de ruptures
La seconde colonne est consacrée pour les dates de rupture, la troisième est réservée aux
seuils de confiance et la dernière pour le calcul de déficit (si le signe est négatif) ou
d’excédent (le signe est positif).
La méthode de Hubert (voir Annexe. I) est aussi un test de détection des ruptures.
Les niveaux de confiance de ses résultats ne sont pas connus. Contrairement au test de
Pettitt elle peut signaler plusieurs ruptures dans la même série avec leurs dates respectives.
Sous cette rubrique, les colonnes sont identiques à celles de la méthode de Pettitt à
l’exception de la troisième colonne qui n’existe pas chez Hubert. Les mêmes sigles que ceux
dans la méthode de Pettitt y sont utilisés dans la colonne de détection des ruptures.
NB : Tous ces tests peuvent déceler des fluctuations dans les séries chronologiques,
mais ne précisent pas si les tendances, après les ruptures, sont en baisse ou en hausse.
C’est pourquoi nous appliquerons en plus de ces tests statistiques d’autres méthodes
complémentaires pour mieux voir le sens de la tendance.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
l’écart entre les moyennes après la rupture (Map) et avant la rupture (Mav) par la moyenne
avant la rupture(Map) :
sèches (négatives) et les années humides (positives). Cet indice est défini comme une
variable centrée réduite (Lamb, 1982) :
Pour caractériser les climats d’une région il existe plusieurs indices, mais le plus utilisé est
l’indice d’aridité. Cet indice qui est le rapport des pluies moyennes annuelles par
l’évapotranspiration potentielle, a été adopté principalement pour l’étude des risques de
désertification : avec Pan : Pluies moyennes annuelles
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La corrélation nous permet de voir si les tendances des deux variables X et Y ont une
interdépendance. L’évolution de X a-t-elle une influence sur celle de Y et vis-versa. La
méthode consiste à calculer le coefficient de corrélation Cr : si le coefficient est égal à +1 on
dit que les deux variables sont corrélées positivement c'est-à-dire elles évoluent dans le
même sens ; et s’il est égal à -1 alors il y a une corrélation négative c'est-à-dire si l’une croît
l’autre décroît. S’il est nul il n’y a pas une relation entre les deux variables. Il résulte du
rapport de la covariance des deux variables par le produit de leurs écarts types respectifs.
Soit l’échantillon d’un couple de deux variables x et y : (x1, y1), (x2, y2), …, (xn, yn).
$%&, (
#
&
(
Avec cov(x,y) la covariance qui se formule par : )*+,, - / ∑/1".,1 2 ,3 -1 2 -
.
4 5/ ∑/1".,1 2 ,3 ² .
.
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
fluctuation interannuelle de chaque paramètre. Le coefficient des variations d’une série
#
d’observations est formulé comme suit :
&
Avec : la moyenne interannuelle sur toute la période
σ : l’écart type interannuelle sur toute la période
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
C’est dans cette partie que nous abordons les points cruciaux de notre thème à
savoir la caractérisation et la mesure d’éventuelles fluctuations au sein des séries
chronologiques des différentes variables météorologiques grâce à des analyses statistiques
appuyées d’autres courbes et graphiques.
Le résultat du test sur le Rang montre que les deux des trois stations ont un caractère
non aléatoire au seuil de confiance de 90%. La station de Bobo présente un caractère
aléatoire.
Cependant les tests par la méthode de Pettitt ont détecté des ruptures sur toutes les
trois stations avec un seuil de confiance de 90%. Ces derniers ont été confirmés par les tests
à la méthode de Hubert avec même année de rupture sauf Dori 1966 au lieu de 1969 chez
Pettitt.
Par ailleurs, le calcul des déficits effectué de part et d’autre des années de rupture
pour la période d’après rupture a montré que le déficit pluviométrique est plus accentué au
nord et évolue de moins en moins vers le sud (voir Tableau1) : à peu près 30% à Dori, 19%
à Ouagadougou et 16% à Bobo.
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
RANG
Les graphiques d’indice de sécheresse sont établies pour confirmer à la fois les tests
statistiques de détection des ruptures appliqués et le déficit (ou l’excédent) pluviométrique
calculés, c'est-à-dire qu’elles permettent de visualiser la période sèche (ou humide) après les
ruptures.
Les figures ci-dessous montrent, tout comme les valeurs de déficit, que les périodes
après les années des ruptures respectives sont sèches pour toutes les trois stations. Car les
périodes de déficit pluviométrique mentionnées dans le tableau-1 correspondent bien
attendu aux années dont les valeurs des pluies annuelles sont inférieures à la moyenne
interannuelle sur toute la période. Il faut noter que ces graphiques d’indice ont bien visualisé
les périodes sèches et humides donc la localisation des ruptures respectives pour chaque
station.
Les années de sécheresse ayant commencé en fin des années 1960 persistent à nos
jours (Cf. Fig.4). Cependant on rencontre quelques fois des années humides isolées dont
les pluviométries annuelles sont supérieures à moyenne arithmétique dans la période de
sécheresse. Effectivement, d’après les graphiques ci-dessous, quelques années
relativement humides apparaissent à partir des années 1990 au niveau de Dori et de Bobo.
Mais cela n’a pas d’influence sur la période sèche qui perdure statistiquement à nos jours
pour toutes les trois zones.
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Dori
2,50
2,00
1,50
1,00
Indice
0,50
0,00
-0,50
-1,00
-1,50
-2,00
Années
Ouagadougou
3,00
2,50
2,00
1,50
Indice
1,00
0,50
0,00
-0,50
-1,00
-1,50
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
Années
Bobo
2,50
2,00
1,50
1,00
Indice
0,50
0,00
-0,50
-1,00
-1,50
-2,00
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
Années
: Rupture détectée
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Par ailleurs, selon ces mêmes courbes une faible tendance en hausse est observée
à partir des années 1980 au niveau de la station de Dori et celle de Bobo-Dioulasso (mais
ceci n’a pas été démontré par les tests statistiques).
Il est à constate que les courbes de tendance coupent les courbes de la moyenne
arithmétique presque aux mêmes années que les années des ruptures respectives de
chacune des stations. Les deux se coupent ainsi :
L’observation de ces différentes courbes montre que les années des ruptures détectées par
les tests statistiques sont celles qui précèdent directement respectivement les croisements
des deux courbes (courbe de la moyenne mobile et celle de la moyenne arithmétique) et
dont les valeurs sont supérieures à la moyenne arithmétique. On constate par ailleurs, que
dans la plupart des cas étudiés l’écart entre les dates des ruptures respectives et celles où
les deux courbes se coupent, est d’une ou de deux ans.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
800
700
600
Pluie annuelle (mm)
500
400
300
200
Courbe des pluies annuelles
100 Courbe de tendance moy.mobile
Courbe de la moyenne arithmétique
0
Années
FIGURE 5 : COURBE D’EVOLUTION PLUIES ANNUELLES : STATION DORI
1200
1000
Pluies annuelles (mm)
800
600
400
Années
FIGURE 6 : COURBE D’EVOLUTION PLUIES ANNUELLE : STATION OUAGA
1600
1400
1200
Pluies annuelles (mm)
1000
800
600
Courbes des pluies annuelles
400 Courbe de tendance moy. mobile
Courbe de la moyenne arithmétique
200
Années
FIGURE 7 : COURBE EVOLUTION PLUIES
P ANNUELLES : STATION BOBO
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
- Les tests statistiques pour la vérification des caractères et la détection des ruptures
sur les séries ont signalé communément des fluctuations à la fin des années 1960 et
au début des 1970.
