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Le tourisme, vecteur de la croissance économique en RDC

La RD Congo est en train de fournir des efforts titanesques


pour sortir ses populations de la pauvreté et se mettre au
diapason des pays émergents en Afrique. Cela passe par la
promotion de plusieurs secteurs à la fois, dont le secteur
touristique.

Dans ce domaine précis, la RD Congo peut étaler de nombreux


avantages comparatifs par rapport à ses concurrents immédiats
et lointains.

Avant toute chose, la RD Congo est une terre d’hospitalité.


Tous les voyageurs internationaux qui arrivent en RD Congo,
par-delà les images négatives qu’ils ont emmagasinées dans
leur pays d’origine sur la situation du pays, sont souvent
agréablement surpris par la chaleur de l’accueil et le sourire
que leur offre chaque Congolaise et chaque Congolais, quel
que soit son rang social et ou province de résidence.

La position géographique de la RD Congo à cheval sur


l’Equateur et au cœur de l’Afrique constitue un atout non
négligeable dans la promotion du tourisme. Le pays se retrouve
ainsi dans le prolongement des circuits touristiques de l’Afrique
Orientale, Australe, Centrale, etc. 

Par ailleurs, la RDC bénéficie des conditions climatiques


idéales avec un ensoleillement quasi-permanent durant l’année
et une climatologie diversifiée à travers le pays (climat
équatorial, climat tropical humide, climat tropical à saison sèche
prolongée et le climat littoral).

Cette position idéale sur l’Equateur a doté la RDC d’une méga-


biodiversité caractérisée par une végétation abondante offrant
une faune et une flore parmi les plus diversifiées au monde, qui
n’ont pas encore été exploitées jusqu’à ce jour sur le plan
touristique.
Au titre des potentialités liées à la faune, force serait de citer
sept parcs nationaux dont la plupart, du fait de la richesse de
leur écosystème, sont classés parmi les patrimoines mondiaux
de l’Humanité par l’UNESCO. Il s’agit des parcs de Virunga,
Kahuzi-Biega, Garamba, Salonga, Kundelungu, Upemba,
Maïko dans lesquels on retrouve des espèces rares et parfois
typiques à la RDC dont l’okapi, le bonobo, le rhinocéros blanc,
le gorille de montagne, la paon congolais, etc.

Sur le plan de la flore, le pays se classe parmi le top 10 au


monde en ce qui concerne la bio-diversité contenue dans ses
réserves naturelles, botaniques et sites naturels qui en font un
paradis vert ou réservoir de rares espèces.

Doté, dans sa partie Est, des chaînes de montagnes et des


volcans en activité, dont le Nyiragongo, Nyamulagira, Karisimbi,
Ruwenzori, la RDC offre aux touristes d’infinies possibilités de
développer toutes sortes de tourismes.

On peut ainsi développer les tourismes : de faune et de flore,


écologique, d’affaires, scientifique, d’évasion, culturel,
historique, balnéaire, etc.

La stratégie de la RDC pour le développement du tourisme est


axée sur les piliers suivants : 

- L’assainissement du climat des affaires et d’investissement


pour créer une image favorable au développement de l’industrie
touristique ;
- Mise en place d’un cadre de facilitations du tourisme, au
travers d’une loi sur le tourisme et d’un plan directeur intégré ;
- Encouragement du partenariat public-privé dans le secteur du
tourisme en vue de l’aménagement ou la réhabilitation des
infrastructures touristiques ;
- Mise en place des Agences de promotion et d’encouragement
du tourisme comme l’Agence Nationale pour la Promotion des
Investissements (ANAPI) et l’Office National du Tourisme
(ONT) ;
- Etc.

L’objectif recherché par toutes ces stratégies est le


développement des tourismes national et international par la
revitalisation des circuits touristiques et leur interconnexion
avec les circuits sous-régionaux (Kenya – Nord Kivu, Tanzanie
– Sud Kivu – Katanga, Afrique du Sud – Zambie – Katanga,
Kinshasa – Bas Congo – Pointe Noire, etc…).

Plusieurs succès ont déjà été enregistrés par le pays dans tous
les axes de la stratégie touristique. Le projet de loi sur le
tourisme a été disponibilisé et est sur la table du Parlement. Les
agences de promotion du tourisme existent et sont
fonctionnelles, des écoles de formation hôtelière et touristique
ont été créées, pas moins de 10 compagnies aériennes
internationales desservent la RDC, les infrastructures routières
et aéroportuaires sont en voie de réhabilitation, les tours
operators ont de nouveau repris du service. La téléphonie
mobile, l’internet par câble à fibre optique, de même qu’un
véritable système bancaire sont en plein essor.

A ce titre, épinglons le cas précis de la situation hôtelière au


pays. Il y a quelques années, il n’existait au pays qu’un hôtel 5
étoiles, en l’occurrence, l’Hôtel Intercontinental devenu depuis
lors Grand Hôtel du Congo. Aujourd’hui se sont ajoutés 2
autres, à savoir l’Hôtel du Fleuve Congo et l’Hôtel Karavia de
Lubumbashi. Quatre autres sont en construction et seront
achevés sous peu. Il s’agit de l’Hôtel Modern Construction, de
l’Hôtel IFI en face de la grande Poste de Kinshasa, de l’Hôtel
SEDEC ex-Nicholas.

A part ces grands hôtels, plusieurs autres hôtels, guest-houses


et flat-hôtels, de dimensions moyenne ou petite, environ deux
cents au total à Kinshasa, offrent aux voyageurs des tarifs à la
portée de la bourse de tout touriste, entre 50 et 100 USD par
chambre et par jour.

Si bien qu’il a été tout à fait aisé d’organiser le sommet de la


francophonie au mois d’octobre 2012 en logeant
confortablement tous les Chefs de l’Etat, leurs délégations ainsi
que l’ensemble des experts.

La situation dans les provinces ne laisse pas à désirer. Loin de


là. Chaque chef-lieu de province compte en effet, au moins 10
hôtels offrant un confort appréciable, dus à l’initiative des
Congolais eux-mêmes. L’Agence Nationale pour la Promotion
des Investissements (ANAPI) a réellement mis la main à la pâte
pour que la situation puisse s’améliorer.

Ainsi, le tourisme congolais peut réellement décoller, entraînant


avec lui des secteurs tels que l’artisanat, la culture et les arts,
etc. Il est possible de partir de 100.000 touristes présentement
par an à plusieurs centaines de milliers de touristes.

Des obstacles de taille demeurent encore, comme cette


situation d’insécurité entretenue dans la partie Est du pays par
ses voisins de l’Est et dont les visées sont à peine voilées, ainsi
que des problèmes organisationnels devant aboutir à la facilité
d’obtention de visa par les touristes et la liberté de circulation
des touristes sur le territoire national.

Conscient de l’importance de la question, le Gouvernement


travaille d’arrache-pied pour normaliser la situation sécuritaire à
l’Est et mettre en place une loi-cadre appelée à régler une fois
pour toutes, les questions relatives à la relance du tourisme au
pays.

Opérateurs économiques de tous bords, voici le moment venu


où vous pouvez développer des investissements dans le
secteur du tourisme en RDC et réaliser d’importants bénéfices.
L’ANAPI vous invite à vous décider dès maintenant. Car, votre
avenir en RDC est prometteur.

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