- Les valeurs des déficits calculées montrent que les pluies annuelles sont déficitaires
dans les périodes d’après les ruptures respectives avec des déficits pluviométriques
plus sévères au nord qu’au sud.
- L’indice pluviométrique confirme les deux précédentes (tests statistiques et les
valeurs de déficits) avec la visualisation du phénomène par des graphiques.
- Les courbes des tendances de la moyenne mobile effectuées pour lisser les courbes
des valeurs brutes des pluies annuelles ont renforcé l’idée de tendance en baisse
des pluies moyennes annuelles.
Les calculs des déficits permettent de constater une réduction, dans la période
d’après ruptures, de 28% avec Pettitt et 32% avec Hubert au nord, 19% au centre dans les
deux méthodes et 16% au sud pour les deux méthodes.
En effet les séries des pluies moyennes annuelles ont connu des ruptures au début
des années 1970. La pluviométrie annuelle est déficitaire avec en moyenne 18% de déficit
pluviométrique dans la période de 1970 à 2000. Ces tests ont confirmé les études déjà
effectuées sur les pluies cumulées annuelles (Servat et al., 1996; Paturel et al., 1997; Servat
et al., 1997).
Les ruptures signalées sur les séries des pluies moyennes annuelles des années
1970 seraient dues soit à la réduction des nombres de jours pluvieux ou soit à la baisse de
l’intensité de la pluviométrie journalière. Nous n’avons pas eu à étudier ici les nombres de
jours pluvieux du fait de manque des données, mais nous pourrions exploiter le résultat
d’une autre étude qui s’y est effectuée (voir les détails à la synthèse des pluies maximales
journalières).
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Les résultats du test de corrélation sur le rang ont montré le caractère non aléatoire
des mois de :
- juin dans toutes les trois stations avec un seuil de confiance de 90%
- septembre dans les deux stations (centre et le sud) avec le même seuil de
confiance.
- mai uniquement à la station de Dori avec un seuil de confiance de 95%,
- et juillet à la station de Bobo avec un seuil de confiance 90%.
Dans toutes les trois stations le test de Pettitt n’a pas signalé de rupture sur les
séries. Mais le test de Hubert a détecté quelques ruptures :
Alors le test de Hubert confirme le test de vérification des caractères aléatoires pour
le mois de juin au niveau de deux stations (Dori et Ouaga) et pour le mois de septembre au
niveau de la station de Bobo.
Une fois mis en parallèle les ruptures sur les chroniques à l’échelle mensuelle avec
celles signalées aux pas annuels, on constate que le mois de juin et août ont contribué, le
plus, à la baisse pour la station de Dori dont la rupture sur les chroniques annuelles date de
1966 ; et le mois juin pour la station de Ouagadougou dont la rupture sur les séries a été
signalée en 1976. Les mois d’août et de septembre auraient occasionné les tendances en
baisse des pluies annuelles pour la station de Bobo dont les séries pluviométriques ont
connu une rupture en 1970.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Les résultats de toutes les trois méthodes de tests statistiques récapitulés dans le
tableau-6 ci-dessous sont conformes, c'est-à-dire les différentes méthodes des tests
statistiques donnent presque les mêmes résultats pour chaque station.
D’après le test de corrélation sur les rangs, les séries chronologiques au niveau des
deux stations respectivement du nord et du centre (Dori et Ouagadougou) ne présentent pas
des caractères non aléatoires. Et de même les deux autres tests de détection de rupture
(Pettitt et Hubert) n’ont pas décelé des ruptures sur les séries de ces deux stations.
On constate que les deux tiers soit 67% des stations présentant un caractère
aléatoire n’ont pas connu des ruptures sur leurs chroniques respectives. Or les tests
statistiques ont signalé des ruptures respectivement sur les séries chronologiques des pluies
cumulées annuelles de ces deux stations. Ce qui montre que la concordance entre
l’évolution interannuelle des pluies maximales journalières et celle des pluies moyennes
annuelles est très faible ou inexistante.
RANG
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Les graphiques d’indice (fig.8) permettent de visualiser les années dont les pluies
maximales journalières sont inférieures à la moyenne arithmétique sur toute la période
(années sèches) et d’autres supérieures à cette moyenne.
L’observation du graphique du nord (fig.8. Dori) montre que les années dont les
valeurs des pluies maximales journalières sont supérieures à la moyenne se trouvent plutôt
dans la période de 1980 à 2000 et celles dont les valeurs sont inférieures se rencontrent
avant les années 1980. Toutefois les tests statistiques n’ont pas montré des fluctuations,
cela est dû au fait que d’une part les périodes humides (ou sèches) ne sont pas persistantes
et d’autre part elles ne sont pas sévères.
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Dori
3,50
3,00
2,50
2,00
Indice pluv.
1,50
1,00
0,50
0,00
-0,50
-1,00
-1,50
-2,00
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
Années
Ouagadougou
3,00
2,50
2,00
1,50
Indice pluv.
1,00
0,50
0,00
-0,50
-1,00
-1,50
-2,00
Années
Bobo
3,00
2,50
2,00
1,50
Indice pluv.
1,00
0,50
0,00
-0,50
-1,00
-1,50
-2,00
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
Années
: Rupture détectée
44
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
La courbe d’évolution des données brutes des pluies maximales journalières, lissée
par la courbe de tendance de la moyenne mobile sur 11 ans viennent confirmer les tests
statistiques en montrant clairement la tendance.
Enfin nous remarquons que les faibles fluctuations (en hausse ou en baisse) au
niveau de deux premières stations (Dori et Ouagadougou) visualisées par les courbes des
données brutes respectives lissées par les courbes de tendance de moyenne mobile sur 11
ans n’ont pas été signalées par les tests statistiques appliqués. Car ces fluctuations ne sont
pas significatives pour être signalées par les tests.
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
120
100
Pluies maxi jr (mm)
80
60
40
Pluies maxi brutes
20
Courbe tendance moyenne mobile
Moyenne arythmetique
0
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
Années
FIGURE 9 : COURBE D’EVOLUTION PLUIES MAXI JOURNALIERES/ STATION DORI
120
100
Pluies maxi jr (mm)
80
60
40
Années
FIGURE 10 : COURBE D’EVOLUTION PLUIES MAXI JOURNALIERES/
ERES/ STATION OUAGA
140
120
Pluies maxi. jrnal. (mm)
100
80
60
40
Evolution des pluies maxi. journalières brutes
20 Tendance des pluies maxi. journalières
Moyenne arithmétique
0
Années
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Les différents tests donnent des résultats conformes en ce qui concerne la fluctuation des
pluies maximales journalières. Tous les tests statistiques indiquent que les séries
chronologiques des deux tiers (2/3) des stations (nord et centre) présentent un caractère
aléatoire et ne connaissent aucune rupture. Seules les séries chronologiques de la station de
Bobo présentent un caractère aléatoire et une rupture en 1970 d’après tous les tests. Les
graphiques d’indice de sécheresse n’ont montré aucune fluctuation sur les séries des pluies
maximales. C'est-à-dire dans les deux premiers cas il n’y a pas une période sèche continue
après une rupture bien marquée comme dans le cas des pluies moyennes annuelles.
Le cas de Bobo serait exceptionnel. Car même une autre étude de l’impact du climat
sur le régime hydraulique de Mouhoun sur 16 stations (Diaye. B., 2003), a indiqué que 14/16
soit 88% des stations étudiées dans cette zone ne présentent pas des ruptures au niveau de
leurs chroniques des pluies maximales journalières à l’exception des deux dont Bobo qui
présentent des fluctuations. Et en plus nos études ont montré que les stations du centre
(Ouagadougou) et du nord (Dori) étudiées n’ont pas connu de ruptures.
Alors nous pouvons conclure que la tendance en baisse des pluies moyennes
annuelles n’influe pas les pluies maximales journalières. Donc cette tendance en baisse des
pluies cumules annuelles n’est pas due à une baisse de l’intensité des pluies journalières
mais serait due à la réduction du nombre des jours pluvieux (ou de la saison des pluies).
Les tests statiques ont été appliqués sur les séries des pluies maximales journalières aux
pas mensuels.
Au niveau de la station de Dori (Tableau-7) on observe un caractère non aléatoire
sur les séries du mois de mai présenté par le test sur les Rangs et aucune rupture n’est
signalé sur les séries de ce mois par les deux autres tests de détection des ruptures. Au
mois de juin le test d’Hubert a détecté des ruptures en 1997 et 1998 avec des excédents
pluviométriques respectifs de 16% et 39%. Par ailleurs on constate un caractère non
aléatoire avec le test de Rangs et une rupture en 1977 d’après le test de Pettitt avec un seuil
de confiance de 95% au mois de septembre avec un déficit pluviométrique de la période
1977 à 2000 de 28%.
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des fluctuations. Au niveau des chroniques du mois de mai le test sur les Rangs a démontré
un caractère non aléatoire des séries avec un seuil de confiance de 90%. Le test de Pettitt a
signalé une rupture en 1991 avec un déficit pluviométrique de 63% au seuil de confiance de
95%. Le test par la méthode d’Hubert a décelé aussi des ruptures en 1990 et 1991 avec des
déficits pluviométriques respectifs de 30% et 63%. Sur les séries chronologiques du mois de
septembre le test de Rangs a vérifié le caractère non aléatoire au seuil de confiance de 95%.
D’après le test de Pettitt les séries présentent une rupture en 1978 au seuil de confiance de
90% avec un déficit pluviométrique de 22%. Le test d’Hubert a repéré une rupture en 1961
avec un déficit de 53%.
TABLEAU 7 : Test statistique sur les pluies maximales journalières / Station de Dori
N
STATIO
TABLEAU 8 : Test statistique sur les pluies maximales journalières/ Station de Ouaga
S
STATION
TABLEAU 9 : Test statistique sur les pluies maximales journalières / Station de Bobo
STATIONS
Carac Alea Seuil de Rupt. Année Seuil de Défic Rupt. Année Défic (%)
Conf. Conf. (%)
AVRIL A Rien Rien
MAI A Rien Rien
JUIN A Rien RD 1961 -34
1962 -41
JUIL A Rien RD 1962 -36
1964 -20
AOÛT A RD 1970 90% -11 RD 1970 -11
SEPT A Rien Rien
OCTOB A Rien Rien
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Les chroniques de toutes les stations présentent d’après le test de corrélation sur les rangs,
des caractères non aléatoires. Selon les deux tests de détection des ruptures appliqués
(Pettitt et Hubert) chacune des trois stations présente au moins une rupture.
En effet les deux tests décèlent chacun une rupture sur les séries chronologiques de la
station Dori en 1978 avec un déficit de 12%, et une autre sur les chroniques de la station
d’Ouagadougou en 1980 avec un excédent de 3%. Pour la station de Bobo les deux tests
ont signalé les ruptures à des dates différentes : le test de Pettitt a détecté en 1987 au seuil
de confiance de 95% avec un excédent de 5%, la méthode de Hubert en 1994 avec un
excédent de 8%.
Il est à constater que toutes les ruptures sont concentrées autour des années 1980.
Mais toutes n’évoluent pas dans le même sens. Les valeurs annuelles de l’ETP au niveau de
la station de Dori ont une tendance en baisse et celles des deux autres sont en hausse
après les ruptures respectives. Toutefois les fluctuations sont très faibles par rapport aux
séries des pluies annuelles.
RANG
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
b) Calcul d’indice
Les graphiques d’indice ci-dessous nous montrent clairement les ruptures qui
séparent les valeurs négatives d’indice et les positives. Ici l’observation de ces graphiques
confirme les résultats des tests statistiques.
Pour les deux autres stations (Ouagadougou et Bobo) les périodes déficitaires comme celles
excédentaires ne sont pas longues.
50
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Dori
3,00
2,00
1,00
Indice
0,00
-1,00
-2,00
-3,00
Années
Ouagadougou
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
Indice
0,00
-0,50
-1,00
-1,50
-2,00
-2,50
Années
Bobo
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
Indice
0,00
-0,50
-1,00
-1,50
-2,00
-2,50
Années
: Rupture détectée
FIGURE 12 : GRAPHIQUE D’INDICE DES
D VALEURS ANNUELLES DE L’ETP
51
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Les courbes des tendances (méthode de moyenne mobile) appliquée sur celles des
données brutes de l’ETP visualisent avec précision les tendances. En effet ces courbes
confirment bien les tests statistiques appuyées des calculs de déficits/excédents.
La courbe de tendance des valeurs annuelles de l’ETP de Dori (Fig.13) nous montre
que les tendances de l’ETP sont en baisse à partir des années 1980. Avant cette période les
valeurs annuelles de l’ETP Dori oscillent autour de 2.30m. Après la rupture jusqu’à 1994 ces
valeurs fluctuent autour de 2.00m puis elles redescendent à 1.95m dans la période de 1995
à 2000.
La courbe des tendances de Bobo (Fig.15) visualise une légère tendance en hausse
de série chronologique des valeurs annuelles de l’ETP à partir de 1994. Avant cette période
c’est-à-dire 1961 à 1994 les valeurs annuelles de l’ETP sont autour de 1.85m et après (1994
à 2000) elles atteignent 2.10m.
Donc pour chacune de ces trois stations l’observation des courbes de tendance
confirme les fluctuations détectées par les tests statistiques appliquées.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
2300
2100
1900
1700
1500
Années
FIGURE 13 : COURBE DE TENDANCE D’ETP / DORI
2300
2100
1900
1700
1500
Années
FIGURE 14 : COURBE DE TENDANCE D’ETP / OUAGADOUGOU
2300
2100
1900
1700
1500
Années
FIGURE 15 : COURBE DE TENDANCE D’ETP / BOBO
53
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Nous avons fait, par rapport aux résultats des tests statistiques, les remarques suivantes :
Tous les tests statistiques donnent les mêmes résultats presque dans toutes les
stations ;
Presque toutes les ruptures sont concentrées autours des années 1980 : à la station
de Dori les 10/12 mois soit 83% connaissent une rupture en 1980 et 1/12 soit 8% en
1970 et 1/12 sans rupture. A Ouaga 9/12 soit 75% entre 1978 et 1982, 1/12 soit 8%
en 1984 et 2/12 soit 16% sans rupture. A Bobo 11/12 soit 92% connaissent la rupture
entre 1978 et 1982 et 1/12 sans rupture ;
Tous les mois de la saison sèche sont déficitaires dans la période 1980 à 2000 avec
des déficits entre 20 et 28% pour Dori, 7 à 10% pour Ouagadougou et Bobo ;
Tous les mois de la saison des pluies sont excédentaires dans la même période
(1980-2000 et l’excédent varie de 8 à 19% pour Dori, 13 à 38% pour Ouagadougou,
6 à 41% pour Bobo.
Cependant on rencontre des mois de transition dont les séries ne présentent ni une
rupture ni un caractère non aléatoire. Par ailleurs nous constatons que ces mois sont aussi
les mois de transition entre la saison sèche et la saison pluvieuse :
En plus il est à noter que dans toutes les trois stations le mois de février est le plus
touché par le déficit (29% Dori, 11% Ouagadougou et 13% Bobo) dans la période 1980-2000
et le juillet est le plus excédentaire (19% Dori, 38% Ouagadougou et 41% Bobo) dans la
même période.
54
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Carac Seuil de Rupt. Année Seuil de Défic (%) Rupt. Année Défic (%)
Alea Conf. Conf.
JANVIER NA 99% RD 1980 99% -28 RD 1980 -28
FEVRIER NA 99% RD 1980 99% -29 RD 1980 -29
MARS NA 99% RD 1980 99% -28 RD 1968 -11 -28
1980
AVRIL NA 99% RD 1980 99% -20 RD 1968 -8 -20
1980
MAI A Rien Rien
JUIN NA 99% RD 1980 95% 10 RD 1968 18
JUIL NA 99% RD 1980 99% 19 RD 1980 19
AOÛT NA 99% RD 1980 99% 18 RD 1967 22 18
1980
SEPTEMBRE A RD 1970 95% 8 RD 1967 9
OCTOBRE NA 99% RD 1980 99% -17 RD 1980 -17
NOVEMBRE NA 99% RD 1980 99% -25 RD 1961 -28 -25
1980
DECEMBRE NA 99% RD 1980 99% -25 RD 1980 -25
Carac Seuil de Rupt. Année Seuil de Défic (%) Rupt. Année Défic (%)
Alea Conf. Conf.
JANVIER NA 99% RD 1984 99% -10 RD 1984 -10
FEVRIER NA 99% RD 1981 99% -11 RD 1964 -15
1981 -11
MARS NA 99% RD 1980 99% -11 RD 1963 -15
1985 -10
AVRIL A Rien Rien
MAI NA 99% RD 1979 99% 17 RD 1979 17
JUIN NA 99% RD 1980 99% 36 RD 1980 36
JUIL NA 99% RD 1980 99% 38 RD 1980 38
AOÛT NA 99% RD 1980 99% 29 RD 1980 29
SEPTEMBRE NA 99% RD 1979 99% 13 RD 1979 13
OCTOBRE A Rien Rien
NOVEMBRE NA 90% RD 1982 99% -8 RD 1982 -8
DECEMBRE A RD 1982 95% -6 RD 1963 -11
Carac Seuil de Rupt. Année Seuil de Défic (%) Rupt. Année Défic (%)
Alea Conf. Conf.
JANVIER NA 99% RD 1981 99% -11 RD 1981 -11
FEVRIER NA 99% RD 1981 99% -13 RD 1981 -13
MARS A RD 1980 99% -7 RD 1980 -7
1993 4
AVRIL NA 99% RD 1978 95% 6 RD 1965 12
MAI NA 99% RD 1980 99% 21 RD 1985 22
JUIN NA 99% RD 1980 99% 38 RD 1980 38
1983 31
JUIL NA 99% RD 1980 99% 41 RD 1980 41
AOÛT NA 99% RD 1980 99% 27 RD 1980 27
1982 23
SEPTEMBRE NA 99% RD 1980 99% 10 RD 1980 10
OCTOBRE A Rien Rien
NOVEMBRE A RD 1980 95% -6 RD 1981 -6
1994 4
DECEMBRE A RD 1980 90% -6 RD 1980 -6
1994 6
55
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Ces figures (Fig.16) illustrent bien l’excédent des valeurs de l’ETP des mois pluvieux,
et le déficit des mois de la saison sèche après 1980, date à laquelle des ruptures sont
décelées par les tests statistiques appuyés des calculs des déficits/excédents (Cf.
Tableaux10, 11, 12). Ces courbes étayent bien les résultats récapitulés dans ces tableaux.
Pour la station de Dori les valeurs mensuelles de l’ETP des quatre mois
humides (juin à septembre) tournent autour de 1.40m et celles des mois
restant est autour de 2.20m avant 1980. Néanmoins les mois secs subissent
une chute en 1980 et les mois pluvieux connaissent une légère tendance en
hausse. Après cette période les courbes ne montrent pas une différence entre
les valeurs des mois humides et celles des secs : les valeurs de tous les mois
confondus fluctuent aux environs de 1.65m (Fig.16-Dori).
Avant les années 1980 les valeurs mensuelles de l’ETP de la station
d’Ouagadougou (Fig.16-Ouaga) pour les mois pluvieux (~1.25m) sont
nettement inférieures à celles des mois secs (~1.80m). Mais après cette
période les mois humides s’accroissent subitement et les mois de la saison
sèche connaissent une très faible tendance en baisse. Donc dans la période
1980 à 2000 les valeurs de l’ETP des mois des saisons se retrouvent tous
autour de 1.70m et les mois pluvieux en 1.50m.
Les courbes de la station de Bobo montrent la même évolution que celles des
deux précédentes : les valeurs des mois de la saison pluvieuse sont
inférieures (1.10m) à celles des mois de la saison sèche (1.75m) avant les
années 1980 la date après laquelle on constate une tendance en hausse des
valeurs des mois pluvieux et en baisse des mois secs pour avoir des valeurs
en moyenne respectivement 1.40m et 1.65m (Fig.16.Bobo).
56
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Dori Ouaga
250 250
200 200
ETP moy. mens. (mm)
100
100
0
0
Années Années
Bobo
250
200
ETP mensuelle (mm)
150
100
Années
Par ailleurs les courbes établies mois par mois (Cf. Annexe.III Fig.23) et les courbes
des trois mois représentatifs (Cf. Fig.17) dont une pour la période de fraicheur (janvier), une
autre de la saison humide (Juillet) et le dernier pour la saison sèche (Avril) montrent que :
- Les valeurs de tous les mois pluvieux (J-A-S) croissent avec les valeurs de Dori plus
élevées suivies de celles de Ouaga puis Bobo durant toute la période
- Les valeurs des mois de la saison sèche décroissent à partir de 1980, mais l’ordre
s’inverse après 1980 :
Pour les mois de chaleur (M-A-M-J) avant 80 les valeurs de Dori sont fortes
suivies de Ouaga puis Bobo et après 1980 les valeurs sont presque égales
Pour les mois froids (N-D-J-F) avant 80 les valeurs sont presque égales et les
valeurs de Dori sont plus faibles après cette époque.
Nous remarquons que l’ETP des mois de la période de fraicheur deviennent de plus en plus
petite ; et celle des mois chauds deviennent de plus en plus en grande.
57
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Janvier Avril
300 300
250 250
ETP mensuelle (mm)
Années Années
200
Juillet
ETP mensuelle (mm)
150
100
Années
Les variabilités interannuelles des valeurs de l’ETP détectées par les tests
statistiques sont bien visualisées par les différentes courbes et graphiques établies. Toutes
les méthodes donnent pratiquement les mêmes résultats : toutes les fluctuations des valeurs
annuelles de l’ETP ont lieu en fin 1970 et au début 1980. Mais les chroniques de toutes les
trois stations n’évoluent pas dans le même sens. Les valeurs annuelles de l’ETP au niveau
de deux stations (Ouagadougou et Bobo) ont une tendance en hausse et celles de Dori sont
en baisse après les ruptures respectives. Toutefois les fluctuations sont faibles par rapport
aux séries des pluies annuelles.
La tendance en hausse, à partir des années 1980, des chroniques des valeurs
annuelles de l’ETP au niveau de ces deux stations (du centre et du sud) est due à la
tendance en hausse de la température moyenne annuelle entre 1975 et 1979 (Koukponou
58
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
A., 2001). Cependant l’ETP du nord connaît une tendance en baisse au moment où presque
tous les paramètres thermiques qui la constituent ont tendance en hausse et l’humidité en
baisse. Seule la fluctuation du rayonnement ou l’estimation d’albédo dépendant du couvert
végétal qui pourrait être à l’origine.
Par ailleurs l’étude sur l’évolution de l’ETP aux pas mensuels nous montre que
presque tous les mois présentent une rupture en 1980. Mais pour toutes les trois stations les
chroniques des valeurs mensuelles de l’ETP des mois humides évoluent dans le sens
inverses de celles des mois secs. Les valeurs de l’ETP des mois pluvieux s’accroissent du
moment où celles de la saison sèche décroissent (Annexe III, Fig.25).
L’accroissement des valeurs mensuelles de l’ETP des mois pluvieux peut s’expliquer
par le fait que le nombre des jours pluvieux a diminué depuis les années 1970 (Koukponou,
2001) donc l’augmentation de l’insolation pendant la saison pluvieuse depuis cette période,
ainsi que la température moyenne mensuelle accentué par la diminution de l’humidité.
Par contre l’amoindrissement des valeurs de l’ETP des mois secs des toutes les
stations aurait pour cause la diminution de l’insolation réelle du fait de la nébulosité du ciel
(soulèvement de la poussière par l’harmattan du fait de la dégradation du couvert végétal par
la sécheresse) pendant la saison sèche et surtout la période de froid. Cette hypothèse doit
être vérifiée par des tests de détection des ruptures sur les chroniques de l’insolation à
l’échelle mensuelle pour voir si l’insolation pendant les mois de la saison sèche a connu des
tendances en baisse.
59
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
CHAPITRE
CHAPITRE V : VARIABILITE SPATIOTEMPORELLE
SPATIOTEMPORELLE
DES PARAMETRES
Nous constatons que les zones climatiques influent aussi les variations interannuelles
des paramètres. Pour chaque paramètre étudié la variation est plus forte en évoluant du sud
vers le nord ; c'est-à-dire la variabilité climatique est marquée plus au nord qu’au sud
(Tableau14) : par exemple le coefficient des variations des pluies moyennes annuelles
(CVPan) est de 0.26 à Dori, 0.20 à Ouagadougou et à peu près 0.17 à la station de Bobo ;
pour le CVPmx les valeurs sont 0.28 pour la station de Dori, plus de 0.26 pour la station
d’Ouagadougou et à peu près 0.259 pour Bobo. Pour les deux variables (Pmax et ETP) les
coefficients des variations de Bobo et d’Ouagadougou se rapprochent avec celui de Dori en
tête.
60
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Nous calculons les coefficients de corrélation des paramètres tels que les pluies
cumulées annuelles, les pluies maximales journalières et les valeurs annuelles de l’ETP.
Ceci nous permettrait de voir la causalité qui existe entre ces trois paramètres d’une part, et
entre les pluies moyennes annuelles, les valeurs mensuelles de l’ETP moyenne des mois
pluvieux et celles des mois secs d’autre part.
1. La relation entre les Pan, les Pjmax et les valeurs annuelles de l’ETP
Par ailleurs selon les valeurs des coefficients de corrélation observées dans le
tableau ci-dessous l’interdépendance est presque inexistante entre les Pluies moyennes
annuelles et les valeurs annuelles de l’ETP (0.05 Dori, -0.39 Ouaga et -0.05 Bobo) et entre
les valeurs annuelles de l’ETP et les pluies maximales journalières (-0.05 Dori, -0.08 Ouaga
et 0.08 Bobo).
61
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Nous avons remarqué, dans le chapitre précédent, que toutes les valeurs mensuelles
de l’ETP ont connu des ruptures en 1980. Mais leurs évolutions, leurs tendances après les
ruptures respectives ne sont pas les mêmes : les mois humides sont excédentaires et les
mois de la saison sèches sont déficitaires dans la période d’après les ruptures (1980-2000).
A cet effet nous avons calculé les coefficients de corrélation entre les valeurs
moyennes de l’ETP des mois pluvieux et celles des mois secs, et de même entre chacune
d’elles et les pluies moyennes annuelles. Effectivement ces observations montrent qu’il
n’existe pas (ou très faible) une interdépendance entre les pluies moyennes annuelles et les
valeurs moyennes de l’ETP des mois secs ; car les coefficients de corrélation (Crpan/ETPsec)
calculés sont presque nuls (0.20 Dori, -0.02 Ouagadougou et 0.00 Bobo). Par contre entre
les pluies moyennes annuelles et les valeurs de l’ETP moyennes des mois pluvieux la
relation est considérable. La dépendance est forte plus on progresse vers le nord (-0.65 Dori,
-0.44 Ouagadougou, -0.22 Bobo). Il est à constater que les coefficients sont tous négatifs ;
ce qui signifie que la baisse des pluies moyennes annuelles entraine la hausse des valeurs
de l’ETP des mois pluvieux.
62
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
C. Indice d’aridité
Le classement des zones climatiques par rapport à leurs indices d’aridité respectifs
établi est illustré en Annexe III (tableau.21). Les valeurs d’indice d’aridité d’avant les années
1970 et celles d’après cette époque pour chacune des trois zones étudiées sont récapitulées
dans le tableau ci-dessous. Elles montrent que chacune de ces trois zones a passé au
moins d’une classe plus humide à une autre plus aride que la première entre ces deux
périodes 1961-1969 et 1970-2001 :
Notons que les deux zones relativement plus humides (Bobo-Dioulasso et Ouagadougou)
ont occupé à nos jours la position que la zone la plus aride (Dori) occupe dans les années
avant 1970.
Nous remarquons que l’aridification de ces zones climatiques, donc de l’avancée du désert
est considérable.
En plus des valeurs de l’indice d’aridité moyenne sur les deux périodes ci-dessous,
nous avons calculé les valeurs annuelles de l’indice d’aridité pour chaque année et pour les
stations. Ce qui nous a permis de mettre en œuvre des courbes d’évolution d’indice d’aridité
(Annexe III. Fig.23).
63
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Nous avons calculé la moyenne des valeurs mensuelles sur la période 1961-2000
1961 de
chaque variable pour chaque mois.
mois. Ainsi nous avons établi des trois courbes pour les trois
stations. Ces courbes nous permettent de visualiser la variation saisonnière et spatiale de
chaque paramètre.
Ces courbes illustrent clairement la variation saisonnière et spatiale. Nous observons que le
mois le plus pluvieux ne change pas dans l’espace : pour toutes les trois zones climatiques
le mois le plus humide est celui d’août. La pluviométrie dans ce mois est en moyenne 287
mm à la station de Bobo, 224 mm à la station de Ouagadougou et 170 mm à Dori. Entre le
mois de juillet et le septembre c’est le juillet qui est plus pluvieux : la pluviométrie
viométrie du mois du
juillet est plus importante pour toutes les zones (198mm à Bobo, 172mm à Ouagadougou et
121mm pour Dori) que celle de septembre avec 182mm à Bobo, 130mm à Ouagadougou et
77mm à Dori. L’écart est bien marqué entre les trois zones du début
début à la fin de la saison
pluvieuse. Les pluies pour les trois zones ne commencent les mêmes mois mais finissent
presque le même mois. Nous constatons qu’au commencement il y a un intervalle d’un mois
entre deux zones consécutives : nous observons 18mm à Bobo
bo en mars, 25mm à
Ouagadougou en avril et 22mm à Dori en mai. Cependant en novembre pour toutes les trois
stations la pluviométrie tombe en dessous de 10mm voir nulle. Cela serait dû au
déplacement de FIT.
350
Pluies moy. mensuelle (mm)
300
250
200
DORI
150
OUAGA
100
BOBO
50
0
J F M A M J J A S O N D
Années
64
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Nos propositions selon lesquelles les pluies maximales journalières ne décroissent pas dans
le temps comme les pluies moyennes annuelles sont vérifiées.. Il est à noter qu’il y a une
nette concordance entre la variation interannuelle et la variation
variation spatiale.
spatiale En effet
contrairement aux variations spatiales des pluies moyennes annuelles, les pluies maximales
journalières ne connaissent pas une variation spatiale si on tient compte uniquement des
trois mois humides pour toutes les trois zones climatiques. On enregistre les pluies
maximales journalières comme suit :
Il est important de noter que l’ordre est inversé par rapport aux pluies cumulées, surtout aux
mois d’août et septembre où la pluie maximale journalière de la zone nord est plus
importante que celles des zones plus humides à savoir Bobo et Ouagadougou. Cela nous
permet de dire que l’intensité de la pluie journalière ne varie pas en fonction de la zone
climatique.. Ce qui montre que la baisse de la pluie annuelle dans une zone n’est
n’es pas
forcement due à la baisse de son intensité journalière.
140
120
Pluies maxi jr (mm)
100
80
Dori
60
Ouaga
40
Bobo
20
0
J F M A M J J A S O N D
Mois
65
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Ces courbes nous montrent non seulement l’évolution saisonnière des valeurs de
l’ETP, mais aussi et surtout spatiale. Ill est à noter que les valeurs moyennes mensuelles de
l'ETP de la période 1961-2000
2000 restent très élevées toute l'année pour toutes les trois stations
se situant au dessus de 100 mm.
En ce qui concerne l’évolution spatiale nous constatons que sur toute l’année les
valeurs de l’ETP sont plus élevées au nord et diminuent au fur et à mesure qu’on évolue vers
v
le sud excepté le premier minimum,
minimum c'est-à-dire la période du froid les tendances
s’inversent : les valeurs de l’ETP diminuent plus on progresse vers le nord. A Dori la
température est plus élevée pendant la période de chaleur et plus faible pendant la période
de fraicheur.
250,00
ETP moy.mensuelle (mm)
200,00
150,00 Bobo
100,00 Ouaga
Dori
50,00
0,00
J F M A M J J A S O N D
Mois
FIGURE 20 : VARIABILITE SAISONNIERE
SAISON DE L’ETP MOYENNEDE LA PERIODE 1961-2000
2000
66
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
2400
Valeurs annuelles d'ETP (mm)
2300
2200
2100
2000
1900
1800
1700
1600 Dori Ouaga Bobo
1500
Années
FIGURE 21 : VARIATION SPATIALE ET INTERANNUELLE DE L’ETP
67
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maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Les courbes d’évolution spatiale et saisonnière de tous les trois paramètres d’études établies
présentent chacune à la fois les chroniques des trois stations. Ces courbes nous montrent
non seulement l’évolution saisonnière c'est-à-dire la variation entre les mois de l’année, mais
aussi et surtout dans l’espace, la variation entre les trois stations.
Concernant la variation dans l’espace des paramètres étudiés, nous constatons que :
- Les pluies cumulées moyenne de la période (1961-2000) sont plus importantes à Bobo-
Dioulasso et diminuent au fur et à mesure qu’on évolue vers le nord.
- Les pluies journalières maximales mensuelles de toute la période (1961-2000) pour les
mois de fortes pluies de toutes les trois stations ne connaissent pas une variation dans
l’espace comme les pluies cumulées.
- Les valeurs mensuelles de l’ETP moyenne de la période sont importantes au fur et à
mesure qu’on passe du sud vers le nord pendant toute l’année à l’exception de la période
de froid où on constate que les valeurs de l’ETP de Dori sont plus importantes augmente
plus on progresse vers le sud.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
CONCLUSION GENERALE
Sur le plan de variabilité interannuelle, les tests statistiques, les graphiques et les
courbes mis en place pour l’étude des pluies moyennes annuelles ont confirmé la
sécheresse des années 1970 qui persiste à nos jours déjà démontrée par les travaux
précédemment effectués (Servat et al., 1996 ; Paturel et al., 1997). La quantité annuelle
précipitée a baissé depuis les années 1970 avec un déficit pluviométrique de 20% en
moyenne au Burkina.
La pluie cumulée annuelle varie non seulement dans le temps mais aussi dans l’espace.
La hauteur cumulée annuelle de la pluviométrie diminue au fur et à mesure qu’on progresse
vers le nord. De même le déficit pluviométrique est plus marqué au nord qu’au sud.
Pour ce qui est d’évolution saisonnière toutes les stations ont connu leurs pics en août
suivi du mois de juillet. Il est à noter que pour chaque mois la pluviométrie annuelle de Bobo
est le plus élevé suivi de Ouagadougou.
Nos études ont montré que les stations du centre et du nord étudiées n’ont pas connu
de ruptures, donc les deux des trois stations étudiées n’ont pas présenté des fluctuations à
savoir la station de Dori et celle de Ouagadougou. Le cas de Bobo est exceptionnel car
d’après les études d’impacts du climat sur le régime hydraulique de Mouhoun (Ndiaye. B.,
2003), les 14/16 soit 88% des stations étudiées ne présentent pas des ruptures au niveau
des pluies maximales journalières. Donc on peut affirmer que la pluie maximale journalière
n’a pas connu des tendances dans le temps.
Par ailleurs on note que les pluies maximales journalières n’ont pas beaucoup varié
dans l’espace. Car en août, le mois le plus humide, les pluies maximales journalières les
plus fortes de la période se rencontrent à Dori suivi de Bobo et le même ordre est respecté
en septembre et l’inverse est observé en juillet (Cf. Fig.20).
Compte tenu de ces résultats nous pouvons dire que la sécheresse (ou la baisse des
pluies cumulées annuelles) des années 1970 n’est pas due à la baisse de l’intensité de la
pluie journalière mais plutôt à la réduction du nombre des jours pluvieux c'est-à-dire la
raréfaction de précipitation. Donc il n’y a pas une baisse de l’intensité des précipitations mais
plutôt une baisse de la fréquence des précipitations ; ce qui entraine une baisse des pluies
cumulées annuelles.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
Effectivement, les travaux déjà effectués sur les chroniques de nombre des jours
pluvieux au Burkina Faso (Koukponou, 2001) confirment notre hypothèse selon laquelle le
nombre des jours pluvieux a connu une tendance en baisse.
Au pas annuel, l’ETP évolue légèrement en hausse pour les deux stations (Bobo et
Ouaga) à l’exception de celle du nord dont les valeurs annuelles de l’ETP ont une forte
tendance en baisse (Cf. Fig.21).
Pour ce qui est des valeurs mensuelles de l’ETP, nous constatons que depuis les
années 1980, pour toutes les trois stations, les valeurs de l’ETP des mois humides croissent
au moment où celles des mois de la saison sèche décroissent.
Par ailleurs nous remarquons que la baisse de nombre des jours pluvieux dont les
ruptures sont concentrées entre 1975 et 1979 (Koukponou, 2001) aura aussi des
répercussions sur l’évolution interannuelle des valeurs de l’ETP des mois pluvieux, par le fait
qu’elle entraine une augmentation de l’insolation, donc la hausse de la température moyenne
mensuelle pendant la saison humide.
En plus il est à noter que la baisse des valeurs de l’ETP des mois secs est plus marquée
à Dori, et que celle des deux autres stations est très faible. Cette tendance en baisse de
l’ETP des mois secs de toutes les trois stations aurait pour cause la baisse de l’insolation du
fait de la nébulosité du ciel (la dégradation du couvert végétal due à la sécheresse
occasionne le soulèvement de la poussière par l’harmattan, ce qui couvre le ciel et par
conséquent diminue l’insolation) ou l’augmentation du coefficient d’albédo qui est fonction de
la couverture de la surface. Cette hypothèse est à vérifier car nous n’avons pas pu étudier
l’insolation aux pas mensuels du fait de manque des données. A cet effet nous proposons
une étude sur les chroniques de l’insolation à l’échelle mensuelle pour confirmer (ou infirmer)
cette hypothèse qui tente d’expliquer cette baisse de l’ETP pendant la saison sèche pour
toutes les 3 stations représentatives des 3 zones climatiques du Burkina Faso.
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Mise en évidence de la tendance climatique : les pluies journalières
maximales et les valeurs mensuelles de l’ETP au Burkina Faso
BIBLIOGRAPHIE
• Ould Cheikh, 2001. Impact de variation climatique sur la variabilité de l’ETP sur le
bassin du Niger et de Volta.
Mémoire de fin d’études EIER.
• Paturel J.E., Servat E., Delatres M.O. et Lubes-Niel H., 1998. Analyse des séries
pluviométriques de longue durée en Afrique de l’Ouest et Centrale non sahélienne
dans un contexte de variabilité climatique
Journal des sciences hydrologiques, décembre 1998 : 937-947
• Servat E., Paturel J.E. et Lubes H., 1996. La sècheresse gagne l’Afrique Tropicale
La recherche – N°290, septembre 1996 : 24 -25
• Pierre D., Paturel J.E. et Gil MAHE, 2003. Approche d’identification d’un réseau
climatique pour les suivies de modification du climat au Burkina Faso
Sud Sciences et Technologies N°10, juin 2003 : 18 – 26
• Ndiaye B., 2003. Impact du climat et des aménagements sur le régime hydrologique
du Mouhoun.
Mémoire de fin d’étude EIER
• Koukponou A. P., 2001. Détermination des ruptures statistiques dans les séries
chronologiques des paramètres météorologiques : application aux stations du
Burkina Faso.
Mémoire de fin d’études EIER.
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ANNEXES
Annexe I : Présentation des méthodes statistiques de
Khronostat
L’hypothèse nulle à vérifier est : « la série des (Xi ; i=1,…, N), est aléatoire » où Xi désignent
les réalisations de la variable X observées à des pas de temps successifs égaux.
L'hypothèse alternative de ce test est celle d'une tendance (caractère non aléatoire des
séries).
Son exécution s’effectue après un calcul du nombre de paires P pour lesquelles Xj>Xi, j>i,
avec i = 1,......., N-1.
Soit ζ la variable du test : 6 99. 2 1
78
Pour N grand, sous l'hypothèse nulle, la variable ζ suit une distribution normale de moyenne
Dans le cas où l'hypothèse nulle est vraie, la variable U = ζ /σζ est une variable
normale réduite. Pour un seuil de confiance de 1- α/2 avec α un risque de première espèce
donné, la région d'acceptation de l'hypothèse nulle est comprise entre : 2?.@/< ; et
?.@/< ; .
b) Le test d’auto-corrélation
Une autre mesure du caractère aléatoire d'une série chronologique est donnée par le
coefficient d'auto-corrélation d'ordre 1, et plus généralement par l'autocorrélogramme. En
effet on suppose qu'il existe des dépendances significatives entre les termes successifs
d'une série non aléatoire.
Le coefficient d'auto-corrélation d'ordre k est donné par l'expression :
rC ELF DE DF DEGH DI
∑JKH
5∑JKH I JKH I
ELF DE DF ∑ELF DEGH DI
Avec
X. moyenne arithmétique de séries d’observations (Xi), i = 1, N-k, et
X < moyenne des
observations (Xi), i = k+1, N. D'après Chatfield (1989), si une série chronologique est
aléatoire, alors pour N grand, rk ≈ 0 pour toute valeur de k non nulle. En fait pour une série
chronologique aléatoire, et pour N grand, rk suit approximativement une distribution normale
de moyenne nulle et de variance 1/N. Il est donc possible de définir une région de confiance
contenant pour un seuil de confiance donné, sous l'hypothèse nulle, l'autocorrélogramme.
Pour un seuil de confiance 1-α/2 donné, la région de confiance est définie par : N
OFK@/I
√Q
1 U X Z 0
D’où S1T UVW1 2 T avec UVWX Y 0 U X 0 ]
21 U X \ 0
Pettitt offre le test de l’hypothèse nulle en utilisant la variable statistique KN qui est
définie par le maximum en valeur absolue de Ut,N pour t variant de 1 à N-1.
Il montre que si k désigne la valeur de KN prise sur la série étudiée, sous l'hypothèse
nulle, la probabilité de dépassement de la valeur k est donnée approximativement par :
^_*`a9 Z b c 2 e fg²/9
h !9I
.
Pour un risque α de première espèce donné, si ^_*`a9 Z b \ i, l'hypothèse nulle
est rejetée.
Ce test est réputé pour sa robustesse.
b) Mét hode de Bu ishand (1982, 1984)
Le test présenté est de nature bayésienne et fait référence au modèle simple qui suppose un
k l1 1, … … . , o ]
changement de moyenne de la série :
1 j
k ∆ l1 , o 1, … , W
Les εi sont des variables aléatoires normales de moyenne nulle et de variance commune
La statistique U est une statistique robuste qui reste valide même pour des distributions de la
variable étudiée qui s'écartent de la normalité.
c) Mét hode El li pse de co nt rôle
Il est possible de définir une région de confiance contenant pour un seuil de confiance
donné, sous l'hypothèse nulle, la série des Sk. Pour un seuil de confiance 1-α/2 donné, la
µ ε| i 1, … , τ ]
Le modèle de base de la procédure est le suivant (Kotz et al., 1981) :
X| j
µ δ ε| i τ 1, … , N
Les εi sont indépendants et normalement distribués, de moyenne nulle et de variance σ². ζ,
µ, δ et σ sont des paramètres inconnus, avec 1 6 u 2 1, 2∞ \ k \@, 2∞ \ \@, Z
0 ; et ζ, δ, µ, σ sont indépendants.
ζ et δ représentent respectivement la position dans le temps et l'amplitude d'un changement
éventuel de moyenne.
L'approche bayésienne présentée est fondée sur les distributions marginales a posteriori de t
et d (Lee and Heghinian, 1977). Les distributions a priori de t et d sont :
p(ζ)=1/(N-1), ζ = 1, 2, ........., N-1
p(δ) est normale de moyenne nulle et de variance σδ².
La distribution a posteriori de ζ est définie par :
.
<
6
u
9<
x6y < , 06 u21
6u 2 6
6
Avec 6 ∑9 2 < d’où 6 ∑R1".1 2 ; < ∑9
1";!.1 2 9;
<
1". 1 9
Et 9 1/u ∑9
1". 1 , ; 1/6 ∑1". 1 ,
;
9; 1/u 2 6 ∑9
1";!. 1
On sait que :
9.
La distribution conditionnelle a posteriori de par rapport à6, ^ ⁄6 , , est une distribution
de Student de moyenne ; 9; 2 R et de variance <⁄; u 6/xu 2 2
6u 2 6y Sa fonction densité de probabilité s’écrit :
1
/< Γ 2 1
^ ⁄6 ,
1 2 !./<
<
Γ 2 Γ2<⁄; ./<
<⁄;
Avec ν = N-2 degrés de liberté.
La position dans le temps et l'amplitude d'un changement éventuel de moyenne sont définis
par les modes des distributions a posteriori de ζ et δ. A ces modes sont associés des
probabilités.
e) Mét hode de Hubert
Cette méthode consiste à procéder à une segmentation des séries chronologiques
(Hubert et al., 1989).
Le principe de cette procédure est de "découper" la série en m segments (m>1) de
telle sorte que la moyenne calculée sur tout segment soit significativement différente de la
moyenne du (ou des) segment(s) voisin(s).
La segmentation est définie de la façon suivante :
Toute série xi, i = i1, i2 avec i11 et i2N où (i1\i2) constitue un segment de la série initiale
des (xi), i = 1,......N.
Toute partition de la série initiale en m segments est une segmentation d'ordre m de cette
série.
A partir d'une segmentation particulière d'ordre m pratiquée sur la série initiale, on définit :
• ik, k = 1, 2,......, m;
• nk = ik-ik-1;
L
∑L
g KF GF
/
• ;
• S ∑g"
g". ∑1"1KF !.1 2 g ²
1"1
La segmentation retenue doit être telle que pour un ordre m de segmentation donné, l'écart
quadratique Dm soit minimum. Cette contrainte est satisfaite par application du test de
Scheffé (Dagnélie, 1970).
Cette procédure de segmentation peut être interprétée comme un test de stationnarité, "la
série étudiée est stationnaire" constituant l'hypothèse nulle de ce test (Hubert et al., 1989). Si
la procédure ne produit pas de segmentation acceptable d'ordre supérieur ou égal à 2,
l'hypothèse nulle est acceptée. Aucun niveau de signification n’est attribué à ce test.
Annexe II : Résultats des tests statistiques
hg
2. Test de Khronostat – Résultat de pluies maximales
journalières
3. Test de Khronostat – Résultat de pluie moyenne annuelle
Annexe III : Variabilité des paramètres
1. Tableaux de corrélation
TABLEAU 18 : CORRELATION/DORI
TABLEAU 19 : CORRELATION/OUAGA
2. Indice d’aridité
0,60
0,50
0,40
0,30
0,20
0,10
0,00
Années
FIGURE 22 : COURBES D’EVOLUTION D’INDICE D’ARIDITE
Dori Ouaga
250 250
Valeurs mens. ETP (mm)
ETP moy. mens. (mm)
200 200
150 150
100 100
50 50
0 0
J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D
Mois Mois
Bobo
ETP moy. mensuelle (mm)
250
200
150
100
50
0
J F MA M J J A S O N D
Mois
Janvier Fevrier
Dori Ouaga Bobo Dori Ouaga Bobo
300 300
ETP mensuelle (mm)
Années Années
Mars Avril
Dori Ouaga Bobo Dori Ouaga Bobo
300 300
250
ETP mensuelle (mm)
250
ETP mensuelle (mm)
200 200
150 150
100 100
50 50
0 0
Années Années
Mai Juin
Dori Ouaga Bobo Dori Ouaga Bobo
300 300
ETP mensuelle (mm)
200 200
100 100
0 0
Années Années
Juillet Août
Dori Ouaga Bobo Dori Ouaga Bobo
200 200
ETP mensuelle (mm)
100 100
50 50
0 0
Années Années
Septembre Octobre
200 250
ETP mensuelle (mm)
ETP mensuelle (mm)
200
150
150
100
100
50 50
0 0
Années Années
Novembre Décembre
Dori Ouaga Bobo Dori Ouaga Bobo
300 250
250
ETP mensuelle (mm)
200
200
150
150
100
100
50 50
0 0
1961
1964
1967
1970
1973
1976
1979
1982
1985
1988
1991
1994
1997
2000
1961
1964
1967
1970
1973
1976
1979
1982
1985
1988
1991
1994
1997
2000
Années Années
230
M
210
190 J
170 J
150
130 A
110 S
90
O
70
50 N
D
Années
J
Ouaga
250 F
230 M
210 A
ETP mensuelle (mm)
190 M
170
J
150
J
130
A
110
S
90
70 O
50 N
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
1968
1969
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
D
Années
J
Bobo
250 F
230 M
210 A
ETP mensuelles (mm)
190 M
170 J
150 J
130 A
110
S
90
O
70
N
50
D
Années